*Maïwenn se balladait pour la première fois dans ce parc dont on lui avait tant parlé... Il fallait avoué que maintenant qu'il était sous ses yeux, la petite comprenait les exclamations qui accompagnait toujours sa description : le parc était magnifique. Dans la douce chaleur d'une fin d'après-midi, et la lueur faiblissante du soleil, le parc était tout à son avantage; mais Maïwenn ne doutait pas un instant que, ni la neige et le froid, ni l'automne et le vent, ni les orages, la nuit ou le grand soleil ne nuisait à sa beauté.
Le parc était tout d'abord immense. Le lac, très bien situé, donnait un coté frais et le soleil s'y réfléchissant éblouissait les élèves. Au bout, là-bas, la forêt interdite, sombre et mystérieuse... L'envie d'y aller pris la fillette la première fois qu'elle la vit, mais elle venait à peine d'arriver...
Et puis, un grand espae vert, plat ou en pente, des arbres de ci de là... Le stade de quidditch au loin, et les serres de botanique... Tout était comme dans la description que ses frères lui avait faite, mais jamais l'imagination de la jeune fille n'aurait pu se représenter une pareille beautée.
Tout en marchant, Maïwenn réfléchissait au choix du Choixpeau. Serpentard ?! Ce choix l'étonnait quelque peu... Ses frères étaient allés à Gryffondor et Serdaigle... La jeune fille pensait qu'une de ces deux maisons lui était destinée... Et puis, la description qu'elle avait eu de Serpentard ne l'ambalait pas vraiment : méchant, irrespectueux, arrogant... Jamais une qualité n'était sorti de la bouche de ses frères losqu'ils évoquaient la maison de Serpentard, qu'y faisait-elle ? Le Choixpeau lui avait parlé d'un fort caractère... Il fallait avouer qu'on ne lui avait pas vraiment laissé le choix ! Seule fille au milieu de 7 garçons, la seule solution pour survivre était de s'imposer !
De ses questions sur sa maison pour les 7 années a venir, Maïwenn n'avait pas osé aller directement dans sa chambre... Il fallait avouer qu'elle avait peur de ce qu'elle pouvait trouver ! C'était donc tout naturellement que le parc s'était imposé à elle...*