Opération espionnage, le retour.

Si l'esprit torturé du non moins torturé concierge avait définitivement renoncé à utiliser la plante verte comme tenue de camoufflage, il n'en avait pas pour autant abandonné l'idée du camoufflage en lui-même. Bien au contraire ! Rusard était, en ce mois de septembre, plus remonté que jamais contre les élèves, leurs chaussures boueuses et leurs manières de malotrus.
Sa hargne envers la gente enfantine n'avait d'égal que son ire à l'égard de Dumbledore qui, une fois encore, lui avait refusé le recours aux châtiments corporels dans les cas difficiles (ce qui, chez Rusard, signifiait tous les cas sans exception).

Peu importait ! On voulait l'empêcher de faire son travail mais il s'accrocherait tout de même ! Ce jour-là, Rusard était passé à la contre-offensive. Il s'était glissé furtivement dans les couloirs aux aurores pour arriver à quelques mètres de la porte de la salle de métmorphose, laquelle se trouvait dans un corridor particulièrement fréquenté le jour (et, de l'avis de Rusard, la nuit aussi).
Une rangée d'armures reluisantes - heureusement qu'il en prenait soin, lui, au moins ! - s'alignait contre un des murs. Et l'une d'elles allait reprendre du service.

Avec un ricanement démoniaque - toujours selon lui - le concierge s'était frotté les mains avant d'entreprendre d'enfiler, avec force fracas et grognements, une desdites armures.
Une heure plus tard, il était arnaché et s'était aligné en couinant sur la rangée des armures avant de demeurer aussi immobile que possible.
Il avait le désagréable sentiment d'être dans une boîte de conserve moldue mais cette sensation se trouvait écrasée à la jubilatoire pensée des élèves qui n'allaient pas tarder à arriver. La justice rusardienne allait frapper un grand coup, qu'on se le dise qu'on se le répète !

Retenant un rire aiguë digne de Peeves, Rusard rabattit le heaume sur sa figure et sa vision passa en mode "grillagée". Peu importait, les bêtises des élèves, il les sentait plus qu'il ne les voyait. D'ailleurs, pas besoin de témoin pour savoir avec certitude que les sales gosses manigançaient des trucs en douce dans son dos !

Il était prés de six heures et demi quand Blaise se décida à se lever, son lit lui semblait froid et incroyablement vide, la nuit passée il avait rendu visite à Lukas et il lui avait lui semble-t-il brisé le nez.

*Bien fait pour ce petit morveux*, se dit-il en commençant doucement à se préparer.

Une fois que se fut chose faite, il se dirigea vers la Grande Salle mangea puis quitta sa table pour aller rejoindre le cours de métamorphose, une fois en haut des marches, il entendit comme un cliquetis.

*Encore Peeves*, pensa Blaise en soupirant, *il n’a rien trouvé de mieux ?*, pensa-t-il en passant prés d’une armure et en la regardant de plus prés le jeune vert et argent était assez grand pour son âge et pouvait voir à l’intérieur de celle-ci.

Ru…, monsieur Rusard que…, que faites-vous là ? demanda-t-il en se reculant comme si il avait vu un fantôme… (oui j’ai rien trouvé de mieux lol).

Rusard commençait à désespérer de voir un petit chenapan surgir dans le couloir lorsqu'il entendit Blaise s'approcher. Très fier de son stratagème diabolique, il esquissa un sourire mauvais et plissa les yeux, curieux de découvrir le visage (grillagé) qu'allait prendre sa prochaine victime.
Il s'imaginait déjà lui sauter à la gorge en un cliquetis infernal, poussant son très célèbre cri de guerre "J'Vous tiens, vil manant" tout en brandissant avec fougue un poing vengeur.
Quel ne fut pas son désarroi lorsque la victime en question lorgna l'intérieur de l'habitacle de l'armure !

*Oh ! La petite arsouille... Il va me le... Non mais... On ne lui a jamais appris que la politesse la plus élémentaire était de...*

Outré devant tant d'impolitesse, et surtout très vexé que sa ruse ait été découverte si aisément, Rusard pinça les lèvres et releva le heaume en un claquement sourd.
Il lança un regard chargé de haine à Zabini et entreprit de le gourmander avec toute la dignité que sa position lui permettait d'avoir :

- Non mais ! On ne vous a jamais appris le respect des aînés, à vous ? Comment ce que je fais là ? Mais mon devoir, petit sacripan !

C'était la meilleure, celle-ci ! Comme si Rusard pouvait être en tort. Il avait tendance à inverser les rôles, ce garnement. Qui posait les questions, ici, d'abord ?

- Et vous ? demanda-t-il en retrouvant son ton suspicieux habituel, vous complotez un sale coup ? Vous cherchez à faire exploser la classe de métamorphose peut-être, hein ! Paresseux, va !

Il lança un coup d'oeil au badge de Zabini et poursuivit son délire kamikaze :

- Ahah ! Serpentard, n'est ce pas ? Voilà qui explique tout ! Donc vous rôdez dans les couloirs pour aller détruire la salle du professeur McGonagall ? Vile tentative d'intimidation d'une maison ennemie, c'est ça ?

Il avança péniblement une jambe - l'armure n'avait pas que des avantages ! - et se rapprocha du Serpentard avant de poursuivre d'un ton menaçant :

- Pour qui travaillez-vous ? D'ailleurs, quel est votre nom ?

HJ : Merci d'avoir sauvé Rusard d'une mort inter-armure

[HJ: Little incruste]

Jeune fille du matin, Léa s’était levée assez tôt pour aller faire un petit jogging dans le parc avant le petit déjeuner, et le commencement des cours. Vêtue d’un survêtement noir, elle passait un peu inaperçu dans les couloirs encore plongés dans l’obscurité. Trottant dans les escaliers et les allées de pierre, la jeune fille fredonnait un petit air irlandais quand soudain des voix s’élevèrent non loin de son emplacement.

Se rapprochement doucement, cachée derrière un pilier, elle reconnut le briseur de nez d’hier soir. C’était cet abruti de Zabini, envoyé par sa tendre Aelita au chevet de Lukas. La préfète ne devait pas s’attendre à ce que son super ami fracasse le nez du malade pour qui elle semblait s’inquiéter. Une envie de vengeance prit possession de la rouquine. Ce n’était pas dans ses habitudes de faire ça, pensant que toute vengeance est inutile mais là, elle ne voulait pas en rester là.

*Mais que fait-il ?* se demanda-t-elle en le voyant parler à une armure. Il était si crétin que cela ? Certainement ! Fouillant dans la poche avant de son mini sac à dos, elle sortit une Bombàbouse qu’elle s’était procurée chez Pirouette et Badin avant la rentrée. Très bonne lanceuse au baseball, elle ne pouvait manquer son coup !

« Hep » lança-t-elle pour capter son attention. Et ni une, ni deux, elle lança le projectile qui éclata sur le jeune sorcier à la robe anciennement noire. Elle ne bougea pas de place et s’approcha même de lui, ne craignant nullement ce qu’il riposte. « C’est pour avoir brisé le nez de Lukas ! » annonça-t-elle à son rival.

Plus elle s’approchait, plus elle se dit qu’étrangement, il n’était pas seuls. Regardant vers la droite du gamin, elle reconnut le concierge de Poudlard déguisé en chevalier médiéval. *Ridicule* rit-elle dans sa tête mais pensa aussi que ça allait être sa fête. Tant pis ! Quoi qu’il advienne, elle ne regrettait pas son geste. « Bonjour monsieur Rusard ! » dit-elle avec un petit sourire satisfait, attendant de se faire emmener par l’homme auprès d’un professeur déjà réveillé.

Rusard exultait ! Le mutisme de sa première victime du jour parlait pour lui ! Il était coupable, qu'on lui coupe la tête ! Quel imbécile, ce Dumbledore, de ne pas avoir encore compris que l'usage de la guillotine ferait beaucoup pour les respect du réglement intérieur et la discipline.
Le concierge prit mentalement note d'aller titiller le directeur dans ce sens dès qu'il aurait une minute de libre. Il n'était pas encore allé faire ses réclamations hebdomadaires cette semaine-là et il aurait été fort dommage de laisser la tradition se perdre.

Alors qu'il s'apprêtait à saisir Zabini par le bras pour le secouer comme un prunier en beuglant "Mais vous allez avouer, oui ?" ou bien encore "Ahah ! Mon gaillard, z'êtes fait comme la romaine !", quelqu'un osa catapulter une bombabouse sur le Serpentard.
Rusard ouvrit la bouche et devint tout rouge. Non seulement on bravait son autorité mais en plus, le couloir tout propre venait d'être souillé... Sans parler de la belle armure ! Heureusement que la robe de Zabini avait essuyé la majorité des dégâts.

La crapule qui avait osé un tel affront allait le payer cher... Et gagner le droit de frotter tous les couloirs de l'étage avec une brosse-à-dents datant au moins de Socrate.

- Dites donc ! aboya-t-il à l'attention de Zabini, vous n'espérez tout de même pas que vos petits camarades vont réussir à détourner mon attention de votre cas, non ? Je ne suis pas né de la dernière pluie, mon gaillard !

Car dans l'esprit de Rusard, il était évident que cette bombabouse n'était qu'une tentative désespérée de permettre au Serpentard de s'enfuir grâce à la provocation d'une crise cardiaque chez le concierge.

- Malheureusement pour vous, j'ai le coeur bien accroché, moi ! Normal, je n'en ai pas, rajouta-t-il, visiblement très fier de couper l'herbe sous le pied à un éventuel petit malin.

Cette dernière remarque pouvait paraître très déplacée si on n'était pas au parfum du raisonnement mental tortueux du concierge.
Peu importe, avant qu'il ait eu le loisir de rajouter quoi que ce soit, une Serdaigle intervint.

*Non mais elle se paie ma tête, la drôlesse !*

Rusard la toisa d'un oeil noir avant de demander d'un ton mielleux qui n'augurait rien de bon :

- Alors, on espère sauver son petit camarade d'un mauvais pas en bombardant les couloirs, hum ? Mais qu'avez-vous donc dans la cervelle ?

Il se redressa d'un coup et, pointant un doigt prédicateur vers Léa, brailla avec une fougue qui faisait plaisir à voir :

- Sachez, jeune fille, qu'on n'arrête pas impunément la marche de la Justice !

(HJ : je joue l’incruste totale aussi !!)

Halloween se déplaçait d’un pas tranquille, elle était ensommeillée, elle c’était gouré de chemin pour la sortie, pour changer. Mais une odeur d’œuf pourrit lui arriva à la figure et ce qui provoqua son réveille brutal, elle atterrissait enfin sur terre. Elle était arrivée vers les armures médiévaux et découvrir Blaise et une serdaigle qui regardaient tous les deux une armure. Halloween se frotta les yeux et dans un baillaiment sans nom.

« Bonjour !! qu’est-ce que vous faites à regarder, une vieille armure pareillement?, dit moi pas que l’histoire médiévale vous intéresse ou c’est non dit moi pas que…vous êtes là depuis 3 ans, vous n' allez pas le dire que ces vieilles boites de ferrailles,vous les avez jamais vu !?!?! en plus le concierge les nettoyé une fois par semaine »dit elle en s’approchant d’eux. En baillant de plus belle.

Elle commençait sérieusement à être profondément gênée par l’odeur d’œuf pourri, elle se pinça le nez et regarda Blaise, se fut ce moment même, qu’elle remarqua que Blaise avait poussé comme un haricot et qu’il était encore plus chou maintenant. Malheureusement le cerveau d’Halloween était encore dans une couche de brouillard épais et elle avait plus pensé que Blaise savait lire dans les pensées.

*Oh par merlin, mais il est encore plus chou que l’année passée*

« Et c'est quoi cette odeur d’oeuf pourrit ?!?! »Dit elle en remarquant la robe tachée de Blaise

Elle se retourna sur la serdaigle et lui dit

« Je suppose que c’est toi la responsable de cela « dit elle en la regardant

Mais tout deux était comment dire, attirer par cette armure.

Elle clignait des yeux , elle rebailla de nouveau et posa ses deux poings sur ses hanges et s’adressa à Blaise et Léa

« Mais elle a quoi cette armure pour que vous la regardez pareillement.. »dit elle en stoppant en jurant d’avoir vu l’armure boucher un doigts, qui était replié avant.

Elle reprit en se disant que c’était son manque de sommeille qui lui jouait des tours.

« Pour que vous soyez tous les deux attirer là comme des mouches, elle a le bras tendu et alors»dit elle en regardant les deux 3ième année, mais elle remarqua qu’ils regardaient à l’intérieure.

« Il y a quoi à L’intérieure ? »Demanda t’elle en raison qu’elle trop petite pour voir dedans.

Puis, son cerveau se mit à travailler à tout vitesse.

« Je vous conseils de pas rester là, sinon le vieux fou qui nous serre de concierge va avoir une belle jaunisse envoyant que vous avez salit une de ses armures »dit elle en montrant que l’armure qu’il fixait était légèrement sale

Mais elle trouva bizzare, que ce vieux fou n’était pas déjà là.

« C’est bizzare, il devait être portant être là « dit elle en s’appuyant sur l’armure.

Blaise regarda l’amure qui se mit à remuer, il n’y avait plus de doute c’était bien Rusard qui si tenait à l’intérieur de celle-ci, il pestiféré que le jeune Serpentard l’avait démasqué, il lui dit alors qu’il n’était qu’un sacripant de lui parler comme cela et qu’il n’avait donc aucun respect pour ses aînés.

Ce n’est pas que je n’ai aucun respect pour vous monsieur, c’est juste que ça m’a un peu surprit de vous voir dans cette armure, lui dit-il avec sincérité. Sachez monsieur que je ne complote rien, et que je ne cherche pas à faire exploser une classe, si il y a un coupable d’explosion, je rechercherais plutôt chez les Gryffondor et non chez les Serpentard monsieur. Ils sont plus experts que nous dans ce genre d’événement, lui dit-il avec un petit sourire en coin.

Blaise ne remettait pas en cause le jugement du concierge de l’école, seulement selon lui il ne savait pas juger les bonnes personnes. Blaise leva les yeux aux ciels en entendant la seconde phrase du concierge, il le regarda droit dans les yeux vu que celui-ci avait relevé le home de l’armure.

Je ne complote rien monsieur et encore moins contre le professeur McGonagall c’est un des professeur que je respect le plus hormis le professeur Rogue, alors sachez que je ne ferais jamais rien dans son cours qui pourrait lui nuire, lui dit-il sur un ton solennel. Pour intimider les Gryffondor, nous ne sommes plus à une ruse prés et nous préférons la parole aux coups monsieur ! Au moins ça fait mal et ça ne laisse pas de trace, lui dit-il avec un petit sourire machiavélique. Je ne travail pour personne monsieur Rusard et je ne pense que mon nom vous dira quelque chose car je n’ai jamais encore eut de retenue avec vous. Mais je vais vous le dire quand même monsieur, je m’appelle Blaise Zabini, lui dit-il en le regardant toujours droit dans les yeux.

C’est alors que le jeune Serpentard entendit un « hep », il se retourna et reçu en plein dans sa figure une bombe à bouse, sa première réaction fut de l’enlever, la deuxième fut de tousser et la troisième fut de tomber dans les pommes tellement l’odeur était forte et nauséabonde. Il n’avait pas vu qui lui avait fait ça, ni entendu les dires de la jeune fille, bien trop sonné pour pouvoir ouvrir les yeux et pour parler, cependant il était conscient et pouvait entendre la discussion. Blaise se réveilla d’un bon il fut sur ses deux jambes à la dernière phrase que venait de prononcer l’homme, il eut envie de vomir en sentant l’odeur qui persistait de la bombe.

*C’est encore l’œuvre des jumeaux, car jamais une bombabouse ne dure aussi longtemps*, pensa-t-il en réprimant une nouvelle nausée.

Ce n’est pas une camarade monsieur, regardez son écusson, il s’agit d’une vulgaire Serdaigle, juste bonne a étudier, dit-il avec méprit, même si je dois dire que son lancé est plutôt assez bon, mais ne parlons pas de cela, elle vient de me jeter à la figure une objet immonde et vous êtes là à jacasser au lieu de lui retirer des points !? s’énerva-t-il en regardant le concierge.

Halloween débarqua alors à se moment là, Blaise soupira en la voyant arriver et détourna son regard d’elle et par la même occasion du concierge.

*Grave erreur*, pensa-t-il en replantant son regard dans celui de l’homme qui lui faisait face.

Blaise était aussi grand que Rusard à présent, ce qui le fit un peu sourire en remarquant cela, car l’homme n’était pas si grand que ce qu’il avait pu imaginer tout compte fait lors de sa première année. Halloween, les salua et Blaise entendit alors les pensées de la jeune femme, comme les pensées de l’homme mais il n’avait rien dit au concierge et comptait bien se taire aussi en entendant celle de la jeune fille. Surtout que ça n’avait rien d’intéressant pour lui qu’elle le trouvait à son goût, Halloween fit la grimace en sentant l’œuvre de la bombabouse.
Oh rien de bien grave Halloween, juste un minuscule bombabouse que m’a offerte la jeune fille qui se trouve juste là, dit-il en la désignant d’un coup de tête tout en gardant les yeux rivés dans ceux du gardien. Monsieur Rusard est présent Halloween, il est juste devant nous, c’est lui l’armure, dit-il en ne le quittant toujours pas des yeux. Il faut dire que notre concierge sait être intelligent pour certaine chose, dit-il en appuyant sur le mot certaine.

L’agent Rusard en avait toujours à Zabini, pensant que cette attaque était une ruse pour le libérer de son emprise alors que non ! Une fois près du petit rassemblement, la milice s’adressa à elle avec quelques paroles absurdes. Le doigt pointé vers elle, celui-ci se prenait trop à son jeu. « Monsieur Rusard, on ne vous a pas appris que montrer du doigt était impoli ? » fit-elle remarquer au concierge révolté.

Le Serpentard avait repris ses esprits. Il fallait vraiment être sensible pour tomber dans les pommes avec une odeur d’œuf pourri, peut-être qu’en vivant trop dans la propreté le jeune homme avait oublié les odeurs naturelles de la vie (HJ : je m’égare un peu lol). Il mit vite les choses au point, ils n’étaient guère des camarades, et réclama une sanction suite à cette puante agression. Léa, affichant un grand sourire, hochant la tête de haut en bas, montrait qu’elle soutenait les paroles de la victime.

Au coin du couloir, un autre Serpentard surgit et se mêla à la mini foule. Non seulement les garçons de cette maison étaient crétins mais les filles reflétaient encore plus leur imbécillité. Qu’est ce qu’elle pouvait être bête ! L’odeur des lieux lui vint vite au nez, et s’adressa directement à Léa qui, toujours avec le sourire, haussa les épaules pour confirmer qu’elle en était bien l’auteur. Continuant à parler toute seule, son collège lui expliqua bien vite que Rusard était présent, déguisé en paladin. Ces remarques étaient assez amusantes, il était crétin mais avait l’humour bien placé. Léa reprit un peu son sérieux effaçant le sourire qu’elle affichait depuis un petit moment.

« Ce n’est pas tout ça mais… qu’advient-il de ma sanction ? » demanda-t-elle en regardant Rusard vêtu de sa cuirasse. « Je ne suis pas venue sauver ce vers de terre mais bien l’attaquer… » avoua-t-elle en plongeant sa main dans la poche de sa veste de training.

Et de trois ! Non, vraiment, le charme hypnotique du concierge faisait des ravages, ce matin là ! Rusard ne se sentait plus de joie et des images idylliques d'élèves taillant les haies du parc avec des ciseaux tordus ou bien encore s'échinant à faire prendre un bain à Miss Teigne sans protection lui traversaient l'esprit.
Il était étonnant qu'Halloween ne l'ait pas repéré, étant donné qu'il avait le heaume relevé, mais après tout, il n'allait pas s'en plaindre. Pour une fois, celle-ci pourrait se vanter d'avoir été punie à juste titre : insulte à concierge, voilà qui allait lui coûter cher !

A peine Blaise eut-il fini de parler qu'il chopa le bras de la jeune Serpentard tandis qu'un immonde sourire fendait son visage mal-rasé (le rasage, c'est pour les mauviettes, la barbe, c'est viril, sauf sur Dumbledore, bien entendu, où là, on plonge carrément dans l'univers parallèle de Petit Papa Noël au royaume de Candy).

- Surprise ! s'exclama-t-il en ricanant, et puisque vous teniez tant à me voir, j'ai l'honneur de vous annoncer que vous verrez le fou tous les soirs de la semaine à venir.

Sans lâcher le bras d'Halloween, il se tourna vers Léa qui avait baragouiné quelque chose pendant ce temps. Etrange, Rusard avait vaguement compris qu'elle souhaitait être punie. Voilà qui demandait réflexion. Que cherchait-elle, au juste ? Des sensations fortes ?
Il en doutait... Ses yeux s'écarquillèrent soudain : Ohoh ! Il avait compris. La petite garce cherchait tout simplement à pénétrer dans son antre pour mieux lui dérober sa photo chérie de Mme Pince en maillot de bain ou son martinet favori ou bien encore son ours en peluche nommé Cookie... Pire ! Elle allait peut-être lui chiper les trois à la fois !

Une idée que Rusard ne pouvait soutenir sans frémir d'horreur. Il plissa ses petits yeux et lorgna Léa en remuant les lèvres. Le dilemme était de taille : ou bien il punissait Léa et, du coup, non seulement lui donnait ce qu'elle voulait (ce qu'en bon sadique il ne pouvait tolérer), se mettant du même coup dans une fâcheuse posture ou bien il la laissait filer ce qui lui déplaisait fortement.
Finalement, il trancha et décréta d'un ton sec :

- Pour vous, jeune fille, ce sera un aller simple dans le bureau du Professeur Flitwick avec moi, quant à vous...

Il se tourna vers Blaise, sa première petite victime (quoique que "petite", tout est relatif) et poursuivit d'un air sceptique :

- Alors comme ça, vous ne faisiez rien de mal, hum ? Vous ne complotiez pas, hum ? Vous respectez le professeur McGonagall mais insultez ouvertement les Gryffondor, hum ? Est-ce que le mot "paradoxal" vous dit quelque chose, jeune homme ? Si ce n'est pas le cas, j'aurais tout le temps de vous l'apprendre en retenue car oui, Zabini, vous serez puni comme les autres ! D'abord parce que vous vous défendez bien trop vite pour être totalement innocent, ensuite parce que votre robe est sale et enfin parce qu'en poussant celle-ci à vous lancer une bombabouse, vous avez sali le couloir. Et encore, je suis bon prince, je passe outre les insultes à concierge !

Visiblement, Rusard avait une notion très aléatoire de la justice. De victime de bombabouse, Blaise devenait coupable, ce qui permettait à Rusard de le punir allégrement sans avoir recours à son habituel "Je suis certain de vous avoir vu renverser du jus de citrouille sur le carrelage, il y a six mois ! La Justice retrouve toujours les coupables, vaurien, va !"

Tenant toujours Halloween de la main droite, il attrapa Blaise de la main gauche et grinça d'un ton méchant :

- Vous, les jeunes, on se demande vraiment à quoi vous servez à part semer le chaos !

Les paroles de Blaise finit de la réveiller pour de bon, elle se frotta une dernière fois les yeux, pour enfin revenir dans son état normal. Son premier geste fut de s’éloigner rapidement de l’armure qui abritait le concierge,puis elle jeta un regard de méprit à la serdaigle et regarda Blaise de son regard froid. Puis elle répliqua aux paroles de Blaise.

« Une minuscule bombabouse, tu dis !! « dit elle en faisant un geste devant son nez avec sa main gauche.

« On ne dirait pas, et pourquoi l’aigle t’a lancé cela de si bon matin ? »Demanda t’elle en fixant la serdaigle.

Son regard se reporta sur Blaise, elle en revenait pas que le concierge c’était mis dans une armure. Elle se demandait vraiment c’était passé dans la tête de ce vieux fou et surtout elle fixait Blaise en raison qu’il avait changé, il détachait pas son regard du concierge. Puis un sourire apparut sur les lèvres de la jeune fille.

« Alors, tu veux dire que.. « dit elle en éclatant d’un coup d’un rire clair.

Elle avait piqué un fou rire devant le nez d’une serdaigle, du concierge et de Blaise, le premier depuis longtemps..

« Ce vieux fou et dans cette boite de conserve !! »dit elle en s’approchant toujours en riant de Blaise.

Elle lui tira la manche, pour qu’il dédaigne de regarder le concierge comme cela et qui la regarde juste une seconde.

« Tu veux bien me lever, juste trois secondes stp, juste pour que je vois cela, c’est rare de voir notre cher concierge enfermer dans une boîte de conserve » demanda t’elle poliment et en lui faisant remarquer avec le regard qu’elle faisait une tête de moins que lui et que c’était impossible pour elle sans de l’aide extérieur de regarder à l’intérieure, en plus de cela elle avait appuyé bien sur le cher concierge.


Halloween trouvait vraiment pas intelligent, ce que le concierge avait fait, sans jouer sa rabajoie, il devait montrer l’exemple et il ne trouva rien de bien que de se mettre dans une armure, vraiment elle se demandait ce qu’ils avaient les hommes à se comporter en gamin et surtout pourquoi le concierge c’était enfermé dans une armure ?


Elle avait retrouvé la mémoire et se souvena juste à temps pour pas penser à la présence de Blaise, mais elle lui dit quand même par penser.

• Tu n'as pas besoin de le regarder comme cela Blaise, sauve si tu veux qu’il flash sur toit, ce qui risque d’arriver si tu continus à le regarder de la sorte et tu ne penses pas réagir face qu’elle t’as fait à la serdaigle et puis merci pour le soupir !! si tu penses que je suis aussi gourde pour pas l’avoir remarqué !!*

Elle croisa les bras et attendait s' il voulait bien la porter, elle était très légère, un vrais poids plume, mais peut-être que la toucher pour si peu le dégoûtait, déjà qu’il avait soupiré en la voyant, alors si en plus il devait la toucher, le pauvre petit devrait avoir envie de se désinfecter les mains. Halloween commençait sérieusement à se poser la question si Blaise l’appréciait vraiment ?! en voyant son attitude.

Puis elle remarqua la main dans la poche du training de la serdailge et elle lui adressa la parole.

« Tu attaqueras quand je serais partie, hein parce que tu vois vos petites affaires m’intéresse guère et la stupidité que tu utilises pour te venger de je ne sais pasde quoi, commence sérieusement à me taper sur les nerfs !?!? « Répliqua t’elle d’un ton froid à la serdaigle.

Elle commençait à regretter son envie d’être à l’heure pour une fois à un cours, en raison qu’elle se trouvait entre une serdaigle vengeresse, un Blaise ou ses hormones travaillaient sûrement plus que la normal, envoyant son attitude et un vieux fou qui leur serre de concierge par la même occasion, qui c’était enfermé dans une armure pour aucune raison.

*ça c’est ma veine !! *pensa t’elle

*entre Toi qui réagit bizarrement, elle qui se prend pour Jeanne d’arc et lui qui se prendre pour un chevalier de l’époque médiévale et moi qui suis à chaque fois au mauvais moment … on fait le quatuor du siècle* pensa t’elle dans un ton sarcastique

Elle le fixait en pensant cela, et elle continua

*Alors, est-ce que tu veux bien prendre le risque de toucher ma répugnante personne pour 3 secondes, que je vois ce vieux dans cette boite de métal ? ou je dois me débrouiller par ma propre personne *lui demanda t elle .
Mais ce vieux fou lui avait pris le bras droit depuis quelques minutes,elle c'était pas rendit compte, en plus il la punissait.La première chose qu'elle cria fut.

"Blaise au secour !!! aide moi !!"disait elle complétement paniquée en tirant le bras vers elle pour se libérer de l'emprise du vieux. Mais elle remarqua Blaise était aussi dans le même pétrin qu'elle.