Après l'entrevue avec Drago

Je souris à Ginny, et lui fit signe de s’asseoir près de moi.

"Ca n’est pas grave, ne t’en fait pas ", lui dis-je en la regardant.

Connais assez bien les histoires de coeur qui tournent mal!, la phrase me revins soudain en mémoire, je la regarda d’un regard interrogateur.

"Que voulais-tu dire par ‘je connais assez bien les histoires de coeur qui tournent mal’ ?", lui demandais je en la regardant avec curiosité.

Ginny se leva et étira un peu ses jamabes qui commencaient à être un peu engourdis. Elle s'assit alors aux côtés de la jeune Serdaigle qui lui avait laissé un peu de place à ses côtés. Elle ramena ses jambes vers elle et les encercla de ses bras. Elle posa ensuite son menton sur ceux-ci et sourit gentiment à la jeune fille. Le vent frais balyait ses cheveux sur le côté, lui laissant ainsi la vision du parc devant ses yeux.

Celle-ci avait été gentille envers elle. Après tout, elle était venue la déranger alors qu'elle aurait peut-être aimé être seule et de plus, elle n'avait pas réussis à l'aider ni même à la consoler.

Aelita lui posa ensuite une question à laquelle elle ne s'était aps attendue! Avait-elle aprlé trop vite et dit plus de chose qu'elle n'aurait dû... surement sinon comment celle-ci aurait-elle pu le savoir?

- "Et bien .... disons que ... je connais assez bien l'aour à sens unique en fait! Et je sais le mal que l'on peut y ressentir! Encore heureux pour moi, celui-ci ne la jamais su, je m'en sors donc un peu indemne! et toi? l'élu de ton coeur sait-il que tu l'aimes et qu'il te fait souffrir?" lui répondit-elle et lui posant sa question sur une voix douce qui n'était pourtant pas vraiment emplie de tristesse.

Elle la regarda alors pour voir sa réaction en attendant sa réponse.

Je regarda Ginny et lui souri. Elle me demandait si l’élu de mon cœur savait que je l’aimais qu’est-ce que je pouvais bien répondre à cela ? La vérité.

"Oui, je lui ai même dis plusieurs fois, nous nous sommes même embrassé, mais je ne sais pas si il a des sentiments pour moi. A un moment, j’ai cru que oui, mais maintenant, je ne sais plus… Peut-être est-ce à cause de ma maison, tout simplement, enfin c’est stupide d’aimer une personne en fonction de sa maison… Je l’aime plus que tout… ", dis-je en regardant Ginny

"Si il en aime une autre et qu’il en est heureux tant mieux, je ne veux que son bonheur", lui dis-je en baissant les yeux.

Ginny écouta tranquillement la réponse d'Aelita, la tête toujours posée sur ses genoux. Sa réponse l'émut un peu mais elle ne comprit pas tout. Pourquoi la jeune fille parlait-elle des maisons avec l'amour? Celà n'avait pas de sens. Le jeune homme qu'elle devait aimer devait surement être dans une autre maison que Serdaigle. Il devait ainsi être soit à Gryffondor, soit à Poufsouffle, soit à Serpentard... Celà devait surement être la dernière maison car elle ne pensait réellement aps qu'un Poufsouffle ou un Gryffondor refuse de sortir et d'aimer une Serdaigle. Quoique pourquoi un Serpentard refuserait-il d'aimer une Serdaigle? Qu'il n'aime pas une Gryffondor, celà se comprenait mais une Serdaigle??

Ginny resta ainsi là à réfléchir sur le pourquoi du comment mais aussi sur l'identité du mystèrieux bourreau du coeur d'Aelita.

- "C'est vrai que en amour, le plus essentiel c'est le bonheur de l'autre mais il ne faut pas pour autant que tu souffres toi-même! Serais-tu capable de rester là à souffrir pendant des années pour un garçon qui n'est pas capable de voir plus loin que le bout de son nez et qui en plus te fait souffrir?" lui demanda-t-elle en la regardant.

Elle ne voulait aps qu'Aelita reste ainsi à souffrir pour cette personne qui l'avait mise dans cet état.

- "Je suis d'accord avec toi pour le fait que le bonheur de cette personne est importante cependant il faut que tu penses à toi également et peut-être que tu essayes de l'oublier... c'est difficile et pénible mais avec le temps je suis sûre que tu y arriveras." ajouta-t-elle gentiment en souriant légèrement à la jeune Serdaigle.

Je regardai Ginny, elle aussi n’avais pas l’air d’aller bien…, puis elle me parla toujours le regard fixé dans le vide. Moi, je n’avais pas bougé puis elle me parla de l’amour, que l’essentiel c’est le bonheur de l’autre mais il ne fallait pas pour autant que j’en souffre. Pourtant c’est ce qui arrivait en ce moment, j’étais entrain de souffrir et de me persuader que c’était normal… Alors que pas du tout, il fallait que je tourne la page essayer de l’oublier… Mais comment faire ? Comment faire pour oublier ses lèvres si douce, si délicate ? Comment faire pour oublier tout ce qui c’est passé en quelques jours ? Trouver un autre garçon ? Personne n’arriverait à la cheville de Drago…, sauf peut-être…, non…, c’est une mauvaise idée…, si il l’apprenait je suis sur que se serait pire qu’avec Rogue…

"J’ai pu attendre 7 ans avant de le revoir, je peux encore patienter", dis-je en la regardant droit dans les yeux.

" Mais tu as raison, le mieux c’est pour moi d’aller de l’avant et de l’oublier", lui dis-je en lui souriant timidement.

Quand Aelita lui annonça que celà faisait sept ans qu'elle avait attendu avant de revoir cette personne, elle la regarda de manière un peu surprise. A vrai dire, celà faisait longtemps tout de même que celle-ci attendait. Elle avait bien eu le temps de souffrir.

- "Sept ans? ... ca fait long quand même! Tu dois être vraiment amoureuse dans ces conditions!" lui dit-elle en la regardant et lui souriant gentiment.

Aller de l'avant et oublier? oui, c'était ce qui lui fallait! Oublier serait surement plus dur que d'aller de l'avant mais elle sentait que Aelita en était capable ... elle l'espèrait de tout coeur.

- " Tu as raison, il faut avancer de l'avant dans la vie car après tout, on ne sait pas vraiment ce que celle-ci nous cache! Il y a tellement de chose à découvrir, à visiter.... et à aimer!" lui dit-elle alors en reprenant son sourire joyeux et chaleureux.

Elle se releva alors et s'étira de tout son long et levant les mains et les bras au-dessus de sa tête. Elle fit ensuite le tour d'elle-même et se tourna vers Aelita en souriant et rigolant doucement.

- "Tu viens? il ne vaut mieux ne aps rester sur ce banc, trop de souvenirs! Ca te dirait de marcher un peu? à moins quetu es d'aute chose plus intéréssantes à faire?" lui dit-elle en souriant en penchant la tête. Elle venait de reprendre toute sa bonne humeur et espèrer la transmettre à la jeune Serdaigle. Après tout, elle préfèrait de loin voir les personnes autour d'elle sourire et rire plutôt que d'être malheureux.

"A vrai dire je pensais ne plus l’être, mais notre premier baiser a ravivé, la flamme qui est en moi ", lui dis-je en la regardant.

"C’est vrai qu’il y a beaucoup de chose à découvrir, mais à aimer je pense qu’il restera le seul et l’unique, je ne veux personne d’autre que lui…, pour tout te dire je ne sais même pas pourquoi je tiens tant à lui, car ce n’est pas la gentillesse même… Mais quand nos regards se croisent, je ne sais pas comment l’expliquer… C’est comme si tout disparaissait et que nous nous retrouvons subitement que tout les deux…", lui dis-je en baissant les yeux.

Puis j’entendis Ginny me demander : "Tu viens? Il ne vaut mieux ne pas rester sur ce banc, trop de souvenirs! Ca te dirait de marcher un peu? À moins que tu es d'autre chose plus intéressantes à faire?"

Je le souris et me leva pour la suivre, c’est vrai que ce banc à présent était souvenir de tristesse et de peine.

"Je te suis ma chère Ginny ", lui dis-je en lui souriant.

Ginny fut surprise quand elle l'entendit l'apeller "ma chère Ginny". Personne ne l'apellait comme celà. D'habitude c'était plutôt "Ginny" ou "Gin' ". Elle n'était pas habituée au "chère" . Elle sourit néanmoins à la jeune Serdaigle puis rigola tout bas.

- "Alors allons-y très chère Aelita!" lui dit-elle en souriant de plus belle.

Elle voulait que la jeune fille oublit ces problèmes sentimentaux et puisse profiter de cette belle journée. Le ciel était bleu et dégagé de tout nuage, de même que le soleil était au rendez-vous et la brise était légère. Elle commença alors à marcher tranquillement, en s'éloignant du banc où elles s'étaient rencontrées, en souriant et regardant les arbres et les quelques élèves autour d'elles. Elle tourna légèrement la tête pour remarquer que Aelita la suivait. Elle n'aurait pas non plus voulu partir comme une voleuse alors qu'elle avait proposé à celle-ci d'aller se balader un peu.

- "Alors dis-moi Aelita, tu es à Serdaile n'est-ce pas? tu t'y plais?" lui demanda-t-elle en se tournant vers la jeune fille.

* Tiens peut-être qu'elle connait Clara et Léa? sûrement je pense!* se dit-elle en réfléchissant et souriant.