Vieille rancoeur [PV : Aelita]

Avec tous les derniers évènements récents, Drago avait presque oublié un point de détail… Pas grand-chose, mais il était vrai qu’il y avait réfléchit pendant l’été et qu’il avait élaboré de multiples stratégies qui avaient toutes été abandonnées en cours de route.

L’objet de cette réflexion ? Une chevalière… La bête chevalière que lui avait offert Stones l’an passé en se faisant passer pour ce qu’elle n’était pas (donc en se fichant royalement de sa pomme). Chevalière qui au passage avait fait un petit séjour dans la cheminée de la salle commune des Serpentard… Elle était calcinée et déformée certes, mais encore suffisamment reconnaissable pour qu’elle rappelle quelques souvenirs à Stones.

Comment allait-il lui rendre ? Il en avait marre de réfléchir au pourquoi du comment et allait improviser un peu ça ne ferait pas de mal. Il pourrait même la rendre à son copain attardé pourquoi pas pour peu qu’il traîne dans les couloirs…

Il était seul et tripotait la bague dans sa poche. Drago s’était enfin approché de son but : la supposée entrée de la Tour des Serdaigle… Avec un peu de chance Stones allait rapidement pointer le bout de son nez. Il était tôt (Drago n’aimait pas traîner au lit, il ne supportait pas l’idée qu’on puisse le regarde dormir), et il espérait que la Serdaigle était matinale. Ca lui éviterait de rencontrer trop de monde ici.

*Il y a des chances qu’elle soit matinale… Avec ce que je lui en fait voir en ce moment j’espère bien qu’elle en a perdu le sommeil !*

C’était bien évidemment très exagéré puisqu’il n’en avait pas fait tant que ça, mais son idée diabolique de lui faire mal en lui lançant sa bague hors de prix au visage allait peut-être avec un peu de chance lui couper l’appétit.

Il s’adossa enfin au mur et attendit, le nez en l’air que les 1er Serdaigle quittent la tour.

Six heures et demi du matin, personnes n’étaient encore levé à cette heure ci, je pris ma douche, me lava les cheveux puis me sécha à l’aide de deux essuie, un essuie pour mes cheveux et l’autre pour mon corps. Je sortis de la douche et alla prés du miroir pour voir ma peau de nacre, aucun bouton n’était encore apparu sur ma peau blanche, vous allez s’en doute me trouver bizarre mais cela m’inquiétait.

Presque toutes les filles de mon âge en ont et pas moi, en plus c’est de signe que l’on grandit donc que l’on mûrit et bien moi rien, je voulais devenir une femme déjà pendant les vacances j’en avais parlé avec Samuel le plus jeune de mes frères. Mauvais choix que de parler avec lui, il m’a demandé si je n’étais pas devenue folle et que de toute façon pour lui je n’aurais jamais que dix ans, ce qui me fit grimacer.

Michael quant à lui me dit que je n’avais pas à m’en faire et que ça arriverait bien assez tôt, il avait s’en doute raison, mais quasiment toutes les filles étaient formées et moi j’étais plate et sans boutons… Je sortis alors de la salle de bain, ma tête remplie d’idées maussades et une des pires qui me revint à l’esprit c’était ma façon d’agir avec Drago.

Je fus en colère rien que d’y penser, pas contre lui, non…, contre moi, je m’en voulais d’avoir réagi au quart de tours alors qu’il m’attaquait tel le serpent qu’il est, seulement au lieu du venin que dégagerait ces crocs acérés c’était ses mots qui me firent mal et m’empoisonnèrent au point de m’enfuir et de pleurer à chaudes larmes.

Le pire dans tout cela c’était que je ressentais encore quelque chose pour lui, je voulais l’oublier et il me prouva encore une fois de plus que c’était impossible. Ensuite je fini de m’habiller et je descendis dans la salle commune, il n’y avait pas âme qui vive, pas étonnant à sept heures du matin. Je ne voulais pas rester seule, je décidais donc de sortir pour aller à la bibliothèque, au moins il y aurait madame Pince.

Je descendis donc les marches de la tour de Serdaigle en regardant au passage par une petite fenêtre ce qu’il y avait au dehors, mais le jour n’était pas encore levé tout à fait. Quand j’arrivais enfin en bas, je vis une silhouette que je connaissais par cœur.

*Pourquoi est-il là ? Attend-il sa future promise ? Non aucune fille digne de Serdaigle ne voudrait de lui… Quoi qu’il est beau surtout dans cette position… Non mais je divague complètement, Drago n’est pas beau il est vile et menteur…et…, et je dois l’oublier*, me dis-je en faisant semblant de ne pas l’avoir vu je passa prés de lui.

Je n’aurais pas pu le rater cependant, mais je ne voulais pas qu’il voit ou qu’il croit que je m’intéressait encore à lui-même si c’était le cas.

Au départ Drago avait attendu patiemment mais au fur et à mesure ça commençait à le gaver d’attendre quelqu’un qui ne venait pas ! Il s’était mis à marcher de long en large, il avait ordonné à deux tableaux de se taire d’un seul coup d’œil et puis il s’était remis à s’ennuyer. Il s’adossa à nouveau à son mur et se surprit à rêver quelques instants…

A quoi rêvait-il ? A pas grand-chose de cohérant… En fait il repensait surtout à son dernier entraînement de Quidditch et à ceux d’avant… Il se demandait quand allait venir le prochain match.

Sa main avait arrêté de triturer la chevalière qui retomba au fond de sa poche quand Stones fit enfin son apparition. Malgré l’heure matinale son teint avait l’air relativement frais et elle était déjà lavée et habillée… Belle prouesse pour une fille qui était sensée enchaîner les nuits blanches.

Enfin peu importait… Elle l’avait vu, c’était certain mais elle avait détourné les yeux aussitôt, pensant à on ne sait quoi. Lorsqu’elle passa à côté de lui elle l’ignora superbement et Drago fut tenter de tendre la jambe pour qu’elle s’écrase lamentablement le nez au sol.

*Oui mais c’est toujours dans ces moments là que Shinko le valeureux arrive et me retire 5 points parce que je manque de respect à un préfet…*

C’était assez dissuasif et Drago renonça à son idée de la faire tomber. Parce qu’elle était préfète et que ça allait lui attirer des ennuis ! Quelle idée aussi de choisir des préfets aussi stupides et dénués de tout intérêt.

Alors qu’elle le dépassa il lui saisit le bras dans un mouvement rapide mais pas violent. Il gardait en tête une seule et unique chose : lui faire mal mentalement seulement et ne pas perdre de points… Il aurait ainsi la satisfaction d’être 100% vainqueur lors de l’altercation.

En plus de lui saisir le bras, il la fit se retourner de façon à ce qu’elle se retrouve face à lui… Il la regarda dans les yeux et choisit ses paroles avec soin de façon à ce qu’elle se retrouve la plus blessée possible…

« Alors mon cœur on m’ignore ? » dit-il avec méchanceté.

« J’ai un cadeau pour toi ! Je t’ai attendu pour te le rendre j’espère que ça va te plaire »

Il lui prit la main et la força à s’ouvrir. Il y déposa la chevalière qu’elle allait forcément reconnaître. Et son visage qui affichait un sourire méchant changea du tout au tout. Il voulait lui faire peur… il était glacial désormais et avait perdu toute trace de sourire. On aurait presque dit qu’il était prêt à mordre. Il voulait qu’elle se sente triste et menacée même s’il n’avait pas vraiment prévu de donner suite à sa vengeance pour le moment. En tous cas il s’était débarrassé de cette stupide chevalière et c’était une bonne chose de faite.

« Sache que tes plaisanteries ne font rire que toi Stones. Ne t’avise pas de rentrer dans ma vie de quelque façon que se soit ! J’ai vu Natalia et elle est 1000 fois plus belle que toi. Enfin tout ça pour dire que tu vas me payer tes mensonges… Reprend ta saloperie de bague et offre là à Shunku ! Il aime passer après les autres, ça ne devrait pas le déranger qu’elle ne ressemble plus à rien ! »

Bon il n’avait pas vraiment vu Natalia et n’en avait jamais reparlé à quiconque tout comme son père ne lui en avait jamais retouché un mot en face. Il la découvrirait probablement à ses 17 ans mais en attendant il n’en avait absolument plus rien à faire… Ca l’avait amusé au début de chercher qui ça pouvait bien être mais maintenant il était un peu blasé…

Son regard ne quittait pas celui de Stones, il ne voulait pas perdre une miette de sa réaction. Son visage n’était pas vraiment proche du sien étant donné qu’il l’avait lâchée depuis longtemps. Mieux valait prévenir toutes claques et tous gestes inconsidérés.

Alors que je niais complètement Drago celui-ci m’attrapa par le bras dans un mouvement rapide, que je ne pu même pas voir, j’étais surprise, car son geste n’était en rien violent. Il me fit alors me retourner de façon à ce que je me retrouve face à lui, j’étais tellement surprise que mes mains se posèrent sur son torse pour garder une distance raisonnable entre nous. Mais quand je réalisais ce que je venais de faire, mes yeux s’agrandir et je me mis à rougir en retirant directement mes mains de son torse.

C’est alors qu’il me regarda droit dans les yeux, il avait l’air de choisir ses paroles avec soin, il avait l’habitude de faire ça pour faire le plus mal possible, je redoutais ce qu’il allait me dire. Au banquet d’Halloween, il a certainement dû préparer ce qu’il allait me dire depuis son entrer dans la Grande Salle, j’aurais voulu fuir mais une fois de plus c’était lui prouver qu’il avait gagné et qu’il avait toujours de l’impact sur moi. C’est à ce moment là qu’il prit enfin la parole, sa voix était froide et méchante, alors que ses mots devaient être doux dans la bouche d’un autre garçon que lui. Il n’attendit même pas que je lui réponde, il me dit qu’il avait un cadeau pour moi, je redoutais le pire.

Il me prit, alors la main, je redoutais tellement de ce que cela pouvait être, j’avais peur d’un sort ou d’autre chose qu’il dû me forcer à l’ouvrir. Ce n’était pas un sort, ce n’était pas une potion c’était un objet, je baissa alors les yeux et reconnu la chevalière que je lui avais offert, elle était dans un état pitoyable. Il a dû la jeter dans le feu, je ne pouvais détacher mes yeux de cette bague qui représentait beaucoup de chose à l’époque, mais comme elle était noircie maintenant plus rien n’avait plus vraiment d’importance.

Je relevais les yeux pour rencontrer les siens, son visage qui affichait un sourire méchant changea du tout au tout. Il voulait s’en doute avoir de l’emprise sur moi où que sais-je encore, peut-être voulait-il me faire peur, car maintenant son visage était devenu impassible et glacial. On aurait presque dit qu’il allait me mordre, ce qui me fit sourire et puis je me mis à rire doucement, il voulait que je me sente triste et s’en doute menacée par lui. Je commençais à connaître Drago dans les moindre détail, il n’aurait certainement pas voulu cela, mais c’était comme ça à force de vivre près de quelqu’un on connaissait ses habitudes.

C’est alors qu’il me dit que mes plaisanteries ne faisaient rire que moi, je me demandais où il voulait en venir, puis il parla d’une dénommée Natalia. Je fronçais les sourcils quand soudain, tout devint clair, les lettres ! Tout ce précipita alors dans mon esprit tout ce que j’avais oublié de mon accident dans la volière me revint aussi vite que l’éclair, mon père levant sur moi sa baguette et la douleur. Je me retins de pleurer, je ne voulais pas verser de larme devant Drago car il aurait compris que c’était à cause de lui et en serait fier. Je releva alors les yeux vers lui et lui dit la première chose qu’il me vint à l’esprit :

Merci, lui dis-je tout simplement.

Mais il ne sembla pas m’écouter et il continuait son monologue, moi je regardais la bague en commençant à l’essuyer doucement, mais il n’y avait plus rien de bon, elle devenait de la suie. Une fois qu’il eut enfin fini son monologue, je repris la parole.

Ne t’en fais pas je resterais loin de ta vie autant qu’il m’en est possible, car je ne peux pas faire sans te croiser dans les couloirs ou sans te voir en cours, mais à partir d’aujourd’hui, soit sur que tu seras ignoré par moi !, lui dis-je en le regardant avec un regard froid comme l’était le sien.

C’était une chose que Drago détestait le plus, il aimait être remarqué, adulé même si il ne le disait pas, même si il ne le faisait pas savoir… Drago n’aimait pas qu’on l’ignore même si il s’agissait d’un petit Poufsouffle, il aimait être craint mais pas ignoré. Il me dit alors qu’il avait vu la jeune fille des lettres et qu’elle est 1000 fois plus belle que moi, pensait-il vraiment que je ne savais pas qu’il existait des jeune fille bien plus belle que moi ? Pensait-il que je me considère comme la plus belle fille de l’école ou voir pire d’Angleterre, si c’était le cas c’est qu’il ne me connaissait pas encore suffisamment.

Tout ce que je t’ai écrit n’était pas que des mensonges…, enfin si tu veux te venger de moi libre à toi de toute façon tu ne sais faire que ça n’est-ce pas, lui dis-je en me rapprochant de lui. Et moi l’idiote, je croyais me venger de toi en écrivant ses lettres, enfin c’était une drôle de vengeance en même temps… Vu que je voulais te connaître mieux au travers de ses lettres mais le jeu a dérapé et j’ai été trop loin. Enfin maintenant c’est le passé, mais je te préviens Malefoy ! Ne touche plus à ceux qui me son proche, lui dis-je en posant l’index sur son torse. Même si je ne peux pas prouver que c’est réellement toi qui en es là cause, je préférais que cette fois tu t’en prennes directement à moi ! lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. Alexander est bien meilleur que toi et sur bien des plans, au moins lui est doux et patient, toi tu n’es rien, je me demande encore comment j’ai peu être amoureuse de toi !, dis-je alors que mes mots étaient sorti d’eux même de ma bouche sans que je puisse les contrôler.

J’étais sur qu’il allait prendre très mal mes dernières paroles, même si il ne m’aimait pas, cela faisait toujours assez mal d’entendre cela. Je redoutais sa futur réplique, mais je me montra aussi froide que de la glace, mon caractère Serpentard avait resurgit une fois de plus.

Citation :

Ne t’en fais pas je resterais loin de ta vie autant qu’il m’en est possible

Drago acquiesça machinalement après cette phrase. Etait-ce vraiment ce qu’il lui avait demandé ? En fait même si à une époque il aurait tout fait pour ne plus jamais recroiser son visage, aujourd’hui il s’en fichait et prenait même un malin plaisir à la torturer. La voir à ce point indifférente alors qu’il avait mis toute sa méchanceté dans ces gestes soigneusement prémédités… C’était… presque de la provocation pour Drago.

Il conservait son regard dur pour elle et c’est alors que la jeune Serdaigle reprit la parole :

Citation :

Tout ce que je t’ai écrit n’était pas que des mensonges…

*Ca me fait une belle jambe !*

A vrai dire il ne se souvenait plus des lettres. Il s’était dépêché d’oublier tout ça à partir du moment où il s’était rendu compte que son expéditeur était une usurpatrice. Mais même avant, la place que portait sa fiancée dans son cœur était très très réduite. Pour ainsi dire, il avait même oublié qu’elle s’appelait Natacha et non Natalia…

Enfin bref les explications de Stones étaient chaotiques. Elle parlait des lettres, de vengeance mais de mieux le connaître et Drago aurait juré que recevoir ses réponses lui faisait malgré tout chaud au cœur… Ce que Stones voulait en écrivant donc ? Elle aurait mieux fait de ne pas chercher à l’expliquer car il n’était pas plus avancé qu’avant. Si c’était une vengeance c’était débile, et dans le cas contraire c’était débile quand même !

*J’aurai mieux fait de ne pas dire que j’étais fiancé, ça ne regarde que moi…*

Puis elle sauta du coq à l’âne en parlant de faire du mal à ses proches et bla bla bla… A propos ça faisait un moment qu’on n’avait plus vu le blondinet… Etait-il mort ? Ou avait-il tout simplement quitté l’école ? Ca arracha un sourire à Drago.

« Aucun rapport Stones. Quoi que ça pourrait être marrant de faire partir tous tes amis de l’école… »

Mais ça ne l’arrêta pas et au contraire elle devenait intarissable. En plus d’être lassant ça en devenait saoulant. Alexander le niak revenait sur le tapis maintenant. Drago fit semblant de bailler pendant qu’elle essayait de le rabaisser au dessous d’Alexander.

Ca aurait pu marcher mais pas en prenant un Poufsouffle que Drago avait déjà rétamé deux fois avec l’aide de Myrielle. Jamais il ne pourrait se sentir inférieur à lui, il avait une trop haute opinion de lui-même.

« Oh et bien parfait si pour toi ce débile est ton homme idéal ! Quel dommage qu’il doive mourir si jeune… Un destin tragique vraiment ! Je verserai peut-être une larme… si j’ai le temps ! »

Et il se mit à rire. Avant de la regarder dans les yeux et de minauder.

« Tu es amoureuse de moi parce que je suis le plus beau de l’école… C’est con hein ? Enfin bon, fait semblant d’être heureuse avec ton Poufsouffle si ça t’amuse… J’ai fait ce que j’avais à faire alors bye bye »

Il la regarda un moment. Le Serpentard aurait voulu tester ses charmes sur la jeune fille, mais il préféra ne rien faire plutôt que faire quelque chose qui le rende ridicule. Alors il tourna les talons et s’avança dans le couloir… A moitié énervé quand même car elle s’était montrée plus impassible qu’il ne l’aurai voulu.

Drago ne réagissait pas comme avant avec moi, j’imaginé ses phrases plus acerbe et plus méchante vis-à-vis de moi, mes frères auraient-ils eu raison enfin je veux dire Michael aurait-il eu raison ?




Si tu ignores le serpent qui veut te mordre son venin sera encore plus mortel, si tu vois qu’il est réel et qu’il peut te mordre, parle lui avec sagesse et désintéresse toi de lui, le serpent sera peut-être un plus gentil…



Il avait raison, Drago commençait à s’adoucir, mais seulement envers moi, par envers Alexander, pourquoi voyait-il les maisons sous cet angle. Nous sommes ce que nous sommes nos caractères sont différents de nos maisons, Alexander est digne d’être un Serdaigle et moi d’être à Serpentard, toute fois nous avons été dans d’autre maison. Nous sommes différent par nos choix, Drago peut-il en dire autant ? Il a toujours vécu comme ses parents le désiraient…, les miens aussi ont fait cela avec moi, mais je ne me suis pas laissée abattre parce que je n’allais pas à Serpentard. Plongée dans mes réflexion j’entendis « débile est ton homme idéal ! », il parlait d’Alexander, je me mis alors à sourire.

Alexander est beaucoup plus intelligent que toi, ce n’est pas parce qu’il est à Poufsouffle qu’il faut le ranger dans cette catégorie, les Serpentard sont réputé pour être intelligent, je voudrais bien voir si Crabbe et Goyle le sont autant qu’Alexander ! Tu parles de son destin, mais qui te dis que toi tu ne mouras pas demain, nous ne savons pas grand-chose sur le destin alors laisse le où il est ! Sans ton arme tu n’es rien Malefoy…, sans elle tu n’es rien qu’un jeune homme prétentieux et vaniteux qui se croient plus beau et plus puissant que tout le monde, dis-je en sentant mes larmes arriver.

Il dit lui-même que je l’aimais parce qu’il était le plus beau de l’école, il me pensait donc si superficiel ?

Je suis amoureuse…, non j’étais amoureuse de toi, car tu avais de l’ambition et je pensais qu’au fond de toi, tu…, tu étais quelqu’un de bien, dis-je en serrant les poings, mais je me suis rendue compte que ce que tu veux c’est suivre les traces de ton père. Tu ne seras guère mieux que lui, c’est un chien, il n’est guère mieux qu’un molosse !, lui dis-je en regrettant évidement toute suite mes paroles mais je ne pouvais pas revenir sur mes pas ce qui était fait était fait. Je croyais juste que tu étais mieux que tous ses serviteurs…, mais je me suis lourdement trompée, dis-je alors qu’une larme coulait le long de ma joue.

Je me rendis compte alors que j’avais tout cela alors qu’il avait déjà tourné au coin du couloir et qu’il était s’en doute déjà loin. Je le haïssais autant qu’on peut haïr quelqu’un. J’essuyais alors mes larmes et me rendis à la bibliothèque espérant y trouver un certain réconfort dans la lecture.