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 Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]

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Vanellope Reynolds
Vanellope Reynolds
Indépendant

Parchemins : 1232
Âge : 18 ans [29.04]
Actuellement : Ingénieure et conceptrice pour les Tablettes Magiques
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Ξ Sujet: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyJeu 17 Fév - 16:57

Now we need some space, 'cause I feel for you Il y avait deux choses qui insupportaient Vanellope Reynolds : les tire aux flancs qui se déchargeaient de leur part de boulot sur elle bisous Graham! et l’idée d’elle en couple avec quelqu’un(e). Si les premiers étaient un faux problème – son besoin de voir Gryffondor tourner correctement n’outrepassant pas celui d’enquiquiner son collègue de temps en temps en ne lui sauvant pas la mise -, tout ce que constituait la seconde était depuis quelques mois personnifié en un Serpentard plein d’aplomb de cinquième année : Thomé Mertvyy.

Pourtant, ils tournaient aussi sûrement en rond que Thomé continuait à lui tourner autour. V se serait cru capable de plus de fermeté, mais il fallait croire qu’elle n’avait jamais anticipé que son premier refus ne suffirait pas à décourager un garçon un peu décidé. Et comme la préfète lui avait demandé un service pour le bal, elle s’était rapidement trouvé prise à son propre piège (au bout de plus de six mois à plutôt bien s’en sortir, elle tient à la souligner !). Quand il s’était pointé à son appart’ pendant les vacances, elle ne s’était pas sentie de lui fermer la porte au nez – sa grand-mère ne l’aurait pas laissé faire au demeurant ! - alors elle l’avait laissé entrer dans sa cuisine, lui avait servi une boisson, et avait parlé avec lui tout en tentant d’esquiver les questions qui fâchent.

Thomé l’avait embrassée à la fin du bal. Elle ne s’en était pas formalisée car elle avait embrassé plus d’une personne de l’assemblée présente ce soir-là dans le passé sans que ça lui ai jamais changé la vie, et puis... elle avait promis à Thomé que le bal serait un rencard : s’embrasser dans ces circonstances n’avait rien d’incongru. Ce qui l’avait été en revanche c’était d’avoir le Serpentard assis face à une tasse Hello Kitty sur sa vieille table rayée et une chaise dépareillée qui avait elle aussi connu des meilleurs jours. Personne d’autre que Fio’ n’était venu chez elle avant Thomé, et la Serdaigle de septième année était sa meilleure amie ! V n’était pas du genre à avoir le message BFF de gravé dans la peau ou sur un bijou, mais si elle avait dû le faire, ça aurait été pour Fiona ! Peut-être parce que Mamie Catherine n’était pas bien loin, ou peut-être parce que Vanellope avait développé un don insoupçonné pour ne pas parler de ce qui la dérangeait, le fait était que la visite s’était terminée comme s’étaient écoulés les semaines qui avaient suivi le retour de Thomé et de la préfète à Poudlard : étrangement normalement.

La lionne n’échappait pas aux petites moqueries de ses ami(e)s, Viska ne se privant pas pour lui retourner l’insistance que V mettait dans la relation entre la Serpentard et leur pote commun Flynn. Très amusée de la situation, la verte et argent taquinait la préfète dès que l’occasion se présentait – autant dire à chaque répétition de Sterne – qui restait toujours assez stoïque sur le mode « Tu ne veux pas parler de Flynn donc je ne parlerai pas de Thomé » qui n’était pas verbalisé mais que chacun pouvait comprendre.  Parfois, V se demandait ce qu’elle ferait si, d’un coup, Viska se mettait à lui parler à cœur ouvert, parce qu’elle ne pourrait plus se réfugier derrière le silence de la blonde sur ce qu’elle vivait avec Flynn et qui ne regarde qu’eux mais V a oublié ce détail quelque part au mois d’octobre dernier pour ne pas parler de ce qui lui faisait peur. À savoir l’attachement, la monogamie, les cœurs brisés, tout ce que paraissait induire les relations et qui ne pouvait que finir mal.

Ce jour-là pourtant, à la fin d’une répétition de Sterne, Viska demanda à son amie de vérifier un paramétrage sur la chaîne magique. V ne voyait pas d’inconvénient à jouer les techniciennes, elle se pencha donc sur la machine, et quand elle sortit le nez de ses réglages, baguette magique à la main, tout le monde avait filé – y compris Viska ! -. Tout le monde sauf Thomé évidemment. « Ils sont partis ?! » s’offusqua-t-elle pour la forme mais d’une voix calme, presque neutre. Elle avait réussi depuis janvier à toujours être avec Thomé et quelqu’un d’autre, que ce quelqu’un soit un de ses amis à elle ou juste un groupe d’élèves opportunément présent. Comme personne ne pourrait jamais l’accuser d’être naïve, elle s’était bien douté que cela ne pourrait pas durer éternellement ainsi. Même elle finissait par trouver que c’était un peu bizarre ! « C’est un coup organisé ou de chance ? » demanda-t-elle en abandonnant le poste de musique pour se planter devant un des grands miroirs. Elle détacha ses cheveux (bruns depuis quelques temps) et les secoua pour leur redonner du volume. Cette opération coiffure ne visait qu’à lui donner une contenance : perdre le contrôle de la situation n’était pas une option. Jamais.
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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyJeu 3 Mar - 3:29

Now, we need some space, but what I feel for you is strong
Thomé était tombé sur le cul. Ce n'était pas nouveau, ce n'était pas rare, mais c'était drôle. Le russe avait accepté le défis d'une figure improbablement compliquée et d'un niveau supérieur au sien. Sans surprise, il avait accepté le challenge et avait presque -seulement presque- réussi. Son pied n'avait pas pivoté comme il le fallait et il était tombé royalement au sol. Ce fut d'abord la surprise de ce premier essai presque concluant qui avait rapidement été chassée par les rires amusés et chaleureux. Quelqu'un lui demanda même s'il n'avait rien, le russe assura que non et s'exclama de bon coeur qu'il était presque trop fort pour son propre bien. Cette fausse arrogance était bien amusante. Il adorait l'ambiance des entrainements du Sterne. Cette chaleur, ce soutien et cette bonne humeur. L'aboutissement fut le spectacle au bal. Aucun faux pas, pas une seule erreur. Il avait eu bien du mal à ce concentrer avec V a son bras toute la soirée.

D'ailleurs, tout c'était tellement bien passé qu'il n'en revenait pas. Elle n'avait pas protesté alors qu'il l'avait embrassé à la fin du bal. Et aucun critique en le voyant sur le pas de sa porte tout sourire avec ses beaux habits et de petites cernes. Vivre avec des vampires voulaient surtout dire, ne pas dormir la nuit. Il haïssait ces changements de rythme, mais il s'y habituait fort bien aussi. Sauf quand ce jour là. Il avait réussi à trouver un cadeau, symbolique pour ne pas arriver les mains vides, mais ce n'était qu'un bon pour un salon de coiffure -hors de prix- que lui avait conseillé sa grand-mère adoptive. Il trouvait tellement que c'était ridicule qu'il avait acheté des chocoballs en ayant déjà vu qu'elle en mangeait avec Iva. Là, il était sûr de ne pas se faire poliment congédier, même si l'idée ne lui avait pas traversé l'esprit. Après tout, n'était-il pas le petit-ami officiel de la préfète?! Le pauvre!

Il s'était longuement interrogé sur le dessin de la tasse rose. La chose blanche n'évoquait rien de bon, pourtant, elle semblait bienveillante. Il avait quand même fixé l'objet à plusieurs reprises sans trop oser demander ce que c'était. Quand il osa le faire, elle l'avait vanné en disant que c'était une tasse. En même temps, il avait soulevé l'objet en demandant ce que c'était. La réponse était donc de circonstance. Tout a son honneur, il avait sourit en montrant le dessin et avalant un chocoball. Les quelques heures furent d'une simplicité déconcertante en sa présence et il fut heureux d'être simplement passé la voir.

La rentrée en avait été que plus décevante. Il ne se passait rien! Critiquement rien entre lui et la lionne, au point qu'il se sentait perdu. Thomé avait espéré qu'elle serait un peu tactile avec lui, qu'ils s'échapperaient pour s'embrasser et discuter un peu ensemble, mais rien! Que dalle! Nada! Niet! вообще ничего!!! Cela le minait. Il se sentait vidé de toute son énergie, si bien que le dernier entrainement, il n'y était pas, pas vraiment. Son corps était bien là, mais il se sentait ailleurs. Peut-être fus pour cela que Viska envoya la préfète s'occuper d'un faux problème avant de fuir avec toute l'équipe en lui disant d'aller lui parler. Le russe l'aurait bien embrassé, mais il se contenta de la remercier d'un sourire chaleureux et d'un regard.

A la remarque et l'expression un peu émotionnel, qu'il ne voulu pas déchiffrer par politesse et pour son pauvre coeur, il approuva d'un hochement de tête. "Yep." Conclu-t-il avant d'entendre la question. Il haussa les épaules. La réponse était évidente, mais ce n'était pas de son fait. "Ton amie me donne un coup de main. V, je suis perdu. Je ne sais pas quoi penser, ni quoi faire. Depuis le bal, j'ai l'impression que... que le bal n'a même pas eu lieu en fait." Il n'y allait pas par quatre chemin. Cela ne servait à rien, il savait que si il ne disait pas clairement les choses, elle prendrait la fuite. Peut-être même qu'elle le ferait après ces mots? Mais en le faisant, cela mettrait les points sur les "i" et briseraient son coeur tendre. Pas bien longtemps, il n'abandonnerait pas si facilement. Il avait tenu parole en ne forçant pas les choses, mais c'était elle qui l'avait invité, qui l'avait embrassé en premier et qui désormais, le traitait comme un camarade de classe.

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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyDim 6 Mar - 13:03

Now we need some space, 'cause I feel for you Tu perds rien pour attendre, je vais te tuer! pensa la lionne à l’intention de Viska. Elle espérait bien que son amie s’attendait à des représailles après un tel coup fourré ! Elle allait le lui payer, V ne savait pas encore comment, mais elle allait trouver ! C’est qu’elle ne pouvait  pas lui faire la même chose : Viska ne saurait que trop quoi faire d’un tête à tête avec Flynn, ça n’aurait rien d’une vengeance !

Si V aurait volontiers voulu s’étendre sur ce sujet plutôt que sur la conversation gênante qui n’allait pas tarder à suivre, elle fut bien obligée de reporter son attention sur Thomé. La brunette avait bien envie de lui sortir le fameux couplet du c’est pas toi, c’est moi mais elle-même n’était qu’à moitié convaincue par celui-ci. À quel moment avait-elle merdé pour en arriver à ce point précis de l’existence ? Alors que les conversations trop émotionnelles étaient exactement ce qu’elle cherchait à éviter depuis toujours un toujours à relativiser vu qu’elle a seulement seize ans ! « Tu n’es pas obligé de me tendre une embuscade pour me parler, il suffisait de demander. » Elle avait sciemment évité de lui laisser des occasions de le faire, pour autant elle ne se jugeait pas assez inaccessible pour qu’ils en arrivent là. Raisonnablement, Vanellope se fit la remarque que ce n’était sûrement pas l’idée de Thomé : ce genre de plan foireux, c’était du Viska tout craché, pas pour rien que V songeait déjà à lui retourner la politesse !

« Vraiment ? Je ne vois pas comment tu peux avoir l’impression que le bal n’a pas eu lieu, car si nous sommes dans cette situation, c’est précisément parce qu’il s’y est passé des trucs. » D’ordinaire, V était plutôt précise dans le choix des mots qu’elle utilisait… là, elle n’arrivait pas à trouver un terme (autre que « truc ») qui conviendrait aux événements du bal. Il n’y avait pas eu grand-chose, pourtant le peu qui avait eu lieu avait laissé une empreinte indélébile. Peut-être que le baiser lui-même avait eu une autre valeur car il était différent de celui qu’elle lui avait donné elle ? Elle en avait un peu discuté avec Iva’ mais le topic est toujours en cours ainsi qu’avec Fiona et quasiment toutes ses autres amies, seulement elle n’en avait pas tiré un quelconque éclairage. Voulait-elle vraiment comprendre ? Rien n’était moins sûr. Le sexe lui paraissait toujours la voie la plus facile, dès qu’il y avait des sentiments en jeu, elle devenait aveugle et sourde. « Je ne t’ai jamais caché que j’avais un problème, pas avec toi, mais avec l’engagement. Ce serait beaucoup plus simple si tu voulais de moi la même chose que les autres... » Une histoire sans lendemain, une compagnie qu’on oubliait facilement, la rencontre de deux corps mais jamais de deux cœurs. Beaucoup s’en arrangeait, mieux : certains trouvaient que c’était la relation la plus pratique !

Prise dans cette pensée, elle enleva son tee-shirt d’un geste fluide et le laissa tomber au sol, révélant un soutien-gorge de sport noir très simple qui tranchait avec sa peau pâle. « Tu sais quoi ? Si tu me veux, prends-moi. » Peut-être que, tout au fond, avec cette provocation, elle essayait de lui faire peur. Lui qui était si romantique, ça allait forcément le faire fuir, pas vrai ? Et, en même temps, c'était ce qu'elle était : une fille provocante qui préférait largement les relations physiques aux sentiments. Pour reprendre la litanie courante de Viska, le sexe c'était facile, c'était le reste qui était compliqué, incontrôlable... or on sait bien ce que V pense de ce qu'elle ne peut pas contrôler.
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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyMer 20 Avr - 22:59

Now, we need some space, but what I feel for you is strong
Le regard vengeur devait être à l'attention de la blonde que Thomé n'avait pas hésité à dénoncer. Ce n'était pas à sa demande que Viska avait arranger le piège. Il pouvait au moins s'en dédouaner. Bien que le russe avouera, si on lui posait la question, qu'il était assez heureux d'avoir cette chance.

Bien encré sur ses pieds, son regard fixait la brune avec intensité. Tout se jouait sur un rien. Il ne s'était pas trop avancer, laissant deux mères entre eux. Il n'abordait pas une posture défensive, ni offensive. Les bras le long du corps, dans une mains son manteau et dans l'autre sa bouteille. Il était aussi simple que n'importe qui l'aurait été pour saluer un camarade, sauf qu'il ne saluait pas n'importe qui et que rien n'était aussi évident qu'il l'aurait aimé. La preuve fut sa réponse assez neutre, trop même. C'était un mensonge qui lui fit mal. Elle devait bien s'en rendre compte, il avait essayé, mais elle était un véritable vif d'or quand elle le voulait. Un soupire douloureux lui échappa. Bien malgré lui, c'était cette attitude détachée qu'il craignait de sa part. "Tu l'as fait sans t'en rendre compte, mais quand tu m'évites ou que tu trouves une excuse pour filer rapidement, cela me blesse." Si il aimait bien jouer au chat et à la souris, cela n'avait pas duré bien longtemps dans ce cas si. Il comprenait en même temps qu'elle ne voulait pas que les choses aille trop vite et il était près à lui laisser du temps.

En énonçant qu'il avait le sentiment que le bal n'avait pas eu lieu, il ne s'attendait pas à une réponse si peu éclairée. Sourcils froncés, il cherchait bien à comprendre ce qu'elle entendait par Truc. Parce qu'avec les machins et les bidules, il pouvait dire un million de chose et absolument rien en même temps. "Quels trucs V? La fleure t'a tant déplu que ça?" Il s'en voulait d'avoir fait une rose, parce qu'il pensait que cela lui plairait. Ne connaissant pas à l'époque sa fleur favorite, il avait joué quelque chose de sûr et de simple. Même si, très honnêtement, il savait que ce n'était pas de cela qu'elle voulait parler sans nommer. " Je le sais, je t'ai laissé du temps, mais j'ai l'impression que tu vas simplement me voir comme un ami et t'éloigner sans avoir à peine pu... je sais pas profité, ressentir et apprécier." Il pensait au baiser. Elle n'avait pas eu l'air de le prendre mal sur le coup, ni même de le regretter. Hors, après qu'en était-il? Cette routine qu'elle avait mise en place où ils ne se parlaient pas le mettait mal à l'aise. Il n'avait me^me pas réussi à lui proposer un second rencard.

Le mouvement fluide le fit faire des yeux plus grands que ceux d'un dragon. Que faisait-elle? Il resta muet un instant. Ses yeux admiraient la peau pâle et délicate qu'il avait imaginer plus d'une fois. La courbe de sa taille et de sa poitrine lui coupèrent le souffle. Ce n'était pas que son imagination, elle était tout simplement parfaite! Ses paroles furent un véritable coup à l'arrière du crâne. Il revient aussitôt dans ses soulier et soupira. Bon sang, que devait-il dire ou penser? " Vanellope, je... " Un soupire lui échappa, il se posa ses affaires et se passa une main sur le visage pour s'éclaircir les idées. De toute évidence, elle le provoquait à soit avancer, soit reculer. Et si, il faisait justement ce qu'il avait envie de faire? Son regard se riva dans celui de la brune. Son expression se fit celle d'un homme assuré qui avait déjà tout vu, tout affronté, même si son coeur battait à tout rompre. Il fit un pas, suivit calmement d'un second pour se planter devant elle, sans pour autant la toucher, une vingtaine de centimètre les séparaient désormais. Thomé leva alors sa main gauche, il l'approcha du visage de la préfète, mais il ne la toucha pas. Le mouvement proche et sans contact se prolongea pour glisser ses doigts sur les cheveux et à peine les frôler. Il avait envie de l'embrasser, de sentir sa peau, d'entendre ses soupires, mais surtout: il voulait qu'elle le réclame, lui et personne d'autre. Cette idée d'être l'unique à ses yeux comme elle l'était aux siens le poussa à agir. Avec cette même lenteur, il approcha son visage pour aller non pas à ses lèvres, mais à son oreille. Sa voix, grave par son sérieux souffla doucement: " Je ne veux pas ton corps. Je ne veux pas ta peur. Je ne veux pas tes esquives. Je souhaite seulement que tu murmures mon nom avec affection. Je souhaite t'entendre me réclamer tout comme je te réclame. Je souhaite que ton regard me reconnaisse de loin, tout comme je te vois entre tous." Doucement, il se redressa, se forçant à ne pas la toucher à ne pas attraper cette peau qu'il désirait tant sentir contre la sienne. Si elle ne faisait rien, il reculera d'un pas pour mieux observer son regard. " Je souhaite te voir heureuse, mais j'aimerai surtout c'est sentir que l'amour que je te porte m'est renvoyé, même qu'en partie." Il savait que c'était trop demander. Hors, il l'avait fait, il l'avait dit et en détourna les yeux, près à renoncer, pour un temps du moins.

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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptySam 23 Avr - 18:28

Now we need some space, 'cause I feel for you « Je n’avais pas l’intention de te blesser » murmura-t-elle tout en sachant très bien qu’au fond, celle qu’elle avait voulu préserver, c’était elle-même. V était certes quelqu’un d’autonome, voire d’autosuffisant, son éducation solitaire l’ayant rendu dure à la peine… le revers de la médaille était qu’elle pouvait aussi se montrer dure tout court par crainte de souffrir. Jusqu’ici, les quelques personnes auxquelles elle s’était attachée étaient toutes entrées dans sa vie au fur et à mesure, sans forcer, et le plus souvent en respectant cette partie d’elle presque distante. Or Thomé essayait d’accéder à ce morceau de sa personnalité qu’elle tenait caché… sûrement qu’à cause de ça, effrayée, elle en avait oublié d’être diplomate. Non que ce soit sa plus grande qualité, mais elle n’était pas foncièrement méchante et n’était pas très à l’aise avec l’idée de l’avoir blessé. Elle avait cru… elle ne savait plus trop quoi ! Peut-être avait-elle pensé que ça revêtait tellement d’importance pour lui, il trouverait le moyen d’arriver jusqu’à elle ? Le fait étant qu’elle n’avait pas eu tord, si ce n’était que Viska n’était pas innocente dans l’affaire.

« Pourquoi est-ce que tout le monde fait une fixette sur cette histoire de fleur ? Je l’ai gardée, au cas où ça t’intéresserait de le savoir, avec un sortilège de préservation » Comme la fleur était elle-même née d’un sortilège, ça n’avait pas été une mince affaire, mais il en fallait plus pour décourager V quand elle avait décidé quelque chose. Heureusement, conserver les fleurs offertes restait un indémodable de la magie, elle avait rapidement réglé son petit souci technique. Figée, la fleur était accrochée sur le miroir dont elle se servait pour se maquiller, lui-même posé sur l’une des coiffeuses. C’était peut-être à cause de cette exposition qu’elle n’avait pas échappé à certaines questions… mais elle ne voyait pas l’intérêt de préserver la fleur si c’était pour la mettre au fond d’un tiroir. Logique ! Nous ne prendrons aucune réclamation pour mauvaise foi, merci bien! « Et les trucs et bien… j’sais pas moi… le baiser par exemple ? » Elle avait essayé de le classer dans la catégorie des « trucs sans importance » - après tout, elle avait été embrassé des centaines de fois par des tas de personnes différentes ! - et, sans qu’elle sache comment, il se retrouvait toujours dans celle des « trucs limite obsédants ». Si elle n’atteignait pas dans ce domaine le niveau d’une Vic en manque de Ted, elle ne pouvait quand même pas laisser Thomé dire qu’il ne s’était rien passé… ou alors elle s’était imaginé des choses ?! Elle n’avait de réponse pour le bonne et simple raison que si elle avait parlé du bal avec ses amies, elle s’était peu ouverte sur ce qu’elle avait ressenti. De la même manière qu’elle avait évité Thomé, elle avait simplement évité d’y penser, espérant que laisser faire le temps arrangerait la situation malgré elle.

« ça paraît simple dit ainsi mais moi ça fait presque 17 ans que je suis plus dans la survie que dans le ressenti. Une partie de moi a envie de te dire Ok, d’accord, essayons... » La partie qui n’avait peur de rien, toujours prompte aux nouvelles expériences. Celle qui avait apprécié les moments passés avec Thomé, sa prévenance, le fait qu’il se comporte différemment avec elle des autres personnes de son entourage. Il ne voulait pas coucher avec elle, il ne voulait pas juste de son amitié non plus, il n’avait pas besoin qu’elle le protège. Oui, Thomé était différent, et elle aimait bien ça, mais… « L’autre partie, en revanche, n’a pas envie d’espérer, parce que l’espoir c’est la première étape vers la déception » Espérer que son père appelle pour son anniversaire. Espérer qu’à la prochaine carte, il saurait enfin écrire son prénom. Espérer qu’il viendrait la voir, ne serait-ce qu’une fois. Tant d’espoirs qu’elle avait dû étouffer et qui la bridait désormais dans celle qu’elle était devenue. Forte oui, mais incapable de faire appel à cette ressource essentielle.

En désespoir de cause, elle s’était partiellement déshabillée. Sachant Thomé moins expérimenté qu’elle, elle s’était dit que c’était peut-être une solution pour faire bouger les lignes, voire l’effrayer… et en même temps, il ne pouvait prétendre l’aimer sans prendre en compte qu’elle était aussi cette fille sensuelle, et pas juste la rigolote de sixième année avec ses drôles de cheveux roses et ses inventions ! Personne ne croit ça V, on te rassure! Elle fronça les sourcils en le voyant esquisser un geste vers elle sans aller au bout, comme la métaphore de leur relation : ils n’allaient jamais jusqu’au bout des choses et après ils se plaignaient de la distance entre eux surtout Thomé parce que toi tu es une pétocharde.

V avait le cerveau rapide, son intelligence était ce qu’elle préférait chez elle, aussi analysa-t-elle brièvement la situation… Bien qu’elle puisse remuer ciel et terre pour ses proches, elle n’était pas de ceux qui s’enflamment. Quant au romantisme, ça lui paraissait toujours être un truc pour les gogos – mais y’en avait à qui ça plaisait hein, elle critiquait pas -. Thomé ne lui demandait d’ailleurs rien de tout ça à priori… il voulait savoir si elle ressentait quelque chose. Quelques mois auparavant, elle aurait dit que non, mais maintenant… c’était un peu différent. Sa main chercha la sienne, entrelaçant leurs doigts. Elle aurait voulu poser son front contre le sien, mais elle était bien trop petite pour ça, alors elle se contenta de garder son regard accroché à celui du brun : « Je te vois » Son ton était plus assuré que la tornade à l’intérieur de sa tête le lui avait laissé présager. Se redressant un peu sur la pointe des pieds, elle scella ses lèvres aux siennes puis murmura suavement son prénom « Thomé » En priant pour que cela lui suffise car elle était à son maximum là…
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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyVen 20 Mai - 1:06

Now, we need some space, but what I feel for you is strong
Faire face à l'affection d'une personne, c'était se jeter dans le vide sans avoir vérifier son parachute ni prit sa baguette. Thomé se sentait largué, perdu entre le ciel et la terre. Devait-il reculer, faire demi-tour et laisser les choses en place? Bien sûr que non. En apesanteur, il décida de tendre les bras vers celle qui le rendait dingue. Le cœur au rythme des tambours de guerre, il se sentait près à se jeter dans l'arène et quelle aubaine: Viska lui prépara la piste et fit disparaitre les spectateurs. Tout était entre ses mains, presque, ou pas du tout.

Le murmure de sa voix, aussi honnête que du cristal et maladroit qu'un enfant fit grimacer le jeune russe. Par les saints, il savait qu'elle ne voulait pas le blesser. Il savait qu'elle tenait à lui, d'une manière ou d'une autre. Il était certain qu'elle le tenait à distance pour une bonne raison, non? " Je sais, je le vois bien. " Son ton, plus doux, ne voulait pas la plaindre ou l'accuser, mais il était face au fait. Il ne pouvait plus ignorer cette distance qui le rendait incapable de penser à autre chose que le moindre des faits et gestes de la préfète. Il n'aimait pas ce côté de lui-même qui l'observait et l'analysait pour trouver une miette d'amour envers lui. Ce besoin d'avoir un petit rien, cette espoir de tout recevoir. Pouvait-il y croire seulement?

Si la fleur n'était pas rien, il en resta bouche-bé. Sonné d'apprendre que cette rose qui lui correspondait peu était toujours intacte et bien près d'elle. Son cœur bondit dans sa poitrine et il y se mit à croire que cela avait de l'importance pour elle. Non pas comme un simple cadeau d'un soir, mais comme la preuve qu'il se donnait du mal pour lui plaire, pour qu'elle le regarde et pense à lui. Où se trouvait cette fleur? Posée sur la table de nuit, l'observait-elle avant de dormir? Était-elle restée dans ce petit appartement moldu loin des yeux de ses camarades de dortoirs? La gardant tel un précieux secret connu que d'elle. La voix de la lionne revient. Les trucs, cette manière si vague de nommer tout un tas de chose et rien en même temps. Les trucs, cela l'énervait bien d'entendre avec si peu de précision, jusqu'à l'avoir. Son cœur se serra, douloureusement. N'était-ce rien pour Vanellope? Ce baiser avait eu une certaine importance, une grande valeur à ses yeux à lui, mais pour elle? Alors pourquoi en parlait-elle? Si elle avait gardé le baiser et que le truc qui la chiffonnait était le baiser. Il aurait bien plaisanté en demandant si il embrassait si mal, mais l'envie de rire ne venait pas. Il se savait doué pour fuir les discussions importantes, ce qu'il avait fait jusque là dans le château, mais pas avec V. " Le regrettes-tu? D'avoir apprécier mon baiser? Ou de m'avoir laissé t'approcher? " Il s'arrêta brusquement d'ouvrir la bouche. Il y avait trop de doute qui surgissait dans son esprit bien incapable de parvenir à savoir pourquoi elle l'évitait.

Profiter de la vie. Elle qui semblait tant savourer chaque détail. Il avait osé lui dire qu'elle ne profitait pas de l'amour. Pas du sexe, mais de l'Amour avec un foutu grand A majuscule. Lui, le petit Thomé Mertvyy qui n'avait jamais embrassé quelqu'un avant elle. Le petit russe qui avait passé sa vie à mentir jusqu'à provoquer la mort de ses proches. La préfète le lui renvoya bien, d'une certaine manière dans le choix maladroit de ses mots. Il comprenait bien qu'elle parlait de ses émotions. Aucun Mangemort ne la coursait.  Quoi que ? Pas de mange noir à l'horizon pour le moment, il se sentirait idiot de craindre pour elle. Ou d'elle. " Je comprends... " Je crois ? Il se passa une main dans les cheveux. Thomé se sentait con, il la mettait mal à l'aise et au pied du mur. Il s'en voulait d'avoir laissé le plan de Viska se mettre en place, mais il savait que cette discussion devait avoir lieu. " N'est-ce pas plus triste de ne pas essayer? De ne pas savoir ce que cela fait? " Il comprenait bien mieux ce qu'elle fuyait. Une pensée alla vers l'ancien couple Jensen-Viska, mais ils n'étaient pas les seuls à avoir été ensemble et à s'être séparé. Il y avait beaucoup d'élèves et de personnes autour de V qui avait aimé et été blessé. C'était normal de perdre quelqu'un. Aussi douloureux et effrayant cela soit.

Quand elle tomba la chemise on a tombé, on a tombé la chemise  (Tomber la) oui moi j'ai tombé, j'ai tombé la chemise ♪ , il aurait pu fuir. Aurait-il dù le faire? Heureusement qu'il ne le fit pas. L'inspiration avait l'art de vous tomber dessus sans prévenir. Le courage d'agir avec témérité. L'amour donnait les armes qu'il manquait toujours à ses mains, ses mots, son coeur... Ne pas la toucher lui était difficile. Sentir sa chaleur si proche et résister à la caresse. Il le fit, il tient bon alors que les mots qui quittaient ses lèvres formulaient plus clairement que son esprit sa pensée. Ses yeux plongées dans les siens l'admiraient, la couvait de tendresse, de bienveillance et d'un amour qu'il n'arrivait pas à mesurer la profondeur. A quel point l'aimait-il? Il ne s'était jamais posé la question. Il n'avait même jamais compris ce que cela signifiait. Elle était simplement là et il était évident qu'elle devait faire partie de sa vie, d'une manière ou d'une autre. Sa présence était comme la Terre et la Lune, la vie dépendait de l'union des deux, sans être le centre du système. Elle lui était indispensable, sa lionne, sa Vanellope.

Alors, quand elle le toucha, l'air lui manqua. Pourquoi elle? La question n'importait pas. La réponse était si évidente. Parce que ! Sa chaleur dans sa paume. Ce seul contact lui faisait fondre. Ses doigts entre les siens furent presser. Il n'avait pas besoin de plus en fin de compte. Un geste, un regard, c'était tout ce qu'il lui fallait pour laisser son affection croitre. Alors, quand elle affirma ces trois petits mots, le sens en fut bien plus profond. L'air lui revient. Et lui manqua aussi vite quand elle l'embrassa. Il pencha légèrement la tête et passa son bras libre autour de sa taille. Là, il pouvait la toucher, là il pouvait sentir son corps contre le sien. Ce qu'il avait envie de dévorer ses lèvres, de s'arracher à ses vêtements pour connaître la douceur de sa peau et perdre la notion du temps avec elle. Alors, quand elle articula son prénom, il se jura de ne pas la brusquer. La précieuse fleur, aussi pleine d'épines, c'était elle. " Vanellope. " Répondit-il sur le même ton en la serrant un peu plus contre lui avant de légèrement desserrer son étreinte. Garder son sang froid, lui qui faisait danser le feu, c'était plus difficile qu'il ne l'aurait cru. " Je t''aiderai bien à te dévêtir encore... mais on a tout le temps que tu veux." C'était une promesse, même si le sourire dragueur s'échappa. Il devait casser, juste un peu, cet instant de rêve ou il en perdrait vraiment son calme. Déjà qu'il l'avait dans ses bras. Il ne savait trop s'il devait oser réclamer plus ou la laisser partir, pour le moment. Que faire? Que faire?!

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Vanellope Reynolds
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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyMar 24 Mai - 14:49

Now we need some space, 'cause I feel for you Est-ce qu’elle regrettait ? Vanellope laissa la question en suspens l’espace de quelques secondes pour se la poser à elle-même. Elle ne l’avait pas fait jusque là car il n’était pas dans sa nature d’avoir des regrets, on notera toutefois qu’elle n’était pas non plus très craintive, et pourtant actuellement n’en menait pas large… Quand elle reprit la parole, bien qu’elle tînt les bras croisés sur sa poitrine dans une posture fermée, ce fut d’une voix claire : « Non, je n’ai pas de regrets ». Elle trouvait ça réconfortant de se dire que, même si la situation lui avait totalement échappé, elle arrivait à l’assumer une fois le vernis de son déni gratté.

Il lui dit qu’il la comprenait, pourtant elle en doutait. Il fallait la connaître mieux que ça pour se rendre compte à quel point elle avait fait de la solitude et de l’absence d’attente un art de vivre. Quand son père ne lui écrivait pas pour son anniversaire, elle arrivait à sourire et à dire que ce n’était pas grave, qu’elle avait l’habitude, que ça ne l’atteignait pas… après tout, elle n’avait pas besoin de lui. Elle n’avait besoin de personne. Elle était capable de se débrouiller toute seule, c’était ce qu’elle devait faire depuis aussi loin qu’elle puisse s’en souvenir ! « J’sais pas… c’est tout le pari : on joue quitte ou double, sans aucune certitude » Et si ça ratait, c’était là que, peut-être, il y aurait finalement des regrets. Ils ne pouvaient pas savoir à l’avance si le jeu en valait la chandelle… et V ne pensait rien de bien des plans sans sortie de secours.

Alors elle choisit la provocation, un domaine dans lequel elle était capable d’exceller lorsqu’elle s’en donnait la peine. Difficile de savoir ce qui l’emportait entre le désappointement de voir son plan sans effet sur Thomé et le contentement un peu flatté de lire du désir contenu dans ses yeux. Pour des raisons évidentes, elle n’avait jamais cherché à être aimée – pour tout dire, plus son cercle social grandissait, plus elle se sentait anxieuse -, mais elle voyait enfin ce que d’autres y trouvaient au point de le souhaiter : c’était agréable de se sentir unique, acceptée dans toute son individualité…

Et elle trouvait important que Thomé sache qu’elle aussi éprouvait quelque chose de similaire pour lui. Le mot amour restait bloqué dans un coin de son esprit, elle ne voulut pas néanmoins qu’ils restent sur un malentendu malheureux à ce sujet. La situation entre Thomé et elle était totalement différente de celle presque un an auparavant quand il l’avait invité à sortir pour la première fois. Il s’était fait une place dans sa vie, même si cela l’effrayait totalement de l’admettre… aussi s’en tint-elle, verbalement, au minimum, tout en tentant d’y mettre un maximum d’émotions.

Le temps parut se suspendre à leurs deux prénoms et V aurait aimé que cela dure, qu’ils s’oublient un instant dans leur baiser… sauf que Thomé se montra, encore une fois, la part raisonnable de leur duo. La préfète savait bien que, quoi qu’il se passe maintenant, ça ne résoudrait rien de la part pratique des jours et semaines à venir… « Tu peux me dévêtir ou ne pas me dévêtir… la salle de Sterne n’est peut-être pas ce qu’on peut trouver de mieux pour une première fois… » Celle de Thomé – même si ce serait aussi « la leur » - vu que V cantonnait son inexpérience aux sentiments. Bien sûr, remettre à plus tard, c’était prendre le risque qu’elle prenne de nouveau peur… Quoique, elle n’était pas du genre girouette, pas vrai ? « J’ai pas forcément besoin de temps… » Plus maintenant qu’un pas était franchi, c’était trop tard pour reculer. « Mais j’ai encore peur de te décevoir si on sort ensemble. J’serai jamais une de ces filles qui attendent leur mec à la fin des cours comme s’ils étaient le messie et j’sais pas être mignonne non plus… donc… tu es bien sûr que c’est ce que tu veux ? Moi ? » Et là, elle ne parlait pas du désir physique pour elle qu’elle pouvait sentir émaner de lui, mais bien d’une relation avec elle, toute aussi nulle qu’elle était persuadée qu’elle serait comme petite amie.
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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyLun 13 Juin - 0:06

Now, we need some space, but what I feel for you is strong Tout comme la rose, Vanellope avait donc gardé ce baiser en mémoire et elle ne le regrettait pas. Cela ôta un manteau de plomb au jeune Thomé. Il ne savait pas alors quel était le problème, si ce n'était qu'il n'y en avait pas. Du moins, pas de son point de vue. Etait-ce là ce qu'elle craignait, que cela marche entre eux? Si tel était le cas, alors quoi qu'il adviendrait, la préfète trouverait une excuse pour le tenir loin d'elle. Se faisant, il ne pourrait qu'accepter, la distance forcée et s'efforcer de malgré tout lui plaire. Aux risques de se faire repousser pour de bon.

Etonnement, il pensait sincèrement la comprendre un peu. Il avait tant souffert par sa situation qu'il ne pouvait pas voir les maux des autres avec la même importance que les siens. N'était-ce pas normal en quelque sorte? Il était jeune, maladroit face à ce qu'il ne connaissait pas et l'envie de bien faire prenait le pas. Il pouvait prétendre qu'il savait ce qu'elle éprouvait, parce que lui-même avait toujours été sans amis, sans petites amis, sans père ni mère. Hors, il n'avait pas été seul. Face au monde, il avait était aidé par sa famille adoptive. Face à son père, il avait eu la force de lui tenir tête. IL avait perdu beaucoup et il en souffrirait toujours, c'était gravé en lui, mais cette douleur n'avait que peu avoir avec celle de la brune. Toujours si joyeuse et si vivante, qu'il  fut impossible pour Thomé de ne pas croire que sa vie était rose et parfaite. Sauf qu'il avait apprit l'imparfait, qu'il avait apprit que son sourire était une armure. Le sien avait été un masque, qu'il jeta avec soulagement en arrivant en Europe. Hors, elle n'avait pas à se défaire de cette protection qui en faisait aussi sa force. Cela, Thomé le comprenait moins bien, parce qu'en effet, il ne la connaissait pas assez. Ce qui ne l'empêchait pas de l'aimer, mais au contraire, il voulait mieux la connaître pour l'aider, si elle l'acceptait.

Ses mots, bien plus assurés que le Mertvyy ne l'était au fond. Elle avait raison, mais il ne voyait pas de peut-être ou de verre à moitié vide. Il se pensait près à tout lui donner. " J'ai une certitude, c'est que je veux te voir heureuse à mes côtés. Ce n'est peut-être que des mots pour toi, mais c'est ce que je désire. " Quelle belle naïveté. Tout ne dépendait pas que de lui, il ne le savait que trop bien. Il avait offert le choix, il se savait décidé à la voir sourire et s'ouvrir à lui, mais le voulait-elle? Le fait qu'il n'ait pas peur de l'incertitude contrairement à Vanellope était simplement parce qu'il ne cherchait pas à connaître demain. L'instant présent lui suffisait. Du moins, pour le moment. N'était-ce pas cela la vie, ne pas savoir ce qui arriverait le lendemain et simplement laisser venir? Une très belle face de voir le monde, mais il se mentait en disant ne pas craindre l'avenir. Il avait peur, terriblement peur de son père biologique et s'il avait eu un peu plus de logique, il aurait alors gardé poliment ses distances, de craindre de voir le passer se rejouer. Hors, naïvement, il était convaincu que son entourage aurait la force de lutter et de survivre à ce possible orage.

Le coup de poker fut redoutable. Si Thomé ne connaissait pas assez la jeune fille, alors il aurait sans doute reculé et même fuit. Sauf qu'il savait que la brune préférait l'oser et le direct aux belles paroles. Elle disait ce qu'elle pensait à longueur de journée et peu importait qui se trouvait face à elle, ses mots étaient ce qu'elle pensait. De ce fait, il fut assez claire d'esprit pour trouver ces mots qui touchèrent plus qu'aucun contact la préfète. Il pouvait être fière de lui, de ne pas avoir fuit ni d'avoir profité d'elle. Bien que ce second cas aurait eu lieu s'il avait plus d'expérience avec le sexe opposé et pas de manière romantique. Après tout, tout était nouveau pour lui. Premier baiser, première danse, première confession et de surprise en surprise, première preuve d'amour sincère. C'était un rêve éveillé que tout cela soit avec cette même personne pour qui il découvrait même le sens du mot aimer.

Le doux corps chaud dans ses bras et le monde revient rapidement à lui. Bon sang, il avait réussi, il ne savait trop quoi, mais il se sentait fière de lui et incroyablement d'elle. Ce qui venait d'être dit, presque comme des murmures emplis de promesses, l'enivraient. Pas assez ou trop, il se sentait plus près à tout, sauf peut-être à passer à cette suite qui se dessinait. Ses mots, trouvèrent plus de simplicité quand ils quittèrent ses lèvres. Devait-il se laisser tenter à commettre ses maladresses d'inexpérimentés absolument pas préparer - alors qu'on aurait peu croire qu'il aurait au moins fait un peu de recherche. Au moins, elle lui avoua que le lieu pouvait ne pas être très romantique pour leur début. Cela le fit sourire. Il ne s'était pas attendu à une remarque semblable. " J'aime bien cette pièce. Je me souviendrai tout le temps de t'avoir ainsi contre moi. " Et ce calin très dénudé pouvait suffire à lui donner le sourire et la forme pour des mois, voir peut-être même jusqu'à la fin de ses études si leur relation durait. Sa voix, si confiante, le fit frémir jusqu'au plus profond de son être. Bon, c'était peut-être lui qui en avait besoin. Le souffle retenu, il laissa ses mains glisser sur cette peau chaleureuse. "N'ai pas peur. Je te l'ai dis, je veux juste que tu me vois et que tu ne me fuis plus. Et puis c'est moi qui t'attendrai à la fin des cours quand j'aurais envie de te voir. " Il n'était pas du genre vieux jeu où c'était la femme qui devait montrer la romance. Lui, c'était simple et logique, il avait envie de la voir, il allait la voir. Thomé ne s'était jamais dit que c'était un problème si elle ne lui courait pas après, vu comment la préfète était occupée, c'était logique. Elle viendrait le voir quand elle en aura envie, non?

Un sourire tendre s'étira sur ses lèvres. Elle était franche, il le savait. S'il faisait des erreurs, elle le lui dirait. " Juste pour être sûr, si je fais une bourde, dis le moi sans craindre que cela joue sur notre couple. " Et ce point était très important. Bien assez pour qu'il ait besoin de l'entendre l'assurer de le faire. Il n'avait pas envie qu'elle change, après tout c'était d'elle au premier regard qu'il avait été amadouer. C'était en l'observant et en lui parlant que son amour avait fleurit. La voir changer lui ferait perdre pied. Pas de le bon sens, parce qu'il était déjà entrain de glisser. Il s'efforçait que les choses soient parfaitement clair, le temps qu'il parvenait à garder les idées assez lucide, même si le fait d'être aussi proche le rendait fou. Il attendu au moins qu'elle ait fini de parler pour l'embrasser.

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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyLun 13 Juin - 23:05

Now we need some space, 'cause I feel for you V détestait sentir sa liberté bridée. Quand les filles de son entourage – à commencer par Dahlia, ce qui n’avait pas manqué de la surprendre – avaient eu des petits amis, elle avait regardé ça d’un mauvais œil surtout car elle y voyait quelque chose de fondamentalement contraignant. Et elle n’avait pas changé d’avis depuis, les exemples d’échecs et de souffrance se multipliant autour d’elle, allant de Victoire incapable d’être véritablement heureuse loin de Ted à Viska détruite par ses sentiments pour celui dont elle refusait de dire le nom. Pourtant, la préfète avait l’impression que Thomé acceptait qu’elle soit cet électron libre, toujours indépendante et qui avait besoin d’espace pour vaquer à ses (très) nombreuses occupations. Après tout, ça ferait bientôt un an qu’il l’avait invitée pour la première fois… était-ce un piège ? Cherchait-il à endormir sa méfiance pour mieux l’abandonner lui aussi ? Si elle lui cédait, allait-il ensuite lui reprocher de se partager entre tous les morceaux qui composaient sa vie, dont ses amies sur qui elle veillait comme une lionne sur ses petits ?

V détestait aussi les questions sans réponse. Pourtant, dans le domaine des relations sociales, elle avait appris très jeune qu’elle n’aurait jamais toutes les cartes, aussi maline soit-elle. Elle n’avait que deux options : croire ou ne pas croire les paroles pleines de sentiments et de bonne volonté de Thomé. Envisager qu’il puisse exister quelqu’un qui prenne son intérêt à elle plus à coeur que les autres, quelqu’un qui ne paraissait pas chercher sa protection. Bien qu’elle se raisonnât, Vanellope conservait un fond de scepticisme, d’autant que… « Ma façon d’être heureuse, c’est parfois de m’enfermer avec des livres ou avec mon synthé’ et de ne parler à personne pendant des heures, parfois des jours. Être à mes côtés, c’est aussi ça, et c’est rarement ce qui est recherché chez une fille. Je suis indépendante… Tu le sais, hein ? » Thomé pouvait-il vraiment vouloir de quelqu’un comme elle ?

Dans le même esprit, elle continua de tenter de l’effrayer en se déshabillant, ce qui n’obtint pas le résultat attendu. Thomé avait en quelque sorte passer un test dont même V n’avait pas eu conscience en le faisant. Après réflexion, elle songea que s’il avait cédé à la tentation, non de fuir mais de terminer de la déshabiller dans l’intimité relative de la salle de Sterne, ça n’aurait été que plus gênant car ils auraient alors eu une conversation de mise à nu d’un autre ordre. Dans le domaine de la confession sentimentale, la jeune fille donna son maximum. Elle refusait que Thomé croit que ses efforts des derniers mois n’avaient eu aucun effet sur elle, parce que ce n’était pas la vérité pour commencer, sinon pourquoi aurait-elle accepté que le bal soit un « rencard » ?

« Tu peux m’avoir ainsi, ici ou ailleurs, quand tu veux » ce point là était même vrai depuis plus longtemps que l’évolution des sentiments qu’ils lui inspiraient. Pour certains de ses amis les plus prudes, V était une fille facile. Son corps n’avait jamais été inaccessible pour Thomé, mais peut-être aurait-il eu plus de mal à toucher son coeur s’il s’était laissé plus facilement tenté… car l’une des idées négatives de V au sujet de l’amour était que la plupart des gens ne cherchaient qu’un peu de compagnie sous prétexte de grands sentiments.

Elle savoura pourtant la sensation de ses mains sur elle : si elle avait été un chat, elle aurait ronronné. Mais comme elle savait encore se tenir - n’oublions pas qu’il s’agissait de V et qu’elle avait du sang froid un art de vivre -, elle s’enquit à la place des attentes de Thomé… attentes qu’elle craignait sincèrement de décevoir car si elle pouvait admettre éprouver des sentiments (pas simple mais elle y était parvenue), comme elle l’avait évoqué au début de leur conversation, elle ne pouvait pas changer du tout au tout. Elle n’était pas romantique, c’était un fait. Et encore moins mignonne. Ce n’était simplement pas son truc ! Le Serpentard relégua cependant ses inquiétudes aux oubliettes. « Bien. Alors tu viendras me voir, et je ne te fuirais pas… mais j’essaierais quand même de faire le premier pas de temps en temps, par esprit d’équité » Elle culpabiliserait si c’était toujours Thomé qui devait être le moteur de leur couple, V ne voulait pas qu’il se sente frustré. Elle avait assez critiqué celui dont elle refuse de dire le nom pour ce qu’il avait fait subir à Viska avec ses silences et ses maladresses pour ne pas l’imiter dans sa propre relation avec Thomé.

Quant à lui dire si c’était lui qui faisait quelque chose qui ne lui convenait pas, cette partie n’inquiétait pas la brunette : on la considérait plutôt trop franche que pas assez ! « Tu sais que les cachotteries, ce n’est pas mon genre. Et je suis la préfète de Gryffondor, je n’ai peur de rien » elle ponctua cette remarque d’un clin d’oeil séducteur. Elle n’était pas peu fière d’elle : même le truc qui lui faisait le plus peur, elle parvenait à y faire face, si c’était pas digne des couleurs de sa maison, ça, elle ne savait ce que c’était ! « Mais c’est pareil pour toi, si jamais il y a des trucs qui ne te conviennent pas, il vaut mieux me le dire. Je ne peux pas changer de caractère, c’est certain, mais pour l’attitude, je peux toujours faire quelques ajustements au besoin » Autant que le lui permettait toutes ses activités et engagements divers !

Ensuite, elle perdit le fil de la conversation, car ils s’embrassèrent de nouveau. Ce n’était pas pour lui déplaire, étant plus une femme d’action que de conversation malgré son amour de la recherche. Elle laissait cependant à Thomé le soin de décider de la direction que prendrait la suite car elle ne voulait pas le forcer à quoi que ce soit : pour aujourd’hui, ils pouvaient très bien s’arrêter. Ils n’étaient pas pressés ! Et contrairement à ce que sa tenue déshabillée laissait croire, elle savait se tenir quand il le fallait. Elle ne voulait pas que Thomé se précipite sous prétexte qu’elle, elle avait de l’expérience, et qu’ensuite il en éprouve des regrets. Aussi, elle répondait aux baisers de Thomé, mais ne lui faisait aucune avance que les bonnes mœurs auraient réprouvé.

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Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV]   Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] EmptyLun 18 Juil - 1:31

Now, we need some space, but what I feel for you is strong
Ce n'était qu'un regard suivant un rire agréable, peu après son arrivée dans le château. Elle n'était qu'une silhouette à peine aperçue entre les autres. Un rire qui se perdait entre les milles murmures qui formaient le brouhaha dans le couloir qu'empruntait Thomé ce jour là. Ce n'était que le début de sa seconde semaine. Il ne connaissait personne d'autre que les garçons avec qui il avait partagé sa chambre et les quelques camarades de sa classe. Tant de nom et de visage. Pourtant, il avait tourné la tête et regardé par dessus son épaule. Qui avait provoqué ce doux sentiment qui réchauffa son cœur meurtrit? Il ne pouvait le savoir, il ne pouvait que distinguer tant d'inconnu. Ce n'était pas grand chose, un rire, celui d'une inconnue, celui que le russe chercherait sans jamais savoir s'il trouvera la source. Ce petit rien rendit aussitôt le château plus accueillant, plus agréable à arpenter malgré la fatigue la peur et le doute.

Ce son venait de redonner de l'air à la flamme qui s'étouffait.

Les jours qui suivirent devinrent des séries de questions sans réponse. Qui était-elle? Etait-ce même une fille? Non, ce foute ne parvenait pas à rester dans sa tête, il savait que c'était une femme. La question ne se posait même pas. Bien d'autres prirent forme très rapidement. De quoi riait-elle? Quel était son visage? La couleur de ses yeux? Celle de sa peau? Celle qu'elle aimait? Ce son lui revenait, magnifier et en même temps sans sa gloire originelle. Il voulait l'entendre à nouveau, sans craindre de ne jamais le pouvoir. Les murs étaient larges, les couloirs sans fin, mais tous étaient sous cloche. Il trouverait la voix qu'il avait entendu, ce n'était qu'une question de temps.

Son regard la trouva. Thomé ne compris pas pourquoi il l'observait avant de la voir sourire et soudainement, le monde autour de lui devient silencieux. Un rire doux, franc, rafraichissant quitta ces lèvres. Il en retient son souffle, après trois mois, sans vraiment la chercher, sans oser s'avouer qu'il espérait la trouver, son regard était tombé sur son visage. Le cœur du pyromancien s'embrasa. Elle était telle qu'il l'avait imaginée. Non, la jeune sorcière possédait une beauté qu'il ne pouvait imaginer. Une beauté qui rendit honneur à ce son si agréable.

Celle qui n'était qu'un écho dans un couloir devient une préfète de Gryffondor et une génie en son genre. Vanellope Reynolds. Son nom se grava dans le cerveau et le cœur du jeune Thomé. Il ne parvenait pas à y croire, ni même à réaliser que c'était de l'amour. Il n'y connaissait rien, il n'y croyait pas vraiment. Pourtant, elle était bien réelle. Sa silhouette seule le chamboulait. Son cœur si froid brulait déjà. Il voulait l'entendre rire, la voir sourire, savourer sa voix. Il voulait apprendre à la connaître et simplement pouvoir marcher à côté d'elle.


La tenir enfermée ne lui était pas venu à l'esprit. Au contraire, cela lui donnerait le sentiment d'être comme son père et il en ferait des crises d'angoisses, voir même un suicide. Non, il ne pouvait pas retenir Vanellope plus de quelques minutes dans ses bras et c'était là tout ce qu'il demandait. Après tout, il l'avait découverte libre et il ne souhaitait que la voir heureuse. Lui couper les ailes revenait à être d'une cruauté sans nom. Alors pourquoi avait-il tant envie de retenir ces lèvres et ce regard? Il ne pouvait nier qu'il avait terriblement envie que toutes ces rumeurs sur son libertinage s'efface. Il avait tant envie de n'être que celui vers qui elle se tournerait. Tout cela l'effrayait. La possessivité et la jalousie lui nouait le ventre, par leur simple raison d'être. Hors, il avait aussi confiance en l'honnêteté de la jeune femme. Il savait comment elle se comportait et ses valeurs. Peu importait donc la jalousie. Il ne craindrait pas de s'offusquer face aux murmures de ceux qui l'envieront d'avoir trouvé ce qu'il désirait tant toucher du bout des doigts. Ce visage si chaleureux, si délicat qui ne cessait que de devenir plus beau de jour en jour. Etait-ce parce qu'elle devenait plus une femme ou parce qu'il ne tombait que plus amoureux? La réponse n'était-elle pas évidente?

Le doute évidant dans les mots de V fit sourire avec tendresse le russe. " Je te connais ainsi, pourquoi voudrais-je te changer alors que je t'aime telle que tu es? " Sa pensée fut formulée à voix haute. Il lui fallut un bref instant pour s'en rendre compte et avoir la bonne grâce de rougir en détournant les yeux. L'honnêteté qui venait de le frapper le surpris plus que le fait de parler d'amour. Il avait mis du temps avant de le comprendre. Heureusement, ce fut en discutant avec les autres, en assistant à l'auto-flagellation de Jensen avec le kidnapping de Viska, que Thomé compris. Que risquait-il de perdre? La personne qui illuminait ses journées ne le connaissait pas. Peut-être l'avait-elle remarqué par hasard? Mais il savait que V ne lui avait pas parlé. Pas encore. Alors quand les choses se calmèrent un peu, quand son cœur trouva ce courage qu'il avait laissé naître en lui, il fit la meilleure chose: demander conseille. Ce fut, avec étonnement, une réussite quelques mois plus tard. Dire que ses camarades de classes lui avaient conseillé d'abandonner! Il en avait été rouge de colère après eux au début, mais les doutes ne lui étaient jamais parvenus.

Tombée la chemise. Il ne parvenait pas à croire qu'elle avait fait cela. Et encore moins qu'il avait trouvé les mots qu'il fallait. C'était une première sur tous les points. Thomé n'avait jamais vraiment prêter attention au sexe opposé. Il n'avait jamais cru en l'amour avant elle. Il parvenait à peine à croire que son sang-froid pouvait lui permettre de s'aventurer sur un terrain si pentu. Son coeur avait parlé, plus que sa raison, plus que les doutes qu'elle avait fait gonflé dans son esprit.

La vérité de V n'était pas celle de Thomé. Il ne pouvait pas cacher qu'il la désirait. Dès qu'il vit son visage, il avait souhaité la toucher. Rien de manière sexuelle, c'était encore trop pure comme idée. Sentir la douceur de sa joue du bout de ses doigts, caresser ses cheveux et simplement découvrir son odeur représentaient tant à ses yeux. Il avait été surpris par ce premier baiser, mais il en avait trouvé une nature innocente et merveilleuse. Telle deux jeunes enfants auraient pu échanger une marque d'affection. Il avait progressivement découvert tout ce qu'il avait manqué. Progressivement il s'était mis à la désirer d'une manière plus concrète. Alors bien sûr qu'il la voulait après ce moment de mise à nu - émotionnellement. Hors, son corps avait soif du sien plus qu'il ne voulait même le réaliser. Il comprit, en l'entendant, à quel point il s'était montré féroce envers lui-même. Certes, V était plus prompte à s'amusée, mais lui, il voulait plus qu'un coup d'un soir, plus qu'un échange de temps à autre. Il voulait construire avec elle, le bonheur. Celui avec un "B" majuscule. Celui qu'il jugeait qu'elle méritait plus que quiconque. " Vanellope, je te veux depuis très longtemps, il sourit avec une pointe de malice, heureuse et comblée de bonheur. Ton cœur compte plus que ton corps. " Le sien ne cessait de battre plus fort. Il allait finir par devenir assourdissant et Thomé serait alors privé de la douce voix qui l'avait envouté.

Le touché qu'il découvrait l'enflammait. Le russe avait besoin de chaleur, de cette douceur qu'elle lui offrait. Il ne pouvait oublier aucun centimètre qu'il découvrait avec plaisir. Il gravait en lui chaque mots qui résonnaient dans son esprit, chaque détail vu, sentit et ressentit resteraient à jamais en lui. Le temps pouvait effacer ce qu'il voyait, ce qu'il touchait, ce qu'il entendait, mais il ne pourrait jamais ôter ce qui faisait vibrer son être. " Je ne te demande pas de venir vers moi. Restes juste où tu es quand tu croises mon regard. " Cela semblait simple, mais en le formulant à voix haute, il y trouva tant de difficulté, tant de situation qui pouvait rendre cette demande impossible. " Tu es parfaite quand tu acceptes me faire face. " Il parle comme un vieux non? Il ponctua ces mots en caressant sa joue avant de tenir son menton et ponctuer ce regard dans lequel il aimait tant se plonger. Ces yeux si fragiles, sans défenses et pourtant, il voulait tellement les voir briller face aux milles couleurs du monde. Thomé en retient son souffle en brulant d'envie de l'embrasser, de voir son expression quand ses lèvres gouteraient les siennes.

Il y avait tant à dire. Mettre les cartes sur table dès le début ne fut pas une réussite. Il avait trop tardé à lui faire comprendre ce qu'il ressentait. Il n'en voulait pas V de l'avoir évité, parce qu'il avait espéré que c'était pour la raison qui s'avérait être la bonne. Bien sûr qu'il avait craint qu'elle l'envoi promener, mais en même temps. Il lui avait laissé du temps, trop à son goût, peut-être juste ce qu'il fallait en fin de compte. " Non, mais tu as peur de blesser les autres au point de ne pas parler de ce que tu ressens. Je veux pas que ça arrive entre nous. Je ne veux pas apprendre plus tard que quelque chose te dérangeait. " Voilà qui était très altruiste de sa part. Ou complétement égoïste. Il voulait croire que tout pouvait marcher parfaitement après cette discussion. Un rêve un peu trop grand. Les erreurs arrivaient, il en avait commises beaucoup, il en commettrait encore. Sauf qu'il ne pourrait jamais se pardonner de la blesser elle ! " Je suis un gaffeur qui adore faire remarquer aux autres leurs défauts. " Répondit-il en lui donnant un clin d'œil avec cet air au combien satisfait de lui.

Puis les mots laissèrent place à un baiser qui rendit la pièce soudainement très chaude. Sa prise sur elle se resserra doucement. Thomé voulait sentir cette peau contre son torse, contre son corps. Il voulait découvrir sa chaleur et ses soupires. Il voulait savoir ce que tant osait convoité sans avoir ce lien privilégier et unique. La tendresse de cette jeune sorcière qui le faisait sourire d'un simple regard. La force de ce caractère qui lui donnait le courage de tout affronter et de ne plus rien craindre. Il se découvrait une force qu'il n'avait jamais cru connaître. Et ce fut grâce à celle-ci qui rompit ce baiser. Ses lèvres se languissaient déjà, mais... mais. " Je suis, Il sourit les yeux mis-clos en glissant ses doigts dans la nuque de V, savourant le touché, l'effet de ce dernier, tout feu tout flamme, mais je ne veux pas gaffer. " Il en avait envie. Il en avait mal tant il en avait envie, mais il craignait justement de ne pas garder son sang-froid et de la blesser. Pire, que tout, il ne se connaissait pas avec un désir si féroce. Il avait bien souhaité la mort de son père, mais la colère et l'amour étaient séparés par un monde. Le sien s'appelait désormais Vanellope Reynolds. Il se refusait de gâcher cette première intimité. Peut-être que c'était justement ce qui compliquait la chose. " Je veux très égoïstement, un rire charmé lui échappa, que ce moment soit parfait. " Il eut le sentiment, très machiste, de parler comme une fille dans l'une de ces histoires à l'eau de rose. Il s'en moqua, silencieusement. " Je parle trop nan? " Réflexion parfaite et à point nommée, il ne lui laissa pas le temps d'y répondre pour l'embrasser avec toute l'ardeur qui le poussait à perdre le contrôle et suivre le courant du moment.

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