Correspondance Isaac >< Dawn

Poudlard, le 25/02/1994

Cher Isaac,

Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour le retard que j’ai établi dans cette lettre. Il va de soit qu’il n’était en aucun cas prémédité et que j’ai une raison que je vais rapidement vous exposer : Ma famille. Suite à votre proposition j’ai donc contacté ma tante via hiboux. Et le trajet Angleterre – Russie et inverse ne se fait pas en un jour comme vous devez vous en douter. Je lui ai donc fait part de votre si plaisante proposition et elle ne l’a pas refusé. Elle semble en effet bien s’entendre avec votre père et se fait un plaisir de pouvoir durant quelques temps s’entretenir de façon plus intime avec lui que lors de réceptions qui sont, de nos jours, accessibles à n’importe qui, si vous voyez où je veux en venir…

Dire que je ne vous ai même pas di qui est ma tante ! Pas même ma cousine, cela m’étonne un peu venant de moi tant leur présence m’est chère, lorsqu’on connaît mes antécédents, ils s’agit bien de la meilleur famille que je n’ai jamais eu : Une famille que vous connaissait fort bien je pense, étant donné que ma cousine n’est autre que votre collègue, notre préfète de serpentard avec laquelle vous devez souvent collaborer je pense : oui, je parle bien de Diabbalzane Södergren. Ma nouvelle famille est en effet la famille Södergren. Vous devez à présent mieux comprendre la joie que j’ai d’en être membre je pense.

Pour en revenir à cette histoire en ce qui concerne ce cher Zabini, je vous prie de ne point vous inquiéter plus qu’il ne le faut, j’ai la situation bien en main. Sa compagnie lors de ce bal était plus un test qu’autre chose. Je me devais de vérifier s’il avait bel et bien changé et il semblerait qu’en effet sa personnalité soit devenue toute autre. Je reste cependant prudente, au cas où son ancien ‘moi’ ne fasse une quelconque apparition, un retour en quelque sorte. Je saurais le garder sur le bon chemin, il me semble, et de toute façon, il ne pourra pas grand-chose contre moi, lorsqu’on connaît ses antécédents, il va de soit que beaucoup plus de serpentards pencherons pour mon côté, qui semble, et c’est tout à votre honneur, être aussi le votre, que du sien, cela va de soit. Sachez néanmoins que vos dires me vont droit au cœur et que votre âme protectrice me touche. Bien que je pense pouvoir m’en sortir avec cet étrange personnage.

Bon pour changer de sujet, je suis ravie pour vous que vos vacances se soient bien passaient, bien que la neige vous les aient semble-t-il quelque peu gâché. Après tout vous m’aviez aussi expliqué l’an passé qu’elle n’était guère votre élément favori de l’hiver, mais elle reste tout de même si belle… Elle vous a ainsi donné un magnifique paysage, qui lus est en bordure de mer, pour ne rien gâcher…

Je voie que vous avez toujours beaucoup d’occupations auxquelles vaquer, je vais donc vous laisser,

Amicalement,

Dawn Kostovak.

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