Maï Lohan et Siegfried

Maï Lohan et le jeune garçon arrivèrent essemble du parc là où le garçon avait trouvé Maï Lou agonisante. Ils entrèrent enfin dans l'infirmerie mais virent qu'il fallait encore attendre 1/2 heure pour qu'elle ouvre ! Il n'était que 9h30 (et c'est vrai en plus ^^).

- Oh non, je rêve !

Une soudaine envi de vomir revient.

- Comment on va faire ??

Elle le regarda vraiment dans les yeux pour la première fois. Il n'était pas mal du tout après réflexion. Se connaissant Maï Lohan se demanda comment elle ne l'avait pas remarqué avant ! Mais elle avait tellement mal qu'elle n'essaya même pas de le draguer !
Son mal de ventre revint de plus belle et elle s'asseya par terre en forçant le garçon de la lacher. Elle mis sa tête dans ses mains et essaya de ne pas pleurer sous le coup de la douleur mais s'était assez dure et elle n'y parvint pas. Elle essaya odnc de pleurer en silence de manière à ce que le garçon ne le remarque pas.

(Pas de bol décidément XD)

Et voila ! C’était bien fait pour lui ! Voila ce qu’on gagnait à s’occuper des autres, voila ce qui arrivait lorsqu’on évitait sans cesse l’infirmerie ! On se savait pas qu’on allait être obligé de rester avec cette personne pendant 30 minutes parce qu’on ignorait l’heure d’ouverture ce cette satané infirmerie ! Damnation… Enfer et damnation…
Il se délesta de son fardeau quelques instants pour vérifier que les portes ne pouvaient être ouvertes… Et il constata qu’effectivement… Il ne pourrait pas espérer entrer comme ça…

Un elfe de maison sorti de derrière un pan de mur a cet instant.

Elfe de maison : « Monsieur Siegfried a besoin d’aide ? L’infirmerie n’ouvrira que dans 30 minutes »
Siegfried : « Ca tombe mal… Pour une fois, je meurs d’envie de rencontrer l’infirmière. »
Elfe de maison : « Pourquoi ? »
Siegfried : « Pourquoi ?! Pourquoi… Oh, j’en sais rien… Mais je voulais refaire la décoration tu vois, quelques cousins pour se jeter a la tête, et puis une serpentard malade pour faire banquette. J’AI L’AIR DE QUOI A TON AVIS ! Si tu veux te rendre utile va chercher quelqu’un. »
Elfe de maisons : « Qui ? »
Siegfried : « Quelqu’un qui puisse ouvrir cette porte ! »
Elfe de maison : « Un serrurier ? »

Siegfried se senti emplit d’une très grande lassitude… Les alfes de maison étaient une race affligeante parfois… Il s’aperçu alors ? Que sa consœur s’était mise a l’écart… Elle pleurait ? Il n’aurait pas su le dire… Il chercha un mot gentil à lui dire.

Siegfried : « Aller, courage serpentard ! Dans quelques minutes, l’infirmière va arriver, tu te sentiras mieux… Enfin… J’espère… Tu sais ce qui a pu te provoque ça ? »

Elle s'essuya vite fait les yeux quand elle entendit le garçon lui parler et répondit :

- Non je ne sais pas, je ne sais pas et j'en ai marre de souffrir !

Elle regarda autour d'elle.

- Et cette infirmière qui ne vient pas !

Elle ferma les yeux et respira doucement, le mal commensait à passer. Elle n'avait quand même pas dérangé ce garçon pour finalement après avoir atteint l'infirmerie ne plus avoir mal ! Elle continua à respirer puis toujours les yeux fermé elle dit :

- Je m'appelle Maï Lohan, Maï Lou pour les intimes. Et toi ?

Elle ouvrit les yeux et regarda le jeune garçon qui était venu à ses côté.
*Le Serpentard sont vraiment solidaires... entre eux !*

Siegfried continuait d’examiner la porte tandis que Maï Loghan lui parlait. Elle faisait preuve d’un self contrôle exemplaire, mais il était évident qu’elle n’allait pas bien. Ses paroles « j’en ai marre de souffrir », il pouvait parfaitement les comprendre. Il avait lui même souvent souhaité ne plus souffrir de sa brûlure au bras, même si ça n’était pas la même souffrance, il pouvait la comprendre. Sans même se retourner vers elle, tout en fouillant ses poches à la recherche d’un objet métallique, il lui répondit.

Siegfried : « Moi c’est Siegfried Léthé, mais en général, mon nom ne dit rien a personne… Ce n’est pas possible ! J’ai rien sur moi pour forcer la serrure ! A l’orphelinat, j’aurais jamais fait cette erreur ! Saleté de monde magique ! »

Il lança un coup contre la porte, mais il ne réussi qu’a se faire mal au pied. Elle était faite en bois de chêne, lourd, massif, et hyper résistant. De toute façon, même si il avait réussi à l’ouvrir, qu’aurait il fait ensuite… Il s’adossa contre la porte, faisant alors face à Maï Lohan. Il poussa un long soupir remplit de frustration.

Siegfried : « Tu as souvent ce genre de… De crise ? Je veux dire… Tu as l’habitude de souffrir comme ça ? »

Siegfried commença même à se demander si elle pouvait tout simplement avoir des problèmes de femmes, ou bien être enceinte… Non, ridicule, les élèves de cette école étaient…Bien élevés…

Elle le regarda, en se demandant à quoi il pouvait bien penser en posant cette question.

- Euh... bah non, ça ne m'arrive pas souvent. Quand je suis malade mais là... ce n'est pas comme d'habitude, j'ai... tout à l'heure... j'avais l'impression que j'allais... mourir...

Elle baissa les yeux. Elle avait peur qu'il la prenne pour une folle, tout ça pour un petit mal de ventre qui n'était peut être pas aussi grave que ça après tout ! Elle essaya de détourner la conversation :

- Tu vivais dans un orphelina ? De moldus ?

Son ton redevin un peu prétentieux comme si elle se sentait superieur d'avoir vécu chez quelqu'un de riche alors que lui n'avait certainement jamais connu ses parents.
*Quoi que sa ne doit pas être pire que d'avoir un père moldu complètement débil et un frère du côté des mangemort ! Mais bon on va évuté de parler de ça pour l'instant !*
Elle regarda la porte, puis sa montre.
*Allez plus que 20 minutes !*

Elle semblait aller mieux, ou alors, elle s’accoutumait à la douleur. Ou alors encore, c'était le fait de parler a quelqu’un qui détournait son attention de son mal. Quoi qu’il en soit, elle avait retrouvé un peu de confiance, et elle se montrait a présent un rien hautaine. Malgré ce ton supérieur, Siegfried ne se vexa pas. C’était lui qui était debout en pleine forme, elle pouvait se donner tous les airs qu’elle voulait, sans lui, elle serait entrain de parler aux oiseaux dans l’espoir qu’ils aillent chercher du secours.

Siegfried : « Ouais, j’ai vécu dans un orphelinat moldu, depuis l’age de 8 ou 9 ans, ça te forge le caractère. Et moi, avec mon physique de crevette, j’ai du mettre les bouchées doubles. »

Et si il allait chercher un professeur ? Faire appel aux adultes ne le remplissait pas de joie, mais dans le cas présent, ça aurait pu l’aider à la mettre entre de bonnes mains. Il tapa du poing contre la porte.

Siegfried : « Maudits adultes ! Faut suivre leurs ordres, mais ils sont jamais la quand on a besoin d’eux. Mine de rien, j’étais bien à l’orphelinat, mais un type du ministère est venu me chercher pendant l’été dernier, il m’a quasiment jeté dans le train… Et me voila… »

Ca s’était à peut prêt passé comme ça… Même si depuis, Mc Doyle lui avait épisodiquement écrit pour lui faire des remontrances, ou pour lui rappeler que ses résultats devaient être bons pour rester ici… Leur relation tait resté très distante.

Siegfried : « Tu vas devoir penser à prévenir ta famille, ils voudront sûrement être mis au courant de ta petite crise. Et ne me répond pas que tu es orpheline toi aussi, j’ai bien vu la façon dont tu as réagi quand je t’ai dit que je venais d’un orphelinat, tu avais le même regard que tous ceux qui ont une famille. »

Maï Lohan le regarda et eu un petit sourir en coins quand il lui dit qu'il avait un physique de crevette mais quand il lui parla de ses parents elle se leva d'un bon ce qui reprovoqua avec force sa douleur.

- Non, non, pas mes parents, je me sens beaucoup beaucoup mieux... tout... tout-à-coup.

Elle ne voulait pas du tout prévenir ses parents. Elle n'aimait pas tellement leur parler de ses problèmes et d'aillleur, à part pour leur demander de l'argent elle n'aimait pas trop leur parler. Elle ne savait plus où elle en était avec eux, le bien le mal, le Mage noir, Dumbledore... elle s'était beaucoup disputer avec eux à ce sujet. De toute façon elle savait très bien se qu'aurai dit son beau-père : "tu es faible Maï Lohan, tu ne peux pas te débrouiller toute seule. En plus tu as eu besoins de l'aide de quelqu'un". Quand à sa mère elle aurai dit : "Ma chérie je suis sur que se sont des hormones qui commense à travailler... blablabla..." Alors que Maï Lohan savait très bien que se n'était ni l'un, ni l'autre. Elle n'était PAS faible et elle n'avait pas de problèmes féminins !

Elle se tourna vers Siegfried le regarda dans le blanc des yeux et dit :

- Je ne suis pas faible.

Siegfried n'avait rien dit par rapport à cela mais Maï Lohan avait l'intention de s'affirmer. Malheureusement son petit numéro tomba à l'eau car elle retomba par terre sous le coup d'une nouvelle douleur.

- Peut être que si finalement... murmura-t-elle

Il l’avait regardé se redresser brusquement puis retomber. Elle en faisait trop, beaucoup trop pour quelqu’un d’affaibli. Qui disait douleur disait blessure quelconque, et qui disait blessure, disait affaiblissement fatalement. On pouvait être affaibli sans forcement être faible, mais elle ne serait sûrement pas prête a l’entendre de cette oreille. Il regarda a droite et a gauche.

Siegfried : « Tu sais, ça sert a rien de faire comme si tu allait bien. Y a que nous 2, et j’ai pas l’habitude de raconter a qui veut l’entendre que l’une des notre a eu un petit moment de faiblesse. »

Il avait fait expert d’utiliser le mot « faiblesse ». Il voulait qu’elle admette qu’elle était belle et bien plus faible qu’elle ne voulait le faire croire. C’était sa façon à lui de lui rendre service. L’aider à accepter son état. Lui-même savait qu’il n’était pas parfait, un corps frêle, pas de famille noble en héritage, voila quelles étaient ses faiblesses.

Siegfried : « Reste par terre, sinon tu vas finir par te faire mal, et ta famille te dira que tu as été très… Imprudente… Pas facile d’avoir des vieux hein ? A ta façon de prendre la mouche, je devine qu’ils doivent être sur ton dos a mort, qu’ils te laissent jamais respirer tranquille. C’est quel genre ta famille, c’est du genre… Noblesse ou roturier ? »

Elle lui jeta un regard singlant.

- Je n'ai pas eu de moment de faiblesse !

Mais elle se laissa quand même allé contre le mur. Elle respira un bon coup et continua.

- Tu as interêt de ne le dire à personne ! Quand à mes parents...

Elle n'allait quand même pas lui raconter toute sa vie. Non, elle allait pas faire en sorte qu'il la plaigne surtout que lui n'avait pas de parents et elle elle allait se plaindre de ses parents ! Non certainement pas. Quoique sa fait toujours plaisir de se plaindre et de se faire plaindre... Elle se tourna vers lui et lui dit :

- Mes parents sont riches et ... ils sont quelque peut encombrants. En faite je dis mes parents mais c'est ma mère et mon beau-père, mon père... non enfaite je n'ai pas de père vraiment... bref... c'est vrai qu'ils me mettent la pression.

Elle regardait Siegfried et là elle se posa une question :

*Est ce qu'il est du genre à plaindre les gens... non je ne crois pas, les Serpentard ne sont pas se type là*

Siegfried ne pu s’empêcher de sourire. Un sourire mêlé de malice, et de tendres moqueries. Il était amusé par l’attitude de sa consoeur. Il avait toujours eu du mal à comprendre ce qui pouvait bien retenir un enfant malheureux chez ses parents. Si elle se sentait si oppressée, elle n’avait qu’à partir. Elle profiterait de son héritage plus tard.

Siegfried : « Tu sais… J’ai toujours trouvé que les liens familiaux étaient surfais. Les liens familiaux, et les liens du sang… Si tes parents te saoulent à ce point, tu n’as qu’a le leur dire franchement. En plus, entre nous, tu vas passer la plus part de ces 7 prochaines années loin d’eux bien a l’abris des murs de poudlard. Franchement, moi j’ai plutôt l’impression qu’il vous être obligés de t’oublier un peut tes vieux. »

Comme un fumeur sortirait une cigarette, Siegfried sorti une sucette de sa poche. Le jeune garçon était toujours dépendant des substances sucrées comme une drogue. Il en prenait chaque fois qu’il était stressé, chaque fois qu’il avait faim, chaque fois qu’il était repu, et chaque fois qu’il était détendu aussi… En fait… Il en prenait des qu’il trouvait une occasion.

Siegfried : « Moi, aussi loin que remonte ma mémoire, je me rappel pas avoir eu quelque chose qui ressemble a des parents. Mais il y a une chose que j’ai compris au sujet des adultes, ils nous prennent toujours pour de petites créatures inoffensives, et fragiles. C’est une force a exploiter quand tu es orphelin, mais j’imagine que quand on est comme toi nue fille bien née… Ca doit être lourd à porter parfois… Pourquoi tu n’essayes pas juste de leur dire de ne pas s’occuper de tes affaires ? »

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*Maï Lohan et Siegfried*

Maï Lohan et Siegfried