Une lettre pour quelqu'un qui ne le mérite pas (Libre)

La nourriture à la Grande Salle avait été totallement divine. Une semaine c'était écoulée depuis qu'Amber avait été répartie à Gryffondor, et elle était bien contente. Seulement l'effet d'avoir été le contraire de ce que sa mère voulait qu'elle soit. Windy n'avait cessé de la suivre et Ilona avait été tellement gênée de retrouver sa soeur cadette à Poudlard qu'elle ne lui avait même pas parlé.

Bref c'était presque un vrai confort depuis qu'elle était à Poudlard. Plus de mère qui lui criait des choses qu'elle ne voulait pas entendre, des noms qui ne lui appartenaient pas, et en plus, des ordres, qu'elle ne voulait pas faire, ainsi que des coups qu'elle ne pouvait plus rester insensible devant. C'était un vrai miracle d'être à Poudlard, elle se sentait si bien, à l'aise et surtout loin de sa stupide de mère.

Elle pensait à tout ça pendant qu'elle gravissait lentement les escaliers pour se rendre à la volière. C'était presque la nuit, le souper était fini, et il ne restait qu'à passer la nuit dans la salle commune.

Elle avait cependant une lettre à donner, à envoyer. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, mais c'était sa mère. Même si elle la méprisait, qu'elle était la méchanceté incarnée, elle ne pouvait s'empêcher de lui donner de ses nouvelles. Arrivée, elle vit que Poudlard possédait l'une des plus grandes volières qu'il n'y avait pas dans le monde. Il y avait au moins une centaine de chouettes et d'hiboux, en passant par un hubou Grand-Duc à la chouette hulotte. Amber sourit. C'était un moment magique...

Amber, qui ne possédait pas de hibou (eh oui sa mère n'a pas voulu en acheter une!) elle pensa en prendre un qui venait de Poudlard. Elle s'approcha d'une chouette hulotte, qui avait de grands yeux et des ailes magestieuses. Bien qu'elle était un peu petite, sa mère saurait que c'était elle. Amber était petite elle-même, elle était assez intelligeante pour cela. Elle attacha le parchemain sur la patte de la chouette puis chuchota:

" - Tu sais où c'est, Londres? Eh bien tu trouveras facilement Emma Fiery, ma mère."

Elle lui souria, puis le regarda partir.

La lettre contenait ceci:

Citation :: Chère Maman,

Voilà, je suis maintenant arrivée à Poudlard. C'est très grand et très beau, je pense que je vais m'y faire, ici. C'est très impressionnant. Je me suis fait des amies, dans le train. Elles s'appellent Daphne Colls et Juliet Knightley. Elles sont très gentilles, mais elles ont été réparties à Serdaigle. Eh oui, tu devines que je n'ai pas été à Serdaigle, maman.

Je m'ennuie un peu de la maison. Surtout de nos voisins...de Sébastien. J'espère que l'on se verra l'été prochaine.

J'ai participé à quelques cours cette semaine, et j'espère que je ferai de bonnes notes. Windy m'a dit qu'elle ne fera pas partie de l'équipe de Quidditch car elle trouve cela trop barbant. Elle préfère et de loin les études. Enfin, j'espère qu'elle sera bonne dans sa vie. Elle le sera toujours, d'ailleurs.

Enfin, je voulais seulement te donner de mes nouvelles.

J'espère que tout vas bien à la maison.

Sincèrement,

Amber

Amber regarda le croissant de la lune. Des pas se faisaient dans les escaliers, mais elle ne les entendaient pas.

[Ca se passe en soirée ?]

Alyss devait se rendre à la Volière. Il fallait tenir au courant ses parents. Sa soeur lui avait remis un plis, elle se servait de sa petite soeur. Miss Fledge lui avait expliqué qu'elle n'était pas un hiboux. Mais sa soeur lu iavait fourré le paquet dans les mains et était parti en courant. La jeune fille avait crié qu'il fallait qu'elle se débrouille seule, mais Ashley s'était ecclipsée avec une de ses amis et elle s'éloignait en pouffant de rire. Miss Fledge arrêta de crier quand elle rmarqua que tout le monde la regardait d'un oeil bizzare.
Donc aujourd'hui, la jeune Serdaigle se retrouvait avec une lettre de sa *chère* soeur et une autre moins corpulente d'elle-même. A présent il fallait trouver un bon hiboux. En effet, l'élève n'avait pas son propre hiboux, elle avait un petit chat pour animal de compagnie. Les escaliers qui menaient à la volière montaient de façon assez raide et glissaient. Il fallait être très prudent, surtout qu'il n'y avait personne d'autres pour la repêcher au cas où elle aurait un facheux accident car elle était tellement maladroite. Il n'y avait pas de brrière où la jeune insouciante aurait pu se retenir. Oh et puis zut ! Elle était dans le monde des sorciers alors s'il lui arrivait malheur, l'infirmière ferait le nécessaire et sans cicatrice en plus. On pouvait faire nombre de choses avec les sorciers, recoudre les cranes, faire repousser les os. C'est toute cette capacité qui faisait que le Quidditch, un sport dangereux où on pouvait être attaqués par un cognard, était autorisé.
Enfin l'étudiante réussit à aller dans la volière. Elle y vit de nombreux oiseaux volaient dans toute la salle. Certains restaient calmement dans leur niche improvisées dans des cavités. Tandis que d'autres se dégourdissait en cherchant la sortie et ains en volant affolée un peu de partout. Alyss vit un hiboux passait en tout hate au-dessus de sa tête et passait par l'arche derrière elle d'où elle venait. Elle sortit ensuite les deux missives et choisit un petit hiboux blanc et les attachés à ses pates. Heureusement que ce n'était pas trop lourd. Elle s'approcha d'une seconde sortie et laissa s'envoler le hiboux après lui avoir expliqué où se rendre.
Soudain elle vit une Gryffondor, une jeune fille qui observait l'extérieur.

-Salut, ça va ?

Que pouvait-elle dire d'autres. Toutes les conversations commençaient comme ça. Et souvent après se prolongeait pas un grand blanc. On ne trouvait pas toujours des sujets intéressants.Il fallait avoir de l'imagination. Certains avait plus matière à dire dans les lettres plutôt qu'à l'oral, ou vice-versa. Alyss se défendait plutôt bien dans les deux cas.

[Eh ouii! ^^]

Amber Fiery était toujours en train de regarder à l'extérieur, regardant la chouette hulotte s'envolant à toute allure, comme si elle n'avait jamais encore volé de sa vie. Amber sourit d'un air amer. Sa mère allait probablement jetter sa lettre. Qui sait? Emma Fiery était pas la plus douce, la plus intéressante des mères, à ce qu'elle en savait, et jamais elle n'avait pu lui dire les choses en face, malgré les différentes choses que ça mère lui faisait faire. C'était sa maman, de toutes manières...pourquoi fallait-il qu'Emma ne l'aime pas? La réponse était dans le royaume des réponses perdues, que, dans un million d'années, peut-être, que nous allons savoir le pourquoi du comment. Eh oui, c'est mêlant, mais voyez-vous, les choses étaient pas loin d'être mêlante dans la tête de la petite Gryffondor. Amber était presque sur le bord de la crise de nerfs, et voilà elle ne savait plus quoi faire, si ce n'était pas de retourner à la Salle Commune, ou elle aurait pu se morfondre pour le reste de la soirée.

"- Salut, ça va ?"

La voix hésitante avait tiré Amber de sa rêverie. Elle se retourna, puis resta quelques secondes dans une expression de surprise figée. Elle se croyait la seule, dans cette salle. Encore heureuse qu'elle ne s'aie pas parlé tout seule, sinon la jeune Serdaigle qui était là l'aurait entendue. Amber reprit ses sens de jeune fille dynamique, sympatique, puis elle sourit à la jeune Serdaigle.

" - Salut. Oui ça va, et toi? Dure semaine?", dit-elle en devinant qu'elle était en première année.

Si la jeune Serdaigle avait passé au travers du tas de stress qu'avait les premières années en entrant à Poudlard, alors la semaine avait dû être dure....non?

" - Tu es venue pour envoyer une lettre?", demanda la jeune Gryffondor, curieuse.

Amber sourit, pour encourager la Serdaigle à parler. Les Serdaigle avaient la réputation d'être timides, réservés....tranquilles...intelligents, sages...enfin...comme Windy, sauf qu'elle n'était pas aussi tranquille qu'elle le laissait parraître à sa mère. Amber maudissait intérieurement que sa soeur aînée soit venue au monde et regrettait amèrement que les choses soit ainsi, comme sa mère l'avait répété tellement longtemps. Les choses? C'était que Windy soit la plus belle, la plus intelligente de la famille, comme d'habitude. Emma Fiery méprisait tellement ses deux autres filles, qui n'était supposément pas assez intelligente à son goût. Quand elle a su que Ilona avait été à Poufsouffle, Emma Fiery ne l'avait pas accepté. Ce fut une dernière chance pour Amber, et elle était à Gryffondor....ahh pourquoi avait-elle pas menti, dans sa lettre! Elle aurait pu avoir la confiance...ahh non Windy aurait vendu la mèche, c'est vrai.

Sortant encore de ses pensées, Amber tendit la main, puis dit:

" - Moi c'est Amber. Amber Fiery. Toi?

La jeune Gryffondor était accoudée sur la fente de la fenêtre, elle semblait assez tendue mais essayait de se distraire et de penser à autre chose. Son regard portait au loin, elle devait certainement suivre sa lettre qu'elle envoyait à sa famille. Cette dernière devait certainement être imaptiente d'avoir des nouvelles de leur enfant, du moins c'est ce que pensait Alyss . Celle-ci était née dans une famille plutôt aisée, qui était assez proche. Bien sûr il y avait des disputes comme dans toutes les familles. Le contraire aurait été étonnant. Mais sa mère, Rose, lui apprenait l'Allemand car elle était originaire de ce pays, elle lui apprenait également comment dessiner, graçe à divsers technqiues telles que le fusain, la gouache ou encore la calligraphie. Son père quand à lui, bien qu'il fut un peu sévère, entrainer sa fille au Quidditch. Ses parents avaient mis au monde deux enfants, et consacraient autant de temps à l'autre en se montrant juste. Même si chacune des soeurs, lors de ses crises de nerfs, disaient qu'il y avait du favortisme : pure illusion, mais cela semblait être la réalité pour la gamine. Doucement la Serdaigle s'avança tout en longeant le mur, elle ne voualit pas faire peur à l'autre fille, mais si elle se faisait trop discrète elle lu iferait en effet peur, ou du moins cela la surprendrai. Alyss opta pour des pas assez bruyants pour commencer. Puis elle s'approcha en se raclant la gorge. Elle demanda à son interlocutrice si elle allait bien avec un grand sourire serviable aux lèvres.
La deuxième fille avaitl 'air assez fluette mais était petite, elle était certainement en première année. Elle retourna la question à Alyss, et lui demanda si la semaine avait été dure. Si la semaine avait été dure ? Quel optimisme... peut-être disait-elle ça car ell venait d'entrer à Poudlard, et que donc, cela ne devait aps être facile de se repérer et de garder les pieds sur terre sans craquer.

-Moi ça va... je me suis assez perdue au début... mais bon mon optimisme et la joie d'être ici m'a fait oublier ce mauvais souvenir. Le plus dur ça a été le premier jour, je ne faisais que me perdre, et je ne savais pas trop à qui demander mon chemin. Mais maintenant j'ai rencontré pas mal de monde, et ça va mieux.

Un petit silence s'installa. Alyss mit sa main gauche au creux de son coude et roula des yeux un instant. Ne sachant que rajouter, elle fit semblant d'être très intéressée par un hiboux qui plongeait son bec dans ses ailes pour retirer quelques saletés. Miss Fledge ne souhaitait pas avoir le regard de sa nouvelle rencontre devant, elle ne saurait pas vraiment quoi rajouter, et devrait soutenir un regard pesant... sans savoir quoi dire. Ce fut Amber qui remit un sujet dans la conversation. Elle lui demanda si elle était venu ici pour envoyer une lettre. Cela semblait assez normal jusqu'à présent pour l'Aigle. Mais après tout, certains pouvait venir pour profiter de la hauteur des lieux, ou pour s'occuper de leur aigle, pour le voir, ou encore pour rester seule et réfléchir... à je ne sais quoi !

-Hum... oui, en effet. J'ai envoyé une lettre à ma famille avec le bla-bla habituel. En racontant que tout s'est bien passé, ce que j'ai fais de ma semaine -pas grand chose à vrai dire- et puis de toute façon je ne vais pas tout leur raconter... Sinon ma mère va encore me poser pleins de questions, et bon... je la verrai à Noël alors on pourra beaucoup parler. Ma mère est très bavarde, ajouta Alyss en souriant, et moi aussi, on parle souvent toutes les deux de tout et de rien.

Il faut dire que Alyss était très proche de sa mère par tout le temps qu'elle passait avec elle à apprendre, dessiner, papoter de tout et de rien. Il faut dire qu'elle était vraiment au goutdu jour et parlait avec sa fille comme avec une copine de collège ! Parfois cela troublait Miss Fledge, les rôles s'inversaient un peu. Mais elles se connaissaient beaucoup, pour les cadeaux d'anniversaire c'était très pratique pour savoir ce qui ferait plaisir.
Soudain la Gryffondor tendit sa main droite et annonça s'apellait Amber Fiery. La Serdaigle la saisit et la serra vigoureusement tout en se présentant

-Je m'apelle Alyss Fledge, je suis à Serdaigle, dit-elle en lachant sa main.

[Vraiment désolée pour le retard ^^" Encore]

Serdaigle, serdaigle....ahh de grands timides, ces Serdaigle, Amber aurait pu découvrir sa maison les yeux fermés. L'effet qu'elle était discrète, douce et sa voix était tellement agréable à entendre, apaisante...Amber éprouvait un certaine sympathie pour les Serdaigles, eux qui étaient intelligents et très logiques, Amber n'avait pas besoin de justifier ses pensées, ils savaient très bien de quoi on parlait. Bien sûr, il y avait des exceptions, on se demandait comme des idiots de la pire espèce faisaient pour se rendre à Serdaigle...enfin ce n'était pas la question.

Amber sourit en entendant la petite Serdaigle dire que le premier jour était difficile, bien sûr, elle parlait de ces chers journées ou on se perdait à tout bout de champ et on tombait forcément sur un Serpentard qui nous dicte le mauvais chemain. Si vous ne connaissez pas l'histoire, demandez à Amber, elle sait toute la chanson. Elle avait été obligée de demander le chemain à un Serpentard de trois niveau de plus qu'elle et voilà, elle s'était perdue encore plus. Le fait de rencontrer plus de monde, comme le disait Alyss, avait en effet aidé à la situation. Il y avait d'abord la charmante Abigaïl, Gryffondor, et les trois aigles, Daphne, Juliet et Len, qu'elle avait sauvé du saule cogneur. Elle avait encore la joue un peu éraflée, souvenir d'un coup de branche sur la joue. Elle ne faisait plus mal, à présent.

Amber ne parla pas, un lourd silence inconfortable s'installa. Amber détestait les silences, elle détestait tout ce qui avait rapport avec un silence. Le silence était quelque chose de VRAIMENT très très inconfortable et Amber s'arrangeait toujours pour parler pendant qu'elle était mal à l'aise ou simplement stressée, ce que le silence lui rendait. Le stress ou les mal à l'aises, le silence lui apportait toujours ça.

Finalement, Alyss parla de nouveau. Amber lui sourit pour l'encourager, puis approuva d'un signe de tête avant d'ajouter:

" - Je te comprends. Simplement moi, je n'ai pas ce genre de soirées avec ma...ma mère.", dit-elle, appuyant sur le mot "mère" comme si le terme était innaproprié. En fait il l'était, Emma Fiery ne se comportait pas comme une mère, avec Ilona et elle.

" - Tu dois lui manquer dans ce cas. C'est bien de la tenir au courant comme ça.", dit-elle en détournant le regard pour regarder la lune, encore une fois.

Les silences étaient de plus en plus courant entre les deux filles. Alyss était vraiment gênée lorsque cela arrivait… Que devait-elle faire ? Elle ne savait pas où regarder, que dire et que faire ! Son regard était fixé sur ses mains. Elle tripotait son pull. Puis soudain ce fut Amber qui prit la parole. Tout en l’écoutant attentivement Miss Fledge enroula une de ses mèches de cheveux autour de son index droit et ses yeux fixèrent sans broncher la Gryffondor. Un petit air frais se glissa dans la volière et vint lui chatouiller le bas des jambes. La jeune fille portait la jupe de l’uniforme de Poudlard, elle avait mis des collants en laine bleu, mais malheureusement cela ne semblait pas être suffisant pour lui tenir chaud. A présent on était presque en hiver. Ce n’était plus que dans une vingtaine de jours. La neige allait bientôt recouvrir l’herbe et la forêt, la température baisserait de sorte qu’il serait impossible de sortir en jupe, même si elle était plutôt longue, ce serait pas très pratique. Il faudrait porter plus qu’un chemisier et un pull, les capes seraient donc de rigueur. Se préparer pour sortir serait plutôt une corvée, mais bon, on ne peut pas rester enfermée dans un château, aussi sympathique soit-il, ce serait comme être enfermé dans une prison dorée.

Amber lui parla rapidement et sans trop de détails de sa mère quand Alyss lui apprit qu’elle envoyait cette lettre pour sa mère, triste d’être séparée aussi longtemps de son enfant. Pour la première année ce n’était vraiment pas douloureux, Rose était vraiment une maman poule, plus qu’autre chose, alors un peu de distance c’était plutôt bien. Mais Ali ne pourrait jamais renoncée à discuter une partie de la nuit avec sa maman. Fiery ne semblait pas être du même avis, elle ne connaissait pas ce genre de complicité avec sa mère. Mais pourtant, ce mot ne semblait pas être à sa place dans la bouche de la Gryffondor… Qu’est-ce qui la gênait ? Est-ce que sa mère lui manquait et pour cela elle évitait d’en parler… Elle ajouta ensuite qu’il fallait la tenir au courant, qu’elle méritait vraiment d’avoir des nouvelles de sa fille qu’elle chérissait tant. Pourquoi parlait-elle comme ça ? Cela ne lui semblait pas évident de rassurer sa famille ? La Serdaigle hésita un instant… Devait-elle lui poser des questions sur ses parents… Ce n’était pas ses oignons, mais si elle avait envie d’en parler.

-Tu n’as pas vraiment l’air d’apprécié ta … mère ? Si tu ne veux pas en parler je comprend, à une parfaite inconnue en plus. Mais le bon point c’est que si tu te confies à moi, peut-être qu’on en reparlera plus jamais si on décide de pas se revoir.

Amber s’était approchée de la fenêtre pour regarder la lune à l’extérieur. Elle ne souhaitait peut-être pas regarder l’autre personne présente dans la pièce, la personne aimée de sa mère, peut-être quelque chose qu’elle aurait souhaité ? Et c’était pour cela qu’elle ne voulait pas supporter son regard. Miss Fledge fit quelques pas de façon à pouvoir regarder en face la Gryffondor.

Les hiboux s’agitaient derrière. Ils bougeaient leur ailes pour en évacuer toute la poussière. Un grand-duc vola au-dessus des deux jeunes filles. La Serdaigle avait dans sa poche quelques graines pour nourrir les animaux, elle plongea sa main dedans et la retira quelques secondes après. Au creux de sa paume on voyait des petits boules minuscules marrons. Le volatile se précipita vers la Bleu et Argent, il se posa sur sa manche et commença à picorer tranquillement. Ali avait un petit peu peur pour l’avenir de sa main. Mais tous les oiseaux devaient être bien dressés donc, pas habitués à manger la main des humains… pourvu que cette idée ne leur traverse même pas l’esprit. Puis l’être s’envola pour se nicher à nouveau dans un trou du mur. Les autres hiboux avaient l’air un peu jaloux, mais il n’avait pas été assez rapide. Tout le monde ne pouvait pas avoir tout ce qu’il voulait. Heureusement qu’ils n’étaient pas tous affamés, sinon ils auraient tous foncés sur la pauvre Alyss, elle aurait été assailli de tout côté. Et n’étant pas très forte en sortilège car elle commençait tout juste à apprendre, elle aurait du subir cette attaque en se protégeant tant qu’elle le pouvait à l’aide de ses mains.

[731 mots]

Comptabilisé
+++

Amber Fiery se demandait si c’était une bonne idée d’être venue là, envoyer une lettre à sa chère mère qu’elle détestait tant. Amber voyait bien qu’Alyss était curieuse de savoir pourquoi elle n’aimait pas sa mère. La raison était simple. Amber l’aimait bien, elle, mais c’était Emma Fiery qui la détestait. Ses horribles manières étaient presque difficile à avaler, et quand elle levait la main sur elle...quand cela arrivait...la haine qu’elle avait développée pour elle ne fit que s’accroître. Seule la famille Bloodlight était là pour Amber. Et encore...Sébastien était parti.
Toujours en train de regarder les étoiles et la lune qui brillait de toutes leur lumière, tellement, que la petite Gryffondor croyait qu’elles allait exploser...elles étaient si brillantes, si belles...

"- Tu n’as pas vraiment l’air d’apprécié ta … mère ? Si tu ne veux pas en parler je comprend, à une parfaite inconnue en plus. Mais le bon point c’est que si tu te confies à moi, peut-être qu’on en reparlera plus jamais si on décide de pas se revoir."

La jeune lionne se tourna vers Alyss. Elle voulait se faire le plus aimable possible, mais c’était dur. Pas dur d’être aimable, mais de retenir sa grande haine qu’elle avait pour sa mère. Sa mère, qui la détestait au plus haut point. Mais pourquoi? Qu’avait-elle fait au Bon Dieu pour que sa PROPRE MÈRE la déteste tellement? Les questions restaient en suspens, Amber ne saurait probablement jamais la véritable réponse.
Hésitante, Amber brûlait d’envie de tout révèler à Alyss. Elle avait l’air si gentille, et c’était vrai qu’elles se connaissaient que depuis peu. Mais qu’était-ce comparé au terrible secret qu’elle gardait encré dans le milieu de son coeur, comme un fardeau dure à porter...

" - J’ai...c’est dur. La relation entre moi et ma mère est...très...possiblement différente que celle de toi et ta mère. Enfin...je n’y peut rien, je crois."
Elle ajouta avec un sourire:

" - Enfin...je suis sûre que l’on va se revoir, de toutes manières...non? Nous sommes d’ailleurs toutes les deux en première année, et..ah oui...il y a tellement de premières années cette année qu’il serait très difficile de se retrouver!", dit-elle suivit d’ un petit rire.
Amber regardait Alyss nourrir un hibou elle sourit en pensant que les milliers d’hiboux et de chouettes auraient voulus avoir cette même petite ration de graines d’oieaux. Cela fit rire Amber, et cela lui rendit un peu de bonne humeur.

[406 mots]

Quand Amber se décida à parler, Alyss l’écouta avec sa plus grande attention. Elle n’avait à présent plus d’autres occupations que de l’écouter. Son regard était profondément ancré dans celui de son interlocutrice. Cette dernière semblait assez troublée de l’intérêt particulier que lui adressait sa camarade. Mais pourtant elle n’en démordait pas, il fallait qu’elle le sache parce qu’il devait s’agir d’un lourd fardeau pour son cœur. Elle essayait de l’en décharger, ce n’était pas seulement par curiosité qu’elle voulait savoir mais également par sympathie. Bon c’est vrai elle ne se connaissait pas. Mais n’était-ce pas plus facile de se confier à une inconnu ? Une personne qu’on ne devrait plus revoir par la suite, parce qu’après quand on s’est confié on essaye de fuir la personne car la vue est insupportable et nous rappelle notre terrible secret. C’est plus facile de fuir quelqu’un qui ne fais pas partie de ces amis. Mais pourtant cette argument ne semblait pas avoir malheureusement pour elle, convaincu la jeune Gryffondor.

Miss Fiery commença doucement à expliquer… Tout d’abord elle fit remarque la différence entre sa propre mère et celle d’Alyss, la relation était totalement différente d’après ce qu’elle disait. Hum … Oui ça miss Fledge l’avait deviné quelques minutes auparavant, vu la tête que faisait l’enfant quand on parlait de sa mère. Pourtant pour la Serdaigle cela semblait assez évident qu’on puisse avoir de tels liens avec ses parents, se parler de temps en temps. Bon bien sûr il y avait toujours des disputes mais cela se réparait, au pire on ne se parlait plus, certes, mais avec le temps on pardonne, et on essaye de s’expliquer. Mais cela n’avait pas l’air d’être une situation similaire pour Amber… comme si … elles n’avaient pas vraiment la possibilité de s’aimer, peut-être qu’elle était décédée ? Non, c’était impossible sinon elle ne lui enverrait pas de lettre. Ce serait trop dur de commencer une correspondance épistolaire à sens unique, en sachant qu’il n’y aurait aucune réponse, ce serait remuer le couteau dans la plaie. Donc sa mère était bien vivante, où pouvait bien être le problème ?

La lionne stoppa son explication, hésitant un peu, puis elle changea de sujet. Elle ne semblait pas réellement convaincu que elle et Alyss ne se reverrait plus par la suite, étant donné qu’elles étaient toutes les deux ne premières années, cela ressemblait en quelque sorte à une évidence qu’elles se rencontrent à nouveau. Mais il y avait tellement de monde, elle n’était pas vraiment obligée de s’adresser la parole… En tout cas cela semblait peine perdue pour aujourd’hui… peut-être qu’elle se confierai à quelqu’un d’autres.

« Oh … eh bien … hum … d’accort, fit-elle avec une mine un peu triste et déçue, elle se força à sourire pour que Amber ne la prenne pas en pitié, elle chercha désespéramment un autre sujet de conversation, révéler son secret semblait trop dure pour elle … alors peut-être un autre jour, plus tard, quand elle se sentirait mieux, bon écoute, je ne veux pas te forcer à me dire ce qui a l’air de te … troubler. Alors on peut parler d’autres choses… hum de Quidditch ! Tu aimes le Quidditch ? Moi j’adore, j’en fais depuis que je suis toute petite c’est mon pè… euh quelqu’un qui m’a appris. »

Alyss avait failli dire ‘père’, mais il ne fallait pas rappeler à l’autre première année ses parents, certainement que ce genre d’expérience devait la rendre plutôt triste, le fait de savoir tout ce qu’elle a raté devait vraiment lui donner envie d’une autre vie. Mais pourquoi n’était elle pas proche de sa mère ? Etait elle si horrible que ça ?

De quoi pouvait-elle parler à propos du Quidditch, du balais qu’elles avaient ? Hum … oui, si Amber avait le sien, après tout elles n’étaient qu’en première année, alors si jamais l’une d’elle ne se passionnait pas pour ce sport, pourquoi aurait-elle un balais ? Eventuellement si elle se présentait quel serai le poste choisi. Alyss y avait déjà réfléchit et elle pensait prendre poursuiveur, il faut dire qu’elle aimait bien la vitesse, mais c’était plutôt pour le poursuiveur et c’était un rôle important, beaucoup de pression. Elle préfèrerait quand même être poursuiveuse, c’était vraiment un travail d »équipe il fallait être un bon stratège pour remonter vers les buts, et ensuite il fallait être agile et bien viser c’était ça qui lui plaisait ! Etre gardienne de but semblait assez dur et puis elle n’avait pas assez de réflexe, et voir cette balle déboulait à toute vitesse, elle n’arriverait pas à la rattraper c’est certains. Mais peut-être que Wendy, son amie de Poufsouffle, allait postuler à ce poste-là, quand Alyss y pensait elle était vraiment fière ! C’était vraiment elle, elle seule qui lui avait appris à voler sur son balais.

[804 mots]

La petite Fiery, malgré le sourire qu'elle dédia à l'aigle qui était devant elle, était complètement déçue de ne pas avoir révélé à son amie ce qui se passait avec sa mère. Amber était certainement pas fière de ce qui se passait, mais alors, vraiment pas. Le problème n'était pas elle, mais sa mère. Amber se rappela les tonnes de fois ou elle aurait voulu que sa mère soit là pour elle, comme elle l'a été avec Windy. Combien de fois avait-elle maudit Emma Fiery? Les jeunes demoiselles veulent que leurs mères restent, mais en fait, Amber, elle, voulait qu'elle parte à tous jamais, ce qui était un peu bizarre pour une fille de son âge, qui avait tellement besoin d'une figure maternelle pour vivre sainement. Mais Amber en avait pas...pour l'instant.

Alyss semblait mal à l'aise et Amber la pardonna. Il était pas simple de discuter avec la petite lionne, ordinarement si attachante et si amusante. Les faits réels l'avaient complètement vidée de son énergie. D'abord Sébastien, puis maintenant sa mère. Windy devait être certainement très très contente que sa cadette soit aussi triste. Elle en était même une des causes, et maladroitement, Amber le savait et en discutait pas. Ilona et elle étaient figure du désespoir, et la jeune Fiery se demandait bien pour la énième fois pourquoi sa mère agissait ainsi. Elle n'aurait pas de probèmes, maintenant, si elle avait eu sa mère dans les moments sombres, comme maintenant.

La jeune Gryffondor ne voulait pas qu'Alyss se sente inutile ou encore inconfortable quand elles parlaient. Tout cela était de sa faute, encore. Amber ne voulait pas que tout cela soit de sa faute, mais combien de fois avait-elle fait foirer les choses, par sa faute? "POURQUOI SÉBASTIEN N'ÉTAIT PAS À POUDLARD, PREMIÈRE QUESTION.", voulait crier Amber à ses voisins, mes les choses avaient foirées par sa faute. Si elle avait dit à Sébastien qu'elle tenait à lui, peut-être que les parents auraient voulu qu'il reste. Les pensées divaguaient comme ça, dans la tête d'Amber. N'importe qui qui la connaissait pas en ce moment, qui aurait entré dans sa tête aurait vite fait d'entreprendre un ménage. Eh oui.

Pour tout dire, Amber avait peur qu'Alyss la préjuge. Encore là, elle s'arrêta de dire "père", quand elle changea de sujet, ce qui fit beaucoup de bien à la jeune lionne, soit-dit en passant. Amber lui sourit - cette fois c'était bien sincère - puis dit, complètement indifférente:

" - En fait, mon père est moldu. Je me rapelle presque pas de lui, mais on m'a dit qu'il était resté en France, l'endroit que je restait, avant.", dit-elle.

En réalité, parler de son père lui faisait moins mal que parler de sa très chère mère, parce que voyez-vous, elle s'en rappelle tout simplement pas. Elle était très jeune, quand ses parents ont divorcés.

" - Pour en venir au Quidditch, J'ADORE tout simplement!"

Son habituel entrain et bonne humeur revint, en disant cette phrase, tout simple à les personnes qui ne comprennent pas Amber Fiery. Ladite Gryffondor tient vraiment au Quidditch, seulement pour des raisons que l'on ignore, elle a rennoncé à s'inscire. Quand elle vole sur un balai, Sébastien lui dit qu'elle ressemble à un vrai oiseau. Un Phoénix, à vrai dire...

" - J'aime voler, mais ici, j'aime tout simplement supporter les autres qui jouent dans mon équipe. Au fait, tu ne t'as pas inscrite pour un poste quelquonque, cette année?", demanda-t-elle, soudainement intéressée.

[569 mots]

Alyss ne souhaitait plus embêter Amber avec les histoires de famille et bannit de son vocabulaire les mots ‘sœur’ ; ‘frère’ ; ‘père’ ; ‘mère’. Malheureusement elle avait failli dire ce dernier mot, mais à la dernière seconde elle s’en était rendue compte et n’avait ainsi dit que la première syllabe du mot tabou. Mais la Gryffondor n’était pas idiote, elle avait certainement compris les intentions de la Serdaigle. Celle-ci ne semblait pas avoir tenu rigueur à Miss Fledge de sa bêtise car la demoiselle Fiery lui parla alors de son paterne.. Cela ne semblait pas être un sujet délicat pour elle, pourtant ce n’était une très belle histoire qu’elle était en train de lui raconter…

Miss Fledge n’en revenait pas ses oreille, la jeune fille en face d’elle ne pouvait pas passer ses vacance en compagnie de son père ! Il était parti .. avait-il de bonne raison ? Pourquoi n’avait-il pas cherché à renouer avec sa famille. Bien sûr ce genre de chose arrivait, mais … que dans les fictions, elle n’avait jamais rencontré auparavant qui avait réellement connu cette situation. L’Aigle manifesta un peu de pitié à l’égard de son interlocutrice… Il valait mieux ne pas insister à ce propos… Un silence succinct s’imposa entre les deux filles, chacune dévisageant l’autre sans dire mots. Puis ce fut au tour d’Alyss de prendre parole pour parler du Quiddich, elle ne souhaitait pas faire de commentaires supplémentaires sur son père d’Amber afin de ne pas remuer le couteau dans la plaie. Ce serait plutôt déplacée et superflus. Mais après tout, si elle en parlait si facilement c’est qu’elle avait accepté cette disparition, le plus dur était de se libérer du secret concernant sa mère… Elle ne s’était pas confié aussi rapidement… Et peut-être ne le ferait-elle jamais ? Alyss voulait lui rendre service mais elle ne pouvait pas parler à la place de la lionne.

Enfin bon, passons, pourquoi continuer à penser à de telle choses douloureuses et désagréables, il ne fallait pas broyer du noir ! Alyss aimait, non ! elle idolâtrer, la bonne humeur et la joie de vivre. Et étant quelqu’un de généreux, elle souhaitait faire partager ses passions et ses raisons de vivre à Amber. Cette dernière semblait adorer voler sur un balais. Mais elle ne faisait pas partie de l’équipe de Gryffi. Bien qu’Alyss ne l’ai jamais vu voler, rien que l’animosité qu’elle dégageait en parlant de ce sport sorcier avait suffit à la convaincre la petite Serdaigle ! Mais c’était assez trompeur, il fallait la voir en l’air pour se fonder une vraie opinion.

La jeune fille sembla vraiment très étonnée quand Amber sembla insinuer qu’elle puisse faire partie de l’équipe de la maison :

« Oh non ! Je ne me suis pas inscrite, je ne pense pas avoir le niveau et puis, je suis un peu jeune, tu ne penses ? Peut-être plus tard, en deuxième ou en troisième année, c’est are un bon joueur à mon âge … Je préfère avoir le temps de m’entraîner »

Alyss lui souria gentiment, chacune semblait avoir pris leur carte d’abonnement pour les gradins. Elles adoraient vraiment crier depuis les bancs et gesticuler dans tous les sens en criant le nom de leur maison ! En tout cas c’était ce à quoi ressembler Miss Fledge… était-ce le cas de sa nouvelle rencontre ?

« Moi dans les gradins je suis complètement déchaînée… Est-ce que tu m’as vu au dernier match je criai sans m’arrêter et j’agitait mon écharpe bleu et argent ! Qui sait, c’est peut-être ça qui a fais gagné mon équipe ! Oh mais je suis désolé que Gryffondor est perdu… ils se sont bien battus tout de même »

La jeune fille lui adressa un petit clin d’œil et fit comme si elle était en train de supporter son équipe. Elle dénoua l’écharpe autour de son cou et l’agita frénétiquement au-dessus d’elle en criant à tue-tête en agitant ses bras de tout part et en sautillant sur l’une et l’autre jambe.

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