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 [Défi - 30 Baisers] Susan Bones

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AuteurMessage

Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 2
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: [Défi - 30 Baisers] Susan Bones   [Défi - 30 Baisers] Susan Bones EmptyJeu 5 Mai - 22:46

Citation :
1. Regarde-moi
2. Nouvelle ; lettre
3. Scandale
4. Toi et moi
5. « J’ai quelque chose à te dire… »
6. Entre le rêve et la réalité
7. Superstar
8. Jardin secret
9. Course folle
10. #10
11. Fleur
12. De bonne humeur
13. Liens
14. Musique
15. Le bleu le plus pur
16. Invincible, sans égal
17. kHz (kilohertz ; unité de mesure de fréquence)
18. « Dites ahhh… »
19. Rouge
20. Retour à la maison
21. Violence ; pillage ; extorsion
22. Bercer
23. Bonbon
24. Bonne nuit
25. Obstacle
26. Si seulement tu étais à moi
27. Débordement
28. Médicament
29. Le bruit des vagues
30. Baiser
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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
Points : 0


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Ξ Sujet: Re: [Défi - 30 Baisers] Susan Bones   [Défi - 30 Baisers] Susan Bones EmptyJeu 5 Mai - 23:47

Titre : Les conspirateurs.
Couple : Susan Bones / Quentin Montgomery.
Personnages concernés : Susan Bones - Quentin Montgomery - Lavande Brown - Seamus Finnigan.
Rating  : G
Thème (numéro et nom) : Obstacle (n°= 25)
Tome concerné : 1
Cadre : Salle sur demande puis couloir, hiver 97-98, alors que les Carrow font régner la terreur dans l'école.


- Alecto est de ronde, ce soir, c’est le moment ou jamais…
A peine Seamus Finnigan était-il entré dans le repaire de l’AD qu’il s’était dirigé vers Lavande et Susan, occupées à étudier un plan détaillé (du moins, aussi détaillé que possible : mais quelle idée, aussi, d’aller fourrer des petites pièces dérobées derrière toutes les tapisseries !) de l’école, dans un coin de la pièce. Le jeune homme s’était assis en face des deux amies et, sans plus de cérémonie, était entré dans le vif du sujet, l’air très décidé. Lavande avait brusquement relevé la tête et Susan, qui s’apprêtait à tracer une croix sur la carte, avait aussitôt suspendu son geste.
- Oui mais attends, chuchota-t-elle en fronçant les sourcils, elle ne laisse certainement pas son bureau sans surveillance, quand elle le quitte... Tu sais bien qu’ils ont redoublé de prudence depuis l’affaire Weasley-Lovegood-Londubat.

L’intrusion de leurs camarades dans le bureau du directeur avait fait grand bruit, et il y avait fort à parier que les protections lancées sur les quartiers des enseignants mangemorts eussent été revues à la hausse depuis lors. Une hypothèse qui, quoique sans doute juste, n’avait pourtant jamais été vérifiée : nul ne s’était plus aventuré en terrain ennemi. Les punitions féroces que les Carrow savaient si bien infliger aux élèves, avaient une force dissuasive certaine. Une goutte d’encre vint s’écraser sur la carte, au beau milieu de la classe de métamorphose, et Susan s’empressa de reposer sa plume pour aspirer la tache à l’aide de sa baguette, tandis que Seamus, haussant les épaules, répondait d’un ton détaché :
- Et alors ? On entre, on vole la liste des élèves à surveiller et on s’en va en courant… Même si elle sait que quelqu’un s’est introduit dans son bureau, elle ne trouvera jamais de qui il s’agit ! Tu le sens, le plan typiquement Gryffondor ?
Tu crois vraiment que ce sera si simple ? rétorqua Lavande avec un scepticisme affiché, qu’est-ce que tu t'imagines ? Qu'ils ont aimablement posé la liste  bien en vue sur le bureau ? C’est le genre de documents qu’ils doivent planquer dans un tiroir à double-fond renforcé par un mot de passe ou des sortilèges. Si ce n’est les deux !

L’argument  fit mouche, et Susan ne put qu’approuver d’un signe de tête. Seamus, toutefois, n’était apparemment pas décidé à se laisser si facilement désarçonner.
- Youhou, Lavande, accio, tu connais ? Renchérit-il, tandis qu'il agitait une main agacée. Susan, Lavande et lui attendaient depuis plusieurs jours déjà l'occasion de passer à l'action, et il se sentait frustré de voir les deux filles hésiter alors qu'ils avaient, pour un temps, le champ libre. Qui pouvait dire quand une telle occasion se présenterait à nouveau ?
Youhou, Seamus, on t’a déjà dit que c’était un sort facile à contrer ? reprit la Gryffondor, en parodiant le geste de son ami. Elle voulait bien aider des innocents à fuir le régime d’oppression actuel, mais elle ne se sentait pas pour autant prête à devenir une martyre.
- Mais ce n’est encore plus dangereux, si elle ne trouve pas le coupable ? Je veux dire, elle est bien capable de punir toute l’école… intervint Susan d’un ton anxieux : que des élèves qui n’avaient rien à voir dans cette histoire eussent à en subir les conséquences heurtait visiblement ses convictions.
- Et alors ? répliqua Seamus, qui ne semblait pas partager ses scrupules, tant il avait fait sienne la devise « à la guerre comme à la guerre », Au moins, on aura la liste… Moi je trouve que ça vaut le coup ! se défendit-il avec force.
- Ou si elle se trompe de cible et qu’elle punit un innocent ? continua la Poufsouffle, qui n’en démordait pas.
- On avisera…

- D’ailleurs, interrompit Lavande en fixant le Gryffondor d’un œil perçant, désolée de revenir là-dessus, mais on est sûr qu’elle existe, cette fameuse liste ?
- Ecoute, Justin a surpris les Carrow pendant qu’ils en parlaient, à la sortie d’un cours de pseudo Etude des Moldus or, Justin est membre de l’AD, non ? Il n’a aucune raison de nous mener en bateau. Et les Carrow sont bien trop bêtes pour nous tendre un piège aussi subtil, conclut-il avec mépris.
- Ce serait logique qu’ils aient dressé une liste d’élèves à surveiller, appuya Susan après un court instant de silence, Ils savent parfaitement que tous les parents ne sont pas de fervents supporters de leur sympathique petite tyrannie… Alors ils se doutent bien que certains élèves ici ne sont pas prêts à les suivre aveuglément. On en est la preuve vivante.
- Exactement ! Et même sans cela, ce serait, après tout, dans la droite ligne de la politique actuelle du Ministère de la magie, qui dresse des listes d’opposants, des listes de nés-moldus, des listes de tout et, surtout, de n’importe quoi !

Lavande et Susan hochèrent sombrement la tête : elles savaient mieux que quiconque que tout un service d’agents du ministère, directement recrutés chez  les mangemorts, étaient chargés de recenser et de garder à l’oeil la population sorcière, pour tuer dans l’œuf toute velléité de rébellion. Deux semaines auparavant, Lavande avait été obligée de « disparaître » de l’école pour se réfugier dans la Salle sur Demande, et Susan, dont les parents faisaient l’objet d’une surveillance étroite, redoutait d’avoir bientôt à suivre cette voie à son tour. Sentant qu’il avait leur approbation, Seamus en profita pour pousser son avantage plus avant :
- Alors ? On tente quelque chose, ou on reste assis là à siroter une tasse de thé pendant qu’ils étendent un peu plus leur abominable régime de terreur ?
Les deux filles échangèrent un regard avant d’acquiescer lentement. Soit. Après tout, elles appartenaient à l’Armée de Dumbledore pour agir contre la tyrannie des mangemorts : ce n’était pas le moment de se défiler.

Armés de leurs baguettes, les trois compères se glissèrent silencieusement hors de la Salle sur Demande et, rasant les murs, entreprirent de traverser le château plongé dans la nuit. Si l’obscurité pouvait être un atout, le couvre-feu ne les servait pas nécessairement : perdus dans la foule des élèves, au bout milieu d’une journée de cours, leur périlleuse progression vers le bureau d’Alecto ( « Attends, elle a besoin d’un bureau, elle ? Genre elle sait écrire ? Elle a un cerveau ? Elle peut avoir une activité intellectuelle quelconque ? On délire, là ! ») aurait eu des chances de passer inaperçue. Cependant, en cette heure tardive, tous les élèves encore présents à Poudlard étaient réfugiés dans les salles communes et les couloirs étaient déserts : si jamais les septièmes années étaient repérés, non seulement ils n’auraient aucune excuse valable pour se trouver hors des dortoirs ( « On avait… Euh… Un cours de rattrapage en potion ! »), mais encore, ils seraient immédiatement soupçonnés de fomenter un mauvais coup. On ne tarderait pas à savoir, alors, jusqu’où allait leur résistance à la torture. Ils faisaient donc preuve de la plus extrême prudence et tâchaient de rester parfaitement silencieux.

En réalité, Susan était si tendue qu’elle avait le sentiment que son cœur allait s’échapper de sa poitrine. Elle fermait la marche « Passez devant, je vous couvre… » et gardait les yeux résolument fixés sur la natte qui se balançait légèrement dans le dos de Lavande. Soudain, Seamus s’arrêta et se plaqua brutalement contre le mur. Surprises, Lavande et Susan l’imitèrent aussitôt, conscientes que quelque chose clochait. La Gryffondor se mordilla nerveusement la lèvre et la Poufsouffle retint sa respiration en se collant un peu plus contre le mur, dans l’espoir qu’il l’engloutisse.
Ils se trouvaient à l’angle de deux couloirs, aussi lui était-il impossible de savoir ce que leur « éclaireur » avait pu apercevoir, mais elle se doutait bien que c’était mauvais pour eux, s’ils étaient contraints de s’arrêter.
* Pitié, pas Miss Teigne… Si c’est Miss Teigne, c’est la fin ! * songea-t-elle de toutes ses forces, car la chatte de Rusard était certainement, à ses yeux, l’assaillante la plus redoutable. Une fois qu’elle vous avait trouvé, elle ne vous lâchait plus jusqu’à l’arrivée de son maître.
- Il y a quelqu’un dans là-bas. Chuchota Seamus d’une voix si basse que Susan dut tendre l’oreille pour comprendre ce qu’il disait. J’aperçois un rai de lumière… Je crois que c’est un élève. précisa-t-il, tandis que Susan esquissait une grimace horrifiée.
- Préfet ou membre de la Brigade ? Demanda Lavande de manière tout aussi inaudible. Si une grande partie des préfets semblait désapprouver les méthodes employées par les Carrow pour punir les élèves et s’efforcer, autant que possible, de ne pas avoir à leur faire de rapport, ce n’était pas le cas des Brigadiers, véritablement acquis à la cause des mangemorts. La plupart d’entre eux avaient d’ailleurs appartenu, du temps d’Ombrage, à la Brigade Inquisitoriale, dont cette nouvelle entité n’était qu’une forme radicalisée.

Seamus jeta un rapide coup d’œil en direction du couloir adjacent.
- Préfet… Articula-t-il silencieusement, Enfin je crois. Il coula de nouveau un œil prudent en direction de la lumière. Oui, préfet… Confirma-t-il. Pas pu voir qui…
- Poudre instantanée du Pérou ? suggéra aussitôt Lavande. Puisqu’ils ne savaient pas, en effet, qui était l’importun à l’autre bout du couloir, il leur fallait partir du principe qu’il n’était pas leur allié et donc agir en conséquence. Susan savait d’ailleurs de source sûre qu’Alexander, seul préfet masculin membre de l’AD, vadrouillait dans les sous-sols, ce soir-là. Autrement dit, il n’y avait aucune assurance que le préfet qui approchait, montrerait de l’amitié à leur égard.
- Non, ça risquerait de tout compromettre. Il faut qu’on arrive jusqu’au bureau d’Alecto… Répondit aussitôt Susan. La poudre instantanée aveuglerait peut-être leur adversaire, mais ils ne pourraient eux-mêmes plus passer par ce couloir pour atteindre leur but. Sans compter qu’être plongé dans la pénombre n’avait jamais empêché personne de donner l’alerte.
- Alors un sorti…
Seamus agita fébrilement la main pour leur faire signe de ce taire, car le préfet se rapprochait dangereusement, mais trop tard, hélas.

- Il y a quelqu’un ? appela-t-il soudain. Le bruit des pas s’était arrêté à quelques mètres à peine du tournant et il n’était pas difficile aux trois comparses de deviner qu’il cherchait à sonder l’obscurité. Ce n’était pourtant pas ce qui inquiétait Susan : contrairement aux deux Gryffondor, elle n’avait eu aucune peine à identifier la voix de l'intrus. Sans hésiter une seconde, et avant que Lavande n’eût pu la retenir, la rouquine sortit de l’ombre.
- Ben… Quentin ? Dit-elle d’un ton qu’elle espérait convaincant dans l’étonnement, bien qu'elle redoutât intérieurement d'être trahie par ses jambes flageolantes, Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que c’était mon étage, pour ce soir…
- Susan ?! Ton étage… Attends… Tu es de ronde, toi, ce soir ? Quentin fronçait les sourcils avec une perplexité visible.
- Normalement non, mais je remplace Alexander. Il ne se sentait pas très bien. Expliqua-t-elle très vite, en priant silencieusement pour mettre la main sur Alexander avant Quentin. Une chance qu’ils fussent, malgré le lumos qui illuminait le bout de la baguette du jeune homme, plongés dans la pénombre : son trouble en était moins apparent.
- Alexander ? Mais il devait se charger des sous-sols… Remarqua le Serpentard, de plus en plus surpris et en lançant, à la grande horreur de Susan, un regard suspicieux vers l’endroit où se cachaient Lavande et Seamus.
- Ah bon ? Holàlàlà, il est vraiment malade, alors, pour se tromper à ce point dans ses indications… Tenta-t-elle d’une voix faussement enjouée. C’était malheureusement sans compter sur la persévérance de Quentin bonjour je vais intégrer la police magique, tu le sens que je vais être pénible ?.

- Avec qui tu parlais ? Demanda-t-il abruptement.
- Comment ? Son cœur manqua un battement et elle sentit le sang quitter ses joues.
- Avec qui tu parlais ? J’ai entendu chuchoter… Insista Quentin, qui avança d’un pas, sa baguette tendue devant lui.
- Je me parlais à moi-même, répondit précipitamment la rouquine, une nuance de panique dans la voix.
- Pardon ? Quentin s’arrêta de nouveau et la jaugea d’un œil perçant. Enfer et damnation ! Dans trois minutes, il allait lui braquer la lumière dans la figure pour la faire parler ! A moins qu'il ne commençât à s'inquiéter pour sa santé mentale... Susan avait l'impression de sentir son cerveau pédaler à toute allure, alors qu'elle cherchait un moyen crédible de se tirer d'affaire.
- Je me récitais le dernier cours de métamorphose. C’est bon pour la mémorisation, et ça aide à passer le temps, expliqua-t-elle très vite, tout en sachant pertinemment que cette excuse bidon ne convaincrait probablement pas Quentin, qui l'avait trop souvent vue réviser pour savoir qu'elle était plus du genre à écrire cinquante fois de suite ses cours, qu'à les réciter. Elle avait d'ailleurs raison de s'inquiéter, car le ton sarcastique avec lequel le jeune homme lui répondit montrait clairement qu'il n'était pas sa dupe.
- Ah vraiment ? Tu veux que de l’aide ? Quentin, conscient que Susan était en train de lui monter un flan, la fixait d'un oeil mécontent : être pris pour un imbécile n'était vraisemblablement pas à son goût le Serpentard a sa petite fierté, tout de même.
- Quoi ? Demanda-t-elle en déglutissant difficilement, dans l’espoir de gagner un peu de temps.
- Ben oui, vas-y, je t’écoute… Récite-moi le dernier cours… Ce sera bon pour ma mémorisation aussi… Reprit-il, les bras croisés sur la poitrine, comme s'il se délectait par avance du piètre spectacle qu'elle risquait de lui offrir, si elle persistait dans son mensonge.

Susan ouvrit la bouche pour parler mais la referma aussi sec. De dépit, elle serra les dents. Elle n’avait pas encore mis le nez dans sa métamorphose et, dans sa panique, était bien incapable de se rappeler le sujet du dernier cours ("C'était pas la métamorphose du smoking en pingouin ? C'est intéressant, d'avoir un pingouin chez soi !"). Quentin fronça les sourcils et fit mine de vouloir s’avancer de nouveau. Susan redressa le menton et lui adressa un regard qui n’avait aucun mal à être furibond (parce que, quand même, hein, il ne pouvait pas faire semblant de fermer les yeux et de laisser couler ? Il croyait quoi ? Qu’elle avait un rendez-vous galant à son insu ? En pleine nuit ? Non mais vraiment ! Han ! Si seulement Dawn avait pu le traîner à l’AD… Ils n’en seraient pas là !).
- Oh et puis zut ! S’exclama-t-elle avec brusquerie, jouant son va-tout, D’accord, très bien,  j’avoue tout ! Je savais parfaitement que je devais rester au sous-sol, mais j’ai quand même abandonné mon poste pour te voir un instant ! Mais comme je ne savais pas où tu étais exactement, j’ai été obligée de demander aux tableaux s’ils ne t’avaient pas vu passer… Et ils n’étaient pas ravis que je les réveille, crois-moi ! Voilà, tu es content ? Je passe suffisamment pour une copine collante, ou il faut que j'en rajoute une couche ? Conclut-elle, visiblement furieuse : il était tout de même un peu humiliant de passer pour la groupie hystérique de service.
- Tu voulais me voir ? Répéta-t-il en la fixant d’un air à la fois déconcerté et vaguement inquiet, Pourquoi, il y a un problème ? Quelqu’un t’a dit, pour le harem dans la salle commune de Serpentard ?
Les lèvres pincées, Susan haussa les épaules.
- Avec les examens blancs, on se voit à peine… Enfin sauf si tu comptes le cours de botanique de lundi… Celui où on a failli se faire boulotter tous les doigts par une plante affamée. Charmant, vraiment. Commenta-t-elle d’un ton narquois.

Elle s’approcha alors sans prévenir de Quentin et, lui passant les bras autour du cou l’étrangla l’embrassa avec plus de tendresse qu’on aurait pu s’y attendre, au vu des circonstances. Tu me manques, c’est tout… Reprit-elle plus doucement.
- Et tu me manques aussi, assura le Serpentard, qui écarta du bout des doigts une mèche rousse du front de la Poufsouffle, Mais il faut vraiment que tu retournes au sous-sol… Si quelqu’un s’aperçoit que tu as déserté ton poste… Tu risques d’avoir de gros problèmes…
- Tu me raccompagnes un peu ? Suggéra-t-elle en croisant mentalement les doigts. Le Serpentard hocha la tête et lui passa un bras autour de la taille, pour l’entraîner vers le couloir où Lavande et Seamus devaient encore se trouver.
- Non. Plutôt par là, La rouquine désigna avec aplomb le long corridor par lequel Quentin était arrivé.
- Pourquoi spécialement par là ?
- Parce que le chemin est plus long,

Quentin esquissa un sourire et revint volontiers sur ses pas. Alors qu’ils s’éloignaient, Susan crut apercevoir, du coin de l’œil, deux ombres furtives se glisser à leur suite.
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