[THEME]Soirée détente [PV Zeno Rowle] TERMINE

Etant donné que Zeno insistait autant sur le fait qu’elle ne devait pas s’en faire et qu’il n’était pas contrarié, Sophie supposa qu’elle devait avoir l’air fâchée. Pourtant, elle ne l’était pas du tout. En fait, il se trouvait qu’elle adorait discuter avec Zeno, elle le trouvait gentil et elle aimait bien sa façon de parler franchement, sans détours et sans se poser un milliard de questions. En plus, il transformait ses défauts en qualités. Sophie trouvait que le jeune homme avait l’art de parler aux filles. Il savait comment réconforter quelqu’un qui se sentait nul ou inutile et il savait aussi comment mettre en valeur les atouts de quelqu’un. Sophie était ravie d’avoir rencontré quelqu’un d’aussi ouvert.

« Je ne suis pas inquiète, tu sais. J’ai bien compris que tu ne m’en voulais pas. Ce serait plutôt moi qui m’en voudrait. »

Elle éclata de rire, montrant par là que, même si elle s’en voulait un peu, elle n’allait pas s’effondrer dans un abîme de culpabilité, surtout pour si peu. Il ne fallait pas croire que Sophie n’était pas un peu plus résistante que cela. Zeno parla ensuite de l’obligation qui leur était faite de devenir guérisseuse dans la famille. Il semblait inquiet que les membres de cette famille ne laissent pas leurs enfants décider. De plus, il était vrai que Sophie ne parlait que des femmes, non des hommes. Si elle avait eu un frère, il n’aurait pas été formé, pas comme elle. Il n’aurait pas été guérisseur. Certains secrets ne pouvaient, selon la légende de la famille, se transmettre que de femme à femme et rien d’autre.

« Les mères forment leurs filles, mais après elles choisissent la voie qu’elles souhaitent. Il se trouve que moi, c’est ce que je veux faire mais ce ne sera peut-être pas le cas de ma sœur Alicia. Mais c’est vrai que les garçons ne reçoivent pas cet enseignement. Une légende prétend que les secrets de notre famille ne peuvent être révélés qu’aux femmes. »

Zeno s’intéressa un peu à sa sœur avant de parler des ASPICS. Il semblait un peu inquiet.

« Tu as des frères et sœurs, toi ? Tu ne devrais pas être inquiet pour les ASPICS. Il suffit de travailler correctement pour s’en sortir. »

Sophie était contente que la situation soit complètement clarifiée entre elle et Zeno car au moins, elle ne s'en ferait pas un ennemi, ce qui n'aurait pas été le cas s'il avait pensé qu'elle lui en voulait ou qu'elle se comportait comme une petite têtue. Elle n'était pas particulièrement désagréable habituellement et elle n'aimait pas qu'on la considère de façon négative. Elle avait envie que Zeno la considère comme quelqu'un de bien, même s'ils ne devenaient pas amis ensuite. C'était tout simplement pour le plaisir. Elle était quelqu'un de bien et elle voulait toujours que les autres le sachent et qu'ils ne la croient pas méchante et mesquine. Elle ne savait pas pourquoi mais c'était important pour elle. Et puis si elle voulait pouvoir guérir les gens, il fallait qu'elle soit de confiance. De son côté, Zeno semblait fasciné par la légende dont la jeune fille était en train de lui parler et Sophie lui sourit avec beaucoup de gentillesse.

"Oui, c'est une forme de légende. Mais ce sont surtout des savoirs transmis de génération en génération inconnus dans les autres familles."

Zeno avait lui aussi une petite sœur. Mais leur différence d'âge n'était pas aussi importante que celle de Sophie et d'Alicia. Elle était aussi à Gryffondor comme son frère, ce qui fit sourire Sophie. Elle ne la connaissait pas mais elle était certaine que elle et Zeno devaient bien s'entendre vu comment il parlait d'elle. C'était adorable et même si c'était un peu compliqué la relation entre un frère et une sœur, ils devaient s'aimer beaucoup. Zeno aprla ensuite de ses études et Sophie eut envie de le réconforter.

"Je ne la connais pas trop. Je ne connais pas beaucoup les Sixième Année. Mais elle a l'air cool. Et en ce qui concerne tes ASPICS, je vois ce que tu veux dire, mais il faut tout de même essayer. Si tu veux on pourrait travailler ensemble, j'ai un peu d'avance en Potions et en Botanique."

Soudain, Sophie ne put réprimer un bâillement et elle rougit légèrement. Elle n'avait pas l'habitude de se montrer aussi sensible face à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, mais elle n'avait pas beaucoup dormi la nuit précédente et elle était apparemment plus épuisée qu'elle ne le pensait au départ.

"Oh, je suis désolée. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi impolie…. Pardon."

Zeno parut enchanté de ce qu’il découvrait sur la famille de Sophie. Celle-ci était très touchée par son comportement. Elle trouvait sa famille formidable et elle était heureuse que quelqu’un d’autre apprécie aussi les légendes qui s’y rapportaient. Le gros point négatif de cette façon de faire était que ces savoirs risquaient de disparaître si un jour, une génération ou deux n’avaient pas de filles. Et ça attristait un peu Sophie qui se disait qu’il lui faudrait faire son possible pour avoir une fille un jour. Pendant qu’elle pensait fille, Zeno pensait à sa sœur. Mais Sophie ne se souvenait pas vraiment d’avoir jamais entendu parler de Giada Rowle, sauf peut-être au détour d’un couloir, mais elle n’y avait pas prêté attention. Elle ne prêtait jamais attention à ce qui ne la regardait pas.

« Peut-être, sans vraiment y faire attention… »

En attendant, Zeno voulait travailler avec elle en Potions. Sophie savait bien qu’elle avait un niveau plus qu’ASPIC en Potions, surtout en Potions de guérison. Et cela pourrait peut-être aider Zeno s’ils travaillaient ensemble. Sophie aimait beaucoup aider les gens autour d’elle dès qu’elle le pouvait.

« Il faudra que tu me dises quand tu veux qu’on travaille ensemble. J’adore les Potions alors ça ne me gêne pas. »

Sophie avait très honte de s’être laissée aller à bâiller, même si elle n’avait pas beaucoup dormi, ça n’excusait pas tout, en particulier l’impolitesse et l’incorrection. Mais Zeno ne paraissait pas ennuyé par la façon qu’elle avait de manifester sa fatigue. Au contraire, cela semblait l’amuser. Il lui sourit en lui proposant de la raccompagner. Sophie n’en demandait pas tant mais se dit que si elle s’était laissée aller à bâiller, c’était qu’elle était vraiment épuisée et elle avait donc sans doute des risques de ne pas tenir plus longtemps. Elle devait donc avoir quelqu’un auprès d’elle au cas où elle s’évanouirait par exemple. Ils marchèrent jusqu’au château et elle laissa Zeno à l’entrée de la Salle Commune des Poufsouffles

« Je veux bien, allons-y ! Tu sais, je n’ai pas l’habitude de bâiller comme ça devant les inconnus, mais je n’ai vraiment pas beaucoup dormi la nuit dernière. J’ai fait beaucoup de cauchemars. En tout cas, merci de m’avoir raccompagnée, c’est très gentil à toi. Bonne nuit, Zeno. A bientôt. »

"Et bien écoute, si on se croise demain on met nos emplois du temps en commun et on voie ça. On trouvera surement un moment pour travailler ensemble, c'est vraiment super gentil de ta part de bien vouloir m'aider, je n'ai pas trop l'habitude de réclamer, mais je dois avouer que j'en ai réellement besoin avec ces ASPICS qui approchent, ça fou la pression. Merci de ta part. "

Le fait que Sophie accepte d'aider Zeno le ravi, peu de personnes se trouvaient autant dévouées qu'elle, c'était vraiment sympathique de sa part, ce n'était pas pour rien qu'elle se trouvait à Poufsouffle apparemment. Le Rouge et Or se devait de travailler et toute aide était acceptée, meme en étant un grand feignant ses études le traquassait, il ne savait pas du tout quoi faire pour son avenir et mieux ses notes seraient, plus de chances il aurait ! C'était tout bete, il fallait s'en donner la peine en fait et pour cela Zeno semblait pour une fois interessé et pret à faire des efforts, en meme temps, il préférait ne pas passer pour la risée de la famille, non merci ! Enfin bref ! Il fallait juste savoir que le jeune homme était prêt à se donner du mal, voilà ce qu'il fallait retenir !

Voyant la jeune fille fatiguée, Zeno voulu la raccompagner jusqu'au château. Gentleman ? Bien sur ! Et avec toutes les filles, séducteur ? Quand meme ! Il ne connaissait pas Sophie assez bien pour draguer dès la première fois, qu'est-ce que vous croyez !? Et d'abord, il n'en avais pas du tout l'attention, comme ci raccompagner une fille jusque devant sa salle commune venait à la draguer, non, mais vous en avez de ces idées ! Enfin bref, ils marchèrent sans un bruit, fatigués par cette journée de rentrée difficile à gérer et une nuit à rattraper, mais le Gryffondor était déjà en train de penser aux nombreuses marches qui l'attendaient, quelle idée d'avoir installée la salle commune des Gryffons le plus au possible dans le château.

"Pas de quoi, c'est normal de t'avoir raccompagnée. A une prochaine, peut-être demain, bonne nuit. "

FINI POUR ZENO