surprenante rencontre [PV Sirius]

Ely ramena ses genoux sous sa poitrine et les enlaças de ses bras fins Son regard, d’un noisette si banal mais au fond, tellement original, se perdit dans la cheminée vide à l’âtre sombre, qu’aucun feu ne venait éclairer Sa frêle silhouette se fondait dans un fauteuil que l’on pouvait qualifier de moelleux mais qui n’était aucunement confortable ; l’immense salle commune, qui contenait pourtant, la plupart du temps, peu d’élèves pour autant d’espace était plongée dans une obscurité constante agrémentée de petite torches qui plaisaient à Ely’ Ses murs gris/bleus ornés de symboles étranges, des runes pour la plupart et qu’il lui était encore impossible de déchiffrer mais qui la fascinaient au plus haut point. Ses fauteuils et ses canapés de cuir noirs, dans lesquels on s’enfonçaient en s’asseyant, accueillants tout en étant étrangement repoussants. Ses occupants mornes et distants, avec qui il était si difficile de parler et de nouer des liens…Telle était la salle commune des verts et argent, peuplée des occupants de cette maison et Ely appréciait la quiétude et le calme qui y régnait. En effet, et quoi qu’en disent les préjugés, les Serpentards savaient se respecter entre eux, tout en disant sans tabou ce qu’ils pensaient et pas forcement en prenant des pincettes. Ely’ était comme cela, à toujours affirmer avec conviction ses idées et sentiments, ne se laissant en aucun cas marcher sur les pieds. Et, bien qu’elle trouva que certains n’avaient pas leurs place dans cette maison, elle était fière de faire partie de cette petite communauté. Ses yeux daignèrent bientôt se décoller de l’âtre terne et elle croisa les jambes ; tout en relevant d’un air dédaigneux son joli visage, quelques unes de ses mèches noir d’encre atterrirent doucement sur son dos après avoir décrit une courbe du plus bel effet. Elle engloba la salle du regard et put constater que, malgré l’heure tardive, deux ou trois élèves étaient encore présents dans la salle, occupés à faire leurs devoirs, à lire, à s’exercer à des sorts. C’était d’ailleurs en les observant que Ely’ avait apprit pas mal des choses qu’elles connaissait en ce moment. Mais pour l’heure, elle fronça le nez d’exaspération et poussa un soupir résigné ? Apparemment, elle devrait attendre encore un peu pour sortir.

A son plus grand malheur et dégoût, Ely’ n’était qu’en première année et n’avait donc pas le droit, comme il l’était octroyé aux élèves à partir de la troisième année, de faire des sorties à Près au lard. Or ; c’était une perspective assez attrayante que de visiter quelques uns des lieux intéressants de ce village entièrement sorcier ; et ce n’était sûrement pas un règlement inchangé depuis un demi-siècle et quelques mots de passe qui allaient empêcher la réalisation de ses projets. Elle ne considérait pas cela comme une entorse au règlement ni un quelconque exploit seulement…elle faisait, comme toujours, ce qu’elle avait envie de faire et ses escapades nocturnes, échappatoire du théâtre monotone qu’était sa vie, en faisait partie. Comme d’habitude, Ely’ n’agissait pas selon le règlement, mais selon des principes qui lui étaient propres. Elle releva la tête, une froideur palpable régnant sur son visage et fixant d’un œil insistant les deux dernières personnes encore présentes dans la salle commune. Elle reprit sa posture de reine offensée, à laquelle quelque chose à été refusé et attrapa un journal abandonné sur la table basse. Seulement, elle ne lui accorda pas ne serait-ce qu’un seul regard ; les deux derniers occupants s’accaparants involontairement le précieux temps de Ely venaient de s’en aller.

Elle se leva et monta d’un pas vif les escaliers menant à son dortoir. Elle posa avec douceur son pieds sur le plancher qui grinça plaintivement. Elle eut un juron silencieux puis se dirigea à pas de loup vers la petite fenêtre encastrait dans le mur ; elle entrouvrit le rideau et risqua un coup d’œil par la fenêtre. Dehors, toute les lumières étaient éteintes, même celles de l’entrée du château, ce qui témoignait qu’il était tard. En effet, l’obscurité régnait et même la lune, pleine cette nuit, restait cachée par des nuages d’un noir opaque, impossible à percer. La cime des plus hauts arbres oscillait dangereusement, témoin silencieux que le vent soufflait à l’extérieur et le pelouse était parcourut de ce que l’on pouvait qualifier de « sursauts », dut à la violence du souffle. Ely’ jeta un coup d’œil à la montre qui ornait son poignet et put constater qu’il était près de trois heures du matin. Elle attrapa avec rapidité un sac dans lequel elle fourra toute sorte d’affaires qui pourraient lui être utile, dont, et elle ne savait vraiment pas pourquoi, le journal qu’elle avait ramassée sur la table. Après quoi, elle se dirigea d’un pas vif vers la sortie du dortoir. Quelques minutes plus tard, elle était dehors, un vent piquant et vif lui attaquant sans scrupule le visage.

Elle prit le chemin poussiéreux menant à Pré au Lard. Ici, sur ce chemin dépourvu d'arbre, la plaine lune éclairait le chemin caillouteux sur lequel évoluait Ely’, même si elle était cachée par de gros nuages. Elle reflétait une lueur laiteuse, pâle et fantomatiques. Le vent sifflait dans les arbres proches et les ombres des nuages étalaient leur imposante silhouette sur le chemin déjà sombre. Les feuilles mortes craquaient sous ses pas et elle resserra encore un peu plus le manteau dont elle avait pris soin de se couvrir. Tout cela était familier à Ely’ mais elle ne put tout de même empêcher qu'un frisson lui parcours l'échine. Elle arriva bientôt en le lieu familier qu'était Pré au Lard et tout son corps se relâcha.

Elle resta à l'entrée du village, à observer le manège vu des millier de fois par Ely. Les rires gras des ivrognes fusaient, les jurons des hommes déjà biens éméchés jaillissaient, les bruits de vomissements des ivrognes les plus avancés: tel était Pré au Lard, la nuit. C'est pourquoi, même si elle était (un peu) habituée à tout cela et qu'elle se savait capable de se défendre, elle mettait une grande cape recouvrant ses formes naissantes et sa tête féminine. Elle faisait bien de faire ça. En effet, au bout de seulement quelques pas, plusieurs mendiants et ivrognes étaient déjà accrochés sa cape, certains réclamant une petite pièce, d'autres ricanants en tenant une baguette à moitié cassée dans leur main pas très sure. Si elle avait montrée qu'elle était une jeune fille de tout juste une douzaine d’années, ces badauds complètement saouls auraient essayés...bref, elle savait que mettre une cape pouvait lui servir. Elle se dégagea d'un brusque coup de pieds des ivrognes accrochés sa cape et se dirigea d'un pas rapide dans le village. Bientôt, elle arrivait en vue du but de sa visite.

Elle se dégagea de sa cape, qu’elle abandonna dans l’herbe humide. Ici, plus aucun hommes, plus aucune présence humaines…Seulement quelques cris de loups-garous et ceux, plus plaintifs et affolés de ceux se faisant égorger par ces derniers. La cabane hurlante était en vue. Un sourire satisfait éclaira son joli visage et elle se laissa tomber, assise dans l’herbe. Ici, loin d’une quelconque présence humaine, elle se sentait bien, en sécurité, en osmose avec l’endroit où elle se trouvait…seulement, lorsqu’un craquement accompagné d’un soufflement rauque vint troubler sa tranquillité, elle mit sa main dans son sac et empoigna sa baguette, avant de se mettre debout, sur ses gardes.

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La journée avait été longue, si longue... Sa vie n'était plus qu'une lutte constante pour de la nourriture, pour une cachette et un peu de sécurité. Sa vie était devenue sa survie, et dans les moments les plus désespérés, Sirius songeait qu'il était mieux loti à Azkaban. Au moins là bas, ses repas étaient assurés, aussi miteux qu'ils soient; et sa cellule avait au moins le mérite d'être certaine. A présent, sa liberté n'était que pâle et relative, à lui tordre le coeur. Plus rien de bien ne lui arrivait, et il sentait qu'il allait bientôt falloir faire un gros coup à Poudlard...

Mais ce n'était peut-être pas encore le moment. Grignotant une carcasse de ce qui avait été en des temps reculés un poulet gambadant, Sirius foulait de ses pattes le sol courbé des derrières de Pré-au-Lard. En cette heure avancée, personne ne faisait attention à ce chien malingre qui, la bave aux babines, récupérait ce qu'il pouvait dans les poubelles, un exemplaire de la Gazette du Sorcier dans sa gueule. De toute façon, à la maigre lueur de la lune, personne ne l'avait vu; et il aurait bien pu se mettre à hurler, se transformer que rien n'aurait bougé dans le village sorcier. Où étaient donc passé les Détraqueurs?

En cette belle nuit noire, ils n'étaient en tout cas pas à Pré-au-Lard... ce qui faisait bien ses affaires.

Presque rassasié, il laissa la carcasse dégoulinante de bave et de sang aux oiseaux cannibales, et s'éloigna d'un pas cabotin vers les alentours de la Cabane Hurlante - sa cachette principale. Bon, hé bien c'était une soirée qui se finissait, une soirée avec un repas, ce qui était en soi un beau petit miracle. Que cela continue ainsi...

Soudain, il eut l'horrible impression qu'il avait fait un pas de trop. Sa patte crissa sur le sol en provoquant un craquement sonore, et un bruissement un peu plus loin lui indiqua qu'une personne était toute proche et l'avait entendu. Aussitôt, ses méninges se mirent en route en enclenchant au passage quelques rouages. Il se mit à grogner en laissant échapper son souffle rauque et éraillé. La personne était juste devant lui; c'était une toute jeune fille - certainement élève à Poudlard - et elle avait sorti sa baguette, debout face à lui.

Se sentant en danger, Sirius banda ses muscles et aboya fortement, à plusieurs reprises.

MES CHERS PETITS

L'ACCES A PRE-AU-LARD EST INTERDIT AUX ELEVES DE 1er et 2è ANNEES.
CECI EST SPECIFIE EN DESSOUS DU TITRE DE CE FORUM.

VEUILLEZ REPRENDRE VOTRE SUJET DANS L'ENCEINTE DE POUDLARD, CELUI-CI SERA FERME.

BIEN A VOUS,

LES MODERATEURS

PS: Nous discuterons de votre petite insolence entre préfets Twisted Evil

, peut-être qu'il y aura une légère sanction.

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