Bouh!

La jolie, douce Keelia, la tendre Keelia au regard vert, au regard angélique regardait le monde avec cruauté, elle venait de croiser un groupe d’élève chez Poufsouffle, toujours aussi décevantes, des filles de Poufsouffle en train de s’extasier sur un garçon qu’elle venaient de croiser dans les couloirs, des premières ou seconde années, de toute façon entre première année et cinquième année chez les Poufsouffle il n’y avait pas de grandes différences, si ce n’est la taille et les sorts appris, elle étaient toutes des cruches idiotes, pour Keelia seules certaines personnes méritaient son respect, c’est personnes là étaient rares. La Serpantard marchait d’un pat calme dans les couloirs de Poudlard, la prestigieuse école de magie d’Angleterre, ou l’illustre Albus Dumbledor occupait le poste de directeur, Keelia le trouvait beaucoup trop vieux, il y avait aussi le prestigieux Harry Potter, ce tricheur de première, cet imposteur en dehors de cela rien, enfin si, l’école accueillait la coupe des trois sorcier cette année, cela mettrait peut-être un peu de piment dans son année qu’elle trouvait déjà morne.

Keelia allait en direction de la bibliothèque. Comment ? elle étudier ? non pas dans la bibliothèque de Poudlard en tous cas. Dans la salle commune ou elle pouvait avoir la paix, dans la grande salle loin des tourneur en rond ou dans le parc mais pas dans la bibliothèque, beaucoup trop peuplé pour elle. Elle avait sous le bras un ouvrage d’un auteur américain, elle lirait un tout petit peu, mais comme toujours elle se lasserai bien vite, en suite elle aviserai.

Lorsqu’elle entra dans la grand bibliothèque, un odeur de vieux livres envahis les narine de la jeune première année. Elle haussa un sourcil avança sous le regard attentif de la bibliothécaire. Keelia passa dans les rayon de livre, toutes sombres et mal éclairées, et ce n’est que quand elle vit une personne dans un rayon qu’un petit sourire taquin ce dessina sur ses lèvres. Il faisait trop sombre pour qu’elle aperçoive de quelle maison était l’élève, donc lui aussi ne savait qu’elle maison faisait d’elle une peste. Elle avança silencieusement, sans que l’élève en question ne s’aperçoive de sa présence. Et il remarqua que Keelia était là quand elle fut à quelques centimètre de lui.

- Bouh !

Il sursauta, car l’élève était un garçon et la regarda incrédule, il hésitait entre partir en courant et lui tenir tête, mais c’est elle qui agis en première. Pauvre cloche. Elle prit le livre que le garçon touchait du bout du doigt encore en rayon et sans attendre de réaction parti vers un endroit ou elle pourrait s’asseoir en paix.
Assise elle ouvrit le dit livre…

Wayne n’était pas du genre facilement impressionnable, pourtant quand une charmante – Ahem ! – petite fille surgissait de la semi-obscurité en glapissant juste à côté de lui, il ne pouvait pas rester de marbre. Il sursauta, surpris. Le Poufsouffle regarda la petite avec des yeux incrédules avant de secouer légèrement la tête et de se demander si elle n’était pas un peu siphonnée cette gamine. S’il lui avait donné l’impression de vouloir s’enfuir en courant, cela ne restait qu’une impression, car la jeune demoiselle ne l’impressionnait pas outre mesure. Alors qu’il détournait son regard de l’importune, il tendit le bras vers un rayon à sa hauteur pour saisir un livre d’enchantements de niveau quatre. En effet, une fois encore, Wayne Hopkins avait attendu la dernière minute pour se pencher sur son devoir de sortilèges. Mais la gamine, à qui il ne prêtait déjà plus attention, lui chipa le livre juste sous le nez. A peine avait-il effleuré la couverture qu’elle partait déjà avec, l’air de rien. Il la regarda s’éloigner, un sourcil haussé, un bref instant l’air contrarié.
Il haussa les épaules, en se disant qu’on rencontrait vraiment de drôles d’oiseaux à Poudlard. Le Gallois attrapa deux autres livres et se dirigea d’un pas détendu vers les tables de travail, et plus précisément vers celle de la petite Serpentarde. Il ne s’arrêta même pas, et lui ôta le livre mains.

« Désolé, mais je crois bien que j’ai vu ce livre avant toi, de plus « Sortilèges et enchantements - Niveau 4 » n’est pas vraiment le manuel le plus approprié pour quelqu’un de ton age…»

Avait-il donné pour toute excuse au rapt de manuel, après tout, il l’avait vu en premier ce bouquin ! Déjà que Wayne n’était pas un élève très assidu, si en plus on se mettait à lui piquer ses outils de travail, ça n’allait pas franchement motiver le jaune et noir à étudier. Il alla s’asseoir à une table tranquille et bien éclairée, ayant déjà oublié le petit incident. Wayne chercha le chapitre qui l’intéressait et une fois qui l’avait trouvé, ouvrit les deux autres manuels aux pages dont il avait besoin. Il sortit un parchemin, son encre et sa plume et commença à rédiger quelques lignes.

Keelia n’avait pas vraiment l’habitude qu’on lui empêche de faire une chose et ce qui faisait d’elle une fillette très capricieuse. Elle regarda le jeune homme partir avec le livre incrédule, elle n’était pas vraiment du genre à étudier, mais le livre qui au premier regard avait semblé inintéressant, se trouvait en réalité être un bouquin très instructif. De QUATRIEME année et alors ?! une élève de première année avait très bien le droit de prendre de l’avance, un élève studieuse de première année avait totalement le droit de s’instruire, non ?
Après un petit moment de réflexion notre jeune demoiselle se leva lentement et se dirigea vers la place qu’avais prit le jeune homme, le poufsouffle, mon dieux, toujours aussi autoritaire c’est poufy, et à croire que tout leurs appartient, mais pour une fois, il ne trouverai pas plus grande que lui certes, mais pas moins décidé à lire ce livre jusqu’à la fin avant ce nouveau propriétaire.

Mlle Stuart attrapa le livre en passant derrière le Poufsouffle.

- Il ne me semble pas que vous l’aviez dans les mains, et j’ai put me tromper, j’ai put croire que vous n’alliez pas le prendre, et je l’ai attraper la première.

Elle continua son chemin, comme ce jeune homme l’avait fait la première fois, sauf qu’elle n’alla pas s’asseoir tout de suite, elle fit un petit tour de la bibliothèque, histoire de s’assurer que personne n’était là pour les surveiller, Keelia fut ravit de voir que la bibliothécaire avait désertait son post d’observatoire. Enfin elle se posa à une table, loin des autres élèves, loin de la surveillance et réouvrit son livre à l’endroit ou elle l’avait fermé « sortilège d’inversement pour le sort de rétrécissement ». Une lecture des plus intéressante, même quand on est une fillette de première année et que l’école n’est pas sa passion. Car l’instruction n’est pas réservé à une seule élite.

Alors que Wayne était en train de consulter le passage sur lequel portaient les exercices de métamorphose qu’il avait à faire, son livre disparu de ses mains. Il laissa échapper un petit grognement de protestation et écouta, sans avoir trop le choix, la justification de la fillette vis à vis de ce nouveau kidnapping de manuel.
Alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, la jeune Serpentarde avait déjà disparu au détour d’un rayon.

* Pour celle-là, on peut dire que le choixpeau ne s’est pas trompé : Elle est drôlement têtue et de mauvaise foi en plus !*

Wayne se frotta les tempes, ayant du mal à croire que le sort s’acharnait sur lui. Pour une fois qu’il essayait de faire ses devoirs sérieusement, il fallait qu’une situation pareille lui tombe dessus. Il soupira et rangea ses affaires, mais ne s’en alla pas pour autant de la bibliothèque : il cherchait la nouvelle table de travail de Keelia. Quand il re-trouva la fillette, il s’approcha d’elle et s’appuya sur sa table avant de s’adresser à sa cadette:

« C’est tout comme. Répondit le Gallois d’un ton égal. Et tu savais pertinemment que je comptais le prendre, j’ai à peine eu le temps d’effleurer la couverture que tu étais déjà partie avec… Il accompagna sa version des faits d’un geste ample, puis reprit : Malheureusement, c’est le seul livre de métamorphose de quatrième niveau dans le rayon métamorphose, les autres ont été empruntés. Donc …
Il se gratta la tête un petit moment pour trouver une solution, puis, le garçon à la tignasse rousse se laissa tomber lourdement sur la chaise à côté de la jeune Serpentarde, et expliqua: Vu que tu ne sembles pas vouloir lire autre chose et que j’en ai aussi besoin… On va le consulter ensemble.»

Il ne demandait pas l’avis de la gamine sur son idée, il avait besoin de ce bouquin et il en avait besoin vite : Le Poufsouffle avait une jolie pile de devoirs à rendre en métamorphose. Il ressortit ses affaires, bien décidé à rester avec ce livre, même si pour cela il devait supporter une première année au caractère bien trempé de la maison des vert et argent.

Keelia écarquilla les yeux ce que le jeune homme venait de lui dire était bien la dernières des choses qu’elle aurait pensée, une Serpantard et un Poufsouffle ne traînait pas ensemble, c’était la règle, et la jeune Stuart n’avait de manière aucune envie de rester avec lui, elle avait trouvait le livre, elle l’avait pris et maintenant c’était trop tard, comme le « qui pars à la chasse perd sa place », le « qui ne touche pas son livre le perd » marche aussi, le jeune homme venait de perdre son livre, c’était trop tard.

- euuh nooon, vous avez effleuré la couverture, comme vous l’avez fait remarquer, vous auriez aussi put effleurer du bout des doigts un autre manuel sans le prendre pour autant… (elle marqua une pose se leva avec le manuel dans les mains) et puis ce n’est pas parce que je suis en premier année que je n’ai pas le droit d’étudier du quatrième année, et ce n’est pas un élève plus grand que moi qui va faire changer cela.

Keelia aurait put pour faire cour à cela étudier avec le jeune homme, elle n’aurait pas était ennuyé et elle aurait put lire ce qu’elle voulait, le problème c’est que, si quelqu’un la voyait ici, avec lui, cela ferait probablement des gorges chaudes jusqu’à la fin de l’année, elle aurait aussi put laisser le livre à son aînée, mais ça elle se le refusait, elle ne lâcherai pas le morceau, ils trouveraient peut-être un moyen mais elle ne laisserai pas un Poufy lui prendre son livre. Après tout, elle l’avais eu la première, et rien ne laisser croire que la jeune fille l’avais piquer, au jeune homme, juste lui le disait, et si la bibliothécaire les trouvait en train de ce chamailler, elle n’aurait plus qu’à accusé le plus grand qu’elle, les plus grand on toujours tord de toute façon.

- Maintenant je veux bien vous passez le livre, mais quand j’aurais terminé, si vous avez la patience d’attendre jusque là…

Cela pouvait être bien, mais Stuart doutait que ça satisferait le jeune homme, elle aurait très bien put partir en courant avec le lire sous le bras et laisser le jeune homme tout seul, mais c’étais beaucoup moins drôle que de se confronter à quelqu’un pour changer…

Wayne se surprit à sourire en constatant que la jeune fille le vouvoyait. Ça lui faisait vraiment bizarre, et d’un certain côté, il trouvait ça amusant. D’après lui, c’était vraiment étrange qu’une fillette qui s’amuse à faire peur aux élèves entre les étagères de la bibliothèque et qui « pique » les bouquins des autres ( toujours selon son avis) se montre aussi respectueuse de « l’étiquette ». Toujours est-il que Monsieur Hopkins ne semblait pas vouloir bouger de sa chaise. Un coude sur la table, il tenait sa tête. Avec un petit sourire au coin des lèvres, il répondit tranquillement :

« Peut-être, mais tu m’as distrait en surgissant des rayons en braillant. Si tu ne l’avais pas fait, j’aurais pris le livre plus rapidement.

Il secoua son index en signe de négation et ajouta :

Je ne dis pas que tu n’as pas le droit d’étudier ce livre, loin de là, mais je pense qu’il aborde quelques notions qui ne sont pas simples à comprendre pour quelqu’un qui n’a pas fini son premier cycle, c’est tout. »

Il regarda un petit moment la fillette : Elle semblait déterminée à ne pas lâcher prise. Il se demanda si un jour, Grace, sa petite sœur adorée, aurait un caractère semblable à celui de la jeune vert et argent. Il espérait que non, car ça ne devait pas facile à vivre tous les jours. Néanmoins, il était bien décidé à jouer les diplomates pour obtenir ce qu’il voulait. Après tout, il avait tellement de retard dans ses devoirs, qu’il ne pouvait pas se permettre de se passer de ce manuel !

« Bah… a vrai dire, j’en ai besoin maintenant, tu comprends ? Demanda-t-il d’un ton doux – il s’agissait de pas trop froisser la gamine - et il continua : J’ai un devoir à rendre demain, et j’ai besoin de ce livre… »

Il marqua une pause et réfléchit un court instant, il avait à faire avec une Serpentarde ; il savait que cette discussion pourrait durer longtemps sans aboutir à rien, alors il lui proposa :

« Puisque tu ne sembles pas vraiment décidée à me le donner ou à le partager, qu’est ce que tu veux en échange ? Pour compenser… »

* On ne va pas y passer la nuit non plus ! Flitwick va me tuer si je ne lui rends pas mon devoir à temps… *

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