Au coin du feu (ouvert à tous)

Un petit endroit tranquille où se reunir, bavarder et échanger des idées


Le feu crépitait joyeusement dans la cheminée de la salle commune de Gryffondor, une douce chaleur y régnait. C’était merveilleusement confortable et accueillant, surtout si on tenait en compte que dehors il pleuvait des cordes, qu’entre le tonnerre et le vent on avait droit à un beau tapage…Rien de mieux que se trouver là, bien à l’abri, au coin du feu…

Bien sûr, à l’avis d’Opal, c’était du gâchis total . L’été n’était qu’un souvenir, le froid commençait à se faire sentir, finies les promenades dans le Parc, commençaient les longues soirées entre quatre murs et cela était près de la déprimer…elle qui ne cédait presque jamais à la morosité !

Sage, dormait , roulé en boule sur ses genoux…bienheureuse la vie du chat, sans autre soucis que manger, dormir et jouer.

Pour étrange que cela paraisse, la salle commune était déserte, à part Opal et Sage, il n’y avait âme qui vive dans ce coin…dommage ! Le moment aurait été idéal pour faire des relations publiques et connaître un peu ses nouvelles camarades…Depuis son arrivée Opal se remuait les méninges sur la question…pourquoi elle semblait être incapable d’avoir des amis à l’école ? Était elle si différentes aux autres comme pour ne pas réussir à se faire accepter ? Chez elle, à Kelamera, ça n’avait jamais posé de problème, tout le monde connaissait tout le monde, les enfants se réunissaient immanquablement et pendant que les adultes parlaient vaches ou moutons, ils pouvaient s’amuser comme ils voulaient… les parties de cache-cache étaient les préférées, les rires fusaient à qui mieux mieux…il n’y avait pas de soucis, la vie était belle…simplement !
Mais même du haut de ses onze ans, Opal pressentait que si elle proposait une partie de cache-cache à ses camarades on la regarderait comme si elle était tombée sur la tête, pourtant cet immense château offrait des possibilités illimitées pour un jeu de ce genre.

Restait à attendre que quelqu’un fasse son apparition …

Pour tuer le temps, elle prit un livre que quelqu’un avait laissé par là et commença à le feuilleter…Opal n’avait jamais été une lectrice avide mais la vie de Merlin s’avéra passionnante et quelques minutes plus tard elle était plongée en pleine histoire…

«Le grand cerf blanc sortit d’un fourre d’aubépines sans déranger la moindre fleur.
Son poil était pareil à de la neige fraîchement tombée et tandis qu’il traversait la clairière sa ramure se balançait comme la voilure d’un vaisseau.
Merlin aimait prendre cette apparence quand il se déplaçait dans la foret. Il s’arrêta sans bruit au débouché du sentier qui menait à la source de l’œil, ainsi nommée parce que, par les beaux jours, le ciel se reflétait à la surface de la vasque qu’elle s’était creusée dans le sable et le fin gravier, et elle prenait alors la ressemblance d’un grand œil bleu entre des cils de menthe et de myosotis… »

Avec un soupir, Opal se dit que Merlin avait bien de la chance, il pouvait se transformer en cerf et courir la foret à sa guise, avec sa magie il pouvait faire tant de belles choses, en plus de faire le bien à son entourage…étonnant si on croit à la légende qui le prétend être le fils du Diable ! Le mage parfait !

La petite australienne se doutait bien que ses très maigres connaissances puissent , un jour, lui permettre de devenir animagus…c’était pourtant son vœu le plus secret, elle caressait le rêve de se voir transformée en faucon et pouvoir filer dans les airs, rapide comme un flèche, l’œil si aiguisé qu’elle pourrait distinguer un lièvre de loin , elle pourrait sentir l’air caressant ses plumes, la portant et le monde lui apparaîtrait sous une perspective bien différente…
Perdue dans sa rêverie, Opal n’entendit pas la porte s’ouvrir. Sage, lui, releva la tête, soudain alerte…un groupe d’élèves entrait dans la salle commune…



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Aurora 657mots
Comptabilisé

Sephy enjamba les dernières marches de l’escalier et se retrouva en face du portrait de la grosse dame. Tout autour s’étalaient de nombreux tableaux, plus variés les uns que les autres, se parlant les uns aux autres, s’invitant à boire le thé ou faire une partie de bridge.
Un vieux bonhomme aigri criait sur sa voisine, prétextant qu’elle lui avait pris une petite cuiller en argent tandis que cette dernière protestait qu’elle n’y était pour rien, puisque ladite cuiller se trouvait dans le capuchon de la cape du vieillard.
Regardant la scène avec amusement, Sephy fut tirée de ses pensées par une voix aiguë qui lui fendit les tympans.

« Et alors, petite ! Je n’ai pas toute la journée, ni même toute la nuit… Tu comptes rentrer oui ou non ? »

Sephy leva les yeux vers le portrait. La grosse dame avait l’air plutôt stupide dans sa robe rose d’un autre âge. Son triple menton s’agitant idiotement lorsqu’elle parlait, elle avait plutôt l’air pitoyable qu’effrayante. Pourtant, Sephy n’étant pas habituée à être ainsi interpelée fut surprise de se voir adresser la parole.

« Heu… c’est à moi que vous parlez ? »

La grosse dame leva les yeux au ciel, visiblement exaspérée par la stupidité de la jeune fille qui ne comprenait pas grand-chose à ce qu’on lui voulait.

« Et bien, oui, qui d’autres ? » interrogea-t-elle de sa voix criarde.

« Ah… et bien, il y a tellement de monde dans cette pièce que… »

Sephy n’eut pas le temps de finir sa phrase que la grosse dame l’interrompît, impatiente de la faire rentrer ou de la laisser dehors.

« Le mot de passe s’il te plaît, je n’ai pas de temps à perdre ! »

Bougonnant le mot de passe, Sephy tira la langue au tableau. Cela faisait à peine deux jours qu’elle était à Poudlard et cette vieille hurluberlue avait déjà réussi à lui casser les oreilles. Voilà qui commençait bien ! Sur la pointe des pieds, elle franchit le passage secret qui s’ouvrait désormais à elle et entra dans la salle commune.

Tout en avançant vers un fauteuil moelleux situé devant la cheminée, elle fouilla son sac à la recherche d’un livre à lire. Récemment, elle avait entrepris de lire un livre expliquant un tas de choses sur les sorciers et leur univers. Et elle comptait bien le finir au plus vite ! Ces deux jours passés au château lui ayant bien prouvé qu’elle ne savait pas grand-chose du monde magique, et il n’était pas question que cela dure plus longtemps.

S’affalant dans un des fauteuils, elle poussa un petit cri en constatant qu’il était déjà occupé par une jeune fille… et surtout un chat que la venue inopportune de Sephy ne semblait pas avoir enchanté plus que ça.
Se massant le derrière, Sephy se mordit la lèvre inférieure. Comment diable avait-elle fait pour ne pas la remarquer ? Peut-être était-elle trop occupée à fouiller son sac ou à regarder ailleurs. Quoi qu'il en soit, il n’y avait qu’elle pour faire un coup pareil ! Choisir le seul siège occupé de la pièce…

« Je…Je suis désolée » Balbutia-t-elle « Vraiment, je suis la pire maladroite que la terre ait portée ! Je… Excuse-moi, vraiment ! »

Rouge de honte et ne sachant que faire, plutôt que d’avoir à affronter plus longtemps l’autre fille et son terrible chat, elle tourna les talons et s’apprêta à monter dans son dortoir, espérant ne pas y commettre de nouvelle bourde.

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comptabilisé

Belle façon de faire connaissance avec quelqu’un! On s’attend à tout mais pas à qu’on s’asseye sur nous…Opal avait lâché son livre et grommelant quelque chose, qu’il ne fallait pas être trop malin pour interpréter comme étant un beau juron….et Sage avait grondé, outré d’être dérangé et presque écrabouillé sans plus de manières.

La jeune australienne avait dévisagé la nouvelle arrivante, car il s’agissait d’une fillette qui en ce moment rougissait jusqu’à la racine de ses cheveux roux et balbutiait des excuses…et qui semblait prête à détaler comme un lièvre.

-Allez, ce n’est rien…y a pas mort d’homme ! Assieds toi plutôt…comme ça on sera deux. Je suis Opal McLane, 1ere Année et lui c’est Sage, mon chat…t’en fais pas, il n’est pas méchant, il est tout simplement sérieux…

La nouvelle arrivante prit place en la regardant, pas trop convaincue de sa décision mais le sourire conciliant d’Opal sembla avoir le dessus sur ses doutes.

La petite nouvelle avait l’air le plus normal du monde, surtout pour les paramètres de Miss McLane. Ses yeux verts avaient un regard franc et son sourire timide était rassurant de naturalité. Pas d’artifices inutiles ! Ravie, Opal constata qu’entre elle et la nouvelle arrivante il y avait certains points en commun.

-Alors, qu’est ce que tu penses de l’école ? Tu ne te sens pas un peu perdue ?, tout cela débité sur le ton le plus mesuré possible, polie sans sembler idiote et surtout se gardant bien de bouleverser l’harmonie du moment en dosant inconvenablement son énergie.

C’est ainsi qu’elle apprit que la petite Gryffondor s’appelait Perséphone mais qu’elle préférait qu’on lui dise Sephy…en quoi Opal lui donna toute la raison…pas croyable ce que les familles inventent à l’heure de mettre un nom à leurs rejetons…elle, personnellement devait remercier l’intervention, pleine de sagesse de sa mère qui s’opposa aux véhéments désirs de Granny qui désirait à tout prix que sa seule petite fille s’appelle Prudence Hermeline…horreur, aller de par ce monde avec un pareil prénom…pas qu’Opal soit une merveille mais enfin…

Peu á peu, l’ambiance se fit agréable entre les deux filles. Sage s’était rendormi et avec un peu de chance, elles s’entendraient…

Sephy sourit en constatant que le chat était visiblement le plus terrible des deux. S’installant confortablement en face de son interlocutrice, vérifiant cette fois-ci que la place n’était pas déjà occupée.
Toutes deux entamèrent la conversation et au grand bonheur de Sephy, la dénommée Opal était visiblement très sympathique. Lorsqu’elle apprit que la pauvre maladroite s’appelait Perséphone, elle fit une tête si désappointé que Sephy ne pu s’empêcher de pouffer joyeusement.

« Je crois que mes parents n’ont pas franchement été inspirés par ma venue… ça devait-être à force de choisir des prénoms masculins. »

Elle leva les yeux au ciel quelques instant, se faisant la même réflexion que tant de fois précédemment. Qu’est-ce qui avait pris ses parents de l’appeler comme ça alors qu’ils avaient trouvé des prénoms tout à fait normaux à ces cinq frères…

« J’ai cinq frères aîné » commença-t-elle la voix chaleureuse. «Ils s’appellent Max, Natan, Raphaël, Yannick et Sam… Il à fallu que ma mère tombe enceinte alors qu’ils étaient dans leur période de nostalgie du bon vieux temps. Ou alors peut-être qu’ils étaient complètement en manque d’inspiration. Quoiqu’il en soit franchement je ne les remercie pas !! »

Croisant les jambes sur le fauteuil, ne prenant pas la peine de retirer ses chaussures, elle s’affala en arrière et poussa un soupir de soulagement qui voulait tout dire. Cela faisait du bien de prendre un peu de repos après tout le tohu-bohu qu’elle avait vécu durant la journée.
Regardant les flammes se mouvoir dans l’âtre. Le rouge feu se reflétait dans toute la pièce, en parfait accord avec le décor aux couleurs des Griffondors.
Sephy cligna des yeux. Elle avait du mal à réaliser que tout cela était vrai ! Mais elle était vraiment fière d’avoir été répartie dans cette maison et comptait bien faire tout ce qui était en sont pouvoir pour qu’ils gagnent la coupe !

Revenant sans plus de manières à la conversation, elle se tourna vers Opal, son grand sourire habituel fendant son visage.

« Et toi » demanda-t-elle « tu as des frères et sœur ? »

Enfin un moment au coin du feu digne d’être tenu en considération…Opal soupira d’aise. Rien de mieux pour la remettre d’aplomb qu’une bonne conversation…elle commençait à en être en manque. Sephy s’avérait une camarade des plus sympathiques et elle ne vit pas le besoin de se gêner pour débiter, sans ambages, une version raccourcie de sa vie.

-Ben…oui…j’ai trois frères, tous plus vieux que moi…pas besoin de dire que ce sont des véritables cruches…mais on n’attend pas mieux des frères aînés. Il y a Jarrod.jr…l’aîné des trois, qui pour son malheur ou sa chance, ça dépend comment on le voit, n’a aucun pouvoir sorcier, il est Moldu jusqu’au bout des ongles, Opal sourit avec une certaine nostalgie…elle s’était toujours très bien entendue avec son frère aîné malgré l’énorme différence d’âge,( à la date Jarrod était un jeune homme de 23 ans), et puis les autres deux…Matt et Luke, ils ont été élèves ici à Poudlard…des vraie plaies ces deux-là…Tu vois bien, je suis la seule fille des alentours à Kelamera, je n’ai pas d’amies…seulement des amis…Alex et Nick, elle soupira à cette évocation, ils sont plus vieux que moi mais on est bons copains…

Elle parla à tort et à travers de sa vie à Kelamera, évoquant joyeusement ses aventures et mésaventures, le tout saisonné de rires et soupirs. Sephy l’écoutait, faisant de temps à autre, quand Opal lui en laissait l’opportunité, des remarques amusantes qui comparaient sa vie entre frères à celle de l’australienne…

Opal était toute à sa joie, rien de mieux pour rasséréner l’âme qu’une conversation animée même si ,pour ne pas manquer à l’habitude, elle en faisait les frais…Sephy s’avérait être une interlocutrice attentive et son sourire chaleureux mettait Opal à l’aise.

Le temps s’écoulait paisiblement, le feu crépitait dans l’âtre, Sage relevait de temps à autre la tête , fixait les deux fillettes de son regard doré , émettait un miaulement poli, pour faire acte de présence, puis reposait sa digne tête sur ses pattes et s’endormait, rassuré par la caresse distraite de sa maîtresse, qui n’arrêtait pas de parler…ce qui ne le gênait nullement, il commençait à s’y faire !

-Qu’est ce que tu lis ?, demanda tout à coup Opal en changeant radicalement de thème, moi j’ai trouvé ce bouquin qui parle de Merlin…chouette type, si tu veux mon avis !

Le sourire de Sephy se fit radieux lorsqu’elle entendit parler de livres ! C’était là un de ses sujets préférés et une fois qu’elle était lancée, il était difficile de l’arrêter. Lorsqu’elle entendit parler du mythique enchanteur, elle fit carrément un bon sur son fauteuil. Elle se leva et fouilla au fond de son sac, sortant trois livre de taille moyenne puis se rassis calmement, tendant un des livres à Opal qui le saisit et l’observa attentivement.

« C’est marrant que tu me parles de Merlin, je suis justement en train de lire un livre d’un auteur Moldu qui parle de lui. »

Elle désigna le livre qu’elle venait de donner à celle qu’elle aimait désormais considérer comme sa nouvelle amie.


« Ça s’appelle l’Enchanteur et c’est un certain René Barjavel qui l’a écrit. Je dois dire qu’il m’a vraiment passionné… l’histoire est si belle ! En plus, c’est une période qu’il m’a toujours passionné… Arthur, Lancelot et les chevaliers de la table ronde ! Tout cela me faisait rêver avant de savoir que les Sorciers existaient. A présent, j’imagine que Merlin, Morgane et les autres devaient avoir des pouvoirs magiques. C’est vrai que cela change la vision de l’histoire, mais elle me plait toujours autant. J’espère que je pourrais trouver des livres à ce propos dans la bibliothèque de l’école. »

Elle se tut, reprenant son souffle et donna un des autres livres qu’elle avait sortit de son sac. Il ne semblait pas vraiment vieux, mais on pouvait voir que ma couverture était abimée et les pages cornées. Difficilement, on lire le titre : « La Quête d’Ewilan ». Visiblement, il avait été lu et relu de nombreuses fois.

« Celui-ci, c’est mon livre préféré » déclara Sephy. « C’est aussi un livre d’un auteur Moldu, il s’appelle Pierre Bottero. Franchement, ce gars à un véritable don pour écrire des trucs, c’est dingue la manière avec laquelle il arrive à faire passer une l’émotion et un sentiment dans une simple phrase… Si tu veux, je te les prête. Le troisième livre n’est pas si intéressant et tu l’as déjà, c’est le manuel de métamorphose à l’usage des débutants » dit-elle en le désignant l’ouvrage presque neuf.

Il fallait dire que pendant les vacances, attendant de pouvoir rentrer à Poudlard, la fillette avait dévoré tous ses manuels, tentant sans grand résultats d’appliquer ce qu’il y était inscrit. Mais bon, cela devait être plus simple avec un professeur pour la guider, espérait-elle.
A vrai dire, elle était de si bonne humeur qu’elle osa se pencher vers le chat pour la première fois depuis qu’elle s’était assise dessus et lui gratouilla gentiment les oreilles, remerciée vivement par d’énormes ronronnements.

Opal feuilleta les livres que lui présentait Sephy. Elle n’avait jamais entendu parler de Pierre Bottero mais par contre l’autre Moldu nommé…un tel Barjavel, ne lui était pas inconnu, en fait le livre qu’elle était en train de lire était justement « L’Enchanteur »…le même dont sa nouvelle amie chantait, si chaleureusement, les louanges.

-Moi aussi j’aime bien l’époque des Chevaliers de la Table Ronde, assura Opal avec enthousiasme ,et je suis sûre, comme toi, que Merlin n’était pas le seul à avoir des pouvoirs magiques en ce temps là ! Ce devait être génial…tout le monde faisant des drôles de trucs et vivant des aventures pas croyables mais je ne sais pas si j’aurais vraiment aimé y vivre…j’aime bien le confort de mon temps, c’est pas magique mais ça marche !, quelle conclusion pratique mais on ne pouvait pas s’attendre à moins de la part d’Opal McLane.
Elle jeta un coup d’œil intéressé au livre de Métamorphose, en avouant platement n’avoir même pas regardé ses livres de cours, ce qui étonna un peu Sephy qui s’attendait à un peu plus de curiosité.

Sage ronronnait à qui mieux mieux, vraiment à l’aise qu’on lui gratouille si gentiment l’oreille.

-Il t’a acceptée, communiqua Opal, d’habitude il est plus grincheux et ne laisse pas qu’on le touche…dis, et toi…tu as une petite bête de compagnie ? Ce serait comique que ce soit un chat aussi, rien que dans notre dortoir nous en avons deux…Alba, la chatte blanche d’Angel et Sage…, puis changeant abruptement de thème, chose à laquelle Sephy aurait à s’habituer, si tu pouvais te transformer en un animal…lequel choisirais tu ?…tu crois qu’on peut devenir Animagus ou on doit naître avec ce don ?

Sephy s’octroya un instant de réflexion…

Quand Anastazya descendit des escaliers avec son sac qui avait ses livres d’études dedans elle ne s’attendait pas à avoir de la compagnie quand elle allait étudier. Anastazya retrouva Opal et Sephy ses "collègues de maison", elle s'assise sur le sofa et regarda le feu scintillant qui faisait jaillir un multitude de couleurs. La jeune fille n'osa pas prononcer un mot sans que un des deux filles commence à lui parler. Elle était un peu timide et je pense qu'elle ne s'attendait pas à se que les deux filles se taisent tout d'un coup. Opal et Séphy n'étaient pas inconnues aux yeux de Anastazya, elle les connaissaient mais pas au point d'amies. Quand elle sorti de son sac de cuir, son livre de sortilèges et d’enchantement, elle commença par son chapitre préféré de la jeune demoiselle. Quand Anastazya vu que les deux filles la regardait, elle ferma son livre mais elle ne savait pas quoi faire ni quoi dire… Elle n’était pas gênée du tout quand elle avait des personnes devant elle comme ça mais à cette instant Anastazya ne savait pas si elle avait la fièvre, mais elle n’était pas du tout comme elle l’était d’habitude.

La conversation était la chose que Anastazya aimait le plus faire. Elle avait la parlotte et aimait beaucoup socialisé avec les gens de toutes sortes, de toutes peaux ou de toutes cultures. La jeune fille connaissait beaucoup de personnes sorcier(ère)s venant de sa famille ou ses ami(e)s sorciers. Ceux-ci étaient de sang-pur comme je vous l’avait préciser. Mais ceux-ci habitait loin… Anastazya espérait connaître davantage ces deux personnes qu’elle croyait gentilles et amicales.

Au point de devenir rouge, la jeune demoiselle se tourna vers ses livres et n’osait pas se montrer le visage de cause d’une telle gêne effroyable qu’elle n’avait pas ressentie depuis son enfance. Sa mère et son père présentait beaucoup de personnes à Anastazya et à sa grande sœur Rosaly. C’est pourquoi un peu plus tard elle contrôlait sa timidité et ses expressions. Elle essaya de demander si les deux jeunes filles pouvait les aider en histoire de moldus même si elle excellait dans cette matière qu’elle adorait tant.

-Croyez-vous que vous pouvez m’aidez dans mon devoir d’histoire de moldus car je ne comprend pas tellement, même si vous ne faites pas cette matière eh bien j’aimerais que vous me guidiez….

Elle n’en croyait pas ses yeux. Sur sa note la plus parfaite depuis qu’elle allait à ses cours d’histoire de moldus, Anastazya avait demandée de l’aider même si elle comprenait parfaitement! La jeune fille ne comprenait plus se qu’elle disait. Elle croyait que s’était la gêne qui parlait et je pense qu’elle voulait se faire des ami(e)s même si elle avait sa grande sœur Rosaly et sa cousine Juliette à l’école de Poudlard. La jeune Anastazya comptait aller envoyer une lettre sur le plus beau parchemin à sa mère à la volière mais d’un autre côté ça ne lui tentait plus vraiment car elle ne savait pas comment réagirons-t-elle Opal et Séphy. Les deux filles était figée car Anastazya était une des meilleurs dans l’histoire des moldus. Sur 10 élèves, elle n’en avait battu 9. Ce qui était très rare.
Anastazya voyait que Opal et Séphy avaient la même passions que elle, l’époque des chevaliers et le moyen-âge. C’était une fanatique. Beaucoup de livres chez elle traînait dans sa bibliothèque mais très bien rangée. Je croit que ça s’annonçait plutôt amusant de parler avec ces deux filles. Qu’elles n’en disent plus sur leurs personnalité…

La fillette n’eut même pas le temps d’informer Opal qu’elle n’avait pas d’animal que déjà cette dernière changeait de sujet. Les animagus…

Sephy allait se lancer dans un palabre d’explication interminable à ce propos, de la merveilleuse fascination qu’ils exerçaient sur elle, malgré le fait qu’elle n’en ait jamais vu de sa vie. Dès qu’elle avait appris que certaines personnes étaient capables de se transformer en animaux, elle s’était dit qu’elle ferait tout pour y arriver… même si cela n’était pas évident, elle avait de la patience et elle savait qu’elle avait les capacités !
Se transformer en animal avait toujours été un rêve de petite fille, alors apprendre que cela était possible l’avait réjouit au plus haut point. Elle ne pensait pas que cela était un don naturel, même si elle n’avait pour l’instant aucune idée de la manière dont il fallait procéder pour apprendre à le devenir. Mais bon c’était quelque chose à laquelle on pouvait surement remédier sans problème dans une école possédant une bibliothèque pareille.

Mais la fillette n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Anastazya déboula devant elle et leur demanda si elles ne pouvaient pas lui donner un coup de main pour son devoir d’étude des Moldus.
La mâchoire de Sephy s’ouvrit légèrement et elle ne pu retenir un hoquet de surprise.

" Tu veux qu’on t’aide pour un devoir d’étude des Moldus ? Mais… j’avais entendu dire que tu es une des meilleures dans cette matière ?" s’étonna Sephy, pas très discrètement.

Il ne lui fallu pas longtemps pourtant pour se rendre compte qu’elle avait l’air d’un merlan frit hors de l’eau. Elle referma sa bouche tant bien que mal et prit un air plus naturel, sans vraiment parvenir à masquer son étonnement.
Mais bon, il était vrai qu’elle était d’origine Moldue et qu’elle en savait un rayon sur leurs habitudes, leurs coutumes et leurs manières de vivre. Elle avait tout de même passé onze ans de sa vie dans une famille sans aucun pouvoir… Elle pouvait bien rendre service à Anastazya !
Son visage se para d’un sourire aimable et accueillant et elle eut soudainement l’air vraiment chaleureuse.

" Et bien, si tu as besoin d’aide, je ne vois aucun inconvénient à te donner un coup de main" déclara-t-elle, enjouée.

Sephy avait été sur le point de satisfaire la curiosité d’Opal mais voilà qu’une nouvelle venue, Anastazya, s’installait près d’elles. La jeune Australienne la connaissait de vue, comme à la plupart des Gryffondor et savait qu’elle était en troisième année et voilà qu’elle demandait l’aide pour faire un devoir sur les Moldus…
Quel bonheur ! Voilà un thème sur lequel Opal ne manquait pas d’information…même si elle se demandait si les Moldus australiens étaient pareils à ceux du reste du monde et surtout aux Anglais…mais enfin…cela représentait l’occasion d’une bonne conversation et ça…Opal ne l’évadait jamais…

-Si tu veux, moi je n’ai aucun problème pour t’aider ! assura t’elle avec son sourire le plus chaleureux, les Moldus…c’est ma spécialité !, son rire joyeux éclata dans la salle silencieuse…pas de doute Opal était de très bonne humeur !