Suite des couloirs...

Voilà certainement plus d’une demi-heure que le jeune sorcier répondant au doux prénom d’Erwan était en compagnie d’une de ses douces et charmantes camarades de Poufsouffle, certes la douceur était plutôt relative, étant donné qu’elle lui avait pratiquement fait du rentre dedans… mais elle était si adorable qu’on ne pouvait lui reprocher pareil incident !

Les deux jeunes personnes avaient traversé le château, Erwan avait pris le bras de sa collègue afin d’être guidé, étant donné que cette dernière semblait avoir la phobie des rats, ce que le jeune garçon trouvait fort dommage. Le sorcier répondit à la question posée par la douce fillette :

« Je trouve que Poudlard est une école vraiment formidable, très intéressante, les cours sont passionnants ! Je ne me suis jamais senti aussi bien jusqu’alors dans une école. Et vous, vous y sentez-vous à l’aise ? Les débuts en général ne sont pas toujours facile, mais si vous avez un quelconque ennui, une difficulté, n’hésitez pas une seule seconde, je serais ravi de pouvoir vous venir en aide ! »

Le sorcier écouta ensuite la question suivante, ce qu’il pensait des professeurs, pas grand-chose à vrai dire, il ne jugeait jamais les gens, par leur physique ça lui était déjà impossible, mais aussi avant de les connaître personnellement et il ne connaissait aucun des enseignants personnellement… il lui répondit donc avec franchise :

« Et bien, pour tout vous dire, je n’ai aucun opinion, ne connaissant aucun membre du corps enseignant, je ne peux me permettre de les juger, ils sont cependant tous assez gentils, mais après, à savoir s’il s’agit vraiment de gentillesse… »

Le sorcier se tu, en effet tous les professeurs étaient aimables particulièrement avec lui, jamais ils n’haussaient la voix, mais était-ce par pure gentillesse ou par compassion ? Erwan était persuadé qu’il s’agissait de pitié et cette simple pensée le dégoûtait Sur le coup, il n’appréciait vraiment que le pire de tous les professeurs : Rogue, lui au moins ne faisait aucune différence et ça lui convenait parfaitement.

La question suivante laissa sans voix Erwan, que dire, il ne savait pas à quoi pouvaient ressembler, physiquement ses professeur alors comment pouvait-il savoir de qui parlait la jeune fille en désignant :

Citation :

le professeur aux cheveux abîmés très gras et au nez crochu ?

Il ne savait pas de qui il s’agissait… il lui dit alors :

« Eu, avez-vous un nom ? »

La jeune fille de 11ans écoutait avec une certaine attention les dires de son camarade. D’après lui Poudlard était un lieu formidable où l’on ne s’ennuyait pas mais comment le savoir alors qu’elle n’avait même pas eu l’occasion d’apprendre où menaient la majorité des couloirs ? Kathe fut effrayée un peu par cette idée, elle n’avait, depuis qu’elle était ici, oublié son somnambulisme nocturne et se demandait même s’il existait une formule magique pour éviter cela. Peut être qu’elle finirait par se perdre au château car, après tout, il était d’une immensité incroyable. Erwan lui demanda alors si elle se sentait à l’aise au château et elle prit tout de même son temps avant de répondre :

-Je dirai que je ne me suis pas habituée à Poudlard et à sa grandeur… A dire vrai je n’ai jamais vu un lieu aussi grand et en même temps majestueux. Il me tarde tout de même de découvrir de nouveaux recoins, mais pour ça il me faut un plan du château !... Tout le monde a l’air gentil ici malgré le fait que je n’ai eu l’occasion de faire plus ample connaissance, je sais tout de même que je vais me plaire au milieu de la communauté poudlarienne, si l’on peut appeler cela ainsi.

Le jeune homme à coté d’elle continua de la même voix qui résonnait tendrement aux oreilles de Katheline:

Citation :

Les débuts en général ne sont pas toujours facile, mais si vous avez un quelconque ennui, une difficulté, n’hésitez pas une seule seconde, je serais ravi de pouvoir vous venir en aide !

La Poufsouffle eut un petit sourire chaleureux tout en regardant son camarade. Oui, il était adorable d’autant plus que sa compagnie était des plus plaisantes. Elle détailla ses yeux, pensive, ils étaient plus clairs que les siens, c’était bien dommage pour lui cet handicape et Katheline le comprenait un peu. Elle se contenta de lui répondre un léger merci avant d’éviter de peu une autre trébuche sur elle ne savait trop quoi.

Erwan enchaîna alors avec ce qu’il pensait des professeurs et en fait il était un peu dans le vague et c’était ce qu’avait conclu Katheline qui l’écoutait en lançant un long regard au-delà des montagnes que l’on pouvait voir aux horizons. Elle n’aperçut cependant pas le ton qu’avait opté son collègue en finissant sa phrase. Une légère brise caressa du coup le doux visage de la jeune Domas, ce qui la fit frissonner, peut être aurait elle dû apporter sa veste noire pour une fois comme l’avait gentiment conseiller sa mère dans sa lettre en parlant du beau temps.

La petite question d’Erwan arracha la jeune fille de ses pensées, et voilà, elle avait fait une autre gaffe. Remarque, ça commençait à bien faire pour elle. Elle se reprit bien vite en détaillant un peu d’après ce qu’elle avait entendu par les murmures habituels des couloirs :

-Eh bien… Je crois qu’il s’appelle Roge, Rôger… ou quelque chose comme cela ! Il a une voix dure et froide et puis… Ah j’oubliais ! On dit qu’il favorise Serpentard mais je ne sais pas vraiment s’il est directeur de cette maison ou de Serdaigle…

Elle espérait tout de même que le jeune homme comprenne de qui il s’agissait selon cette description plutôt… vague! La jeune poufsouffle remit sa chevelure d’un coté de sa main libre avant de plonger son regard dans le paysage saisissant. Oui, elle avait la vague impression qu’elle arriverait à s’amuser ici, enfin pas autant qu’au collège moldu mais c’était déjà cela.

Les dernières paroles du jeune homme amusèrent un peu la brune. Oui elle aussi aurait tout donné pour ne pas avoir de frère ni de sœur mais si elle se fiait à la dernière lettre de ses parents, une nouvelle Domas ne tarderait pas à faire son entrée dans la famille, donc ce ne serait plus la fille unique qui faisait le centre d’intérêt de ses parents mais bien une grande sœur aux grandes responsabilités d’aînée. Le fait de partager l’attention que sa famille avait pour elle l’attristait un peu mais elle voulait aussi connaître cette petite personne qui allait chambouler ses vacances à coté de ses proches. Un petit sourire se dessina sur ses petites lèvres avant qu’elle ne réplique d’une voix des plus douces :

-Je vous comprends, moi non plus je ne voudrai pas partager mes parents et ma famille avec une autre personne, mais bon on ne peut rien y faire et puis pour l’instant je suis enfant unique, du moins jusqu’aux… vacances prochaines !

Elle regarda deux jeunes filles de Gryffondor au loin, qui s’amusaient à pratiquer de jolis sorts sur une paire de gants noires qui prenait toute sorte de couleur instantanément au dessus d’un banc, mais la minute d’après cette jolie paire en question prit feu à cause d’un sort mal prononcé, ce qui alarma les deux personnes. L’une d’elle prit l’initiative de l’éteindre avec sa baguette, un peu trop tard car à la place du banc il y avait des cendres et puis… des cendres. Katheline vit un des professeurs, sortit d’elle ne savait trop où, se précipiter à l’endroit en question en enlevant des points aux deux Gryffondores avec, bien sûr, tout un discours sur leur comportement scandaleux ect… Mais apparemment aucune des deux élèves n’écoutaient, se contentant de remettre leur baguette dans leur poche puis d’expliquer qu’elles auraient aimé avoir des gants de couleur assortie à leur robe de bal de noël, encerclés de petits faux diamants mais le résultat n’était pas ce dont elles avaient imaginé.

Cela rappela à la pouffsoufle la vraie question qui la tracassait, irait elle ou pas au bal ? C’est vrai qu’elle n’avait pas beaucoup d’argent pour s’acheter une robe sortie des plus belles toilettes de Londres, mais elle voulait tout de même y aller, voir comment ça serait, et surtout si elle s’amuserait. La jeune fille se tourna alors vers Erwan en lui demandant, une pointe de curiosité dans la voix :

-Et dites moi… Irez vous au bal de Noël qui sera prochainement?

Elle se doutait un peu que la réponse serait affirmative mais bon, elle ne savait quoi dire et elle savait que les murmures parcourant le château tournaient autour du même sujet : le fameux bal. Le temps passait si vite que l’heure de déjeuner était bien proche et la petite faim qui naissait au fond de Kathe le lui rappelait bien. Son regard se reposa alors sur ses jolies chaussures. Si la robe qu’elle avait choisie avec sa mère avant de venir au château n’arrivait pas au château très vite, elle se retrouverait devant la cheminée de la salle commune à regarder les flammes dansantes toute seule, et ce n’était pas une pensée très réjouissante.

[536 avec le peu d'inspiration que j'ai -_-']

Sa jeune camarade semblait contente, en tout cas, si elle était malheureuse, elle le cachait parfaitement, son ton était enjoué, la simple mélodie de sa voix donnait des indications au jeune roumain qui parvenait presque à visualiser la progression du sourire de la jeune Katheline. Erwan et elle marchait depuis un moment déjà. Il n’avait pas Melle Soare à ses côtés et se trouvait donc incapable de trouver un banc ou autre chose de semblable dans les environs. La jeune fille lui expliqua qu’elle non plus n’était pas ravie à l’idée de partager ses parents avec un autre, mais elle allait se retrouver dans l’obligation de partager les vacances prochaines. Sa maman attendait donc un bébé ? Ca devait être assez étrange comme sentiment, on devait se sentir terriblement abandonné ! Il eut un petit sourire triste, ne sachant que dire.

Puis il y eut des éclats de voix, Erwan écoutait doucement tout en gardant une oreille tout de même auprès de sa compagne, pour ne pas la délaisser, mais s’intéressant aussi à ce qui se passer non loin d’eux, un petit accident technique de toute évidence, l’histoire le fit doucement sourire. Il ne fit aucun commentaire, juste désolé pour les deux sorcières qui avaient perdu des points bien bêtement. Il ignorait leur maison et souhaitait tout de même qu’il ne s’agisse pas de Poufsouffle.

Puis sa compagne lui demanda alors quelque chose d’étrange, irait-il au bal ? Quel bal ? Pour quelles raisons irait-il là-bas ? Un bal de Noël ? Bien étrange tout ça, il n’était pas au courant, d’un côté, lui et les annonces, ce n’était pas son truc, il ne les voyait jamais, et pour cause, dans sa situation c’était bien difficile, mais Miss Soare ne lui avait rien dit à ce sujet.

D’un côté, il n’avait pas de raison. Après tout, pourquoi irait-il là-bas ? Il n’y a avait que la musique qui pourrait être intéressant, de plus, les bals étaient bien trop superficiels à ses yeux. Il fit donc part à sa jeune camarade de sin opinion sur le sujet :

« Et bien je ne pense pas y aller peut-être y ferais-je un rapide passage mais ce n’est pas sûr. Je ne veux pas vous vexer, mais pour moi, les bals sont trop superficiels, je trouve qu’il y a trop de paillettes et peu de profondeur. Mais bien sûr, il ne s’agit que de mon avis personnel, en tout cas ça me fait beaucoup trop penser, ce terme, aux soirées mondaines d’Angleterre que je n’apprécie pas du tout. De plus, quand on ne voit pas, c’est très difficile de se déplacer dans une foule. Mais je avis arrêter de vous agacer avec mes pensées que vous devez sans nul doute trouver bien étrange. Irez-vous au bal ? Si vous en parlez, c’est sûrement qu’il vous intéresse je me trompe ? »

Peut-être qu’Erwan avait un peu trop développé ses pensées, il ne voulait en aucun cas dire du mal des bals, que la sorcière appréciait peut-être beaucoup, mais il avait immédiatement repenser aux soirées passées en Angleterre auprès de son père, entouré d’inconnus se moquant sans cesse de lui, de son air ‘niais’, de ses yeux étranges, de sa taille trop grande… bref, rien de bien joyeux.

[544 mots... grillée miss! lool <= m'en faut peu^^]

Katheline était un peu déçue par les paroles d’Erwan, pas que les bals soient importants à ses yeux mais plutôt qu’elle aurait aimé le voir dans cette grande salle où il n y aurait que peu de personnalités à sa connaissance et avec qui elle n’avait aucune amitié sinon un respect quelconque. La jeune fille devrait s’y faire, même en allant à cette soirée elle n’arriverait pas à s’amuser toute seule. Il y avait bien la possibilité de faire la connaissance d’autres élèves là bas mais la peur d’être une petite étrangère rejetée et mise à l’écart des autres la hantait depuis le début de l’année et ne lui donnait pas très confiance en elle. Toute fois, elle savait qu’il y avait toujours cette possibilité de rester à la salle commune sans importuner personne par sa présence bien que bizarrement ça ne l’égayait pas tant que ça. Elle se décida tout de même à répondre à son beau compagnon du même ton doux et harmonieux :

-Non, je vous assure que je ne trouve pas vos pensées sans intérêt mais bien au contraire j’essaye petit à petit de cerner votre personnalité qui me paraît à première vue des plus vagues. En fait, j’attendais une autre réponse de votre part et j’espérais bien vous retrouver en cette prochaine soirée mais bon…Ce n’est pas à moi de vous forcer à y aller. Pour moi, un bal signifie ne plus penser aux devoirs, aux cours et à la routine poudlarienne qui avait commencé depuis le début de l’année. C’est en quelque sorte fait pour se distraire, ne penser qu’à l’amusement et s’enlever du stress permanant. Mais bon… Ce n’est que mon avis bien sûr^^’

Elle n’avait assisté qu’une seule fois à un bal et ce n’était surtout pas dans un quartier londonien mais bien dans la résidence de sa mère maternelle. Celle-ci avait comme tourner le dos à sa famille pour se consacrer pleinement à sa richesse. Kathe ne savait pas trop les raisons de cela mais se doutait légèrement que ça soit à cause de sa famille paternelle et en avait déduit qu’apparemment ses deux familles ne se plaisaient pas tant que cela, mis à part ses parents bien sûr. Malgré cela, sa grand-mère gardait contact avec elle, l’invitant dans son manoir et lui faisant part des objectifs qui fallait avoir dans la vie mais à dire vrai, Katheline ne l’avait jamais aimé au fond. Une femme qui prenait le loisir de dépenser X millions de dollar sur elle ne savait trop quoi alors que ses parents travaillaient dur pour ne gagner qu’un salaire modeste, Kathe ne faisait pas vraiment de grands efforts pour plaire à sa grand-mère maternelle car si la mère de son père était sa deuxième maman, l’autre n’était que le contraire.

La jeune fille sortit de ses songes pour se consacrer au paysage qui se dessinait au loin face à elle. Ses deux familles arriveraient elles à se supporter un peu en faisant des efforts. Elle n’en était pas si sûr mais bon… Elle avait tout de même le droit de rêver un peu. Il lui tardait surtout de revoir sa famille car même si celle-ci ne lui manquait pas énormément, le nouveau né par contre… Le froid se faisait un peu plus, et Katheline ne put résister encore plus après qu’un long frisson l’ait parcourut suivit d’un éternuement, voilà, elle s’était enrhumée.
*Voilà que je suis malade*
Cette journée ne pouvait pas être plus pire, la jeune Domas en était bien certaine, se frottant le bras pour se réchauffer un peu plus de sa main libre, elle se retourna vers Erwan en murmurant presque :

-Pouvons-nous rentrer au château ? Car je sens déjà que je vais être malade à cause de ce temps…

Et ce n’était pas faux car déjà elle se sentait on ne peut plus male face au froid. Oui elle aurait mieux fait de rester à la salle commune, bien au chaud face à la cheminée. Mais d’un autre coté, elle ne se serait pas fait un nouvel ami et ça aurait été désolant. Elle attendit tout de même la réponse de son camarade avec une certaine impatience au fond. *Oui, la prochaine fois j’emporterait avec moi quelque chose de plus chaud c’est sûr*

[711 mots lol]