"M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi..." pv

Karen et Elyo-Markus s'était donné rendez-vous depuis un moment déjà, en fait depuis la dernière fois que le sorcière était venu voir la médicomage à Sainte Mangouste pour une étrange migraine incessante. A cette occasion, ils s'étaient promis de se revoir pour un café, un diner, enfin bref de se revoir en gros. Mais voilà, chacun avait son emploi du temps, et celui de Karen n'était pas des plus light ces derniers mois, puisqu'elle pratiquait toujours les soins à la clinique sorcière, mais également dans une moldue, tenait des cours à Taliesin, et se voyait enfin confier un cours à Poudlard! De quoi bien remplir une petite vie tout ça. Karen disait d'ailleurs souvent qu'elle ne serait pas contre 48h dans une journée. Cela lui permettrait peut-être de tout boucler sans risquer de finir sur les rotules un jour ou l'autre.

Enfin pour le moment, ses rotules étaient justement légèrement dévoilées par une robe au tissu fin et presque transparent qui s'arrêtait au niveau du genou. Trop habillée? non! C'était Elyo quand même! Quand on ne peut pas mettre les petits plats dans les grands pour le recevoir, on doit se mettre sur son 31!

La jeune femme appréciait vraiment ce sorcier. Depuis combien d'années se connaissaient-ils d'ailleurs? Pfff on ne compte même plus passer un certain stade, sinon ça pourrait en devenir vexant pour la demoiselle qui se verrait renvoyer ses années en pleine tête...

La sorcière pénétra dans le restaurant et balaya la salle de son regard azur, il n'était pas là. Bon deux options s'offraient: il était en retard, ou il ne viendrait pas... Evidemment, elle ne pensait pas que la deuxième était la bonne, c'est pourquoi elle alla prendre place à l'une des tables libres et regarda par la fenêtre qui se trouvait juste à côté, les gens qui passaient dans la rue.

La restaurant choisis par les deux amis n'était pas classe, il n'était pas miteux non plus. C'était quelque chose de simple, très simple, un peu comme eux en fait!

Karen ouvrit son sac et sans en sortir l'objet de toute son attention, le regarda tout de même un certain moment avec le sourire. Puis elle le déposa sous la table et attendit que son compagnon daigne bien faire son entrée.

La jeune femme avait terriblement hate qu'Elyo arrive. Elle allait lui annoncer quelque chose, une très grande nouvelle, qu'encore personne d'autre ne savait. Pour une raison qu'elle ignorait il lui était paru évident que c'était lui, son ami de toujours, qui devait être au courant le premier. Sans aucun doute qu'il serait vraiment heureux en apprenant ça.

C'est alors que le retardataire arriva enfin. Elle l'accueillit alors avec un large sourire, avant que la bise de circonstance soit faite.

- J'ai cru que tu ne viendrais plus!

Le ton qu'elle employa alors montrait qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle venait de dire.

Les temps sont long, et pourtant, vous ne voyez pas les heures passer, les jours s'écouler. Son travail lui prenait une grosse partie de son temps, et ces derniers temps, Elyo multipliait ses heures supplémentaires, il ne les comptait plus.

Jusqu'à que son très cher patron lui dise stop. C'était certes très étonnant, mais Elyo n'avait réellement que cela dans sa vie. Son travail était sa véritable passion, et quand il était dedans, impossible de l'en sortir tant qu'il n'avait pas terminer ce qu'il était en train de faire. Evidemment, pour les affaires un peu plus complexe, il était capable de rester durant des jours, des semaines dessus, sans prendre le temps de bien se reposer, de prendre une après midi à lui pour voir ses amis proches. Entre autre Karen, une femme qu'il connaissait depuis maintenant de nombreuses années. Le temps les avait un peu séparé, mais cela ne les empêchait pas de se donner des nouvelles de temps en temps. Vraiment de temps en temps alors.

Elyo était conscient qu'il n'était pas le seul à avoir un emploi du temps très chargé chaque moi, et enfin avoir l'occasion de respirer un peu lui faisait le plus grand bien. Et d'un commun accord, les deux bons amis étaient parvenu à trouver une après midi pour se retrouver. Comme ils avaient dit la dernière fois qu'il avait fait un tour à son travail, à discuter autour d'une tasse de café ou autre.

Hors, il avait fallu qu'il s'assoupisse dans son divan.

Et qu'il ait oublié de mettre son réveil en route au cas où il s'endormait. L'épuisement, la fatigue, l'avait emporté. Il n'était pas non plus tout jeune, et prenait toujours plus de l'âge au fil des années. Elyo ne se sentait plus aussi flexible qu'avant. Mais il n'allait pas pleurer, il allait vite se remettre sur pied pour se préparer, et avant tout, tenter d'arriver pas trop en retard au rendez vous.

Karen s'énerverait peut être s'il avait une heure de retard, et c'était vraiment de mauvais goût de sa part de venir en retard alors qu'il ne s'était pas vu depuis plus d'un an. Mais, Elyo et la ponctualité en dehors du travail, cela faisait deux, voir trois. Bien heureusement, il était déjà presque près, juste quelques touches à ajouter comme le parfum, et les fleurs. Romantique ? Hm, pas tant que ça. C'était sa manière de lui dire "heureux de te revoir !" et également de se faire pardonner pour son retard.

Il atteignit rapidement le chemin de traverse en utilisant le transplante, se retrouva non loin du café qu'ils avaient choisis pour y trouver Karen. Toujours aussi resplendissante, elle était toujours aussi charmante, son regard pétillait de joie, comme si elle avait des centaines de chose à lui raconter, et surtout de bonnes nouvelles. Elyo aimait plus que jamais les bonnes nouvelles ces derniers temps, il en avait marre de boire du noir. Ses missions étaient toujours aussi lugubre, alors de la voir si rayonnante, ça lui rafraîchis l'esprit d'un coup.

« Même si je suis en retard, je viens toujours à mes rendez-vous ! Ravis de pouvoir enfin te revoir Karen ! »

Bon, maintenant fallait bien qu'il lui explique en toute franchise qu'il s'était assoupis non ? Il n'allait pas essayer de chercher de mauvaises excuses, il savait très bien que son amie était extrêmement douer pour voir quand on mentait.
Elyo tendit les fleurs à la dame avec un sourire en coin avant de dire :

« Est-ce que Madame veut bien me pardonner de mon retard ? Je me suis assoupis sur mon canapé, je vieillis, sans doute. »

Petite touche d'humour ou pas ?

Elyo venait d’arriver et déjà, il n’y avait plus que lui! Ah les personnes de leur époque savaient comment s’y prendre pour iradier la salle de leur présence. Ou peut-être était-ce simplement parce que ces deux là étaient en décallage par rapport au reste de la clientèle. Oh peu importait, ils arboraient tout deux le même souris ravis, et cela ne trompait personne, ils étaient vraiment aussi heureux, l’un comme l’autre de se revoir.

- Je suis toute aussi heureuse de te voir.

Puis un bouquet apparu, et une explication sur le retard ensuite, mais dans la foulée tout de même. Les fleurs pour faire passer la pilule ou par courtoisie? Karen prit les fleurs, elles étaient vraiment magnifiques, et remercia son ami d’un bisou sur la joue. Il n’aurait évidemment pas du lui apporté cela, ils se connaissaient depuis tellement de temps…!

- Mais tu es tout pardonné, aller viens « papi », la table est là-bas.

Elle lui sourit, très amusée, le pauvre Elyo qui piquait un somme avant de venir. La sorcière en avait également bien besoin de dormir, mais ces derniers temps c’est tout juste si elle trouvait le temps de respirer, alors elle se reposerait dans sa tombe, pour le moment la vie lui offrait trop de belles choses pour les freiner.

Ils prirent place à l’endroit qu’elle occupait l’instant précédent toute seule, et commandèrent tout deux une boisson. Karen avait très envie qu’il lui raconte plein de choses, mais SA grande nouvelle la démangeait vraiment trop pour être retenue plus longtemps. Elle laissa passer les premières conversations de base, en trépignant cela est évident, puis lacha sa bombe.

- Je vais être Maman!

En annonçant cette nouvelle, elle était évidement des plus resplendissante de bonheur. Mais Elyo, qui avait été son confident alors que Karen apprenait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, était obligé de comprendre que cet enfant en question ne pouvait provenir que d’une adoption. C’est alors que la jeune femme posa le précieux papier sur la table, devant son ami. C’était la photo d’un bébé, une petite fille au vue de la couleur de son pyjama.

- Elle s’appelle Marie. C’est une moldue française.

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"M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi..." *pv*

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