Lettre à envoyer [TERMINE]

Un peu avant le couvre-feu, et tant qu’il était possible encore de circuler dans les couloirs, Wendy était partie chercher son chat, le majestueux félin blanc neige. Enfin… il n’avait de majestueux que l’adjectif. Le bien nommé « Tchoup » aimait se prélasser sur les pierres chaudes la journée, et chassait les mouches la nuit. Pas très fructueuses les chasses, ou du moins, pour le moment, il n’avait fait aucun cadavre. Les aurait-il mangés ? On ne le saura jamais. Toujours est-il que le chat, à la tombée de la nuit, était déjà plus vif que le matin, lorsque le soleil se lève. La propriétaire du minou le trouva à plat ventre, concentré sur un trou dans la pelouse tout ce qu’il y a de plus banal. Peut-être bien celui d’une taupe, mais la terre sèche et l’herbe jaunie laissait l’indienne supposer que l’heureux locataire avait plié bagage il y avait déjà quelques lunes de cela.

Wendy appela donc sa bébête à venir la rejoindre. Le gros patapouf, dérangé pendant son activité préféré, ne broncha pas au début. Puis fut forcé par une volonté plus forte que ses muscles gras, à quitter le sol et à se percher sur les épaules de la fillette. Il miaula son mécontentement dans un long miaulement aigu, pour finalement s’installer comme s’il était chez lui. Ainsi posté, il pouvait regarder ce que sa maîtresse faisait tous les soirs, étudier avec elle les mille et un sujet qu’elle devait ingurgiter rapidement, apprendre les leçons pour les cours prochains. Il n’était malheureusement pas doué pour l’aider à rédiger ses devoirs, sur ce domaine, notre petite adoptée devait se débrouiller seule. Ce qui n’empêchait pas l’animal parfois de se plaindre qu’il avait faim ou soif. Les études, c’est bien connu, ça creuse ! A ces moments, Wendy descendait rapidement aux cuisines, et demandait gentiment aux elfes de maison de lui préparer un petit sandwich ainsi qu’une boisson fraîche, pour se donner encore le courage de réviser une heure. La moitié du jambon allait au matou, bien entendu.

Ce soir-là, par un hasardeux hasard, Wendy avait fini ses leçons plus tôt. Et le chat avait l’estomac bien rempli. La maîtresse décida qu’elle devait explorer les derniers endroits bizarre du château, emmenant avec elle son fidèle et blanc compagnon. Même seule avec un chat, on est déjà moins seule que sans le chat. L’affreux paresseux était donc enroulé autour de son cou, à la manière d’une écharpe, tenant chaud comme une vraie. Et la demoiselle avançait, un peu plus sûre d’elle. Elle allait rentrer dans le quartier général des Poufsouffle, lorsqu’elle cru apercevoir une ombre dans les couloirs. Elle la suivi, pensant que ça pouvait être intéressant de découvrir un nouveau passage secret. Mais dès le premier coude du couloir, elle ne la vit plus. Par contre, elle vit très nettement la tour de la volière. Où elle n’avait jamais mis les pieds. Parfait ! Ça sera donc la destination de ce soir : la volière !

Wendy avait appris déjà depuis un moment que les hiboux et les chouettes servaient beaucoup à envoyer du courrier de par le monde. Et qu’aussi, les bestioles trouvaient toujours le destinataire, où qu’il soit. Et plus on était précis dans sa description, tant physique que locative, plus le courrier arrivait vite. Wendy trouvait ce mode de communication très ingénieux, et extrêmement pratique. Elle ne pouvait pourtant pas l’utiliser, qui sait ce que serait la réaction de Papa et Maman, s’ils découvraient une chouette ou un hibou dans la maison ? Quoiqu’en fait, Charles devait bien en recevoir de sa famille. Et Wendy n’avait jamais vu d’animal de la sorte nulle part sur la propriété.

Au fil de ses pensées, Wendy était presque arrivée en haut de la tour. Un papier se posa doucement à ses pieds, suivi de près par une jeune demoiselle. Elle portait aussi l’insigne de la maison Jaune. Notre jeune fille ne se souvenait pas de son nom, mais il lui semblait l’avoir déjà vue, peut-être dans un couloir. L’indienne se pencha pour ramasser le papier, et le tendis vers sa camarade de maison.

« Tiens, il ne faudrait pas que tu perde ta lettre ! Je suis sûre que des gens l’attendent. »

Phrase stupide. Mais elle ne savait pas comment commencer la conversation. Et bien oui, Wendy, toute seule avec son chat, était bien heureuse de trouver de la compagnie pour discuter. Surtout si la compagnie était encore inconnue ou presque !

« Tu as un hibou personnel ? » demanda-t-elle, souriante « ne t’inquiète pas, Tchoup a déjà trop mangé ce soir, il ne fera rien. En plus il préfère gober les mouches… » Dit-elle en désignant l’endormi matou sur son épaule. Il était vrai que plus inoffensif, ça n’existait pas.

[795 mots ^^ ]

Une dispute de hiboux ? Curieux, il avait pourtant semblé à Wendy que les hiboux étaient des animaux très calmes de nature. Même si là, dans la volière, ils étaient tous un peu entassés les uns sur les autres. Mais à bien y réfléchir, ça arrive à tout le monde de s’échauffer un peu, donc pourquoi pas les hiboux ?

L’indienne tendit sa lettre à sa propriétaire, pour qu’elle puisse enfin l’envoyer. La camarade de Poufsouffle fit signe à Wendy qu’elle pouvait la suivre dans l’antre des oiseaux.

Notre fillette risqua un pas dans la maison des chouettes, prudemment. Le chat dormait à moitié sur son épaule, il ne remarqua même pas le mouvement. Les oiseaux, par contre, dans leur demeure, et par-dessus le marché pendant leur heure de réveil, le remarquèrent plus que bien. Certains hérissèrent les plumes, la quasi-totalité avait ses yeux jaunes et lumineux fichés comme des flèches dans la fourrure da l’animal. Mais voyant que l’empoté n’y faisait même pas attention, même pire, qu’il en baillait d’ennui, les volatiles reprirent leurs activités laissées en suspens.

Elizabeth présenta alors son petit bout de chou personnel. Il était tout mignon, quoique sonné. Et il avait un nom prédestiné. Hermès. Le grand voyageur des dieux grecs. Il y avait tant à dire sur lui, fidèle messager des déités. C’était la propriétaire de la chouette qui avait choisi le nom. Parce qu’il représentait une image positive, et que elle l’aimait bien. Wendy aussi aimait bien ce nom, et trouvait que pour un messager volant, le nom était parfait.
Pour revenir au sujet du chat, et surtout à l’épisode des mouches, Elizabeth avait rigolé en entendant cette particularité du félin. Wendy avait rigolé avec elle.

« C’est vrai que c’est plutôt rare. Mais je te jure, il les chasse comme s’il était une grenouille, il leur saute dessus, ou alors avec une patte, il essaye de les assommer ! » Avait-elle expliqué, en imitant le geste décrit. « Mais ce chat a des comportements bizarres parfois. Je me demande s’il n’est pas toqué, en fait. » Avait-elle ajouté, en rigolant.

La jeune fille se présenta alors. Elizabeth Harris. Ah, maintenant qu’elle le disait, Wendy l’avait sûrement déjà entendu lors d’un cours ou dans une conversation. Elle précisa même qu’elles étaient dans la même classe, donc évidement, cela devait être lors d’un cours que les deux filles avaient dû se rencontrer. Sans pour autant se parler, semblait-il. Oui mais lequel ? Un gros trou de mémoire s’était emparé du cerveau de la fillette. En même temps, elle était partie juste pour se promener, et la voila qui discutait. Il fallait qu’elle se réveille un peu. Elle se présenta donc à son tour.

« Je suis Wendy, Wendy Scotts. C’est un nom passe-partout, ne t’inquiète pas. Ce n’est pas grave si tu ne le retiens pas. Un petit truc que je donne, c’est que la fille du conte de Peter Pan s’appelle Wendy aussi. Ca aide à se souvenir » avait-elle expliqué.

Wendy n’avoua cependant pas qu’elle n’avait pas non plus retenu le nom de son interlocutrice, avant ce soir, où elles étaient seules dans la volière. Enfin, ‘seules’… façon de parler.

« Pour qui est ta lettre ? » demanda la curieuse. « Enfin… Si ce n’est pas trop indiscret ? »

En même temps, elle réfléchissait tout bas, où elle avait déjà pu voir la jeune fille. Car elle l’avait déjà vue. Mais où ?

[Edit : 574 mots ^^]

[HJ: Désolé pour le retard!]

Les deux jeunes filles arrivèrent ensemble en haut de la volière. Il n'y avait pas troo de bruit car tout les hiboux ou presque, dormaient. Quand Elizabeth rigola à propos du chat de la jeune fille qui mangait des mouches, la Poufsouffle rigola aussi. Il était vrai qu'un chat qui gobait des mouches était assez surprenant à voir mais c'était aussi très drole. Elizabeth souria à nouveau en voyant le petit chat de la première année. Peut être que ce n'était pas un chat, mais une créature qui avait voulu prendre cette forme. Qui sait... Le gobage de mouche avait beau être étrange, ce n'était pas non plus un évènement extraordinaire dans la vie d'un sorcier. Elizabeth avait un jour connu un chat qui s'amusait à se modre la queue. Il passait son temps à tourner en rond, la voyant partir dès qu'il bougeait, tel un chien. C'était un des moments préféré d'Elizabeth avec ce chien chat.

- Il est peut être toqué, ou peut être bien que ce n'est pas un chat... Tu as songé à l'éventualité que ton chat été peut être un animagus. Il sera là pour t'espionner constamment et quand il aurait fini, il irait faire des rapports à son supérieur...

Elizabeth resta sérieuse quelques instants et éclata de rire. C'est vrai que cette éventualité était possible mais disons qu'elle était très loin de la réalité. Du moins, elle l'espérait... La jeune première année de Poufsouffle lui dit qu'elle s'apellait Wendy Scott. Elizabeth faillit hurler de joie, tellement cela faisait longtemps qu'elle cherchait son prénom. Elle l'avait sur le bout de la langue depuis un quart d'heure et n'arrivait pas à la sortir. Par contre, son nom de famille, ça elle ne s'en serait jamais rapellé. Comme le disait Wendy, il était vraiment passe partout et beaucoup de gens le portait. Elle lui dit ensuite qu'il y avait un moyen très simple de s'en rappeller. C'était de se rapeller de l'héroine dans le dessin animé Peter Pan, Wendy. Elizabeth ne savait pas de quoi elle lui parlait car tout ce qui était moldu pour elle, lui était inconnu. Elle avait beau avoir une grand mère moldu, qui dailleurs été décédée, mais elle n'avait que le sang moldu. A part ça, elle ne savait rien du tout sur les gens sans pouvoir et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait choisis la matière d'études des moldus...

- Je ne sais pas qui est Peter Pan, mais ne t'inquiètes pas, je m'en rappellerai! Au fait moi tu peus m'apeller Eli! Je trouve plus joli et aussi plus pratique car moins long à dire.

La jeune Wendy, visiblement aussi curieuse que Eli demanda pour qui était adressé la lettre. Eli venait juste de l'écrire et il lui tardait de l'envoyer. Ca faisait si longtemps qu'on la lui réclamait alors elle n'allait pas attendre encore un peu plus pour l'envoyer.... Il ne fallait pas non plus abuser...

- Elle est pour mes parents. Je leur avait promis de leur écrire le jour de la rentrée, mais avec toute les péripéthies qui me sont arrivées, je n'ai pas eu le temps. Et maintenant, je pense qu'il est temps de l'envoyer...

Elizabeth souria à nouveau à sa camarade qui s'avérait être une fille très gentille. La jeune Poufsouffle attacha la lettre à la patte de son hibou, plus solidement cette fois, et fit attention à ce qu'aucun volatile ne lui saute dessus cette fois...

Un quoi ?

Un chat qui pouvait ne pas être un chat ? Oui mais ça serait quoi sinon ? la sorcière, dont aucun parent proche ne pouvait la renseigner sur le monde magique apprenait chaque jours de nouvelles choses.

« Qu’est-ce que c’est un animachin ? C’est grave ? Il faut l’amener à l’infirmerie ? Ca n’a pas l’air chouette… » Avait-elle alors dit, la bouille triste.

En y réfléchissant, si il rapportait des choses sur elle à son insu, peut-être que c’était un monstre ? Wendy jeta ses yeux interrogateurs sur le blanc minet, qui lui rendit un regard presque endormi.

L’indienne pensa alors qu’il était impossible que ce chat, CE CHAT, puisse être quoique ce soit d’autre qu’un chat toqué, de toutes évidence. Quelle espèce d’ahuri irait gober des mouches à longueur de temps, en guise de hobby ? Non vraiment, c’était impossible. Mais on ne sait jamais… Maintenant, Wendy allait faire attention, quand elle circulerait dans les couloirs avec l’énergumène. IL ne manquerait plus qu’il rapporte n’importe quoi à n’importe qui.

Wendy, qui venait de se remettre de la découverte que son chat n’était peut-être pas vraiment ce qu’il paraissait être, à savoir un chat juste stupide, resta bouche bée devant le fait que son interlocutrice ne connaissait pas Peter Pan, et encore moins Wendy. Mais c’est un classique ! Un des contes les plus lus le soir pour que les enfants aillent se coucher ! C’est presque un miracle que cette demoiselle soit passée à travers les mailles du filet ! Voyons ! C’en est même abominable ! Ils ne connaissent donc pas l’histoire de Peter et du Pays Imaginaire, les sorciers ? Incroyable. Pourtant, Wendy, ne voulant pas offenser sa nouvelle connaissance, décrocha juste un « ah, bon ben c’est pas grave ! » alors qu’elle pensait tout le contraire. Oui, mais la bienséance vous fait parfois dire de vilaines choses.

« Eli. D’accord je t’appellerai Eli. C’est vrai que c’est plus court. » Avait-elle accordé.

La demoiselle de la volière avait alors repris sa lettre, et l’avait soigneusement attachée à la patte de son oiseau. Il ne fallait pas qu’elle s’envole encore une fois, ou qu’elle se décroche en route, car cette fois, il n’y aurait peut-être personne pour la ramasser. A la mention des parents qui devaient attendre la lettre depuis un moment déjà, notre charmante demoiselle devint mélancolique. Elle aurait aimé elle aussi envoyer souvent des lettres à Papa et Maman. Et à Charles aussi. Pour leur dire combien l’école était géniale, comme elle s’y amusait et leur faire partager ses nouvelles expériences. Mais Maman et Papa, même s’ils étaient à la maison, ne comprendraient rien à ce qu’elle pourrait raconter, et ordonneraient illico qu’elle rentre reprendre ses leçons tutorées par Charles. Et Charles ne pouvait pas se permettre de recevoir du courrier par un hiboux à la maison, il y avait du personnel qui ne comprendrait pas qu’il attire autant les oiseaux de nuit. La petite soupira longuement, et regarda loin dans la nuit.

« J’aimerai bien aussi envoyer une lettre à ma famille… »

Le chat, somnolant et se balançant de droite à gauche, commençait à ronronner. Il se leva et alla se frotter aux jambes de sa maîtresse, mais voyant que cela n’entraînait aucune réaction, alla tenter son numéro de charme auprès de la seconde Poufsouffle.


[558 mots ^^]

Oh ! De l’eau qui sort de nulle part ! Enfin, si elle doit bien sortir de quelque part. Mais là, c’était de la magie. Eli avait prononcé une incantation, et l’eau avait jailli et avait rempli l’abreuvoir ! Le premier sort que Wendy voyait. Le premier vrai sort de sa vie !

« Roh ! Mais c’est génial ! Comment t’as fait ça ? » Avait-elle demandé « Je peux le faire aussi moi ? C’est dur comme sort ? Tu l’as appris où ? Tu peux m’apprendre aussi ?»

Que de questions ! Mais ça avait plutôt été un réflexe de la part de la jeune fille, plutôt que des questions mûrement réfléchie. Débarquée dans un monde donc elle n’avait aucune notion, il est vrai que chaque nouveauté apportait son lot d’interrogation fort intéressantes. Puis si on pouvait créer de l’eau, on pouvait créer du feu, ou du vent ? Ou plein d’autres choses, sûrement tout aussi merveilleuses, peut-être même aussi des sorts inutiles on ne savait jamais. Ca serait en tout cas amusant d’en apprendre certains, les plus simples au départ, bien entendu, pour ensuite devenir plus doué et pratiquer une magie plus sûre et plus évoluée.

Wendy se voyait déjà lancer des sorts sans queue ni tête. Dans son imagination les effets n’était absolument pas définis, mais elle savait qu’elle les avait réussi, et mieux que jamais. Ou que personne. Et que ça donnait des trucs superbement jolis, et que tout le monde admirait son travail. Allons, allons, faut arrêter de rêver. C’est réservé pour quand on dort, ma grande. Faudrait pas s’emballer et tout rater ensuite, c’était le meilleur moyen d’être déçue.

Concernant la question de ses parents, Wendy redevient sérieuse. Elle se baissa pour caresser son chat blanc, qui trottina vite fait jusqu’à ses mains, quitte à se dandiner dessous pour se les faire lui-même. Toqué, on vous le répète. Mais beau, ça on ne le dira jamais assez !

Et oui, la dure réalité c’est que les parents de la jeune demoiselle Scotts n’étaient pas sorciers. Mais finalement, qui s’en soucie, de la famille Scotts, lorsque ce ne sont pas ses vrais parents ? Existait-il des magiciens dans sa famille, en Inde ? C’était le bonne question, que si ça se trouve elle ne pourrait jamais poser.

« Oui, mes parents sont des moldus 'Pur Souche' si j’ose dire » rigola-t-elle, un peu triste. « C’est ennuyant de leur cacher que je suis une sorcière. J’ai peur de leur réaction. Même si je sais qu’ils m’aiment et que je les aime aussi, je préfère pour le moment ne rien leur dire. Je trouverai un bon moment, avec les bons mots. » Finit-elle par dire, plus pour se rassurer, pour exorciser le fait que peut-être jamais elle ne pourrait leur avouer ses capacités.

A la mention de la Maison de Poufsouffle comme d’une autre famille, Wendy réagit au quart de tour

« Ah c’est vrai. Je n’y avais pas pensé. C’est très vrai en plus. » Avait-elle remarqué. Oui, elle n’avait jamais vu ses camarades de Maison comme de nouveaux frères et sœurs. En plus, elle n’en avait jamais eu, du moins pas depuis qu’elle avait été ramenée de son pays d’origine par les Scotts. Et à ce moment elle était trop jeune pour s’en souvenir. Est-ce que ses frères et sœurs qu’elle avait laissé là-bas se souvenaient d’elle ?

« Mais pour le moment, je ne connais pas encore beaucoup de monde. Je n’ose pas venir parler aux gens, quand ils sont déjà regroupés entre amis. Je devrais peut-être oser la prochaine fois. » Réfléchit-elle tout haut.

« En tout cas, je suis ravie d’avoir fait mieux connaissance avec toi ! » avait-elle répliqué joyeusement.

[624 mots ^^]

Wendy avait l'air d'avoir compris ce qu'était un animagus. Tant mieux, cela voulait dire qu'Elizabeth expliquait bien. La jeune interlocutrice de Elizabeth ne parrut plus interloqué par la maladie apellée "animagus" mais fut profondement surprise du sort que jeta Elizabeth. Eli venait juste de jeter le sort qui permettait de faire jaillir de l'eau de sa baguette. Pour Eli ce sort était completement banal. Bien qu'elle ne l'avait jamais utilisé avant aujourd'hui, elle avait sa mère le faire tellement de fois, qu'elle en avait presque oublié qu'elle était encore novice. Pour elle ce sortilège était devenu un réflexe depuis qu'elle était à Poudlard et en jetant ce sort, elle ne s'était même plus rendur compte que il était interdit d'utiliser la magie en dehors de l'école, et surtout en dehors des classes. Elle préféra ne donc pas renouveller l'opération mais avait en revanche envie de répondre à toute les questions effrainées de Wendy qui avait l'air d'avoir vu le premier sortilège de sa vie.

Eli lui souria car elle était vraiment excitée. Elle lui demanda comment elle arrivait à faire ça, si elle aussi pouvait le faire, si le sort était complexe à éxécuter et si Elizabeth pouvait lui expliquer comment le faire. Eli était innondée par toutes ses questions, et essaya de lui répondre le plus calmement possible tout en essayant de se rapeller de toute les questions.

- Et bien c'est un sort que ma mère m'a appris mais que je n'avait jusque là, jamais utilisé. Il était tellement naturel pour moi que je n'y avait même pas fait attention. C'est un sort plutôt facile à faire mais hélas, je viens de me rendre compte que je n'avais pas le droit d'uliser la magie en dehors des classes. J'espère que je ne serai pas sanctionnée pour ça, ce serait vraiment idiot.

Elizabeth réalisa que ce n'était pas la première fois qu'elle utilisait la magie en dehors des cours. Elle avait aussi jeté un sortilège de coloriage sur un caillou dans le parc et n'avait même pas réalisé que les sortilèges étaient interdits. De tout manière, ce n'était pas comme si elle l'utilisait contre quelqu'un, mais en même temps, le sortilège de changement de couleurs ne marchait pas sur les humains, enfin elle croyait, et avec l'autre on risquait au pire d'être un peu mouillé. Rien de bien méchant en perspective mais le règlement était le règlement et Eli mettait un point d'honneur à le respecter...

Wendy parla ensuite de ses parents qui étaient moldus et aussi de Poufsouffle qui était la seconde maison de tout ses occupants. Et en particulier pour Elizabeth... Elle lui dit ensuite qu'elle n'était pas très à l'aiser avec les gens et Elizabeth se reconnu immédiatement en la jeune fille...

- Tu sais, moi toute les rencontres que j'ai fait, c'était dus au hasard. J'ai rencontré Susan dans un couloirs en cassant mon sac, Adella au terrain de Quidditch en train de stresser dans mon coin, Jesse au parc alors que je mentrainait pour la méta, et toi en étant à la volière. Le seul pas que j'ai fait et dont je suis fière, c'est envers un élève de Beauxbatons, Simon de Greff, auquel j'ai essayait de parler, me disant qu'au pire il ne me comprendrait pas et il finirait par m'oublier... Et saches que je suis moi aussi très heureuse de t'avoir rencontré! Tu es une fille vraiment sympa et je sens que nous allons devenir amie...


Elizabeth penssait ce qu'elle disait car elle aimait beaucoup Wendy, qui était une fille extrement sympathique et drole et Eli et elle s'entendait déjà bien...

Chouette encore une amie ! Wendy fut très heureuse de pouvoir noter dans son esprit qu’une fois encore, elle avait réussi à se faire apprécier.

Elle admirait le fait que sa nouvelle amie puisse voir des sorts réalisé chez elle. Elle en avait donc déduis que sa famille était sorcière, ou du moins ses parents et ses frères et sœurs.

« Tu as des frères et sœurs, au fait ? Ils sont à Poudlard ?» avait-elle demandé, dès que la question s’était imposé à son esprit.

« Hum, pour les rencontres, je me suis faite rentrer dedans par un Serpentard très gentil dans un couloir. Il avait un problème avec son sac. Dennis, je crois, qu’il s’appelait. Puis à la Bibliothèque j’ai bousculé mon ami Alyss. Elle est à Serdaigle. Ensuite, j’ai aussi rencontré Adella, mais c’était dans les escaliers. D’ailleurs, on a attendu longtemps avant qu’il ne revienne pour nous permettre d’avancer. En plus Adella a peur du vide, ce n’était pas drôle du tout pour elle. Je me suis encore faite rentrée dedans par une autre Serpentard, Cassandra qu’elle s’appelle. Elle aussi était très gentille. Et puis Myrielle une fille plus vieille que nous, quand j’ai été me promener près du lac. Elle a un faucon. C’est très impressionnant. Ah et puis Daphné aux cuisines » Avait-elle énuméré.
« Et puis toi à la volière, bien entendu » avait-elle conclu en rigolant.

« Tiens, c’est drôle, maintenant que j’ai tout résumé, je me rends compte que c’est surtout par hasard que j’ai rencontré les gens. Et que en général on s’est rentré dedans, sans faire exprès. Et que les Serpentard que j’ai rencontrés n’étaient pas méchants ».

Elle réfléchit, et se remémora une conversation qu’elle avait eue avec son amie de Serdaigle. Il fallait éviter à tout prix de croiser la route de Dawn. Elle n’aimait pas Alyss et trouvait tous les menus prétextes pour lui retirer des points à elle et à sa maison. Fallait-il prévenir Eli ? Ah oui quand même !

« A propos de Serpentard, il y a une personne que mon amie Alyss m’a dit d’éviter. Elle aime beaucoup retirer des points à la Serdaigle, pour des raisons valables, mais tirées par les cheveux. Enfin, je sais que c’est dans le règlement, et tout, mais bon… C’est Dawn quelque chose. »
Faire l’effort de se rappeler de son nom de famille était de trop pour la petite fille, qui commençait à ressentir les effets de la fatigue du jour. Le fromage blanc était au repos, lui demander des infos bien cachées était de trop pour ce soir.

« Tiens, au fait. Je n’ai pas vu tous les professeurs. Tu as vus lesquels toi ? En tout cas, je peux déjà te dire que le professeur Quint est très gentil. J’ai pu discuter un peu avec lui pour mon devoir sur Salazard Serpentard. Tu es inscrite à l’atelier d’Histoire de la Magie, au fait ? » avait demandé l'indienne.

Le chat, perdu parmi tous les oiseaux, était revenu s’asseoir près de sa maîtresse, après avoir fait une ronde, histoire de se faire remarquer par les volatiles. Mine de rien, il aimait qu’on le remarque. Il se coucha alors sur le sol poussiéreux, et ferma les yeux. Lui aussi devait être fatigué. Fatigué de ne rien faire, oui. Comme c’est dur, la vie de chat !

[558 mots ^^]