Ξ Sujet: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Mar 2 Nov - 12:33
Juin approchait dangereusement lorsque Fredericke eut enfin le droit de sortir de l’infirmerie. Avec tout ça, elle n’avait pas pu préparer un anniversaire fantastique à son petit ami comme elle se faisait un devoir de le faire d’habitude. Un peu triste, Fred’ se dit que ce ne serait que partie remise, quand ils seraient au château Maiden, elle aurait tout le loisir de lui concocter une soirée digne de ce nom avec elle. En attendant, même cloîtrée à l’infirmerie, elle avait réussi à lui offrir un beau cadeau. Dérogeant aux règles qui disait que normalement ils ne devaient rien s’offrir d’acheté (parce que Vincent est sans le sous vous comprenez), elle lui avait commandé une superbe valise moldu griffé puisqu’elle voulait qu’ils fassent un voyage tous les deux pendant les vacances. Elle avait tout spécialement envie d’aller à Paris depuis qu’elle en avait discuté avec ses amies, mais la destination n’était finalement pas encore fixé, on ne sait jamais, que Vincent préfère qu’ils aillent à la plage.
En attendant ces réjouissances, Fredericke étant malade, elle devait aller voir un spécialiste qui, par chance, se tenait à Aberdaron, non loin de Taliesin. Elle ne faisait pas partie de l’option qui se rendait régulièrement là-bas mais cela avait facilité les choses dans la mesure où sa directrice de maison avait pu l’y conduire puisqu’elle travaillait dans les deux établissements.
Son examen se passa plutôt bien, de toute façon, maintenant la crise était totalement passée alors elle ne risquait plus de tomber dans les pommes de manière impromptu ou d’avoir d’autres symptômes du syndrome de Klein-Levin, ce truc qui lui pourrissait la vie depuis un moment déjà. Le professeur Broome devait venir la chercher sous peu mais en attendant, Fredericke était assise devant la maison qui abritait le cabinet du médecin. Il faisait bon et le ciel était plutôt clair malgré quelques cumulus intrépides qui se baladaient de ci, de là. Fredericke leva le nez pour les observer et cherchait à leur donner une forme (tiens, celui-ci, ce serait bien un pingouin) quand elle repéra une fille qui devait être élève à Taliesin. Même si elle connaissait du monde de l’option (Elyna entre autre), Fredericke n’avait aucune relation à l’intérieure même de l’école pour enfants possédant un don. Elle fit donc signe à la jeune fille, se disant que les nuages n’allaient pas l’occuper encore longtemps.
« Bonjour ! Tu es de Taliesin ? Moi c’est Fredericke, je suis de Poudlard, enchantée. » D’un naturel plutôt franc et ouvert, elle ne voyait aucune difficulté à parler à la demoiselle aussi directement parce que si ça ne plaisait pas à la taliesienne, elle pouvait toujours partir et la planter là, ce qui ferait juste revenir Fred’ à son point de départ. « J’attends le professeur Broome, tu dois la connaître, elle enseigne à Taliesin. » Elle ne dit pas (volontairement) qu’elle sortait de chez le médecin parce que les circonstances de son arrivée ici n’était pas des plus glorieuses. Elle avait trop attendu pour se faire soigner, alors qu’elle savait parfaitement ce qu’elle risquait, et le stress plus la maladie avaient provoqués l’un des symptômes les plus ennuyeux qui soit : une crise de violence incontrôlée. Heureusement, elle était redevenue elle-même pour de bon depuis plusieurs jours déjà et en temps normal Fred’ est plutôt quelqu’un de gentil, elle a mauvais caractère, mais c’est plus parce qu’elle est butée qu’autre chose (et on la bat largement dans ce domaine, voyez son petit ami !). Souriant donc à l’inconnue, elle lui tendit son paquet de sucrerie au citron, histoire de bien monter que ses intentions étaient indubitablement amicales.
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Mar 2 Nov - 14:38
Kingdom Hearts 2. Lazy Afternoon.
L'étè s'installait peu à peu sur la région du Pays de Galles, chassant du bout de ses doigts les derniers rayons printaniers. Une corolle de nuages s'enroulaient tous autours du vieil astre solaire, s'attardant au coeur de l'infini azuré. Inlassablement, tu sccrutais la voute celeste, comme si la marque des Ténèbres allait y jaillir, d'un moment à l'autre, à l'annonce d'un quelconque décés. Geste plus machinal que prudent. Tu avais toujours éprouvés nombres de difficultées à te détacher d'une ancienne habitude, nottament lorsque celle ci était gestuelle. Un léger soupir s'échappa d'entre tes lèvres, ces dernières encore un peu gércées par les précédents saisons. Puis dans un froncement de sourcil, tu daignais après plusieur minutes de décrocher te yeux d'emeraudes du ciel voilé. Il était rare que tu te surprenne ainsi à rêver éveillée, mais tu constatais que cette fichue manie était de plus en plus fréquente. Manque de bol, car en plus tes jambes qui n'en faisaient qu'a leur tête t'avaient menées dans endroit que tu ne connaissais même pas. Il s'agissait peut être de la nouvelle partie d'Aberdaron ? Car il y avait longtemps que tu n'y avais pas remis les pieds. Un second soupir d'exaspération se décrocha de tes lèvres derechef. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas en pestant contre toi même que tu allais trouver la sortie de ce dédalle de rues et d'avenues. Malheur, Enfer et Damnation, tu dois trouver une solution.
Calme, on se pose. Tu parcours rapidement les divers choix qui s'offrent à toi. Déja, tu peux demeurer ici et attendre, peut être croiserais tu par tout hasard un autre élèves de Taliesin ? Oui mais ca peut prendre des heures, et tu as trop d'ennemis dans cette école, t'as plus de chance de te retrouver à l'hosto qu'en cours. Recalé. Secondo, tu peux très bien demander ton chemin. Pas mal, mais pour ça, il faudrait déja qu'une âme charitable passe dans le coin, et ca c'est pas gagné. Le désert total. Poubelle. Un dernière suggestion ? Faire marche arrière hein, mouais mais la dernière y'a déja un carrefour de trois rues différentes et le tout sans indications. Zéro. Dans ce cas, tu optes pour la dernière option, celle qui te conviens le mieux. Marcer jusqu'à trouver un indice sur ta position, une pancarte ou un je ne sais quoi qui t'indiquerais la route à suivre. Tu ne te faisait pas vraiment de cheveux blancs, car dans ton cas, ton intuision était remarquablement développé, alors pas de soucis ! Allez, avance ! Tu le sais bien, il ne faut jamais reculer...
Toujours rien. Après un bon quart d'heure de marche supplémentaire, pas l'ombre d'une âme qui vive. Ni même d'un petit écriteau. Dans ton état de confusion et de déspoir total, même une petite pencarte avec inscrite en gros caractères "Vous êtes ici" t'aurais procurer un soupçon d'espoir. Claquant la langue d'impatience, tu t'engeagas en trainant presque les pieds dans une avenue on ne peut plus lugubre. Les rayons du Soleil avaient cessé de faire frémir ta peau, et la morsure du froid te surpris comme si tu étais plongée dans un bain d'eau glacée. Heureusement pour toi, le chemin dallé ne s'étendait que sur une dizaine de mètre, débouchant sur une sorte d'avenue principale, que tu connaissais bien. Sauvée ! Ton viasage au teint pâle s'illumina d'un seul coup sous l'effet du contentement. Et peut être aussi par ce que les mains tièdes de l'astre millèaire parcouraient de nouveau ta peau. Figée au milieu des allées et venue des passants, c'était à peine si tu entendis une voix de femme qui semblait te parler.
« Bonjour ! Tu es de Taliesin ? Moi c’est Fredericke, je suis de Poudlard, enchantée. J’attends le professeur Broome, tu dois la connaître, elle enseigne à Taliesin. »
LLe temps de réaliser, la demoiselle qui se trouvait en face de toi te tendis un sachet, d'où s'échappait de délicates effluves de citrons. Ce n'était pas des fraises, mais peu importe, tu appréciais le geste et pris une sucrerie en la remerciant d'un mouvement bien visible de la tête.
« Hello ! Oui je suis bien de Taliesin, enchantée. Effectivement, je connais la connais un peu... » Tu marquas une lègère pose avant de te souvenir que tu avais fais un oublis. Alors tu repris un peu brutalement. « Ah, et je m'appelle Narwyn ! » Regard angélique et sourire colgate. Tu étais de bonne humeur aujourd'hui ! Dans un autre temps, tu l'aurais surement regardée de haut et royalement ignorée. Mais là, les circonstances n'était pas les mêmes. Tu te demandais quand même pourquoi un professeur de Taliesin viendrait cherche une élève de Poudlard. Tu passas outre ces questions, peut être trop indiscrètes.
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Mar 2 Nov - 18:20
Fredericke tendait son paquet de sucrerie et en prit elle-même une. Pour tout dire, Fred’ n’était pas très branché sucré, mais elle aimait bien le citron et tout ce qui était un peu acidulé, donc ses friandises étaient souvent aux agrumes, de même que l’une des seules pâtisseries qu’elle appréciait était la tarte au citron meringué (ou non meringué d’ailleurs). Tiens, d’ailleurs, elle avait entendu parler d’une pâtisserie trop fun dans le coin, ils vendaient peut-être des tartes au citron ? Quoi qu’elle n’avait pas beaucoup d’argent sur elle tout bien réfléchi et elle ne se voyait pas faire un crédit dans une ville où elle mettait les pieds pour la première fois. Autant pour ses envies de tarte au citron ! Elle en demanderait aux elfes tiens, ils se feraient un plaisir d’accéder à ce désir bien simple.
Mais revenons en à notre jeune taliesienne qui semblait contente elle aussi de voir quelqu’un, deux solitudes qui se rencontrent, c’est toujours un peu touchant, non ? Bon, peut-être pas, mais Fredericke en tout cas était bien contente de ne plus être toute seule sur sa marche de pavillon. Ce n’est pas parce qu’il fait beau que c’est amusant ! C’était juste plus tolérable que quand il pleut (mais vu son état de santé, on ne l’aurait sûrement pas mis à la porte s’il avait fait mauvais).
« C’est joli Narwyn, c’est de quelle origine ? » Parler des prénoms c’est toujours un bon moyen d’embrayer une conversation. Quand elle était plus jeune et qu’elle suivait des cours de maintien et de bonnes manières données par sa tante aux jeunes nobles allemandes, c’était quelque chose qu’elle avait pu remarqué, avec le temps qu’il fait, c’est un des sujets les plus bateau qu’il soit. Dans son cas d’ailleurs, Fredericke (avec le e final bien appuyé) était clairement germanique, l’anglais de la blondinette était d’ailleurs teinté d’un accent plutôt lourd qu’elle n’avait jamais cherché à cacher. Elle avait appris à aimer le pays de son école, ainsi que les gens qui y vivaient, elle avait aussi réussi à assimiler la langue qu’elle parlait maintenant couramment, mais un peu chauvine sur les bords, elle comptait bien montrer qu’elle était allemande et pas anglaise à tous ! Bon, son copain était anglais lui, alors elle finirait sûrement par prendre la double nationalité comme sa cousine Roze, mais ce n’était pas encore fait, elle ne savait même pas comment ça se passerait pour Vincent puisqu’il était déjà sous tutelle d’une famille allemande… trop compliqué pour la petite tête déjà bien pleine de Fred’ qui n’était pas blonde pour rien !
« Tu veux t’asseoir ? Enfin, sauf si tu as autre chose à faire. » Fredericke lui décocha à nouveau un grand sourire amical de la fille qui s’ennuie un peu et recherche de la compagnie, sociable par nature, elle aimait bien aussi rencontrer de nouvelles personnes, elle était aussi un peu curieuse alors peut-être que Narwyn pourrait lui parler de son école. Une école magique qui développe des dons latents, ça devait être encore plus cool que Poudlard, non ? A moins que ce ne soit seulement l’imagination, pour l’heure galopante (elle avait quand même réussi à voir un pingouin dans les nuages), de Fredericke qui ne travaille trop.
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Mar 2 Nov - 22:30
Dans l'attente d'une quelconque réponse de Fredericke, tu mis à ta bouche la sucrerie citroné. La petite douceur fondit contre ton palais, pour le plus grand plaisir de tes papilles. Niveau friandise, tu ne te montrais guère difficile, gourmande par nature, tu remarquais malgré tout, une légère préférence pour ce qui était des fraises. Mais tu savais aussi apprécier tout ce qui sortait de l'ordinaire, des aliments dont personne ne soupconnait l'existence. Au passage, il s'agissait par la même occassion de la meilleur solution pour que personne ne vienne vous quémander quoi que ce soit en nourriture. Il suffit de satifaire les curieux en leur indiquant la nature de la mixture que vous avalez à grande cuillérées. Ca ? Ah oui, c'est de la carotte préssée avec de la noix de coco confite, le tout aromatisé de caramel et d'épluchure d'oranges. T'en veeuuux ? La mine déconfite, le malheureux, se rappellait soudainement qu'il venait de manger il y avait à peine quelques instants.
Souriant intérieurement lorsque ton esprit effleura cette pensée, tu tentas une nouvelle fois de revenir sur la planète Terre. Passant nerveusement ta mains dans tes cheveux qui retombaient en cascade dans ton dos, tu pensais surement que ce geste effacerait sans illusions toutes tes pensées détournées du sujet. D'ailleurs, tu décidas de détailler d'un peu plus près cette jeune femme blonde. Pas au sens pervers, bien sûre, mais elle semblait dissimulée un petit je ne sais quoi derrière son sourire et cela t'intriguais. Après, peut être te faisais tu des idées, ce qui ne te surprendrais pas, suite à ton contentement précédent. En tout cas, tu en fit abstraction pour le moment, préférant ne te pas te fier immédiatement à ta première impression. Même si pourtant, ta sensibilité à fleur de peau ne te menais rarement en bateau.
« C’est joli Narwyn, c’est de quelle origine ? » Une main soutenant ton menton, tu froncas légérement tes sourcils dans une attitude de concentration presque extrême. Narwyn, ca n'avais pas réélement d'origine, étant donnée que tu étais née en Angleterre. Ce prénom dénotais certes, une certaine appartenance celtique voir elfique, mais sans plus. Peut être ce prénom avait il été inventé de tout lettre ? Mystère. Jamais cette question ne s'était encore infiltrer dans les méandres de ton cortex... De toute façon, ta grand mère l'aurais reçu comme n'importe quelle autre de tes demandes. Avec une baffe dans la gueule. Pour celle qui s'était occupée de toi, il s'agissait du meilleur moyen de répondre à tes élans de curiosités, qu'elle devait considérer comme mal placés, pour réagir de la sorte. «Hum exellente question... Il est peut être celte. Pour dire vrai, je n'en ai aucune idée.» En revanche, l'accent durcit de Fredericke ne voilait en rien le résonnement auquel tu t'adonnais pour rechercher son origine. Allemand. Ca ne faisait aucun doute. Pourtant, tu avais souvent entendu dire que les personnes issue de pays germaniques prononcaient très bien l'anglais. Ou serait ce que des rumeurs ? Enfin bref, elle ne faisait rien pour nier ses origines.Cela ne te dérangeais en rien. Ca t'amusais presque, au moins elle ponctuait ses phrases avec une légère touche d'exotisme.
« Tu veux t’asseoir ? Enfin, sauf si tu as autre chose à faire. » Comprenant sans difficultée la signification de son sourire, tu aquiscas vivement, avant de prendre place à côté d'elle. Elle n'avait rien d'une associable, cette demoiselle. En ce qui te concerne, cela dépendait des jours. Mais en raison de ton caractère on ne plus tranchant et lunatique, les autres préféraient largement t'éviter. Mais la sollitude commencait à te lasser et tu n'étais jamais contre de nouvelles rencontres. En faite, tu ne savais jamais vraiment quel comportement adopté, et tu étais incapable de vraiment te laisser aller... Ah c'est dur la vie !
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Mer 3 Nov - 9:56
Il y a quelques instants de ça, Fredericke s’ennuyait vraiment comme un rat mort me demandez pas comment un rat mort peut s’ennuyer, j’en sais absolument rien mais maintenant, elle n’attendait plus avec autant d’impatience l’arrivée du professeur Broome. En fait, elle savait qu’une fois arrivée à Poudlard, elle serait obligée de supporter les assauts de son entourage qui voudraient savoir ce qu’avait dit le médicomage au sujet de sa maladie… le truc, c’est que voilà bien longtemps que chez les Maiden on ne faisait pas confiance à cette profession. En effet, à force de trop de mariages consanguins, presque tous les Maiden avaient des failles psychologiques ou physiques causés par les gênes… et les sorciers, trop longtemps habitués à cet état de fait, ne faisaient rien pour les soigner, pour aller mieux, il n’y avait que les moldus qui les aidaient, et ce même si ça avait fait mal à la tante de Fred’ et à sa mère de l’admettre. Mais le fait était que Roze était schizophrène (pas dans le genre double personnalité, dans le genre j’ai des hallucinations et je parle au mobilier), Serena était hyperactive (mais comme le mariage de ses parents n’était pas consanguin, ça n’avait peut-être rien à voir), Friedrich était une poule mouillée et il était tout le temps malade, son système immunitaire étant moins efficace que la moyenne, quant à elle, Fredericke, elle avait le syndrome de Klein-Levin, une maladie du sommeil pas très marrante, surtout quand on essaie de garder son statut de nana populaire. Oui, parce qu’on ne dirait pas comme ça, mais balancer des assiettes à la tête des gens pour ensuite pioncer pendant des heures, c’était assez mal vu en fait.
Toujours est-il qu’avec tout ça, elle n’était plus si pressés que ça de rentrer. Il faisait beau et elle s’était trouvée un peu de compagnie, pas besoin de plus, non ? Et puis, qu’est-ce qu’elle leur dirait de toute façon une fois rentrée ? « Je vais bien, ne t’en fais pas » qui la croirait ? Sa maladie était cyclique, ce n’était que partie remise, quoi qu’en dise le médecin.
« Ah, c’est dommage. Moi, Fredericke, c’est la version masculine du prénom de mon père Friedrich, et mon frère lui il s’appelle tout simplement Friedrich, exactement comme papa. On ne peut pas dire que mes parents aient fait preuve d’une grande originalité. » Pour ne pas penser à ce qui l’attendait au retour de Poudlard, Fred’ devenait presque volubile, voire bavarde, pourtant elle ne l’était pas au naturel, elle parlait normalement, ni trop, ni trop peu. « Mes autres prénoms sont Andromaque, Liza. Liza c’est ma tante, à bien des égards d’ailleurs, et Andromaque c’est bah… ma mère aimait bien Racine je crois, mon frère aussi a des seconds prénoms dans le genre. » Bon, il était probablement temps qu’elle arrête de blablater sur les prénoms, donc elle s’obligea à se taire, tout en se forçant à ne pas penser à son petit ami ou à ses amis, ça fait beaucoup de discipline mentale, heureusement, il y avait toujours le nuage en force de pingouin dans le ciel pour la distraire. Vincent n’allait vraiment pas être content s’il était en train de l’attendre… mais elle pourrait dire, sans mentir, que c’était la faute du professeur qui n’arrivait pas. Rah, et voilà, elle continuait à y penser ! C’était plus fort qu’elle ! Elle fronça les sourcils, ce n’était pas en se faisant du souci qu’elle arrangerait les choses de toute façon…
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Mer 3 Nov - 18:43
Les volutes de nuages vaporeux s'effilaient au grè du vent, et un faisceau de lumière vint baigner ta peau de porcelaine de sa tièdeur. Ce contact indirect avec l'astre solaire te fit frisonner de plaisir. C'était comme si toute sa chaleur s'installait en toi, tu avais le sentiment d'étinceller de toute part. Alors voila ce que ca faisait, de quitter son carcan de solitude ? C'était, avec certitude, ce que la plus part d'entre nous ressenirait, après une enfance d'isolement. Les animaux pouvaient sans mal vivre seuls, mais l'être humain n'était pas fait ainsi. C'était peut être la raison pour laquelle tu n'avais cotoyé pendant ta jeunesse, que le diablotin de l'ennui, qui te poussait qu'à dépasser les limites. Un enfant qui n'a rien pour dépenser son énergie est forcément turbulant. C'était ça pour toi, l'esprit de contradiction. Après quoi, tu avais même développée une forme d'agoraphobie. Qui elle même, avait engendrée par la suite de l'hyperventilation. En faite, tu ne savais jamais quand une crise pouvait surgir. Ce qui suffisait à te contraindre de ne jamais te mêler aux autres, et nottament d'éviter la foule. Mais seule ta grand mère au coeur de pierre en était responsable. Elle n'avait jamais aimée les enfants, surtout lorsqu'ils étaient un peu impulsifs. Pas de bol, tu étais comme ça...
A présent, tu étais bien soulagée d'avoir croisée sur ta route une jeune fille souriante et aimable. De plus, elle ne craignait pas de te parler, ce qui te changeait de ceux qui décrivait un large arc de cercle, pour se détourner de ta trajectoire. Le problème, c'était que tu n'avais jamais été douée pour faire la conversation, du moins, pas autant que Fredericke !
« Ah, c’est dommage. Moi, Fredericke, c’est la version masculine du prénom de mon père Friedrich, et mon frère lui il s’appelle tout simplement Friedrich, exactement comme papa. On ne peut pas dire que mes parents aient fait preuve d’une grande originalité. Mes autres prénoms sont Andromaque, Liza. Liza c’est ma tante, à bien des égards d’ailleurs, et Andromaque c’est bah… ma mère aimait bien Racine je crois, mon frère aussi a des seconds prénoms dans le genre. »
Un large sourire étira tes lèvres presque jusqu'aux oreilles. Tu n'allais pas t'ennuyer, c'était sure ! Tu avais toujours eut un faible envers les personnes d'un nuturel enjouées et souriantes. A prioris, tu étais servie.
« Arf, moi je n'ai aucun autre prénom. Mais tu à l'air d'avoir une grande famille, non ? »
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Ven 5 Nov - 8:53
De temps en temps, Fredericke jetait un petit coup d’œil soit au ciel (elle surveillait son nuage pingouin) soit à sa montre (même si elle ne s’ennuyait plus, qu’est-ce qu’elle faisait mademoiselle Broome ?!), ce n’était pas une impolitesse de sa part mais en règle général Fredericke ne tenait pas en place. Quand elle n’était pas malade (donc quand même la majorité de l’année), elle était très énergique, comme si tout ce temps qu’elle passait à dormir à cause de son syndrome de Klein-Levin, elle remplissait ses batteries ! Maintenant qu’elle avait seize ans (presque dix-sept d’ailleurs !), elle était moins fatigante, mais pour qui l’avait connu à onze ou douze ans, c’était quelque chose. A l’époque, elle faisait les quatre cents coups avec sa cousine Serena, elle se souvenait qu’une fois elle faisait une partie de chat perché avec elle quand elle avait croisé Vincent et l’avait arrêté, c’était la seconde fois qu’ils se parlaient et ils avaient déjà des affinités, après ça d’ailleurs, ils n’avaient jamais cessés de se voir. Ce n’était pas comme si à cette époque ils avaient beaucoup d’amis tous les deux (enfin, ça avait changé pour elle, mais pas trop pour Vincent ^^’ ).
Elle venait justement de regarder sa montre, qui était à son bras gauche, tandis que sa gourmette – très précieuse à ses yeux – était au droit. Elle passa d’ailleurs machinalement les doigts sur sa gourmette dès qu’elle eut vu que, décidément, mademoiselle Broome n’était pas d’une grande ponctualité aujourd’hui. Heureusement que le médecin avait dit que ça allait, sinon imaginez le massacre ?
Mais revenons en à nos histoires de famille. « Si on veut, j’ai un frère et deux cousines, mais je ne parle plus à mon frère – il est devenu profondément idiot ces deux dernières années -, après j’ai encore mon père mais je ne vis pas avec lui… » Elle laissa sa voix traîner tandis que ses sourcils se fronçaient. Elle avait été placé chez sa tante parce qu’à l’origine la mère de Fred’ était trop fragile psychologiquement et donc dangereuse pour ses enfants, mais même maintenant qu’elle était morte, Fred’ ne voulait pas retourner vivre au manoir de la branche cadette de la famille. Elle n’aimait pas le fait que son père ait eu une maîtresse avant même la mort de sa mère et que maintenant elle s’installe chez eux, au milieu de tout ce qui avait appartenu à sa mère. Elle irait voir son père bien sûr – le château de sa tante n’était qu’à dix kilomètre du manoir – mais hors de question de se coltiner sa futur belle-mère plus que nécessaire.
« J’ai aussi une tante qui s’occupe de moi, et à qui je fais un peu de compagnie, parce que sa fille – ma cousine donc – est mariée maintenant, et mon oncle est décédé, alors moi et mon copain on vit chez elle. Après j’ai mon autre oncle avec sa femme mais ce sont ceux que je vois le moins, et c’est tout, petite j’ai connu mes grands parents, mais ils étaient déjà très âgé alors bah voilà quoi. » Autant elle avait eu une petite pointe de tristesse quand elle avait parlé de son oncle, autant ses grands parents, elle ne s’en souvenait pas donc savoir qu’elle les avait connu ne lui faisait pas grand mal à dire vrai.
« Si tu me poses la question, c’est que toi tu n’en as pas autant je suppose ? C’est un bien comme un mal, dans ma famille ça se déchire dans tous les sens ! » Toutefois, ça ne l’empêcha pas de sortir fièrement de son sac son baladeur magique et un cd. « Mais par contre ma cousine est trop cool, regarde, elle fait partie du groupe Carnal Spark ! » Le groupe de jeunes sorciers montant dans le monde de la musique. Fredericke n’était pas peu fière de Roze, d’ailleurs, globalement, à part sa future belle-mère et son frère, elle s’entendait bien avec sa famille… puisque la seule personne à s’opposer à sa relation avec Vincent était aujourd’hui décédée…
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Sam 6 Nov - 17:39
Pour ta part, tu te demandais si le professeur Broome n'avait pas, par hasard, un peu oublier Fredericke... Heureusement, cette dernière ne semblait pas avoir de train à prendre, par ce que sinon, vous imaginez la galère. Mais bon, la jeune allemande ne semblait pas s'en émouvoir ouvertement, alors tant mieux. Même si tu étais bien curieuse de savoir pourquoi une professeur de Taliesin viendrait chercher une élève de Poudlard, tu tentas de te poser cette question silencieuse. Après tout, cela ne te regardait pas, non ? Alors, tu essayas de noyer cette interrogation titillante, dans d'autres pensées. Tu écoutais attentivement tout ce qu'elle te racontait à propos de sa famille. Par politesse biensûre, mais les mystères qui entouraient ce sujet de conversation t'était des plus inconnus. Après plusieurs observation, tu remarquais que beaucoup de soeurs était en guerre avec leurs frères. Mais alors savoir le pourquoi du comment, ce n'était pas la même chose. Fredericke enchaînait avec le reste de sa famille. Elle vivait donc chez sa tante ? Tu te demandais en silence, pourquoi faisait elle abstraction de sa mère, dans son récit familiale. Encore une question sans réponse.
Fredericke avait touchée dans le mile, en supposant que tes liens familiaux étaient plus réduit. En faite, ils l'étaient même beaucoup. Tu avais pour toute famille, ta grand-mère maternelle. Une vieille bourgeoise, préférant garder le silence sur tous les sujets touchant à ses enfants ou autres. En faite, tu n'était même pas sûre qu'elle avait d'autres gosses, exépté ta mère. Cette dernière serait d'ailleurs morte, tout comme ton père. Tu aurais pourtant tellement voulut les connaître ! Peut être était-ce du aux peu d'informations que tu avais sur eux, qui te rendait ainsi. Parfois, tu étais vraiment triste, de cette façon le carcan de la solitude aurait pu être plus supportable ? Aussi, comme Fredericke ne se montrait pas plus curiseuse que cela, tu renoncas à lui en dire d'avantage. De toute façon, tant que tu pouvais éviter ce sujet sensible, tu ne t'en porterais pas plus mal.
Fort heureusement, elle se mit à parler d'autre chose. Ce qui eu pour effet de détendre chacun de tes muscles presque aussitôt. Elle te montra sa cousine, sur la jaquette d'un cd. "Carnal Spark" ? Ce nom ne te disait pas grand chose... Ayant vécu chez des moldus, tu avais encore beaucoup à apprendre du monde des sorciers. Nottament au niveau musical... Tu étais surtout branchée punk voir metal symphonique. Et à part des groupes tels que les Sex Pistols ou Nightwish, tu ne faisais pas grand cas des autres genres...
« Ah désolée, ce nom ne me dit rien... » Tu ajoutas, dans le but d'éclairer la jeune femme : « Je suis une sang mêlée, tu comprends ? Alors y'a encore des choses qui restent floues pour moi... »
Esquissant un petit sourire gênée, tes mains se tortillaient dans ton dos, victimes d'un léger stress. Tu te t'interrogeais sur la réaction qu'elle allait avoir, ton regards scrutant chacun de ses gestes, afin d'en deviner sa pensée et son ressenti. En espèrant de tout coeur ne pas être tombée sur une sang pure, prônant la supériorité de ces derniers. Enfin, dans ce cas, tu pourrais en profiter pour lui faire part du fond de ta pensée à ce sujet.
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Ξ Sujet: Re: Regarder les nuages ou aborder une inconnue [PV] Dim 7 Nov - 12:04
Fredericke n’avait pas parlé de sa mère volontairement, elle était de ceux qui gomment ce qui les dérange trop, et le suicide de sa génitrice (pouvait-elle seulement l’appeler encore maman, même dans son esprit ?) était quelque chose qui l’avait fait tellement souffrir qu’elle en avait perdu les pédales. Enfin, si on devait être honnête, ce n’était pas la seule raison, si elle avait fini par laisser la maladie emporter son jugement, c’était parce qu’elle avait l’impression effroyable qu’elle était en train d’étouffer… un peu comme quand elle était petite et qu’elle était obligée d’être toujours parfaite (soit polie, avec un bon maintiens, de ne jamais dire ce qu’elle pensait, de ne faire que des choses qui l’ennuyait…), là, avec tout ce qu’on lui demandait et qu’elle n’arrivait pas à refuser, c’était pareil, elle avait fini par laisser éclater sa frustration au grand jour, du coup, repos forcé pendant trois semaines, elle avait même loupé l’anniversaire de Vincent… Enfin, ils l’avaient fêté, mais à l’infirmerie, ce qui n’était pas franchement très drôle quand on y pensait, car cette année, elle n’avait pas pu lui préparer des gâteaux etc… enfin, elle se rattraperait, ce n’était pas franchement la partie la plus importante de l’icerberg, d’ailleurs, si à l’infirmerie ils s’étaient vraiment souciés de son état, ils lui auraient permis de rester avec Vincent beaucoup plus, mais un médicomage c’est idiot, quelque soit son niveau de qualification ! Et que Julien soit le cousin d’Edward ne changeait pas grand-chose à l’affaire, saleté d’infirmier tiens >.<
« Oh d’accord, bah c’est pas grave, je vais te faire écouter ! » Fredericke était pour sa part une sang pure elle était même issue d’une belle lignée consanguine allemande et même si sa famille avait essuyé il y a quelques temps des gros problèmes d’argent, on pouvait dire qu’ils étaient riches maintenant. Malgré tout, elle n’était pas du tout raciste, loin s’en faut puisque son copain est un né moldu. Par contre, elle n’avait pas relevé le fait que la jeune fille ne lui parle pas, elle, de sa famille, c’est même ce qui avait motivé le désir de faire écouter de la musique à Narwyn, parce que ça changeait radicalement de sujet comme ça. Il faut le dire, Fred’ n’était pas d’une curiosité excessive, et elle comprenait (surtout qu’elles n’étaient pas – encore – amies) que la jeune demoiselle refuse de discuter de sa vie privée, elle n’avait pas parler de sa mère, elle, après tout !
Branchant son appareil à l’aide de sa baguette, elle tendit un écouteur à Narwyn. « C’est un groupe de rock, ma cousine est claviériste et chanteuse, mais bon, elle chante que sur les ballades et pour le reste c’est les chœurs. C’est bête parce qu’elle a un pouvoir trop marrant, quand elle chante tous les animaux du coin débarquent ! » Mais ça ne marchait pas sur cd, sinon ça aurait pu donner un truc sympa, là, tout de suite. Elle lança le cd, commençant par une chanson rock pur jus interprété par Keira, puis, ensuite, elle passa quelques morceaux pour mettre une ballade composée et chantée par Roze elle-même.
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