Une lettre tant attendue...[Libre]

Un matin habituel...Un levé habituel...C'était une journée habituelle pour Daphne, qui s'était levée assez tôt, comme les autres matins, ne sentant plus la fatigue qui pourtait était au fond d'elle et se réveillait après les cours, faisant qu'elle se couchait tôt, et dormait bien. Daphne, d'un pas léger pour ne réveiller personne, s'avança, et alla se laver. Puis elle brossa ses cheveux plutôt courts et blonds, et sortit du dortoir. Elle descendit les marches, se retrouva dans la salle commune, sortit, et se dirigea vers la Grande Salle. Se sentant bien réveillée, les escaliers ne la piégèrent pas, et elle se retrouva rapidement dans la Grande Salle au plafond étoilé. Peu de personnes étaient déjà dans la pièce, et Daphne s'assit dans un endroit de la table des Serdaigles, là où personne n'était à proximité. Elle se servit, puis mangea, à une vitesse plutôt lente, elle savait désormais qu'il ne fallait pas aller trop vite quand on se levait tôt, car après on s'ennuyait avant les cours. Elle tourna doucement sa cuillère dans son bol rempli de lait chaud, encore trop chaud. Un moyen d'attendre plus. En attendant, elle prit ses deux biscottes beurrées, en faisant attention de bien les déguster. Au-dessus de sa tête, flocons tombaient sur le plafond magique, et Daphne eut peurent à un moment, que certains lui tombent sur la tête, tellement ce plafond était magique. Elle était chaque matin émerveillé par cette preuve de magie. Car tout ce qui touche à la magie étonne Daphne, c'est pas étonnant puisqu'elle vit depuis toute petite avec ses parents moldus. Soudain, la sortant de son rêve matinal, un bruit d'aile se fit entendre. Un bruit habituel, comme ce début de journée. C'est le courrier, apporté par les chouettes et les hiboux. Daphne sait bien que, comme d'habitude, malgré une réponse tellement attendue de ses parents, ne va pas recevoir de courrier, qu'aucun hibou descendra jusqu'à elle. Le bruit des ailes continue dans la salle, et Daphne l'entend très fort, plus fort que d'habitude...Elle lève la tête, et là, elle voit un hibou descendre vers elle !! Elle aurait pu croire qu'il se trompait, mais elle reconnaissait le hibou qu'elle avait envoyé à ses parents. Le hibou s'approcha un peu plus, laissa tomber la lettre, et se posa à côté de Daphne. Daphne le caressa, et lui dit:

"Merci beaucoup, heu, dommage que je connaisse pas ton nom...Je n'ai plus besoin de toi pour l'instant, retourne à la volière avec tes amis..."

Daphne sentait que le hibou de l'écol la comprenait, car il repartit tout de suite vers la volière. Daphne se mit alors à comtempler la lettre, celle qu'elle attendait tellement. Mais il fallait bien qu'elle l'ouvre, qu'elle déchire l'enveloppe qui contenait la lettre qu'elle attendait tant. Elle déchira le haut de l'enveloppe, et en sortit une lettre de papier simple blanc, et se mit à lire la douce écriture de sa mère...Mais le mot était de la part de ses deux parents...

Notre Daphne chérie,

Aucun jour ne passe où nous ne pensons pas à toi. Nous sommes heureux que tu ailles bien, que tu sois heureuse, et que tu sois dans cette maison dont tu nous as parlé, Serdaigle. Apparamment elle te correspond bien !! L'intelligence, l'envie d'apprendre, et toutes ces qualités que tu nous a cités, c'est tout à fait toi !!! Nous comprenons aussi ton choix de rester à l'école pour les vacances de Noël, même si on aurait voulu te voir, mais avec ce "Tournoi" qu'il y a à l'école, le bal et toutes ces festivités, c'est tout à fait normal. Nous avons hâte de te revoir, reste toi-même, participe bien au cours, apprend bien, et tu nous raconteras tout à ton retour.

Tes parents qui t'aiment très fort

P.S: Nous joignons à cette lettre quelques sous sorciers, que nous avons réussi à avoir, mais avec beaucoup de mal !!! Pas très sympathique ces créatures qui tienne cette banque, Gringass ou Grangots, ou je sais plus quoi...Et aussi un tout petit paquet de bons bonbons "moldus", évidemment, comme tu nous appelles...Et Nellie va très bien, on se demande si elle attend pas des petits, avec Derick, le chien des voisins...

Une petite larme coulait sur la joue de Daphne...Mais dès qu'elle eut finie sa lettre, elle l'essuya d'un revers de manche. Dans la lettre elle trouva bien les quelques pièces de sorciers et le petit paquet de bonbon...Mais la lettre était le plus beau de ces cadeaux, oui, vraiment le plus beau...Mais elle fut sorti de son bonheur par un bruit à côté d'elle, quelq'un qui s'asseyait...

[772 mots]

Check 764

Juliet n'avait pas spécialement prévu de se lever tôt ce jour-là, cela faisait déjà plusieurs jours qu'elle se levait tôt, pour éviter de se retrouver dans la précipitation et au milieu de tous les autres élèves, qui n'étaient pas souvent matinaux, comme elle n'avait pu s'empêcher de le remarquer. Pourtant, un bruit la réveilla de bonne heure. Elle ne sut pas l'identifier tout d'abord, mais après un instant où elle resta dans la pénombre à guetter le moindre son, elle se dit simplement que cela devait être quelqu'un de Serdaigle qui descendait de son dortoir. Ne pouvant se rendormir, elle se leva rapidemment, et par habitude se prépara tout aussi rapidemment. Ce jour-là, et comme un certain nombre d'autres jours, elle eut la flemme de se coiffer et se contenta de ramasser ses longs cheveux légèrement bouclés au bout en un espèce de chignon, si on pouvait appeler ça comme ça... C'était plutôt un "tas", mais Juliet s'en fichait un peu. Son apparence n'était pas le premier de ses soucis. Comme elle se sentait particulièrement flemmarde, elle prépara son sac pour la journée... C'était rare qu'elle anticipe ce genre de choses, mais les escaliers de la tour de Serdaigle lui rappelèrent combien de fois elle avait dû les grimper pour aller chercher ses affaires qu'elle avait oublié. Et bien non, pas aujourd'hui, Juliet emporterait tout avec elle !
Elle descendit en direction de la Grande Salle, et s'il n'y avait pas encore l'obscurité des matins d'hiver, on aurait pu penser qu'elle allait directement en cours...
Arrivée à destination, Juliet vit la Grande Salle pas trop bondée, et repéra Daphne assez vite grâce à ses cheveux d'un blond éclatant. Juliet pouvait dire qu'elle la connaissait, enfin, disons, plus ou moins, et si elle n'avait pas été particulièrement d'humeur différente ce jour-là, elle n'aurait sûrement pas eu l'intention de prendre son petit déjeuner avec la jeune Serdaigle. Mais, décidemment, elle était différente aujourd'hui, et se dirigea assurément vers Daphne. Au même moment, les hiboux pénétrèrent la Grande Salle et un hibou moyen-duc fonça sur Daphne.

* Il m'avait pourtant semblé qu'elle venait du monde des Moldus, comme moi... *

Juliet s'assit alors en silence à côté de sa camarade qui était plongée dans la lecture de sa lettre. Elle se servit un grand bol de thé et se mit immédiatement à en boire quelques gorgées... C'était un grand plaisir pour elle de boire un immense bol de thé quand il était encore brûlant... Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s'était brûlée, mais elle adorait la sensation de sentir une masse chaude se déplacer jusqu'à son estomac.
Mais la première gorgée qu'elle but lui fit monter les larmes aux yeux tellement elle était brûlante. Elle tourna la tête vers Daphne et vit que celle-ci aussi avait les larmes aux yeux. Alors elle lui sourit gentimment et demanda timidement :

" Ca va ?"

Cette simple phrase aurait pu être comprise comme une façon de dire bonjour, mais dans ce cas-là, c'était plutôt un mélange de ceci et d'une réelle questioin pour savoir si ça allait vraiment. Juliet jeta un coup d'oeil à la lettre que Daphne avait entre les mains et ne put s'empêcher de penser qu'elle n'avait encore jamais reçu de courrier par la poste des sorciers... Elle trouvait cela fantastique que l'on considère les hiboux et les chouettes comme dignes de faire transmettre les messages...

* Ils n'auraient jamais eu cette idée, les Moldus ! *

[579 mots]

Check

Juliette s’était levée tôt, comme à son habitude. Depuis le 1er décembre, elle avait tendance à se lever aux aurores. C’était bel et bien dû à l’euphorie du Bal de Noël qui se rapprochait, et à sa fête qui arrivait à très grands pas. La jeune méditerranéenne avait tellement hâte d’avoir treize ans. Oui, elle serait, le vingt deux décembre, officiellement une adolescente ! La jeune fille c’était donc levée vers les six heures du matin, comme à son habitude hivernale. Elle s’était vêtue de son linge normal, à savoir une paire de jeans, un chandail turquoise chaud et le collier avec. Le tout gracieusement accompagné par le superbe manteau que Nathan, son grand frère, lui avait ramener du Nord. Elle était sortie à l’extérieur pendant une heure de temps, car elle en avait l’habitude. La bleue et bronze adorait marcher. C’était son sport préféré, après bien entendu le Quidditch. Elle avait donc pris une marche, plutôt courte en fait, car en cours de route, Juu’ avait rencontré son frère.

Ils avaient parlé longtemps. Juu’ avait vraiment apprécié ce moment paisible avec son frèro. Depuis l’arrivée du jeune grec à Poudlard, les deux Horuni n’avaient pas eu le temps de se voir et de se parler en tête à tête. En tout cas, ils l’avaient fait aujourd’hui. Nathan lui avait bel et bien prouvé qu’il aimait sa petite sœur et Juliette avait appris, de manière plutôt étrange, que son frère et Cordélia, ça ne marcherait pas du tout, car le cœur de Cordy était déjà pris… Disons simplement que la jeune demoiselle Européenne avait été légèrement surprise en apprenant la nouvelle. Elle ne s’attendait pas du tout à ça. Au contraire, elle était certaine que Cordy aimait son frère. Mais bon, parfois la vie est fait de manière étrange, et l’humain se doit de vivre avec…

Donc, la jeune Serdaigle revenait de l’extérieur, et se dirigeait à pas lents vers la Grande Salle. Il devait être huit heures environs, et très peu de gens étaient déjà debout. Seuls les ‘lève-tôt’ étaient dans la salle. Miss Horuni franchit donc les deux grandes portes – grande ouvertes bien entendu – pour aller bien sûr prendre son petit déjeuner. Elle avait une faim de loup. Parler avec son cœur et prendre une bonne marche, ça creusait l’appétit ! Une fois entrée, elle s’approcha donc de la table des aigles et pris place aux côtés de deux premières années qu’elle ne connaissait pas vraiment. Elle avait déjà vu la jeune demoiselle plus au fond, qui faisait bouger sa cuillère dans son bol de céréales au lait chaud. Mais l’autre, son visage était totalement inconnu à la jeune batteuse. Pourtant, elle qui connaissait pratiquement tous les élèves de sa maison…

Bref, Juliette pris place à leurs côtés et se servit un chocolat chaud, pour la deuxième fois en une heure. Bah quoi ? Juu’ adorait ces boissons chaudes… En plus, elle avait déjà le goût dans sa bouche, étant donné que son frère Nathan lui avait en avait donné pas plus tard que tout à l’heure. La jeune aigle pris donc sa tasse et la porta à se ses lèvres. Ah, quel bien apaisant… Juu’ sourit doucement et déposa sa coupe remplie de boisson chaude sur la table. Elle pris deux toasts dans un bruit légèrement sonore, car elle du déplacer les quatre pots de confitures qui entouraient le plateau à pain. Juliette se rendit compte que la demoiselle qu’elle avait déjà vu la regardait. Elle rougit légèrement, confuse.

« Désolé… Son nom, son nom… Daphne ! Ouf, une chance… Je… Ça va ? » Demanda t-elle, septique.

En effet, la jeune gardienne de l’équipe de Serdaigle semblait plus triste qu’à son habitude. Juliette déposa son toast dans son assiette et releva la tête vers la première année. Non, définitivement, elle n’allait pas. Peu importe ce qu’elle répondrait, la jeune aigle savait très bien qu’elle n’allait pas. Elle pris donc son assiette, le pot de confiture de mûres et s’approcha de sa compagne de maison. Elle lui sourit gentiment et beurra son toast de mûres bien fraîches.

« Tu sais, tu peux m’en parler… Poursuivit-elle, voulant l’aider. Mais si tu ne veux pas, répondit-elle précipitamment, je comprendrai… » Acheva t-elle avec un léger clin d’œil.

Puis, elle mâcha très fort dans son toast, attendant toujours une réponse…




Check

[Ouah, deux réponses !! Une Juliet et une Juliette lol Avec une Daphne xD]

Daphne regarda de côté, et vit une Serdaigle, de première année. C'est tout ce qu'elle réussisait à avoir, car ses yeux étaient un peu brouillés par quelques larmes, encore restés dans ses yeux. Puis, peu à peu, ses yeux redevinrent secs, et elle put voir que cette fille a côté d'elle n'était autre que Juliet Knightley, une fille un peu maladroite rencontrée dans le Poudlard Express. Et en même temps, d'une petite voix douce, Juliet lui demandait:

" Ca va ?"

Il y avait un sourire que ses lèvres, et Daphne le lui rendit. Mais soudain, quelqu'un d'autre arriva. C'était Juliette Horuni, une batteuse de l'équipe de Serdaigle. Daphe l'avait déjà vu, évidemment, puisqu'elles ont fait des entraînements et un match ensemble, mais elle ne lui avait jamis trop parlé...Elle la regarda, se servir, puis elle vit Juliette remarqué que Daphne la regardait. Daphne replongea rapidement son regard dans son bol, car elle trouvait ça impoli de regarder quelqu'un. Mais Juliette n'avait pas l'air de trouver ça impoli puisque c'est elle qui s'excusa...

« Désolé…Daphne ! Je… Ça va ? »

Maintenant, Daphne allait devoir répondre à deux personnes. Elle va devoir répondre au deux en même temps, même si elle n'aime pas trop ça...Mais elle n'eut même pas le temps de se préparer à parler que Juliette continua:

« Tu sais, tu peux m’en parler… Mais si tu ne veux pas, je comprendrai… »

Oh, ce n'était pas bien grave...Même pas grave du tout...C'était des bonnes nouvelles qu'elle tenait dans les mains...Une larme de joie qui avait coulé tout à l'heure, mais mélangé à de la tristesse, ce manque qu'il y avait en elle, sa chienne, Nellie, ses parents...Elle releva la tête vers les deux jeunes filles qui la regardait...C'était rare qu'on s'intéresse à elle, elle, la petite timide de Serdaigle...Mais pourtant, de visage souriant la regardat, et était près à écouter ses petites joies, ses petites tristesses...Ca remit du baume au coeur de Daphne, elle prit sa respiration, et dit, même si sa voix se faisait faible, et que des petits sanglotements partageaient sa phrase en plusieurs parties...

-C'est rien...Juste, une lettre...De mes parents...Je suis heureuse...Mais il me manque...Eux...Ma chienne...

Daphne se retenait d'éclater en sanglot. Des lamres de joie, de tristesse...Elle était très heureuse ici, et était encore plus heureuse d'avoir reçu ce merveilleux cadeau, une lettre de ses parents, une réponse à sa lettre...Quel magnifique cadeau !!! Mais ça augmentait en elle ce chagrin qu'elle avait voulu enfouir au fond d'elle...Et qui maintenant remontait en elle sous forme de larmes...Et puis, en plus, Juliet et Juliette [HJ: xD Deux Juliettes !!], qui avait l'air de faire attention à elle...Se sentir aimer remplissait Daphne d'une joie immense...Une larme, comme celle d'y l'y a quelques mnutes, coulaient sur sa joue...Elle l'essuya encore, d'un rapide coup de manche, puis reposa son bras à côté de son bol...

*Moi aussi je vous aime, Maman et Papa...Et Nellie aussi...*

C'était les personnes qui lui manquait le plus. Elle n'avait pas de soeur, ni de frère, ça aurait fait encore plus de chagrin...Mais sinon, elle pensait aussi à Derick, le chien de leur voisin, mais aussi aux petits, que Nellie avait dans le ventre...Tout pleins de bonnes nouvelles, qui lui remonterait le moral, mais qui pour l'instant, lui donnait envie de pleurer...

[541 mots, sans citations, et sans HJ (même le HJ du milieu)]

Check 533 sans citations, sans HJ

Juliet regardait la petite Serdaigle, qui lui sourit malgré ses yeux brillants de larmes et le fait qu'on pouvait sentir aisément qu'elle était sur le point d'éclater en sanglots d'un moment à l'autre... Tout à coup, quelqu'un s'installa à côté d'elles, et Juliet sursauta à moitié, car elle était trop occupée à essayer d'imaginer ce que devait contenir la lettre de Daphne pour regarder aux alentours... D'ailleurs, cela la fit quitter ses pensées assez brusquement, et ça n'était pas plus mal, parce que si Juliet commençait à rêvasser et à s'inventer des histoires dès le matin de bonne heure, elle en avait pour toute la journée. Elle se tourna donc doucement vers la nouvelle venue, une jeune fille qu'elle ne connaissait pas. Juliet l'avait sûrement déjà vue quelque part, mais elle n'était pas capable de donner un nom à la jeune Serdaigle qui, c'était sûr, était plus grande qu'elles. En fait, Juliet se dit qu'elle devait être en deuxième année, parce qu'elle ne les dominait pas non plus de trois têtes ! La jeune fille semblait affairée autour de son petit-déjeuner, puisqu'elle se fit des toasts, mais remarqua assez rapidement que Daphne avait quelque chose d'anormal... Visiblement, les deux jeunes filles se connaissaient, puisque la plus grande l'appela par son prénom, et lui dit d'un ton très rassurant qu'elle pouvait se confier à elle.
Pendant un instant, la petite blonde ne sut pas quoi faire, car deux élèves lui parlaient quasiment en même temps, et elle prit l'option d'expliquer que ses larmes étaient des larmes de joie car la lettre était de ses parents... Juliet regarda son bol de thé qui fumait encore tellement il était brûlant.
Elle ne connaissait pas cette sensation... Pleurer de joie, ce devait être quelque chose de magique, et en plus, vis-à-vis de sa famille ! Sur ce point, Juliet était sûre que ça ne lui arriverait pas, elle était même quasiment certaine que ses parents ne se souciaient absolument pas d'elle en ce moment, ou bien se réjouissaient d'avoir un enfant en moins à nourrir... Ou alors, s'ils la regrettaient, c'était parce qu'elle ne pourrait plus garder ses frères et soeurs...

* Pff, dans ce cas-là, on ne fait pas d'enfants... *

Mais Juliet n'allait pas se plaindre, depuis qu'elle était à Poudlard, elle se sentait un peu plus libre... Elle ne put s'empêcher de faire la remarque suivante, après tout, c'était comme ça, elle disait ce qui lui passait par la tête, quand elle n'était pas prise de timidité.

" Et ben, il vaut mieux que tu ne reçoives pas trop souvent de lettres de tes parents si ça te mets dans cet état... Mais s'ils te manquent, pourquoi es-tu restée à Poudlard pour les vacances de Noël ?"

Ce n'était sûrement pas très fin ce que venait de dire Juliet, mais elle ne s'était pas contrôlée, elle s'était juste contentée de dire le fond de sa pensée. Elle regarda l'autre Serdaigle et voulut lui demander comment elle s'appelait, mais elle referma la bouche aussitôt, sans savoir pourquoi...

[505 mots]

Check

Juliette avait bien sûr attendu la réaction de Daphne. Elle réagi instantanément, leur disant que ce n’était rien de bien grave, qu’elle avait versé une larme de joie. Juliette lui sourit doucement. Elle avait eu peur que sa compagne de maison ait de la peine. La jeune méditerranéenne avait développé une certaine forme de protection envers les gens qu’elle connaissait et qu’elle aimait. Bien sûr, les Serdaigle et ses amies en faisaient partie, donc assurément, Daphne aussi.

« Je suis contente que tu n’ais rien de grave, lui répondit-elle, un petit sourire malicieux sur le bout des lèvres. Tu sais, je n’ai jamais vraiment aimé voir des gens pleurer, alors lorsque je t’ai vu versé une larme, j’ai eu peur qu’un évènement affreux ne te soit arrivé. Expliqua t-elle. Faut pas m’en vouloir, je suis un peu protectrice de nature. » Dit-elle en lançant un clin d’œil à miss en avant d’elle.

Puis, la jeune bleue et bronze replongea sa petite main dans son assiette pour aller prendre sa toast aux mûres. Au même moment, l’autre gamine en première année s’exprima. Juu’ releva la tête, plutôt surprise de sa phrase. Elle avait été provocante et la jeune deuxième année trouvait que l’autre jeune demoiselle manquait légèrement de classe. Mais bon, elle ne fit pas de commentaire, et se contenta de croquer à belles dents dans son toast.

La nourriture de Poudlard était toujours exquise, et ça en valait même pour les toasts, aussi banal soit-il. Après sa délicieuse bouchée de pain, Juliette pris sa tasse qui contenait du chocolat chaud et pris une grosse gorgée. Elle sentit le liquide de la boisson chaude descendre dans sa gorge et respira doucement. Ça faisait tellement du bien…

Elle pris une dernière bouchée de son toast et le fini le morceau de pain. Bon, et de un ! Maintenant, elle voulait manger un parfait au fruit. C’était tellement bon… Elle pris donc une coupe de fruit et de yogourt et pris une cuillère. Elle la trempa dans les fruits et en tira un mélange exquis. C’était vraiment délicieux… Juliette sursauta lorsqu’une main se posa sur son épaule. Ah, mais qui était-ce ? Amanda, bien sûr ! Juu’ sourit et se tourna pour lui souhaiter le bonjour.

« Bon matin Amanda ! Répondit-elle en souriant gentiment. Comment vas-tu ? »

« Mais je vais bien, répondit-elle à son tour. Euh, Juu’… T’as une tache sur ton chandail, t’as remarqué ? »

Juliette baissa ses yeux pour constater qu’un ‘spot’ de yogourt était bien collé sur son chandail préféré. Elle fit la moue.

« Argg, mais comment j’enlève ça, Amanda ? Demanda t-elle, désespérée. Puis, sans laisser son amie répondre, Juu’ sortit sa baguette et la pointa sur son chandail. Je crois que je me souviens… Dit la jeune Serdaigle avec un clin d’œil à son amie. ‘Récurvite’ ! Aussitôt, la tache disparue de son chandail et le yogourt disparu pour faire place à la même belle couleur turquoise. Et voilà ! » Répondit Juliette d’un air satisfait.



[Check]

La remarque de Juliet n'eut pas le même effet sur les deux autres Serdaigle, mais c'était à peu près normal... La jeune Serdaigle dont elle ne savait toujours pas le nom semblait avoir un peu tiqué en l'entendant, sûrement qu'elle avait trouvé sa remarque déplacée, et puis, Juliet avait remarqué que la jeune fille ne manquait pas d'amis ni d'admirateurs, et contrairement à Daphne qui venait d'arriver tout comme elle, elle ne se sentait pas dans l'obligation d'être aimable avec tout le monde. Daphne ne sembla pas gênée par la remarque de Juliet, et y répondit tout à fait gentimment, expliqua qu'elle avait décidé de rester à Poudlard pour Noël pour voir comment c'était. Après tout, elle avait raison, d'autant plus que cette année était très particulière en raison du Tournoi des Trois Sorciers, du bal de Noël et tout ça... Enfin, le bal de Noël, encore fallait-il avoir un cavalier ! Et il semblait à Juliet que sur ce point, Daphne était aussi avancée qu'elle, c'est-à-dire sans cavalier ! D'ailleurs, Juliet ne savait toujours pas ce qu'elle allait faire... Irait-elle au bal, au risque de s'ennuyer profondément sur une chaise en voyant les autres s'amuser ? Ou bien laisserait-elle passer cette occasion, et notamment celle de voir les élèves des délégations de plus près... Oui, Juliet ne les avait vus que de loin et n'avait pas osé les approcher, mais elle était extrêmement curieuse d'en savoir plus sur eux... Après tout, elle n'avait jamais voyagé, et pour elle, rien que le fait d'aller à Londres était un évènement extraordinaire, alors la France, pire encore, la Bulgarie ! C'était le bout du monde ! Quelle curiosité de savoir ce qu'ils mangeaient, et leurs coutumes, et leur façon de vivre... Juliet avait juste observé la championne de Beauxbatons d'un peu plus près, mais ce qu'elle avait vu ne l'avait pas spécialement enchantée, elle l'avait trouvé un peu trop sûre d'elle même, et notamment de son atrait vis-à-vis des garçons, et ne voulait pas se contenter de ça... Bref, un simple bal de Noël lui présentait un gros dilemne, du moins pour elle, qui faisait tout pour fuir la foule... Et pourtant, la curiosité... Voilà un défaut, ou une qualité on ne sait pas trop, qui peut pousser loin les gens !

"Oh, je pense que tu as bien fait de rester ! C'est marrant l'animation qu'il y a à Noël ! A croire qu'il y a encore plus de magie que d'habitude... Et puis, ce plafond... dit-elle en levant la tête vers le plafond qui représentait un ciel d'où les flocons de neige tombaient par milliers Rien que pour voir ça, il fallait rester à Poudlard !" finit-elle avec un sourire.

Cette pensée la satisfaisait, et elle se mit à piocher gaiment toutes sortes d'aliments parmi les plats, et ainsi elle goûta une fameuse tarte à la mélasse, et dégusta un bout de pudding, tout en se reservant du thé....
Elle n'avait jamais vu tant d'abondance avant Poudlard, et à chaque repas, elle ne cessait de se répéter qu'elle ne s'y ferait jamais...

[512 mots]

Check

Daphne regardait, passionée, le plafond magnifique et magique, d'ailleurs, ces deux mots se ressemblent, si on enlève quelques lettres à magnifique, on obtient magique...Celà veut-il dire que la magie en générale est magnifique ?? Pour les quelques fois qu'elle avait vu de la magie, c'était toujours magnifique...Bon revenons à ce plafond...Elle continuait de le regarder, puis se souvint que Juliet allait peut-être lyui répondre, puisqu'elle même lui avait répondu...Effectivement, rebaissant la tête, elle vit Juliet qui s'apprêtait à lui parler. Effectivement, elle lui répondit, et lui dit que en cette époque c'est vrai que Poudlard était magnifique, et qu'il y avait beaucoup d'animations, et beaucoup de magie aussi...Juliet était d'origines moldues, comme Daphne, donc c'est vrai qu'elles étaient toutes les deux assez "passionées" par ce monde magique...Et Juliet ajouta que même rien que pour voir le plafond, ça méritait de rester. C'était vrai, car avec ses flocons blancs comme du coton qui tombait sur ce plafond, c'était vraiment magnifique et il fallait rester à Poudlard...Daphne sourit à Juliet, et elle approuva d'un signe de tête la réponse de Juliet. Puis elle regarda son bol, son verre, et les petites miettes sur la table. Vu qu'elle avait répondu à Juliet, même si ce n'était qu'un signe de tête, c'était quand même une réponse, alors, elle n'allait pas rester comme ça, sans bouger, dans la Grande Salle, à ne rien faire...Elle décida de partir, d'aller chercher quelques affaires dans le dortoir...Oui, c'était une bonne idée. Elle se leva du banc, puis elle regarda Juliette et Juliet, et leur dit:

-Bon, je suis désolé, mais, comme j'ai fini, je vais m'en aller. Salut les filles !!!

Puis elle s'éloigna des deux filles, et sortit de la Grande Salle, pour se retrouver dans le Hall d'Entrée. Elle était un peu déçue de partir aussi tôt, et trouvait ça un peu impoli, mais elle partit quand même, et se dirigea vers le dortoir....

[Bon, désolé pour ce message très très court...Je pars, mais c'est pas contre vous, c'est juste que, la rentrée commencée, je ferme le plus de topic possible, pour reprendre plus doucement...]

[Partie ^^]

[C'est pas grave, ça se comprend ^^]

Juliet restait là, à regarder ce merveilleux plafond. C'était une sensation étrange que d'avoir l'impression que tous ces flocons pouvaient lui tomber dessus, alors qu'en réalité, il n'en était rien. À chaque instant, la petite Serdaigle fermait les yeux, de prendre d'en avoir un dans l'oeil, mais elle s'apercevait immédiatement après qu’aucun des flocons ne lui tombait sur la tête. Et c'était bien dommage, d'ailleurs, cela aurait été magique de prendre un petit-déjeuner sous la neige ! En pensant cela, la petite aigle mis ses mains autour de son bol de thé, avec un mélange de sensations extraordinaire qui l'envahit. Elle frissonnait à voir ce ciel glacial et en même temps doux qui leur envoyait ses petites merveilles de flocons, et une étrange sensation de chaleur l'imprégnait en même temps, se diffusant de ses mains jusqu'au bout de ses pieds. Oui, à cet instant, Juliet pouvait avoir l'air totalement idiote le nez en l'air et les mains sur son bol de thé, mais elle s'en fichait, c'était le genre de plaisir tout simple qu'elle adorait. Et maintenant, ce genre de plaisirs simples étaient devenus faciles à réaliser depuis qu'elle était à Poudlard, car là, tout est extrêmement plus simple.
Enfin, pas tout, car un monde n'est pas parfait, et cette histoire de guerre menaçante entre les mages noirs et le reste n'était pas vraiment simple, mais pour les gestes quotidiens de tous les jours, Juliet passait du noir au blanc ! Et elle attendait impatiemment le moment où elle saurait suffisamment maîtriser cette nouvelle vie, avec toutes ces nouveautés ! Mais elle n'était pas pressée, pour l'instant, elle en était encore à la transition entre sa vie passée et sa vie future. Parfois, elle essayait de se rappeler comment était la vie auparavant, mais ces pensées n'étant pas spécialement agréables, elle les chassait.

Enfin, elle rouvrit les yeux, et baissa la tête. Sa main quitta son bol pour se masser la nuque, car elle avait l'impression d'être restée bien longtemps dans cette position pas très confortable, mais ô combien fantastique ! Elle se rappela qu'elle n'était pas seule, regarda Daphne et se rendit compte qu'elle lui souriait. Pourquoi souriait-elle ? Ah oui, c'était peut-être en réponse à sa remarque...
Juliet avait tellement de mal à revenir sur terre qu'elle eut du mal à réagir quand la petite Daphne les quitta brusquement. Quand elle lui fit un signe de la main, celle-ci était déjà partie, et Juliet n'eut qu'à se replonger dans son petit-déjeuner. Elle prit son temps, ce matin-là, limite à tremper son toast à côté, car elle n'arrivait pas à quitter son monde imaginaire, oubliant toute forme de vie aux alentours.
Quand elle finit son petit-dej, elle était presque la dernière, et, sans être étonnée, se leva tout aussi tranquillement pour sortir de la Grande Salle, même si elle ne savait pas où elle allait. Elle ne se rappelait pas de ce qu'elle avait comme cours et attendrait de croiser quelqu'un qui avait cours avec elle pour le suivre...

Juliet est partie.