Après la rentrée

Ellana avait cru, durant la journée de hier, avoir tout vu, elle avait été dans le Poudlard Express, avait été répartie, et s'était retrouver à Gryffondor, ce dont elle était très contente, mais très vite après le souper elle avait été se coucher, car elle était fatiguée et que la journée avait été forte en émotion.

Le lendemain donc, elle se leva à six heures trente, comme à son habitude de chez elle, pour aller déjeuner. elle s'était alors habillée en hâte, elle avait enfiler un jeans, un pull rouge, rouge comme la couleur de sa maison, sa robe de sorcier, puis elle avait pris sa baguette magique, qui pour le moment lui était utile autant qu'un pistolet à eau, tellement elle ne savait rien faire avec... Puis elle était partie dans la Grande Salle. Cependant, il lui fallut un moment pour y aller, demander le chemin à deux élèves plus grand qu'elle qui avaient été ravies de lui répondre. Bien qu'ils rigolaient après entre eux, mais finalement, elle avait réussit à trouver son chemin. Là, elle avait pris son petit déjeuner, il y avait encore peu de monde. Elle se dit qu'elle devrait peut-être se lever plus tard. Mais finalement elle préférait se lever tôt, elle pourait faire différente choses avant le début des cours. Ah, les cours, elle avait hate d'y être.

Puis finalement après avoir déjeuner d'une tartine de fraise, partit dans le Hall d'entrée. elle n'avait pas eu le temps de bien le voir hier, et en entrant dans la Grande Salle n'avait pas trop regarder. Mais là, il était immence, beau, il y avait des escaliers, et les sabliers... Elle était vraiment éblouie par tant de beauter.

Puis finalement elle se mit à regarder autour d'elle les élèves qui étaient par là. Elle fut même étonnée que quelqu'un prenne la parole.

...

Les songes ont toujours représenté l’évasion, dans tous les sens du terme. Refuges indécelables et intimes, leur diversité alimente sans cesse l’imaginaire des enfants de ce monde, et finit par se muer en une réalité toute relative, seulement plus vraisemblable, lorsque l’enfant cède le pas à l’adulte. Et là encore, il y aurait beaucoup à argumenter. Toujours est-il que nul ne pourrait aisément considérer que Scende Escel’Hône ne rêvait pas, en ce lendemain de rentrée scolaire, la première de notre jeune fille ! La tête profondément enfoncée dans son lit, l’étudiante semblait jouer à cache cache, tellement sa position semblait délibérée. Un pied dépassait ostentatoirement, unique preuve d’une présence humaine entre les draps, et quelques grognements se faisaient entendre, par intermittence. Le rêve devait être dynamique et profond, aucun doute là dessus. Quel réveil parviendrait à extirper l’enfant de son sommeil ? Certainement pas le mécanique, et encore moins l’humain ! Le dortoir se vidait à une vitesse ahurissante, et les multiples caquètements des toutes nouvelles élèves de Poudlard ne réveillèrent pas Scende. Pour son premier jour de cours, notre intéressée serait en retard.

Une demi-heure, puis une heure complète s’enchaînèrent, au rythme quasi régulier des grognements bestiaux de l’hurluberlue de service. Finalement, ce furent les oiseaux nichant au coin de la fenêtre la plus proche qui chassèrent Morphée du dortoir féminin, intimant à Scende de se réveiller en hâte. Quelques minutes, et l’enfant trouva le chemin de la sortie du labyrinthe de tissus, et émergea à l’air libre, le visage rougeoyant. Il lui fallut fort heureusement moins de temps pour comprendre que l’absence de population dans le poulailler n’était pas bon signe. Haussant les sourcils, elle se leva et attrapa ce qui devait être un uniforme, à coup sûr. Une paire d’yeux bruns scrutèrent le mince morceau jaunâtre que certains avaient brandi avec fierté, la veille même : une cravate. Enfiler le tout relevait du parcours du combattant, mais après tout, il fallait « se civiliser », non ?

Les couloirs grouillaient ! Sitôt sortie de la salle commune, Scende tomba sur un nombre incalculable de personnages, plus amusants les uns que les autres. L’un avait le crâne rasé, et l’autre se mouvait avec une grenouille sur l’épaule ! Le zoo était ouvert ! Ravie d’avoir l’opportunité de vivre avec de tels individus, Scende arbora un sourire rayonnant, alors qu’elle déambulait dans les couloirs, sans même se préoccuper d’où ils la mèneraient. Ses yeux ne pouvaient pas rester en place, tellement la diversité architecturale et humaine des lieux la fascinaient. L’euphorie de la veille avait dû reléguer ses sens, sans quoi l’exaltation n’aurait pas été aussi forte, une fois la matinée arrivée ! Etrangement, la foule ne la gênait pas tant que ça, d’un premier abord, et le mouvement général finit par emmener la jeune fille au hall d’entrée de l’école. Parsemé d’escaliers, le lieu libérait une sorte d’aura, imposante et capable de réduire n’importe quel élève de première année au silence. Mais, plus que le lieu en lui même, ce sont les sabliers qui intriguèrent Scende. Bleu, jaune, vert, et rouge… Quatre sabliers, pour quatre maisons. Qui se douterait que Scende ne savait pas ce qu’était un sablier, et encore moins ce qu’il représentait ? Poussée par une curiosité qui était loin de lui être étrangère, l’étudiante approcha des colonnes ensablées, et son visage s’illumina lorsqu’elle aperçut une autre élève, visiblement du même âge qu’elle, qui semblait scruter le mouvement incessant des individus. Sans passer par quatre chemin, l’enfant se porta au niveau de celle qui s’avérait être de Gryffondor, et lui posa une simple question, d’une logique implacable, mais où perçait l’innocence due à son âge et son éducation.

« Ces colonnes là… que sont elles ? »

Etait-ce une manière d’aborder les gens ? Peut être pas, dans un tel contexte. Mais il fallait un début à tout !

[ Edit Rowen : 643 Mots ]

[HJ : Drago vient faire une apparition éclair, juste pour 1 ou 2 postes le temps de jouer sa teigne mais il ne restera pas Very Happy

(ça devrait vous permettre de faire connaissance en médisant un peu sur lui lol). J’espère que cette intrusion ne vous dérange pas !]

Drago Malefoy, 13 ans et toutes ses dents, marchait dans le château de son habituel pas de conquérant. Il s’était rapidement habitué à son rôle de 3ème année et même si il regrettait toujours de ne pas être officiellement préfet, il profitait de son âge et des quelques centimètres qu’il avait pris pour faire sa loi parmi les 1ère, 2ème voir même 3ème année de l’école (mais ceux-ci se laissaient moins faire, particulièrement ceux de Gryffondor).

Aujourd’hui Drago s’était levé tôt car il avait certaines choses à faire… Il voulait notamment profiter du terrain de Quidditch et des conditions météo presque idéales pour aller se perfectionner un peu. Il avait donc rassemblé ses affaires de Quidditch et avait passé sa belle tenue verte. Le match contre les Gryffondor approchait, il voulait être au top ! D’ailleurs, il ne doutait pas qu’il le serait !

Le Serpentard entraîna à sa suite ses deux compères Crabbe et Goyle les inséparables afin qu’ils viennent le regarder jouer. Et puis ça n’était pas vraiment drôle de marcher jusqu’au terrain de Quidditch, se déplacer par groupe de 3 était toujours beaucoup plus sympa ! Surtout quand on croisait sur le chemin une bande de 1ère année…

Drago monta des escaliers et se retrouva dans le hall d’entrée, Crabbe et Goyle traînant des pieds juste à côté de lui. Au premier coup d’œil il repéra deux gamines, le nez en l’air qui regardaient le hall comme si c’était la chose la plus merveilleuse qu’il leur avait été donnée de voir.

*Beh voyons, la grande salle est bien plus belle que le hall, qu’est ce qu’elles fichent là ces idiotes !*

Agacé par le comportement statique des deux élèves qui échangèrent une parole sur les colonnes de la pièce, Drago était néanmoins plutôt content de sa trouvaille. Deux filles seules allaient être faciles à embêter, surtout pour 3 Serpentard dont deux plus que massifs ! Le blondinet échangea un regard avec ses sbires qui se mirent à ricaner bêtement et Drago fonça sur les deux filles le sourire aux lèvres.

Elles lui tournaient toutes les deux le dos… Elles l’avaient peut-être entendu arriver mais en tous cas elles ne s’étaient pas retournées. Les colonnes devaient être plus intéressantes que les autres élèves après tout ! Quoi qu’il en soit le jeune héritier Malefoy arriva près d’elles et les bouscula à tour de rôle d’un grand coup d’épaule avant de les regarder avec supériorité.

« Alors les touristes on les trouve belles les colonnes ? Décidément les 1ère années sont de plus en plus ridicules, n’est ce pas ? » ricanement de Crabbe et Goyle et approbation d’un « ouais » plutôt animal du à leurs voix en train de muer. « Vraiment complètement ridicules. Allez jouer ailleurs les demi portions ! »

Et Drago afficha cette fois-ci un sourire méchant tandis que Crabbe et Goyle se montraient cette fois-ci plus menaçant. Les filles devaient lire sur le regard des deux gorilles qu’ils n’hésiteraient pas à frapper une fille si celle-ci osait contredire leur ami Drago. Le blondinet se mit alors à rire et tourna les talons aux demoiselles.

[521 mots]

HJ : Bien au contraire, l’intrusion est plus que bienvenue ! Wink

Curiosité peut entraîner maladresse, dans certains contextes précis. Là encore, l’affaire est hautement subjective ! Toujours est il qu’aux yeux de certains Serpentards malavisés, Scende Escel’Hône portait fort bien la tenue de bouffonne. Normal après tout, sa cravate était jaune. Jamais l’enfant ne cesserait de considérer les couleurs comme de vaines marques d’apparat, tout juste bonnes à trouver prétexte à la moquerie, chez les plus hautains des élèves. Cette moquerie, les rouges ne la portaient pas dans leur cœur, à l’évidence. Mais, dès son entrée dans le wagon des premières années, on avait jugé utile de préciser à la jeune fille qu’elle devait à tout prix éviter les verts. Des extra-terrestres, des monstres de barbarie, d’après ses interlocuteurs successifs ! Il n’en fallait pas moins pour susciter l’intérêt de notre intéressée. Comment une simple couleur pouvait déterminer les actes de son possesseur ? A l’évidence, elle n’avait pas pleinement compris le rôle du choixpeau, mais un certain Drago Malefoy s’évertuerait sous peu à la faire retomber sur terre.

Les yeux fixés sur les sabliers, Scende ne vit pas arriver la horde verte sur elle. Deux trolls écervelés, et une petite teigne. Tous trois plus âgés qu’elle, en apparence. La force de l’innocence se peignit sur le visage de l’enfant lorsqu’elle vit le teigneux ouvrir la bouche, semblant de ce fait lui adresser de fines paroles. Quel plaisir trouverait il à faire du mal à deux nouvelles venues, qui plus est inconnues ? Aucun, aucun, c’était plus que certain ! Pourtant, notre intéressée tomba de haut, lorsque sa prétendue puérilité fut critiquée avec virulence, et qu’il lui fut ordonné d’aller voir ailleurs si les colonnes étaient plus ouvragées. N’importe quel enfant de bonne famille aurait vu ses jambes se mettre à trembler, aurait esquissé un mince sourire de soumission, et serait parti à toute vitesse. Mais l’instinct de concurrence était ancré dans chaque fibre de la petite Escel’Hône, par la force de l’éducation. Sans même oser imaginer ce qui l’attendait, la jeune fille considéra qu’il était de son devoir de répondre à l’insolent qui la voyait comme inférieure, à lui remettre les idées en place. Là était certainement sa puérilité, en y réfléchissant. Tout être un brin mâture aurait laissé les trois verts critiquer, attendant qu’ils se lassent de parler dans le vide et partent d’eux même. Le temps apprendrait à notre intéressée l’usage du silence.
Pour l’heure, un regard de braise devait animer les yeux ambrés de la petite Poufsouffle, lui intimant de répondre au tac o tac, ce qu’elle fit avec brio.

« Tu m’offres un appareil à photo ? Ca m’évitera de stationner trop longtemps devant tes colonnes. En plus, je pourrai te prendre en photo, et te demander un autographe ! S’il te plaît ! »

Un zeste de jugeotte avait laissé la provocation aller un peu loin. Plusieurs caractéristiques du teigneux étaient remises en cause, par le simple biais de cette tirade : Orgueil et malveillance. Malveillance envers tous ceux qui ne faisaient pas partie de son cercle privé, d’autant plus s’ils se mettaient à parler d’objets moldus ! Orgueil personnel, qui transparaissait même dans l’influence que le fameux teigneux avait sur ses deux collègues bovins. Oui, Scende était fière d’elle, sur le coup, et adressa un regard emplit de malice vers son acolyte Gryffondor. Ce qu’elle ne pouvait pas anticiper, c’est la future réponse du sieur teigneux. Mais après tout, le peintre moldu Dali ne disait il pas que l’unique chose dont le monde n’aura jamais assez est l’exagération ?

[590 mots]

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