Banquet du Tournoi des 3 Sorciers

Daphne regardait toujours d'un air assez curieux tout le monde autour d'elle. Même les élèves de sa maison lui paraissait un sujet fascinant, comme si elle ne les avait jamais vu. Les élèves de Beauxbâtons parraissiat un peu différent, pas question de physique, mais question personnalité...Daphne, étant toujours très, même parfois trop gentille, ne voulait ni dire ni penser du mal des Beauxbâtons mais...Par exemple, elle trouvait les filles de Beauxbâtons assez...pétasses. Rien que d'y penser, elle voulut enlever cette pensée de sa tête, mais c'était tellement...évident !!! Non, Daphne ne voulut plus penser à ça et regarda les élèves de sa maison. Il y en avait pas mal, des grands comme des pus petits, des filles comme des garçons...Enfin, c'était normal, tout le monde devait être là, à peu près. C'était un évènement important, très important, quand même le début du Tournoi des trois sorciers !!! D'ailleurs, Daphne trouvait ça drôle qu'elle arrive à Poudlard juste l'année où le Tournoi recommençait. C'était un hasard, mais ça amusait quand même Daphne. Soudain, elle se mit à penser à ses parents. Elle ne sut pas vraiment pourquoi. Elle pensait souvent à eux, mais parfois plus que d'autres moments. Sa joie baissa un petit peu. Elle aimait beaucoup ses parents, ils lui manquaient énormément...Heureusement, elle leur avait envoyé une lettre, avec un hibou de l'école, et attendait avec impatience leur réponse, s'ils répondaient...Daphne essuya vite une larme qui se faisait sur sa joue, d'un geste rapide du bras, frolant la personne à côté d'elle. Elle décida de se reconcentrer sur les élèves de Serdaigle. Décidément, elle ne pouvait se concentrer longtemps sur des personnes...Elle regarda les Serdaigle, qui avait, généralement, l'air heureux que les Beauxbâtons soient à leur table. Elle vit Pénélope Deauclaire, une fille de 7e année qu'elle avait rencontrée dans le hall, et évidemment Alyss. Il y en avait d'autres, mais elle ne les voyait pas trop...D'ailleurs, en parlant d'Alyss....Daphne la regarda avec plus d'attention et remarqua qu'elle commençait à s'agiter, soudain, sa fourchette tomba.

*Elle a fait exprès, c'est flagrant !!! Je me demande ce qu'elle veut voir sous la table...*

Effectivement, Alyss venait de se baisser, et tardait à remonter...Elle regardait longtemps sous la table...Daphne décida de, dès qu'Alyss se serait relevée, de, elle aussi, regarder sous la table. Enfin, elle vit Alyss se relever, et franchement, elle n'avait pas l'air rassurée...Daphne poussa doucement sa fourchette et...

"Oh la la, que je suis maladroite...", dit-elle d'une voix très peu audible, ne voulant pas crier à tout le monde qu'elle avait fait tomber sa fourchette, et donc, se faire remarquer...

Baissant la tête, puis tout son corps, elle regarda sous la table, et la, stupeur !! A côté des peids d'Alyss, où à proximité en tous cas, elle vit une petite souris blanche.

*Oh, que tu es mimie !!! Mais à qui es-tu, petite souris ?? A l'école, errante et t'étant retrouver par mégarde ici, ou es-tu à un élève ?? Oh, si tu es seule, je t'addopterais bien, mais, si je ne me relève pas bientôt, ça va faire très suspect...*

Elle se releva et compris maintenant la tête qu'avait fait Alyss. Si les filles de Beauxbâtons voyaient la souris, Daphne ne savait pas si ses timpans résisteraient...Les filles étaient du genre à crier dès qu'elle voyait une souris, et vut le caractère des filles de Beauxbâtons...Daphne elle, n'avait pas du tout peur, au contraire, elle adorait les animaux !!! Et c'est sûrement pour ça qu'elle était très contente de pouvoir faire un atelier de Soins aux créatures magiques, alors que la matière commençait qu'en 3e année...

*Bon ben maintenant, on a plus qu'à espérer que la petite souris se tienne tranquille...*

Mais elle savait très bien que ce n'était pas le genre des souris...Elle regarda Alyss avec la même tête qu'elle même avait fait quelques secondes plus tôt...

[652 mots ^^]

Comptabilisé 641mots
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D'un geste très assurée, Parvati fourra sa cuillère à souple pleine de Bouillabaisse dans sa bouche; et elle se figea. Huuuuuh, hé bien c'était... Particulier. Pas mauvais, non, non, non! Ce n'est pas ce qu'elle avait pensé! Mais disons que le goût était certainement... Trop prononcé pour ses paupres papilles fragiles. Elle reposa son couvert et éloigna son asiette en frissonnant; préférant un grand saladier en terre cuite à l'élégante soupière de porcelaine, Parvati vit Rowen sursauter et elle lui offrit un sourire concilant.

Le grand tapage à la table des Serdaigle attira quelques secondes seulement le regard blasé de Parvati. Son âme de commère hurlait dans sa poitrine - "JE VEUX SAVOIR! JE VEUX DES INFORMATIONS! JE VEUX DES RUMEURS!" - mais Parvati ne voulait pas donner plus d'importance aux petits troubles hormonaux des Miss France. Elle haussa les épaules, visiblement consternée, et se servit dans le plat de Moussaka; changeant bien entendu de place cette horrible... heu non, cette originale Bouillabaisse.

« En effet. Quelque chose me dit qu’on ne va pas vraiment bien s’entendre avec elles. Au fait, vous voyez ce qui se passe là bas ? Pourquoi le professeur Aurora s’est levée ? Ils ont l’air bizarre à la table des Serdaigles, regardez Pénélope, elle a l’air complètement abattue. Vous pensez que les Français ont étés méchants avec elle ? »

Parvati releva le nez vers Rowen, puis vers les Serdaigle et sur le professeur Sinistra. Son examen dura quelques secondes avant qu'elle ne pousse un soupir las et presque moqueur.

- " Non, mais je rêve..." souffla-t-elle en secouant sa longue chevelure d'ébène. "Serdaigle est parti pour avoir de l'avance dans la coupe, et les Français vont faire baisser leurs points... Charmant sens du remerciement! En tout cas, ça nous arrange nous..."

Par le prénom Pénélope utilisé familièrement par Rowen, Parvati reconnut la Serdaigle Pénélope Deauclaire. Elle ne la connaissait pas vraiment car elle était plus vieille qu'elle, mais Padma parlait toujours d'elle en termes aimables et élogieux. Ah, oui, et Padma! Parvati eut un petit rire silencieux en pensant à la tête que devait faire sa soeur à la vue de ses désagréables pimbêches de Françaises.

Parvati mangeait peu, trop inquiète à l'idée de ce qu'elle allait à présent ingurgiter, mais le ragoût d'aubergines n'étaient pas mauvais... Sa fourchette plongea avec un peu plus d'intérêt dans son assiette alors qu'elle écoutait très attentivement la jeune Rowen continuer:

« Pour sûr », - Ah, elle répondait à ses considérations de beauté sur Krum - « mais bon, c’était de loin, donc bon. Enfin je suis toute de même contente qu’on soit du même avis. »

Triomphante, Parvati eut un nouveau ricanement, peu charitable. Non, elle ne trouvait pas Viktor Krum beau, et pas du tout, même. Certes, il avait ce charme mystifiant du Nord, mais ça s'arrêtait là. Et dire que des vendues de Sixième Année lui couraient après pour avoir un autograpge signé avec du rouge à lèvres... Bon, d'accord, Parvati avait pensé à lui en demander un... mais c'était uniquement pour ses exploits sportifs, enfin...

- " Bien sûr qu'on est du même avis!" s'exclama-t-elle sur un sourire. "Franchement, il pourrait au moins sourire, non? Ca affinerait peut-être son gros menton..."

La gorge sèche, Parvati se saisit de son verre couleur or, tendant un regard au Plafond Magique, glacé et sombre. Le temps n'était pas des plus chauds, c'est vrai, mais il y avait quand même pire! A la table des professeurs, le nouvel enseignant, September quelque chose - très mignon, non? - venait de prendre sa place, près de l'étrange bohnomme de Durmstrang qui le considérait avec hauteur. Dumbledore, à sa droite, paraissait aussi joyeux que de coutume, sa longue barbe argentée rejetée sur le côté pour éviter qu'elle ne trempe dans son plat.

Prise dans ses pensées, Parvait retourna vivement la tête vers Klaralye qui exposait son propre point de vue.

« D’accord, une épilation des sourcils serait bien. Et peut-être un cours pour apprendre à marcher normalement. Mais sinon, je trouve que Krum a beaucoup de charme. Sur son balai, c’est un vrai dieu! Et puis, vu avez vu son beau corps! »

Parvati reposa d'un geste lent son verre sur la longue table, écarquillant bien grand ses yeux stupéfaits. Ah, hé bien on pouvait appeler ça une VRAIE fan, celle qui préférait passer outre les défauts de son élu pour chanter ses louanges. Enfin, elle n'avait pas tout à fait tort, il était très bien bâti - enfin si l'on mettait à peine ses genoux cagneux de canard handicapé... - et volait très bien. Oui, encore une fois, ça s'arrêtait là...

- " Tu as l'air super fan, Klaralye..." fit Parvati sur un ton aimable et égal, n'osant pas appeler la jeune fille par son surnom. Il fallait la prendre avec des pincettes si elle adorait Krum à ce point... "C'est sûr, le Quidditch ça forme le corps mais... Non, moi, vraiment je n'aime pas. Enfin bref... De toute façon, il ne va pas s'attirer que des amis à Gryffondor s'il préfère faire ami-ami avec ce crétin de Malefoy..."

D'un geste de la tête, Parvati indiqua la table des Serpentard où le blond platine discutait tranquillement avec Krum et sa bande de fidèles.


[874 mots]

Comptabilisé
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Poudlard.. Au tout début de l’année, le Directeur de l’Ecole de Durmstrang, Igor Karkarof, avait choisit une poignée de ses élèves pour participer au Tournois des Trois Sorciers, qui devait avoir lieu dans le collège de Sorcellerie le plus connu d’Angleterre. Il n’avait pris que l’Elite, bien sûr, et inévitablement, Matthew en avait fait partit. Au début, extrêmement retissent à l’idée de rencontrer une foule d’élèves étrangers –la compagnie l’insupportait-, le jeune garçon s’était adoucit lorsqu’il avait apprit que son meilleur ami, Derrek, allait lui aussi faire ce voyage. Bien ! Au moins une personne qu’il appréciait. Et appréciait vraiment beaucoup. Enfin, il savait qu’avec Schneider, il ne s’ennuyait jamais, et ce fut pour cette raison qu’il arrêta de bouder dans son coin, et décida d’essayer de trouver agréable cet évènement nouveau.
Certes, il aurait bien aimé gagner ce fameux Tournois. Un peu d’argent de poche n’aurait pas été de tout refus, sachant que son père refusait de lui lâcher ne serai qu’une noise ces derniers temps, trop radin pour daigner faire le bonheur de son fils, et trop en colère que celui-ci lui ait dit sans le faire exprès : « papa, ne me touche pas, tu risque de me salir », mais en même temps, si quelqu’un d’autre était choisit, cela ne l’aurai pas dérangé. Il y avait d’ailleurs une seule personne, vers qui tous les paris de vainqueurs étaient tournés, et c’était Krum. Viktor Krum, joueur de Quidditch, attrapeur de la Bulgarie, talentueuse célébrité, et fierté de Durmstrang –ou plutôt, de Karkarof-. C’était, comme dirait Matt, un « morceau de choix », et il s’arrangerait pour l’approcher en douce et faire ami-ami, histoire de partager cette énorme somme. Ben oui, Krum était déjà très riche, il n’avait pas besoin d’argent supplémentaire, alors que même si Matt était très riche, lui, en voulait parce que son père et lui étaient en froid. Bref, cela lui apprendra à ne pas tenir sa langue face à des gens avec qui il a l’habitude d’être familier. Enfin…

Marchant en file indienne, Matt suivait son directeur, placé à côté de Derrek, avec qui il parlait de choses et d’autres. Ils étaient tous venus habillés de moumoutes et de gros manteaux, sortant de leurs bateaux, trouvant le Château de Poudlard étouffant. Il y faisait une chaleur atroce !! Tant et si bien, que dès que le jeune homme franchit les portes de l’école, il retira presque aussitôt son manteau, en le tenant sous son bras. Il n’allait pas se risquer à jeter un sort maintenant, sa baguette avait un tellement mauvais caractère qu’elle aurait bien pu faire exploser un des gros sablier qui était dans le Hall. Enfin bon, le Nordiste s’avança vers une table décorée de vert, d’argent et d’un gros blason en forme de Serpent, et s’assit tout près de Derrek, à deux places de Viktor Krum, qui, dès son arrivée, s’était fait sauter dessus par des pintades réclamant un autographe. Ah !! Matt espérait que toutes ces jeunes filles soient obnubilées par Krum, comme ça, lui aurait la paix. Mais pour l’instant, il se faisait sauter dessus par un jeune garçon d’environ 14, 15 ans, à la chevelure blonde, aux airs de fouine, qui essayait d’engager la conversation. Pauvre Viktor !! Mais ce n’était pas demain la veille que le fin hypocrite allait le plaindre… Et, tandis qu’il était perdu dans le vague, et que les élèves de Beauxbâtons s’installaient à une table bleu avec un aigle de bronze en guise d’insigne, Albus Dumbledore, le Directeur de Poudlard, un vieil homme à longue barbe blanche pris la parole, en souhaitant la bienvenue à tous les élèves étrangers. Du moins, Metherlence ne comprit que les mots « Welcome « « to », et « Poudlard ». Il n’était pas très bon en anglais, et avait du mal à suivre une tirade dite plutôt vite. Bon tant pis, de toute manière, cela ne devait pas être énormément intéressant, même s’il était accroché aux lèvres du grand sorcier. Waouh, il en jetait quand même, le vieux croûton. Et même s’il avait des airs de père noël, il semblait très bien tenir la forme, et être aussi, très doué en Magie.

Mais outre Dumbledore, Matt était plutôt émerveillé par tout ce qui l’entourait. L’endroit était d’une grande beauté, et surtout, avait l’air « propre », ce qui fit légèrement sourire le Durmstrang. De plus, en s’asseyant, il ne sortit même pas son désinfectant en spray, ni son mouchoir pour s’asseoir. Tout avait l’air digne, il pouvait passer une soirée sans crainte.
Cependant, il s’écarta le plus que possible de la personne qui était assise à côté de lui { pas Derrek, mais l’autre }, ne voulant pas entrer en contact avec sa poussière et ses microbes.
Le banquet venait de commencer, et des plats apparurent, dieu ne sait comment, sur toute la table. Matt leva un sourcil, très étonné, se demandant par quel heureux magnétisme une telle chose était possible. Pincé par la curiosité, il regarda même discrètement sous la table, en feignant de faire tomber son mouchoir, pour voir s’il n’y avait pas quelque chose de louche. Rien. Bon, tant pis.
Les bruits de porcelaine commençaient à se faire entendre, et le jeune garçon affamé, qui avait attendu que les autres se servent pour savoir quand est ce qu’il fallait débuter le repas, regarda plus précisément ce qu’il y avait sur la table. Des plats de chez eux, d’accord, d’autres typiquement anglais, et certains qu’il ne connaissait pas. Sûrement venait t-il du pays des élèves de Beauxbâtons, dont il ignorait l’origine. Mais bref, il attendit que Derrek ait commencé à manger, pour lui jeter un coup d’oeil d’un air explicite, lui demandant d’un regard si les plats n’étaient pas empoisonnés. Apparemment, non, et le Durmstrang commença à se servir d’un peu de tout, en mangeant d’un air raffiné et élégant.

Le repas était frugal. Matt mangeait sans retenue, et sans faire attention aux kilos qui allaient suivre, sachant que s’il prenait ne serai-ce qu’un gramme, il irait faire une vingtaine de fois le tour du Château de Poudlard en courrant à cloche pied. Tout était vraiment délicieux, et le bellâtre commençait à se sentir très à l’aise ici, ne regrettant pas d’être venu. Il parlait aussi avec animation à Derrek uniquement, et jetait de temps en temps des regards crus aux jeunes filles de Serpentards qui le regardaient en gloussant, rouges sur les joues. Non. Ce soir là, il ne voulait vraiment pas être dérangé, alors il n’allait pas jouer son gentil. Ras le bol.
Tout en disant à son camarade que le Château de Poudlard était vraiment très beau et accueillant, il aperçut celui-ci faire un petit sourire en direction de la table toute bleue. Quoi ?
Matt tendit le coup pour voir ce qui donnait cet air si stupide { oui, parce que pour les filles, ce sourire est charmeur, pour les garçons, il est classe et vu comme un modèle, mais pour Matt, qui le connaît si bien, il parait vraiment bête } à Derrek, lorsqu’il vu une blonde de Beauxbâtons qui regardait son ami avec un air vaguement intéressé. Ouaille. Déjà la drague ? Si tôt ? Sacré Derrek. Vraiment irrécupérable.
Continuant tout de même de parler du château, il vit que Schneider ne l’écoutait pas, focalisé sur la pintade blonde. Bien. S’il en était ainsi !!
Le jeune Durmstrang se pencha légèrement, puis souffla à l’oreille de son camarade, tout en lui donnant un léger coup de coude histoire de le réveiller :

| Matt | : « Ben tiens, elle te plait cette fille là ? Bof, pas terrible. J’ai vu mieux vers la bas *il désigna la table des Gryffondor* et des mêmes pas maquillées. Tu devrais y réfléchir à deux fois avant d’aller la voir non ? »

Mais trop tard !! La fille s’était déjà levée, et venait près de Derrek, en lui soufflant quelque chose de difficile à comprendre pour Matt. Bref, il en avait tout de même saisit une bonne partie, et soupira. C’était quoi cette technique de drague bidon ? Démodé ouais. Elle devrait s’occuper de ce qui sortait de sa bouche, plutôt que de son apparence celle là. Lamentable.
Enfin, il n’y fit pas attention, et évita de la regarder, tout en continuant à manger son plat. Espérons que Derrek la rembarre celle-ci..

Clara n'eut le temps de rien dire ni faire que tout semblait s'acharner sur ce petit incident.
La jeune femme qui se mettait à pleurer on ne savait pour quelle raison à part le fait d'avoir perdu Dix malheureux points ?!
La préfète qui se réveillait enfin pour disputer Clara comme il se devait, et même un peu trop à son goût.
Même si elle appréciait sa cadette pour son calme, sa sagesse et son travail, elle ne restait pas moins un tantinet en colère contre elle.
Après tout, n'avait-elle pas été assez punie avec le professeur Sinistra ? Fallait-il encore l'humilier d'avantage par une préfète qui était de deux ans plus jeune qu'elle ?
Clara fronça le bout du nez pour réagir, bien évidemment avec colère quand, par surprise, Dréa intervint.
La brunette écouta avec attention les dires de la jeune fille qui semblait un tantinet exaspérée de cette situation.

Elle releva alors les yeux vers son Amie qui s'était levée, prétextant avec justesse ce qu'étaient les pensées de tous au sujet de la maison des Serdaigle.
Clara ne pouvait pas décrocher un mot... comment avait-elle fait pour rester aussi calme et froide ?
L'adolescente était habituellement du même genre mais Dréa... non Dréa était trop joyeuse et remplie de gaieté pour devenir à cet instant aussi... glaciale.
Elle avait prit la défense de Clara, montrant ainsi dans des actes les dires du grand patron, le professeur Dumbledore.
Il était vrai qu'être punie pour avoir lancé un sort n'était pas forcément normal ! Pourquoi les autres devaient-ils être puni pour sa bêtise ? Et quelle bêtise... un petit sort qui n'avait fait de mal à personne. Ensuite, de quel droit les gens s'étaient-ils tous mêlés des désaccord de la jeune fille avec le français ? N'était-elle pas capable de régler cela toute seule ?

Serdaigle était pourtant du genre à être réputée pour la solidarité mais apparemment, en dehors de quelques amies dont Dréa, personne n'avait prit sa défense à elle !
Pourquoi n'avait-on pas demandé au professeur d'écouter les raison de ce geste infantile de Clara ?
La brune avait toujours eu la réputation d'être une travailleuse acharnée, bien trop occupée dans ses livres pour s'énerver contre le premier venu... alors pourquoi aurait-elle réagit sans raison avec un inconnu, stupide et borné tel que ce Noah ?
La jeune fille regarda partir Andréanne, sans pouvoir lui répondre quoi que ce soit en dehors d'un regard de remerciement.
Elle se tourna alors vers Pénélope pour lui demander si elle souhaitait être raccompagner dans le dortoir, car la bleu et bronze voulait aussi y retourner.
L'ambiance était de toute manière tendue par sa faute, lors pourquoi ne pas débarrasser le plancher pour ces gens ?

- Veuillez m'excuser, dit-elle en anglais, mais j'ai moi-même des devoirs à terminer pour demain. Pénélope, si tu souhaites rentrer avec moi, je t'en pris. La journée a été longue et je suis fatiguée. Bonne soirée à tous...

Elle se pencha vers Aelita pour la remercier d'avoir expliquer la situations des points aux français puis se lui fit la bise avant de se détourner vers la préfète de Serdaigle.

- Même si je te dois le respect, la prochaine fois que l'on veut intervenir sur une chose comme celle-ci, on se renseigne avant ! Et surtout pas après le passage d'un professeur. J'ai été assez puni et ne méritais pas d'être humilié devant tout le monde d'avantage... bonne nuit.

Clara avait parlé en anglais et calmement. Fâchée mais pas rancunière, la jeune fille se détourna et salua toutes les autres filles de Serdaigle qu'elle connaissait dont Juliette, Alyss et Daphne puis vint vers les français de BeauxBâtons et reprit en français, d'une voix tout à fait calme.

- Veuillez m'excuser mais comme je viens de le dire à mes amis, je me retire pour ce soir car il me reste encore beaucoup de travail à faire pour demain. Bonne nuit à tous ! Encore bienvenue à Poudlard, et passé un agréable séjour parmi nous.

Elle sourit gentiment et regarda Maximilien, d'un air malicieux.

- Je peux en dire autant de toi... c'est étrange comme on commence à apprécier les gens par un simple petite mouvement du poignet xD ! Bonne nuit !

Elle salua particulièrement la jeune fille qu'elle avait malencontreusement blessée ainsi que Maximilien et Tom, ignorant avec élégance le jeune homme qui l'avait pompeusement énervé.

Il me le payera quand même... par sa faute, Serdaigle vient de s'éclater... j'espère que je pourrais quand même rabibaucher les morceaux... mais pourquoi m'a-t-il autant énervée ? Et cette prof... pfff, si seulement elle pouvait faire pareil quand les Serpentard nous lancent des sortilèges bien plus... enfin, on ne m'y reprendra plus !


{ Dortoir Serdaigle }

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[ 788 mots ]

Alexander était de l’avis de tous un excellent préfet, on le jugeait gentil, serviable et accueillant avec les nouveaux. Pourtant il n’avait aucune envie que tout les garçons stupide de France et de Bulgarie s’amusent dans son dos à tourner autour de sa petite amie. Ok, elle était trop jeune pour eux, tous avaient 17 ans bien tassé, mais sait on jamais ? Alexander ne supportait pas la concurrence, il était trop vaniteux pour ça, et le tournoi allait rassemblait la crème des deux autres écoles. Lavande était amatrice de beaux garçons alors c’est sûr elle regarderait les nouveaux et ça, ça l’agaçait ! Pourtant il fit bonne mine surtout que les étrangers s’installèrent chez Serdaigle et Serpentard et non sur la table des rouges et or ou encore à la sienne.

Il observa les garçons et les filles des deux écoles et les trouva pour beaucoup assez sûr d’eux (enfin au moins autant que lui), ils étaient déjà en terrain conquis. Il pria avec ferveur pour que Cédric soit élu champion de Poudlard de façon à ce que sa maison brille un peu à la face de ces « invités » un peu trop fort. Il esperait sincèrement qu’ils restent le plus loin de lui possible parce que son flegme légendaire ne suffirait peut être pas si on le prenait de haut. Même les serpentard n’osaient pas faire face au jeune préfet de Poufsouffle de peur de perdre des points et leurs représentants respectaient tout les deux le jaune et noir.

Bref, pas question de se laisser marcher sur les pieds même si il ne ferait pas l’erreur de Clara qu’il avait vu se mettre en colère. Il eu de la peine pour elle même si il ne comprenait pas bien ce qu’il se passait, il n’avait remarqué le problème que lorsque le professeur Sinistra était intervenu. Toujours est il que Serdaigle avait perdu dix points ce qui est tout de même beaucoup mais lors d’une soirée comme celle ci le moindre problème est tout de suite sanctionner avec beaucoup de sévérité. D’ailleurs un élève de poufsouffle commençait à piquer du nez, Alexander lui tapota l’épaule pour qu’il se relève.

- Attendez le dessert avant de vous endormir.

C’était un première année, ce genre de banquet, passé la première surprise, devait être ennuyeux vu par eux. Ils étaient jeunes et certains venait à peine de découvrir leurs pouvoirs alors… pourtant il y avait fort à parier que lors de la première épreuve ils seraient tous très enthousiaste. Lui même finirait sans doute par se faire à l’idée que son école était à présent rempli de bellâtre… disons qu’il s’y habituerait si aucun d’eux ne venait chercher des embrouilles à lui ou l’un de ses camarades. Ce serait de bonne guerre. Ah oui, et j’oubliais, ça ne marcherait aussi que si aucun d’eux n’approchait de trop près la jeune Lavande.

*C’est donc ça la crème des étudiants sorciers de notre génération ?* se demanda Alex en les fixant longuement. Oui, oui, il n’était effectivement pas convaincu. On ne se refait pas ^^


[512 mots]

Cordélia était entrée en compagnie de Jan et de Clémence et elle s’installa avec eux à la table des verts et argents tout en regardant tout ce qui l’entourait. Elle remarqua à la table des « bleuets » comme les avait immédiatement surnommé Cordy en souriant intérieurement qu’il y avait quelques personnes qu’elle connaissait. Léa entre autre à qui elle fit un signe de la main et Noah à qui elle sourit même si elle ne savait pas si il l’avait vu.

Elle se servit des plats et écouta les discussions, elle ne voulait pas d’emblée jouer les prétentieuse trop sûre d’elle en abordant tout le monde, elle voulait d’abord prendre ses marques. Cependant elle espérait faire quelques connaissances et elle se montrait très ouverte à toute conversation en souriant à tout le monde poliment Elle ne parlait pas à Jan et à Clémence pour le moment parce qu’elle ne se sentait pas de le faire. Même si elle était heureuse d’être ici, être aussi proche de l’endroit où « il » était la mettait profondément mal à l’aise. Elle savait qu’au moins Jan l’avait deviné et ne voulait pas en parler donc le meilleur moyen était de ne pas ouvrir la bouche. En soit ça restait louche une telle attitude de sa part mais bon… Elle n’avait pas beaucoup de capacité de concentration et elle préférait éviter les problèmes que de les affronter. D’ailleurs à moins qu’on l’y traîne elle n’irait jamais, au grand jamais, à pré-au-lard. C’était déjà décidé.

[Pas trop d'inspi mais si quelqu'un veut parler à Cordy il est le bienvenu !]

Halloween qui était assise à côté d'une élève de Durmstang et qui l'avait ignorée pendant un bon moment après sa revenu à la table, décida de faire connaissance avec elle. Disons qu'elle avait déjà goûtée à l'accueille des filles françaises et les trouvait en majorité légèrement cruche, vu leur âge. Elle se retourna vers la fille (Cordélia) et lui dit boujours avec sa voix aïgue * en anglais, avec un sourire franc, ses yeux marrons glaciés fixait Cordélia.

" Bonjour je me nomme Halloween Strue" dit elle légèrement intimidé face à la jeune fille

*Et si elle avait déjà parlé à Dawn et qu'elle celle-ci lui confia que je n'étais pas quelqu'un à fréquenter*

Halloween ne lui envoyait un autre sourire, elle ne savait pas pourquoi, mais elle savait au fond d'elle-même que cette fille était quelqu'un de sympathique.

Elle lui adressa la parole cette fois-ci avec voix remplit de tendresse, qui était rare chez Halloween.

« En faite bienvenue à Poudelard, j'espère que vous feriez un bon séjour » lui dit elle en lui faisant un grand sourire.

Puis elle se demandait si elle connaissait l'hymne d'amitié des jeunes sorciers (hj : si jamais c'est de clémence « on a tous besoin d'amour » et allez en coeur ?!?! Toutes les tables je veux entendre les élèves de Poudelard chanter, mais ceux des autres écoles )

Elle se leva, ce qui provoqua un silence d'étonnement à la table des serpentards et avec sa voix d'enfant elle commença la chanson, sa voix se mit à se porter dans la grande salle.

« Nous on veut l'amour
Rien de plus, rien de moins
Pour les cœurs trop lourds
De détresse, de chagrin
Nous on veut l'amour
Pour toujours prend ma main
On a tous besoin d'amour
Rien de plus, rien de moins » se mit à chanter

»Donne pour l'amitié
Ou simplement pour la différence
Donne pour aimer
C'est la seule vérité
Aime l'autre pour qu'il apprenne à t'aimer » chanta t’elle avec tout sa tendresse

( hj : la suite des paroles si quel qu’un veux venir me rejoindre lol)

Tu peux tout changer
Faire couler l'eau des mots de tes rêves
Sur les yeux fermés
Qui ne croient plus le beau
Parce qu'à trop oublier, ils se taisent

Nous on veut l'amour
Rien de plus, rien de moins
Pour les cœurs trop lourds
De détresse, de chagrin
Nous on veut l'amour
Pour toujours prend ma main
On a tous besoin d'amour
Rien de plus, rien de moins

Donne tout ce que tu veux
A tous ceux qui n'ont rien ou si peu
Qui tendent les mains
Et qui ferment leurs yeux
Pour nous dire qu'ils sont là, faute de mieux

Nous on veut l'amour
Rien de plus, rien de moins
Pour les cœurs trop lourds
De détresse, de chagrin
Nous on veut l'amour
Pour toujours prend ma main
On a tous besoin d'amour
Rien de plus, rien de moins

Cassandra était assez heureuse que les délégations étrangères soient arrivées, même si elle s'en fichaient un peu...Pourtant, certains étaient très intéressés, et se poussaient pour voir les délégations arrivées...Cassandra se retrouva donc très rapidement derrière, et ne vit rien du tout...Seulement, après l'arrivée des délégations, une foule qui lui fonçait dedans...Quoi de plus génial ?? Bon, elle espérait qu'au moins elle verrait les élèves, car elle n'avait même pas vu leur arrivée alors...Même s'il restait toute l'année, si tout le monde les collait, elle ne verrait rien. Mais la chance était de son côté, et la délégation de Durmstrang vint à leur table. Par chance, elle avait une très belle vue sur certains élèves. Elle leur jeta chacun un coup d'oeil, mais, ne leur trouvant rien de passionant, à par leur énorme manteau qui devait leur porter chaud, elle arrêta de les regarder. Elle se passiona, comme à chaque repas, pour le magnifique plafond étoilée, c'était magnifique ce ciel étoilée....Magnifique, vraiment magnifique...Les élèves, elle s'en fichait, elle était dans ces rêves, elle partait dans le ciel, ell volait, elle était libre, sans Katy, sa maudite soeur...Mais il restait Lizzie, son autre soeur, plus sympathique...Que faire ?? Rester sur la terre ou partir sur la lune ?? Mais un bruit étrangement aigu s'échappa de la table des Serpentards. Cassandra en profita pour se retourner, et regarda légèrement les élèves. Drago Malefoy, toujours en train de parler aux Dumrstrangs, mais surtout, une fille, de 3e année sûrement, Cassie ne savait pas trop, qui s'était levée, et commençait à chanter. Quoi de plus sympathique à l'arrivée de délégations étrangères ?? Cassandra se leva, croyant que tous les autres élèves s'étaient aussi levés, mais elle était la seule. Ne sachant pas les paroles, elle répétait bêtement les paroles de l'autre Serpentard, croyant que tous les autres l'imitait...Mais elle ne voyait désormais personne de lever...Sa voix douce et rêveuse se mélait à la voix légèrement aigue de l'autre fille. Elle répétait tout.

"Tu peux tout changer
Faire couler l'eau des mots de tes rêves
Sur les yeux fermés
Qui ne croient plus le beau
Parce qu'à trop oublier, ils se taisent

Nous on veut l'amour
Rien de plus, rien de moins
Pour les cœurs trop lourds
De détresse, de chagrin
Nous on veut l'amour
Pour toujours prend ma main
On a tous besoin d'amour
Rien de plus, rien de moins"

N'étant pas trop gênée et voulant être sympathique, Cassandra resta debout, et continua à chanter, pensant être gentille...Mais bientôt, elle vit des regards se tourner vers elle, et elle se rassit doucement, elle n'était pas timide et s'en fichait de l'avis des autres, mais là, le regard des autres étaient pesant...Très...

*Bon, moi qui était restée discrète jusqu'à présent...Je suis bien moi...*

Cassandra lança des regards gênés autour d'elle. Elle était ridicule, comme l'autre qui était restée debout...Qu'allait-on penser de Cassie ?? Et sa...sa soeur...Elle aussi passerait pour une ridicule, et après, ça se passerait mal après...Cassandra imagina un instant ce qui se passerait pour elle, ça serait terrible...

[518 mots ^^]

Le grand dîner se poursuivait, les plats laissaient place à d'autres plats, les entrées s'effaçaient mais le dessert n'était pas pour maintenant. N'étant pas pourvu d'un appétit monstre - ou plutôt, avouons le, ayant perdu l'appétit au cours de l'été... - Igor n'avait daigné choisir qu'un ragoût anglais pour montrer sa tolérance exceptionnelle, et le mangeait du bout de la cuillère, comme s'il était écoeurant.

Le directeur de Durmstrang noyait toujours Dumbledore de sa conversation, paré de son sourire faux et de son regard glacial. Lorsque des éclatements survinrent à la table où les Français s'étaient installés, Igor tourna légèrement la tête vers eux, avant de la secouer. Heureusement que ses élèves à lui faisaient bonne figure, pensa-t-il en lançant un sourire conciliant à Madama Maxime, un sourire qui portait tout le mépris du monde.

Pour vérifier son affirmation certaine, Igor lança son regard froid sur la table verte et argent, repéra toutes les têtes nordiques qu'il inspecta minutieusement. Un sursaut le saisit quand il remarqua que le jeune Derrek Scheider avait retiré sa fourrure. Certes, ce n'était pas si grave en soi, mais en avait-il donné l'ordre?! Non! Insubordinnation! Il le paierait au bâteau, et il paierait cher de vouloir se pavaner comme ce paon qu'il était devant de petites saintes nitouches de Beauxbâtons.

Soudainement maussade et mauvais, il ne releva pas le regard satisfait de Madame Maxime et se replongea dans son plat au moment où une espèce de gringalet sur pattes se présentait à la table des professeurs. Un retardataire? Igor n'accordait aucune importance aux retardataires, et ignora donc superbement September Quint pour demander à Dumbledore, pour la sixième fois de la soirée, ce qu'il pensait exactement du Tournoi des Trois Sorciers.

Igor plissa les yeux, irrité par le débit incessant de ce crétin goulu qui mangeait aussi salement qu'il parlait, et sans le regarder, il éloigna discrètement sa chaise de la sienne. Reprenant sa fourchette qu'il avait déposé contre son verre, Igor renifla dédaigneusement.

Ces mets venus de Beauxbpatons et de Durmstrang sont délicieux !

Igor tiqua. Venus de Durmstrang? Non, pas du tout, venus simplement des pays qui correspondaient à cette école. En plus d'être horripilant par son bavardage, cet homme était bête et inculte. Magnifique. Et il partageait sa table avec lui...

Sans porter d'intérêt à September, il lança d'un ton chaleureux (et en anglais, s'il vous plaît) à Dumbledore:

- " Mais ceux de Poudlarrrrrrd sont encore meilleurrrrrs, Albouss." en levant son verre dans un salut respecteux mais muet.

Igor ne voulait pas poser son regard sur ce Quint à la voix détestable et aux manières répugnantes, et pourtant celui-ci paraissait quémander une quelconque marque d'attention. Pauvre homme...

"Les détails, les plats, la musique, la lumière et vos deux spectacles respectifs ! Qu'y aurait-il de plus superbe ce soir ?"

Igor ferma ses yeux gris sur un soupir langoureux, totalement désespéré sans vouloir le paraître. Allait-il se taire...? Il ne s'entendait plus parler avec le magistral directeur de Poudlard! Et puis ses flatteries sans fondement étaient absolument agaçantes, et stupides dans l'absolu, ne s'en rendait-il vraiment pas compte? Fallait-il lui dire directement?

Igor avala son morceau de viande en feignant un sourire aimable qui paraissait surtout carnassier et méchant, comme crispé. Quint baragouina une phrase en français qu'il ne comprit pas, puis il se tourna vers lui et enfin Igor consentit à le regarder. Merlin qu'il aurait aimé lui faire manger son sourire et son regard gentils...

"Désolé, je ne sais pas le faire en Bulgare, c'est bien Bulgare ?".

Le regard d'Igor parut plus frigorifiant que jamais. Il écarta les lèvres jusqu'à laisser à September une assez laide vue de ses dents jaunâtres, et hocha la tête dans un signe de respect même pas crédible - qui voulait tout juste dire "Je te méprise, mon petit.".

- " Je crrrois que je m'en passerrrrai." déclara-t-il d'un ton neutre. "Et ce n'est pas Boulgare."

Pour certains, ça l'était, bien entendu, mais Igor ne voulait surtout pas donner une part de raison à cet idiot qui ne comprenait pas que des élèves de nationalités différentes venaient à Durmstrang. Il se retourna vers Dumbledore et ne considéra plus September, même lorsqu'il se présenta; faisant la sourde oreille. Il ne se présenterait pas lui-même, d'abord parce qu'il savait très bien qui il était au vu de ses exaspérantes et constantes flatteries, tant qu'on ne lui aurait pas clairement demandé, ou tant que Quint n'aurait pas répété sa phrase (inutile). Il l'avait ignoré une fois, certes, mais il ne pousserait pas le culot à faire semblant de ne pas l'avoir entendu une seconde fois, pas devant Dumbledore.

Une clameur s'éleva de la table des Serpentard, et Igor redressa la tête dans un mouvement précipité. Une peur sourde lui avait enserré les entrailles à la pensée que ses élèves A LUI montraient autant d'irrespect que ceux de Madame Maxime, mais il remarqua avec soulagement que ce n'était que deux Serpentard qui s'étaient mis à chanter. Pas d'inquiétude à avoir, cela ne le regardait pas. Igor se permit même un petit rire moqueur, mais désarmé de toute méchanceté:

- " Alooorrrs, Albousss, vos élèves font dou zèle?" lança-t-il à Dumbledore, avant de se tourner vers Madame Maxime et Quint: "N'y-a-t-il donc que les miens qui savent se tenirrr?"