Toutes les femmes de ma vie [PV]

Tosca - Martin - Alix

Depuis quelques années Martin se posait la question de savoir ce qu'il allait faire après Poudlard. Après ~~pompier~~ tireur de baguettes magiques d'élite, ~~routier~~ conducteur de Magicobus, ~~dentiste~~ Ministre de la magie et autres métiers dignes de Gryffondor, Martin avait finalement opté pour le métier qui coulait de source, du moins vu ses compétences : il était fort, il était courageux et avait obtenu un Optimal à ses ASPICs de Soins aux créatures magiques, il serait donc chasseur de nuisibles. Ou tout du moins, intégrer le département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Licornes, Centaures, Loup-garou et Pitiponks, tout ça, ça le connaissait, et il se voyait bien faire ça toute sa vie.

Sauf que le ministère ne l'entendait pas de cette oreille : avec seulement 3 Optimaux à ses ASPICs, le pauvre Martin Davidson ne pouvait même pas occuper un poste de stagiaire, le département étant soit disant en effectif complet, de surcroit. Le jeune Gryffondor de 18 ans avait donc prit l'initiative d'un peu épater la galerie, et avait décidé de prouver à messieurs ces bureaucrates de quoi il était capable.

En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, le petit cousin des Harris s'était retrouvé dans une forêt de la banlieu de Londres, à chasser le loup-garou. Il était sûr de lui : sa cible attaquait des victimes depuis deux jours et de là où il était, Martin avait toute la vue dégagée pour attaquer sans problème la bestiole. Sans la tuer, il savait qu'il pouvait la neutraliser. Bon si vraiment il était obligé de la liquider pour se défendre, il le ferait, mais nous n'étions pas encore là. Des bruits se firent entendre dans le bois et le jeune Davidson sortit doucement sa baguette. Le loup n'allait certainement pas tarder à se manifester et à ce moment là, Martin serait près à jaillir. Plissant les yeux pour mieux voir dans l'obscurité, Martin sentit la créature s'éloigner de lui, les bruits s'évanouissant dans les bois : il se leva donc des buissons et sortit de sa cachette pour avancer dans la forêt.

C'est alors qu'il entendit un craquement juste derrière lui. Martin n'eut pas le temps de se retourner qu'il avait déjà deviné le loup-garou, massif, le dominant de deux bonnes têtes, derrière lui, à quelques centimètres seulement à présent de son visage.

***
18h plus tard

« Comment je vais lui sortir ça ?! Il ne faut pas que j'hésite, c'est pour son bien. Il le faut. Sinon elle va souffrir, et moi aussi. Il faut que je sois ferme. Et convaincant. »

Martin attendait dans un parc moldu de Londres, parc où il avait l'habitude de se rendre avec Tosca lors de leurs vacances. Elle ne savait absolument pas pourquoi, la seule chose qu'elle avait vu était un Tigre de Sibérie argenté, qui était apparu chez elle de nulle part pour lui annoncer avec la voix de Martin qu'ils se donnaient rendez-vous à 'leur' parc. Les patronus avaient parfois leur petite utilité dans la vie quotidienne, il fallait bien l'avouer.

Martin était en avance et attendait Tosca debout, trop impatient pour rester assis. Sa petite amie savait que le Ministère lui avait donné une réponse négative mais elle savait aussi – sans savoir exactement lequel – que Martin avait un plan pour arriver à ses fins. Elle était bien loin de penser que son petit ami avait prit le taureau par les cornes la nuit passée et avait passé le reste de la journée suivante à potasser autant de livres que possible pour savoir si sa nature profonde avait bel et bien changée pour devenir dangereuse avec les aléas de la lune.

La réponse était hélas oui.

Bon okay, lorsque le tigre de Sibérie était apparu devant elle, au début, elle n'avait pas vraiment compris. Elle n'avait même pas le souvenir que c'était le Patronus de Martin. Non pas qu'elle ne l'ait jamais vu hein ( même année, même maison donc.. ) mais juste qu'elle avait toujours eu une certaine difficulté pour les petits détails. Et allez quoi, ne pas se souvenir du Patronus de son petit ami, ce n'était quand même pas la fin du monde non ? Au moins, il avait parlé et elle avait pu savoir où il voulait en venir. Ce qui rendait les choses beaucoup plus simple, de toute évidence. Normal en même temps, non mais franchement. Un rendez-vous au parc. Tiens d'ailleurs, peut être faudrait-il qu'elle en touche deux mots avec lui. Certes, ce parc était très joli mais peut être pourraient-ils se retrouver ailleurs, de temps en temps ? Bon okay oui, elle n'allait quand même pas se mettre à en faire toute une histoire hein, et puis au moins, c'était joli comme coin et ils y étaient plutôt tranquilles et tout ça. Mais ouais, un ciné, un resto, hum.. Ou autre chose hein, histoire de changer.

Enfin bon, pour le moment, il n'était vraiment pas question de parler de tout ça, l'idéal était surtout de songer aux choses vraiment intéressantes et vraiment importantes aussi, oui voilà, et c'était ça le plus important, elle en était convaincue, sans l'ombre d'un doute. Enfin bon, hors de question pour elle, déjà, de trop se prendre la tête avec tout ça. Elle devait surtout s'habiller et se bouger les fesses pour ne pas être en retard. Elle n'allait pas non plus se mettre sur son 31 mais puisqu'il s'agissait de son tout premier petit ami, il était parfaitement logique pour elle de bien s'habille, au moins un minimum non ? Non, elle n'allait pas non plus se mettre à enfiler une longue robe de soirée et tout ça, à chaque fois qu'elle le voyait hein, surtout que bah oui voilà, ce n'était absolument pas son genre. Elle se contenta donc de mettre une robe, toute simple, blanche sans superflu et ses cheveux flottant sur ses épaules, elle fut prête, après une bref séance de maquillage. Il n'en fallait vraiment pas plus. C'était très bien comme ça oui, voilà.

Elle ne tarda pas à arriver sur les lieux. Bah oui, un petit transplanage dans un endroit discret et le tour était joué de toute façon donc bon ! Un sourire se dessina aussitôt sur ses lèvres lorsque son regard se posa sur Martin. Et elle s'avança vers lui d'un pas enjoué et joyeux. « Coucou toi ! ». Bien sûr qu'elle était désolée pour lui, par rapport au Ministère, mais malgré ça, il était hors de question pour elle de trop se soucier de tout ça maintenant. Elle voulait passer un bon moment avec son petit ami, ce qui allait plutôt bien de soit non ?Une fois parvenue à sa hauteur, elle se mit à sourire, et une fois qu'elle fut à sa hauteur, elle glissa ses bras autour de la nuque du garçon et posa ses lèvres sur celles du garçons. Il était vraiment trop mignon en tout cas. Oui bon, okay, elle n'était peut être pas la personne la plus objective qui soit, et elle ne se permettait absolument pas de penser le contraire. Mais, malgré tout bah ouais, bah ouais, elle le trouvait beau, très beau. Et non, ce n'était pas seulement l'amour qui parlait, il ne fallait pas rêver non plus. Non mais oh. « Tu vas bien ? ». Elle avait cette drôle d'impression qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, sans trop savoir ce que c'était. Du coup.. Elle avait surtout hâte qu'il lui dise quelque chose. Oui voilà.

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