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 Dans l'affreux cahier rose. Ou : Bouh, quelle honte !

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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
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Ξ Sujet: Dans l'affreux cahier rose. Ou : Bouh, quelle honte !   Dans l'affreux cahier rose. Ou : Bouh, quelle honte ! EmptyLun 3 Mar - 15:55

Décembre.

Bouh ! Je n’aime pas les journaux intimes. C’est vraiment un truc trop bête. Sans vouloir t’insulter «cher journal» (comme si un vulgaire cahier pouvait être vraiment cher, déjà. Complètement ridicule, cette idée !), bien entendu. Mais bon tu reconnaîtras sans peine avec moi que griffonner des histoires, somme toute banales, dans un carnet, c’est purement un acte d’égocentrique prétentieux, non ?
Sans compter que j’ai toujours l’impression que le monde entier lorgne par-dessus mon épaule pour se moquer de ce que j’écris. Et que, maintenant que j’y pense, je vais avoir des sueurs froides à l’idée que quelqu’un puisse te découvrir soigneusement caché sous… Sous quoi, d’ailleurs ? Pas le matelas, je suppose. Non, ce serait vraiment d’un traditionalisme désolant. Non pas que j’aie eu beaucoup d’expériences avant. Avec les journaux, j’entends. Pas avec les matelas. Parce que pour ce qui est des matelas, Dieu merci, je connais depuis ma naissance. Mais je ne suis pas ici pour parler de matelas. On s’en doute.

Bouh ! donc, disais-je, je n’aime pas les journaux intimes. C’est encore une ridicule idée de cadeau de Tante Ellen – enfin, quand je dis «tante», c’est uniquement pour simplifier les liens de parenté, parce que je n’ai pas non plus l’intention de dresser un arbre généalogique des Bones ici – ce cahier. Ce qui prouve son incapacité à se détacher de sa carapace de vieille fille narcissique : ce n’est pas parce qu’elle a-do-re tenir un journal que c’est le cas de tout le monde. Sauf que maintenant, je vais me sentir coupable si je ne t’utilise pas à bon escient. Maudite soit la gentille conciliation des Poufsouffle !

Comment ça «mauvaise excuse» ? Non mais hé ! Je ne te permets pas, non plus, espèce de vulgaire machin rose. Oui, parce qu’en plus tu es rose. J’espère que tu as honte de toi. Quelle horreur ! J’ai l’impression d’avoir sept ans. Il ne manque plus que des paillettes et des petits rubis pour parfaire la panoplie de «princesse Bisounours». A passage, j’espère que tu as conscience que l’incongruité que tu es participe activement à la déforestation de l’Amazonie. A ta place, je ne serais pas bien fier.

D’ailleurs non, cette question est idiote. Tu ne peux pas en avoir conscience. «Tu» n’es pas. Pourquoi les gens se sentent-ils obligés de dire «tu» à un cahier avec une affection larmoyante lamentable ? Après tout, tu es plus mort que Tu-Ne-Sais-Pas-Qui (qui lui, pour le coup, n’est pas mort). Paix à ton âme. Serions-nous tous habités par un animisme universel ? Ou bien par le besoin impérieux d’épancher notre manque d’affection ? Ou bien, plus bêtement, personne n’a jamais trouvé rien de mieux jusqu’à présent ?
Parce que je ne peux définitivement pas dire Susan. Ce serait schizophrénique. «Chère Susan, aujourd’hui, j’ai encore eu DCFM…». Non, ça ne va pas. Sans compter que ça n’élimine pas le problème du tu.

Bon sang, est-ce que tous les gens qui tiennent des journaux se posent autant de questions idiotes que moi ? Et si tel est le cas, comment font-ils pour ne pas virer cinglés ? Je ne devrais toutefois pas me montrer si critique avec tous ceux qui tiennent des journaux. Je suppose que je fais légitimement partie du club, moi aussi, maintenant, non ? Est-ce que j’ai honte ? Oui. Un peu.

Mais le fait est que, en ces temps troublés, le journal m’a semblé – et ça ne m’enchante pas de l’avouer (j’ai dit que le terme de «journal» était, à lui seul, une aberration ?) – la seule solution pour y voir un peu plus clair. Cependant, quand je vois mon manque d’organisation dans l’écriture, je commence à douter sérieusement de l’intérêt d’une telle occupation (déjà que je n’étais pas convaincue à la base).

Gare à tes fesses, mon vieux Journal rose Barbie, parce que si ton utilité n’est pas prouvée rapidement, tu risques fort de servir à alimenter le feu de la Salle Commune, et tant pis pour tante Ellen (au moins, tu auras servi à réchauffer nos pauvres mains gelées. Quelle radine, cette administration ! Les Serdaigle ont peut-être bien chaud, sous leurs combles, mais dans les sous-sols, c’est le Pôle Nord. Je m’étonne de ne pas encore voir de pingouins déambuler avec nonchalance sur les tapis. Quant aux Serpentard, ils doivent être réduits à l’état de glaçon, à l'heure qu’il est. Sauf qu’eux le mérite… Enfin, presque tous, en tout cas !).

Que voulais-je dire ? Ah oui ! Que l’année était vraiment trop riche en événements – roses (oui, oui, rose avec un «s», nous sommes d’accord. Parce que rose est l’exception qui confirme la règle des accords colorés) et noirs, pour la plupart – pour que je puisse tout suivre correctement. Je ne dois pas être normalement constituée : tous les soirs, j’ai la tête qui bourdonne tellement que j’ai du mal à m’endormir. Bouh ! Et voilà, ce journal sombre dans la mièvrerie. Bravo moi, tiens ! Trois faits à examiner, donc, pour ce soir :

Ombrage en premier lieu. Ombrage est rose. Ombrage est trop rose. Ombrage est tellement rose que c’en est écoeurant. Si le mauvais goût était un crime, elle aurait été pendue depuis longtemps. Ce qui n’aurait pas été un mal, d’ailleurs. Si l’incompétence était punie par la loi, elle serait au cachot depuis longtemps. Pour notre plus grande joie. Si la méchanceté gratuite était interdite, elle n’aurait plus droit de cité depuis longtemps. Pour le plus grand bien de l’Univers. Ou, en tout cas, de Poudlard.

J’exagère ? Oh, si peu ! Je la déteste et, si j’en juge par le coup d’œil mauvais qu’elle m’a adressé au dernier cours (mais non, mais non, ce n’est pas de la paranoïa), elle me le rend bien. Mais je pense que c’est en partie à cause des relations tendues qu’elle a toujours entretenues avec Tante Amélia (qui elle, pour le coup, est bel et bien ma tante directe. Je vais finir par la faire, cette généalogie !). Ou alors j’ai plus l’air de comater que je ne le voudrais, quand je lis son stupide ouvrage soit disant théorique. Entre un livre qui affirme que rien ne vaut un petit «Petrificus Totalus» contre le danger et les romans de Lockhart, je ne sais pas ce que je préfère… Certainement Lockhart. Il avait au moins le mérite d’être amusant.

Ombrage, donc, premier changement de l’année. Je me demande bien ce qu’elle cherche à atteindre, avec son poste de Grande Inquisitrice. Il semble évident qu’elle empiète chaque jour un peu plus sur le rôle normalement dévolu à Dumbledore mais tant qu’il est en place, elle reste sérieusement handicapée. D’aucuns prétendent que Dumbledore est sur un siège éjectable…
Ce qui me paraît un peu trop pessimiste. Je vois mal comme elle va réussir à le déloger de son fauteuil directorial. Ou alors, elle risque de faire tant de vagues qu’elle va provoquer un vrai petit tsunami. Quoi qu’il en soit, Ombrage reste le prof de DCFM le plus détestable que j’aie jamais eu jusqu’à présent.

Merci Merlin, il paraît que le poste est maudit. Encore combien de temps avant juin ? Oh, remarque, si la malédiction faisait effet avant, je ne m’y opposerai pas !

Et qui dit Ombrage dit, depuis un peu moins de deux mois maintenant, Armée de Dumbledore. Je suis vraiment très contente d’en faire partie. Même s’il faut bien reconnaître que sans Hannah, Justin, Zacharias et Ernie, je ne serais probablement jamais allée à cette fameuse réunion, à Pré-au-Lard.
Je crains fort que Zacharias n’ait pas été très enthousiaste au début non plus. En tout cas, il ne s’est pas montré très poli. Mais c’est certainement le plus zélé de nous tous maintenant. C’est très chouette, ces séances d’AD. La dernière fois, j’ai réussi à lancer un Stupefix pour la toute première fois. Ce qui sera sans doute très utile le moment des BUSES venues.

Et puis, il faut bien reconnaître que ça permet de rapprocher les maisons… Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor, bien entendu. Ces délateurs de Serpentard n’ont pas été conviés à la fête. Et quand on voit l’abjecte flagornerie (houlà, je suis allée le chercher loin, celui-là !) dont ils font preuve à l’égard d’Ombrage, je crois que Potter a bien fait de s’abstenir.
Mais d’une certaine façon, je ne peux pas m’empêcher de penser que nous agissons dans le sens voulu par le Choixpeau, dans son étrange discours du début d’année. Mais Ombrage commence à se flairer l’embrouille. Déjà qu’elle est d’un naturel suspicieux… Heureusement que les vacances de Noël approchent. Quinze jours de répit dans les réunions de l’AD ne seront pas de trop pour lever un peu ses soupçons.

Ceci étant, si Potter ne se montrait pas si insolent en cours de DCFM, peut-être qu’Ombrage serait moins soupçonneuse. Pardonnons aux Gryffondor leur impulsivité souvent imbécile, elle ne les rend que plus attachants… Enfin, une fois sur quatre !

AD ne va pas sans retour de Tu-Ne-Sais-Pas-Qui (Bienheureux que tu es !). Sujet délicat s’il en est qui a déjà été la source de plus d’un débat houleux, même entre Poufsouffle (c’est pour dire !). Je préférerai ne pas y croire. J’envie même un peu ceux qui n’y croient pas : ça doit être confortable de se croire encore en sécurité. Quoiqu’on ne me fera pas avaler qu’une bonne moitié des Serpentard officiellement dans le camp des septiques ne joue pas la comédie. Mais être un encagoulé n’est pas nécessairement bien vu.

Ceci étant, il semble parfaitement aberrant de continuer à fermer les yeux à partir du moment où Dumbledore lui-même – qu’on ne peut certainement pas qualifier comme un fauteur-de-trouble multirécidiviste – clame Son Retour, non ? De toute façon, je serai probablement reniée par la famille si jamais j’émettais des doutes sur cet avis.
Et il ne me resterait alors plus qu’à me laisser mourir, dans une atroce solitude, par une nuit froide et enneigée de Noël, sous un pont de Londres, complètement soûle et atteinte d’une forme incurable de pneumonie. Sans vouloir paraître trop dramatique, bien entendu.

Quant à attribuer la cause de la mort de Cédric à un accident, c’est une insulte pure et simple à sa mémoire. Rien que le fait de l’avoir enterré à la va-vite, sans enquête préalable, comme ce fut le cas lors des autres tournois, est carrément suspect. Bouh ! Vengeance pour Cédric !

(ici, le lecteur avisé pourra trouver une trace de larmichette qui lui en apprendra long sur l’état d’esprit de notre héroïne).

Il me semble que c’est tout ce que j’avais à noter pour le moment. Ce sera d’ailleurs peut-être tout pour longtemps. Même si j’en doute.
Dommage…

Pouah ! J’ai déjà l’impression qu’une bande de sixièmes années portée sur les gloussements, me lorgne d’un œil bizarre. Merlin ! Si ça se trouve, dans quelques minutes, elles vont m’inviter à participer à leurs conversations… Elles ont certainement un cahier rose de planqué quelque part, elles aussi. Peut-être même qu’il y a une secte du cahier rose dans laquelle je viens de rentrer sans le savoir. Beuh ! Je ne veux pas faire partie d’une secte rose ! (si ça se trouve, le grand gourou de la secte est Ombrage en personne… Ce qui expliquerait beaucoup de choses. Tiens, je me demande si les Serpentard ont aussi des cahiers roses. Bizarrement, je vois mal Pansy Parkinson- ou pire, Vincent Crabbe- écrire avec de l’encre parfumée à la violette dans un cahier rose… Enfin, pour Crabbe, il y a peu de chance, de toute façon, puisqu’il est parfaitement analphabète).
Bref, je préfère ne pas me fixer des jours pour écrire, sinon je vais rapidement en avoir marre, je crois plutôt que je vais laisser l’envie – ou, en l’occurrence, le besoin – m’en prendre.

Sur ce, pas bonne soirée puisque tu t’en fiches (pour rester dans les limites de la politesse).
Et voilà, c’est malin, maintenant, je suis en retard pour mon faire mon devoir de potions. Non, vraiment, je ne comprendrais jamais l’engouement que les gens ont pour les journaux.

(2002 mots)

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