La première fois…

Amia et sa sœur jumelle Maélie s’étaient levé de bonne heure en ce matin ensoleillé qui annonçait le départ des filles pour Poudlard.

Comme à l’habitude, Amia pris une heure pour se préparé de la tête aux pieds. Devant le miroir, elle ne faisait pas attention à sa sœur qui faisait les cents pas et qui semblait craquer sous la pression. Après 20 minutes à l’endurer se plaindre et tout virer à l’envers, Amia se retourna vers elle et lui dit :

«Arrête de t’inquiéter comme ça Maé ! Tu vas voir tout va bien se passer ! … Si tu cherches ta brosse, je l’ai mise dans mes valises. Fais mois penser de te la donner arriver là-bas. »

Avant même de laisser sa sœur lui répondre, elle s’était déjà retourner vers son miroir pour arranger ses cheveux. Une fois prête, elle quitta sa chambre avec sa valise pour aller rejoindre ses parents qui iraient la conduire, elle et sa jumelle, à la gare.



Rendu à la gare 9 et 3/4, Amia était tout excitée. Elle ne s’était pas attendue à passer à travers un mur pour se rendre au fameux Poudlard Express. Une fois le train arrivé, elle n’en pouvait plus ; elle avait hâte d’arriver là-bas, de voir comment tout se déroulerait. Une nouvelle aventure l’attendait, et elle était impatiente de la vivre.

Dès que les portes s’ouvrirent, une foule d’élèves se précipitait vers le contrôleur pour prendre place dans l’embarcation. Amia se retourna précipitamment vers ses parents, leurs sauta dans les bras et leur dit :

«Je vais vous écrire, prenez soin de vous, je vous adore ! À bientôt ! »

Puis elle se dirigea vers le train en criant à sa sœur, qui faisait ses adieux à ses parents :

«Je te garde une place Maé ! »

Une fois entrée dans le train, elle s’engagea dans le premier compartiment qu’elle vit. Étant vide, elle s’installa confortablement, en prenant soin de mettre ses biens à côté d’elle, histoire de réserver la place pour sa jumelle.

Dès qu’elle vit Maélie, elle cria son nom pour que celle-ci la voit. Les jumelles étaient toutes seules dans leur compartiment. Le train commençait à bouger, et les filles entendirent des cris qui venait de l’autre côté du train. En effet, les élèves qui se trouvaient du côté droit de l’engin faisaient une dernière fois leurs adieux à leurs parents avant de les perdre de vue. Amia s’installa confortablement dans son siège tout en souriant à sa sœur.

«Comment te sens-tu ? J’ai hâte d’arriver là-bas… et toi ? »

Au bout de quelques minutes, Amia se leva et alla chercher dans son sac un magazine de mode qui venait de France. Elle commença à le feuilleter, tout en montrant de temps en temps des photos à sa sœur, qui elle avait plongé dans ses livres scolaires, probablement pour savoir à quel genre de cours les filles allaient avoir cette année.

Le trajet se passait bien, malgré le fait qu’il ne se passait rien d’exceptionnel. Une fois le chariot de bonbons arrivé, Amia bondit de son banc et pris deux paquets de chocogrenouille, une pour elle et une pour sa sœur, puis se retourna vers cette dernière pour lui demander si elle désirait autre chose.

Maélie c’était levé d’un bond ce matin là. Avant même que le cadran est sonné, ses grands yeux étaient déjà ouverts et elle n’attendait que le signal de l’alarme pour se lever et commencer à se préparer pour le grand jour tant attendu. Pendant que sa sœur (sa jumelle non identique plus précisément) se ‘’préparait’’ devant le miroir, car pomponner serait le terme plus précis, Maélie stressait de plus en plus à l’idée de se retrouver dans un tout nouveau environnement, anglais qui plus est, avec de tous nouveaux visages. C’était sa chance de démontrer qui elle était vraiment, la VRAIE Maélie Laflamme. Mais, le moment viendrait plus tard… pour l’instant, elle cherchait désespérément sa brosse à cheveux qu’elle était certaine d’avoir laissé sur sa valise la veille. Dès que sa sœur, Amia, lui dit qu’elle avait pris la peine de la rangée dans sa propre valise, Maélie se sentit soulagée.

«Merci Amia. Oui, j’essaierai de te le faire penser rendu à Poudlard. »

À ce mot : Poudlard, Maélie se sentit étourdit. C’était vrai, elle allait étudier à Poudlard, une des écoles de sorcellerie la plus renommée de la planète ! Elle n’en revenait pas, c’était enfin le grand jour. Elle allait devenir étudiante en magie. Pendant que sa sœur était toujours entrain de se ‘’préparer’’, Maélie passa à côté d’elle, se regarda dans le miroir vite fait, plaça une ou deux mèches de cheveux et fila droit en dehors de la chambre, sa valise qui traînait derrière elle, sa baguette bien en place dans son étui. Elle était prête à partir pour la gare 9 et ¾.


Une fois arriver à la gare, Maélie n’était plus aussi enthousiaste que sa jumelle. Elle se sentait écrasée par la pression. En faite, elle avait envie de disparaître sur-le-champ. Sa gêne s’était emparée d’elle et Maélie n’avait plus l’intention d’avancer.

Elle prenait de grande respiration et tentait de sourire à chaque fois que sa sœur ou ses parents lui jetaient un regard. Elle ne voulait pas montrer qu’elle était anxieuse.

* Tu va voir, tout va bien se passer… tout va bien se passer ! *

Ça y est, le train venait d’entrer en scène. Elle ne pourrait plus reculer à présent. Une panoplie de jeunes adolescents s’avancèrent vers le train, et un brouhaha de cris et d’au revoirs s’intensifiait dans l’air.

Amia : «Je te garde une place Maé ! »

Maélie regardait sa jumelle partir au pas de course vers le train pour lui réserver une place. Maélie prit une grande respiration, et se tourna vers ses parents.

«Je vous aime très fort ! … Oui je vais faire attention à moi… Oui je vais veiller à ce qu’Amia ne fasse pas de bêtises… Oui, je vais vous tenir au courant promis… Moi aussi je vous aime ! … À bientôt ! »

Maélie les serrât tous les deux très fort dans ses bras et sentit une certaine assurance monter en elle. Elle était enfin là, et maintenant, elle ne pouvait plus faire marche arrière.

Une fois dans la file pour entrer dans le train, Maélie prit une grande respiration et entra à son tour. Maintenant, il fallait chercher sa sœur qui s’était aventurée nul ne sait où. Maélie se sentait un peu gênée de regarder dans chaque wagon pour voir si Amia s’y trouvait. Puis, elle entendit sa sœur l’appeler, enfin.

Maélie alla la rejoindre et fut heureuse de voir qu’elle se trouvait dans un compartiment vide. Elle mit de côté le sac d’Amia qui lui servait à réserver sa place, et s’installa à son tour dans son siège. Sa sœur lui demanda comment elle se sentait, si elle avait hâte d’arriver là-bas… Maélie la regarda, lui retourna son sourire puis lui répondit :

«Bien sûr que j’ai hâte ! Quel drôle d’idée ! Je suis sûr qu’on va s’amuser ! »

Une fois le voyage entamé, les filles sortirent de leurs sacs des livres (magazines pour Amia) et commencèrent à les feuilletés. Maélie voulait savoir à quel genre d’attendes elle devait se faire au niveau des cours. Elle ne savait pas du tout de quel genre d’études elles allaient subirent et elle était curieuse d’en savoir un peu plus. Dès qu’elle avait un livre neuf dans les mains, elle ne pouvait s’empêcher de le feuilleter rien que pour le plaisir de voir des images ou des citations intéressantes.

Quelques heures plus tard, un chariot de friandises arriva devant leur compartiment et Amia se leva pour acheter des bonbons à elle et à Maélie. Quand Amia lui demande ce que Maélie voulait, celle-ci se leva pour aller jeter un coup d’œil sur les choix disponibles.

«Je prendrais bien deux patacitrouilles s’il vous plaît. »

Une fois ses bonbons en mains, elle referma la porte du compartiment et lança sur sa sœur une patacitrouille qu’elle venait d’acheter. Puis, elle mangea ses friandises tout en regardant le magazine de sa sœur et toutes les deux parlèrent de mode et se rappelaient des souvenirs de la France pendant un bon moment. Il ne restait plus grand temps avant d’arriver à Poudlard.

Quelques heures plus tard, après avoir mangé leurs bonbons et regarder ensemble tous les magazines qu’Amia avait emmenés avec elle pour le voyage, les jumelles enfilèrent leurs robes d’écoles car il en restait plus beaucoup de temps avant qu’elles arrivent enfin à Poudlard.

La nuit tombait et l’obscurité prit place au milieu du paysage. Des lumières, au plafond des compartiments, s’allumèrent pour que les élèves puissent voir à l’intérieur du train. Amia avait hâte d’arriver et trouvait que sa sœur avait drôle d’allure dans sa robe.

«Je n’imagine pas de quoi MOI j’ai l’air ! » Dit-elle en riant.

C’était la toute première fois qu’elles enfilaient des robes de sorciers comme celles-ci. Amia les trouvaient plutôt confortable quoi que très peu à la mode.

* Mais bon, puisqu’il le faut… et puis de toute façon tout le monde en aura des pareils ! *

Les filles passèrent les dernières minutes du trajet à se regarder de la tête au pied et à commenter l’allure de l’autre.

«Dommage qu’on ne soit pas identique, j’aurais bien aimé avoir un miroir en ce moment ! »

Elles éclatèrent de rire. Enfin, le train se mit à ralentir et les filles commencèrent à sortir leurs valises tranquillement, histoire d’être prêtes dès que le train se sera complètement immobilisé.

Amia se demandait comment allait se passer la prochaine étape, celle où les filles sortiraient du train pour se rendre à l’école. Elle n’avait aucune idée de comment allait se dérouler les prochaines heures et elle savait qu’il y avait une cérémonie de répartition qui les attendait pour savoir dans quelle maison les jumelles iraient.

«Crois-tu que nous serons dans la même maison ? »

Malgré qu’elles soient jumelles, Amia savait qu’elle ne ressemblait pas du tout à sa sœur. Pas seulement physiquement, mais psychologiquement non plus. Elle se faisait plusieurs petits scénarios dans sa tête. Elle avait hâte de voir, de vivre là-bas, de connaître les gens, de se faire de nouveaux amis… même les cours ne l’embêtaient pas tant que cela !

Puis, vint le moment où le train s’arrêta officiellement. Amia regarda sa sœur avec un énorme sourire et un visage qui démontrait le trac qu’elle avait en ce moment. Puis, ce ne fut pas très long avant que le brouhaha s’éleva des élèves qui s’élançaient vers la porte de sortie pour sortir du train et entrer au château. Amia prit ses valises et jeta un coup d’œil à sa sœur pour lui faire un sourire qui voulait dire : «Courage, on y va ! » Et ouvrit la porte du compartiment pour se mêler à la foule des élèves qui faisait la file pour sortir de la machine.

Une fois dehors du train, Amia prit quelques minutes à trouver sa sœur qui était sortit après elle. Une fois réunies, elles entendirent la voix d’un homme qui s’averrait être très grand… plus grand que la normale même. Celui-ci [qui s’avère à être Hagrid, bien entendu] appelait les premières années à venir vers lui. Amia et Maélie se regardèrent du coin de l’œil, un peu inquiète. Pourquoi ne pouvait-elles pas suivre les autres élèves ?