Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility


AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 [Liste 1] Abell Crowford [10/30]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage

Abell Crowford
Abell Crowford
Sport & Culture

Parchemins : 644
Âge : 37 ans ○ 21 février 1980
Actuellement : Photographe
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 5
FACECLAIM: Sebastian Stan/James Marsden


[Liste 1] Abell Crowford [10/30] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: [Liste 1] Abell Crowford [10/30]   [Liste 1] Abell Crowford [10/30] - Page 2 EmptyDim 26 Jan - 1:12


L'Histoire de Toi et Moi '1)
Linwood Saroyan
Toi et moi - 2 189 mots
Abell, Lena, Harrison et Keira vivent ensembles. Ils sont dans la vingtaine ainsi que Linwood.
Personnages concernés : Lena, Keira, Harrison.

(c) princessecapricieuse


On pouvait dire qu’on avait une drôle d’histoire Toi et Moi.
Une rencontre d’abord au croisement d’un couloir, tu n’étais qu’une petite fillette perdue à l’époque mais tu avais déjà un caractère bien trempé. Quand je me suis moquais de toi pour t’être paumée dans le château omettant que moi-même je ne m’étais pas retrouvé dans l’école de sorcellerie les premiers jours tu m’as adressé un de ces regards noirs…Avant de me traiter de tous les noms. J’étais un garçon qui, encore accablé par la perte de ma mère, avait beaucoup d’amis sur le papier mais peu en vrai mais toi, tu m’as plu dès le départ. Depuis cette rencontre fortuite, on ne s’était plus quittés.

Toi. La petite fille avait grandie en une femme d’une grande beauté, brune aux yeux ensorceleurs, que les hommes enviaient et les autres filles jalousaient. Tu m’hypnotisais dans ta grâce et ta splendeur. J’aurais pu faire n’importe quoi rien que pour un sourire de toi. Mais tu étais tellement plus qu’un physique…Ton rire me transportait. Ton caractère m’enflammait. Ta spontanéité et ton naturel au quotidien me touchait. Tes petites crises m’énervaient. Tes obsessions me portaient sur les nerfs. Parfois j’avais le malheur de te dire quelque chose et tu partais au quart de tour. C’était un truc que j’aimais autant que je détestais chez toi. Mais je crois que je les adorais en fait, ces petits défauts que tu avais, ils faisaient ton charme et tu n’aurais pas été toi sans eux.
Tu me faisais tourner la tête. Depuis bien plus longtemps que je ne voulais bien, que je ne voulais toujours l’admettre.

Moi. On pouvait dire que moi aussi, j’étais un canon de beauté. Vous allez dire que je ne me prenais pas pour rien, et toi aussi tu me le répétais parfois, mais je supposais qu’avec toutes les femmes que j’avais à mon tableau de chasse, je pouvais me la péter un peu. Et puis rien qu’à voir ta tête lorsque je faisais mon ‘coq’ comme tu le disais si bien, je n’allais pas m’arrêter de sitôt. Te taquiner, te charrier, te vanner, c’était mon grand plaisir dans la vie. Cela me faisait marrer de t’embêter et je crois bien que t’aimais bien ça toi aussi. Après tout tu m’as bien avoué un jour que tu t’ennuierais sans moi dans ta vie…Ok, tu étais un peu pompette ce jour là mais moi, je me souviendrais toujours de ton regard lorsque tu as prononcé ces paroles…Je me souviendrais toujours de ce moment tout court d'ailleurs...

Toi et Moi. Trois mots qui voulaient dire beaucoup de choses.
On avait une relation assez spéciale, pleine de complicité et de proximité. Beaucoup la qualifiait d’ambiguë. J’avais refusé, au départ, de me questionner sur la raison qui poussait tous nos proches à nous qualifier de couple. Je pensais qu’ils nous taquinaient, rien de plus. Du moins je m’en persuadais. Et ce n’était pas les regards en biais et les insinuations d’Harrison et de Keira, nos deux autres meilleurs amis, qui allaient me faire me demander si il y avait quelque chose de plus que je ne voyais pas avec toi. Tu n’étais que ma meilleure amie, rien de plus.

Enfin…Quand j’y réfléchissais –malgré moi- à Toi et Moi…Je me demandais, pourquoi rien que l’association de ces deux petits mots ensembles provoquaient en moi autant de peur que de plaisir ? La réponse me venait naturellement, comme une évidence. Peut-être que c’était parce que tu étais la seule à tout savoir de moi, à me connaître mieux que personne et que ça me faisais flipper.

J’avais décidé cependant d’appliquer une tactique très efficace qui se nommait populairement la tactique de l’autruche. Je ne voyais rien, refusais de voir quelque chose, ne me questionnais pas, refusais de le faire. Je ne m’autorisais pas à penser qu’effectivement, entre toi et moi il y avait plus que de l’amitié, beaucoup plus. Je me complaisais dans les illusions que je me donnais. Je fuyais le problème, comme toujours lorsque j’étais confronté face à un souci particulier. C’était comme ça. J’étais comme ça.

Parfois, cependant, la réalité vous rattrapait et vous n’aviez pas d’autre choix que de l’accepter, même si cela était difficile.

Cela faisait déjà longtemps qu’on était sortis de Poudlard et cinq ans qu’on habitait tous ensembles, toi, moi, Keira et Harrison. On avait décidé de se prendre une grande maison où on vivrait en colocation. On se connaissait depuis des années et on s’adorait. On s’était dit que cela pourrait être marrant de tous vivre ensembles. Bon si j’avais su que nos deux traîtres de meilleurs amis me tanneraient à propos de ma relation ‘super trop méga spéciale’ avec toi comme le décrétait la rouquine, j’aurais peut-être réfléchi à deux fois avant d’accepter. Mais je ne regrettais rien, c’était formidable de vivre avec les personnes les plus importantes de votre vie. Et puis on s’amusait tous les jours, oui c’était vraiment fun de vivre avec eux comme ça je gardais un œil sur toi en plus.

Un soir, les deux autres m’avaient –encore- soûlé parce que j’avais eu le tort de te coller toute la soirée était ce de ma faute s’il y avait pleins de types louches dans la boîte où on était allé ? et soit disant j’étais encore plus proche de toi qu’avant quelque chose d’aussi stupide. Pour une fois, je m’étais énervé. D’habitude, lorsqu’ils me faisaient ce genre de commentaires, je gardais le calme qui me caractérisait mais là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. J’avais hurlé que notre relation ne les regardait absolument pas et que de toute façon il n’y avait rien de plus que de l'amitié entre nous. Toi, tu étais restée bizarrement silencieuse puis t’en étais allée. J’avais subi les reproches de Keira qui était partie à ta suite. Moi, je ne comprenais rien de ce qui se passait. Je n’avais fait que dire la vérité pourtant…Harry m’avait jeté un regard étrange et je m’étais retrouvé seul, complètement dérouté.

Une semaine avait passé, dans une atmosphère assez étrange, pleine de tension. Au bout de cette semaine, nous avions décidé de sortir le soir pour décompresser des jours précédents qui avaient été durs pour tout le monde. Les filles se préparaient tandis qu’Harrison et moi nous les attendions. Ce n’était pas comme si nous n’avions pas l’habitude, Keira et toi prenaient toujours un temps fou pour être prêtes, enfin vu le résultat nous n’allions pas nous plaindre…Personnellement j’étais affalé comme un vieux croûton sur le canapé du salon et Harry venait de découvrir une chemise qui avait été coincée sous un fauteuil. Le Corse grogna et cria à l’adresse de Keira : « Williams putain ! La prochaine fois que tu ramène un de tes mecs à la maison, ramasse ces putains d’affaires ! Je n’ai pas envie de voir des cochonneries dans le salon ! Heureusement que c’était pas un caleçon ! » La rouquine sortit un instant pour prendre le vêtement tout en osant pas affronter le regard noir d’Harry. Moi ? Je me marrais –ce qui me valu un ‘quoi ?’ énervé de mon ami-. Keira et Harrison n’arrêtaient pas de nous poser des questions, à toi et moi, mais eux aussi ils avaient une relation étrange, ce n’était pas pour ça que je les faisais chier avec. Je devrais peut-être remarquez, au moins peut-être qu’ils arrêteraient de nous embêter.

Enfin, Reira et toi furent prêtes et nous étions partis pour une boîte de nuit que tous nous apprécions bien. Sitôt arrivés, un espèce de grand blond baraqué te dragua. Cela ne me plus pas vraiment, surtout le fait que tu semblais te laisser faire. J’ai cru que j’allais péter un câble. Harry remarqua mon regard et sourit. Raaah ce qu’il pouvait m’énerver celui là ! En un regard, en un sourire, il ramenait dans mon esprit toutes les questions auxquelles je refusais de répondre. Furieux, je me dirigeais vers le bar et abordais une quelconque fille, une grande rouquine -qui n'était pas Keira bien sûr-. Toi, visiblement débarrassée de ton stupide mec avec ses tout aussi stupides muscles, tu arrivas quelques minutes plus tard alors que la fille que j’avais draguée était plongée dans mon cou avant de m’embrasser langoureusement. J’aperçus ton regard meurtrier. Enfin ce n’était pas ma faute, c’était toi la première qui avait séduit quelqu’un ! Comment ça je n’avais aucune excuse ? Et puis on n’avait pas de compte à se rendre après tout, nous n’étions qu’amis non ? Au fond de moi, je n’arrivais pas à me rassurer et étais certain que je passerais un mauvais quart d’heure plus tard. Mais pour l’instant, je m’en fichais. Du moins j’essayais.

Je rentrais plus tard que les autres à la maison en essayant de faire le moins de bruit possible mais cela ne servit à rien. Tu m’attendais, assise dans le canapé ou moi-même je t’avais attendu plus tôt dans la soirée. Aussitôt, je me crispais, j’attendais le pire. « Je ne m’énerverais pas de l’heure à laquelle tu rentres, je sais que tu étais sans aucun doute en très bonne compagnie. » commença-t-elle. « Et je peux savoir ce que ça peut te faire ? Non mais sérieux, c’est quoi ton problème ? Ouais j’étais avec une fille et alors ? Cela ne change pas de d’habitude. On n’est pas en couple que je sache alors t’as rien à me dire ! Et puis je te signalerais que toi aussi, t’as pas du te priver avec ce mec plein de muscles là ! » Tu me jetas un regard de travers. « Non mais j’y crois pas…Alors toi t’es vraiment con ! » J’allais répliquer mais tu me devanças. « Je n’ai rien fait ce soir, contrairement à certains, et j’aurais pensé que…Enfin, je pensais que toi aussi tu savais qu’il y avait quelque chose de spécial entre nous mais visiblement j’ai été stupide, je me suis fait des idées. » Interloqué, je répondis : « Qu’est ce que tu racontes ? Enfin quand Keira et Harry et les autres nous faisait chier avec nous, ça nous faisait marrer mais rien d’autre…Il n’y a rien entre nous… » Et de nouveau je me retapais ton regard furax’, mais cette fois ci, il y avait quelque chose de plus dans ton regard bleu, comme de la tristesse, cela me fit beaucoup de peine et je m’approchais de toi. Mais tu te levas brusquement, ne cachant plus les larmes qui perlaient dans tes yeux clairs. « Je pensais que tu avais compris qu’on était plus que des amis Abell, pour moi tu es plus que ça…J’ai été vraiment trop conne, je ne suis pas différente de toutes les pétasses que tu dragues et qui tombent sous ton charme… » Je ne comprenais décidément plus rien. Toi, tu éprouvais des sentiments pour moi ? Qu’est ce que c’était que cette histoire ? « Lena…De quoi tu parles ? Tu es plus importante que les autres filles pour moi tu le sais bien, tu es ma meilleure amie… » Ma voix était presque désespérée –ouais désespérée ! n’importe quoi total- à la fin, que notre amitié soit gâchée était bien la dernière chose que je voulais. Cependant, il semblait que je n’avais vraiment rien compris au final puisque j’affrontais pour la énième fois de la soirée ton regard noir. « Tu n’es vraiment qu’un crétin…Je ne veux plus te voir ! Compris ? Dégage d’ici et surtout dégage de ma vie ! » Alors là j’étais sur le cul. Tu voulais me virer de notre maison c’est ça ? « Non mais tu es folle ou quoi ? C’est ma propriété autant que la tienne ! » Tu haussas la voix plus haut que moi. « On a pas besoin de toi ici ! Tu nous fais tous chier à vrai dire ! Dégage !! » Tu me poussas d’un geste violent et t’enfuis dans ta chambre après un dernier regard meurtrier. Je ne sus que faire. Je venais de me recevoir une grosse claque dans la figure. Toutes les questions auxquelles je m’étais empêché de répondre depuis si longtemps revenaient et persistaient dans ma tête. En tout cas, j’étais certain qu’il fallait que je parte d’ici. Ce n’était peut-être pas une bonne solution mais tu ne serais certainement pas contente si je restais cette nuit, si j’étais toujours là le lendemain. Aussi, je transplana direction mon appartement de New York que je gardais malgré la colocation parce que lorsque j’étais aux Etats-Unis pour le travail, il était plus pratique de rester là bas et de ne pas tout le temps faire des allers-retours. J’étais complètement déboussolé. Je ne m’attendais absolument pas à ce que tu m’avais dis et je n’en dormis d’ailleurs pas cette nuit là.

Peut-être que j’avais fait une erreur en ne me questionnant pas sur notre relation. Peut-être que j’avais eu tord.

Toi et Moi on avait une histoire compliquée, ambiguë, oui je me l’avouais désormais.

Mais peut importait au final car Toi et Moi c’était fini avant même d’avoir commencé. Et c'était à cause de Moi.
Revenir en haut Aller en bas
http://yoshisavatars.tumblr.com/
 
[Liste 1] Abell Crowford [10/30]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Behind my blue eyes ○ Abell Crowford
» Ma liste noire, ma liste dorée [rentrée 99]
» abell { Bousculade
» L'art d'embellir l'art {PV Abell}
» A quoi on joue ? [PV Abell]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HP-Hogwarts :: Archives :: Archives :: Les vieux grimoires :: Les anciens 30 baisers-
Sauter vers: