Pas de bruit dans la nuit...

... sauf les fils de soie et mes pas sur l'herbe morte. Le ciel étoilé était silencieux. Et soudain une étoile filante. Non, ce n'est pas vrai. J'ai dit ça parce que j'aurais aimé en voir une, ce soir-là. (Hubert Mingarelli).

Certes, l'herbe morte était les carrelages froids et impersonnels de Poudlard, lesquels avaient vu passer plus d'un élève mal en point et en verraient sans doute d'autres avant longtemps.
Certes, le ciel étoilé était tout juste visible, non parce que le temps était aux nuages mais parce que les hautes fenêtres du couloir ne laisser voir qu'un peu de ciel.
Certes, aucune étoile filante ne vint traverser la noirceur profonde de Noût et même si elle l'avait fait, Susan ne l'aurait probablement pas vue, trop occupée qu'elle était à veiller à ce que Jibrius ne retombe pas lourdement sur le sol, la faute à une défaillance de concentration.
En effet, la fillette portait à bout de baguette le corps inanimé du jeune Poufsouffle que des saignements de nez avaient sérieusement affaibli, à tel point qu'il en était tombé inconscient quelques minutes plus tôt au beau milieu d'un couloir. I'm going to faint, comme dirait l'autre, au beau milieu du salon de Lady Machinchouette, dont le nom échappe à l'esprit de tout un chacun à l'heure actuelle.

Ce qu'ils faisaient dans le couloir en question n'était pas la question. Rien de répréhensible. Ou presque. Ils avaient juste l'intention d'aller poser une bombe à retardement devant la salle commune de Serpentard.
Qui a dit "il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir." ? Est-ce Christian Bobin ? Toujours est-il qu'en cette magnifique nuit de novembre, il valait mieux pour l'étoile de Susan et celle de Jibrius se tenir à distance de leur humain respectif. Car le poids de la bêtise était tel qu'elles auraient pu en être tenies à tout jamais. Heureusement pour eux, ils avaient une excuse en béton, encore plus maintenant que Jibirus jouait les grands inconscients, quoique "jouer" ne soit pas vraiment le verbe approprié à la situation.

Arrivée devant la porte salvatrice de la non moins salvatrice Poppy Pomfresh, et ce sans avoir croisé le vilain grand méchant pas beau qui hantait les couloirs de l'école, pétrifiant tout sur son passage, Susan laissa doucement le jeune Poufsouffle redescendre sur le sol et tocqua trois coups décidés à la porte. En tant que préfète, elle n'avait, elle, rien à craindre quant à son escapade nocturne, par contre, il allait falloir la jouer finaude pour Jibrius. Pomfresh ne serait certainement pas aussi accomodante qu'Alexander.

Jib ouvrit lentement ses paupières. Il ne sut pas tout se suite quel endroit il se trouvait. Il s'évanouit. Il se réveilla à nouveau. Le mnque de sang et s'oxygène l'empêchait de faire le moindre mouvement. Sa tête qui était comme posée sur sa poitrine laissait ses yeux regarder la montre qui indiquait: 2:31. Il s'évanouit. Il se réveilla encore. 2:48. Susan semblait attendre derrière lui, le tenant toujours patiement avec sa baguette, s'aidant du sol qui enlevait un peu de poids à Jib. La porte qui s'élevait devant eux semblait close, et personne ne semblait vouloir ouvrir la porte. Il voulut se poser lui même sur ses jambes, mai elles ne répondirent pas. Son nez continuait il de couler? Il ne le savait pas. Il ne sentait plus rien. Ni la douler qu'il avait ressentit quelques instants auparavant, ni la faim qui le tenaillait, - la raison pour laquelle ils étaient là - ni le froid, ni le chaud.

- Fi...Nal...ment,...on...est...pas...arri...vé...jusqu'à la...cuisine... dit il en s'éforçant de parler, avec un léger sourire.

Tous ses muscles, y comprit ceux de sa bouche, refusaient de fonctionner, comme mécontant de ce manque de sang. Peut être que son coeur et son cerveau aussi allait manquer d'oxygène, et être pas d'accord pour continuer à fonctionner. Puis ayant cette idée, il se dit qu'il devait vite parler à Susan pour lui dire ce qu'il pensait.

- Je...haïssait...vivre...mais...poudlard...et toi...m'ont fait...aimer vivre...J'aurais...voulu...te connaître...plus...Susan Bones.

Puis, avec satisfaction, il regarda l'heure en se disant que cela faisait cinq bonnes minutes qu'il ne s'était pas évanoui. Puis après avoir détourné ses yeux de sa montre, il s'évanouit.

Susan sautilla d'un pied sur l'autre devant la porte d'infirmerie, tant d'anxiété que de froid. Elle commençait sérieusement à geler - on était tout de même en novembre, par Merlin ! - et regrettait de ne pas avoir pris sa cape.
A cette pensée, elle lança un coup d'oeil inquiet à Jibrius. Si elle avait froid, nul doute que le pauvre Poufsouffle devait se sentir encore plus mal, non seulement parce qu'il avait perdu du sang, mais en plus parce qu'il était allongé sur le carrelage du couloir or, le carrelage n'est pas particulièrement connu pour ses vertus de couverture de survie en haute montagne. Sauf si vous avez le chauffage au sol mais Poudlard était un peu arriéré de ce côté là puisque seules les cheminées dispensaient la chaleur salvatrice au cours de l'hiver.

La fillette hésita une courte minute mais la gentillesse Poufsoufflienne (encore un mot que le dictionnaire ignore, Merlin quel ouvrage idiot !) aidant, elle retira son pull d'uniforme, qui avait au moins le mérite d'être chaud dans le but évident d'en couvrir tant bien que mal le malade.
C'est à cet instant précis, alors qu'elle avait encore son pull à la main, que Jibrius s'éveilla et commença à baragouiner quelque chose de manière assez entrecoupée. Il semblait évident qu'il souffrait le martyr et que le moindre effort lui était douloureux.
Susan s'agenouilla prestement à ses côtés, histoire d'être certaine de bien comprendre ce qu'il disait, des fois qu'il aurait eu besoin de quelque chose.

Sa remarque sur les cuisines manqua de justesse de lui arracher un sanglot désolé, elle balbutia d'une voix tremblotante quelques excuses sans queue ni tête puis se tut tandis qu'il repartait. Mais qu'est ce qu'il racontait ? Bien entendu qu'ils allaient pouvoir mieux se connaître ! Il n'alalit certainement pas mourir, Mme Pomfresh allait tout arranger, elle arrangeait toujours tout ! C'était juste une erreur de parcours, voilà tout !
Tout de même alertée par les propos du Poufsouffle, Susan étala du mieux qu'elle le put son pull sur le torse de ce dernier, se maudissant d'être aussi petite. En effet, le petit bout de laine paraissait une couverture bien dérisoire sur le garçon qui était, malgré son année de moins, plus grand qu'elle.

- Ne dis pas ça, dit-elle d'un ton à la fois plaintif et suppliant, tout ira très bien, ton nez à même arrêter de saigner... Jibrius ? Jib ?

Force lui était de reconnaître qu'il était reparti dans les vappes, au pays des étoiles et des cactus géants. Et Susan qui, jusqu'alors, avait réussi à conserver assez de sang-froid pour savoir que faire, se mit à paniquer.
Elle se releva, des larmes d'angoisse dégoulinant sur ses joues pâles. La fatigue et l'inquiétude avait eu raison du peu de raison - justement - qui lui restait. Elle se remit à frapper à la porte dans l'espoir de voir apparaître Mme Pomfresh plus rapidement.
Au bout de quelques minutes de ce petit manège, deux tout au plus, elle pointa à nouveau sa baguette sur le jeune garçon et, avec l'énergie du désespoir (tout à fait mélodramatique, comme formule !) prononça :

- Enervatum !

Jib sentit en lui comme un picotement et une voix qui lui disait de se réveiller. Il ouvrit de petits yeux, et il se sentit plus fatigué que précédement, le réveil étant forcé par une incantation. Ses yeux parcoururent le peu de champ de vision qu'il avait. Il vit une marre de sang juste devant son nez. C'était pressant que Mme pomfresh arrive. Cependant, lorsque Susan frappa à la porte, rien ne se passa. Le petit pull ne fit pas la différence. Jib ne sentait plus le froid, ce qui avait pour effet de ne rien sentir lorsqu'elle lui avait mit son pull par compation. Il commença à ressombrer dans le pays des rêves et des cactus géants ( ^^ ) mais une douleur le remena à la raison. Le sortilège d'enervantum faisait son effet. Son sang continuait de couler, et l'oxygène avec. Bientôt, ce serais trop tard... Il jetta un coup d'oeil à Susan.

- Va...Va...dormir...Ca...ira pour...moi...ici...

Susan, bien paniquée maintenant, haussa un sourcil tant d'exaspération que de désespoir en entendant Jibrius. Non mais il délirait complétement ! Elle était une Poufsouffle, pas une vulgaire Serpentard (hein ? Quoi ? Non, je ne l'ai pas dit !), loyale jusqu'au bout ! S'il croyait qu'elle allait obtempérer et retourner bien joyeusement dans son dortoir pour faire un petit somme, il se trompait lourdement (certainement la fièvre). D'ailleurs comment osait-il seulement penser qu'elle pourrait dormir sur ses deux oreilles en sachant qu'un de ses camarades se vidait de son sang dans un couloir hostile ? On ne l'avait pas nommée préfète juste parce que le badge présentait bien sur elle, nom d'une licorne !

- Oui, c'est évident que tout ira bien, rétorqua-t-elle, les lèvres pincées.

Le nez du garçon s'était remis à couler et Susan saisit à nouveau le mouchoir pour le laver d'un "recurvite" lâcher d'un ton sec. Elle avait vraiment le sommeil lourd, cette infirmière ! En tout cas, si elle ne se bougeait pas, elle irait chercher Dumbledore. Ah non, elle n'avait pas le mot de passe. Rogue alors. Oh que non, très mauvaise idée. Ou Flitwick, ou Chourave, voire même Hagrid. Enfin, une autorité compétente, quoi !
Sur cette pensée rassurante, elle remis le mouchoir sous le nez de Jibrius, constatant avec une certaine satisfaction que ce dernier saignait beaucoup moins.
Satisfaction ? Attendez, peut-être que s'il saignait moins, c'était parce qu'il n'y avait plus rien à saigner ! Oh Merlin ! La petite sorcière lança un coup d'oeil anxieux au visage du garçon. Certes, il était pâle, mais s'il n'avait vraiment plus de sang, il serait déjà mort, n'est ce pas ? Si seulement elle connaissait un moyen de faire une sorte de transfusion via magie...

Maudissant son niveau de seconde année - Hermione Granger saurait sûrement que faire, elle ! - Susan s'agenouilla à nouveau et toucha du bout des doigts le front du garçon. Il était moite, sans doute avait-il un peu de fièvre... Ce qui expliquait ses propos délirants.
Elle frôla le dos de la main gauche du Poufsouffle et nota avec désarroi qu'il était toujours aussi glacé que tout à l'heure.
Sans hésiter cette fois-ci, et quoiqu'elle même sentait le froid mordant de novembre (quel sens du pathétique !) davantage depuis qu'elle avait ôté son pull, elle retira sa chemise d'uniforme, se retrouvant donc en maillot de corps (ben oui, en hiver, on a plusieurs épaisseurs, petits dépravés, va !) dans le couloir.
Avec soin, elle étala la chemise du mieux qu'elle le put sur le ventre du garçon, juste en dessous du pull, de telle sorte que tout son buste était à présent couvert de vêtements.

Elle ne savait pas comment ,elle avait atterie devant la porte de l'infirmerie, mais une chose est sur ce que'lle voyait devant ses yeux c'était pas un rêve.

Elle s'approcha d'un pas silencieux vers sa prèfête.

"il y a quoi ? "demanda t'elle inquiete de voir un camarade dans c'état


elle se demandait ce qui avait bien pu lui faire cela .

elle ne peut lacher son regard du coups

"mais ..mais "dit elle sans rien dire de plus

edit de Clément > attention à tes 7 lignes complètes miss, et fais attention à tes fautes d'ortographe et d'attention

Pour le coup, Susan frôla de peu l'arrêt cardiaque : entre le stress de savoir Jibrius mal en point, la fatigue et la pensée du monstre velu rôdant dans les couloirs, arriver derrière son dos était une très mauvaise idée.
La jeune fille sursauta et se retourna d'un coup, l'air effrayé. Il lui fallut quelques minutes d'hébétement total avant de reconnaître Luna. Poufsouffle, d'ordinaire si calme et disciplinée, semblait portée à la rebellion, cette nuit-là. Quatre élèves errant dans les couloirs après le couvre-feu dont deux sans dérogation particulière, c'était du jamais vu. Rogue devait mettre des trucs pas nets, dans les plats des blaireaux, sans doute dans l'espoir fou de les coincer après, juste pour le plaisir sadique de leur ôter des points. D'autant plus qu'aucun d'eux ne risquait d'être très frais le lendemain matin, et que justement, il y avait double-cours de potions.
Bref, Susan ne pensa même pas à reprocher à Luna sa présence dans les couloirs tant elle était heureuse de la voir débarquer. A deux, elles s'en sortiraient sûrement, non ?

- Oh Luna, c'est affreux, s'exclama-t-elle en se tordant les mains avec désespoir, il a av... Enfin, je veux dire, il est tombé dans les escaliers des dortoirs, j'ai voulu le conduire ici mais il s'est évanoui et Pomfresh qui ne vient pas... rajouta-t-elle rageusement.

Il valait mieux que Luna ignore pour l'instant la véritable raison de sa présence ici. Demain matin, quand tout se serait calmé, du moins elle l'espérait, elle lui expliquerait sa sottise et alors, libre à elle de la juger, mais en attendant...
Susan se mordilla la lèvre avec nervosité et sautilla quelques instants d'un pied sur l'autre avant de reprendre :

- Tu ne veux pas rester avec lui pendant que je vais chercher McGonagall ?

Elle remarqua son erreur envoyant sa préfète sursauter, se retourner très pâle vers elle.

Elle s’attendait à se faire réprimander, en raison qu’elle se promenait dans les couloirs la nuit, surtout que la bête rodait encor, et que le lendemain il avait double cour de potion..
C’est pour cela que Luna ne pouvait pas dormir, elle n’arrivait pas à fermer l’œil de la nuit chaque foi qu’il avait double cour de potions, donc elle se promener dans poudelard jusqu’à tard dans la nuit.

Mais pas soulagement, elle fût qu’elle était la bienvenue, vers Suzanne, elle voyait bien que sa préfète lui cachait des chose en racontant ce qui était arrivé au jeune homme, mais elle ne chercherait pas se soir à lui demander ce qui c’était passer, demain peut être que si.

Elle regardait le jeune homme mal au point et se demanda quand les horreurs dans cette école s’arrêteront


Elle ne réagi pas quand Suzanne lui demanda.. Si elle pouvait rester présente pour surveiller l’état du jeune homme pendant qu’elle allait chercher McGonagall en personne.

Elle fût un signe de la tête positif et prit la main du jeune homme.

« Mon pauvre dans quel état tu es, t’inquiet pas McGonagall va venir « dit elle au jeune homme avant de mettre son cerveau en 3 milles tours, parce qu’elle venait de remarquer qu’elle venait elle-même de se griller.

*quoi McGonagall , on mon dieu mais je vais me faire gronder , oh non ,*

Elle était encor plus inquiète maintenant, elle regardait autour d’eux et priait Suzanne de se dépêcher .


(hj: c'est mieux ainsi ? )

Plus le temps passait plus Luna commençait à paniquer, le surveillait le garçons pendant environ une bonne demi heure et commençait légèrement à perdre patience envoyant pas arriver sa copine.

*bon dieu, mais elle est aller la chercher ou, dans les montagnes ou quoi ?!?!*

Puis ces peurs s’amplifia d’un coup en voyant que le garçon ne bougeait plus, depuis combien de temps il était ainsi Luna ne pouvait pas le dire et pour couronner le tout, elle entendit des bruit bizarres provenant du couloir gauche, comme une sorte de glissement, e n pensent bien faire, elle se mit à parler, ce qui indiquait sa présence et celle du jeune homme.

« il y a quelqu’un ? Suzane ?!?! »Demanda t’elle d’une voix craintive

*bizarre, j’aime pas cela *
Elle sortit discrètement sa baguette et se leva les jambes tremblante

« lumos !!! »Cria t’elle en pointant sa baguette sur le fond du couloir
Mais rien, elle entendait bien que le bruit se rapprochait de plus en plus et chez elle la panique arrivait à folle allure.

bref ces glissement se faisait entendre de plus en plus , mais à gauche elle entendit un autre bruit , des bruits de pas , qui marchait d’un pas sec et dur suivit d’un pas léger mais rapide, elle pouvait reconnaître ces pas entre milles, ça venait du professeur mcgonagal et de sa copine Suzane.Elle était soulagé

Les glissements avaient disparus.

Elle se tenait debout sa baguette à la main et le visage déconfit.

C’était bien eux, elle remarqua que le professeur était inquiète avant même qu’elle ouvra la bouche. Le professeur se mit à discuter et Luna ce n’était pas trompé sur le professeur, elle était inquiète sur l’état du jeune homme et sur sa propre santé à Luna.

Elle écoutait sagement son professeur, et elle devait tout dire ce qu’elle avait entendu et que Suzane avait dire sur elle était vrais.

« J’en sais rien professeur, j’ai remarqué son état il y a cela 10 minutes « dit elle en rentrant sa baguette

« et pour tout vous dire j’ai en effet entendu des bruits qui venait du fonds du couloir « dit elle en montrant son bras tendue le couloirs gauches

« J’ai appelé et personne a répondu seulement le bruits s’approchait c’est pour cela que je me suis levé et que j’ai sortit ma baguette, j’ai crié lumos, mais j’ai rien vu de spécial, malheureusement je devait me trouver trop loin pour voir ce que c’était « dit elle avec un petit sourire pour soulager son professeur.

Puis elle continua sur sa lancé

« En effet je suis de sang-mêlé mais pourquoi cela vous inquiète ? »Demanda t’elle sans savoir que le monstre attaquait seulement les gents comme elle.

Puis elle regarda suzane , et lui sourie