sortie nocturne [PV]

Pour Elisha, vivre la nuit était aussi naturel à certain que de jouer au ballon. Ayant toujours été en déplacement à cause de ses parents, (ils dormaient le jour, voyageaient (et volaient) la nuit). Elisha s’y était habituée et avait commencée, dés l'âge de cinq ou six ans à connaître les manières des ivrognes, à se faire accepter dans des lieux mal famés et à les fréquentés régulièrement: cette vie lui convenait pour le moment. Ce soir là, aux alentours de onze heures ou minuit, elle se réveilla. Elle avait travaillée toute la nuit dernière (et une partie de l’après-midi) à un article et avait du se coucher aux alentours de trois heure. C’est donc dans le noir le plus complet de son petit appartement, situé à l’entrée de Prés au lard, qu'elle entrouvrit les yeux. Elle était allongée toute habillée sur le sofa de son salon, et elle tendit la main vers la petite lampe posée par terre, à côté d’elle. Une lumière orangée éclaira bientôt la salle, seule pièce à peu près convenable de son appartement avec la salle de bain. Elle se leva et se dirigea d’un pas élastique vers celle-ci ; quelques (longues) minutes plus tard, elle en ressortait douchée, changée et en pleine forme.

Tel était le rythme de sa vie. Elle vivait la plupart du temps la nuit et, bien que cela paraisse aberrant pour certains, cela était, pour elle, parfaitement normal. Bien que son mode et rythme de vie fut plus qu'irrégulier, une chose revenait sans cesse, avec obstination: ses petites escapades nocturnes dans la forêt interdite. En effet, depuis qu’elle avait quittée Poudlard, elle avait gardée cette habitude, quasi obsessionnelle d’aller souvent dans la forêt interdite. Elle gardait ce qu’on pouvait qualifier d’une certaine nostalgie du temps où, justement, elle y passait le plus clair de ses moments libres. C’était là qu’un grande partie de sa scolarité et de son apprentissage s’était déroulés entre duels, entraînements, flirts un peu macabres comme tout Serpentards qui se respecte. Elle avait toujours était à l’aise dans sa maison et avait trouvé que le choixpeau ne s’était pas trompé en l’envoyant là bas, bien qu’elle trouva, encore aujourd’hui, que certains n’y avaient certainement pas leur place. Mais là n'était pas la question pour le moment. Elle sortit donc, cette fois encore, en début de soirée (ou de nuit), pour aller faire un de ses habituels petits tours.

Elle poussa la porte de son appartement, qui rechigna à s’ouvrir et dans un chuintement capricieux. Après deux coups de pieds dedans, trois jurons et un tour de clés, elle était dehors, sur le sentier un peu poussiéreux menant de Prés au Lard à Poudlard et vice versa. Ici, sur ce chemin dépourvu d'arbre, la lune presque pleine éclairée un minimum le chemin un peu caillouteux sur lequel évoluait Elisha. Elle reflétait une lueur laiteuse, pâle et fantomatiques. Le vent sifflait dans les arbres proches et les ombres des nuages étalaient leur imposante silhouette sur le chemin déjà sombre. Les feuilles mortes craquaient sous ses pas et elle resserra encore un peu plus sa grande cape. Tout cela était familier à Elisha, mais elle ne put tout de même empêcher qu'un frisson lui parcours l'échine. Elle arriva bientôt en le lieu familier qu'était Poudlard et tout son corps se relâcha. Elle pénétra dans l’immense par cet se dirigea vers la forêt dites interdite, et se trouva bientôt à sa lisière.

La nuit était noire, car le château était loin et ses lumières n'éclairait pas jusqu'à la lisière de la forêt. Les yeux félins de Elisha brillaient dans la nuit, perçant l'épaisseur de celle ci sans grande difficulté. Elle s'arrêta un instant pour respirer: l'odeur qui se dégageait de la forêt était différente de celle des jardins de Poudlard. A Poudlard, on sentait l'herbe fraîchement coupée, les arbustes et les moindres buissons disciplinés par un sécateur et les arbres mêmes sentait un peu l'homme. Dans la forêt et dans ses alentours, c'était différent. Une odeur sèche et humide à la fois s'échappait de l'herbe indisciplinée, longue et emmêlée. Les ronces et les racines inconnues de beaucoup dégagée un parfum aigre et acide. Les arbres sentaient la nature, les buissons étaient comme rebelles, empiétant les uns sur les autres. Les ronces entremêlées au sol semblaient un labyrinthe inextricable, et dans le cœur de la forêt se dressait chaque pleine lune des loup garous lacérant de leur puissantes griffes les troncs nus des arbres imposants. Comme une caresse pour eux...La forêt sentait la nature et la liberté, la puissance des idées et l'écrasante victoire du naturel sur le sophistiqué. Tout ça, c'était Elisha, c'était une partie d'elle même, c'était ce qui la rendait si calme et maîtresse d'elle même lorsqu'elle pénétrait dans cet espace.

Perdue dans ses pensées, ce qui ne lui arrivait pas souvent, elle sortit de sa rêverie et secoua la tête. Elle était heureuse...non, joyeuse, plutôt. Car quand on est heureux, on l'est pour longtemps, alors que la joie est un sentiment bref et intense. Elle était donc heureuse car ses sorties dans la forêt la faisait se sentir vraiment elle même, ce qui lui arrivait rarement. Ses pensées se dirigèrent involontairement vers Prés-au-Lard et à ce qu’il devait se passe en ce moment, à cette heure ci. Elle avait observée le manège vu des millier de fois. Les rires gras des ivrognes fusaient, les jurons des hommes déjà biens éméchés jaillissaient, les bruits de vomissements des badauds les plus saouls: tel était Pré au Lard, la nuit. C'est pourquoi, même si elle était habituée à tout cela et qu'elle se savait capable de se défendre, elle mettait une grande cape recouvrant ses formes et sa tête féminine, lorsqu’elle y allait tardivement. Elle faisait bien de faire ça. En effet, souvent au bout de seulement quelques pas, plusieurs mendiants et ivrognes étaient déjà accrochés à sa cape, certains réclamant une petite pièce, d'autres ricanants en tenant une baguette à moitié cassée dans leur main pas très sure. Si elle montrait qu'elle était une jeune femme, ces badauds complètement saouls auraient essayés...bref, elle savait que mettre une cape pouvait souvent lui servir. Elle se dégageait souvent d'un brusque coup de pieds des ivrognes accrochés à sa cape.

Mais là, contrairement à beaucoup de soir ces derniers temps, elle n’était pas à Prés au Lard, mais bien à l’orée de la forêt, dans laquelle elle pénétra d’un pas assuré. Les ombres des arbres rendaient ses yeux plus sombres qu’ils n’étaient mais ils distinguaient quand même bien le chemin. Bientôt, elle arrivait à une petite clairière bien connue, entourée d’arbres, emplie d’herbes folles et de rochers coupant. On pouvait sentir une humidité et une fraîcheur agréable, accompagnées d’un bruit persistant d’eau ; Elisha savait que, pas loin, il y avait ce qu’on pouvait plus appeler une grande flaque qu’une petite rivière. Elle soupira d’aise et se laissa tomber, assise dans l’herbe, fermant les yeux, mais gardant tout de même la main fermée sur sa baguette. Même si elle y était habituée, la forêt n’était sure pour personne….

[Ou la, sa c'est se que j'appelle "Un bon Rp" ! Bravo!XD]

11h57. Les yeux toujours grands ouverts, les mains sur sa poitrine, AnnK ne dort toujours pas. Pourquoi, sa, mystère. A côté, on entend la respiration de personnes qui dorment...Mais pas elle. 'trina souffle un coup, car elle à trouvé, après quelques minutes à chercher, le pourquoi du comment qu'elle n'arrivait pas à dormir. Elle DEVAIT aller dans la foret interdite...Mais, comme son nom l'indique, elle est interdite...Pourtant, comme un pressentiment était présent, là, au fond de son coeur...De toute façon, que pouvait-il lui arriver ? Rien...Elle savait se défendre, mais les sorts impardonnables ne sont pas à la portée d'une première année... Même si son père lui avait appris à se battre en duel, elle n'était pourtant pas si sûre d'elle, en tout cas, pas devant une bête affreuse qui ferait quatre ou cinq têtes de plus qu'elle...

00h00. Minuit. L'heure du crime...C'est toujours se que dit la fillette, même si elle n'a pas encore était tuée, ou bien, tuée personne à cette heure si...Elle pose ses deux pieds à terre, hésite un instant, puis se lève, sans faire de bruit. Ann-Kathrin se dirigea vers sa grande malle, au pied de son lit, sortit un slim noir, ses converses, un T-Shirt blanc, et se regarda dans le miroir d'en face. Pas mal ! Mais en même temps, elle vas pas se faire belle pour des licornes ou bien des monstres bizarre... La voila qui enfile sa cape de sorcier qui lui tombe bien aux chevilles. De couleur verte de plus....sa couleur préférée... Demi tour...elle à encore oubliée sa baguette... Voila. De sous son oreiller, elle tira une magnifique baguette de couleur bois, de taille parfaite, et qui prenait parfaitement la taille de sa main. Ann-K se dirige vers le portrait. Une fois de l'autre côté, celui ci lui demanda.
"-Esse une heure pour sortir, hein Mademoiselle Hansmann ?
-Es-que je t'ai sonné, espèce de vieux bougre ?"
A l'étonnement de celle-ci, le tableau ne répondit pas.

00h07. Voila la jeune et fidèle progéniture des Hansmann, pauvre sang mêlée...Elle n'avait jamais dit qu'elle était de sang mélangé, car pour elle, c'est comme une honte, un fardeau...D'ailleurs, elle ne parle que du côté de son père, les Hansmann. Si on lui parle de sa mère, elle se contente de dire:
" Oh, sans importance, fille de riche magicien..."
Mais au fond d'elle, elle savait très bien que c'était faux, même si elle voulait que ses mensonges soient réels. La voila dans le hall. Elle pousse enfin les grandes portes, lourdes à l'apparance, mais si lègère au touché. La voici maintenant dehors. Son souffle fait trembler sa poitrine, et crache un petit jet de bué à chaque respiration. 'trina descend les marches qui séparent Poudlard du parc, puis marche à pas sacadés vers la lisière de la foret. Elle n'entend que le bruit de ses pas dans l'herbe qui sent déjà la rosée, et aussi son coeur qui bat fort, non par la peur de se retrouver nez à nez avec un monstre, mais par le peur de se faire retrouvé par un professeur...

00h20.La voila enfin dans la foret. Tout sent si bon, et à l'air si rassurant. Elle empreinte un sentier qu'apprement beaucoup de monde à empreinté. La voila qui arrive dans une petite clairière sans bruit, sans personne...Si...Il y a quelqu'un, là bas, sur l'herbe... Ann-Kathrin plaque son dos contre un arbre, le souffle saquadé, sa main cramponée a sa baguette...Qui était ce ? Soudain, son pied se posa sur une branche d'arbre.
"CRAC"

[merci...

]

Elisha, toujours les yeux fermés était occupée à savourer un des rares moment de solitude qui lui étaient offerts depuis un bon bout de temps. Effectivement, elle avait eut ces derniers temps des horaires assez dures et n'avaient pu s'isoler qu'à de très rares instants, volés pour la plupart. Ce moment de liberté lui faisait plaisir autant qu'il lui étaient insdispensables et elle avait beaucoup de mal à tenir lorsqu'elle n'en avait pas; juste ces moments bien à elle, où personne ne venait la déranger pour lui crier dans les oreilles, à lui donner des ordres...Cer, même si elle était majeure et responsable, elle avait un patron, comme tout le monde...
Elle fut brusquement tirée de ses pensées pour le moins insignifiantes par un craquement de branche. Comme à son habitude, elle n'attendit pas de savoir qui (ou quoi...) se cachait derrière l'arbre. Elle se releva d'un bond leste, baguette en main et resta immobile. Sans bouger la tête, elle leva ses yeux vers le ciel, d'un noir d'encre qu'il était dur de percer.

Elle pouvait appercevoir le halo flou de la lune mais, malheuresement, un nuage la cachait à la vue de tous. Elle attendit quelques secondes et, à son grand soulagement, pu constater qu'elle n'était as pleine; pas de loups-garous cette nuit. Toujours aux aguets, immobile, elle écouta, sans respirer...ce qui n'en était pas autant pour la personne derière l'arbre. Car c'était bien un essouflement humain qu'elle percevait, là-bas. Cependant, dans un lieu comme la forêt interdite, qui disait humain ne criait pas forcement à la victoire, mais cela enguallardie tout de même un peu Elisha, qui osa un pas en avant. Voyant qu'il ne se passait rien de l'autre côté, une pensée lui traversa l'esprit:

*Il a peut-être plus peur que moi...*

Elle avança donc, silencieuse, à petits pas legers mais rapidement, comme une proie traquée qui ne sait pas ce qui l'attends et essaye d'aller voir sans trop de danger. Cependant, elle sentait que, même si l'autre n'attaquait pas, il l'observait et elle haïssait cela. Elle preferait autant qu'on la stupefie sur place. Sans donc plus attendre, elle finit d'une traîte le microscopique bout de chemin qui a séparait de la respiration et bondit, baguette en avant...

Elle eut un grand rire narquois lorsqu'elle decouvrit "ce" qui se cachait derrière l'arbre. Surement un élève de Poudlard...ou peu-être une, c'était presque impossible à distinguer avec sa grande cape noire et sa capuche béante. Lorsqu'elle apperçut les traits finc et réguliers et deux petites bosses, provoquées par des chignons ou des couettes, Elisha en deduisit que cela devait être une jeune fille. Elle baissa sa baguette et resta un instant sans rien diren detaillant l'inconnue. La cape verte, le blason argent contenant un serpent au centre...rien n'avait changé depuis qu'elle était partie. Une Serpentarde en herbe...Elle planta son regard dans celui de l'inconnue et finit par lacher:

"Qu'est-ce que tu fais ici? Tu ne devrais pas être dans ton dortoir? Il est tard, tu sais..."

Comble de l'hypocrisie, Elisha ne pouvaitrien dire sur ce sujet; elle faisait pareille étant élève ici...Mais ça, la jeune fille lui faisant face n'était pas censée le savoir. Elisha poussa un petit soupir resigné et lacha:

"Enfin...puisqu'un est ici; tu pourrais au moins me dire ton nom, j'aime bien savoir à qui je parle. En l'occurence, j'ai l'honneur?..."

Elle se tut, attenant la réponse de son interlocutrice, toujours muette, et qui dardait autour d'elle des regards de bête prise au piège. Par pure précaution, elle ajouta nonchalement:

"Et ne tente rien, je ne vais rien te faire..."

Elle savait par habitude que, Serpentards ou non, les élèves de l'école avait pour facheuse habitude de jeter des sorts pour se défendre avant même de chercher à comprendre si on leur voulait du mal...

Toujours cachée derrière son arbre, Ann-Kathrin sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle avait la très nette impression que celui-ci allait en sortir. Lentement, elle posa sa main dessus, comme pour l'empêcher, puis posa l'autre sur sa bouche, pour évitr de se faire entendre. Mais...Apparement, trop tard ! Des bruits de pas se faisaient de plus en net vers elle.
*Tu ne sers à rien, pauvre Serpentarde entêtée, pourquoi est-tu sortie se soir ? Hein ? Pourquoi ??*
Pensait-elle très fort, les yeux clos. Elle pensait que pour un premier mois passé à Poudlard, elle allait déjà mourrir, ici, dans la foret interdite. Belle mort, non ? ^^

Soudain, un visage, voilé par le faible brouillard présent, se plaça devant elle, se qui la fit légèrement sursauter. La jeune vert et argent ouvrit les yeux, et ne faisait que les cligner. En tout cas, cette "chose" était bien un humain, ou bien, quelque chose qui respire, car des petits jets de bué sortait de sa bouche. Soudain, une voix de femme perça dans le silence assourdissant, une voix claire comme de l'eau, mais qui, pourtant, avait l'air si près...
"Qu'est-ce que tu fais ici? Tu ne devrais pas être dans ton dortoir? Il est tard, tu sais..."
A sa grande stupéfaction, la jolie voix de jeune femme provenait de la "chose à priori humaine" face à elle. Ann-K esseya de plonger son regard vert dans celui de la jeune femme, mais ne réussit pas, car la brume était trop présente.

'Trina ne répondait pas. Etant petite, on lui avait toujours dit de ne pas parler face à l'ennemie, car le silence serait sa seule arme, et les paroles se retourneraient sur elle.
"Enfin...puisqu'un est ici; tu pourrais au moins me dire ton nom, j'aime bien savoir à qui je parle. En l'occurence, j'ai l'honneur?..."
Ann-Kathrin avala sa salive, puis leva un peu la tête, pour mieux pouvoir répondre à cette personne, mais la coeur n'y était pas, elle ne voulais pas...et si c'était un professeur, rusé, qui lui demande son nom pour pouvir la coller ? Non, trop risqué. Après quelques secondes de regards échangés, la jeune femme réplique, voyant que 'trina serrait très fort sa main sur sa baguette:
"Et ne tente rien, je ne vais rien te faire..."

Ann-Kathrin posait toujours sa main sur sa baguette, mais, d'un ton peu convaicu, demanda, de sa voix claire mais tout de même très mystérieux
"Pouvez vous me dire qui vous êtes au juste ? je ne risque pas de donner mon nom à une inconnue, si tard, et de plus, dans la foret interdite..."
A l'entendre parler, on aurait pu croire qu'elle était de 4eme année, mais non, seulement une pûre et simple 1ere année... Dans sa voix, on avait aussi pu entendre comme de la sûretée, de la répugnance, mais aussi de la peur...Drôle pour une Serpentarde, non ? Sa plus grande peur, dans se moment là, était de se retrouver nez-à-nez avec un professeur...

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