Maï Lohan et Siegfried

Maï Lohan n'en crut pas trop ses oreilles quand Siefried lui dit de braver ses parents. Elle ne pouvait pas, elle avait trop peur de les décevoir et surtout de la tuer ! Surtout son beau-père !

- Tu sais que venant d'un gars qui vit dans un orphelina c'est assez impressionnant ce genre de conseil car je te fais remarquer que tu ne sais pas ce que c'est d'être oppresser comme ça, on ne peut pas se débarrasser d'eux comme d'une mouche qui vole autour de nous. Et puis il n'y a pas que ça, j'ai p... non, j'ai pas peur je... je ne veux pas les blesser et puis, je ne suis pas comme toi, tu es peut être, je sais pas moi... un peu plus debrouillard que moi ! Moi toute seule, je ne pourrais pas me débrouiller. Car je te préviens que si je leur dit : "occuppez vous de vos affaires" eux ils me diront : "Ma chérie, dégage d'ici et ne reviens jamais" ! Donc j'aurai besoin de me débrouiller toute seule !

Elle repris sa réspiration et elle se rendit compte qu'elle n'avait plus mal. Sortir tout ce qu'elle pensait et gardait, bien qu'il en restait encore pas mal à l'interieur, tout ça lui avait enlevé le mal de ventre.

- Tu sais Siegfried... je crois que sa ne sert plus à rien de rester là.

Le jeune serpentard poussa un long soupir de lassitude.

Siegfried : « Pff, vous les filles… Un coup à l’agoni, un coup tout va mieux… Z’etes pas faites pour vous entendre avec les mec. Vous nous rendez barjo ! »

C’était les paroles d’un enfant, parfaitement misogyne, et parfaitement idiot, mais pas du tout méchant. Siegfried considérait toujours les filles comme des pleurnichardes, des créatures qui se donnaient de l’importance pour mieux craquer lorsqu’elles étaient dépassées par les évènements. Il ne les détestait pas pour autant, il les considérait comme des êtres moins forts que les hommes, tout simplement. Cette vision des choses changerait avec le temps.

Siegfried : « T’es sure de toi j’espère, parce que je vais pas te ramener ici dans 15 minutes. Non, sérieux, tu devrais peut être rester pour voir quand même l’infirmière, c’est pas normal d’avoir ce genre de douleurs. »

Non, une douleur ça n’était jamais normal, mais on pouvait faire le choix de vivre avec, ou de la faire disparaître.

Siegfried : « Et au fait, oublie donc ce que je t’ai dit pour tes parents. Tu as raison au moins sur un point, je ne peux pas savoir de quoi je parle… »

Elle haussa les sourcils. Elle n'avait pas du tout aimé la reflexion sur les filles de Siegfried.

- Vous aussi vous nous rendez dingue au cas ou sa vous échaperait ! Vous êtes complètement dans un monde à part incapable de sentiments, incapable de dire ce que vous avez sur le coeur. Vous n'êtes pas des humains, vous êtes une sous espèces qui n'a pas encore évolué et qui évolura juste quand l'un de vous décidera de ce conduire comme un homme, un vrai !

Et oui effectivement sa continuait à sortir !

- Et oui, ne t'inquiète pas sa devait juste être une petite crise d'angoisse et de toute façon je ne pourrais pas rester une seconde de plus en compagnie d'un macho, qui ne déccroche jamais un sourir !

Sur ce elle s'appreta à partir.

Siegfried : « Hey attends ! »

Il l’avait interpellé après qu’elle eu fait quelques pas. Lorsqu’elle se retourna vers lui, un peu vexée, elle vit sur le visage de Siegfried un sourire satisfait. Le sourire de ceux qui ont obtenus ce qu’ils souhaitaient. Finalement, il était capable de sourire. Bon, c’était un sourire de vipère, mais qu’attendre de plus de la part d’un serpentard. Siegfried la pointa du doigt dans un mouvement amical. Etrange comme son attitude pouvait être changeante.

Siegfried : « La voila la Maï Lou qui se laisse pas faire ! Tu vois quand tu veux ! »

Se moquait il d’elle ? Difficile a dire dans un premier temps. Et puis, à sa façon de sourire subitement, il paraissait évident qu’il était sérieux.

Siegfried : « Si tu peux pas supporter un mec macho comme moi, tu devrais pas être capable non plus de supporter des parents rétro et hyper conservateurs non ? Fait moi plaisir, la prochaine fois qu’ils te prennent la tête, envoie les bouler comme tu viens de le faire avec moi. Tu viens de prouver que tu es une vrai serpentard, tu ne laisses personne te marcher sur les pieds, tu n’es pas comme les poufsoufles ou les griffondors. Alors rentre leur dedans miss Angoisse »

Il lui fuit un clin d’œil complice, et lui lança une de ses sucettes. C’était sa façon a lui d’aider les gens qui lui étaient sympathiques. Les pousser à être eux même, à ne plus avoir peur. Pour cela, il les montrait parfois désagréable, et mal élevé, pour les inciter à perdre le contrôle d’eux même, à s’énerver. Tout le monde ne le comprenait pas, mais Siegfried s’en moquait. Il était certain de faire une bonne action.

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*Maï Lohan et Siegfried*

Maï Lohan et Siegfried