Une horrible journée pour un horrible garçon (PV Isaac)

Dix-huit heures avaient sonné à Poudlard et la plupart des élèves étaient encore dans le parc à cette heure. Les couples se bécotaient les pieds dans l’eau, les studieux révisaient à l’ombre d’un arbre, les sportifs volaient au terrain de Quidditch et Gall revenait de la classe du professeur Lupin qui, à contre cœur, lui avait gentiment mis une heure de cours supplémentaire en guise de punition. Le Corbeau avait toujours détesté les cours de défense contre les forces du mal qui selon lui ne servaient strictement à rien mis à part à allonger l’horaire des étudiants. Jamais il n’avait pris la peine d’écouter un cours entier, en général, après quinze minutes, s’il était de bonne humeur, il décrochait, quand il se levait le moral à zéro, il n’ouvrait même pas son manuel. Bien que ne se sentant pas concerné par la matière, le vert et argent était respectueux de ses condisciples et de son professeur et ne s’adonnait donc pas à des pitreries afin de ralentir le cours. Il prenait un morceau de parchemin et s’amusait à faire des croquis ou à écrire des textes ou de nouvelles compositions musicales, mais jamais il ne parlait, jamais il ne perturbait l’ambiance consciencieuse qui régnait dans la classe. Mais aujourd’hui, il avait fallu que le sort ne soit pas avec lui et ayant repéré son petit manège depuis un certain temps, le professeur l’interrogea. Pris au dépourvu, Gall regarda en vitesse les notes d’un voisin et répondit presque correctement à la question posée. Lupin lui demanda ensuite de faire une démonstration pratique qui consistait à lancer un sortilège sur un petit insecte nommé Doxy. Disait-il cela pour se ficher de lui ? C’était comme demander à un chevalier de faire de l’escrime avec un cure-dent ! Quelle honte ! Le première année prit cela comme une insulte, lui, cet enfant doué pour la magie qui ne se donnait jamais la peine d’étudier, on lui demandait à lui de s’entraîner sur un vulgaire cafard ! Le plus jeune des McCorbel refusa donc de se présenter en prétextant que pour faire ça, il aimait encore mieux se replonger dans son art qui était bien plus instructif et respectable. Chose dite, chose faite, il baissa les yeux sur sa feuille et ne prêta plus attention à l’enseignant qui lui adressait toujours la parole. Sa voix n’avait été ni insolente, ni arrogante, ni présomptueuse, il avait dit cela très naturellement, avec beaucoup de respect. Mais les paroles restaient les paroles, que le ton soit sympathique ou non, et en fin d’heure, le professeur vint le trouver afin de le prévenir qu’il devait revenir en fin de journée pour un cours particulier étant donné qu’il était lui aussi si particulier. Le Slytherin avait haussé les épaules, de toute façon il n’avait rien de prévu aujourd’hui.

Il était arrivé à seize heures quarante-cinq à la salle de cours, sac en cuir noir en bandoulière. Lupin, les sourcils froncés, lui avait ordonné de déposer ses affaires et de se munir simplement de sa baguette. Allait-on lui faire affronter des créatures maléfiques ? Ou lui apprendre à se défendre contre des sortilèges terribles ? A cette pensée, l’enfant des Ombres frissonna presque de plaisir. L’heure n’allait peut-être pas être perdue finalement. Silencieux, comme toujours, le jeune homme avait suivi son professeur pour se retrouver devant une porte fermée. L’enseignant lui fit un sourire malicieux et le regard pétillant, il l’ouvrit et laissa apparaître par la même occasion une pièce dégoûtante, pleine de plumes, de fientes et de carcasses d’animaux morts. Face à la puanteur qui régnait dans la salle, le petit écossais ne put réprimer une expression de dégoût. Satisfait de l’effet, Lupin le laissa dans la salle avec pour seule consigne de la nettoyer à l’aide de sortilèges de nettoyage qu’il lui montra rapidement. Il le laissa ensuite seul pendant quarante-cinq minutes. Résigné à servir de Monsieur Propre, Gall joua alors à la petite fée du logis et récura presque la pièce entière qui avait apparemment servi à accueillir un hippogriffe blessé. Une fois trois quarts d’heure écoulés, le professeur fit son apparition et sur un ton sans appel, demanda à McCorbel de le suivre de nouveau. Ils revinrent dans la classe habituelle et le vert et argent se nettoya les mains, bien qu’il n’ait pas touché la crasse de l’endroit. L’instructeur se montra beaucoup plus accueillant et ils terminèrent en s’exerçant sur des sortilèges jamais vu et un peu plus complexes que d’habitude. Le Corbeau se révéla doué et l’adulte lui conseilla de se montrer plus impliquer dans ses cours car il avait, selon lui, un réel potentiel étouffé par une vanité et une paresse colossales. Ce type n’avait décidemment rien compris… Gall n’était pas prétentieux ni vaniteux, il était simplement honnête avec lui-même et ne s’abaissait pas à faire des choses dont il se savait capable à deux cent pour cent. Il n’était pas non plus paresseux, il savait juste que les bases étaient acquises et ne se cassait pas la tête à écouter et à travailler sur des notions qu’il avait en partie comprises.

C’est donc sur un ton toujours aussi neutre et distant que le petit serpent parti de son heure de cours supplémentaire pour se diriger vers les dortoirs de sa salle commune. Au fond de lui, il bouillonnait, comment un homme pouvait-il prétendre le connaître alors qu’il ne lui avait jamais parlé ? Comment osait-il le juger sans avoir approfondi ? La stupidité humaine le dépassait. Il bouscula quelques élèves plus grands que lui dans les couloirs qui le menaient aux cachots, il se fichait bien des autres. Depuis le début de l’année, il s’isolait, ne voulant pas infliger sa présence aux autres. Il se savait différent et en général, la différence était mal vue. Gall pénétra enfin dans la salle commune où quelques ennemis de la lumière se reposaient ou parlaient calmement. Il leur adressa un signe de tête poli et monta dans les dortoirs des garçons afin de faire descendre sa rage qui s’était accumulée au cours de l’heure précédente. Il avait des mains de pianiste, d’artiste, et un vulgaire professeur l’avait obligé à les utiliser à des fins ménagères ! Il le haïssait sur le moment… Il passa devant un miroir et vit le reflet d’un jeune garçon à la peau de porcelaine, aux cheveux noir jais brillants, fins et coiffés d’une façon étrange, aux yeux bleu azure, tellement bleu que ça en devenait presque surnaturel. Son nez était existant mais pas terriblement gros non plus, sa bouche aux lèvres légèrement charnues précédait un piercing. Son menton était carré et le vieillissait, bien que sa taille soit moyenne et sa carrure fine. Malgré ses onze ans (presque douze), le pré adolescent avait déjà des traits qui laissaient entrevoir une certaine androgynéité, en effet, ces derniers étaient très fins et pouvaient laisser croire à une féminité camouflée derrière de broussailleux sourcils ébène. Dans l’ensemble, Gall ressemblait à un humain qui n’avait pus choisir entre le garçon et la fille et qui par conséquent, avait hérité des deux. Il était vêtu d’une chemise blanche, sans plis, avec par-dessus un polo sans manche gris où trônait fièrement l’insigne de sa maison. Sa cravate colorée selon le blason de Serpentard était parfaitement nouée à son cou et son pantalon à pli unique, gris lui aussi, tombait gracieusement sur des chaussures en cuir sombre cirées à la perfection et à bout pointu. Il avait une fière allure ce jeune Corbeau !

Sur son visage sans expression, il passa une main… Il se trouvait décidément horrible… Pourquoi n’était-il pas comme les autres ? Pourquoi ressemblait-il à un zombie ? Pourquoi n’aimait-il pas la clarté, la foule, le contact d’autrui ? Pourquoi voyait-il, la nuit, des Ombres, ces esprits tourmentés venus pour le châtier ? Pourquoi était-il si sélectif dans ses fréquentations ? Peut-être tout simplement car la vie avait décidé pour lui, le sort avait fait de lui un enfant désenchanté, désorienté, un enfant sombre, aigri, l’enfant des Ombres… Il entendit un bruit derrière lui et sortit de sa lugubre contemplation. La porte du dortoir s’ouvrit et le plus jeune des McCorbel se dit qu’aujourd’hui était vraiment un jour maudit… Dame solitude semblait l’avoir abandonné… Aux aguets, il attendit donc que l’intrus face irruption dans la pièce, après tout, peut-être que l’élève ne ferait que passer…

[J'espère que ça va pour une intro? Pas trop fade?]


EDIT: 1391 mots! o(^_^)o

Installé confortablement dans un des fauteuils de la salle commune, le jeune préfet terminait ses devoirs avant de se mettre à étudier pour les examens qui se dérouleraient dans une semaine et demie. C’était assez frustrant pour lui, à chaque moment il pouvait être interrompu par l’un ou l’autre élève en désaccord avec le règlement.

Pour l’heure, c’était le calme absolu, personne à gronder, punir, ou rappeler pour une retenue en compagnie de ce cher Rusard. De toutes les adultes qu’Isaac pouvait connaître, le concierge de Poudlard devait être celui qui prenait le plus de plaisir à sévir sur un élève. Souvent, il proposait des idées un peu farfelues comme nettoyer toutes les armures de la propriété uniquement un bon coup d’haleine avant d’astiquer la cuirasse, ou encore faire briller le sol des toilettes avec une brosse à dents. D’un côté, c’était plutôt une bonne idée comme punition, mais il y avait toujours un professeur pour empêcher que ceci se produise, donnant lui-même la sanction.

Le nez plongé dans son cours de sortilège, il revoyait le sort de stupéfaxion, et celui d’allégresse. Il ignorait lequel serait demandé à l’examen, mais aussi, qui servirait de cobaye pour l’occasion. Lors du travail pratique, c’est le célèbre Malfoy qui s’était dévoué. Peut-être qu’il avait plus confiance en la capacité d’Isaac que de ces proches ‘amis’. Ceci restera toujours du domaine du mystère. Les deux jeunes gens entrainaient une bonne entente mais pas au point de se lier d’amitié, même si de temps en temps, l’un et l’autre se donnaient de bons conseils.

Terminant une phrase concernant le premier sort, il entendit un peu de grabuge dans le couloir des dortoirs. Décidément, on ne pouvait pas être plus de cinq minutes tranquilles dans ce foutu bahut ! Insérant un marque page, il se leva tout en soupirant, déjà exaspéré de remettre à leur place ces trouble-fêtes.

Sur les lieux, deux jeunes premières années se chamaillaient à propos des détraqueurs. Tous les deux voulaient savoir ce qu’il se trouvait sous la cagoule de l’une de ses créatures. L’un prétendait un squelette, l’autre une créature défigurée. Ne s’étant pas fait remarquer, Isaac les prit tous les deux par le col de leur chemise comme s’il présentait deux poissons frâichement pêchés. « Si vous ne vous taisez pas, vous saurez bien vite ce qu’il se trouve sous la cagoule d’un détraqueur » menaça-t-il très sèchement, avec un léger sourire sadique. Ca serait très divertissant de voir ses deux minus devant l’un des être noirs. Pris de panique, ils se débâtèrent un peu pour foutre le camp. Le préfet ne les retint pas, et sourit en les voyant déguerpir.

A sa droite une porte légèrement entrouverte. Le sorcier s’avança vers elle, et l’ouvrit pour s’assurer que personne n’avait été dérangé par les jacassements de ces petits crétins. Un garçon était présent… « Désolé… » dit-il pour s’excuser remarquant qu’il venait de déranger sa contemplation dans le miroir. Son regard s’attarda sur les cheveux du jeune type. Jamais, il n’avait vu un noir si prononcé, comparable au noir des plumes d’un corbeau. « Je venais m’assurer que cette discussion houleuse n’ait dérangé personne… » expliqua-t-il sans trop vouloir s’attarder. Etant donné que ce n’était pas le cas, il recula un peu pour refermer la porte.

[546 mots]

La porte s’ouvrit sur un adolescent plus âgé que Gall. Le vert et argent manqua d’écarquiller les yeux face aux traits d’ange de son opposant et à sa voix respectueuse, profonde. Ses cheveux en bataille semblaient gonflés par le vent alors qu’aucune brise ne secouait les cachots. C’était comme si un point lumineux avait fait irruption dans la noirceur de l’âme du jeune garçon qui sentit un regard se poser sur sa chevelure noir corbeau. L’autre Serpentard s’excusa du dérangement et commençait à refermer la porte quand le plus jeune des McCorbel se décida à réagir. Il fallait qu’il connaisse d’avantage son interlocuteur, il ne savait pas pourquoi mais celui-ci dégageait une aura de clarté qui attirait indéniablement l’enfant des Ombres. Ne laissant rien paraître de ce qui se passait dans son esprit troublé, il prit la parole d’un ton neutre ou tonnait une certaine pointe de respect :

- Je ne t’ai jamais vu ici…

Ah ! Mais pourquoi avait-il dit cela ? Il ne pouvait pas dire bonjour comme tout le monde ? Il se maudit intérieurement d’avoir prononcé cette phrase qui n’était pas des plus accueillantes. L’inconnu avait beau être différent des serpents qu’il avait rencontré jusque là, le première année n’en restait pas moins maladroit et distant dans ses paroles. La sociabilité n’avait jamais été son fort, ça se ressentait, et il se promit d’y remédier. Le Corbeau réfléchit à toute vitesse, comment se rattraper ? Une question existentielle s’imposa alors dans sa tête : pourquoi octroyer son respect à ce jeune homme qu’il ne connaissait même pas et qui faisait peut-être partie de ces bourgeois pompeux et exécrables trop gâtés ? Non, il ne pouvait pas en être ainsi… Pas lui, pas cet adolescent qui venait de changer la vision des choses du petit ténébreux, ce n’était pas concevable qu’un tel être fasse partie de cette classe de gens pitoyables. Un petit silence s’était installé, laissant flotté une atmosphère étrange, oppressante. Il reproduisait le même schéma qu’avec Elyzabeth, il observait l’intrus comme le lion observe son ennemi, prêt à bondir. Malgré son intuition, il parvenait encore à être méfiant… Et d’un côté, ce n’était peut-être pas une mauvaise chose, après tout, qui savait comment était vraiment le jeune homme étranger ?

Sentant que la pression se renforçait avec le silence de mort qui régnait à présent dans les dortoirs, Gall se décida à reprendre la parole. Ne sachant trop que dire et ne voulant pas se dévoiler tout de suite, il ne vit qu’une solution possible. Sur un ton neutre, il lui dit :

- Tu peux rester si tu veux, ici il fait calme, je suppose que tu as des tas de choses à étudier vu l’approche des examens…

Niveau originalité, il avait zéro, pour une fois qu’il faisait dans la banalité ! Niveau gentillesse, proposer de partager son espace vital était par contre une prouesse pour le vert et argent qui s’en félicita. Il plongea son regard océan dans celui de son condisciple et ne scia pas, comme s’il sondait son âme. Il n’arrivait pas à lire ses sentiments dans ses yeux et ne décela pas la moindre information sur son caractère. Quel étrange personnage… Une ombre passa alors dans le regard du jeune McCorbel, comme si sa colère et son dégoût de lui-même de tout à l’heure refaisaient surface. En effet, dès l’instant où l’inconnu avait pénétré dans la pièce, toute sa rage était retombée et pendant l’espace de quelques minutes, une trêve avait apaisé son esprit. Chassez le naturel, il revient au galop, c’est bien connu, et l’élève n’échappait pas à ce dicton.

Il jeta une rapide œillade dans le miroir et vit son reflet d’ange déchu. Il bouillonnait. Le Serpentard sans nom était tout ce qu’il n’était pas, en d’autres mots, il était quelqu’un de normal. Le garçon sentit que tout son être était envahit par une vague de colère inouïe qui ne changerait rien à cette injustice. S’il avait été seul, il aurait certainement brisé la glace d’un coup de poing rageur mais étant en présence de quelqu’un, il se retint en contractant légèrement ses poings. L’adolescent lui avait semblé si paisible dès le premier coup d’œil qu’il lui en voulu encore plus d’être ce qu’il était. Et malgré tout cela, l’enfant sombre n’arrivait pas à le détester, il le voulait, c’était étrange, il savait qu’il avait besoin de lui… Mais pour quoi faire ? Il le saurait sans doute par la suite… C’est donc fort partagé qu’il décida de se contenir et d’enfermer, une fois de plus, ses fantômes au fond de son âme.

Gall soupira, non d’exaspération mais pour évacuer la tension qui lui tordait les tripes depuis plus d’une heure. Ce Lupin était quand même un sacré emmerdeur. Mais l’élève ne se vengerait pas, le professeur n’était pas assez important à ses yeux pour subir ses foudres, pas assez intéressant pour qu’il se mette en péril afin d’assouvir un quelconque désir de vengeance. C’est sur cette pensée qu’il attendit la réponse de « l’ange de lumière ».


[ C'est un peu court, désolé! ]

841 mots

Juste au moment où la porte allait se fermer la voix de l’étrange enfant se fit entendre. Comment ça il ne l’avait jamais vu ici ? Au contraire, Isaac avait maintes fois croisé le jeune garçon dans l’enceinte de l’école, mas seulement entre les cours ou de temps en temps à la grande salle pour les repas. Le préfet l’avait toujours trouvé mystérieux et constant dans la lune, comme si ce qu’il l’entourait ne l’intéressait nullement. Pour qu’il n’y ait plus de mal entendu à ce propos, Isaac se présenta à nouveau.

« Pour t’informer, je suis Isaac Irving, préfet de notre maison. » dit-il en gardant sa main sur la poignée de la porte. Il ne voulait pas s’éterniser, l’étude l’attendait. Cependant, le comportement étrange de son interlocuteur le poussait à rester et dans un silence complet, les deux jeunes gens s’observèrent.

Les yeux bleu océan, des cheveux noir comme le plumage d’un corbeau, un tel contraste était hypnotisant. On pouvait à la fois déceler une certaine sérénité mais très vite submergée d’une colère inexpliquée. Etrangement, on lui proposa de rester dans le dortoir.

Pourquoi voulait-il qu’Isaac reste là ? Un besoin de compagnie, même si c’est pour rester dans le silence ? C’est vrai que l’endroit était calme, et le bienvenu pour étudier, mais le plus âgé se devait d’occuper la salle commune afin d’être au centre de toute agitation sur laquelle il pouvait très vite intervenir. Oui, ce n’était pas de tout repos de réussir son année avec la tâche que Dumbledore lui avait confié.

Les mains fourrées dans les poches, très décontracté, il vérifia l’état des lieux jusqu’à ce qu’il jette un œil dans le miroir. Le garçon venait de faire la même chose. Sans scier, il s’attarda sur lui, ne manquant par le moindre de ses gestes. C’était malsain à vrai dire, alors le supérieur prit la parole.

« Gall McCorbel… » prononça-t-il toujours les yeux rivés sur lui. En effet, Irving avait connaissance de tous les prénoms de tous les élèves de Serpentard. C’était son devoir, gronder quelqu’un en ignorant qui il était n’était pas très bien vu selon lui. Avec un petit rictus, il ajouta « … il y a à peine quelques jours, une gamine de Gryffondor a cité ton nom... », il jeta un coup d’œil au plafond, très détaché de ce qu’il l’entourait, « … elle a eu peur de toi ! ». Ses yeux se posèrent à nouveau sur le benjamin, analysant chaque parcelle de son visage.