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 Une soirée comme tant d’autres.

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Ξ Sujet: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyDim 12 Aoû - 20:43

[ HJ: Sujet libre, pas plus de 4 personnes s'il vous plait ]

Par cette froide soirée de mi-Novembre Hannah était confortablement installée dans un « joli » canapé jaune et noir, en face de l’âtre. Une grande teinture représentant un blaireau était tendue sur le dessus de la cheminée.
Les cours étaient terminés, elle avait fini tous ses devoirs, ça faisait une bonne demi-heure qu’elle avait achevé de dîner, et elle avait encore pas mal de temps libre avant le couvre-feu.
En face d’elle, le feu crépitait joyeusement mais ne suffisait pas éclairer la totalité de la pièce. En effet, plusieurs flambeaux étaient allumés, ils permettaient à la jeune fille de lire la dernière page de « Les blouses sont blanches, et les roses sont rouges » sans se bousiller les yeux.

Sans regarder, elle plongea la main dans un paquet de chocogrenouilles. Elle porta le sachet à sa bouche, et le déchira d’un petit coup de dent avant de coincer l’animal chocolaté en entre son pouce et son index pour éviter qu’il ne s’enfuit. Elle croqua dedans avant de quitter quelques instants sa ligne des yeux pour jeter un œil à la carte que contenait la friandise: Albus Dumbledore. Quoi ? Encore Albus Dumbledore ? Certes, elle aimait beaucoup ce cher directeur, mais elle avait tellement de cartes d’Albus Dumbledore qu’elle était persuadée qu’elle pourrait retapisser le dortoir avec. Elle soupira et délaissa le petit octogone en carton pour se replonger dans les derniers paragraphes, de son chef-d’œuvre de la littérature.

Eivind, son matou, était roulé en boule contre elle. C’était un chat massif, court sur pattes, épais et trapu à la fourrure douce mais très épaisse. Malgré son apparence plutôt imposante, le félin restait tout même un être gracieux et agile et ne ressemblait en rien à un gros tas de graisse fainéant. De toute manière, même si Eivind n’était qu’un gros tas de graisse de poils, Hannah l’aurait tout même considéré comme le plus adorable des animaux de compagnie. L’animal avait la vigueur et l’assurance d’un guerrier viking, comme le suggérait son nom, mais ce soir là, il était vraiment trop occupé à faire la carpette à côté de sa maîtresse.

Elle avait littéralement dévoré son pavé de plus de 500 pages en quelques jours, et il n’y avait pas à dire : Martine Larmaloeil était vraiment son auteur favoris. C’est avec un soupir à la fois heureux et un brin chagriné qu'elle referma le livre. Hannah observa un petit moment la couverture, qui n’avait absolument rien à envier à l’affiche d’époque de « autant on emporte le vent ». Ce bouquin à l’intrigue digne des plus mauvais scénarios de roman-photos pour magazine d’adolescentes était sincèrement navrant tant il était mièvre, peu cohérent et un tantinet niaiseux. Pourtant, cette série de livres avait énormément de succès, et Hannah était une fan de la première heure, probablement car son idéalisme chevronné se retrouvait dans les aventures de cher Davy Watson (qui pour ceux qui n’auraient pas compris, était le héros du roman).

* Les meilleures choses ont une fin. Allez, plus que 5 mois avant la publication du prochain tome ! *

De nouveau les deux pieds sur terre, Hannah jeta un coup d’œil à la salle commune. Elle était à moitié pleine, ou à moitié vide, ça dépend de la façon dont on voit les choses. Elle posa son livre sur la petite table base à côté du canapé et posa Eivind sur ses genoux. Elle le caressa en passant ses doigts dans les longs poils du famillier pour le peigner à défaut de mieux, et le l’animal se mit à ronronner bruyamment. Une douce odeur de cendre persistait dans la salle commune. Calée au fond de son canapé, rien n’aurait put lui donner envie de bouger ( hormis peut-être une séance de dédicaces-surprise de la part de Martine Larmaloeil, certes…).
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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyLun 13 Aoû - 12:17

Susan, brave Poufsouffle de son état, remontait tout juste du dîner, au cours duquel elle avait eu une passionnante conversation avec une élève de seconde année concernant le pourquoi du comment les pingouins étaient de mignonnes petites bêtes mais n'en avaient pas pour autant l'élégance du hérisson, le tout accompagné de réflexions profondes sur les dangers des moutons écossais (entraînés à charger le touriste égaré) et la folie des Scrouts à pétard (qui eux n'étaient pas entraînés à exploser entre les mains des élèves mais prenaient tout de même un malin plaisir à le faire).
Bien heureusement pour elle, Susan avait renoncé à prendre Soins aux Créatures Magiques au profit de l'étude des moldus et, bien que September Quint lui semblait être un professeur peu orthodoxe, elle préférait de loin sa vulgarité au risque de finir amputée.

Rassasiée, la jeune fille entra dans la salle commune d'un pas léger : il était encore relativement tôt, elle n'avait plus de devoirs à faire ni de leçons à repasser et la perpective de toute une soirée de libre n'était pas pour lui déplaire.
Alors qu'elle se demandait paresseusement si elle aurait le courage de monter les escaliers pour aller chercher un livre dans le dortoir ou bien si elle allait s'effondrer tout de suite dans un fauteuil défoncé, Susan perçut les ronronnements visiblement satisfaits d'un matou.

Intriguée, la jeune fille s'approcha du dos du canapé et ne tarda pas à reconnaître les cheveux blonds d'Hannah qui, constata-t-elle en lançant un coup d'oeil curieux par dessus l'épaule de la Poufsouffle, était bel et bien occupée à flatter un félin dont le ventre rebondi indiquait très certainement un régime copieux.
La vue de ce gros chat affalé de tout son long arracha un sourire amusé à Susan qui renonça soudain à aller chercher un livre.

Elle avait, en effet, bien envie de se taper un brin de causette avec Hannah, charmante Poufsouffle qu'elle appréciait énormément (selon la tradition des Poufsouffle, d'ailleurs !).
Hésitant toutefois un instant à la déranger, dans un élan de timidité qui lui était coutumier, Susan resta une bonne minute indécise, derrière le canapé, se dandinant de manière ridicule, comme si elle venait d'ingurgiter trop de jus de citrouille d'un coup.

Finalement, elle prit son courage à deux mains (après tout, Hannah ne l'avait jamais mangée, au pire elle lui ferait subtilement comprendre qu'elle n'avait pas envie de bavaser en faisant semblant de ne pas l'avoir entendue, par exemple) et contourna le canapé par la droite afin d'apparaître dans le champ de vision de la jeune fille mais également de s'installer d'un air faussement désinvolte dans un fauteuil aux couleurs (très "bourdon") de sa maison.

- Bonsoir Hannah, commença-t-elle maladroitement, tu vas bien ? Il a l'air de prendre du bon temps, ton chat ! rajouta-t-elle, visiblement en manque d'inspiration.

*Beuh, pitoyable ! Si avec tout ça elle accepte de me répondre, je suis bien en veine !*
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyLun 13 Aoû - 16:10

Hannah leva la tête vers son interlocutrice et lança un pimpant :
« Coucou Susan ! Oui ça va, la journée est enfin finie. Pfiou ! Ce n’est pas trop tôt.
Concernant Eivind, je crois aussi qu’il a l’air plutôt content. Pour une fois qu’il est sage et n’est pas en train roder pour essayer de rentrer dans la volière…»


En disant ces quelques mots, elle avait cessé de caresser l’animal qui lança de sa voix de stentor un : « MAAAOOOOOWWWWW ! » de protestation. Ce qui en langage félin signifiait : « Et alors ? Il est fini mon massage Suédois ? T’as fini de médire sur mon auguste, illustre et surtout très modeste personne ? Je veeeeux un caliiin ! Calliiiin ! Maintenaaant ! ». Hannah fronça un sourcil et ajouta à l’adresse du matou tout en re-caressant son épaisse fourrure grise.

« Holala… quel caractère ! T’es bien un mec, Eivind… »

Maintenant qu’il était affalé sur ses genoux, Hannah savait qu’elle ne pourrait plus trop se lever ou même cesser ses papouilles sans que l’animal ne proteste vivement. Dans le fond, ça ne la gênait pas tant que ça : Elle n’avait guère envie de bouger.
Si Susan craignait que son entrée en matière soit pitoyable, et que Hannah ne daigne pas lui répondre, la réalité était toute autre. On pouvait plus facilement reprocher à la petite blonde ( enfin, plus si petite que ça, elle avait quatorze ans et demi maintenant, attention !) de trop parler plutôt que de jouer les carpes indifférentes avec leur entourage.
Elle attendit que la préfète finisse par s’asseoir dans un fauteuil pas très loin d’elle pour entamer :


« T’as vu le nouveau professeur d’étude des Moldus ? Bien-sur que Susan l’avait vu, mais on pouvait dire qu’il s’agissait là d’un subtil moyen d’embrayer sur les premières impressions de cours des deux élèves. Il a l’air… euh… Elle réfléchit un petit moment : comment présenter la chose sans cancaner sur ce pauvre nouveau professeur ? Bah euh, ça me fait bizarre d’avoir un prof avec un langage aussi euh… « familier », il est très direct aussi. T’imagines si le professeur Rogue nous parlait comme ça ?! Sinon, il paraît qu’il est écrivain, tu crois qu’il écrit quoi comme genre de livres ? Je n’ai pas trop osé lui demander à la fin du cours…
Et puis, il a dit qu’il n’expliquerait pas comment marche un four, mais moi je n’ai pas la moindre idée de comment marche un four ! Et puis, mine de rien, c’est vachement important un four ! Si on se retrouve pour une quelconque raison coincés dans le monde moldu, il faut bien… il faut bien… manger, non ? »

Elle reprit sa respiration et s’enfonça dans son fauteuil. Et lança, passant que coq à l’âne sans vergogne, ni états d’âme : « Sinon, t’as passé une bonne journée ? Au faite, tu t’es trouvé un cavalier ? Je crois que se sont les préfets et les champions qui ouvrent le bal, ça va être chouette ! »
S’enthousiasma Hannah. Puis en tendant le paquet de Chocogrenouilles à côté d’elle, elle proposa à Susan : « Tu en veux ? C’est une nouvelle variété de Chocogrouilles : Chocolat au lait aux éclats de noix de Pékan. »
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyLun 13 Aoû - 22:22

Ouf ! Visiblement Hannah n’était pas d’humeur serpentardienne, ce soir-là (comprendre par là qu’elle n’avait aucune envie d’envoyer balader ses chers camarades, brave Poufsouffle *écrase une larmichette*), bien au contraire !
Susan, qui n’en croyait pas sa chance, se détendit un peu tout en essayant de chasser une désagréable petite voix qui lui soufflait que, très certainement, Hannah feignait d’être très contente de la voir juste parce qu’elle était une Poufsouffle trop pleine de bonté pour la repousser ouvertement. Elle devait probablement avoir pitié de la pauvre Susan !
Visiblement, trois années pleines de cohabitation avec Hannah n’avaient pas aidé la jeune fille à perdre totalement sa timidité en compagnie de la jeune sorcière. C’était à se demander ce qu’il lui fallait.

La petite Poufsouffle ne parvint toutefois pas à s’empêcher de sourire largement à Hannah, qu’elle admirait beaucoup et qui, au fond, était un peu son modèle, sourire qui s’étira encore, dans le genre «pelle à tarte» quand le chat miaula d’une force à la proportion de son ventre, comme si il prenait un malin plaisir à contredire sa maîtresse (si, si, c’est un chat très calme ce soir !).

- Dans la volière, répéta-t-elle d’une voix flûtée en lorgnant le chat de travers, ah, alors c’est lui, qui traumatise Piknikdouille ? Je croyais que les autres hiboux étaient méchants avec lui parce qu’il est un peu petit…

Bon, un mystère d’élucider. Piknikdouiller était le hibou de Susan. Tout noir, il n’était pas bien beau mais la jeune fille y était très attaché. C’était un peu son doudou vivant : quand elle était arrivée à Poudlard et qu’elle osait à peine regarder ses camarades en face de peur de se prendre un pain, elle passait énormément de temps à la volière avec lui. Après tout, il était un petit bout d’un monde connu et rassurant qui la reliait à sa famille. Elle avait été très inquiète, en constatant que le pauvre volatile revenait tout stressé de ses séjours dans la volière. A tel point qu’elle rechignait à l’y mettre, persuadée que les autres chouettes voulaient sa mort. Elle était rassurée d’apprendre que c’était seulement un gros chat qui voulait s’amuser un peu.

De toute évidence, la petite Susan (1m56 les bras levés, ce n’est pas bien grand, même à seulement quatorze ans) n’en voulait pas à l’animal de chercher à assouvir ses appétits gloutons : n’était-ce pas dans sa nature de chat, de chasser les oiseaux ? Du moment qu’il n’y arrivait pas, il n’y avait aucun problème à ce qu’il essaye, n’est ce pas ? Et puis de toute façon, si jamais il chopait un hibou un beau jour, il aurait à se débattre contre une horde d’oiseaux mécontents avant même de pouvoir commencer son festin. Or, les becs de chouettes courroucées sont souvent très douloureux. Le volatile attrapé en serait quitte pour une belle frayeur.

Détournée de ses pensées par la suite de question d’Hannah, Susan détourna pensivement ses yeux du chat, apparemment enchantée que son interlocutrice soit disposée à une bavette respectant les traditions d’usage. Chic ! Elle préférait mille fois une conversation avec Hannah qu’une soirée en solitaire, même avec un excellent livre.

- Oui, répondit-elle d’une voix fluette mais enthousiasmée, il est bizarre, non ? Je crois que j’aimais mieux le professeur Dukas, il était plus conventionnel. Lui, j’ai l’impression qu’il prend un malin plaisir à nous provoquer. Son langage, son côté je veux qu’on soit tous de bons copains… Je trouve ça un peu déplacé. Et puis il m’a agacée, avec ses accusations sur les gens du dernier rang. J’étais au dernier rang parce qu’il n’y avait plus de places ailleurs. Maintenant, j’ai l’impression qu’il va falloir que je rame toute l’année pour lui faire oublier ça, c’est un peu rageant.

Visiblement, cette histoire avait véritablement chamboulée Susan qui jamais, ô grand jamais, ne s’était vue qualifiée de «petite maligne occupant le dernier rang pour des raisons évidentes» au cours de sa scolarité.

- En tout cas, rajouta-t-elle en secouant la tête, j’espère que ce n’est pas un second Lockhart ! Après tout, lui aussi, il était écrivain. Enfin, Quint est visiblement moins connu… Note, s’il est aussi vulgaire quand il écrit que quand il parle…

Susan laissa sa phrase en suspens, elle-même étonnée de sa véhémence. En temps normal, elle ne critiquait pas les professeurs. Même Rogue avait droit à un peu plus d’égards de sa part. Mais September Quint l’avait vraiment mise en rogne. Voilà qui promettait pour l’année à venir.

- Oh ! Le four, ce n’est pas très compliqué, tout est marqué sur les boutons. J’ai vu des moldus faire… Enfin, je crois qu’il y a différents types de fours… Ce serait amusant d’aller faire une excursion dans le monde moldu, non ? Dans l’école d’une de mes cousines, ils ont même eu un échange sorciers/moldus, c’est chouette, non ? Tu imagines ? Tout un mois dans un foyer moldu ?

Susan eut un sourire extatique : une telle idée la mettait aux anges. Sa bulle éclata toutefois quand Hannah évoqua le bal de Noël :

- Non, je n’ai pas de cavalier, qui voudrait y aller avec moi ? De toute façon, je crois que ce ne sont que les champions qui ouvrent le bal, encore heureux ! Je veux dire… Je sens que je vais avoir l’air ridicule… Les autres années, j’étais à la maison pour Noël mais là, mes parents partent voir ma tante en Autriche, et je n’avais pas très envie d’y aller…

Elle se stoppa à nouveau et prit avec reconnaissance la friandise qui lui était offerte :

- Miam, merci ! Tu veux un bonbon surprise de Bertie Crochue, en échange ? Ou une plume en sucre ? J’en ai dans mon sac…
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyMar 14 Aoû - 14:08

[ Je crois qu’il a des erreurs au niveau des temps, mais la conjugaison et moi…]

« Oui avoua-t-elle légèrement embarrassée. Eivind a une affection toute particulière pour les oiseaux, je suis obligée de toujours bien faire attention quand je monte à la volière. Et surtout, je referme bien la porte, pour qu’il ne puisse pas rentrer mais il y a toujours des élèves qui entrent et qui sortent en laissant la porte ouverte…
D’ailleurs, je ne crois pas qu’il soit le seul à guetter les hiboux…
Ça me gène, je serais vraiment très embarrassée s’il en mangeait un… surtout le tien…
Je fais vraiment ce que je peux pour qu’il se tienne tranquille, mais quand je suis en cours il trouve toujours un moyen d’aller roder là où il ne faut pas.
Elle adressa un regard courroucé au chat. Tu pourrais chasser les souris, ça serait bien plus utile ! » Le félin ouvrit un œil, se sentant visiblement peu, très peu concerné par la remarque de sa maîtresse et laissa échapper un petit « Maow » grave.

Elle nota que sa camarade n’avait visiblement pas bien digéré la remarque du professeur Quint, il est vrai que dans le cas de Susan, la sacro-sainte règle du : « les glandeurs se mettent toujours au fond » trouvait une exception. Pour sa part, Hannah c’était installée au milieu. Elle sourit et tenta de rassurer Susan.

« Mais non voyons, il ne va pas te saquer toute l’année juste parce que tu t’es mise au fond pour le premier cours.
Il n’est pas idiot …* Enfin j’espère * Il va bien se rendre compte que tu n’es absolument pas comme ceux qui d’habitude occupent le dernier rang. Ho, et puis c’est de sa faute, il n’avait qu’a faire moins de rangs, mais plus larges ! »


C’est vrai, le professeur Gilderoy Lockhart avait été lui aussi un écrivain. D’ailleurs, ça n’avait pas trop dérangé Hannah de lire tous ces volumes relatant les « exploits » du sorcier de pacotille (Rappelons qu’elle était un peu naïve et crédule). Elle avait juste regretté le fait que Lockhart avait tendance à consacrer des paragraphes entiers aux reflets dorés que prenaient ses cheveux à la lumière de l’aube, ou sur l’éclat de l’émail de ses dents plutôt que sur la narration de ses épiques aventures. Dans l’ensemble, elle n’avait pas trouvé la lecture trop désagréable. D’ailleurs, elle devait bien avoir deux ou trois exemplaires dédicacés quelque part dans sa bibliothèque : « A Hannah, ma fan numéro 1 » Il écrivait ça à quasiment tout le monde, d’ailleurs ses trois exemplaires dédicacés avaient tous exactement cette même petite phrase. Mais c’était faux, Hannah était la fan numéro 1 de Martine Larmaloeil, qu’on se le dise. Et puis maintenant Gilderoy Lockhart était devenu plutôt « Has-been ».

« Peut-être qu’il écrit sur les moldus… Moui’ ça paraîtrait logique. Il étudie et enseigne la molduologie le monde moldu. »

Elle écouta Susan qui lui assurait qu’un four n’était pas bien compliqué à manipuler, avant de soumettre l’idée d’un séjour dans le monde moldu. Hannah ne savait pas quoi répondre, elle était partagée entre le désir de la découverte et l’attrait de la nouveauté, mais elle avait tout de même de nombreuses appréhensions à l’idée d’être coupée du monde magique pendant tout un mois.

« Je ne sais pas… souffla-t-elle. C’est vrai que d’un côté l’idée est extrêmement séduisante, mais d’un autre, un mois c’est beaucoup et… c’est un peu délicat vis à vis du secret, c’est surtout ça qui me gène. C’est vraiment difficile pour un sorcier de se fondre dans la masse des moldus, je trouve. D’ailleurs, comment ça s’est passé pour ta cousine ? Je veux dire, les moldus étaient conscients d’avoir une sorcière chez eux ou ils croyaient qu’elle était, elle-aussi, une moldue ? Et puis ils vont inévitablement poser des questions embarrassantes comme : « Tu es où à l’école ? » ou « Ils font quoi tes parents ? » Ça serait chouette, c’est vrai, mais ça demanderait vraiment beaucoup d’organisation.. »

Visiblement, Susan, elle, semblait ravie par cette perspective. Hannah l’était aussi, mais avait quelques inquiétudes sur le sujet (après tout, elle était d’une nature stressée en anxieuse), elle s’en voudrait si par ses quelques tracasseries elle gâchait l’enthousiasme de sa condisciple.
Puis, elle écouta la déclaration pessimiste de son amie avant de hausser les épaules et de répondre d’un air indigné :


« Qui voudrait y aller avec toi ? Bah ! Plein de monde ! »

Elle soupira : qu’est ce qu’elle pouvait être modeste, timide et effrayée de pas grand chose cette Susan quand elle voulait !

« Oui les champions ouvrent le bal… mais je pensais que les préfets aussi, enfin je trouve que ça fait un peu juste à peine trois couples pour ouvrir un bal aussi extraordinaire que celui-ci, après tout ce n’est pas tous les jours qu’on a deux délégations étrangères dans nos murs. Ça sera grandiose ! Ça sera magnifique ! Ça sera génial !
De toute manière, les garçons ont le chic pour inviter au dernier moment, donc, on a encore le temps ! Et puis, je n’ai pas encore choisi ce que je vais mettre.
Je ne partirais en vacances que le lendemain matin… »


De toute façon, si aucun imbécile de la gent masculine n’osait inviter, elle s’arrangeait toujours – du moins pour les bals de Noël – pour avoir un cavalier. Comment ? D’une façon fort simple, il suffisait d’en repérer un qui était libre, d’aller le voir, échanger deux ou trois banalités, aborder le sujet du bal et de lancer de plus innocemment du monde : « OOOoooh tu es tout seul, comme c’est do-mma-ge ! Par le plus grand des hasards, il se trouve que moi aussi. » Et techniquement, si la victime le garçon n’était pas trop long à la détente, il l’invitait, et il n’y avait plus qu’a feindre que l’idée venait de lui et accepter. Il n’y avait pas à dire, Hannah aurait eu sa place à Serpentard avec des ruses pareilles. ( Arf, arf ! XD )

« Non merci, c’est gentil mais je préfère rester sur le chocolat. Si tu en veux une autre, surtout n’hésite pas à te resservir ! Au faite tu as eu quoi comme carte ? »
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyMar 14 Aoû - 21:46

(Barf, je ne suis pas vraiment en droit de critiquer sur la question. Et puis de toute façon, je n'en ai pas trouvé ^^)

Ben dites donc... Elle qui pensait qu'écoper du pauvre Piknikdouille n'était pas drôle tous les jours, elle se rendait compte, à présent, qu'elle aurait pu tomber sur bien pire ! Devoir toujours surveiller son chat pour s'assurer qu'il n'aille pas se tailler un petit goûter à la volière devait être harassant, à la longue. Même la super compensation qui consistait en avoir une bouillote vivante (et velue) sur les genoux pour les longues soirées d'hiver n'était pas vraiment à la hauteur des inconvénients. Du moins de l'avis de Susan, qui lorgna d'un oeil soulagé le félin : elle était bien contente d'avoir un hibou granivore (oui, parce qu'en plus, le régime alimentaire des Piknikdouille était très particulier) au lieu d'un chat vorace ! Sans compter que le hibou, lui, au moins, savait porter des messages.

- C'est une drôle d'affection, tout de même, reprit-elle d'une voix amusée, mais en même temps, c'est dans sa nature de matou, non ? Le jour où il te rapportera un hibou mort pour te prouver son affection féline, tu n'auras plus qu'à l'enterrer en douce en priant pour ne pas croiser le propriètaire de la bête. Enfin, bien entendu, maintenant que je connais ton secret, je pourrais te faire chanter si un hibou disparaissait mystérieusement de la volière.

Susan ponctua sa phrase d'un grand sourire amusé. Visiblement, son imagination fertile était embarquée dans un passionnant roman policier : un chat tueur qui déchiquetait un hibou par une nuit sans lune avant de l'apporter à sa maîtresse qui, pour cacher le forfait, enterrait le volatile à minuit, sous un chêne. Mais la petite fille (qui, comme dans le jeu du loup-garou - mais si, tout le monde connaît le loup-garou ! - ne dors pas beaucoup), assiste à toute la scène et comprend. Or, cette petite-fille a aussi très envie d'acheter un cadeau bien cher à sa vieille Grand-Mère. Elle fait donc chanter la maîtresse du chat (à défaut de pouvoir fait chanter le chat lui-même) qui mène son enquête, la découvre et la tue à son tour...
Bien entendu, ce scénario tenait plus de la salle commune de Serpentard que de celle de Poufsouffe, sans compter qu'Hannah n'avait pas vraiment le profil de la meurtrière, mais quand l'imagination s'emballe, il n'y a pas grand chose à faire pour la retenir dans le domaine du raisonnable.

Elle fut tirée de sa "rêverie" par les propos rassurants d'Hannah sur Quint. Susan s'avachit un peu plus dans son fauteuil, preuve qu'elle commençait à se sentir vraiment à l'aise avant de répondre, les yeux perdus dans le vague :

- Oui, j'espère... Mais je ne sais pas, je crois que c'est physique, je ne l'aime vraiment pas... Je sais bien que c'est mal, très intolérant et tout ce qu'on veut, mais j'aimais vraiment mieux le professeur Dukas. Il était toujours très prévenant avec ses élèves... Lui, j'ai l'impression qu'il cherche à se faire voir...

Susan laissa à nouveau sa phrase en suspens et rosit, consciente que de tels propos n'étaient pas dignes d'une Poufsouffle intégre. Peut-être aurait dû-t-elle aller à Serpentard, finalement.

- Enfin, au moins, il ne nous a pas fait acheter la collection complète de ses oeuvres, comme Lockhart... Il faudrait aller à la bibliothèque, voir s'il y en a...

Elle avait prononcé le nom de Lockhart en fronçant le nez d'un air vaguement dégoûté. Dès le départ, elle avait éprouvé une vive antipathie pour l'individu. Le fait que sa mère l'ait bassinée avec ses exploits pendant toutes les vacances n'y était, d'ailleurs, probablement pas pour rien.

- Oh ! s'exclama-t-elle, passant du coq à l'âne, mais ils avaient un bracelet du secret, tu sais, le truc qu'on passe au poignet de quelqu'un quand il ne doit pas révéler quelque chose. Il paraît que c'est très douloureux, si tu commences à dévoiler ton secret. En plus, tu ne peux pas l'enlever toi-même... C'est un peu cruel.
Et puis les familles ne soupçonnaient vraiment rien, l'histoire était soigneusement préparée, tu penses bien : les élèves accueillis étaient censés venir d'Australie pour un voyage scolaire. Comme les familles chez qui ils logeaient étaient inscrites dans des organismes d'accueil d'enfants en voyage, elles ne posaient pas trop de questions. De toute façon, l'Australie, c'est loin, alors pour vérifier... Sans compter qu'avec un peu de potion Babel, tous les sorciers avaient l'accent australien. Rudement bien imaginé, non ?


Après cette longue explication, elle prit le temps de souffler un peu en croquant avec délice dans son chocogrenouille avant de reprendre (mais pas la bouche pleine, hein, c'est malpoli !) :

- Barf, de toute façon, j'irai toute seule, sinon. Voire même je n'irai pas du tout. Enfin, au moins, ma robe de soirée est correcte, au début, maman voulait m'acheter un horrible machin rose ! précisa-t-elle, outrée avant de poursuivre : et puis on a quatre couples, puisque Potter est aussi champion. Il s'en est bien sorti, avec le dragon, quand même ! Je n'aurais pas aimé être à sa place... En tout cas, j'espère que ce sera Cédric, le gagnant ! acheva-t-elle avec ferveur.

Enfin, à la question d'Hannah, elle lança un coup d'oeil à sa carte avant de répondre :

- J'ai Bathilda Bagshot, tu sais, celle qui a écrit les bouquins qu'on utilise en Histoire de la Magie. Si elle est aussi gai que Binns, sa vie ne doit pas être bien passionnante... Tu as eu qui, toi ? Tu veux que je te la donne ? proposa-t-elle
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyMer 15 Aoû - 8:35

« Oui : c’est l’instinct, c’est pour la chasse. Je lui donne assez à manger j’espère, enfin, je trouve qu’il n’a pas l’air de mourir de faim.
Dit-elle en grattant le dessous du menton de l’animal.
" Le jour où il te rapportera un hibou mort pour te prouver son affection féline, tu n'auras plus qu'à l'enterrer en douce en priant pour ne pas croiser le propriètaire de la bête."
Par merlin ! J’espère que je n’aurais jamais à faire un truc pareil ! »
S’exclama Hannah en écoutant le scénarii de Susan à propos d’un éventuel « petit cadeau » de la part d’Eivind. "ça serait terriblement embarrassant et puis ça me ferait de la peine…" Ajouta-t-elle d’une petite voix, elle ne put s’empêcher de sourire et de laisser échapper un petit rire en imaginant Susan Bones habillée façon gangster des années 50 en train de lui faire du chantage à propos d’une sordide histoire de disparition de hibou…
Suite à la déclaration de Susan à propos de M.Quint, Hannah se contenta de hausser légèrement les épaules et de répondre dans un soupir :



« Je n’insiste pas, après tout, on peut pas aimer tout le monde il paraît. Enfin, c’est encore un débutant, je suis sure qu’il s’améliorera avec le temps. »


Elle cligna des yeux quand la préfète apporta des explications à propos du voyage de sa cousine dans le monde moldu. Elle demanda, frissonnante :

« Ooooh et ça fait quoi s’ils avouent quand même qu’ils sont des sorciers ? Le bracelet leur coupe la main c’est ça ? Mais c’est horrible ! C’est affreux !»

Avait-elle demandé en plaquant d’horreur une main sur sa bouche. Mais l’effroi fut de bien courte durée, car la conversation continuait sans s’appesantir là-dessus.
Il était étrange de voir à quel point prouver un cavalier/une cavalière pouvait préoccuper une certaine tranche d’age parmi les élèves. Sans doutes était-ce pour paraître dans la norme. Car Hannah savait parfaitement que devoir se coltiner son cavalier toute la soirée n’était pas forcément synonyme de partie de plaisir. Enfin, ça dépendait du cavalier. Il ne fallait pas oublier que passer la soirée seul(e) n’impliquait pas obligatoirement de broyer du noir dans son coin. Après tout, on n’a pas besoin d’être accompagné pour manger un ou deux roulés à la saucisse ou pour discuter des vacances de Noël avec ses camarades. Certes, pour danser, c’est vrai que c’était bien plus pratique d’en avoir un.


« Ha non ! Protesta-t-elle. Susan ! Tu ne peux pas te permettre de ne pas assister au bal voyons – même si tu n’as pas de cavalier - C’est trop important ! Ça fait partit des choses dont tu te souviendras toute ta vie et que tu raconteras à tes petits enfants quand tu serras un vieux pruneau ridé vieille ! Et puis c’est super le bal ! Encore plus celui-là ! Non, non, non tu ne peux pas te permettre de le louper ! Et puis avec qui je vais bien pouvoir discuter si tu ne viens pas, hein ? »

Puis l’indignation d’Hannah laissa place à petit : « Moi j’aime bien le rose… avant d’ajouter un argument supplémentaire à son petit discours : « Maintenant que tu as une robe, tu te dois d’y aller : ça serait vraiment du gaspillage de la laisser prendre la poussière dans ta valise. »

Puis, Susan fit allusion aux exploits du jeune Harry. Hannah était assez impressionnée que le jeune Gryffondor puisse, au même titre que les autres candidats plus âgés, réussir les épreuves, mais actuellement bien malin était celui qui arriverait à le lui faire dire :
« Oui c’est vrai qu’il y a Potter… Pfff… j’l’avais oublié celui là. »

Maugréa la jaune et noir dans sa barbe. Jusqu'à présent Hannah n’avait rien eu contre Harry, elle le trouvait même plutôt gentil. Certes, lors que sa première année, elle avait d’abord cru qu’il voulait zigouiller tous les fils et filles de moldus car il était sensé être un descendant de Salazar Serpentard, mais à présent elle savait que c’était faux. Néanmoins, elle avait plutôt mal digéré qu’il soit le quatrième challenger du tournoi des 3 sorciers. Après tout, quoi de plus irrationnel que « 4 » challengers pour le tournoi des « 3 » sorciers ? Elle pensait sincèrement que c’était un énième moyen de tirer la couverture à l’avantage de Gryffondor.
Elle n’affichait pas une haine ouverte envers le quatrième champion – et puis, il était difficile d’imaginer que Hannah haïsse un jour quelqu’un – mais elle ne témoignait pas d’une grande chaleur humaine à son égard. Pour ainsi dire, elle l’ignorait complètement. Mais même si l’état actuel des choses ne le lui ferait pas avouer, elle était rassurée que Harry ai passé sa première épreuve sans se faire décapiter.


« Bathilda Bagshot ? Je dois l’avoir au moins en quatre exemplaires. Tu sais, il ne m’en manque plus beaucoup maintenant … Tout à l’heure j’ai encore eu Albus Dumbledore. »
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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyJeu 16 Aoû - 20:50

Le large sourire amusé de Susan se suffisait à lui-même pour expliquer tout ce que la rouquine pensait du régime alimentaire du matou : même un aveugle aurait pu se rendre compte en deux ou trois caresses sur le ventre que ce chat là était loin de mourir de faim !

- Et tu lui donnes des bains, parfois ? Avec tous les bains moussants de Poudlard et tout ? s'enquit la petite sorcière d'un air curieux.

Elle avait entendu dire que les chats détestaient l'eau. Or, un gros minou comme celui d'Hannah se débattant dans une baignoire, c'était un spectacle qui devait valoir le détour (à condition de s'être soigneusement muni de quelques serviettes éponges, de peignoirs, de parapluie et d'avoir enfilé son maillot de bain). Avec une corpulence comme la sienne, il devait être capable de faire des éclaboussures à faire baver d'envie un enfant turbulent (et, en l'occurrence, allergique à l'eau).
Qui plus est, l'image du minet obèse couvert de mousse à la framboise, les moustaches tombantes et l'air affreusement boudeur avait quelque chose d'amusant. Même si, au fond - et Susan en rosit quand elle s'en rendit compte - elle avait également quelque chose de cruel.
En tout cas, une chose était certaine, le côté sauvage de l'animal était mort et enterré depuis longtemps. Enfin, sauf quand il coursait les hiboux, bien entendu.

Ses prunelles noisettes, qui étaient machinalement revenues se fixer sur l'animal, s'en détournèrent à nouveau dès que le sujet de la conversation quitta le champ félin pour s'enfoncer dans les profondeurs de sujet autrement plus scolaires.
De toute évidence, Hannah avait bien plus de bonté "Poufsouffle" en elle que Susan n'en possédait. A cette constatation, la jeune fille adopta une délicate teinte groseille : quelle mauvaise Poufsouffle elle faisait, de critiquer de la sorte un professeur débutant ! Hannah allait probablement la mépriser pour son odieux comportement, et elle aurait bien raison !
Mortifiée, elle commença à s'aplatir en excuses d'une toute petite voix :

- Oh ! Je suis désolée, c'est indigne je... Je ne devrais pas être aussi injuste avec le Professeur Quint... C'est toi qui as raison, bien entendu... Pardon.

Très mal à l'aise (pour changer !), Susan se tortilla quelques secondes sur son fauteuil (qu grand dam des ressorts usés qui firent entendre un plaintif et lamentale "Couicouicouic", un peu comme si toute une colonie de souris aux cordes vocales éraillées logeaient sous son coussin) sans oser regarder Hannah.
Finalement, elle parut prendre une grande résolution, respira à fond et reprit d'un ton incertain :

- Euh... Non, en fait, le bacelet se désintègre si tu parles, mais c'est tellement douloureux de révéler un secret avec ce genre d'artefacts au poignet que personne ne l'a jamais fait. Déjà, quand tu es sur le point de dévoiler quelque chose qui doit demeurer inconnu, il brûle atrocement... C'est assez cruel, en fait, mais diablement efficace ! Les aurors infiltrés dans les rangs de Tu-Sais-Qui en portaient. Sauf que les leurs étaient invisibles, bien entendu, ils auraient immédiatement été découverts, sinon !

C'était l'avantage d'avoir une tante travaillant au ministère, elle avait toujours un tas d'histoires à raconter, notamment sur la guerre contre Celui-Dont-Le-Nom-Vous-Colle-Une-Peur-Bleue-Serdaigle-Une-Jaunisse-Jaune-Poufsouffle-Un-Teint-Vert-Serpentard-Et-Des-Joues-Rouges-Gryffondor-Charmant-Mélange. D'ailleurs, toute une partie des Bones ayant été assassinés dirant ladite guerre, Amélia était une des seules à pouvoir fournir ce genre d'informations.

Bref, ceci étant dit, Susan gratifia Hannah d'un regard candide avant de demander à son tour :

- Ah bon ? C'est si bien que ça le bal ? Je veux dire, à part manger et danser, qu'est ce qu'il y a de si intéressant ? En plus je danse très mal. Cet été, au Japon, j'ai écrasé le pied d'une dame en dansant, c'était très gênant. Surtout que la dame s'est mis à me crier dessus en japonais alors que moi, je ne parle qu'anglais. D'ailleurs, je croyais que les japonais gardaient leur calme en toute circonstance...

Ce souvenir avait laissé le sentiment d'une honte cuisante à Susan qui en rougissait encore rien qu'en l'évoquant. Pour dissimuler (maladroitementà sa gêne, Susan s'empressa de renchérir, passant sur sa robe sans transition, passant allégrement sur le fait que son argument pouvait très bien être contrecarré par un "Mais tu auras grandi d'ici là !" judicieux :

- Ben, de toute façon, avec tous les cousins que j'ai, j'aurais bien l'occasion de la porter : les mariages, tout ça...

D'ailleurs, pas plus tard qu'aux vacances de Pâques prochaines, sa "dé-li-ci-eu-ses" (selon Tante Magdalena, mère de la fille en question, un point de vue très objectif, donc) cousine Angélica ("Angélica, bonjour la cata !" disaient Susan et Clarence, le frère de la fameuse cousine qui avait fait un échange moldu-sorcier, tout le monde me suit ?) épousait le "chââââââââr-mant" (toujours selon la même) Gonzague Elle-ne-savait-plus-son-nom, qui, au grand dam du reste de la famille, était allée à Serdaigle, pouah, quelle décadence ! Susan avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour dissuader sa cousine de la mettre demoiselle d'honneur... Sans grand succès, hélas ! D'ici quatre mois, elle se retrouverait donc affublée d'une affreuse robe en satin rose - couleur qui jurait affreusement avec ses cheveux - avec une ceinture framboise du même tissu et une horrible couronne de fleurs dans les cheveux. Rien que d'y penser elle avait envie de vomir.

- Enfin, sauf si je dois être demoiselle d'honneur à chaque fois, rajouta-t-elle, l'air résigné.

La question Potter était autrement plus intéressante. Visiblement, Hannah soutenait vigoureusement Cédric, en bonne Poufsouffle qu'elle était :

- Tu as vu les badges contre Potter ? demanda-t-elle d'un air naïf.

Il y avait fort à parier que oui : impossible de passer à côté, es dernières semaines, mais entre les voir et les posséder, il y avait une marche.

- Dumbledore ? rajouta-t-elle finalement, tombant comme un cheveu sur la soupe, je l'ai tout le temps, lui ! Si la popularité se mesure à la probabilité que tu as de tomber sur ton image dans le paquet de chocogrenouille, il est très, très populaire, lui ! Il paraît que les Serpentard se servent des cartes de Dumbledore pour jouer aux fléchettes avec.

Ce que Susan désapprouvait visiblement avec force, à en juger par son froncement de sourcils.
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptySam 18 Aoû - 11:32

« Oui, parfois je lui donne des bains. Mais uniquement quand je suis à la maison et que le temps s’y prête. Ça n’arrive donc pas très souvent comme tu le devines. Trois fois par an peut-être. En général, je suis obligée de faire un shampoing, ensuite de lui mettre de la poudre contre les puces, du démêlant, et pour finir je le rince à l’eau tiède avec un filet de jus de cœur de palmier grimpant hydrophile des antipodes (HJ : nom inventé parfaitement ridicule, je suis bien d’accord !) : ça rend le poil doux et brillant.
Après l’avoir séché, il faut le démêler. Le problème avec ces chats nordiques, c’est qu’ils ont plein de poils et ils en mettent partout. Je le brosse toutes les semaines, je l’ai fais hier d’ailleurs. »


Expliqua-t-elle en câlinant son chat – qui n’était pas obèse, précisons-le – qui ronronnait comme une locomotive.

« Il ne se débat pas quand je lui donne un bain. Il se contente de râler plutôt…bruyamment. Si je tourne le dos cinq minutes pour attraper une bouteille de shampoing il en profite pour filler en mettant de l’eau partout dans la maison. Tu sais, il n’en a pas l’air comme ça, étendu comme un paillasson sur mes genoux, mais il est très vif. »

Une petite voix au fond de sa tête lui fit aimablement remarquer qu’elle commençait s’étaler sur son chat, et que cette surenchère de détails n’intéressait pas forcément sa condisciple.
Elle eut un petit sourire amusé quand Susan s’excusa – de quoi d’ailleurs ? Ha oui ! – à propos du professeur Quint en se tortillant d’embarra dans son fauteuil. D’après Hannah, c’était « trop choupi » mais un peu exagéré tout de même. Susan lui donnait l’impression d’avoir fait un horrible sous-entendu pour que la rouquine se sente coupable.


« Mais non voyons, ce n’est pas « indigne »… Enfin, tu as le droit de ne pas trop apprécier quelqu’un, moi par exemple je ne porte pas vraiment Millicent dans mon cœur… »

* Oui, enfin bref, changeons de sujet ! *


Face aux explications de Susan à propos du bracelet elle se contenta de souffler un « Ooooh… » impressionné. Whouahou, elle en savait des choses sur les aurors, Susan ! Après tout, Les Bones avaient des liens étroits avec ce milieu. Susan pouvait être fière de faire partie d’une aussi longue lignée de défenseur des innocents, même si d’autre côté, une pareille implication impliquait de grands dangers, songea Hannah.
Autant la petite blonde semblait admirative de la science de Susan en matière d’objets de torture pour faire garder le silence à de pauvres innocents ( Gné ? ), autant elle était franchement indignée du désintéressement de sa camarade dans quelque chose d’aussi extraordinaire, de magnifique, de superbe, de grandiose, que le bal de Poudlard. Surtout que la petite sauterie se déroulait en même temps que le tournoi des 3 sorciers avec deux délégations étrangères, ce qui le rendait encore plus exceptionnel et incontournable d’après la Poufsouffle.


« Mais ouiiiii ! Bien sur ! »

Comment diable Susan pouvait-elle mettre en doute que manger des roulés à la saucisse en compagnie d’un garçon qui ne faisait que parler quidditch au beau milieu d’une salle remplie de personnes qui attendent le moindre faux pas de votre part pour allégrement médire sur votre compte, ne soit pas quelque chose d’absolument fabuleux ? A croire que Susan n’était pas une adolescente !

« Mais tout est génial ! L’ambiance, la musique… et puis te ne trouves pas ça absolument fabuleux que tout le monde se mélange sans tenir compte des rivalités entre maisons ? »

Bien évidemment, Hannah était en plein « trip » d’idéaliste invétérée sur ce coup là.

« Tu as écrasé le pied d’une dame en dansant au Japon… »

Répéta-t-elle machinalement. Elle sourit, pouffa légèrement avant de poser sa main sur sa bouche pour ne pas « se fendre la poire » devant Susan. Car premièrement cela n’était pas très classe, et secondement ça ne ferait que mettre d’avantage mal à l’aise la pauvre rouquine. Bien sur, elle ne riait pas méchamment en pointant de son index Susan tout en répétant « Hahaha ! T’es vraiment trop nulle !» mais elle essayait de se contenir de peur de vexer la préfète.

« Je suis sincèrement désolée mais… hihi...c’est vraiment assez drôle… je ne me moque pas mais c’est juste que je m’imagine la scène et hihi… c’est vraiment amusant. Excuse-moi… »

Elle écouta Susan jusqu’au moment où elle aborda le thème des badges. Elle croisa les bras et pinça légèrement les lèvres.

« Oui-oui, j’ai vu. Difficile d’y passer à côté je dois dire. »

Elle s’apprêtait à ajouter quelque chose d’autre à ce sujet quant Susan lui exposa une rumeur particulièrement horrible pour ses petites oreilles de collectionneuse invétérée et accessoirement de fan de Dumbledore.

« Ils font kwôôôaaa ? Croassa-t-elle, choquée. M-m-m-ais ! Ils sont complètement idiots, ils ne se rendent pas compte ! Même un vert et argent devrait pouvoir se rendre compte que Dumbledore est le plus grand sorcier de la création, enfin, après Merlin bien-sur. Et puis bousiller une carte de chocogrenouille ! C’est honteux !»

[ J’ai relativement peu développé sa réponse sur le badge car je ne sais plus si elle en porte un dans le livre. Dans le film il paraît que oui, mais je me fiche un peu de ce qu’un réalisateur à voulu faire, c’est Rowling le boss après tout. Bref-euh, tu ne saurais pas par hasard si oui ou non elle porte ce maudit badge in the book ? ]
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Ξ Sujet: Re: Une soirée comme tant d’autres.   Une soirée comme tant d’autres. EmptyLun 20 Aoû - 20:16

(Euh, je crois qu'elle se montre froide avec les Gryffondor mais il n'est pas précisé qu'elle porte un badge !)

Mais Susan, contrairement à ce qu'Hannah pouvait penser, s'intéressait énormément à la toilette du chat. Pensez donc, elle tout ce qu'elle avait, c'était Piknikdouille, hibou certes très attachant mais un tantinet idiot tout de même. En tout cas, ce n'était pas avec lui qu'elle risquait de faire des câlins au coin du feu ! D'une part parce que le volatile avait une peur panique du feu, d'autre part parce qu'il ne tenait pas en place ou, quand il était à peu près calme, il roupillait. Rien de bien passionnant en somme.
Et puis surtout, Piknikdouille n'avait pas besoin d'être baigné, peigné et tout ce qui va avec ! La rouquine dévorait donc des yeux le matou d'Hannah : waouh ! Un shampooing ? De la poudre contre les puces ? Mais c'était la grande classe !

- Au moins, comme ça, reprit-elle avec un sourire extatique, il doit sentir que tu l'aimes ! Je veux dire, même si il n'affectionne pas trop la baignoire, il doit bien se rendre compte que tu prends soin de lui ! Tu l'emmènes chez un médicomage animalier, parfois ? Il doit faire des vaccins ? Et est-ce qu'il te ramène des petits cadeaux pour te prouver son attachement ? J'ai lu quelque part que les chats faisaient ça. C'est chou ! Enfin, sauf, bien entendu, quand c'est un oiseau affolé et blessé qui colle du sang partout. rajouta-t-elle avec une grimace écoeurée.

Le chat d'Amélia avait fait ça, à Winchester, l'été dernier. Elle avait dû nettoyer toute la cuisine à sept heures du matin. Enzyme - le chat en question - s'était pris un gros savon. C'était tellement effrayant que Susan en était venue à plaindre le minou (qui venait pourtant 1) de saloper toute la maison, 2) de réveiller tout le monde, 3) de faire affreusement souffrir une pauvre petite créature).

- Oh ! Et je suis certaine qu'avec ses poils, des petits oiseaux font des nids douillets ! Ils font ça avec nos cheveux, tu sais !

Visiblement, Susan trouvait l'idée d'oisillons chaudement installés dans un nid en brindilles, mousse, poils de chats et cheveux humains absolument adorable car elle la laissa songeuse quelques secondes.
Le temps pour Hannah d'embrayer sur autre chose. La petite Poufsouffle leva sur son amie de grands yeux pensifs :

- Qui ? répéta-t-elle, un peu à l'Ouest, Oh ! Oui, Millicent...

Elle fronça le nez d'un air réprobateur. Elle se souvenait encore avec désolement de l'écharpe qu'Hannah portait lors du dernier cours d'herbologie. Bon, si Ernie ne lui avait pas laissé entendre que c'était certainement à cause des marques laissées par son affrontement avec Millicent, Susan aurait probablement pensé - naïve qu'elle était ! - qu'il s'agissait tout bêtement d'un petit mal de gorge (après tout, en novembre, c'était plutôt banal), mais grâce à la perspicacité de son camarade, elle avait compris qu'il n'en était rien. En tout cas, c'était très intelligent de la part d'Hannah, le coup de l'écharpe. Susan, elle, n'y aurait jamais pensé.

- Pff ! Crétins de Serpentard, dit-elle en haussant les épaules, ils n'en ratent pas une... Et Millicent est tellement agressive, rajouta-t-elle en secouant la tête en signe évident de désapprobation.

Puis, songeant - probablement justement - qu'Hannah ne devait pas avoir très envie de revenir sur cet épisode peu réjouissant de sa jeune vie, elle s'empressa de poursuivre d'un ton plus enjoué :

- Oh si, c'est vraiment chouette, quand les maisons s'entendent ! Mais je croyais qu'il n'y avait pas trêve, même au bal ! Je veux dire, Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor se mélangent déjà pas mal en temps normal et les Serpentard restent quand même entre eux au bal : d'abord, tous les Serpentard vont au bal avec des Serpentard... C'est sûr que ça aide, pour trouver un cavalier !

Elle poussa un gros soupir : la question du cavalier était vraiment épineuse. Il allait falloir qu'elle trouve rapidement une solution :

- Dis, si quelqu'un te propose d'aller au bal et que tu as déjà un cavalier, tu le redirigeras vers moi, hein ! demanda-t-elle avec un sourire en coin, à moitié sérieuse tout de même.

*Ou alors on cherche ensemble... Pff ! Tu parles ! Avec moi aux basques, elle n'aura aucune chance de trouver un cavalier, je vais faire fuir tous ses prétendants ! Ce serait dommage, Hannah est tellement jolie !*

- Hihi ! Tu imagines Rusard en train de valser ? rajouta-t-elle en pouffant entre ses mains.

Valser avec qui, d'ailleurs, avec Miss Teigne ? Pff ! Ridicule ! Tiens, à ce sujet, est-ce que l'idylle du concierge avec la bibliothécaire avançait ou pas du tout ? Susan aurait donné cher pour le savoir : peut-être même qu'ils faisaient des rondes ensemble, maintenant ?! Pauvre Madame Pince... Quoique, elle était tellement désagréable que finalement, c'était peut-être Rusard le plus à plaindre ! Ou Miss Teigne... La pauvre bête devait être verte de jalousie !

- Oh tu peux rire, tu sais, dit-elle avec un grand sourire, c'était vraiment hilarant, en fait ! Mais sur le coup, bien entendu, j'étais très gênée ! Surtout que c'était devant Roze, Merryl, Rowen et Lavande ! Et la maman d'Alexander, en plus ! Bonjour la honte ! J'avais envie de disparaître ! Je crois que si je devais avoir un animagus, ce serait une souris, ou quelque chose dans ce goût là !

Enfin, la jeune fille hocha vigoureusement la tête (bobo les cervicales !) à la suite d'Hannah : oui, c'était sacndaleux ! Aucun respect pour la grandeur de ce vieux fêlé de Dumby de Dumbledore, vraiment ! Il fallait être totalement stupide pour oser lui balancer des fléchettes dessus.

- Je suis bien d'accord, renchérit-elle avec fougue, c'est tout bonnement impensable ! Dumbledore est le plus grand sorcier de notre temps quel malheur qu'il soit allé à Gryffondor. Déjà, il a vaincu Grindelwald ! Et en plus, il a toujours combattu du côté du bien et de la justice... Mais les Serpentard ne semblent pas très réceptifs à ce genre de notions, conclut-elle, les joues roses de colère, les sourcils froncés et les lèvres pincées.
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