2. Alluma Aigwiya [1ère année]

Avril arrivait doucement. Les brises froides se faisait doucement sentir à Poudlard, et le soleil jouait à cache-cache avec les nuages. Les élèves avaient l'air plus joyeux, plus heureux. Ce matin, Minerva avait fait une brève apparition dans la Grande Salle, à la table des professeurs. La cause de son absence était dûe à son manque de temps. Les copies des élèves s'amoncelaient sur le bureau de Minerva, et elle devait surveiller l'étude au moins trois fois par semaine. En plus cela, elle devait remplacer Dumbledore lors de ses nombreuses absences.

Minerva quitta son bureau, pour se rendre, quelques mètres plus loin, dans sa salle de classe. Elle poussa l'une des deux portes de la salle, et s'avança à l'intérieur, jusqu'à son bureau. Elle prit dans une armoire, une boîte d'allumette typiquement moldue. Elle en déposa deux par pupitre. Quand elle eut fini, elle agita sa baguette, et le titre de la leçon du jour s'afficha.

Alluma Aigwiya

La cloche retentit. Minerva ouvrit les portes de sa salle de classe, et s'installa à son bureau, commençant à corriger les copies, en attendant les élèves. Le cours promettait d'être animé ...

Lukas se trouvait à la bibliothèque lorsque l’heure de son premier cours arriva, il regarda son horaire.

* Hmmm… Métamorphose, c’est quoi tout ce charabia, ce monde est vraiment… étrange.*

Lentement, Lukas rangea son livre et quitta sa salle de prédilection. Dans les couloirs, impossible de marcher sans se faire bousculer, les élèves étaient nombreux, et chacun prenant une direction différente, pour aller là où son horaire lui indiquait. Il se réjouissait d’avoir fait le tour des lieux le jour précédent, parce que sans cela, jamais il n’aurait trouvé la classe de métamorphose.

Il arriva tant bien que mal devant la porte de la classe, il était énervé, quelques élèves lui avaient rentrés dedans, involontairement certes, mais cela avait le don de le mettre en rage. Il tenta tant bien que mal de se calmer et frappa à la porte juste avant d’entre. Son étonnement fut grand, seules deux personnes étaient dans la classe, lui qui pesait être légèrement en retard. Il observa tranquillement la pièce et les personnes y figurant, une femme de la cinquantaine était assise à son bureau, le dos tourné au tableau. Elle avait l’air sévère et Lukas se dit qu’il ne valait mieux pas attirer trop son attention.

- Bonjour, dit-il simplement avant d’entrer plus profondément dans la salle de cours.

Ensuite son regard se posa sur la jeune fille qui occupait un banc de la troisième rangée, ses yeux clairs frappèrent instantanément l’attention de Lukas. Lui aussi avait des yeux verts, mais plus sombres, pas dans le même genre que ceux de la jeune fille. Lukas avança et alla s’asseoir à la même rangée que cette jeune Gryffondor, mais à l’autre extrémité, sur la droite.

Lukas commença à se balancer sur sa chaise, se demandant à quel genre de cours allait-il assister. Métamorphose… Ca voulait bien dire ce que ça voulait dire, changer des choses en autre chose, mais c’était totalement impossible, il le savait. Enfin, il avait bien dû admettre que les sorciers existaient réellement, même si son côté terre à terre a toujours du mal à l’accepter. Enfin bon, il verrait bien, ça ne lui coûtait rien de laisser à ce monde une chance de lui montrer toutes ses ressources.

Klaralye était heureuse. Elle allait assister à son premier cours de Métamorphose. Elle avait particulièrement hâte d’aller a se cours et de rencontrer la directrice de sa maison. Elle avait hâte de transformer des objets en d’autre complètement différent. Elle marchait tranquillement dans les corridors, un peu en avance a son cours. Elle arriva dans un énorme bouchon ou tout le monde se bousculait. Klaralye prit une grande inspiration, baissa la tête et fonça! Elle s’en ressortis idem, contente d’avoir traverser le raz-de-marée de sorciers sans aucune égratignure.

Elle arriva finalement devant sa salle de cours. Elle soupira de contentement et entra silencieusement. La jeune gryffondor jeta un rapide regard sur les deux élèves qui était assis à l’extrême de l’autre. Elle ricana intérieurement se dirigea vers celle qui était couchée sur son sac d’école. Elle déposa ses choses à coté de la jeune fille et dit ;

- Sa ne t’embête pas trop que je passe le cours à coté de toi ?

Klaralye n’attendit pas vraiment une réponse et s’assit sur la chaise qui était a coté. Elle sortit ses choses et les plaça convenablement sur son bureau. Elle jeta un coup d’œil au tableau pour apercevoir le nom d’une formule qu’elle avait déjà attendu parler vaguement. Elle fronça les sourcils pour se rappeler ou elle avait entendu cela mais, aucun souvenir ne lui vint en tête. Elle haussa doucement les épaules et attendit sagement que le cours commence.

Gabriella s'était levée de bonne heure pour avoir le temps de lire correctement son emploi du temps et de chercher les salles de ses premiers cours de la journée. C'était son tout premier jour à Poudlard et elle ne voulait surement pas être en retard à aucun de ses cours et faire mauvaise impression à tous ses nouveaux professeurs. Sa première heure de cours était métamorphose qu'est-ce que pouvait bien être que cette matière elle ne voulut pas s'attardait et se dit qu'elle verrait bien ce que s'était en y allant et elle posa les yeux sur le nom du professeur notait en dessous de métamorphose.

*Professeur McGonagall, mm...j'espère seulement que il ou elle ne sera pas trop sévère, je ne connais pas grand chose du monde moldu et j'ai bien peur de paraitre pour une idiote...*

Gabriella avait tout préparé la veille son sac rempli de tout ce dont elle pensait avoir besoin baguette (elle avait peur mais aussi intéressé à l'idée d'utiliser un objet aussi étrange) parchemin, encre, plume...

*On est bien au 20ème siècle pourquoi on écrit avec des stylos plume tout simplement, ah ces sorciers il va falloir que je m'y fasse mais je vais d'abord commencer par me faire des amis...*

Enfin à 8h45, elle était prête à faire le long chemin jusqu'à la classe de métamorphose qui se trouvait juste un étage au dessus mais Gabriella avait eu le temps de remarquer que les escaliers de cette école n'était pas normal et avait tendance à bouger sans même nous en demander la permission mais Gabriella ne savait pas que bien d'autres mystères hanté ce château et qu'elle se ferait un plaisir de les découvrir l'un après l'autre. Devant la porte de la salle de cours elle sentait ses mains tremblaient elle respira une fois deux fois et poussa la porte après y avoir frappé deux fois. Derrière trois élèves se trouvaient assis tous à la même rangée horizontale, deux filles assises aux chaises de la même table et un jeune homme seul à leur droite. Puis elle tourna la tête apercevant en haut de l'estrade une grande femme, des lunettes rondes cachant ses yeux regarder de haut les personnes entrant dans la salle, Gabrielle après quelques minutes d'observations se reprit vite et secoua la tête frénétiquement.

-Bonjour madame...

Elle se tourna vers la classe la confiance montant en elle malgré que les trois élèves, à en juger par leur blason, se trouvaient tous dans une autre maison qu'elle, gryffondor, qu'on disait ayant pour première qualité le courage. Elle hésita en pensant devant le jeune homme de lui demander si elle pouvait s'asseoir à ses côtés mais après tout qu'est-ce qu'elle risquait à part qu'il refuse en restant dans son coin c'est pas comme ça qu'elle se fera apprécier.

-Bonjour...puis-je m'asseoir à côté de toi ?

Gabriella lui sourit de ce sourire lui faisant ressortir ses belles dents blanches et créant une fossette à sa joue droite, elle repoussa ses longs cheveux blonds derrière ses oreilles ne laissant que sa frange devant, lui arrivant juste au dessus des sourcils. Elle le regarda de ses yeux bleu océan luisant au reflet de la lumière

En attendant que tous les élèves prennent place sur les bancs de la classe, Lukas continuait de se balancer, dans ses pensées. Il était tellement distrait qu’il ne vit pas une jeune demoiselle arriver, ce qui faillit de justesse le faire tomber de sa chaise, heureusement qu’il se rattrapa à la dernière seconde. Il poussa un ouf de soulagement et leva la tête vers la jeune fille.

Il l’examina quelques instants, elle n’était pas très grande mais par contre très mince, elle ne devait pas manquer de s’entretenir. Elle lui demanda ensuite assez timidement si elle pouvait s’asseoir à côté de lui, il fallut quelques instants à Lukas avant de comprendre qu’il s’agissait d’une question. Quand la pièce tomba et qu’il comprit enfin qu’il était censé répondre, il prit la parole à toute allure.

- Oui oui, vas-y, il n’y a pas de problèmes, assieds-toi, dit-il se rendant par la suite compte qu’elle aurait du mal à comprendre tous ses mots.

Mais il tira la chaise à côté de lui de quelques centimètres, l’invitant à s’asseoir, son sourire était éblouissant, mettant en valeur ses belles dents blanches. Lukas n’aurait pu refuser ce qu’elle lui demandait.

Finalement, les gens ici avaient l’air vraiment tous très gentils, ce n’était pas la première fois qu’on venait lui parler ainsi, et il s’en réjouissait, cette année s’annonçait belle en perspective.

Gabriella failli rire en voyant le jeune homme dégringoler presque de sa chaise mais elle ne fit que grossir son sourire se n'aurait pas été très sympa pour lui qu'elle rit il aurait pu croire qu'elle se foutait de lui et se n'était en aucun cas son intention. Après quelques minutes de réflexion intensive le jeune homme acquiesça enfin elle ne le comprit qu'au signe qu'il faisait avec sa tête. Elle passa donc derrière lui pour se mettre à la chaise contre le mur blanc de la salle recouvert de fenêtre éclaircissant la salle. A l'extérieur le soleil brillait de mille feu on se serait dit en été mais étant en avril tout le monde savait bien que le temps pouvait se couvrir d'un moment à l'autre comme on dit dans le monde moldu :"En avril ne te découvre pas d'un fil". Gabriella déposa délicatement son sac aux pieds de sa chaise s'asseyant en même temps. Celui-ci n'était pas très grand, noir, puisque pour chaque cours elle pouvait aller chercher ses affaires mais n'ayant pas beaucoup de temps elle s'était mise en tête de prendre ce dont elle avait besoin pour les trois premiers cours de chaque journée au moins. Après avoir sorti deux parchemins son encrier où elle fit apparaitre de l'encre et sa plume dorée elle se rendit compte qu'elle ne s'était même pas présentée c'était surement la moindre des choses elle leva alors la tête de son sac et s'approcha discrètement du jeune homme.

-Au fait, je ne me suis même pas présentée, Gabriella, Gabriella Boréalis de Poufsouffle enfin tu as surement du le remarquer (Elle posait un doigt sur son badge) et tu es...

Elle le regarda n'ayant pas prit le temps d'examiner à qui elle avait à faire. Il avait des cheveux châtain ni trop long ni trop court lui descendant juste à mi nuque et ses yeux vert et profond ressortaient en contraste avec sa peau plus foncé que celle de Gabriella qui n'était pas cachet d'aspirine mais qui n'avait pas une peau de métisse ou de fille venant du sud. Mais ce qui l'intrigua le plus était cette boucle d'oreille sur son oreille...droite, Gabriella avait toujours un problème avec sa droite et sa gauche, elle avait une forme bizarre et en plus c'était un garçon enfin il avait tout autant le droit d'en porter que Gabriella d'ailleurs elle adorait porter plein de bijoux, un collier trois bracelet au moins sur chaque poignet, et des boucles d'oreille habituellement pendantes toujours assorties avec ses vêtements. Elle arrêta de le regarder d'aussi sentant qu'elle le gênait avec ses yeux bleus globuleux.

Gabriella reposa ses yeux ailleurs elle réfléchit à ce qu'elle pouvait faire en attendant le début du cours puis une idée lui vint à l'esprit. Depuis un mois elle n'avait pas eu le temps de profiter de ses talents d'artiste ayant eu un tas de chose à faire, acheter toutes ses fournitures pour Poudlard et faire tous les préparatifs nécessaires pour son changement d'habitat mais heureusement que Tata Mireille avait été la sinon Gabriella ne s'en serait surement jamais sorti toute seule. Elle trempa délicatement sa plume dans l'encre et commença à dessiner ce qui lui vint à la tête écoutant toujours la réponse du jeune homme qui avait arrêté de se balancer allez savoir pourquoi.

Jimmy était dans les corridors et ne trouvait pas la salle de classe. Il commençait à s'énerver car, il allait être en retard à son cours et le professeur ne sera pas très content! Il marcha et vit un plus vieux qui était dans Poussoufle.

-Excuser moi...Je voudrais savoir où est le local de Métamorphose.

Le Poussoufle lui montra un escalier et je monte l'escalier et je vis un corridor. Je poursuivis le corridor et je rentrai dans une pièce au hasard. J'arrive et je vis 2 filles et 1 gars dans les toilettes. Je ressortis car il m'avait regardé bizarrement et je refis demi tour. Je rentre dans une autre salle et vit plein de personnes et une leçon affiché au tableau Alluma Aigwiya.*Hum...J'ai bien vu ceci dans mon livre. Oui je crois bien que je suis dans la salle de classe de Métamorphose.* Il y avait quelque élèves et il aperçut Klaralye Jenz, la fille qui était venu le saluer dans le Hall d'entrer, il regarda les gens autour d'elle et vit 2 Gryffondors et une Poussoufle. Jim s'installa proche d'eux pour entendre leur discussion mais pas trop proche, pour ne pas qu'il me rejette au cas où. Le petit nouveau s'assit tout en écoutant leur discussion et ouvrit son livre à la bonne page. Ensuite il regarda le plafond, la classe et les autres arriver en attendant que le cours commence. Mais il se retourna et examina les 2 autres élèves qu’il n’avait jamais vu. Il y avait une jolie petite fille aux cheveux blond qui avait une jolie visage et un garçon de Gryffondor qu'il connaitra sûrement au cours de l'année vit qu'ils sont dans le même dortoir. Mais Jimmy repensa alors qu'il n'avait même pas encore mangé et il avait une faim de loup. Il se demandait bien ce que dira le professeur McGonagall quand elle va le voir. Tout le monde va se retourner vers lui et va le regarder certainement. Il se dit que ce n'était pas bien grave mais quand même, juste l'idée de penser à cela le rendait rouge.

Lilouanne mastiquait mécaniquement son croissant, assise à la Grande Table, en analysant sous toutes les coutures sa nouvelle vie de sorcière. Elle était loin de sa Grand-Mary, loin de Felix. Et loin de son frère, Julian. Il avait beau être dans la même école, elle ne l'avait même pas encore aperçu.

* P'têtre ben qu'en fait, il ne veut pas me voir. Il a sûrement mieux à faire avec ses Schtroumphs de copains... *

Pour Lilouanne, les Quatres Maisons se résumaient à peu près à ça : les Serdaigles étaient devenus les "Schtroumphs", les Poufsouffles incarnaient les "Bananes", les Gryffondors d'écarlates "Fraises Tagada", et pour les Serpentards... ben, elle ne leur avait pas encore trouvé de charmant pseudonyme se rapportant à l'une des délicieuses confiseries Haribo. Mais ça viendrait, elle en était certaine.
Ah, que d'imagination dans l'esprit naïf d'une jeune fille...

Lilou soupira, et jeta un coup d'oeil à l'emploi du temps qu'on lui avait fourni la veille. Hum. Métamorphose... ça avait l'air pas mal.
Peut être qu'elle apprendrait à transformer ses ennemis en crapeaux...

* Mmmhoui, ça risque d'être... amusant. *

Elle en oublia son frères, les friandises et le reste, se leva et se dirigea vers la Salle Commune prendre son sac et, au passage, Monsieur. Comme d'habitude, il se plaça sur son épaule et commença à jouer avec une mèche rousse des cheveux de la jeune fille.
Qui, pendant ce temps, se dirigeait vers la salle qui étaient, si elle ne s'était pas perdue, là où se déroulaient les cours de métamorphose.

Lorsqu'elle entra, la première chose qu'elle vit fut ce professeur, assis derrière son bureau, qui avait bafouillé son nom pendant la cérémonie de répartition.
Lilou lui adressa un bref "B'jour..." méfiant, d'ici que la sorcière recommence à la traiter de petit déjeuner, puis elle jeta un coup d'oeil aux élèves qui étaient déjà installés.
D'après leurs blasons, il y avait quatre ~~Fraise Tagada~~ Gryffondors, et une Poufsouffle. Pas de Serdaigles... elles ne pourrait donc pas voir avec quel genre d'infividus cohabitait son frère.

Elle avait envisagé une demi-fraction de secondes d'aller s'asseoir près du Gryffondor blond, mais en constatant qu'il portait une oreille attentive à ce que disaient les autres et qu'il avait déjà ouvert son livre, elle changea d'avis. Elle jeta un coup d'oeil aux places du fond, mais de là-bas, elle risquait bien de passer inaperçue. Elle alla donc s'asseoir à la deuxième rangée, dans le rang du milieu, les élèves déjà installés étant soit à sa droite, soit à sa gauche.

Elle posa sa besace sur la table, sortit un stylo bic rouge et attendit on-ne-sait quoi en le mâchouillant frénétiquement. Monsieur, son canari, observait le professeur McGonagall d'un air inquiet - aussi inquiet que puisse être l'air d'un canari - comme s'il fallait à tout prix éviter cette femme.

* Rhooo, d'accord, elle a l'air sévère, mais bon, je ne pense pas qu'elle mange des enfants au petit déjeuner. Ni même des canaris... *

La jeune Lilou, aussi rusée soit-elle, ne pouvait pas deviner que son professeur se transformait en chat à volonté...

"On a quoi ce matin en première heure ?
-Attends je regarde...Arghhh métamorphose avec l'autre harpie !
-Oh crotte de phenix mort ! Ca fait vraiment..."

Farenai entendit vaguement le reste de la conversation, elle avait entendu l'information principale : Qu'avait-elle ce matin ? Eh oui, habituellement peu tête en l'air, elle avait complétement oublié son emploi du temps...Ou peut etre l'avait-elle perdu ? Ou encore volé ! Enfin peut importe ce qui en résultait c'était même sachant ce qu'elle avait ce matin elle ne savait absolument pas la salle de cours !

En voyant les tables de gryffondor et de serdaigle se lever, elle se mis debout à son tour ayant pour but de suivre les premières années ( facilement reconaissables ^^) jusqu'à la salle de cours.
Son plan ne marcha par contre pas très bien. Après avoir marché pendant 5 minutes dans les escaliers mouvants et dans les corridors si sombres, une grande poufsouffle de 5eme année ( a priori) l'interpella dans un des couloirs.

"Eh toi ! Oui la serpentard, quel coup crasseur tu veux faire aux autres maisons, tu les suis discrétement depuis tout à l'heure.
-Lach...Humm, je les suis pour trouver la salle se métamorphose.
-Arrète de mentir c'est marqué sur ton emploi du temps.
-Je l'ai perdu !"
La phrase sonna tellement fausse que la fillette eut un sourire en coin en pensant combien l'autre idiotese réjouirait de cette réponse.
"Pfff ! Tu dis vraiment n'importe quoi ! La salle de métamorphose est juste au bout du couloir et t'as pas interet à avoir des ennuis avec ceux des autres maisons..."
Le ton était devenu étrangement craintif, en se retournant la serpentarde put apercevoir quatres serpentards de quatrième année regardant la poufsouffle avec mépris.
farenai leur adressa un sourire et fonça vers la salle de classe.

Elle poussa la porte de bois de la main et entra dans la pièce. Il n'y avaut aucun éleve de sa maison...Elle salua d'un geste bref de la main le professeur et fonça s'asseoir près de la fenetre sur le coté droit de la classe, presque automatiquement, elle ouvrit la porte et une chouette noire qux yeux passablement intriguants s'engouffra dans l'ouverture. La filllette caressa la plumage noire de Maandag et s'affala sur son bureau attendant que le cours commence...

Un rayon de soleil vint chatouiller le visage d’Ely et elle entrouvrit les yeux. Elle s’était endormie tard la veille au soir et n’avait pas spécialement envie de quitter la chaleur de son lit pour une autre activité, qui plus est beaucoup moins attrayante : un cours de métamorphose. Elle maudit le soleil, se retourna face au mur, essaya de se rendormir, écouta distraitement ses collocatrices jacasser…Quelques minutes plus tard, un petit pied blanc se posa sur le parquet, qui gémit douloureusement mais il y avait longtemps qu’Ely n’y faisait plus attention. Elle enfila, encore un peu endormi, un jean et, après un coup d’œil sur le ciel azur, un débardeur. Elle se dirigea d’un pas vif vers la porte de son dortoir, bousculant sans ménagement ceux qui lui bouchaient l’accès à celle-ci. Elle reporta toute son attention sur ses pieds, faisant attention à les mettre bien l’un devant l’autre afin de ne pas s’emmêler et arriva bientôt devant les portes de la grande salle, sans péripéties particulières. Elle se laissa tomber sur les banc, à la table des verts et argents, et envoyant sans ménagement balader ceux qui avaient l’audace (ou tout simplement la bêtise) de lui adresser la parole. Elle mastiqua mécaniquement un toast à la marmelade (elle avait prit l’habitude, maintenant, de manger du salé au petit déj’…), observant avec un œil morne ce qui se passait autour d’elle…et le résultat n’était pas spécialement convaincant. Au lieu de l’école plutôt disciplinée dont elle avait entendue parler, elle pouvait voir une fourmilière grouillante…d’élèves stressés par la journée qu’ils auraient à affronter. Elle eut un froncement de nez, méprisante puis but d’un trait le reste de son jus d’orange avant de se lever lestement pour sortir, tête haute, de la Grande Salle. Elle savait très bien que personne ne faisait attention à elle cependant, elle détestait perdre son air digne. Elle remonta dans son dortoir et regarda son emploi du temps ; après le cours de métamorphose, elle avait deux heures de libres et prit donc son petit sac. Elle ne pouvait mettre toutes ses affaires de la journée à l’intérieur, mais ses affaires de métamorphose y tiendraient très largement.

Voyant qu’il lui restait au moins une demie-heure avant le début du cours, elle se plongea dans la lecture des premières pages du manuel. La métamorphose la passionnait…elle avait pour objectif de pouvoir un jour devenir animagus. Elle était encore très loin du but, bien sûr, mais y travaillait ardemment, et cela en étant toujours attentive en cours de métamorphose, satisfaite de plus, que le professeur qui enseignait cette manière soit aussi stricte ; cela évitait, d’après Ely, aux élèves de se ramollir et au niveau de descendre. Cette matière donc, avec les sortilèges et les potions la passionnait…jusqu’à en perdre totalement la notion de l’heure. Pensant qu’il lui restait encore dix bonnes minutes, elle referma tranquillement son manuel, qu’elle fourra dans son sac avec plumes, parchemins vierges et encre. Elle vérifia que sa baguette était, comme toujours, bien ragée dans sa poche et jeta un regard nonchalant sur la montre qui ornait son poignet…et là, elle perdit toute sa tranquillité d’esprit. En deux bons lestes, elle était à la porte du dortoir qu’elle ouvrit à la volée ; elle rebondit violemment contre le mur, laissant une ixième entaille mais Ely ne prit même pas la peine de la refermer, malgré les ronchonnements et protestations diverses qui retentirent derrière son dos ; elle ne prit même pas la peine d’y répondre et monta en quatrième vitesse jusqu’au hall d’entrée.

Quelques instants plus tard, elle était devant la porte de la classe, un tout petit peu essoufflée et elle attendit une minute ou eux, le temps de calmer ses battements de cœur effrénés, puis pénétra dans la classe. Quelques élèves étaient déjà présents, dont une de sa maison. Voyant qu’il ne restait que de rares tables de libres et qu’elle ne voulait pas prendre le risque de se retrouver à côté d’un Gryffondor ou un noir et jaune, elle se dirigea vers la seule Serpentarde déjà présente. En passant devant le bureau du Professeur Mc-Gonagall, elle eut un « Bonjour » poli mais aucun sourire n’étira sa bouche. Puis, en arrivant près du bureau de la jeune verte et argent, elle laissa échapper un « Salut » sans grande conviction et se laissa tomber près d’elle avant de sortir ses affaires. Elle n’avait pas prit le peine de demander si elle pouvait s’asseoir car elle trouvait cela tout simplement ridicule. Pourquoi demander avant de s’asseoir ?? Les bureaux appartenaient à tout le monde et, si cela dérangeait l’occupant déjà présent, il n’avait qu’à se déplacer. Elle observa donc les occupants de la salle de classe et vit avec effarement qu’il n’y avait que deux Serpentards. Un petit soupir résigné sortit de sa bouche et elle regarda au tableau le titre de la leçon, avant de reporter son regard vers la chouette de sa voisine ; elle était vraiment belle, presque royale.

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