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 [Journal] I'll never be enough.

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Viska Spingate
Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyMer 7 Juil - 20:37




Onzième page

Lundi 5 septembre 2016


J’ai perdu beaucoup de poids. Cela n’a rien d’étonnant vu que je mange peu et me dépense énormément avec les entraînements… que ce soit parce qu’ils ne l’ont pas remarqué ou parce qu’ils n’osent pas, personne ne m’en a encore vraiment parlé. Je suis plus ou moins revenue au poids que je faisais au retour de mon enlèvement, sauf que j’ai quand même l’impression quand je me regarde dans le miroir de faire moins fragile qu’à ce moment-là. Peut-être parce que cette fois je n’ai pas perdu de muscle ?

Comme je ne me pèse pas habituellement, je ne m’en étais pas vraiment rendu compte avant de revenir à Poudlard et d’aller faire mon check up obligatoire à l’infirmerie. Myrielle m’avait refait des uniformes à ma taille sans que j’ai à passer par Mme Guipure et elle n’avait pas commenté mes mesures, quant à mes autres vêtements, j’ai bien remarqué qu’ils étaient un peu larges mais ça faisait un moment que je n’avais pas mis mes tenues d’été alors je n’y avais pas vraiment prêté attention.

Mme Pomfresh m’a posé des questions sur ce que je mangeais, en quel quantité, et elle m’a fait des analyses pour vérifier que je n’étais anémiée et que je ne fais pas de carence ou quelque chose de ce genre. Je suis presque sûre qu’elle ne trouvera rien. Je ne me sens pas malade. Si je ne mange pas beaucoup, c’est seulement parce que je n’ai pas faim… mais, en revanche, je mange régulièrement et c’est le plus important, non ? L’infirmière m’a quand même donné des barres protéinées à manger avant mes séances de sport. Je n’ai pas très envie de mâcher ce truc, ça a vraiment pas l’air très bon, mais en même temps j’ai un peu peur que ça prenne des proportions incontrôlée si l’info venait à fuiter – ce qui sera le cas vu que Myrielle va sûrement être mise au courant du problème ainsi que de la solution proposée, ma tante le dira à mon cousin, et Alex le dira à tous les autres… le circuit d’information est à la fois clair et efficace dans mon entourage… -.

Bon, j’ai essayé une barre. Finalement c’est pas si mauvais, un peu pâteux et sec en bouche, mais avec de grandes lampées d’eau, ça devrait le faire. Il faut juste que je pense à les manger avant mes séances, de préférence de manière ostensible, pour que tout le monde voit bien que je fais ce qu’on me demande et que je suis une patiente parfaitement docile.

Comme j’étais seule dans le dortoir, je me suis un peu regardée dans la glace. J’avais un peu peur qu’on voit trop mes os – je sais que chez certaines personnes c’est naturel et qu’elles n’y peuvent rien, mais j’ai toujours trouvé ça peu joli -, mais finalement je crois que j’ai surtout perdu de la poitrine, même je n’ai pas pu trop m’examiner derrière malgré mes contorsions, donc j’espère qu’on ne voit pas non plus ma colonne. Avec mes vêtements, ça doit pouvoir passer…

Je me fiche un peu de ma santé mais mon apparence est importante pour moi. On peut penser que je suis superficielle, et sûrement que oui, je le suis – mes cheveux sont une vraie priorité dans ma vie -, j’aime être regardée d’un air appréciateur : me sentir jolie me donne de l’assurance. Les kilos en moins m’indiffèrent en soi, mais je veux rester belle. Après, je sais bien qu’être mince, même trop, est toujours mieux perçu par la société que l’inverse (même si, paradoxalement, je trouve que critiquer le physique des gens est ridicule, je sais, c’est bizarre, mais même si être admirer me fait plaisir, je dois me trouver moi belle en premier, les autres ne sont qu’un bonus et si je ne leur plais pas tant pis pour eux !), je préfère quand même continuer à faire envie plutôt que pitié. Reste à espérer que ça ne se voit pas trop et que les barres énergétiques me permettront de me maintenir, j’ai sûrement fait du sport avec un peu d’excès… cela dit, il faut ce qu’il faut pour rester au top niveau !

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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyLun 9 Aoû - 8:29




Douzième page

Samedi 10 septembre 2016

Maintenant je me laisse aller avec Flynn sans plus y songer.


Je crois qu’après dix jours, on peut dire avec certitude que Jensen ne me parle plus. C’est une épidémie ou quoi ? À chaque rentrée, je me fais snober par quelqu’un ? Je savais que Jensen m’avait quitté parce qu’il ne m’aimait pas - ok je le soupçonne plus que je ne le sais mais vous avez compris - mais là j’ai carrément aussi peu d’importance pour lui qu’une tenue de Quidditch trop petite je ne suis jamais à cours de comparaison ! Vraiment, je pensais avoir touché le fond lorsqu’il avait rompu, mais il faut toujours que je m’enfonce un peu plus dans mon marasme… quand y’en a plus, y’en a encore ! Des problèmes, toujours des problèmes... C’est terrible tout de même… j’ai la sensation de m’épuiser de plus en plus, je m’oblige à me lever chaque matin de force, mais je ne sais pas combien de temps je vais tenir encore comme ça… je pensais pouvoir dépasser mon chagrin d’amour en revenant à une relation amicale avec Jensen - après tout, c’est ce que nous étions au départ, des amis - et même ce plan d’une logique simplissime s’est heurté à la réalité…

Un peu comme mon plan pour rendre Jensen jaloux au bal remarquez. C’était un peu naïf de croire que ça fonctionnerait… cela dit, ça n’a pas eu que des effets négatifs. Cela a été l’occasion pour Flynn et moi de renouer après tous ces mois de monogamie de mon côté. Il faut reconnaître qu’il n’y a qu’avec lui que j’arrive à peu près à oublier mon mal être… rien à voir avec le sexe cela dit, même si c’est toujours agréable car Flynn est un bon amant, c’est surtout que je n’ai pas vraiment la sensation d’avoir changé quand il me regarde. Il me donne l’impression d’être toujours la Viska d’avant Nathan, d’avant mon enlèvement, d’avant mon premier amour… celle qui l’avait accompagnée au bal autrement dit. Je me sens bien quand on passe du temps ensemble simplement pour chiller, même si ça finit assez régulièrement par déraper ! On est un peu pareil pour ça, on aime un peu trop jouer !

Pour en revenir à comment on en est arrivé à avoir cette relation, il faut revenir au bal et à mon premier et dernier plan pour essayer d’attirer l’attention de Jensen. Juste après la rupture, j’ai pensé qu’il y avait encore un peu d’espoir, alors j’ai cherché parmi mes amis la personne idéale pour le provoquer. Admettons-le, Flynn a ça dans le sang ! En plus, il était de notoriété publique que nous avions déjà flirté ensemble dans le passé – on l’avait fait au bal de Noël en même temps, côté discrétion on repassera -. C’était aussi le cas de V mais Jensen est très hétéronormé donc j’ai pensé qu’un garçon aurait plus de chance d’éveiller sa jalousie. L’idée était bonne sur le papier… Sur un autre mec que Jensen, ça aurait pu marcher : vu la robe que je portais (elle laissait peu de place à l’imagination) et le fait qu’avec mon cavalier on en jetait carrément... Mais, déjà à ce moment-là, mon ex ne m’a pas décroché un mot de la soirée. Je n’ai même pas croisé son regard. J’étais déçue que mon plan n’ait pas fonctionné, surtout que j’étais très perturbée d’être jetée en pâture sur la scène par le Ministère et ma tante… je n’aurais pas été contre un peu de soutien de la part de Jensen ! Mais il est resté collé à Dahlia, et moi à Flynn.

Par dépit, j’ai fini par chauffer mon ami qui, bien qu’assez intéressé, m’a arrêtée parce qu’il  trouvait le moment mal choisi. Sur l’instant, j’étais un peu frustrée mais après réflexion, il a sûrement eu raison : c’était un petit peu con d’essayer de coucher avec Flynn alors que Jensen était dans la pièce adjacente. Pire, c’était con parce qu’il se trouvait dans l’autre pièce. Et puis, niveau discrétion, là aussi, on aurait pu repasser ! Cela étant, Flynn n’était pas contre le projet dans son ensemble, on s’est donc revu pendant l’été – à la plage de la famille d’Alexis et chez ma tante principalement – et c’est dans un climat apaisé que, quelques semaines plus tard, nous avons passé le cap qui sépare les flirts des amants. Ceci, non plus pour rendre jaloux Jensen (il faut savoir renoncer face à l’échec, Nathan m’aura au moins appris ça), mais simplement parce que j’en avais envie.

J’ai toutefois été un peu déçue la première fois... pas de l’expérience en elle-même, mais parce que je n’ai pas éprouvé la sensation de paix que j’avais dans les bras de Jensen. En un sens, je la recherchais en couchant avec Flynn, mais forcément, sans les sentiments qui m’animaient pour mon ex-petit ami, le résultat était fatalement différent. J’ai ressenti un peu de tristesse quand je me suis rendue compte que, condamnée à ne jamais être aimée, je devrais aussi renoncer pour toujours à cette impression de plénitude après l’amour. J’aurais pourtant eu bien besoin d’un peu de paix… Enfin… peu importe. Comme tant d’autres paramètres, j’ai accepté rapidement celui-ci et maintenant je me laisse aller avec Flynn sans plus y songer.

Ce qui ne veut pas dire qu’il ne me laissera pas tomber à l’instar de mes autres amis… je ne pense pas, je me dis que Flynn n’est pas comme ça, mais je n’aurais jamais cru que Jensen me snoberait alors que c’était lui qui m’avait quitté non plus. À force, je deviens méfiante. Surtout avec les garçons, car je n’ai jamais eu ce genre de problème avec mes amies filles.

C’est un peu le monde à l’envers quand on y pense quand même ! J’suis pourtant pas chiante pas dans ce contexte en tout cas : au cas où il y jetterait un œil avec sa tablette, j’ai tout fait pour avoir l’air aussi radieuse et occupée que possible sur Magic Insta tout l’été ! Il n’a aucune raison valable de m’ignorer ! C’est pas comme si j’allais, je sais pas moi, lui taper un scandale par exemple ! Ce ne serait pas totalement illégitime je pense, il me semble que je méritais mieux qu’un simple c’est fini mais ce n’est pas vraiment mon genre. Je suis colérique de caractère, je ne le nie pas, je suis toutefois bien trop fatiguée désormais pour piquer une crise. Paraître normale me demande déjà toutes mes ressources, et puis dans le fond, à quoi bon ? Ce n’est pas comme si j’avais vraiment envie de récriminer – n’en déplaise à Vic qui pense qu’une bonne gueulante me mettrait du baume au coeur -.

En désespoir de cause, j’ai remis le collier qu’il m’avait offert. Je me dis qu’il le remarquera peut-être comme un genre de symbole de paix… Je ne sais pas trop… de toute façon, je suis un peu à court de plan cette fois. Je pourrais renoncer totalement à avoir une relation amicale avec lui, mais ce n’est pas dans mon caractère d’abandonner à ce point, et puis, ça ne doit pas être si compliqué de régler ce qui nous sépare… Si seulement on pouvait juste se parler pour que je sache ce qu’il me reproche ! Au moins je pourrais m’excuser !

Ça ne sert à rien de me triturer les méninges dans le vide… surtout que je finis immanquablement par me faire des films. Jensen n’est peut-être pas jaloux, mais moi par contre… je suis un peu obsédée par le spectre de ces filles pour lesquelles il m’a quittée ! Mieux vaut, par conséquent, que je m’arrête là, avant d’encore me monter des scenarii qui m’empêcheront de dormir !

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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyLun 9 Aoû - 10:13




Treizième page

Vendredi 30 septembre 2016

J’aurais presque pu entendre un genre de crack le matin où ça a commencé. C’est un peu pour ça que je saute sur toutes les occasions de m’enivrer. Un peu pour ne pas penser à Jensen aussi.


J’ai peut-être un poil abusé des distractions ces derniers jours. Entendons-nous bien, je suis hyper performante depuis la reprise des cours : je fais absolument tous mes devoirs, je maîtrise mes entraînements avec Alex et je prépare les animations pour les cours d’arts martiaux et Sterne. Mais dans le même temps, je participe à presque toutes les soirées organisées à Poudlard de façon plus ou moins clandestines. C’est souvent Aaron qui m’invite. On avait eu un flirt dans ce qui s’apparente désormais presque à une autre vie, c’était plusieurs mois avant que je sorte avec Jensen ! Mon célibat fait que pas mal de mes anciens flirts cherchent à renouer avec moi, mais en dehors de V et Flynn, qui sont aussi mes amis – et encore, finalement, il n’y a qu’avec ce dernier que ça se soit concrétisé -, je n’ai pas du tout le désir d’y revenir. Pour commencer, je n’ai pas du tout envie d’être le sujet de conversation de certains mecs bourrés de testostérone (et parfois bourrés tout court), encore moins ceux qui fréquentent le dortoir de Jensen. Je suppose qu’ils me voient tous un peu comme un joli trophée qu’il est désormais possible de rafler, mais être une femme objet ça n’a jamais été mon truc. C’était un peu pour cette raison que je n’ai jamais flirté avec les ex-dragueurs de septième année d’ailleurs : la séduction est un jeu, certes, mais où tout le monde doit sortir vainqueur.

Tout ça pour dire que j’accepte les invitations à faire la fête mais uniquement celles-ci, pour le reste, en dehors de quelques plaisanteries potaches, je reste à distance raisonnable de ces messieurs. Je laisse un peu plus les filles approcher, sachant être une des rares bisexuelle de l’école. Il m’arrive de me dire que ce serait peut-être pas plus mal que je me penche sur la question de ces demoiselles – on ne sait jamais, il y en a peut-être qui ne se sont pas encore découverts leur orientation réelle ! -, cela dit je ne crois pas que mes problèmes sentimentaux viennent de la gent masculine. J’aurais tout aussi bien pu tomber amoureuse et être quittée par une fille au final (mais est-ce qu’une fille se serait barrée sans explication? C’est plutôt un truc de mec, non?).

Très souvent, ces soirées ressemblent peu ou prou à ce que nous faisons dans la salle commune, l’alcool en plus. Il y a des parties d’action ou vérité, de cartes, parfois de sept minutes au paradis – moment où je pars car ça prend le risque de déraper -, ou de jeux de la bouteille – pareil, je passe mon tour, mais je veux bien applaudir ceux qui y jouent par contre ! -. Mes camarades me trouvent sûrement un peu trop prude comme quoi, tout arrive, et si j’étais certaine que ce serait sans risque, je ferais peut-être moins la difficile… seulement, je ne peux pas m’ajouter de nouveaux problèmes, de nouvelles mauvaises expériences. J’ai trop souffert depuis un an, je ne peux plus me le permettre. Il est même probable que je ne le supporterais pas…

Il y a une raison pour laquelle mon armée de psy ne voulaient pas que je revienne à Poudlard, et c’est la tension constante que j’y ressens. Pour peu que je sorte de mon état apathique, tout m’irrite et m’agresse. J’ai l’impression d’étouffer lentement mais sûrement. Les gentils (ou pas?) docteurs m’ont prévenu que je risquais d’atteindre un point de rupture. Je n’ose pas leur dire (mais ils le liront à la place) que je l’ai atteint y’a déjà longtemps… Quelque part au mois d’août je dirais. Ça a été comme si quelque chose s’était débloqué en moi de très noir et très sombre, j’aurais presque pu entendre un genre de crack le matin où ça a commencé.

C’est un peu pour ça que je saute sur toutes les occasions de m’enivrer. Un peu pour ne pas penser à Jensen aussi. J’ai tellement l’impression d’avoir fait tous ces efforts pour « paraître bien » devant lui en pure perte ! Pour que ça serve, encore faudrait-il qu’il me remarque. Je ne pensais pas me sentir un jour aussi transparente, encore moins en sa présence. C’est comme si j’avais totalement cessé d’exister, et qu’après que le sol se soit ouvert sous mes pieds, j’ai simplement été engloutie. Disparue. Être moi, être Viska, ça voulait dire quelque chose pourtant, je croyais être forte, je croyais être importante, je croyais être belle… Et je ne suis juste plus rien du tout. Ce morceau de moi que j’avais réussi à préserver et à ramener de mes six jours en enfer, ce petit bout de mon coeur que je sentais encore après mon enlèvement… il s’est fissuré, puis brisé, et malgré l’amour dont je suis entourée par mes parents, mon oncle et ma tante, mes cousins, mes amis… je n’arrive pas à recoller les morceaux et je m’épuise à essayer.

Alors je bois en soirée, je danse, je sautille, je joue… d’autres fois, j’essaie de me détendre dans les bras de Flynn et il me laisse parfois fumer un joint avec lui pour m’y aider. C’était facile de me sentir bien lorsque nous étions en vacances, dans des lieux magnifiques ou familiers et une tranquillité minutieusement organisée par mes tuteurs. J’y parviens avec moins de facilité au sein de l’école. Déjà le confort y est la plupart du temps spartiate – on n’est même pas dans la même maison ! -, l’intimité limitée, et je dois faire face aux souvenirs de mon enlèvement ainsi qu’à l’ignorance de Jensen. Parfois, pour éviter de faire face à son désintérêt, je me cache dans l’étreinte de mes amis, dans celle de Flynn, je m’assois contre eux, sur eux, et j’essaie de ne plus faire attention. Je compartimente. J’arrête de ressentir et de penser. J’essaie d’oublier. Encore.

Parfois ça marche. Jamais très longtemps, mais il arrive que je parvienne à me changer assez les idées pour ne plus ressentir ni douleur, ni vide. Mon « rituel » m’aide aussi, au moins à ne pas trop décrocher de la réalité, à rester connectée avec les autres, à être présente en quelque sorte. Je crois que Flynn commence à soupçonner quelque chose sans trop savoir de quoi il s’agit, juste une impression qu’un truc n’est pas normal. Quant à Peony, puisqu’elle lit ce journal même lorsqu’il est caché, je suppose qu’elle cherche ce que c’est. J’aimerais pouvoir leur dire de ne pas s’inquiéter, que c’est sans importance, que ce qui compte c’est que nous sommes à la fin du mois de septembre et j’arrive à tenir toutes mes obligations. En ce sens, ça se passe bien mieux que le deuxième semestre de l’année précédente ! Il faut toujours positiver. Ou essayer.

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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyLun 1 Nov - 8:43




Quatorzième page

Jeudi 6 octobre 2016

Même si je dis à tout le monde que je n’en veux à personne pour tout ce qui m’est arrivé, ce n’est pas tout à fait vrai.

J’ai enfin récupérer de quoi écrire ! Sachant que je vais voir les psy’ de la clinique la semaine prochaine, il était temps. Ce n’est pas que je meurs d’envie d’écrire sur ce qui s’est passé, mais tant que je suis enfermée dans ma bulle, je ne croule pas vraiment sous les activités et je commence à m’ennuyer… Après trois mois de sur-activité volontaire, me retrouver à juste ne rien faire me semble encore plus bizarre que le reste. Une partie de moi est en colère contre les autres pour des raisons parfaitement injustifiées et j’aimerais avoir quelque chose qui m'occupe pour ne plus y penser…

Même si je dis à tout le monde que je n’en veux à personne pour tout ce qui m’est arrivé, ce n’est pas tout à fait vrai. Consciemment, j’arrive à me dire que le retour de Nathan, son alliance avec MS, mon enlèvement, son amnésie… tout ça, même un génie n’aurait pas été capable de le prédire. Pourtant, j’ai l’impression que l’école, les adultes, ont failli à me protéger, et plus généralement que je n’ai pas été assez écoutée ni avant, ni après. Depuis que je me suis libérée de Nathan, on m’en demande toujours plus : aller en cours, réussir les buses, ne pas montrer que je vais mal pour ne pas perdre ma recommandation, m’entraîner, ne pas trop m’entraîner, donner des cours d’arts martiaux…

Résultat, je suis épuisée. Et quand ils réalisent que cette fois-ci, ils ne pourront pas faire comme si tout allait bien en me mettant la pression, ce sont encore eux les plus gênés ! Ça me met dans une colère que je n’arrive pas totalement à extérioriser mais qui ressort dans mes échanges avec Myrielle. Je sais qu’ils sont tous bien intentionnés dans l'ensemble... seulement…

J’ai besoin de m’apitoyer sur mon sort. Et de voir mes parents, mon chien, ma maison dans laquelle je n’ai pas pu aller depuis des mois… Les premiers temps, Jensen était mon cocon, il m’apportait ce sentiment de sécurité qui me protégeait partiellement du stress généré par les attentes des adultes. Mais puisque je n’ai plus ce soutien là, il faut que je trouve du réconfort autrement ! Je veux rentrer chez moi. Ça a été difficile à obtenir, mais Myrielle m’a confirmé ce matin en me rendant un stylo bic que j’allais pouvoir passer une semaine à Glasgow avec mes parents et reprendre ma thérapie de façon plus soutenue.

Cette annonce m’a réconfortée, ce qui est bien la preuve que ce n’était pas si compliqué que ça à faire, mais je m’inquiète toujours pour la suite des événements. Pour le moment, il se forme autour de moi une sorte d’agitation qui détourne l’attention des vrais problèmes, seulement il faudra bien à un moment qu’ils réalisent tous que ce qui est arrivé  il y a deux jours, c’était un symptôme, pas la maladie.

Et je vais l’écrire ici histoire que tout soit bien clair une fois pour toute : je n’ai pas vraiment essayé de me suicider ! J’étais en pleine crise dissociative à cause de mon syndrome de stress post-traumatique donc je n’étais pas dans mon état normal. Quand j’ai toute ma tête, j’aimerais que tout s’arrête, mais ça reste une simple pensée que jamais je ne ferai suivre d’actes ! Je ne suis pas suicidaire. Et j’aimerais bien que mes amis et ma famille arrêtent de le penser. Il leur a fallu plus de trois jours pour me filer un crayon parce qu’ils ont cru que j’allais en faire une arme !!! C’est eux qui ne vont pas bien, moi j’vous l’dis !

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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyLun 3 Jan - 16:22

lundi 10 octobre
Je suis enfin de retour chez moi, à Glasgow. Ma mère a refait toute ma chambre, remplaçant ses couleurs bigarrées par des tons neutres, sobres, du bleu foncé et du blanc. L’objectif avoué était d’éloigner le spectre du passage de Nathan en changeant de décor… mais je ne suis pas certaine d’aimer ce changement. J’ai laissé la plupart de mes affaires à Poudlard puisque je ne partais que pour quelques jours, je ne m’en sens qu’encore plus étrangère dans ces lieux repeints et sans âme. J’ai tout de même ramené mes peluches, Lady et Robin. La première restera ici je pense… je n’ai pas le cœur de la garder avec moi en permanence mais je ne veux pas la jeter non plus, au moins apportera-t-elle une touche personnelle à mon nouveau bureau. Quant à Robin, je l’ai posé sur ma table de chevet, je n’exclue pas de dormir avec remarquez… même si, chez mes parents, ce ne sont pas les peluches qui manquent : ma mère les a toutes alignées sur une étagère en face de mon lit. Cependant, il me faudrait plus que des jouets pour m’aider à me sentir mieux.

C’est très difficile. J’ai tout le temps envie de taper dans quelque chose, et surtout de trouver de quoi me couper de nouveau pour reprendre le contrôle. Je dois voir des médecins dès demain pour un traitement, mes parents ont l’air de croire que ça m’aidera à gérer mes « pulsions » plus efficacement que de simples potions calmantes. Je ne veux plus faire souffrir mon entourage... Iva n’est même pas revenue à la surface depuis ce que j’ai fait… alors je vais simplement obéir dans la mesure de mes moyens.

Me retrouver loin de Poudlard a au moins l’avantage de me laisser un peu de temps pour réfléchir à la partie de ma vie la moins ubuesque.
Jensen est venu me voir quand j’étais à l’infirmerie. Même maintenant, plusieurs jours après, je n’arrive toujours pas à savoir ce que j’en pense vraiment. Une discussion paraissait nécessaire et quelques points sont moins obscurs désormais, pourtant je reste partagée entre amertume et frustration. Amertume que mes sentiments n’aient finalement pas été suffisants, qu’ils aient été compris comme de « l’étouffement », que jamais je n’ai eu droit à ces trois mots, ni au passé, ni au présent. Frustration parce qu’il a suffi d’un frôlement puis d’un baiser pour que le feu courre dans mes veines... en vain puisque ça n’a rien changé, et nous n’avons pas fait grand chose finalement (ce que j’ai regretté un quart de seconde avant de réaliser combien c’était idiot). Je suis assez en colère contre moi-même. Est-ce que je n’ai pas déjà mon lot de problèmes sans succomber à mon ex (alors que, pendant notre conversation, j’étais aussi très en colère contre lui à plusieurs moments !) ? Est-ce que après tant de mois depuis la rupture je ne devrais pas être plus insensible à son charme ?

Surtout que ce n’est pas correct vis-à-vis de Flynn.
Bien sûr, on ne sort pas ensemble, on ne s’est rien promis, mais il ne devrait pas avoir l’impression que je ne lui laisse que des « miettes » (terme qu’il a utilisé, ce n’est pas moi qui extrapole) tout ça parce que je n’arrive pas à oublier mon ex !

Surtout que ce n’est pas le cas ! Enfin, si... c’est vrai... je n’ai pas encore tourné la page de mon histoire avec Jensen (comme l’a prouvé ce fichu baiser !), mais quand je me donne à Flynn, je le fais totalement ! Et, parfois ça me fait un peu peur… « Chat échaudé craint l’eau froide » : je ne devrais pas craindre d’être bien avec mon amant, et Flynn ne me donne aucune raison de douter de notre relation telle qu’elle est - au contraire, vu la situation, plus d’un serait déjà parti ! -, seulement je me sens de nouveau au bord de ce précipice… et y tomber de nouveau, y tomber doublement, me semble… dangereux ? Effrayant ? Impossible ? Tout ça à la fois ?

Je tiens à Flynn et il tient à moi, c’est chaleureux, c’est confortable, c’est pile ce dont j’ai besoin en ce moment. Je ne dois pas encore tout gâcher une nouvelle fois en étant trop sentimentale, attachée ou je ne sais trop quoi qui donnait l’impression à Jensen que nous n’étions pas bons l’un pour l’autre. Je ne veux plus être abandonnée par quelqu’un pour qui j’aurais des sentiments. Plus jamais. Et je crois que le meilleur moyen pour ne plus souffrir serait de ne plus avoir de sentiments du tout. Mon cœur ne doit plus vaciller. L’expérience m’a appris qu’il était bien plus simple d’avoir un amant qu’un amour, alors je dois m’y tenir.

Parce qu’il faut que je fasse taire la voix de Nathan qui me souffle que je ne mérite pas d’être aimée, il faut que j’avance… je ne sais pas comment, ça paraît plus simple sur le papier que dans les faits, mais si j’évite de trop m’attacher comme je l’ai fait avec Jensen (au point de souffrir de rechutes ridicules!), ça ne pourra être que mieux, non ?

Enfin… je suppose que nous en parlerons en thérapie. Je verrai bien ce qu’on me dira/conseillera… tout paraît si flou depuis le « re re retour » de Nathan. Tout s’est enchaîné, même avec les garçons, même avec Iva', je n’y comprends plus rien…

C’est aussi pour ça que je pense que c’est bien que je m’éloigne quelques jours de Poudlard. Malgré l’ennui de mon enfermement à l’infirmerie, en étant dans l’école, je restais dans le tourbillon des événements. Je dois trouver des solutions pour tenir une fois que je retournerai à l’internat – de nouvelles solutions -, parce que ce n’est pas parce que je vais être surveillée comme le lait sur le feu que ça va subitement devenir plus facile de me lever le matin sans faire de crise de panique. Ce qui est déjà décidé, cependant, c’est que mon séjour à Glasgow va être court et qu’après je retournerai en classe. On reconnaît bien là le style de McGonagall : si on fait semblant qu’il ne s’est rien passé, alors il ne s’est rien passé. Pas très Gryffondor tout ça si vous voulez mon avis.

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(c) princessecapricieuse

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Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyLun 3 Jan - 16:29

Mardi 25 octobre 2016
Je suis rentrée à Poudlard et l’une des premières choses que j’ai essayé de faire a été de parler à Iva mais c’est toujours Cil’ qui est à sa place. Il m’avait prévenu que ça se passerait ainsi, qu’il faudrait du temps à ma sœur pour remonter à la surface après ce qui est arrivé, pourtant j’espérais réduire cette période en m’investissant dans ma guérison. C’était probablement un raisonnement un peu simpliste, mais je suis quelqu’un de simple dans mon mode de fonctionnement.

Mon séjour à Glasgow m’a laissé l’occasion de repenser à Iva et aux deux Cily. Ce problème est plus épineux et hors norme que ma vie sentimentale (qui a aussi pas mal occupé mes pensées durant cette semaine passée chez moi), néanmoins je n’ai jamais réussi à considérer mon lien avec eux, ma sœur du destin et mon frère serpent, comme quelque chose de mauvais.

J’aime ma sœur. J’aime Cil’ aussi en quelque sorte même si cette affection est plus instinctive que concrète. Ces relations extraordinaires suscitent tout de même quelques questions… je n’ose pas les poser à Cil’ parce que je ne suis pas certaine que les réponses me plairaient. En 2000 ans de réincarnations, il semblerait que je sois morte souvent, et parfois de morts violentes. Cela étant dit, même en mourant de vieillesse, il était normal que chaque cycle de réincarnation se termine. Mon âme est en quelque sorte immortelle tant qu’elle suivra les hôtes de mon frère mais les corps qu’elle occupe, eux, sont toujours voués à disparaître à un moment ou à un autre, c’est dans l’ordre des choses. Mieux vaut toutefois que je ne me souvienne pas de mes différentes « morts » pas vrai ? J’ai déjà assez de traumatismes comme ça…

Et puis, Cil’ reste un serpent. Coincé dans le corps d’Iva, ça ne me pose aucun souci, mais en cas de transformation subite… ce serait une autre histoire. Or les souvenirs appellent les émotions fortes, et celles-ci pourraient bien faire remonter à la surface l’enveloppe du basilic. Je préfère éviter, quitte à avoir des réponses sur mon implication dans la vie de mon amie uniquement au compte goutte. De façon assez évidente, dernièrement, je ne pouvais pas lui être utile… mais quand elle me le demandera, ou quand Cil’ me fera signe, je serai prête.

Depuis mes premières visions, quand je ne fais des pas des cauchemars à propos de Nathan ou des rêves érotiques avec Flynn ou Jensen ou les deux, après tout dans les rêves tout est permis !, je vois des paysages que je n’ai jamais visités, des rites que je ne devrais pas connaître, des bribes d’une vie qui n’est pas la mienne. Je revois surtout les rites du temple, le passage des portes, les prières à mon dieu protecteur, le dieu du soleil Rê. Ceci explique en partie pourquoi Iva’ me dit que je suis chaleureuse ou lumineuse, ou des trucs de ce genre, elle aussi doit avoir des images de quand celle que mon âme était alors, la première Cily, servait au temple.

Parce que Cily était immunisée contre le regard tueur du Basilic – alors confondu avec le « dieu serpent » Apophis qui essaie de manger le soleil, paye ta métaphore si on l’applique à la réalité ! -, on lui a prêté une double protection, celle de Rê (et là, je me demande si le fait d’être aussi blonde avait pu jouer vu l’endroit et la période ?) et celle du « dieu serpent » dont elle était "l’aimée" (dans le sens d'élue peut-être ? Je ne sais pas trop...). Bon… c’est grosso-modo évidemment, cette histoire est pleine de trous et de trucs que j’ignore ou que je n’ai pas compris. Je suppose que le peuple et les responsables du temple ont simplement confondu la magie de Cil’ avec des présages divins, quant à Cily l’humaine, sûrement que travailler au temple était une vraie opportunité à son époque.

Je vois aussi Cil’ sous sa forme humaine ce qui m’arrange parce que j’ai du mal quand il est en basilic. Je ne sais toujours pas comment il est possible qu’un serpent géant adopte des traits humains, cela doit requérir une grande magie. Et parfois, en me réveillant, j’ai la sensation que mon frère m’appelle… c’est peut-être mon imagination qui me joue des tours, à moins que ce ne soit le « retour » que j’ai de mon lien avec Iva’. Elle, elle ressent tout ce que moi je ressens, le bon comme le mauvais. Est-ce parce que maintenant j’en ai conscience ? Maintenant je crois que c’est encore plus fort qu’avant, que plus on se rapproche, plus elle reçoit le moindre de mes sentiments.

Ça a été le problème lors de ma crise. Elle a reçu de plein fouet ma détresse, elle a même cru que j’allais mourir (tout le monde l’a cru, ça me dépasse toujours). Les médecins qui me suivent ne jugeraient peut-être pas que c’est une bonne raison d’essayer d’aller mieux (parce que je ne le fais pas pour moi même et patati et patata… ils me gonflent), mais quand je sens l’angoisse et les pulsions monter, c’est à la détresse de ma sœur que je songe en premier. Savoir ce qui se passe dans ma tête et dans mon cœur n’est déjà pas un cadeau, je ne peux pas lui en imposer plus.

Je réalise en terminant de l’écrire que je ne vais pas pouvoir laisser cette page dans mon journal. Quasiment personne n’est au courant de l’histoire des deux Cily – Iva, moi, peut-être Jensen ? Ou V ? - et je crois que pas mal de parties sont des secrets… des secrets qui ne m’appartiennent pas vraiment en plus. En dehors de quelques images de ci, de là, toutes ces histoires de prêtresse de l’Égypte Ancienne, de serpent humain et de réincarnation font plus parti de l’histoire d’Ivalyana que de la mienne… Ou peut-être pas ? Reste que c’est flou pour moi et que rien que le fait que Cil’ le basilic soit à l’intérieur de mon amie est un secret pour la plupart des gens. Comment voulez-vous expliquer à des psychiatres moldus une histoire pareille ? Ils prennent déjà la malédiction des Symphonie pour un genre de métaphore ! Ce n’est pas très grave, je vais proprement découper cette page et je la rangerai à l’écart, peut-être dans ma boîte à bijoux – celle-ci se transforme déjà petit à petit en boîte à reliques, j’y range tout ce que je veux garder mais ne pas voir… -.

Dans le journal, on peut voir qu’une page a été effectivement découpée.

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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyMer 30 Mar - 17:14

Dimanche 13 novembre 2016
Peut-on fêter son « moisversère » avec un chien ? Parce que j’adore vraiment André, mon animal de soutien émotionnel ainsi que chien d’assistance, encore que cette mention soit à nuancer de par la toute petite taille de mon nouveau compagnon. C’est une idée de mon psychiatre, étant entendu que je suis assez sensible au fait d’avoir de la compagnie quand je suis sur le point de faire une crise d’une part, et que j’adore les chiens, d’autre part. Je pensais que j’aurais plus de mal à obtenir l’autorisation de McGonagall, mais il semblerait que la directrice était prête au compromis, du moment que ce que nous lui proposions ne perturbait pas mes camarades. C’est là qu’a été tout l’intérêt d’aller chercher un chien d’élevage, spécialisé dans les soins aux maladies comme la mienne, plutôt que de prendre celui que j’avais déjà, mon bon vieux Oscar. Non seulement ce dernier n’est plus tout jeune, mais il est aussi d’une race autrement plus imposante qu’André (qui est plutôt minuscule, il tient dans un sac!), et même si j’avais mis tout mon amour dans son dressage, il n’est pas capable de se tenir aux aguets et tranquille comme le fait son nouveau frère. Le nom d’André a cependant été choisi en fonction d’Oscar (les deux étant une référence à un très vieux manga, la Rose de Versailles).

Quand je sens l’angoisse monter, je suis supposée le prendre dans mes bras, et le caresser. Cela paraît excessivement simple, et pourtant cela fonctionne plutôt bien. Avoir un chien ne fait pas tout, mais il atténue un peu l’effet de mes crises, les rendant un peu moins « dramatique ». Flynn plaisante beaucoup sur le fait qu’il était déjà mon animal de soutien émotionnel bien avant l’arrivée d’André, je ne sais jamais trop quoi répondre à ça. Évidemment, il est indéniable que Flynn apaise aussi très bien mes angoisses, mais qu’il plaisante à ce sujet me donne des remords, un peu comme s’il me reprochait à mots couverts de l’utiliser. Ce qu’il ne fait pas, du moins je ne crois pas… Si Flynn avait quelque chose à me dire, il le ferait. Il est foncièrement franc ! Comme lorsque nous avions parlé de Jensen, à l’infirmerie, après l’histoire du baiser.

Je suppose que c’est mon propre sentiment de culpabilité qui ressort, parce que plus ma relation avec lui s’installe dans le temps (presque quatre mois tout de même!) et plus je me sens partagée. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça. Même si je n’en suis pas fière, l’élément fragile dans notre relation, c’est clairement moi : Flynn est stable et bien dans ses baskets, ce serait me donner trop d’importance que de penser avoir un impact sur lui. Pourtant, parfois, je me dis que c’est mal d’avoir deux personnes différentes dans la tête.

Si on m’avait posé la question, je ne sais, pas, disons il y a un an et demi… j’aurais dit qu’il n’y avait aucun problème à éprouver quelque chose pour plusieurs garçons ou filles différent(e)s en même temps. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, tout ça, tout ça. Du moment qu’il n’y a pas tromperie et mensonge, l’amour pluriel peut s’entendre. Fondamentalement, je n’ai pas changé d’avis, néanmoins, lorsque je suis aux prises avec mon grand huit émotionnel, sentant mon cœur frémir ou se serrer pour celui des deux qui est dans la même pièce, je m’en veux.

Évidemment, je n’éprouve aucune culpabilité envers Jensen – s’il ne voulait pas me partager, il n’avait qu’à ne pas me quitter -, c’est Flynn qui me soucie. Il n’y a pas de raison, mais je suis un peu bête, et peut-être aussi que j’éprouve d’autant plus de remord que je sais combien il est stupide d’aimer encore Jensen après tout ça. Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à l’oublier totalement. Notre amitié ? Le premier amour ? Le fait de le voir tous les jours ? Un subtil mélange des trois ?

Alors, en attendant, j’ai décrété quelque chose de très simple : mon unique amour, c’est mon chien. Et puis c’est tout. Ce sera bien moins compliqué que les êtres humains !

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Ξ Sujet: Re: [Journal] I'll never be enough.   [Journal] I'll never be enough. - Page 2 EmptyDim 3 Avr - 16:14

Mardi 5 décembre 2016
Je sais enfin ce que me veut Magicis Sacra ! Avoir enfin des réponses suscite en moi des sentiments extrêmement contradictoires. D’un côté, je suis soulagée d’avoir obtenu une explication rationnelle à leur comportement, à pourquoi ils ont aidé Nathan à m’enlever, d’un autre, j’ai un peu peur maintenant qu’ils ne débarquent à nouveau pour me prendre du sang. S a affirmé qu’elle en avait assez pour faire ses petites expériences mais je me méfie !!! En effet, l’explication tient en peu de choses : si j’ai été enlevée, c’est uniquement parce que MS me veut moi. Pas parce que je suis une excellente sorcière, ni parce que j’ai organisé la résistance des élèves contre eux, pas plus que parce que je suis très douée en arts martiaux magiques… Non. Ils ne voulaient que mon sang. Ils ne seraient pas contre que je rejoigne leur cause, pour toutes les raisons sus-mentionnées, mais ce dont ils ont vraiment besoin, c’est de la magie à l’intérieur de moi. Celle des Symphonie. Celle du pacte qui me relie aux autres membres de ma famille sorcière ainsi qu’au Malefoy, héritière de centaines d’années de pactes dont la non reconduction entraînerait notre mort. Une malédiction qui dure dans le temps, qui est ancrée en chacun de nous depuis le jour de notre naissance… une magie puissante dont, pour lancer leur sort aux effets encore inconnus, MS a besoin. Ils auraient pu prendre le sang d’Alex ou celui d’Ayelet ou bien encore celui des Malefoy… vu qu’ils sont tous plus jeunes, je suppose qu’on peut encore s’estimer heureux qu’ils s’en soient pris à moi. Ils avaient probablement des scrupules à s’en prendre à des enfants dont certains encore en primaire… Et j’étais un meilleure choix, à cause de l’autre malédiction – si l’on peut l’appeler comme tel alors que je n’en ressens pas les effets -, celle du Dieu Serpent. Si ceux qui lisent ce journal ont des questions à ce sujet, j’aime autant qu’ils ne les posent pas, je ne peux pas en parler. Tout ce qu’il y a à retenir des paroles de S lors de notre rencontre dans la forêt interdite, c’est qu’elle sait tout à ce sujet, plus que moi… Cette capacité à tout savoir m’effraie peut-être plus encore que le reste ! Et aussi que, dans la mesure où ils cherchent de la magie qui dure dans le temps, qui traverse les siècles, celle-ci est encore plus ancienne que la malédiction des Symphonie, plus de 2000 ans, au bas mot.

Seulement, vous voyez, d’après mes sources que je ne peux citer, être l’aimée du Dieu Serpent est un truc qui n’est pas lié au sang. Ça a plutôt à voir avec mon âme. Donc je doute qu’ils trouvent ce qu’ils cherchent lorsqu’ils feront leurs analyses. Cependant, je dois leur concéder que je suis effectivement un objet de curiosité pour qui s’intéresse à la magie. Quelles étaient les probabilités qu’une enfant comme moi, élevée chez les moldus, soit porteuse de deux « malédictions » très anciennes ? S a sous-entendu que j’étais une sorte d’objet rare qu’ils avaient envie d’ajouter à leur collection. En général, j’adore être convoitée, là… je suis un peu moins enthousiaste. Il faudrait que je fasse un point avec les autres personnes concernées, qu’on comprenne ce qu’ils peuvent faire de mon sang, et comment ils ont su tout ça sur moi. Des trucs dont j’ai quasiment jamais parlé pourtant ! Vraiment, j’ai un mal de chien à garder des secrets mais j’ai fait super gaffe comme celui-ci n’était pas le mien ! Et MS le sait… comment ? Et est-ce que ça les intéresse uniquement parce qu’ils croient en trouver trace dans mon sang ou est ce que « le dieu serpent » et son hôte sont des cibles aussi ? Je dois rester vigilante absolument.

En dehors de ces considérations, cette bataille a été gagnée dans l’amertume. Nous avons vaincu les projections mais S a obtenu exactement ce qu’elle voulait : outre mon sang, je lui ai montré que j’étais capable d’utiliser une arcane à pleine puissance. Il n’est pas exclu qu’elle l’ait fait dans le but de m’affaiblir, j’y ai quand même vu une espèce de test malsain… Et pour m’obliger à le passer, S n’a rien trouvé de mieux que de s’attaquer à mes amis de Serpentard, parmi lesquels se trouvait Jensen. On ne me fera pas croire que c’est un hasard si mon ex a été visé. Mais, là encore, alors qu’on ne peut pas dire que nous soyons redevenus proches depuis la rupture, comment les membres de MS peuvent savoir que je tiens encore assez à lui pour prendre le risque de me sacrifier ? Un coup de bluff ? Ou alors ils partent du principe – pas totalement faux – que j’essaierai de sauver n’importe qui ? Ça me turlupine qu’ils en sachent tant sur mon compte.

On notera au passage qu’aucun de mes amis n’a eu le bon goût de m’être reconnaissant de ne pas s’être fait cramer. Peut-être que S se serait arrêtée avant de les toucher, mais un petit « merci » quand je me vide de mon énergie, c’est vraiment trop demander ? Y’a pas à dire, on n’est pas dans la meilleure maison pour la gratitude. C’est limite s’ils ne m’ont pas engueulée ! Remarquez que je ne me suis pas attardée avec eux de toute façon, malgré les chamailleries avec Alex, je suis restée avec Flynn et je suis repartie avec lui pour me reposer après les combats.

Ça paraît anodin au milieu des révélations et autres combats mais ça me chagrine un peu qu’Alex n’aime pas Flynn. Bon, ça reste Alex, il n’est pas foncièrement très vindicatif comme garçon, n’empêche que je vois bien qu’il n’approuve pas… alors qu’il n’était pas du tout comme ça quand j’étais avec Jensen. Alors certes, avec lui, j’étais dans un couple très traditionnel, cadré, et toujours correct en publique, mais eh ! Regardez où ça m’a menée ?! Comme le dit si bien Chiara, qui le tient elle-même d’Einstein, le propre de la bêtise c’est de recommencer toujours la même chose en espérant un résultat différent (ce qu’elle applique surtout au sujet de l’obstination de certains de ses camarades, je trouvais juste que la phrase collait bien dans mon contexte). Jensen était (est?) trop sérieux, Flynn ne l’est pas dans plusieurs domaines, Alex devrait être assez grand maintenant – et je ne parle évidemment pas de sa taille en cm – pour comprendre que dans une nouvelle relation, je ne cherche pas une copie de mon ex. Et puis, mon cousin réagit comme ça juste parce qu’il est trop vieux jeu… j’espère qu’il se calmera à l’avenir car que l’on soit bien clair : ma vie privée ne le regarde pas.

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