Un dîner presque parfait

Cela faisait un peu plus de six mois maintenant, que la vie d’Haven avait changé. Elle avait déjà changé il y a huit mois de cela, mais il y a six mois, tout avait de nouveau basculé. Alors qu’il s’était préparé, mentalement, à devenir papa dans le courant de l’année, Giada avait fait une fausse couche. Et tout avait changé depuis ce moment là. Bien sûr, il avait été triste, il regrettait cet incident, et regrettait ce bébé qu’il ne connaissait encore pas. Mais le pire, ce n’était pas lui. Non, le pire, c’était Giada qui le vivait. Elle avait déjà eut du mal à se faire à l’idée qu’elle était enceinte, pensant qu’Haven allait la laisser tomber, juste parce qu’elle attendait un enfant, de lui... Chose complètement absurde bien évidement, puisqu’Haven était tout ce qu’il y avait de plus amoureux. Il était dingue de Giada, depuis leur septième année, et pourtant, elle avait cru qu’il pouvait la laisser tomber. Si cela avait un peu indigné le jeune homme, il s’en était très vite remis. Le mois de Décembre et les fêtes de fin d’années avaient été merveilleuses. Giada faisait très attention à ne pas boire d’alcool, à ne pas s’entourer de personnes qui fumaient, et elle se portait donc remarquablement bien... Sauf qu’en Janvier, tout avait basculé. Sans trop savoir pourquoi, ni comment, Giada avait fait une fausse couche. Elle avait perdu le bébé, et avec cela, elle avait perdu sa joie de vivre.

Et c’était cela, qui était très compliqué à vivre en soit. Parce qu’Haven avait réussit a passer au dessus de cet incident, et Giada n’y arrivait. Alors il se sentait coupable, coupable d’aller mieux alors qu’elle, continuait de pleurer cet enfant. Oh, elle ne pouvait pas le mener en bateau, il savait très bien qu’elle pleurait à chaudes larmes quand il n’était pas là... Cependant, il ne savait pas quoi faire. Il essayait, parfois, de la motiver, il sortait avec elle, ils allaient manger chez les parents de Giada ou même ceux d’Haven... Mais elle n’était plus aussi souriante qu’avant, aussi entrainante qu’avant. C’est pourquoi le jeune homme fut plutôt surpris de recevoir un sms de la part de la brune, qui lui disait que Tomas et Helena venaient manger chez eux ce soir. Lui, ça ne le dérangeait pas, Tomas était un vieil ami de la famille, et Lena était une fille adorable, bien qu’elle et Giada ne s’entendaient pas... Par contre, le fait que ça soit Giada qui fasse à manger le surpris réellement. Giada n’était pas une as des fourneaux... Elle savait cuir les pâtes à la perfection, certes -elle était italienne tout de même !- mais pour le reste, ce n’était pas trop ça... Mais bon, si elle se sentait de le faire, il n’allait pas lui gâcher son plaisir ! C’est pourquoi il esquissa un sourire et saisit « Pas de problème, je ramène le dessert, t’en fait pas, ça sera délicieux. Ti amo.» et l’envoya. Encore heureux pour lui, Haven avait quelques notions d’italien. Ce qui était vraiment une aubaine, avec une petite copine comme Giada !

Avant de rentrer, il passa donc à la Pâtisserie Warldof de Londres D’habitude, il y avait sa cousine, Ashaiah, qui était la gérante de la boutique londonienne, mais comme elle allait accoucher dans peu de temps, elle n’était pas présente. Haven choisit donc un gâteau parfait pour ce soir, et vu la chaleur qu’il faisait, un fraisier ne pouvait être que parfait. Ah, si, Giada gérait pas mal le tiramisu aussi... Mais autant l’aider un peu non ? Une fois qu’il eut transplaner devant chez lui, il ouvrit la porte et sentit de suite une bonne odeur.

« Salut toi... Ca sent super bon ! J’ai pris un fraisier, ça te va ?»

Haven posa le gâteau sur le comptoir qui séparait la grande cuisine du salon et prit sa petite amie dans ses bras, l’embrassant tendrement. Oui, ça sentait super bon et Haven en avait déjà l’eau à la bouche !

«Ils arrivent à quelle heure ? Je peux aller me changer vite fait ?»

Pas qu’il n’aimait pas ce qu’il portait, loin de là, Haven avait toujours eut un goût incertain pour la mode, s’habillant comme il le voulait quand il le voulait, mais bon, il venait de passer la journée à la boutique, donc bon... L’accord de Giada en poche, il fila à l’étage, où il passa rapidement sous la douche et enfilant un T-shirt gris clair très léger et un jean serré d’un noir intense. Il renfila ses chaussures -des doc martens en réalité- et redescendit. Là, Fire sauta presque sur lui. Portant son dragon dans les bras, il alla voir Giada.

«Tu as besoin d’aide ?»

Bah quoi ? Il pouvait toujours tenter hein ! Il savait qu’elle allait sans aucun doute lui dire non, mais ce n’était pas si grave que cela ! Au moins, il faisait l’effet de demander !

Non, Helena Smith n'avait pas du tout envie d'aller à ce dîner. Elle appréciait Haven, elle aimait plus que tout Tomas, et c'était uniquement pour cette seule et unique raison qu'elle était prête à faire un pas vers l'avant et à aller chez Haven. Même si, à cause de ça, elle allait être contrainte de voir Giada. Parce qu'en réalité, c'était surtout sa présence à elle qui lui posait un réel problème. C'était surtout à cause de ça qu'elle avait peur et que les choses commençaient à lui taper un peu à lui taper sur les nerfs, plus l'heure du départ approchait, en tout cas. Mais en même temps, comment pouvait-on vouloir aller là où une des personne que l'on déteste le plus se trouve hein ? Oui parce que d'accord oui, à la base, les choses avaient été un peu plus complexe, mais ça, c'était il y avait déjà un petit moment, donc bon. Le temps était passé et ça faisait des années que les querelles étaient terminées. Mais pour le moment, pour elle, il était hors de question de pardonner. Axel avait eu du mal à s'en remettre, et.. Ses cheveux aussi, en fin de compte. Cette bagarre à Pré Au Lard l'avait presque banni de l'auberge. Mais bon, elle préférait ne pas songer au passé.

Dans le fond, elle n'y allait que pour une seule et unique raison et c'était parce qu'elle était la meilleure amie de Tomas et qu'elle pouvait comprendre qu'il puisse vouloir la voir. Et puisqu'ils avaient été invités tous les deux, elle ne se voyait pas non plus lui dire qu'elle ne voulait pas y aller. Même si, en fin de compte, elle n'avait vraiment pas envie d'y aller, en faite. Donc bon. Elle allait juste faire un geste. Mais à côté de ça, elle ne promettait pas que tout serait calme. Elle serait calme, polie, le plus gentil possible. Mais que l'autre ne la cherche pas ou ça finirait vraiment mal. Et dans le fond, elle était persuadée que c'était bien là la toute dernière chose que les gens pouvaient bien vouloir. Enfin bon, en tout cas, il était hors de question pour elle de trop y songer, oui voilà, et ça serait sans doute mieux comme ça, de toute manière. Du moins, de son avis hein, après, elle ne pouvait clairement rien garantir. La jeune blonde savait juste que tout ça lui faisait plutôt peur. Cette soirée ne lui disait rien et elle en venait à se demander si elle avait vraiment pris une bonne décision. Et elle en doutait.

Une fois qu'elle eut enfilé une tenue décente et donc, pour être exacte, une robe pourpre et ni trop courte, ni trop décolleté, elle fila retrouver Tomas dans le salon.  « Je suis prête ! Désolée d'avoir pris trop de temps. Je t'avoue que je pèse encore le pour et le contre. J'ai peur de faire une bêtise, peur de m'énerver. Tu sais à quel point je porte Giada dans mon estime.. C'est comme si on allait chez Axel pour toi quoi.. ». Okay oui, bon, c'était stupide mais après, c'était quand même un assez bon exemple, selon lui. Mais il était hors de question pour elle de faire trop d'histoire à ce sujet et c'était clairement mieux comme ça, de toute façon, elle en était sûre. Mais ouais, elle irait, elle voulait montrer à Tomas qu'elle était capable de faire ce genre de chose pour lui, qu'elle pouvait faire un effort. Même si là, il s'agissait d'un effort plutôt hors du commun, en fin de compte.  « J'espère que tu es prêt aussi parce qu'avec tout le temps que j'ai pris pour me préparer.. ». Elle grimaça et se mit doucement à rire avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Puis, ils prirent la route et une fois devant la porte de chez Haven et Giada, ils frappèrent à la porte. (enfin.. Seulement un des deux hein, ils ne sont pas des brutes non plus!)

Ce soir, Helena et Tomas dînaient chez Giada et Haven. Ce soir, il sentait se profiler une catastrophe grosse comme une maison. Comme si Giada préparant un dîner, ce n'était pas déjà assez risqué, il allait maintenant falloir réunir les deux filles sous le même toit, et l'Allemand craignait que même le traditionnel pacifisme de son ami d'enfance ne suffise pas à éviter la confrontation. Cependant, Giada était sa meilleure amie, et pour une raison qui lui était inconnue, elle s'était acharnée à le négliger quelque peu ces derniers temps. Alors lorsqu'il avait reçu son SMS, il s'était dit qu'il ne pouvait pas vraiment le lui refuser. Il était temps qu'il revoie l'Italienne, et qu'il tire les choses au clair. Mais ce n'était pas pour autant qu'il se réjouissait à l'idée de cette soirée. Il l'abordait plutôt avec appréhension ses vêtements sortent du pressing c'est pour ça, et il ne pensait pas avoir tort.

Aussi tête en l'air qu'à son habitude, Giada avait astucieusement omis de lui préciser l'heure à laquelle ils devaient se rendre chez elle. Il s'en rendit compte tandis qu'Helena partait se préparer et maudit intérieurement sa meilleure amie. Il n'avait pas été aisé de convaincre la blonde, étant donné leurs antécédents, s'il devait en plus lui annoncer que l'heure du rendez-vous se jouait à la loterie, elle allait trucider quelqu'un. Potentiellement lui, mais il préférait quand même miser sur Giada. Il tenta d'appeler la jeune femme, en vain bien entendu, et finit par abandonner son téléphone sur la table du salon, se levant pour aller se changer, en songeant qu'ils se rendraient là-bas dès qu'Helena serait prête, et tant pis si Giada et Haven n'étaient pas au point, ils n'avaient qu'à être plus précis dans leurs instructions ! En plus, vu l'entrain avec lequel la blonde était partie vers la salle de bain, il n'était pas certain qu'elle soit prête avant plusieurs siècles. Une bonne soirée en perspective.

Helena réapparut au moment où Giada lui envoyait le message pour lui dire que le dîner était presque prêt, et il se dit que pour une fois, le timing était parfait. Si la chance pouvait rester de son côté pendant toute la soirée, il ne disait pas non. Il était un peu triste qu'ils en soient arrivés à un point où l'on puisse comparer l'antipathie qu'éprouvait Tomas à l'égard d'Axel avec celle d'Helena envers Giada, mais il n'en dit rien. L'Italienne avait fait son coup toute seule, et une énième discussion à ce sujet n'y changerait rien. La blonde avait trop d'arguments à son encontre. « Tout va bien se passer. » assura-t-il avec plus de conviction qu'il n'en avait réellement. Il ne savait plus exactement s'il tâchait de rassurer Helena, ou lui-même. C'était tout ou rien, ce soir. L'occasion d'enterrer la hache de guerre définitivement, ou de lancer ouvertement les hostilités, et de faire au passage exploser la demeure de Haven, dégât collatéral de leurs guerres. « C'est juste un dîner. Et en plus tu t'entends bien avec Haven, y a pas de raison pour que ça tourne mal. » Plus ou moins. La comparaison avec Axel le fit néanmoins s'interroger sur sa propre capacité à aller en territoire ennemi si jamais la situation avait été inversée. Mouais. De toute façon, ce n'était pas comme si Griffins l'invitait tous les jours à prendre le thé, hein. Heureusement.

« Je suis prêt, on est parti ! » répondit-il, tout en envoyant un bref mais efficace "On arrive" à Giada. Et ils avaient intérêt à être prêts eux aussi, parce qu'il était trop tard pour revenir en arrière à présent. Après avoir transplanés en Écosse, ils n'eurent à faire que quelques pas avant de se retrouver devant la porte d'entrée. Il échangea un rapide regard avec sa petite amie, avant de toquer à la porte, et d'attendre que le ciel lui tombe sur la tête. Avec un peu de chance, Haven et lui réussiraient à se protéger des jets de nourriture à l'aide d'un bon vieux sortilège d'imperméabilisation. Ô joie.

• A bien y réfléchir, quand elle entendit la sonnette de l’entrée retentir, Giada devait bien reconnaître qu’elle avait été légèrement paniquée, contrairement à ce qu'elle voulait montrer. Au fond, elle se demandait bien comment les choses allaient tourner, et elle espérait très sincèrement que tout irait bien. Elle s’était promis de faire beaucoup d’effort pour que tout le monde passe une soirée agréable, et elle s’y tiendrai. Cependant, elle craignait que ce ne soit pas facile. Elle pouvait déjà sentir les regards meurtriers d’Helena et ceux, totalement dépassés, de Tomas. Mais elle ne ferait pas attention à tout ça, et elle essayait de se souvenir de comment elle agissait quand ils étaient encore à Poudlard et qu’elle était toujours amie avec Helena. « Bon… tout va bien se passer, n’est-ce pas ? », demanda-t-elle à Haven. Elle prit une profonde inspiration et, après un coup d’œil à Haven, elle ouvrit la porte d’entrée, un grand sourire sur les lèvres.
  
  « Helena ! Tomas ! Comme je suis heureuse de vous voir tous les deux ! Ca fait tellement longtemps ! », dit-elle. Effectivement, ça faisait plusieurs semaines qu’elle n’avait pas vu Tomas – ou plutôt, il conviendrait de dire que cela faisait plusieurs semaines qu’elle évitait Tomas -, et quant à Helena, elle ne l’avait plus revue depuis le jour où elles s’étaient faites renvoyer du pub. Elle se précipita vers Helena, à qui elle fit la bise, toute guillerette. « La robe que tu portes est réellement splendide, et la couleur te va à ravir ! », dit-elle, tout à fait sincère. D’un côté, elle essayait aussi de se racheter, même si elle savait que ce n’était pas gagné. Elle se tourna ensuite bien vite vers Tomas, et elle le prit dans ses bras. « Oh ça fait trop longtemps que je ne t’avais plus vu ! J’ai eu peur que tu n’as pas reçu mon texto en plus… ». Inutile de préciser qu’elle n’avait même pas réalisé que, d’une part, elle l’avait prévenu au dernier moment, et que d’autre part elle n’avait même pas précisé l’heure. « Entrez tous les deux ! Je suis désolée, je vous fais rester sur le palier… ». Elle s’écarta du passage et, après s’être collée au mur, elle les fit entrer.
  
  Un beau sourire aux lèvres, elle était soulagée que, au moins jusque-là, il n’y ait pas eu de problème. « Oh, mais j’ai encore plein de choses à faire ! », dit-elle en réalisant qu’elle avait pratiquement déjà oublié la moitié des choses que lui avait dit de faire le traiteur. « Haven, tu dois être épuisé ! Tu es allé travailler en plus… Vous devriez vous installer dans le salon pendant que je termine de préparer le dîner ! ». Et, sans un mot de plus, elle essayait presque de chasser Haven de la cuisine, et de l’éloigner surtout le plus possible de la poubelle où se trouvaient les emballages vides. « Je vais me charger de l’apéritif, aussi ! Vous voudriez boire quoi ? », dit-elle en commençant à sortir les verres et les glaçons.
  

Giada avait peur que le dîner se passe mal. Haven pouvait le comprendre, sa petite amie avait énormément de mal à s’entendre avec Helena. Le jeune homme lui, ne comprenait pas trop pourquoi -il faut dire qu’il n’avait cherché à comprendre- alors que lui, il adorait la blonde. Elle était une de ses amies depuis quelques temps maintenant, et le fait qu’elle sorte avec Tomas, et vieil et proche ami d’Haven avait grandement aidé à leur rapprochement. En tout cas, ces histoires de rivalité, d’animosité ou quoi que ça soit d’autre, ça ne les regardaient qu’elles deux. Haven en aimait une plus que tout et adorait l’autre, et il ne comptait pas avoir de choix à faire !

«Mais oui ! Tu es splendide, tout va être parfait, tu verras.»

Haven déposa un dernier baiser sur les lèvres de sa petite amie et la serra contre lui, pour lui donner le courage nécessaire pour ouvrir la porte. Une fois qu’elle se fut exécutée, Giada enchaîna les phrases. Elle complimenta Lena, tentant de faire de son mieux pour ne pas lui sauter à la gorge, sans aucun doute, puis se confondit en excuse de les laisser sur le palier. Haven derrière, étouffa un petit rire.

«Salut ! Ca va ? T’es superbe Lena !» Haven déposa une bise sur chacune des joues de la blonde, puis serra la main à son petit-ami (à Helena, hein !) «Salut mec ! Alors, comment ça va ?»

Haven lui, n’avait aucun problème avec les invités. Helena était son amie, Tomas un ami de longue date, donc de son côté, pas de tension. Par contre, il savait que ça allait être une paire de manche pour sa petite amie et celle de Tomas, du coup, ils allaient sans doute finir par devoir faire la conversation pour éviter un massacre à coup de petits légumes et sauce de viande...

« Aller, installez vous ! Moi je prendrais un Whisky Pur Feu... Tomas, la même chose ? Lena, si tu veux, on a du Jus d’oeillet, mais sinon, on a plein d’autres trucs.»

Non pas qu’ils étaient alcooliques, ou quoi que ce soit dans ce genre là, mais ils étaient des sorciers, et dès leur plus jeune âge, ils n’avaient pas vraiment de problème avec le fait de boire de l’alcool, puisqu’ils leur arrivaient, en sixième et dernière année, de boire du Whisky Pur Feu -histoire de se réchauffer, bien sûr !- puisque généralement, vu qu’ils étaient majeurs, ils pouvaient s’en abreuver comme bon leur semblait. Après, pour les sorciers issus des hautes familles aristocratiques -comme Haven par exemple- il arrivait qu’ils boivent du champagne et d’autres alcools de vigne lors des soirées mondaines.. Enfin, de toute façon, ils n’allaient pas non plus se bourrer la gue*le !

«Bon alors ? Quoi de beau depuis le temps ? Ca va au Ministère ? Et les courses ? Il n’y en a pas d’ici peu ? Ca nous ferait du bien de sortir, pas vrai Gia’ ?»

Haven posait peut-être beaucoup de questions, mais c’était surtout pour soulager sa petite amie. Elle était stressée, il le sentait, alors s’il pouvait parler pour la déstresser -sait-on jamais que ça marche- il comptait bien le faire. Et puis c’était vrai, sortir leur ferait du bien. Giada reprenait du poil de la bête maintenant, elle voulait aller faire du lèche-vitrine, elle avait voulu aller au bal des sorciers, alors pourquoi se priver d’une sortie sympa ? Tomas était son meilleur ami, donc elle aimerait sans aucun doute aller le voir concourir. Haven lui, avait déjà eut le loisir d’assister à quelques courses, mais toujours seul, Giada étant trop mal en point pour l’accompagner. Alors maintenant qu’elle allait mieux, il fallait en profiter non ? Rattraper le temps perdu, et tout ça...