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 A quoi on joue ? [PV Abell]

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Lena Marks
Lena Marks
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Ξ Sujet: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptySam 7 Fév - 11:07

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    Cela faisait quelques mois maintenant que Lena ne sortait plus avec Dmitri, leur relation était juste pas suffisante à Lena pour lui permettre de continuer ce semblant de relation. Oh, il avait été très bien, un jeune homme plein de politesse, de bonnes manières avec une femme, bref, elle ne pouvait pas dire qu’il avait été c*n ou désagréable avec… Il était juste souvent absent, autant moralement quand sa fille n’était pas là, ou physiquement, quand il devait bouger pour son boulot. Même si ça avait été difficile pour la brunette, elle savait reprendre les choses en mains et c’était pour cette raison qu’elle avait arrêté les frais, tout en restant en bon terme avec le jeune homme. Bien qu’elle doutait peu du fait qu’elle le recroiserait un jour… mais qui sait, seul le temps pouvait le savoir après tout.

    Elle avait donc retrouvé ses vieilles habitudes, elle avait replongé dans le boulot et voyait ses amis autant que possible. Sa discussion avec Abell lui avait ouvert les yeux sur son histoire et c’est pour cela que la demoiselle avait rompu, elle avait su sortir des choses qu’elle ne voulait pas reconnaître et c’est comme toujours en parlant avec son meilleur ami que les choses s’étaient éclaircies. A présent, la demoiselle passait beaucoup plus de temps avec lui, espérant ne pas l’étouffer pour autant. Elle regrettait simplement de ne pas avoir finie leur discussion la dernière fois, mais il y avait eu un problème à 4Dreams, donc Lena avait dût filer comme ça, à toute vitesse, les yeux pleins de larmes et laissant Abell, seul chez lui.

    Depuis ils s’étaient revus, mais aucun des deux n’étaient revenus sur leur discussion ce soir-là. Alors même si pour Lena elle n’avait pas de raison d’en reparler, dans la mesure où elle avait su trouver les réponses qu’elle cherchait, elle espérait que le garçon en avait fini aussi de son coté, au pire des cas, il savait ou trouver la jeune femme. D’ailleurs, ce soir, elle travaillait au 4Dreams, dans la partie boîte générale, il y avait une soirée célibataire et c’était une occasion comme une autre de voir le panel d’hommes célibataires que lui offrait la ville et de femmes dans le cas d’Abell, bien que ça faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vu avec une fille à son bras… Elyna n’était plus la fille avec qui il sortait, c’est ce qu’elle avait plus ou moins compris, elle voulait trop se poser, alors que ce n’était pas vraiment l’optique du jeune homme.

    Lena n’était vraiment pas contre l’idée d’avoir le jeune homme simplement pour elle, elle n’était pas vraiment du genre prêteuse et puis, il faut reconnaître qu’Abell était un très bon parti, il a connaissait aussi très bien, il ne voulait pas la partager non plus, c’est ce qu’elle avait pu voir lorsqu’elle sortait avec Dmitri. Elle fut tirée de ses pensées par un jeune homme, blond, barbu, physiquement son opposé de mec qui l’accosta au bar, pas du tout son genre pour faire simple, et elle fut ravie de voir que son beau brun venait juste d’arrivée à ce moment-là.

    « Fais pas ta prude avec moi, regarde ta tenue… On voit que tu es là pour trouver un vrai mec. »
    « Justement, lâche moi, va voir ailleurs, il y en a un qui vient d’arriver. »


    Elle lui lança un regard noir du genre, fou moi la peine si tu veux rester entier, puis elle se faufila jusqu’à Abell qui semblait encore la chercher. Arrivant à sa hauteur, elle l’embrassa par surprise, posant ses lèvres sur les siennes.

    « Tu te laisses facilement embrasser dis-donc… toutes les filles peuvent se servir aussi facilement ? »

    Ah Léna ! A la fois, jalouse et possessive, mais jusqu’à preuve du contraire, elle n’avait pas signé de contrat d’exclusivité avec le jeune homme.


tenue de Lena:
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Abell Crowford
Abell Crowford
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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyMar 10 Fév - 23:02

    Abell avait finalement accepté ses sentiments pour Lena enfin dirons certains. Il les acceptés et les assumés. Il aimait sa meilleure amie. A vrai dire, il ne pouvait pas se passer d’elle. Elle était le soleil éclairant sa vie, la lumière chassant les ténèbres trop sombres dans lequel il vivait ouuuh que c'était beau tout ça et si surprenant venant de lui. C’était un changement majeur mais suite à la discussion qu’il avait eu avec Lena à New York, il avait réalisé que s’éloigner d’elle pour fuir une réalité qui ne s’en irait pas uniquement parce qu’il le souhaitait c'était ça qui était réellement ridicule. Et suicidaire. Ça l’avait crevé de s’éloigner d’elle. Et il avait réalisé qu’il ne pouvait vivre sans elle, que sans elle, il n’était vraiment pas grand-chose, qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même en réalité. Alors il était revenu vivre en Angleterre et il avait assumé. Parce que même si on est un aveugle et un handicapé sentimental de première, on ne pouvait fuir l’amour éternellement. Et qu’en plus, ça le tuait trop de faire semblant de mener une vie normale sans elle. Faire semblant il avait fait ça toute sa vie mais pas avec elle. Elle avait toujours été l’exception à la règle, le serait toujours. Il avait beau ne savoir que s’autodétruire et mentir, à un moment donné, même lui ne tenait plus. Elle lui manquait beaucoup trop pour qu’il continue comme ça. Lui restait deux choix possibles : se suicider ou revenir vers elle. Mais Abell n’avait jamais été fan, malgré son côté torturé, du suicide. Il était donc revenu. Et ça lui avait fait un bien fou, d’être de nouveau près d’elle, chaque jour. Il avait besoin d’elle parce qu’il l’aimait. C’était aussi simple, aussi évident que cela. Mais il en avait mis du temps pour se l’avouer à lui-même, il avait donc du temps à rattraper auprès de Lena alors, maintenant, il ne la lâchait plus beaucoup et passait énormément de temps avec elle. Il en avait besoin. D’ailleurs, il était tellement mieux désormais qu’il ne se battait plus et ne fumait presque plus non plus. Comme quoi, elle lui était vraiment bénéfique mais ça, il n’en avait jamais douté.

    Depuis quelques mois, Ab’ allait encore mieux. En effet, Lena ne sortait plus avec son vieux copain Vodianovtructruc. Il en était tellement heureux –bah ouais ce n’était pas qu’il était amoureux d’elle mais presque quoi…- que c’en était presque effrayant. Il était cependant divisé sur un point. Il ne savait pas s’il devait se déclarer ou un truc du genre –embrasser Lena et lui dire ‘mettons nous ensembles’ par exemple, Abell n’était pas du genre romantique sisi en vrai c’est un cœur d’artichaut qui bat sous cette carapace d’immonde crétin-. Il en avait beaucoup discuté avec ses amis mais il n’était toujours pas décidé. Il n’était pas vraiment sûr d’assurer le bonheur de Lena, n’étant pas capable d’assurer le sien d’abord, et c’était ce qu’il souhaitait avant tout. Qu’elle soit heureuse. Ceci dit, et surtout au vu des derniers évènements, il se savait trop égoïste pour bien accepter une situation où elle serait heureuse avec un autre alors…Il était donc en plein dilemme en ce moment mais il se consolait en se disant que la situation ambiguë se réglerait d’elle-même –oui, il devrait vraiment se méfier de ce en quoi il croyait…-

    En tout cas, s’il savait une chose c’était qu’il voulait passer le plus de temps possible avec Lena et c’est pourquoi il se pointa à la soirée pour célibataires à sa boîte où elle l’avait invité. Techniquement, il était vraiment célibataire. Il ne voyait plus Elyna car elle avait finit par le gonfler en parlant d’engagement alors qu’il avait toujours été très clair avec elle ni aucune autre fille même pour un soir depuis un moment. Il ne savait plus trop ce qui se passait en ce moment mais il n’avait plus envie de jouer au Don Juan pour l’instant, ce jeu le fatiguait. Tout ce qu’il voulait c’était Lena. Rien, ni personne d’autre ne pourrait la remplacer à ces yeux et mêmes les coups d’un soir avaient finis par devenir lassants pour lui. Il avait presque envie de se poser, ça lui faisait peur lui-même.

    Enfin, le jeune homme avait débarqué à la soirée, dans un costume gris foncé, très classe comme à son habitude, et avait vite repéré SA Lena dans une sublime tenue mais qu’elle ne devrait garder que pour lui seul en train de discuter avec un mec blond qui semblait la draguer. Ab’ fronça les sourcils et sentit son poing le démanger. Personne ne touchait à Lena, surtout pas un mec pareil. Trop occupé à examiner le type, il ne vit donc pas la belle brune arriver vers lui et sentit juste ses lèvres contre les siennes. Ah les baisers de Lena, ils étaient reconnaissables entre mille…« Ce n’est pas ma faute si je suis tellement beau gosse que toutes les filles me sautent dessus sans que je ne les voie venir ! » répliqua-t-il, sourire malin affiché sur son visage d’ange. « Dis moi il t’a pas trop ennuyé le blond là bas ? Tu veux que j’aille lui défoncer sa gueule ? Il n’arrête pas de mater en plus… » ajouta-t-il, en grognant, en montrant le type qui avait accosté Lena du menton. « Ça ne m’étonne pas que tu te fasses draguer dans tous les sens…Tu ne viendras pas te plaindre des dragueurs gênants hein parce que là, que veux tu, tu t’habilles bien trop sexy ça les attire ! » Il l’examina sévèrement puis, en ayant marre de tous les regards de ces pervers qui la reluquait, retira sa veste de costume et lui enfila pour cacher le haut de son corps. « Et ne me crie pas dessus, tu me remercieras plus tard quand tu verras que plus aucun de ces types en manque ne vient te chercher des noises. » Jaloux, Abell ? Possessif Abell ? Si peu !
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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyMer 18 Fév - 22:31

    Lena savait gérer sa boîte avec fermeté tout en étant relativement souple avec ses employés. Elle gérait quand même une entreprise qui tournait très bien, plus que bien même, et quand elle y réfléchissait, elle se demandait si le fait qu’elle soit libre –du moins pas en couple de manière durable- lui permettait de passer plus de temps à son travail et donc de gérer ses affaires. Seulement, elle ne pourrait pas faire ça tout sa vie, Lena vieillissait, elle ne voulait pas finir seule… et puis, l’horloge biologique commençait à la travailler même si elle ne l’avouait pas. Léna maman, la blague, personne ne la prendrait au sérieux, même elle se mettait à rire quand elle y pensait. Bien sûr, sa mère commençait à s’impatienter, le jolie brune était fille unique, pas de frère ni de sœur, donc pas de petits enfants en vue tant que Léna ne se mettrait pas en couple, se marierait et ferait un enfant… Déjà, pour avoir les deux derniers points, il fallait un homme dans sa vie et jusqu’à preuve du contraire, elle était célibataire.

    Elle avait eu l’idée de cette soirée quand elle avait pris la décision de quitter Dmitri, ce n’était pas la chose la plus simple qu’elle avait à faire, mais il le fallait, elle n’était plus heureuse et épanouie, donc ça ne servait à rien de s’acharner. Quant à sa vie maintenant, elle pouvait profiter de son meilleur ami qui était toujours présent pour elle. Alors oui, dans le fond, elle ne regrettait absolument pas le choix qu’elle avait fait et maintenant, elle repassait le plus clair de son temps à sa boîte. Il le fallait de toute façon quand on était le boss non ?

    Lorsque la jeune femme s’était préparé ce soir-là, sa tenue était en partie pour Abell, elle aimait être belle et sexy à ses côtés, et si en plus de ça, elle rencontrait son prince charmant, elle ne se ferait pas prier, c’était certain. Si seulement Lena savait qu’il était tous les jours à ses côtés, continuerait-elle de chercher ? Après tout, on ne voit jamais son bonheur quand il est sous ses yeux. Il fallait juste que la jolie brune ne perde pas son charmant cavalier avec toute ses croqueuses de femmes qu’il fréquente chaque jour. En même temps, il était quand même photographe, donc il était normal qu’il fréquente ce genre de filles… Léna était elle-même, du moins au début, un mannequin, croqueuse d’homme… Elle avait même dérapé avec son médecin, pour dire… Bref, tout cela était bien loin, et ce soir, Abell serait à nouveau présent pour être à ses côtés et lui prêter mains fortes si besoin.

    D’ailleurs, alors que la jeune femme donnait un coup de main au bar, elle fut accosté par un gars, dont elle se fichait royalement, mais vous savez, quand on dit non à un homme, il comprend toujours tente ta chance… Bref, il avait joué et avait perdu, Lena l’avait laissé en plan et avait rejoint Abell qui était entré dans la salle. Arrivée à sa hauteur, elle l’embrassa comme elle le faisait depuis toujours avant de le charrier, là encore, comme toujours.

    « Attention Monsieur Crawford, vos chevilles vont encore abimer vos chaussures si elles enflent à ce rythme-là. »


    Elle adorait ce côté charmeur et vantard du photographe, elle savait qu’il plaisantait et ça la faisait toujours rire et sourire. C’était peut-être ce qu’elle aimait le plus chez le garçon en tout cas, la demoiselle réalisa qu’il ne plaisantait pas quand il lui parla du blondinet qui regardait toujours dans leur direction et Abell avait perdu ce très beau sourire.

    « Non, ne t’inquiète pas pour lui, je lui ai dit que je n’étais disponible et que ma tenue t’était réservée. Il doit certainement croire que tu es mon petit ami, ou mon mari, je ne sais pas trop et honnêtement je m’en fou… ne parlons pas de lui. Viens, on va boire quelque chose. »

    Elle voulut entrainer le jeune homme à l’étage, qui laissait la vue sur la salle et laissait un peu d’intimité également. De cette façon, elle pouvait garder un œil sur le déroulement de la soirée et profiter de son meilleur ami, voir pourquoi pas ne pas déraper si l’envie lui prenait puisque cette partie de l’étage était privé.

    « Depuis quand une tenue est trop sexy ? Tu sais quand même que je suis la patronne ? Je ne vais pas me mettre un col roulé alors qu’il s’agit d’une soirée de célibataires. Jusqu’à preuve du contraire, on l’est tous les deux non ? Soit pas ridicule, surtout qu’on sait tous les deux que c’est toi qui en profite le plus alors ne fais pas ton jaloux, même si c’est très mignon ! »


    La jolie brune voulut lui prendre sa main pour l’emmener à l’étage mais le jeune homme retira sa veste et la posa sur ses épaules. La jeune femme lui lança un regard des plus noirs, et la réaction ne se fit pas attendre.

    « Non, mais tu es sérieux Abell ? Je ne vais pas me couvrir parce que tu l’as décidé ! Justement, tu devrais être content d’être le seul qui peut me toucher, m’embrasser, et surtout, profiter de cette tenue et plus si on le souhaite… Maintenant, si ça ne te convient pas, il y a assez de gonzesses pour satisfaire tes caprices et j’irai voir un de ces pervers pour me satisfaire… Un qui ne m’obligera pas à me couvrir de préférence… »

    Elle était au bord de l’explosion, alors certes, elle avait été loin dans ses paroles, elle ne voulait surtout pas que le jeune homme se rapproche d’une autre femme, bien au contraire, c’était SON Abell, mais il avait été trop loin dans sa crise… Alors un peu prise au dépourvu, elle se hissa sur la pointe des pieds avant de l’embrasser sur la joue et d’aller à l’étage, repoussant les avances des mecs qui la croisait, elle n’était absolument pas d’humeur la tout de suite, elle voulait juste se servir une vodka pomme et croiser les doigts pour qu’Abell la retrouve à l’étage, si l’envie lui prenait…
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Abell Crowford
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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyLun 6 Juil - 23:12

    Avant dans ces jeunes années, Abell n’avait jamais eu envie de se poser, d’une relation sérieuse. Jusqu’à l’entrée d’Astoria dans sa vie. Astoria avait débloqué une partie de lui. Lui avait fait envisagé qu’être avec quelqu’un de manière durable n’était finalement pas si inenvisageable que ce qu’il lui semblait avant. Bien sûr, il s’était caché cela. Il avait enfui cette pensée au fond de lui. Il avait été aveugle. Puis avait fait semblant. Il n’avait pas voulu de cette vérité car c’était tellement plus facile d’être un Dom Juan, de se foutre de tout et de ne s’attacher à rien ni à personne.

    Sauf que quelque part, cela avait planté. Quelque part, à un moment de sa vie, ce masque avait été partiellement retiré. Par une seule et unique personne. Lena.

    On dit toujours qu’il existe une personne avec laquelle vous étiez entièrement vous-même, à laquelle vous confiez tout. Pour Abell, cette personne avait toujours été Lena. L’exception. Celle qui voyait ses blessures, ses cicatrices derrière sa façade impassible. Celle qui connaissait tout de lui. C’était Lena.
    Au début, elle n’avait été qu’une amie, une très bonne amie. Puis sa meilleure amie. Et un peu plus que ça. Sa confidente. Son amante. Son rayon de soleil. Sa lumière au quotidien. Sa Lena.
    Il était tombé amoureux sans le savoir, sans le prévoir –lui qui prévoyait chaque détail de sa vie et aimait tout contrôler. Et comme aimer rimer avec souffrir pour lui, il avait fait l’idiot. Il avait été aveugle pendant si longtemps. Et même après s’être avoué que oui, il était possible que lui, Abell le Magnifique, soit tombé éperdument amoureux et qu’il aimait Lena, il avait trouvé le moyen de se barrer pendant un long moment et d’éviter de croiser Lena. Mais bien évidemment, ça avait foiré et il était revenu en Angleterre, ne sachant toujours pas quoi faire avec ses sentiments et s’il devait les avouer à la principale concernée. Mais au moins, le brun était sûr d’une chose : il ne voulait plus jamais s’éloigner de Lena, elle lui avait trop manqué. Ça l’avait crevé de ne plus la voir tous les jours. Et maintenant qu’il la voyait tout le temps, il devait bien avouer qu’il renoncerait au plaisir de la voir pour rien au monde.

    « Ah, pourtant mes chaussures ne sont jamais abîmées. Ça doit vouloir dire que je ne dis que la vérité. » déclara-t-il avec amusement, jet de cheveux noir corbeau et sourire ultrabright en prime.

    Mais comme beaucoup de fois, son sourire cachait autre chose. En effet, il avait bien repéré le petit blondinet qui faisait de l’œil à Lena. Or, il avait beaucoup de mal à supporter qu’on regarde son amie de cette façon. Les regards pervers de mecs en manque posés sur elle, non, c’est sur, ça ne lui plaisait pas. Il écouta distraitement ce qu'elle lui, les sourcils froncés, le regard sombre fixé sur l’imbécile pervers qui regardait toujours dans la direction de Lena. Il n’avait pas l’air de comprendre le message que lui avait adressé Lena et cela agaçait le beau photographe. Il baissa les yeux sur son beau visage lorsqu’elle commença à hausser la voix. « Tu sais que je ne peux pas m’empêcher d’être jaloux. Surtout quand la moitié de la salle te reluque. » répondit-il avec une certaine gravité dans la voix. [color=darkgreen]« Et puis sérieusement tu me voles la vedette en étant aussi sublime ! Qui me remarquera à côté d’une bombe comme toi ? »[:color] rajouta-t-il histoire de rajouter un peu d’humour à une situation un peu trop tendue pour lui, ce qui ne lui plaisait guère.

    Il aurait dû savoir qu’essayer de la couvrir, pour son bien et un peu le sien aussi, l’énerverait. Mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Depuis son retour en Angleterre, depuis qu’il l’avait retrouvé, il était encore plus possessif avec elle. Il l’avait un temps perdu au profit d’un vieux, il n’avait plus envie de la perdre de nouveau pour un jeune premier. Il l’aimait et, en attendant que les mots ne sortent de sa bouche, c’était son attitude qui exprimait ce qu’il ressentait pour elle.

    Plongeant son regard bleu dans celui de Lena, où soufflait un ouragan, il répondit, parfaitement calme : « Je ne profiterais de rien Lena. Je ne ferais rien avec toi ce soir. » Plus de coups d'un soir sans intérêt. Il voulait bien plus. Il la voulait pour lui tout seul. Chaque soir près de lui dans son lit. Chaque jour à l’accueillir le matin avec son sourire qu’il aimait tant. Il la voulait à ses côtés tous les jours. Tous les jours jusqu’à la fin de sa vie. Alors non, il ne souhaitait plus simplement coucher avec elle.

    Et oui, l’amour avait fait de lui un horrible et pathétique romantique. Ça craignait grave.

    « Mais je ne veux pas non plus que tu ailles voir un de ces pervers. Certainement pas. »
    Il essaya de la retenir avant qu’elle ne s’enfuît : « Et je n’irais pas voir une de ces gonzesses tu peux me croire Lena. Ça fait un moment que j’ai arrête ce jeu là. » Il la fixait avec l’air le plus sérieux qu’on lui connaissait, un air qu’il n’abordait que rarement. Peut-être essayait-il de lui faire passer un message. En tout cas, ça n’avait pas suffi pour la retenir.

    Abell prit cinq secondes pour se poser, se calmer. Était-il sûr de ce qu’il faisait ? Ne risquait-il pas de tout gâcher ? Il repensa aux paroles de ses amis qui l’avaient tous encouragé, poussé à se déclarer après s’être longtemps moqué de lui bien évidemment. Il prit un grand verre de whisky pour se donner du courage, avertit d’un ton méchant le blondinet pervers de ne plus s’approcher, jamais, de la brune sexy qu’il avait accosté et monta rejoindre Lena à l’étage.

    Il s’approcha d’elle et passa ses bras autour de son corps mince. « Tu peux porter toutes les tenues sexys du monde, patronne, je ne te dirais plus rien. » Le photographe n’aimait pas être fâché avec sa meilleure amie. « Tu me pardonnes ? » ajouta-il avec son meilleur regard de chien battu, il était le meilleur pour ça.
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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyJeu 13 Aoû - 22:49

    Lena aimait Abell bien plus qu’elle ne semblait le réaliser, le jeune homme n’était pas seulement son meilleur ami, c’était aussi son confident, celui qu’elle appelait quand ça n’allait pas, celui qui la réconfortait, bref, il était toujours là pour elle… Même quand elle était en couple, quand elle se faisait larguer, c’était toujours Abell… Il n’y avait qu’avec Dmitri ou le jeune homme semblait avoir mal réagi à sa relation, alors oui, Lena s’était posée des questions, mais comme elle était concentrée sur son couple, elle avait un peu mis son pote de côté… Hors, c’était une très grosse erreur car Abell l’avait bien plus mal vécut qu’elle ne l’aurait cru, mais en plus de sa son couple à foirer et la voilà à la case départ, concentrée sur son travail et avec sa moitié à ses côtés.

    La soirée semblait pourtant bien se passer, dans l’ensemble en tout cas, jusqu’à la crise de jalousie du garçon qui au passage, s’il avait été à l’heure, ne se serait pas passée puisqu’elle aurait été avec lui au bar et donc n’aurait pas été accostée –si si, c’est sa faute- Au début, ça semblait tout mignon et gentil, mais les limites furent rapidement dépassée et pour Lena, c’était juste insupportable un mec envahissant et protecteur quand c’était pas légitime… La réaction du beau brun n’était pas raisonnable du tout, il avait plus qu’abusé en réagissant ainsi et Léna était montée en pression en un instant, pourtant elle était dans sa bonne semaine, mais le stress du boulot ou le manque d’affection, allait savoir pourquoi, elle ne savait pas elle-même, mais elle était montée à l’étage pour se calmer et boire tranquillement. Observant silencieusement son beau brun qui ne savait pas trop ce qu’il devait faire dans l’immédiat…

    Lorsque le jeune homme monta la rejoindre, son cœur battait vite, elle était contente et pourtant, une question lui trottait en tête, il lui avait dit quelque chose avant qu’elle ne monte et elle ne comprenait pas très bien ce qu’il voulait dire par là.

    « Avant que tu ne dises quoi que ce soit, je peux savoir ce que tu voulais dire par : tu ne profiteras de rien ce soir ? Que tu ne feras rien ? »

    Elle arqua un sourcil parce qu’il avait toujours été comme ça entre eux, même si ça devenait une relation de plus en plus privilégier entre eux, elle n’avait pas été ailleurs et ça ne l’intéressait même pas dans la mesure ou son meilleur ami/amant/confident, bref il avait plusieurs casquettes, était là pour elle. Lena laissa le photographe lui répondre, puis il enchaina avec des excuses, du moins ça y ressemblait et elle avait à présent le droit de porter toute les tenues qu’elle voulait.

    « Excuses acceptées, mais tu sais aussi bien que moi qu’avec ou sans ton accord, j’aurai fait ce que je voulais quand même… C’est juste que c’est mieux quand je ne dois pas justifier de ma tenue quand tu es là. »

    Elle passa ses bras autour de son cou et pendant que ses beaux yeux bleu étaient en train de demander à être pardonner pour de bon, elle laissa un petit sourire en coin apparaitre sur son visage avant de l’embrasser.

    « Comme si avec ce regard je pouvais t’en vouloir… On ne se bat pas avec les mêmes armes, ce n’est pas juste… En tout cas, tu m’as semblé bien pensif avant de me rejoindre. Qu’est-ce que tu me caches encore ? Ne me dit pas que tu as rencontré quelqu’un et que tu veux mettre un terme à notre arrangement… »


    Elle eut soudain une petite boule au ventre, comme si son monde était en train de s’écrouler, mais non, il fallait rester positif, de toute façon, elle connaissait les règles, ça avait toujours été comme ça entre eux, pas de possibilités que ça se termine en histoires sérieuses, ni lui ni elle –du moins elle essayait de s’en convaincre- n’était fait pour une longue histoire avec la même personne. Seulement parfois, les règles sont faites pour être changées et on peut espérer un espoir là où on ne l’attendait pas.
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Abell Crowford
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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyDim 16 Aoû - 15:26

    Comme Abell n’était qu’un imbécile fou amoureux de Lena, et comme c’était après tout uniquement sa faute si elle s’était énervée contre lui, avait jeté sa veste sur le sol de l’établissement merde ma veste toute neuve pleine de poussière t’abuses Lena et était montée à l’étage, il comptait bien la rejoindre il ne voulait pas qu’elle se fasse de nouveau draguer en fait. Il fallut quelques minutes à Abell pour épousseter sa chère veste se calmer, prendre un verre et tacher de se décider si oui ou non, il allait dire à sa meilleure amie qu’il l’aimait. Il savait que cela risquait de détruire leur relation d’amitié mais en même temps, ses amis semblaient croire que Lena pourrait avoir les mêmes sentiments. Et puis, il fallait être honnête, Abell ne pouvait pas continuer comme ça, il n’en pouvait plus. Il était dévasté car il n’avait plus qu’une seule envie : dire à son amie qu’il était amoureux d’elle. Et il espérait que même si elle ne partageait pas ses sentiments, elle accepterait de continuer à la voir. Car s’il était sûr d’au moins une chose c’était bien cela : il ne pouvait pas vivre sans elle.

    Le photographe monta donc la rejoindre et évidement, elle lui demanda ce qu’il entendait en disant qu’il ne profiterait de rien ce soir, qu’il ne ferait rien avec elle. Abell soupira en ancrant son regard bleuté dans celui de Lena. Il espérait qu’elle ne s’énerve pas mais il connaissait Lena très bien et il savait pertinemment que sa réponse l’agacerait beaucoup, lui ferait peut-être du chagrin, mais comme il s’était décidé sur ce qu’il dirait ensuite, il passa outre. « Je pense que c’était assez clair, Lena. Je ne coucherais pas avec toi, pas ce soir. Je commence à en avoir vraiment marre de ce petit jeu. Et comme je te l’ai dit en bas, ce n’est pas pour ça que je vais voir d’autres filles. C’est fini tout ça. » Il espérait que ce dernier message, particulièrement, passerait bien. Abell ne pouvait être simplement l’amant de la brune, mais il ne le serait pas d’autres. Non, bizarrement, et pour la seconde fois de sa vie, Abell aspirait à quelque chose de plus sérieux que de coucheries d’un ou plusieurs soirs.

    Le beau brun présenta ensuite ses excuses à Lena. « Je sais. Je me suis emporté. J’ai été stupide, ma jalousie l’a emporté sur le reste. Je suis sincèrement désolé, Lena, je ne voulais pas commencer cette soirée par une dispute. » Et c’était vrai. Même s’il n’avait pas forcément prévu de lui dire qu’il était amoureux d’elle ce soir précis, ce qu’une dispute aurait compromis, il ne voulait pas non plus se chamailler avec elle. Abell avait envie de discuter avec elle, de s’amuser, de profiter de sa présence tout simplement. Qu’elle s’énerve et ne veuille plus le voir ne faisait pas vraiment partie de ses projets du soir. « Tu n’as pas à te justifier de ta tenue. Je n’aurais pas dû t’adresser ces reproches. » Il était après tout, que le meilleur ami de Lena, pas son mec. Il n’avait aucun droit de lui dire quelque chose. Mais il ne pouvait s’empêcher de ne pas aimer tous les regards de mecs obsédés qui étaient posés sur elle. Il le savait depuis que Lena était sortie avec ce vieux là, Vodiatruc, Abell ne pouvait s’empêcher d’être jaloux lorsque cela venait à la concerner.

    Comme il s’était approché d’elle et avait passé ses bras autour de son corps, elle passa les siens autour de son cou et l’embrassa. Ces derniers temps, lorsque Lena l’embrassait, il avait toujours deux nettes impressions qui se mêlaient. Il était d’abord heureux car la femme qui l’aimait l’embrassait et que c’était très agréable, mais il était aussi un peu triste car elle ne déposait pas ses lèvres sur les miennes en témoignage d’amour. C’était simplement un terme de leur ‘arrangement’ comme elle le disait si bien. Elle l’embrassait car ils avaient toujours eu cette relation où ils se faisaient plaisir mutuellement sans engagement. Malheureusement, et à son plus grand désarroi, ce n’était plus ce que souhaitait Abell.

    Toujours avec un sourire mi-amusé, mi-triste, il répondit : « C’est toi qui le dis. Je te rappelle que tu es une vraie bombe au cas où tu ne le saurais pas déjà. » Elle était irrésistible. Même lorsqu’il n’était pas encore tombé amoureux d’elle, il le savait.

    Il la regarda pensivement, un bouillon de tristesse dans ses yeux bleus électriques. « Non, je n’ai rencontré personne. En revanche, je préférerais qu’on arrête notre ‘arrangement’ comme tu l’appelles. » Il soupira. On y était. « Je ne voudrais pas te faire de la peine, Lena, mais je souffre trop de la situation. Je peux encaisser beaucoup mais je crains que ma limite ne soit atteinte. » Il passa une main sur son visage, appréciant la sensation de sentir sa peau douce contre sa paume. « Je t’aime Lena. Je suis amoureux de toi depuis bien plus longtemps que je ne veux bien l’admettre. Tu peux ainsi comprendre que ça fait bien trop longtemps que je fais semblant. J’ai l’habitude de faire semblant, comme tu le sais, mais là je n’en peux plus. Ça fait trop longtemps que je tente de faire semblant avec toi. Et je vois bien que je n’y arrive plus. Désolé, vraiment. J’ai essayé d’arrêter de t’aimer, je t’ai fuis, je t’ai laissé vivre ton histoire avec ton vieux, je me suis réfugié dans la cigarette, la bagarre, les filles…Rien n’a marché. Je t’aime et crois moi, j’ai mis du temps à me l’admettre, à l’accepter. Depuis deux ans je ne vis pas très bien à cause de ça. Malgré tout, malgré mon bon vouloir, je n’ai pas réussi à oublier mes sentiments. C’est comme ça. Alors ne me dis pas que tu n’as pas d’armes à côté de moi. » Il l’embrassa sur le front et s’éloigna quelque peu. « Je comprendrais très bien que tu ne veuilles plus me voir. Je n’attends rien de toi, je t’ai dis que je t’aimais car je souffrais trop de ne rien te dire mais j’espère qu’on pourra continuer à être amis. Je te promets que je ne tenterais rien. Si tu ne veux pas d’une histoire avec moi, je le comprendrais. Je préfère rester simplement ton ami que de ne plus te voir. Je t’aime trop pour ça. Je ne peux pas vivre sans toi. Et crois moi, ça aussi j’ai mis du temps à l’accepter. » Après tout, Abell avait toujours cru qu’il n’avait besoin de personne, que personne n’était indispensable à sa vie. Mais comme pour le reste, il s’était lourdement trompé.
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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyDim 16 Aoû - 23:38


    Lena connaissait très bien Abell, trop bien peut-être pour savoir qu’il n’était plus le même depuis qu’elle était sortie avec Dmitri. Alors oui, sa relation avait changé la jeune femme, mais elle se rendit compte également qu’elle n’était pas la seule dans cette histoire à avoir changé. Alors oui, elle avait senti son meilleur ami s’éloigné d’elle, oui, elle avait mis fin à sa relation avec l’homme d’affaire parce qu’elle savait qu’elle ne serait pas heureuse avec lui sur du long terme et surtout, elle avait un manque en elle, un très gros manque qu’elle n’avait pas avant, quand son meilleur ami était présent. La jeune femme s’était donc remise en question pourquoi n’était-elle pas heureuse avec les autres hommes, pourquoi Abell était si important pour elle et la conclusion était simplement que le beau brun était le seul qui la connaissait aussi bien, qu’elle n’avait pas besoin de faire semblant et surtout qu’il savait ce qu’elle attendait d’une relation à savoir, pas de prise de tête, des bons moments, bref, leur arrangement comme c’était le cas depuis toujours, sauf que ce soir, Abell semblait ne plus vouloir de ça, et c’est ce qui inquiéta la brunette pendant qu’elle buvait son verre de vodka. Si Abell avait rencontré quelqu’un d’autre, quelqu’un qui n’était pas d’accord avec la relation qu’elle entretenait avec son meilleur ami et qu’ils devaient y mettre fin ? C’était le risque et il le savait tous les deux au début quand ils ont décidé de cet accord… C’est du moins toutes ces choses qui trottaient dans l’esprit de la demoiselle quand le photographe décida de monter la rejoindre, sa veste sur l’épaule –désolée de l’avoir jeter, fallait pas la poser sur mes épaules-

    Lorsque le jeune homme arriva à sa hauteur, il lui répondit sur ce qui lui faisait peur et ses paroles n’avaient absolument rien de rassurante… Si bien que Lena se permis une note d’humour, mais vraiment pour essayer de se rassurer parce que pour le coup, elle faisait la maline mais elle ne rigolait pas autant à l’intérieur…

    « Tu essayes de me faire comprendre que tu as décidé de changer de bord ? Pourtant vu ta réaction avec le mec en bas, permets moi de douter quand même de ton nouveau genre de compagnie. »

    Elle reprit une gorgée de son verre mais buvait vraiment de toute petite gorgée, elle n’avait pas mangé et était contrarié avec la petite dispute du coup elle ne voulait pas être ivre avant la fin du service. Elle resta néanmoins repliée sur elle-même, écoutant ce que le jeune homme avait à lui parce que oui, elle le voyait bien qu’il avait quelque chose à lui avouer.

    « Et peut-on savoir comment tu voulais commencer la soirée ? Parce que ta veste est vraiment très sympa, je te l’avoue, mais seulement si on sort fumer, dans le club ce n’est pas nécessaire. Arrêtes de t’excuser, c’est bon, on met ça derrière, c’est oublié ! Mais faut que tu me dises ce qui ne va pas, je vois bien que tu n’es pas dans ton assiette et depuis plusieurs jours, voire semaine je dirais même… »

    Abell passa alors ses mains autour de sa taille, de nouveau fit des excuses, Lena l’embrassa comme elle l’avait toujours fait parce qu’elle l’appréciait beaucoup, parce qu’il était bien plus qu’un ami, parce qu’il était son Abell et qu’elle ne le partageait avec personne d’autres, c’était bien assez compliqué comme ça entre eux sans qu’ils ne doivent s’organiser un trio. Puis Abell se lança et pour Léna, le flot d’informations qu’il était en train de lui dire semblait surréaliste elle avait du mal à savoir s’il plaisantait ou non et plus il parlait et plus on le sentait sincère dans ses paroles. Il en avait assez, mais pas de Léna, juste de la situation, de cet accord entre eux, il veut juste être plus, ses sentiments sont bien là, il lui avait même dit qu’il l’aimait et pour ce qu’elle en savait, jamais Abell ne disait ses mots.

    « Pourquoi ne pas m’avoir dit plus tôt que notre accord n’allait plus, que tu étais tombé amoureux… Ca explique beaucoup de chose maintenant… Ton comportement avec Dmitri et non le vieux –ok il était plus vieux, mais quand même- ta jalousie avec les hommes qui m’approchent… Tu te rends compte que ce que tu me dis quand même ? »


    Oui parce que pour Léna elle n’était pas certaine qu’il réalise vraiment la portée de ses paroles, il était en train de dévoiler ses sentiments, de dire clairement ce qu’il pense, de ce qu’il ressent pour la brune et comme pour la gérante c’était non seulement pas prévu mais aussi une claque parce qu’elle ne s’attendait absolument pas à ça… Oui, elle avait vu qu’il avait changé, que quelque chose le travaillait, mais voilà, elle ne pensait pas que c’était à ce point-là ! Abell continua à se confier, à déballer tout ce qu’il avait sur le cœur et les larmes montèrent aux yeux de la jeune femme, elle ne savait plus où elle en était, elle ne voulait pas perdre son ami et même si lui avait fait le pas pour dire ce qu’il ressentait, Lena savait qu’elle ressentait quelque chose pour lui, mais était-ce pareil que lui ? Elle ne voulait pas le blesser et lorsqu’il l’embrassa sur le front avant de s’éloigner un peu, elle déglutie difficilement avant de relever ses yeux vers lui.

    « Et donc c’est tout ? Tu me dis ce que tu ressens, tu me dis que tu m’aimes et tu t’en vas ? Tu me dis que tu me comprendras et en même temps tu me dis que tu as vécu ses deux dernières années très difficilement… Comment pourrais-tu continuer à me voir en sachant ce que tu ressens et faire comme si de rien n’était si je suis avec quelqu’un d’autre ? Tu aimes avoir mal c’est ça ? »

    Et soudain, l’idée de voir Abell aller mal, comme quand elle l’avait retrouvé avec les marques dans son appartement, la fit fondre en larmes parce que nerveusement, elle ne contrôlait pu rien. Lena était une maniaque du contrôle, elle aimait gérer les choses, les préparer, les voir venir, sauf que ce soir, elle n’avait rien vu, et qu’en plus de ça, elle pouvait tout perdre, perdre son amitié, perdre Abell tout simplement, alors peut-être qu’il était temps qu’elle lui avoue une chose qu’elle ne pensait pas avouer un jour à son ami. Il le savait peut-être, ou pas, mais s’il s’était lancé ce soir, c’est peut-être qu’il envisageait quelque chose avec la brune, quelque chose de plus concret qu’une relation comme ils avaient jusqu’à maintenant.

    « Je pense que tu ne me perdras pas parce que j’ai également besoin de toi ! Je pensais que c’était simplement ton amitié, mais je dois t’avouer aussi que notre arrangement a fait que j’étais toujours très bien avec toi. Pas besoin de jouer, de mentir, de faire semblant… D’ailleurs ça me blesse que tu me dises que tu as fait semblant dernièrement et que du coup tu satures… Seulement je ne suis pas encore prête à dire les mêmes mots que toi… Oui j’aime ta compagnie, j’aime ta présence, tes caresses, tes attentions… mais tu sais aussi bien que moi comment j’ai souffert, comment j’ai eu mal et mes histoires de cœur sont des catastrophes ambulantes, je ne veux pas que ça se produise avec toi aussi… »

    Elle prit le reste de son verre d’une traite, comme pour se donner du courage, puis elle s’avança vers lui, espérant qu’il ne recule pas, qu’il ne la fuit pas, parce qu’elle-même ne savait pas comment elle pouvait lui dire ce qu’elle avait à dire.

    « Aux yeux de beaucoup de monde on est déjà un couple, je pense qu’il n’y a que nous qui nous ne voyons pas ce que tout le monde semble voir… Ta famille, nos amis, même toi tu sembles le remarquer… Intérieurement je pense que c’est pareil pour moi… Peut-être que c’est pour ça que je ne suis jamais bien quand je suis avec un autre que toi, que je ne suis pas autant épanouie qu’avec toi… Peut-être que tu as raison et que c’est simplement de toi dont j’ai besoin. Alors si tu te sens prêt à basculer dans le monde qu’on a toujours fuit tous les deux, je veux bien te suivre… Et si ça ne marche pas, on dira que c’est ta faute d’accord ? »


    Lena essayait de plaisanter mais la vérité c’était qu’elle était complétement morte de trouille. Le dernier à qui elle s’était confiée de la sorte et qui avait mis son cœur en miette c’était Léo… Alors oui ça datait, mais le temps passe et répare les choses mais c’est jamais aussi impeccable qu’au début, avant que ça ne soit briser… Abell avait fait beaucoup et c’est d’ailleurs grâce à lui qu’elle allait aussi bien maintenant, seulement était-elle prête pour ce nouveau chapitre de sa vie ? Et si elle se trompait ? Et si ça ne marchait pas ? Justement, et si ça marchait…

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Ξ Sujet: Re: A quoi on joue ? [PV Abell]   A quoi on joue ? [PV Abell] EmptyDim 11 Oct - 20:52

    Lorsqu'Abell rejoignit Lena, il s'attendit presque au commentaire qu'elle lui fit. L'humour était une arme, une défense après tout et Abell le savait bien. La cartouche du sarcasme était depuis longtemps de son côté. Il eut un sourire amusé bien que teinté d'une certaine gravité. « Ne déconne pas, tu sais qu'il n'y a que les filles qui m'intéressent. » Et une fille en particulier pensa-t-il en scrutant son beau visage, mais il y viendrait après.

    « Je voulais juste qu'on passe une bonne soirée. » Le brun voyait bien que sa meilleure amie avait capté qu'il souhaitait lui avouer quelque chose. Il le voyait dans son attitude, repliée sur elle même, buvant petites gorgées par petites gorgées, une lueur de méfiance dansant dans ses yeux. Il la connaissait aussi bien qu'elle le connaissait. Il savait qu'elle avait deviné qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas chez lui car elle savait toujours lorsqu'il était tracassé ou ennuyé. « Depuis plusieurs jours, voire semaines ? » répéta-t-il, toujours avce son sourire mi-amusé, mi-triste affiché sur son visage grave. « Tu es gentille. Cela fait deux ans que je déconne. Deux ans... » Deux ans que je t'aime Lena, finit-il en pensées en la regardant de ses yeux scrutateurs. Deux ans qu'il s'était admit qu'il l'aimait du moins. « Mais je ne t'en veux pas pour ne pas t'en être rendu compte. Tu sais bien que je fais semblant mieux que personne. Même toi qui es sans aucun doute celle qui me connaît le mieux tu n'y as vu que du feu. Je suis vraiment bon. » Son sourire se fit plus triste encore. Cela faisait tellement de temps qu'il se cachait sous un masque...Qui était-il réellement ? Seul Lena le savait. Pourtant, même avec elle, ces derniers temps, il avait fait semblant. C'était douloureux d'avoir eu à mentir devant la seule personne qui le comprenait vraiment.

    Puis vint le moment où il prononça ces fameux trois mots. Il n'avait plus dit je t'aime à qui que ce soit depuis la mort de sa mère. Cela avait une résonance particulière qu'il dise de nouveau ces mots à Lena, la personne qui comptait le plus dans sa vie. La personne qui avait donné à cette dernière toute sa saveur. Sans Lena, il aurait quoi ? Sa passion, la photographie. C'est ça qui l'avait fait tenir lorsqu'il s'était éloigné d'elle. Ce qui l'avait fait tenir lorsque sa mère était partie. Sa passion c'était toute sa vie. Mais il avait besoin de Lena, indéniablement. Il avait besoin d'elle pour continuer.

    « Je ne te l'ai pas dit au début car je ne me l'admettais pas à moi même. Tu sais, c'est seulement lorsque tu m'a dis que tu sortais avec ton v...ancien mec que j'ai commencé à ne pas tourner rond. A partir de là j'ai du mettre un an à me rendre compte que je t'aimais. Mais tu étais encore avec lui à l'époque. Je n'avais pas envie de gâcher ton bonheur en sachant que je ne serais pas capable de l'assurer moi même. Je suis auto-destructeur tu le sais bien Lena. » Il eut un sourire triste qui se reflétait dans ses yeux, habituellement électriques et désormais sombres, sans éclat. Il ne savait toujours pas s'il était capable de la rendre heureuse.

    « Quand tu as quitté le type et qu'on s'est retrouvé, je n'avais pas envie de ruiner tout ça. Je revenais vers toi, tu avais quitté une longue relation, je me suis dit que ce n'étais pas le bon moment. Et puis quand tu dis ces mots là, tu ne peux pas revenir en arrière, ça change tout. » Il fit une pause avant d'ajouter : « Je ne sais pas si c'est vraiment le bon moment, là, maintenant mais je n'avais pas vraiment prévu de te dire ça ce soir. Les paroles ça vient subitement, comme l'amour. » Voilà qu'il se montrait poète désormais...Il était vraiment pathétique. « Donc oui, je me rends compte de ce que je dis. Je me rends compte que ça peut tout changer entre nous. Je prends le risque en toute conscience. Je prends le risque parce que peut-être qu'on peut avoir une belle histoire tous les deux. Je prends le risque parce que je trouve qu'on est bien ensemble et qu'on peut l'être encore plus. Je prends le risque parce que ça me rend trop malade de ne rien te dire, de faire semblant, de te mentir en te faisant croire que tout va bien et qu'on peut continuer notre 'accord'. Je prends le risque parce que je sais que si tu ne veux rien tenter avec moi, je peux me contenter d'une amitié. Tant que je suis avec toi, tant que tu fais partie de ma vie, tout ira bien. » Il était proche d'elle, ses yeux électriques brillant ancrés dans les yeux tout aussi bleus de Lena. Il avait envie de l'embrasser mais il ne le ferait pas. Cela contredirait ses paroles. Alors il recula.

    « Je ne m'en vais pas Lena. Je ne te quitterais plus. » Il posait toujours son regard sur elle. « Je préfère mille fois avoir mal en te voyant qu'en ne te voyant pas. Tu crois quoi, quand je suis partie à New York pour t'éviter que tout allait mieux ? C'était pire, mille fois pire. Même si tu ne me donnes pas ma chance, je pourrais encore te voir. C'est le principal. Je veux de toi dans ma vie, peu importe si tu restes mon amie ou si on devient autre chose. »

    Soudainement, il la vit éclater en sanglots. Il se rapprocha alors d'elle et la prit dans ses bras, la consolant simplement en lui caressant le dos tandis qu'elle parlait. Il avait le cœur qui battait à cent à l'heure. Il finit par s'éloigner de nouveau lorsqu'il sentit qu'elle se calma. « Que tu me dises les fameux mots, ça n'a pas vraiment d'importance. Ce qui est important c'est la réponse à deux questions : est ce que tu éprouves des sentiments pour moi ? Est-ce que tu veux te mettre en couple avec moi ? » Il restait très calme en apparence mais à l'intérieur de lui, il bouillonnait, se demandant où Lena voulait en venir. « Je sais à quel point tu as souffert. C'est pour ça que je ne sais pas si je suis le meilleur pour toi. Tu sais à quel point je suis brisé au fond de toi et ma tendance à tout faire foirer. Mais une chose est sûre : j'ai vraiment envie de te rendre heureuse, Lena. A toi de voir si tu prends le risque ou non. » Elle avait les cartes en main métaphoriquement parlant.

    Son cœur s'emballa lorsqu'elle s'avança vers lui. Est ce qu'elle disait vraiment ce qu'il écoutait ? Était-elle vraiment prête à s'embarquer avec lui ? « Tu es sûre Lena ? Tu veux vraiment...de moi ? » Il tendit la main pour attraper la sienne et commença à la caresser. « Moi je suis prêt. Je n'attends que toi. » murmura-t-il avec tendresse. Il était mort de trouille lui aussi. Arriverait-il à la rendre heureuse ? Il n'en était absolument pas certain mais il se sentait capable de tout essayer. Juste pour elle. « Et de toute façon, c'est toujours la faute de nous les mecs... » grommela-t-il pour finir, un sourire joyeux sur le visage cette fois.
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