Good Morning les vacances ! [ Pv ]

- Aaaaaaaaaaaaaaah ! Que cela fait du bien de se lever en pensant que nous n'aurons ni cette vieille peau de McGo, ni cet idiot de Flitwick dans les parages !

Il était déjà neuf heure du matin quand Pansy se leva. Elle s'étirait paisiblement en se souvenant que la veille, son papa chéri lui avait demandé d'aller dans l'allée des embrumes pour lui chercher quelque chose d'important. Tout sourire, la jeune fille sautillait dans sa chambre, prenant soin de se préparer avec grâce et délicatesse avant de descendre dans la somptueuse cuisine où une bonne odeur de pancakes, qui venaient tout juste de sortir du four, sentait.
L'adolescente en attrapa un au passage avec l'air d'une serviette puis prit son sac avec une petite veste vert foncé et sortit au dehors.
Hector l'attendait déjà avec la voiture, et Pansy Parkinson entra sans se faire attendre plus, saluant avec bonne humeur le majordome.
Vu les yeux écarquillés de celui-ci, Pansy se doutait parfaitement qu'il avait été surprit par son ton calme, joyeux et détaché. Elle lui sourit avec narquois, telle une petite fille pourrie gâtée, puis lui demanda de se dépêcher de partir avant qu'elle ne change de comportement.

- Arrêtez vous là... merci ! A ce soir, vers dix-huit heure, même endroit, Hector !

Pansy l'avait remercié tellement son côté bien-être était satisfaisant. Glissant dans les ruelles du chemin de traverse, la jeune fille regardait avec hautain les gens du peuple qui osaient lui gêner le passage mais gardant inlassablement ce sourire malicieux sur les lèvres. Elle se doutait que peut-être son tendre amour, son merveilleux, son fabuleux prince des ténèbres serait présent ou qu'au moins, des amies à elle pourraient l'être.
Elle arriva enfin du côté de l'allée des embrumes et se fut avec vanité, que l'adolescente entreprit son chemin vers le magasin que son papa adoré lui avait indiqué.
Certes, il aurait pu largement y aller et habituellement, la jeune brunette ne se serait pas gênée pour le lui dire clairement, mais là... tout était différent. Après tout, si elle venait à rencontrer l'homme de sa vie par le plus grand des hasards, se serait d'autant plus fabuleux !
C'était donc avec hâte, que la Serpentard se faufilait d'un pas royal vers la boutique qui n'était plus très loin.


[ HJ ~> Désolée de faire si court mais je dois partir , promis je me rattraperais après ]

[HJ : je t'en prie Pansy ! Voyons, ce message est parfait !! Moi j'adore personnellement ].

September avait décidé de passer la journée entière au chemin de Traverse. Il vaquait à ses occupations cherchant à acheter un outil indispensable à tout sorcier digne de ce nom et surtout à tout écrivain sorcier : une plume et un calepin.

Son stylo fuyait ce qui noircissait toujours horriblement ses doigts. De plus, la dernière fois qu'il avait eu à l'utiliser, il n'avait pas remarqué que l'encre avait coulé sur son index et son pouce.

D'un air songeur, écoutant les aventures malheureuses d'un petit Poufsouffle, il les avait malencontreusement posés sur son menton lui traçant ainsi de larges postiches de barbichette. Il était ridicule, mais l'enfant avait ri, alors...

*Il faut bien ça pour plaire aux mômes ! Puis celui-là, mon Dieu, avec ses parents tués par des Mangemorts...*

Alors il n'en avait pas été gêné plus que cela. Après tout, il avait 32 ans allait sur ses 33 mais gardait toujours l'âme d'un enfant, c'était comme ça...

De plus, la fille qu'il aimait rafolait de ce côté espiègle et maladroit qui le caractérisait si bien, lui collant aux basques. A cela, pourquoi en changer ?
Souriant toujours, la tête dans les nuages, ne cessant de penser à Lily-Roze et aux prochaines sorties qu'ils allaient faire ensemble -elle parlait de lui faire rencontrer sa famille- il se dirigea d'un pas léger vers la boutique de plumes et d'encre du Chemin, bousculant des personnes au passage sans même s'en rendre compte...

Il était entré dans la boutique et avait fait son choix après y être resté près d'une demie heure à se concerter. Kitty, sa jeune soeur, disait toujours qu'il avait un côté "féminin" en ce qui concernait les achats ! September aimait prendre son temps, tester, essayer, évaluer, fouiner, chercher ! Il aurait pu passer sa vie dans un centre commercial sans que personne ne vienne le perturber... Il était comme ça, il adorait le shopping ! surtout lorsqu'il s'agissait de rock ou de livres...

Ressortant finalement de la boutique avec une petite plume pas trop chère au pommeau orné d'une bague de cuivre et d'une plume de faisan rayé, ainsi qu'un petit calepin de cuir, l'écrivain se dirigea d'un pas rapide et furtif vers sa prochaine destination : l'allée des Embrumes.

Davantage piqué par la curiosité qu'autre chose il n'avait jamais vraiment visité cette partie du Chemin de Traverse et jugeait utile voire nécessaire d'en savoir un peu plus.

S'engouffrant alors dans de petites ruelles sombres, essayant d'éviter au maximum les mendiants et les sorciers louches aux dents pourries, il tâcha de gagner l'artère principale ; celle où se trouvait toutes les différentes boutiques de magie.

Ne s'y attardant que très peu -grimaçant à la vue de têtes réduites, de rats crevés et de bocaux dont il n'aurait jamais aimé savoir le contenu- il fut cependant frappé par la deventure simple mais aussi particulièrement sinistre d'une petite librairie à l'angle de la rue.

Taraudé par une irrésistible envie d'y jeter un coup d'oeil, il s'avança vers la porte et la poussa légèrement sur son passage, pénétrant dans la petite boutique. Un vieillard l'accueillit sur une bruyante et étrange exclamation. Il passa du haut du tabouret de son comptoir jusqu'à lui, arquant son bras rachitique et décharné afin de l'inviter à entrer. September referma la porte et laissa le vieillard voûté aux regard torve et à la voix de crecelle lui faire la visite...

Il ressortit quelques minutes plus tard, répondant au jovial "au revoir ! Ce fut un plaisir de vous voir !" du vendeur par un léger grognement bougon. S'éloignant d'un pas vif de la boutique, il fourra ses deux poings dans les poche de sa veste en jean puis pressa l'allure cherchant à quitter cet endroit sordide.

Les yeux rivés sur les pavés noircis de crasse et poisseux, accrochant ses semelles à chacun de ses pas, September ne remarqua pas qu'il venait de se tromper de direction... Il ne gagnait pas le coeur du Chemin de Traverse mais s'enfonçait plutôt dans le dédale noir et puant de l'allée des Embrumes...

Toujours aussi pensif, son regard bleu et clair ne quittant pas le trottoir des yeux, le jeune homme blond vint à heurter de plein fouet une personne qui se trouvait en face de lui, coupant ainsi court à toute réflexion...

Relevant rapidement la tête, blémissant de peur à l'idée de s'attirer les foudres de celui ou celle qu'il avait percuté, September tâcha d'aider cet individu à se relever, tout en adressant dans un souffle un léger et confus :

"Je suis désolé ! (sa voix était blanche comme s'il venait de voir un fantôme) Je... je ne vous ai pas vu ! Est-ce que ça va aller ?".

La soutenant, il observa qu'il s'agissait là d'une jeune fille. Elle ne devait pas être bien vieille puisqu'elle portait encore en elle les traits grossis et arrondis de l'enfance. Très embarrassé, le jeune écrivain chercha à voir si elle n'avait rien de cassé, l'observant sous toutes les coutures. Cette gamine aurait pu être la reine d'Angleterre en personne il n'en aurait pas été aussi inquiet...

"Je... je vous prie de m'excuser, mademoiselle ! Tout ceci... (il se désigna d'un geste) tout ceci est ma faute ! Je ne regardais pas où j'allais ! J'espère que vous n'avez rien...".

September Quint se confondait en excuses plates et se perdait en balbutiements pleins de bonnes attentions... S'il avait fallu faire des courbettes à cette enfant, il l'aurait fait ! Etait-ce les murs de l'allée des Embrumes qui avaient cet effet si étrange sur sa personne ? Rien n'en était moins sûr...

Ce jeune fils de moldus se trouvait dans la gueule du lion, dans l'antre de la Magie Noire et des sorciers et sorcières qui avaient mal tourné. Ici fut longtemps le coin de rendez-vous des adeptes du célèbre Lord Noir Voldemort... Et bon nombre de ses suivants étaient des sangs-purs comme ceux qu'il avait cotoyé étant enfant, comme ce sale bourge, ce misérable Serpent d'Apophis Sykes et ses copains...

Ainsi, rencontrer une petite fille dans un endroit si particulier ne lui inspirait-il que très peu confiance. Qui plus est, il faisait à nouveau tache dans le décor avec son jean délavé, ses converses rouges et son t-shirt blanc à la Marlon Brando...

Afin de rendre les choses plus faciles -et d'éviter d'être sans doute bouffer tout cru par cette enfant- il lui décocha un joli sourire qui fit briller l'espace d'un instant ses yeux d'un éclat doux et pur. Ses cheveux mi-longs en bataille retombaient négligemment le long de son visage... Il reprit :

"Vous tenez le coup ? Je suis vraiment navré ! Je suis si maladroit et brusque...".

Il eut un petit rire douloureux suivi d'un léger sourire crispé. Dieu qu'il aurait aimé être ailleurs...

Pansy marchait toujours rapidement dans l'Allée des Embrumes quand tout à coup, elle eut, de plein fouet, un coup qui l'a poussa irrémédiablement à terre.
Râlant comme pas possible après avoir hurler un "AÏE", la jeune fille se releva, nettoyant du mieux qu'elle pu sa robe d'été.
Non mais qui avait osé la pousser à terre ? Qui avait osé en plus de cela, tenté de la blesser ? Qui avait osé la toucher ? Celui ou celle qui venait de commettre ce crime allait payer très cher !
Elle releva la tête pour voir qui était cette indigne personne quand elle fronça ses sourcils, laissant son regard se plissait petit à petit en reconnaissant qui, odieux personnage, avait osé la pousser.
De son regard froid et hautain, la jeune fille ne tint même pas rigueur des excuses de l'homme alors qu'elle se reculait légèrement pour lui montrer à quel point il portait la peste sur lui.
Elle n'aimait pas ce genre d'individu, et encore moins celui qu'elle avait vu le soir du bal, cet espèce de dindon foireux !

- Espèce de... espèce de malotru ! Incapable ! Imbécile ! Abruti ! Débile profond ! Crétin ! Stupide homme ! Bouse de Veracrasse ! Idiot de la race des Sang-de-Bourbe !

Pansy continuait d'insulter cet individu alors qu'elle ne cessait de lui jeter des regards mauvais et glacials. Si seulement elle pouvait ne jamais être "tomber sur lui", et les mots étaient faibles...
Elle allait reprendre sa route après s'être bien défoulé mais une chose la titilla. Que venait-il faire là, cet bouse de Veracrasse ?
Ce n'était pas le genre du "petit-méchant" alors que venait-il faire en ces bas lieux ?
La jeune adolescente glissa délicatement ses mains dans les petites poches de sa robes à poids vert puis tout en continuant de plisser des yeux, elle le dévisagea avec un air mauvais.
Le regardant plus attentivement, il semblait être fort naïf et plutôt facile à manipuler. Pourquoi ne pas s'en servir comme atout à ses courses ? Elle n'avait pas envie d'aller chercher ce que son père désirait, préférant flâner à droite et à gauche, dans l'espoir de retrouver son Dragounichou chéri d'amour !

- En effet... tout est votre faute ! Dit-elle en accentuant bien les mots ! Ah oui vous trouvez que j'ai l'air d'aller bien après qu'un triple idiot vienne de me percuter de plein fouet, me projetant à terre ? Par tous les Merlins mais vous êtes bigleux des yeux ou quoi ? Bien sûr que cela ne va pas bien !! Ma robe est toute sale !!! Criait-elle en colère avant de regarder ses mains. Et en plus, je me suis cassée un ongle !! Vous avez intérêt à faire quelque chose !! Et vite !! Je vais me plaindre au ministère, moi !! Vous ne méritez que cela !! Hurlait-elle avec arrogance. Mon ongle... mon pauvre ongle... et ma robe... ma si jolie robe... toute...abîmée... continuait-elle en regardant le désastre. Mon père vous le fera payer, croyez moi !!


[ HJ ~> Désolée je suis fatiguée et donc mon poste est tout petit... et ridicule mais je tenais à y répondre avant de partir en vacances, gomen ! ]

[HJ : cchuuutt !! Arrête de dire ça, c'est pas vrai !! Il est très bien ].

September Quint, encore plus surpris qu'auparavant, tâcha de se protéger tant bien que mal des coups que lui portait cette indomptable furie. Penaud, contri, il était persuadé qu'elle se contenterait de l'excuser puis qu'elle s'en irait sans demander son reste...

Mais ce ne fut malheureusement pas le cas, comme souvent d'ailleurs...
Esquissant ses petits poings de jeune fille il fit en sorte de se rapprocher d'elle afin de la calmer où, au moins, de lui dire quelque chose...

Quand le mot interdit retentit une nouvelle fois à ses oreilles :

" Espèce de... espèce de malotru ! Incapable ! Imbécile ! Abruti ! Débile profond ! Crétin ! Stupide homme ! Bouse de Veracrasse ! Idiot de la race des Sang-de-Bourbe !".

"Sang-de-bourbe" ! Cette insulte, cette odieuse injure était comme autant d'épines dans la peau du jeune écrivain. Elles rentraient en lui, s'enfonçaient dans son corps jusqu'à lentement atteindre son coeur pour le faire saigner lui occasionnant ainsi une trop grande et trop profonde douleur.

C'était pire que tout... Pire que les claques qu'il se sera prises. Pire que les moqueries, les critiques, les regards blessants.
Car, dans cette simple expression était réunies les pensées les plus noires et les plus néfastes, compilation de tout ce qui était mauvais, méprisant en l'homme et c'est cela qui le faisait frissonner.

En vingt ans de temps jamais il n'avait su s'adapter, et cette horrible malédiction qu'il traînait derrière lui -car il n'y avait vraiment d'autre mot pour qualifier le fait d'être né de parents moldus- n'avait cessé de le rattraper au grand galop et bien qu'il eut fait des efforts...

September aurait voulu hurler, vomir toute sa colère et son indignation à cette sale mioche comme il avait si souvent l'habitude de faire lorsqu'on le traîtait ainsi. Mais voila, il n'en eut pas la force...

C'est vrai, il n'avait plus 10 ans ! Mais facilement 20 de plus ! Et il était bien plus grand et plus robuste que ce petit poids plume qu'il avait en face de lui ! Elle n'aurait pas été si tenace, une brise aurait pu la faire tomber... Alors imaginez la force d'un homme adulte !

Laissant de côté sa fierté blessée ainsi que sa rage montante il considéra la jeune sorcière, haussant des sourcils toujours un peu plus étonnés à mesure qu'elle débitait son monologue larmoyant.

"Bigleux des yeux", voila bien un vocabulaire d'enfant. September Quint ne put s'empêcher de sourire. Cette petite peste voulait jouer les dures et les intransigeantes mais elle gardait encore des expressions de fillette. C'était particulièrement touchant.
De plus, aurait-il pu être bigleux ailleurs ?

*Pour un peu, on en mangerait...*, songea-t-il avec ironie, tâchant de dissimuler un sourire amusé et naissant.

La petite termina sur sa "jolie robe" qui était toute tachée *où ça ? Elle est impec' sa robe !* ainsi que son ongle cassé *les nanas, j'vous jure !* puis elle tendit ce qui sembla être un regard de repproche vers September. Ses yeux s'étaient faits soudains plus froids, plus sombres et elle lui avait dit d'une traite, comme si la phrase avait été préparée :

"Mon père vous le fera payer, croyez moi !!".

Et, à cet instant -comme frappé par le culot de cette jeune demoiselle-September ne put s'empêcher de réagir autrement, laissant ainsi éclater son indignation. Cela avait été plus fort que lui, comme si une part de lui-même particulièrement outrée se défaisait enfin de ses chaînes.
Reprenant confiance en lui, son coeur se gonflant d'un tout nouveau courage, il fit un pas en direction de Pansy, levant un doigt menaçant vers elle.

"Ecoutez-moi bien, jeune fille ! Trancha-t-il d'une voix grondante, je vous ai fait mes excuses pour vous avoir percuté ! Le moins que vous puissiez faire c'est d'en rester là et de les accepter !!

Pour qui vous prenez-vous pour me traiter ainsi ? Vous n'avez en aucun cas le droit de me dire ça ! Pour un peu, c'est moi qui devrait me plaindre pour l'affront que j'ai subi !!".

Il aurait voulu continuer plus loin et il l'aurait fait si une petite voix intérieure pleine de sagesse et de bon sens ne lui avait pas dit d'arrêter et de se taire. September Quint était un garçon emporté, il le savait mais avait grand mal à se contrôler. Cependant, aujourd'hui, l'adulte responsable et mâture qu'il était su mettre le hola.

Ainsi resta-t-il droit comme un piquet, les poings serrés, contenant cette rage qui s'était déjà trop déversée en vaines paroles. Son visage était sombre et tendu tandis qu'il vissait sur elle un regard sévère.
Tâchant alors de ne pas être en reste et cherchant à retourner la situation à son avantage, il embraya d'une voix plus modérée :

"Maintenant, vous feriez mieux de partir... L'endroit n'est pas sûr pour une jeune sorcière comme vous !".

De quoi je me mêle !

- Mais de quoi je me mêle ! D'abord vous ne me connaissez pas donc dire que je suis trop jeune pour être ici, c'est mal poli ! Ensuite, je me prends pour ce que je suis ! Ce n'est pas ma faute si un bon à rien comme vous se trouve sur mon passage et me bouscule !! De plus, je vous traite comme je le veux ! Il suffit déjà de vous regarder pour savoir comment vous parler... il n'y a que la vérité qui blesse après tout !

Pansy Parkinson était dans une colère noire. Elle qui était si heureuse de son premier jour de vacances ! Plus de McGo ni de Flitwick !
Non mais par tous les Merlins, qu'est ce qu'elle avait mérité pour recevoir ce genre d'individu sur son chemin ?
Aaaaah ! Avait-elle envie d'hurler alors qu'elle se détournait légèrement de l'homme pour voir qui se trouvait dans les alentours.
Elle vit alors plusieurs de ses amis de Serpentard et les saluèrent poliment ainsi que leur parents respectifs, ignorant avec ingratitude l'homme derrière elle.
Et puis, pourquoi l'aurait-elle convié à la discussion alors qu'il n'était autre qu'un Sang-de-Bourbe. Enfin, Pansy avait juste craché cette insulte au pif, mais voyant la réaction de la personne, il était évident que c'était réel. Il fallait bien en profiter de la faiblesse des gens alors... autant enfoncer d'avantage le couteau dans la plaie.
La brunette se retourna puis releva un sourcil d'un air méprisant puis laissa sa tête, se baisser très légèrement sur la gauche.

Et c'était quoi le rire qu'il avait eu quand elle lui avait jeté au nez sa jolie insulte de "bigleux des yeux" ?
Non mais qu'il aille au diable celui là ! Si il n'était pas content, le père de la jeune Parkinson pouvait très bien intervenir ! D'ailleurs où pouvait-il encore être alors que sa tendre fille chérie avait besoin de lui ?
Jamais là quand il le faut celui là, pensa-t-elle tout en dévisageant méchamment l'adulte.
Tout en haussant les épaules de manière désinvolte, Pansy Parkinson ne voulait pas se calmer alors qu'un malotru s'était permis de la faire tomber à terre, la bourrant d'excuses bidon derrière.
Il allait devoir payer et tout de suite ! Après tout, sa robe était de valeur, et il était hors de question que la jeune Vert et Argent rentre chez elle dans cet état pitoyable !
Retroussant ses manches avec application, la Serpentard ne daignait pas lâcher le regard de l'homme face à elle.

- Je ne me présenterais pas devant mes parents ainsi ! Il est de votre devoir, que de me trouver une jolie robe, digne de celle-ci ! Et sur le champ !!