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 Chez les Lones [ vacances d'hiver ]

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Rowen Lone
Rowen Lone
Sport & Culture

Parchemins : 1363
Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose
Points : 0


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GALLIONS EVENT: Aucun
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Ξ Sujet: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptyMer 5 Mar - 20:25

Vacances d’Hivers… Après celles de Noël, particulièrement mouvementées, Rowen avait décidé de rentrer chez elle pour la fin du mois de Février. Du moins, c’était l’ordre que leurs avait donné sa mère, lorsqu’elle avait apprit que la lionne avait passé la plupart de ses soirées de retenue chez le Professeur Ombrage. Par ailleurs, elle le sentait venir gros comme un camion : c’était sûr, elle allait se faire incendier. Et son frère et sa sœur ne vaudraient pas mieux. Très peu content de la dictature qui s’était instaurée à Poudlard, Artémis s’était joint à l’AD, et faisait partit des quelques braves qui lançaient des assauts sur la grande Inquisitrice, de temps en temps. Il ne s’était certes, jamais fait prendre, mais le Professeur de Défense contre les Forces du Mal le soupçonnait quelque peu. Aussi avait-elle fait part de ses doutes à Leuralie Stewers Lone, la mère de la portée de triplé, afin qu’elle leur serre les vis, dans l’espoir, peut être, d’en apprendre un peu plus sur les mouvements de l’armée de Dumbledore. Aussi muet qu’une tombe, le second membre de la R.A.S n’avait jamais rien dit, mais ne pouvait cacher une certaine panique quant aux futures retrouvailles avec sa mère. Sarah, quant à elle, n’avait ni la langue de vipère de Rowen, ni les valeurs d’Artémis. Mais, elle avait un jour défendu de Rusard, un garçon de son année qui se faisait brutaliser. Elle n’en avait eut aucun droit, mais le Concierge avait noté sa prétendue « insolence », en informant la nouvelle Directrice de Poudlard. Ainsi, les triplés se sentaient assez désemparés à l’idée de revoir leurs parents.

Rowen, attendant devant le point de rendez vous pour monter dans le Poudlard Express, faisait de grands signes à quelques unes de ses amies venues lui dire au revoir. Elle était partie saluer Corner quelques heures auparavant, qu’elle n’avait pas vraiment envie de quitter. Si seulement il avait pu venir passer quelques jours chez elle. Pff. Maugréant, peu contente de, un, se séparer de son petit ami pendant deux semaines, et de deux, se faire incendier par sa mère très prochainement, la préfète monta dans le Poudlard Express qui venait d’arriver, avec son frère et sa sœur. Elle partagea le même compartiment qu’eux, et ils discutèrent avec animation de ce qui se passait actuellement au château, chacun ayant le même point de vue que les autres. Après dix bonnes minutes, où Artémis leurs parla de l’AD, après avoir jeté un sortilège pour empêcher les gêneurs d’écouter ce qu’ils disaient ( il était très doué pour ce genre de chose ), Rowen se pencha vers son frère et sa sœur, en fermant les yeux. Certes, elle était entièrement d’accord avec le but de l’AD. Mais on avait clairement précisé dans les décrets d’Ombrage, que tout rassemblement était interdit. Elle n’était donc pas très contente à l’idée qu’Artémis ait rejoint un tel groupe, même si il lui avait dit que Corner y allait aussi. Cependant, elle n’avait pas dans l’idée de les dénoncer. Mais encore moins de les supporter. Bref.

Le reste du trajet se passa sans encombre. Vers deux heures de l’après midi, la grosse dame avec son chariot de friandise passa dans le compartiment des triplés Lones, mais ils refusèrent, trop occupés à parler d’Ombrage, et de ses stupides mesures pour bourrer le crâne des élèves. En particulier les premières années. Sérieusement. D’autant plus que, ayant interdit tout rassemblement, Rowen avait dut suer sang et eau avec les autres préfets, pour continuer à tenir leurs réunions, qu’ils faisaient tous les vendredis soirs. Chose parfaitement ridicule, en somme. Hum.
Sortant de sa poche un petit carnet pour noter, intéressée, le nom de la formule utilisée par Artémis pour empêcher les autres s’écouter à leurs portes, Rowen ferma les yeux, et s’endormit, jusqu’au soir, où ils arrivèrent enfin.
Descendant leurs valises des portes valises, les triplés sortirent, maussade, dans la gare de King Cross. Traversant la barrière qui les menait dans le réel quai, celui des moldus, ils tombèrent nez à nez avec leur père. Tout du moins, c’était ce qu’il leurs semblait. Vu que, comme à son habitude, Skarn Lone n’était pas venu sous son apparence « normale ». Cherchant donc un timbré en train de secouer les bras, se précipitant vers eux, ils firent, à l’unisson, un pas en arrière, laissant le cher papa se cogner contre l’un des grands piliers de la gare. Cette fois ci, il était venu en femme, vêtu d’une longue robe à paillette noire, fortement tape à l’œil. Il arborait une longue chevelure blonde, et une énorme poitrine. Canon, le papa. Manquant d’exploser de rire lorsqu’elle vit qu’il s’était mit du rouge à lèvre, Rowen lui attrapa le bras, le força à se baisser, et l’embrassa sur la joue. Qu’il était bon de le revoir, après tant de temps passé à Poudlard !

Rapidement imitée par les deux autres, la préfète tira sa valise derrière elle, tandis que tout le petit groupe se hâtait vers la voiture. De là, ils montèrent les bagages dans le coffre, puis entrèrent dans la voiture, chacun se chamaillant pour avoir la place devant.


« Hé, hé, HE ! On se calme là, les mioches. Pour la peine, vous allez tous les trois monter derrière. »

Faisant la moue de manière synchronisée, les triplés se disputèrent de nouveau pour savoir qui s’assiérait au milieu, aucun ne voulant occuper cette place. S’arrachant de longues touffes de cheveux blonds, Madame… euh non, Monsieur Lone finit par décider de la disposition de ses enfants, comme le ferait un professeur de maternelle. Ils purent enfin prendre le chemin de la maison, à bord de la voiture empruntée chez des voisins moldus. Après une bonne vingtaine de minutes à rouler sur la grande autoroute, ils arrivèrent enfin chez les Lones. Par la fenêtre, on pouvait voir des champs de tournesols, des vignes, et quelques maisons plantées ça et là, fumant légèrement à cause du froid d’hiver. Le soleil était caché par de gros nuages gris. Aussi les quatre protagonistes se hâtèrent-ils pour ne pas s’attraper la pluie sur la tête. La maison des triplés était grande, imposante, avec un étage, et surplombait toutes les autres. Peut être se démarquait-elle, d’ailleurs, à cause du grand arbre auxquels étaient suspendus des fruits d’un rose fuchsia. Ce n’était pas une quelconque variété de pêche, mais plutôt une plante de décoration, que Leuralie Stewers Lone avait disposée là ( au cas où ses enfants se perdraient dans le quartier, ils pourraient facilement retrouver leurs chemin grâce au gros arbre rose. Bref ).

Souriant à l’idée de se retourner à leurs sources, oubliant momentanément la cuite qu’ils allaient se prendre une fois le seuil franchit, Rowen Artémis et Sarah descendirent de l’engin, et suivirent leurs pères jusqu’au pallier, où un numéro « 3 » pendait, en métal doré. Quelques tours de clés, et la porte s’ouvrit. Eh oui, dans un quartier de moldu, il n’était pas recommandé d’utiliser un Alohomora ( ou bien, qu’en cas d’extrême urgence, et très prudemment ). La seule partie de leurs maison qui était totalement invisible aux yeux des autres, c’était le jardin de derrière. Monsieur Lone avait fait le nécessaire pour qu’il soit impossible aux gens dénués de pouvoirs magiques, d’y voir quoi que ce soit. Voilà là une bonne opportunité pour pratiquer le Quidditch sans s’inquiéter. Des fois, ça servait, d’avoir un père doué. Enfin, pas toujours. Car, à peine deux pas dans la maison, une voix furieuse s’éleva, et le père des triplés se prit une pantoufle dans la figure :


« AH BEN BRAVO ! C’EST QUI CELLE LA ENCORE ? N’ESSAIE PAS DE ME DIRE QUE C’EST UNE COLLEGUE DE TRAVAIL, C’EST PAS CREDIBLE DU TOUT ! ET PUIS DEVANT LES ENFANTS, EN PLUS ! »

« Mais Chéri, c’est moi ! »

Titubant suite à l’attaque surprise de sa femme, Skarn quitta aussitôt l’aspect de blonde aux formes généreuses, pour se transformer en un charmant garçon, oscillant entre la trentaine et la quarantaine, avec une abondante chevelure brune, et de beaux yeux d’un marron profond. Il avait encore conservé la trace de la pantoufle lancée avec une force ô combien herculéenne, et faisait à présent un petit sourire timide, de mari soumis. Bien que sorcier très talentueux, il n’avait jamais su se défaire de son envie de se transformer en tout et n’importe quoi, tant et tellement qu’il en exaspérait les autres. Quand ce n’était pas le gamin d’onze ans, plus petit que ses propres enfants, c’était la jolie rousse façon Nicole Kidman, ou bien le grand dadais au bedon protubérant. Après tout, personne n’était sûr de sa réelle apparence. Mais on aimait à penser qu’il s’agissait du bellâtre châtain, aux airs rassurant, et à la marque de pantoufle sur la joue. L’air confus, Leuralie s’avança, en mettant la main devant sa bouche :

« Ciel, ça me fait toujours aussi drôle, après une vingtaine d’année passées avec toi. Mais en tout cas, tu n’avais pas à prendre cette apparence ! Tu t’es inspiré de qui, d’abord ?! Surtout pour… »

Elle désigna d’un coup de louche l’ancienne poitrine de son mari, avec un air outré sur le visage. Elle sortait d’ailleurs visiblement de la cuisine, car elle était en tablier, et portait sur elle divers instruments. Gardant un air calme, Skarn expliqua :

« Ah, ben écoutes, tu sais, j’avais vu une fille comme ça dans la rue et .. Arrête de pointer ce couteau sur moi s’il te plaît. Heu voilà, j’ai prit grosso modo son apparence, en pensant que ce serait marrant, et… »

Rowen pouffa de rire tandis que son père se perdait dans ses explications. Franchement, quel comique, celui là. Sa mère arborait un air plus grave, mais souriait : après l’orage passé, voilà que le beau temps était de retour. Grande, brune, ses longs cheveux attachés en une unique natte, Leuralie avait de grands yeux verts émeraude, à peine visible derrière son rideau de mèches. Elle était habillée d’un pull blanc, et portait son tablier bleu ciel par-dessus. Elle tapotait de temps en temps de ses pantoufles assortie sur le sol, jetant des coups d’œil furtif à ses enfants, qu’elle finit par retenir par le col, lorsque ceux-ci essayèrent de s’esquiver. Comme elle n’avait que deux mains, elle ne pu attraper que Rowen et Sarah, Artémis, essayant de filer douce par l’escalier. Se raclant la gorge, pour rappeler à l’ordre le fuyard, elle fit :

« Vous ne dites plus bonjour, maintenant ? »

Sa voix était dure, stricte, et elle fronçait ses sourcils. Se retournant en même temps vers elle, ce qui aurait été plutôt comique si la situation n’était pas aussi grave, les triplés firent un énorme sourire, en répondant d’une même voix :

« Si maman, bonjour maman. »

{ 1800 Mots }

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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptyMer 5 Mar - 20:28

Elle relâcha les deux filles, et se baissa, réclamant une bise, qu’elle eut aussitôt ( en fait, elle faisait tellement peur qu’il était dur de lui refuser quelque chose ). Prenant ensuite un air satisfait, elle les déchargea, et leurs ordonna de se rendre dans la cuisine, chose qu’ils firent à contrecœur. Haussant les épaules, impuissants, ils la suivirent, et prirent place à la grande table à manger. Elle leur servit d’un coup de baguette magique, trois jus de citron ( le papa pouvait aller se brosser ), puis se mit bien en face d’eux, en tapotant d’un geste impatient, ses doigts sur la table, avec des tac tac tac répétés. Dans un même mouvement, Sarah Artémis et Rowen tirèrent une gorgée dans leurs verres, grâce à la paille, puis se serrèrent entre eux, intimidés. Intimidante, elle en avait tout l’air. Employée du Ministère, Leuralie Stewers Lone avait un regard à vous glacer le sang. Toujours autoritaire, elle pouvait tirer un renseignement sans faire le moindre effort. Elle avait prit l’habitude de laisser peser autour d’elle, une atmosphère inquiétante, et s’en servait pour tirer les vers des nez des mangemorts qu’on lui amenait. Car oui, faire avouer, était sa tache dans le Ministère. Bien sûr, lorsqu’il n’y avait personne à portée de main, elle remplissait des paperasses. Mais avait toujours eut un rôle d’une extrême importance au sein du Ministère de la Magie. Aussi fut-elle la première à briser le silence ( on s’impose en prenant la parole en premier, c’était bien connu ) :

« Alors ? Qu’avez-vous fait d’intéressant cette année ? Les cours se passent bien ? Les amis ? Les amoureux ? »

« Rowen a un petit copain. »

Aussitôt le mot « amoureux » sortit des lèvres de Leuralie, que déjà Artémis la balançait. Chacal. C’était d’ailleurs là une façon de se tirer d’affaire bien pépère, Rowen le savait bien. Elle lui jeta un regard furieux, qui ressemblait très vaguement à celui de sa mère, puis se tourna vers cette dernière, en haussant les épaules.

« J’vois pas où est le problème. »

Puis elle sirota une nouvelle fois son jus de citron, aussitôt imitée par Sarah et Artémis.

« Non, il n’y a pas de problème. Comment il s’appelle ? »

« Michael Corner. »

« Bien. Hum, et sinon, pour les autres questions ? »

« Les cours se passent bien, et le reste aussi. Et, il n’y a rien d’intéressant. »

L’air soupçonneux, Leuralie fit avancer sa chaise en raclant le sol, chose qui fit sursauter les trois triplés en même temps. Décidemment, elle était vraiment flippante lorsqu’elle s’y mettait. Avalant une nouvelle gorgée de jus de citron, Artémis détourna les yeux de ceux de sa mère, puis fit semblant de s’intéresser à ses lacets. Rowen se mit à racler la table avec ses doigts, vieux tic, et Sarah se concentra intensément sur sa paille, comme si elle voulait la faire disparaître. Impatiente, l’employée du Ministère reprit :

« Et vous n’avez adhéré à aucuns… club cette année ? »

Sa voix s’était faite doucereuse, mais perfide. Ils savaient bien tout trois qu’il y avait quelque chose de caché derrière cette subite demande. Toussotant, Artémis plongea son regard désespéré dans celui de ses sœurs. Ils savaient bien que cette question le visait lui, en particulier, et qu’ils parlaient de l’AD. Semblant comprendre qu’à tout prix, personne ne devait mentionner l’armée de Dumbledore, comme s’ils avaient pu communiquer par la pensée ( un de ces étroits liens entre triplés ), ils firent silence, en faisant « non » de la tête. Semblant déçue, mais toujours soucieuse, Leuralie se leva, en disant un petit : « bien » perçant.

Elle retourna ensuite à son pelage de patates, avec un coup de baguette magique, surveillant tout de même les casseroles et marmites qui bouillonnaient. Ils se pressèrent de remonter dans leurs chambres respectives, en s’arrêtant d’abord dans l’une des salles vides qui ne servait à rien du tout, pour parler entre eux.


« Si on dit quoi que ce soit, on est cuit, totalement cuit, et moi en premier. Alors vous vous la bouclez, d’accord ? »

La voix d’Artémis s’était faite paniquée, légèrement anxieuse. Tout le monde acquiesça d’un signe de tête, alors que Sarah reprenait :

« Elle est sous les ordres du Ministère, et en plus elle est dans le camp d’Ombrage. On ne doit en aucun cas parler de ce qui se passe au château, il y aurait des représailles, d’accord ? »

Nouveau mouvement de tête synchronisé, tandis que la voix de Skarn les appelait, en dessous, leurs disant de ranger leurs affaires en vitesse. Se penchant une nouvelle fois vers son frère et sa sœur, Rowen reprit, à voix basse :

« Et le courrier est surveillé, souvenez vous en. N’envoyez pas de nouvelles aux autres par voix postale. Ah, et en passant. Durant toutes les vacances, ne mentionnez pas une seule fois le nom de Corner devant les parents, d’accord ? »

Légèrement plus retissant, ils acquiescèrent, puis se hâtèrent de retourner dans leurs chambres pour dévaler leurs valises. Les vacances risquaient d’être mouvementées…

{ 857 Mots }

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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptyMer 5 Mar - 20:52

Après avoir installés leurs valises, Rowen, Sarah et Artémis descendirent aussitôt dans la cuisine. Dès que leurs mères les eut appelés, en fait. ( ils avaient trop peur de se pointer en retard ). Pour le premier retour de leurs enfants à la maison, les parents Lones avaient fait un bon vieux rôti de porc avec des pommes de terre frittes. Ils s’installèrent donc devant chacune des assiettes disposées là par magie, puis, après avoir souhaité le bon appétit, se mirent à piquer avec leurs fourchettes. Artémis était plongé dans une passionnante conversation avec son père, sur comment draguer une fille, tandis que Leuralie les fixait d’un œil méfiant. Sarah donnait des coups de coudes à Rowen, et toutes deux pouffaient de rire, à chaque fois que leur mère tapait avec son couteau sur l’assiette, en faisant bien exprès de faire le plus de bruit possible. Le reste de la soirée se passa sans encombre, et le trio ne prit même pas le temps de se prélasser dans le salon. Ils retournèrent aussitôt dans leurs chambres, et Rowen prit le soin d’écrire une lettre à sa meilleure amie, elle aussi retournée chez elle pour les vacances d’hiver. Là au moins, elle était sûre que personne n’intercepterait les courriers. De ce fait, elle lui conta son retour chez elle, les discussions autours d’Ombrage, ses avis, ce qu’elle pensait, des choses et d’autres à propos du rôle de préfet, les retenues… Bref, tout cela tint sur trois rouleaux de parchemins, qu’elle expédia grâce à Edwin, son hibou grognon. Elle alla ensuite se coucher, satisfaite, non sans une envie de voir Corner… Ah, qu’elle était devenue « fille », en aussi peu de temps… Fermant les yeux, en serrant contre elle son traversin, la quatrième année sombra bien vite dans les bras de Morphée…



« C’est le matin ! »

Sautant sur le lit de Rowen, Sarah lui jeta un oreiller en plein dans la figure, grand sourire aux lèvres. Elle aussi, était encore en pyjama, et regardait d’un œil rond sa sœur se débattre, prise dans une bataille matinale avec sa couverture. Amusée par cette situation comique, elle appuya de tout son poids sur le ventre de sa sœur, qui gigotait de plus en plus, asphyxiant. Pour un premier réveil de vacance, elle avait connu mieux…
Attrapant son réveil, et grommelant lorsqu’elle vit qu’il n’était que dix heures du matin, la Gryffondor se leva, et se dirigea chancelante vers la salle de bain. Là, elle croisa Artémis, qui semblait avoir subit le même traitement qu’elle. Il y avait des jours, comme ça, où elle maudissait le fait que sa sœur puisse se lever aussi tôt…

Se passant une main dans les cheveux, la brune se positionna devant le lavabo, pour boire et se passer de l’eau sur le visage. Elle descendit ensuite avec les deux autres dans la cuisine, où les attendait leurs père, en train de boire du café. Contrairement à d’habitude, il avait son apparence normale, et se précipité vers les triplés pour les embrasser. Il attrapa en premier Rowen, contre qui il frotta sa joue mal rasée, sans faire attention aux plaintes. Puis vint le tour de Sarah, qu’il embrassa avec un bruit de ventouse mouillée sur la joue. Voyant qu’Artémis se reculait pour ne pas avoir à subir ça, il lui adressa un signe de la main, rayonnant, et continua de lire le journal, en trempant son pain au lait dans son café chaud.

Prenants place sur la table à manger, en tirant vers eux les céréales et la carafe de lait, les triplés commencèrent à discuter avec animation des vacances, et de leurs futurs projets. Artémis devait se rendre au village pour aller au marché, et s’acheter quelques babioles. Sarah comptait se rendre à la bibliothèque pour lire quelques livres moldus, et Rowen commencer ses devoirs pour les finir plus vite. A ce mot, ils gémirent tous les trois en même temps, et se tournèrent vers Monsieur Lone, qui venait de faire un petit bruit étonné. Apparemment, la grande Inquisitrice prenait un peu plus de pouvoir à Poudlard, et Dumbledore était de plus en plus décrit comme un fou furieux. Fronçant le sourcil, car il avait toujours été très respectueux envers Dumbledore, Skarn se tourna vers ses trois enfants, un bout de son pain au lait trempé tombant mollement dans sa tasse.


« Comment ça se passe, à Poudlard ? »

En se jetant des coups d’œil pour décider s’ils devaient tout dire à leurs pères, les triplés en vinrent à la conclusion que oui. Puisqu’il avait toujours gardé leurs secrets bien au chaud, et que Leuralie n’était pas là, ils pouvaient bien se confier. Et après tout, ils n’en pouvaient simplement plus. Artémis commença donc en premier, en se plaignant des mesures strictes qu’elle avait prises. Des choses ridicules, comme les décrets et tout ça. Sarah continua avec les cours, qui étaient parfaitement débiles. Tous deux semblaient se centrer uniquement sur Ombrage, ce qui était parfaitement compréhensible. Un peu plus réservée, Rowen finit par tendre sa main, lorsque son père lui demanda si elle avait des choses à dire. Elle lui montrait bien évidemment le dos, où était gravé un « Je ne dois pas être insolente ». Depuis qu’elle était passée en retenue, et que Corner l’avait soignée dans les couloirs, les écritures s’étaient effacées. Mais on pouvait tout de même voir quelques restes de l’heure de retenue, en fine lettres blanches, que Skarn se hâta de déchiffrer. Avec un air mécontent, il se caressa le menton, demandant :

« Et ça, comment tu te l’es fait ? »

« Eh bien. Je n’étais pas d’accord avec ce qu’elle disait, alors je ne me suis pas gênée pour le lui dire. »

Voyant la mine étonnée de son père, elle continua :

« Non mais tu vois, elle ne se gêne pas pour insulter ouvertement Dumbledore et Potter. Dumbledore ! Tu te rends compte ? Elle se prend pour qui, d’abord ? Et puis elle m’a fait passer en retenue. Je devais écrire des lignes, et à chaque fois que je marquais quelque chose, ça se gravait sur ma main. Enfin c’est une affreuse bonne femme, doublée de la pire barbare que la terre ait connue. »

Croisant les bras, en prenant un air mécontent, Rowen continua de manger son petit déjeuner, tandis que Artémis et Sarah la regardait, un petit sourire en coin. Ils n’avaient pas osé le dire, mais ils auraient bien finit par le faire, si elle ne s’y était pas collée. L’avantage, quand on était triplé, c’était que les avis étaient partagés, et qu’un seul pouvait se montrer porte parole. Ainsi, quand Rowen avait parlé, elle l’avait fait aussi pour les deux autres. Et lorsqu’elle était passée en retenue, son frère et sa sœur la soutenait, partageant aussi sa douleur. Même si ce n’était pas matériel, ils savaient qu’ils pouvaient toujours être là pour les autres. C’était ça, que d’être né de même parents, et en même temps…

Rendant donc son sourire aux deux autres, la fillette s’étira, et se leva, montant dans sa chambre. Les deux autres allaient sûrement sortir pour s’amuser, tandis qu’elle finirait ses devoirs. De cette façon, le reste de ses vacances se passerait sans encombre. Une bonne chose, en conclusion.


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Rowen Lone
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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptyJeu 6 Mar - 0:12

Dans sa chambre, pensive, la fillette faisait tourner sa plume entre ses doigts, comme une automate. Les yeux fixés sur le plafond, sur lequel elle avait fait un trou, une fois, étant petite, Rowen cala son dos sur le dossier de sa chaise, pour être dans une position plus confortable. Elle croisa les jambes, et arrêta soudain de bouger, souriant très bêtement. Ah, Corner ( et elle en soupirait, en plus. On comprend mieux la signification du terme « soupirant », quelques bonnes années auparavant ). Il lui manquait pas mal, même si elle n’était pas accro au point de vouloir le voir le matin, au petit déjeuner, le midi, au déjeuner, l’après midi, au goûter, le soir, au dîner, et encore plus tard, pour le goûter du soir. Bah. Mais tout de même, penser que pendant deux longues semaines, elle ne verrait même pas l’une de ses mèches brunes, la rendait maussade. Bougonnant plus qu’autre chose, la Gryffondor finit de gratter quelque chose sur son rouleau de parchemin, puis se jeta sur son lit, s’agitant dans tous les sens, visiblement atteinte d’une crise de folie aigüe. Ah ! Elle venait de finir ses devoirs. Voilà une bonne chose de faite, c’était clair.

Se retournant, en prenant son oreiller pour le poser sur sa poitrine et le serrer, la brune continuait de fixer le trou sur le plafond, les yeux dans le vague. Comment allait-elle retrouver Poudlard, à la rentrée ? Encore plus transformé, plus dictatorial ? Le régime que le vieux crapaud y avait instauré, lui était insupportable. Elle n’était d’ailleurs pas la seule à penser cela. Mais eh, que pouvaient-ils faire ? Qu’ils soient dans leurs salles communes, ou en classe, ils étaient surveillés. Ombrage rôdait, ça et là, comme une vieille truie à la recherche d’un rognon de pomme caché dans quelques mottes de foin. C’était carrément étouffant. Dire que, l’année dernière, l’ambiance était plus festive, là… Tirée soudainement de sa rêverie par Artémis qui venait de rentrer, la gamine regarda sa montre. Yark ! Il était déjà six heures de l’après midi ! Elle avait bossé pendant tout ce temps sans faire la moindre pause, ça relevait du miracle !

Fière d’elle, Rowen alla à la rencontre de son frère, qui revenait les bras chargés de marchandises. Quelques stylos moldus, qu’il adorait tant, des cahiers neufs, un paquet de chips, et une canette de boisson gazeuse. Sans demander l’autorisation, la lionne arracha la canette des mains de son frère, et en bu une longue gorgée, avant de le lui rendre.


« Hey Row ! T’abuses, t’as presque tout bu ! »

Se retournant vers son cadet, le toisant des quelques millimètres qu’elle avait de plus, l’aînée du trio Lone susurra, en fronçant les sourcils :

« Tu me veux quelque chose, moustique ? Si t’as une plainte à faire, va donc la faire à maman. »

Maugréant, Artémis s’en alla dans sa chambre, en prenant une grosse poignée de chips, qu’il fourra dans sa bouche. Elle le vit disparaître, et se dirigea vers la cuisine, déserte depuis le petit déjeuner. Ni son père ni le reste de sa famille n’avait déjeuné à la maison, cette journée ci. Artémis et Sarah étaient encore au village, et son père s’était volatilisé, on ne savait où ( et elle le soupçonnait d’être partit regarder quelques jolies moldues… Si Rowen était la réplique presque parfait de sa mère, Michael aurait plutôt eut le même tempérament que son père #SBAF# ). Se posant sur une des chaises qu’elle tira vers elle, la fillette s’allongea à moitié sur la table vide. Elle s’ennuyait vraiment comme un rat mort, c’était dingue. Une fois les devoirs finis, elle ne voyait pas ce qu’elle pourrait faire pour s’occuper… Sa mère avait eut une bien bête idée, que de les faire revenir ici. Ils n’allaient pas s’amuser énormément. A part peut être un peu de Quidditch, au fond du jardin. Ah ! Son cerveau fit tilt, et elle se redressa, cherchant des yeux le reste de la clique. Se rebaissant, lorsqu’elle se souvint que pratiquement personne n’était là, elle continua de bouder, jusqu’à ce que son père revienne de sa petite escapade, les bras chargés de courses.

Aussitôt, Rowen se leva de sa chaise et alla l’aider. Plus parce qu’elle s’ennuyait ferme, que parce qu’elle était serviable, mais bon. Elle déchargea son gentil padre, et alla ranger les affaires, en mettant les fruits là, les produits ici. Il l’avait imitée, et s’était baissé pour mettre dans un des placards bas, une boîte de conserve, lorsqu’il toussota. Prenant cela comme un signe d’engagement de conversation, la brune se tourna vers lui, plissant des yeux pour lui demander ce qu’il y avait, sans rien prononcer. L’air légèrement gêné, il lui fit :


« Tu sais Rowen. Je n’ai rien dit pour ta blessure, tout à l’heure, parce que ça m’avait énervé, mais la prochaine fois qu’Ombrage t’envoie en retenue, j’irai personnellement me charger d’elle. »

S’étant plus attendue à recevoir des sermons, la lionne fut très agréablement surprise, et se contenta de sourire, folle de joie, à l’intérieur. Son père la défendait, ça alors. Elle qui pensait qu’il la réprimanderait pour son insolence.

« Au passage, c’est pas faux. Tu n’as pas la langue dans ta poche. Comme ta mère, je suppose, mais bon. »

Ah. C’était trop beau pour qu’il soit à 100% d’accord. Mais c’était déjà ça. Faisant oui de la tête, la fillette se dépêcha de finir les taches ménagères pour remonter à l’étage. Elle avait entendu Sarah revenir, mais était sûre qu’elle était déjà dans sa chambre. Poussant doucement la porte de celle-ci, elle pénétra dans l’endroit.
C’était une petite pièce, presque aussi grande que sa chambre à elle, à l’exception près que les murs étaient tapissés de photos d’acteurs et de célébrités sorciers. Le lit était, comme dans la chambre de Rowen, poussé contre le mur de droite. Un bureau faisant face à la porte d’entrée, et une grande armoire était à gauche. La fenêtre se trouvait à quelques pas du bureau, et était recouverte de rideaux blancs transparents. La pièce était éclairée par une lampe tulipe, posée sur le bureau, et par une sorte de lustre au plafond. Il n’y avait pas le trou que Rowen avait fait dans sa propre chambre, mais sans le détail des posters, on aurait clairement cru que c’était là que la préfète dormait.

D’un geste lent, Sarah se tourna vers elle, levant le sourcil. Elle n’avait rien ramené du village, mais avait le nez rougit par le froid de l’extérieur.


« Tu as passé une bonne journée ? »

En ramenant ses cheveux bruns vers l’arrière, la quatrième année répondit :

« Plutôt, oui. Il y avait des livres assez intéressant, mais je n’ai rien prit. »

Se posant sur le lit de sa sœur, en se laissant plus tomber qu’autre chose, Rowen croisa les bras, en la regardant de haut en bas.

« Alors comme ça, toi aussi tu as un petit ami, non ? »

La réaction fut immédiate. Sarah se mit à rougir, et tourna ses grands yeux noisette vers sa sœur. Les deux jeunes filles, grosso modo, se ressemblaient comme deux gouttes d’eux. Seulement, il y avait quelques différences. Par exemple, Rowen faisait un peu plus sauvage et garçon que sa sœur, qui elle, était posée et calme. Les cheveux de Rowen étaient longs, et lui arrivaient jusqu’aux épaules, alors que ceux de sa sœur lui tombaient jusqu’au milieu du dos. Par ailleurs, Sarah avait toujours du verni sur les doigts, et du maquillage sur le visage, alors que sa sœur ne prenait pas la peine de s’embellir le matin. Enfin, Rowen était légèrement plus grande. Il y avait une complicité qui les liait, encore plus forte que celle entre les trois triplés. Peut être étais-ce dut au fait que Sarah soit une fille, tout comme Rowen, qu’elle ait partagé le même dortoir depuis la première année, et qu’elles aient tant de choses en commun. Artémis n’était pas mis à l’écart, mais allez donc parler de garçons avec un garçon. C’était légèrement difficile. Cependant, cette complicité faisait en sorte que l’une ne pouvait rien cacher à l’autre.

« Comment est ce que tu es au courant ? »

Bingo.

« Oh c’est simple. Tu te fais plus jolie que d’habitude, et tu passais dix minutes de plus dans la salle de bain, le matin. Ca fait à peu près huuum… Une semaine, non ? »

Faisant un petit sourire espiègle, d’un air de dire qu’elle ne la dénoncerait pas, la jeune lionne mit ses mains derrière sa tête. Comme si elle avait été énervée, Sarah frappa dans ses mains, en portant l’une d’elle jusqu’à son menton pour réfléchir :

« Je me demande bien comment tu as fait pour savoir. Je pensais pourtant l’avoir bien caché. »

« Je passe juste après toi dans les douches, alors je savais bien que tu mettais plus de temps. »

Se fixant mutuellement, les deux jeunes filles finirent par exploser de rire. Sarah avait voulut cacher quelque chose aux autres, que sa sœur avait immédiatement découvert. En fait, Rowen le savait depuis que ça se faisait. Mais elle n’avait rien dit. C’était simplement pour ne pas s’ennuyer qu’elle avait remit cette histoire sur le plat.
Elles passèrent donc la plus grande partie de leurs soirées à parler de ce mystérieux garçon, jusqu’à ce que la conversation retombe sur Corner. De main de maître, la préfète en conclut qu’il était temps d’aller se coucher, et retourner dans sa chambre.

Elle prit ensuite place sur son bureau, et avait attrapé une de ses plumes. Se mettant donc à griffonner sur un morceau de parchemin vierge, la demoiselle écrivit :


« Très chère Clem.
Ca fait pas mal de temps que tu n’es pas venue à la maison. Et donc, que dirais-tu de passer nous voir après demain, si tu peux ? Répond moi vite. Bisous, Rowen. »


Elle siffla ensuite pour faire venir Edwin, son hibou, sur son bras, et lui accrocha le message à la patte. C’était court, et percutant. De quoi ne pas trop exciter Clémentine. Ses parents en souffriraient, en tout cas. Bref. Elle envoya ensuite son volatile par la fenêtre laissée ouverte, puis alla se coucher. Le lendemain, elle jouera au Quidditch. Et ensuite, elle passerait les vacances en compagnie de sa cousine, voilà tout.

Et, fermant les yeux, la jolie brune se laissa emporter dans le pays des songes…


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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptyJeu 6 Mar - 12:36

Le lendemain arriva plutôt rapidement. Rowen descendit en trombe dans la salle à manger, avant que sa jumelle ne vienne la réveiller de manière énergique. Elle était encore vêtue de son pyjama blanc avec des canards, lorsque son père sortit du lit, en se grattant le ventre, et en baillant la bouche grande ouverte. Il prit place en face de sa fille, seul à seul avec elle, puis lui demanda de lui chauffer un verre de café, après l’avoir regardée un moment, l’œil dans le vague. Se prenant un sortilège en plein dans la fesse lorsqu’elle répliqua qu’il n’avait qu’à se le faire lui-même, la fillette se massa, endolorie, et prépara rapidement le café. Habilement, elle attrapa l’eau bouillante, puis y versa quelques cuillerées de café en poudre, accompagné de deux morceaux de sucre de canne. Elle retourna ensuite rapidement servir son père, craignant peut être un nouveau sortilège de pique-aiguille.

« Tiens, le voilà ton caAHHHHH !! »

Manquant de tout faire renverse, la fillette mit une main sur sa poitrine, le cœur battant à cent à l’heure.

« Ben quoi ? »

Lançant un regard furieux à son père qui s’était transformé en vieille femme complètement ridée, Rowen retourna s’assoir, les nerfs à fleur de peau. La mauvaise habitude du papa était revenue, et bien trop rapidement, malheureusement. M’enfin. Laissant de côté ce détail pour manger ses œufs au lard accompagné de toasts beurrés, la fillette agita les pieds lorsque Winston, le chat de son père, alla se frotter contre ses mollets nus. Chatouillée par ce soudain contact avec des poils, la gamine se recroquevilla sur sa chaise, de manière à ce que ses pieds ne touchent plus le sol. Winston, un félin marron et blanc aux grands yeux verts, miaula longuement, avant de grimper sur une autre chaise, grattant de sa patte la table, réclamant un bol de lait. Voyant que celui-ci tardait, il tapa de plus belle, en miaulant à intervalles restreints, pour presser ses maîtres. Au bout d’une bonne dizaine de minute, Skarn céda :

« Ca va, ça va ! Ingrat de chat va. Voilà pour toi. Et ce ne sera pas de ma faute si tu grossis, gros tas. »

D’un geste vif de la baguette, il envoya une soucoupe de lait à la place du chat, qui la lapa avec beaucoup d’entrain.
Le reste de la famille arriva alors, l’air encore dans les choux, s’affairant à la préparation de leur petit déjeuner respectif. Après une bonne matinée à discuter de choses et d’autres, la mère, toujours absente, Rowen, Sarah et Artémis sortirent dans le jardin pour jouer au Quidditch. Balais à la main, ils suspendirent un gros pneu à l’arbre fruitier, et usèrent de pommes de pin pour les lancer dans la cible.

Sarah commença, tandis que sa sœur comptait le nombre de buts marqués. Artémis, quant à lui, s’était posé sur une caisse retournée, et lisait des livres sur le Quidditch, sans se soucier du reste, l’oreille tout de même à l’écoute. Vint ensuite le tour de Rowen, qui fit exactement le même score que sa sœur. Ce n’était pas pour rien, qu’elles étaient jumelles, après tout. Même carrure, même précision, même force. Malheureusement, Sarah n’aimait plus jouer au Quidditch, par manque de temps. Sinon, c’était certain, elle aurait intégré l’équipe…

Faisant une passe à Artémis, Rowen alla se reposer un moment, en soufflant comme un bœuf : de l’exercice pendant les vacances, ça l’achevait toujours…
Profitant donc de l’entraînement d’Artémis, la fillette aborda sa sœur, qui avait l’air aussi crevée qu’elle.


« Ah sinon, pour information, j’ai envoyé un hibou à Clémentine. »

« Et tu lui demandais quoi ? »

« Si elle pouvait venir demain. »

Sarah, qui tirait une longue gorgée d’eau dans sa bouteille personnelle, la recracha soudainement, manquant de s’étouffer. Si Rowen n’avait pas été là pour lui tapoter dans le dos, elle aurait sans doute continué de s’étrangler avec de l’eau.

« Keuf… et… tu me le dis… que … keuf, maintenant ?!? »

Les sourcils levés, comme si elle ne comprenait pas, Rowen continua, de sa voix doucereuse :

« Il y a des plaintes à déposer ? Je peux toujours lui dire de ne pas venir… Elle ne m’a pas encore donné sa réponse, d’ailleurs. »

« SURTOUT PAS ! Tu sais très bien que si tu lui dis ça, elle viendra encore plus vite. Elle pourrait même être là ce soir. Brr. »

« Vous parlez de qui là ? Qui doit venir ? »

« Clémentine. »

« Ah heu. Je crois que je vais aller dormir chez un copain, alors. »

Artémis, le regard fuyant, venait de se poser sur le sol, en tenant d’une seule main son balai. Sarah et lui avaient l’air de garder de très mauvais souvenirs de cette fameuse Clémentine. En passant, Rowen en avait aussi. C’était cette dernière qui lui avait donné son premier baiser ( mais sans la langue ! #SBAFF# ), alors qu’elle était encore mioche. Son frère et sa sœur l’avaient reçu le même jour, et par la même personne… Bref, encore une de ces similitudes entre triplés qui n’aurait pas dut exister. Haussant les épaules ( dans le genre attitude désinvolte et répétitive, Rowen était championne ), la Gryffondor fit :

« Comme tu veux. Tu restes toi, Sarah ? »

« T’es dingue ? Je vais aller chez une amie aussi. Elle reste combien de temps ? »

« Autant de temps qu’elle le voudra. Prévoyez jusqu’à la fin des vacances, donc. »

Sur ces mots, Artémis et Sarah appelèrent le dernier hibou de la famille, celui appartenant au père, et se disputèrent pour savoir qui allait envoyer la lettre en premier. Visiblement, ils étaient pressés d’avoir la certitude de quitter les lieux. Au final, ils convinrent de l’ordre ( Artémis d’abord, puis Sarah ensuite ) et retournèrent prendre une douche ( là aussi, se chamaillant pour voir qui passerait en premier ). Le dîner venait juste d’être servit, lorsque Bob, le hibou grand duc de Monsieur Lone, revint avec la réponse de Sarah ( celle d’Artémis étant déjà revenue… et positive, heureusement pour lui ). Dépliant soigneusement l’enveloppe, comme si elle s’apprêtait à annoncer le nom du gagnant d’une quelconque émission de télé réalité, la dernière du trio fut soulagée de voir qu’elle pourrait partir dès demain chez son amie.

*Eh ben, c’est une très bonne tactique pour avoir la maison toute seule, ça. Faudra que je le retienne.*

Esquissant un petit sourire en coin, Rowen finit de manger ses raviolis recouverts de fromage fondu, alors que sa mère tenait un grand discours sur les affaires du Ministère. Apparemment, c’était la totale déchéance, ils ne s’en sortaient plus, mais Fudge faisait comme si tout allait bien. Elle avait eut une montagne de paperasse aujourd’hui, tout ça à cause du stupide article que Potter avait tenu dans le Chicaneur, dans les alentours du mois de Janvier. Des questions fusaient, des interrogations, des gens paniqués, qui se demandaient ce qui se passait, et autres. Certains venus pour « soutenir » le ministère, et dire qu’ils prenaient aussi le survivant pour un tapé-siphonné-dingo-arriéré. Bref. Leuralie semblait plus pâle qu’à l’ordinaire, et avait à peine entamé son assiette. Heureusement pour elle, le lendemain, c’était congé.

Hilares lorsque Winston, dans un formidable dérapage sur le parquet ciré, se paya la baie vitrée, toute la famille monta se coucher assez tôt. Le lendemain, rien n’était « prévu », mais ils se devaient d’être en forme, le repas les ayant rendu somnolant ( surtout après un discours sur le ministre, hum. ). C’était la fin du deuxième jour de vacance.


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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptyJeu 6 Mar - 14:02

Bam, Bam, Bam, Bam…

« … ? »

Bam, Bam, Bam, Bam…

« Quoi, c’est encore ce fichu chat qui est coincé sur le toit ? »

Encore dans le gaz, Rowen se redressa sur son lit, la mine piteuse, les cheveux en bataille. La bouche pâteuse, elle bailla à s’en décrocher la mâchoire, puis regarda l’heure. A peine sept heure trente… Maudissant ce soudain tapage, la demoiselle se leva, puisqu’une fois réveillée, elle savait qu’elle ne pourrait se rendormir, puis fit son lit. Elle se glissa dans ses chaussons, puis se coula lentement hors de sa chambre, regardant de droite à gauche. Il n’y avait pour le moment personne de debout. Tout du moins, les couloirs étaient déserts, et les chambres encore baignées dans l’obscurité. Le plus silencieusement possible, la Gryffondor alla jusqu’à la salle de bain, et doucha, en profitant pour se laver les cheveux. S’enveloppant en sortant dans son peignoir, une serviette autours de la tête, elle descendit dans la cuisine, qui, ô surprise, était remplie. Son frère et sa sœur préparaient leurs bagages, tout en lui adressant un petit signe de la main.

Une fois cela fait, ils prirent la poudre de cheminette, et disparurent dans l’âtre, dans un crépitement léger. Les parents de Rowen étaient déjà en train de déjeuner quand cette dernière prit place. Winston s’était une fois de plus hissé jusqu’à la table, et mangeait quelques croquettes, son lourd postérieur occupant la majeure partie de son siège. La préfète lui lança un coup d’œil amusé, puis continua de manger, sans dire un seul mot. Ses parents avaient l’air assez tranquille, ce matin là. Ou disons plutôt qu’ils l’étaient, pour le moment. L’arrivée de Clémentine allait sûrement les bouleverser, hé hé.
Savourant son toast beurré, la Gryffondor remonta en vitesse dans sa chambre pour se changer, puis retourna dans la cuisine, tout sourire.


« Tu sais Rowen chérie, si tu continues à marcher comme un éléphant dans les escaliers, ton petit ami va sûrement quitter pou OUARGHHH !! »

Un cri à faire bondir Winston de sa chaise ( et pourtant, une masse comme lui, ça ne bondit pas ). La maman Lone, se tournant vivement vers son mari pour voir quelle mouche le piquait, lui jeta un regard noir. Comme s’il le fait de l’avoir dérangée dans sa lecture de la Gazette était quelque chose de particulièrement grossier.

« C’est quoi ces fringues ?! »

La chair de poule clairement visible sur ses bras dénudés ( et on est en hiver ), Skarn pointa son doigt vers sa fille, qui était vêtue de manière assez… excentrique.
Une chemise blanche, recouverte d’un corset noir, et porté avec une jupe de tulle qui avait l’air de gratter horriblement. Pour vous donner une idée, disons que c’était assez proche du tutu des danseuses, sauf qu’il y avait là une forme un peu plus « jupe » ( c'est-à-dire en entonnoir. Ouais bref ). Des collants noirs rayés de blanc couvraient ses jambes, et elle portait des chaussures hautes, représentation fidèle d’un jeu d’échec. Sa cravate avait par ailleurs les mêmes motifs, et ses longs cheveux avaient étés noués en une unique queue de cheval. Vue d’ici, elle ressemblait plutôt à une étudiante japonaise qu’à autre chose. Un nœud de satin ornait par ailleurs le bas de son dos, juste au dessus de sa jupe. On pouvait y lire un petit « 1000 words » d’inscrit, très discret…


« C’est la marque déposée de Clem’. Ca me va pas ? »

« Si si, tu es super mignonne comme ça, mais… Clem ? Clémentine ? »

« Oui, la cousine. Elle va venir cette après midi. »

Aussitôt dit, que les deux parents se levaient d’un bond. Leuralie se précipita devant le miroir pour se repoudrer le bec, avant de dire qu’elle sortait pour une durée indéterminée. Skarn fit un pas en avant, tourna sur lui-même, et transplana, dans un « crac » sonore. Ces deux là gardaient aussi de très mauvais souvenir de la cousine Clémentine. Mais qui pouvait-elle bien être ? Esquissant un large sourire, en tournant ses yeux vers Winston, qui alla se réfugier en miaulant dans son panier douillet, puis attendit dans la cuisine, que son « invitée » arrive, chose qui ne devrait pas tarder. Pour l’occasion, elle avait revêtu l’une des créations de sa très chère blonde de cousine. Elle était sûre que cela lui ferait plaisir, et qu’elle serait d’excellente humeur ( et espérons, pas d’assez bonne humeur pour se permettre de l’embrasser, m’enfin.. )

Entendant la cloche sonner, la jeune lionne se dirigea d’un petit pas dansant vers la porte, se cognant au passage le pied sur la porte de l’armoire basse, restée ouverte. Etouffant un juron, la fillette se posa un instant, en sautillant sur place, le bout de ses orteils largement endoloris. Elle leva les yeux, puis alla vers la porte, en l’ouvrant…


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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptySam 8 Mar - 19:00

Le début des vacances de la jeune fille, celle-ci n'avait toujours rien trouvé de bien intéressant à faire. Elle errait un peu comme une sorte d'âme en peine chez elle. Son père, qui était un bon Auror malgré la folie qu'il avait donné visiblement en héritage à son unique enfant, était presque toute la journée au travail et il n'avait guère le temps de s'amuser avec la Gryffondor. Quant à l'autre là, elle était partie en voyage en Amérique avec des amis sorciers , soit disant pour aller à une sorte de séminaire sur les sorcières de Salem. Inutile de préciser que son absence ne dérangeait pas le moins du monde la blondinette qui était donc libre de faire tout ce qu'elle voulait. Mais voyez vous: trop de liberté tuait la liberté. La maison était immense et riche en décor pour d'éventuelles photographies et le temps lui même était superbe, mais comme elle était seule, elle n'avait en aucun cas la possibilité de faire des photos des nouveaux habits qu'elle avait crée avec divers modèles comme ses camarades de classe. Autant le dire franchement : ces vacances, c'était la misère pour elle. C'est dans cet état proche de celui d'une loutre déprimé qu'elle reçut, un matin un hibou de la part de sa cousine Rowen. Quoique le pauvre, je n'aurais pas voulu être à sa place. Imaginez vosu que ce joyeux volatile est arrivé dans la demeure des Desfleurs, une matinée donc où notre jeune Gryffondor avait décidé de faire un peu de Quidditch (seule? Et comment donc ma chère?!), histoire de passer un peu le temps, quand elle vit plus loin une sorte de projectile voletant dans sa direction.

Persuadée qu'elle avait affaire à une sorte de Souaffle que son père aurait ensorcelé avant son départ pour que son enfant puisse s'amuser, elle fonça dans sa direction, penchée au dessus de son balai , et elle commença à tendre la main pour l'attraper. Néanmoins, elle dut visiblement choquée le pauvre oiseau car celui-ci commença à battre de l'aile de manière fortement furieuse, pour échapper à la sorte de furie qui arrivait vers lui. Commença alors une sorte de course poursuite qui aurait pu passer à Sorciers Gags: une petite blonde hurlant comme une malade et jurant tout les noms de sorciers célèbres possibles volant après un hibou piaffant à la mort, comme si la jeune fille était sur le point de l'égorger. Néanmoins, il ne put continuer bien longtemps et bientôt, la jeune fille referma sa prise autour de l'animal qu'elle se mit à secouer frénétiquement comme une sorte de trophée.


Clémentine | "Yaaahou! Nom de merlin je t'aie eu sale souaffle de malheur!" |

Elle émit une sorte de petit sifflement satisfait en regardant son butin...
Quand elle se rendit compte que c'était le hibou de Rowen. Elle eut un hoquet de surprise et elle commença à se diriger vers le sol. Après avoir effectué les gestes de premiers secours sur le pauvre oiseau qu'elle avait fait tomber dans les pommes, elle finit par le libérer en prenant la lettre de sa cousine qu'elle lut d'une traite sans faire la moindre pause. Même si celle-ci avait visiblement fait exprès d'écrire de manière assez calme et posée pour ne pas exciter sa cousine, celle-ci émit une sorte de cri hystérique de joie non contenue qui avait sûrement réveillé toutes les marmottes du champs voisin. Enfin elle allait pouvoir mettre un peu de piment et de fantaisie dans ses monotones vacances. Elle ne prit neanmoins pas la peine de répondre à sa cousine et elle laissa le pauvre hibou, à moitié écrasé et déplumé reprendre un vol incertain vers chez lui alors qu'elle même se pressait comme si le diable était à ses trousses jusqu'à sa maison. Grimpant plusieurs escaliers, parfois quatre marches par quatre, elle arriva bientôt dans sa chambre où elle commença à préparer ses valises pour le lendemain. Ainsi, elle ouvrit ses nombreuses armoires remplies d'habits et elle commença à les séduire grâce au sort de "Reducto". En effet, si elle ne servait pas de la magie, elle aurait besoin de plus d'une vingtaine de valises et même si parfois on pouvait se demander si autre chose qu'un courant d'air passait entre ses deux oreilles, elle était loin d'être stupide. Une fois fini, elle eut devant elle devant valises qu'elle regarda avec un air fier. Pour une fois, on ne pourrait pas lui dire qu'elle manquait de jugeote et qu'elle agissait sans réfléchir. Elle attrapa également son sac en bandoulière, son sac qu'elle emmenait également en cours et elle commença à le remplir des choses qui étaient pour elle indispensables : son appareil photo - mi-moldus mi-sorciers - , son carnet de notes et dessins, sa trousse remplie de crayons aux milles couleurs et une boite de bonbons. C'était tout ce qu'elle avait besoin. Plusieurs personnes avaient été choquées de ne trouver ni miroir ni produits de beauté dans le sac de la jeune femme mais c'était normal après tout : celle-ci ne se maquillait jamais. Elle trouvait que le maquillage ne rendait pas la femme plus belle et qu'au contraire, il masquait le charme naturel de certains individus. Inutile de dire que son point de vue avait été plus d'une fois critiqué par ses camarades.
Elle voulut joindre son père mais visiblement, le réseau de cheminées était saturé donc elle retourna au salon et elle alla s'asseoir sur le fauteuil face à la cheminé alors que Okorimakuri, son chat venait vers elle avec un air paresseux inscrit sur son félin visage. C'était un chat assez ...Unique dans son genre. En effet, avez vous déjà vu un chat entièrement rose bonbon? Non? Et bien je vous présente Okorimakuri, alias Oko, le pauvre chat victime d'un sort loupé de sa maîtresse.

Ils passèrent la soirée tout les deux "en amoureux", mangeant pour lui des succulentes croquettes aux poissons et pour elle une boite entière de Chocogrenouilles jusqu'à ce qu'ils s'endorment et qu'au petit matin, les rayons du soleil traversant les rideaux ne viennent les réveiller. Se levant d'une seule trombe, Clementine repoussa son chat et partit en courant vers la salle de bain en poussant son cri de guerre habituel, celui qui l'encourageait à courir comme une hystérique.


| Clementine | " WAAAAAAAAARP! "

Elle prit une douche dans un temps record de cinq minutes et bientôt, elle sortit en serviette de sa salle de bain pour se rendre dans sa chambre où elle commença à enfiler des habits de sa propre marque " 1000 Words". Une petite robe blanche, avec des rubans vert de chaque coté sur ses hanche, cintrée au niveau de la taille. Dénudant les épaules, elle possédait pourtant des manches avec elles aussi des rubans. Un de ceux-ci était d'ailleurs noué au dessous de la poitrine de la jeune fille. Comme la robe finissait au niveau des genoux, l'adolescente enfila rapidement une paire de bottes et des collants pour ne pas avoir froid. En un seul sort, elle boucla ses cheveux blonds et déposa par dessus un béret typiquement français avant de nouer une écharpe autour de son cou, ceux-ci étant tout les deux du même vert que les rubans. Elle descendit dans le salon et se saisissant d'un morceau de parchemin, elle commença à griffonner un mot à l'attention de son père, pour le prévenir de son départ. Inutile de préciser qu'elle aurait peut-être du le faire plus tôt.

"Papounet chéri que j'aime tant,
Je m'en vais chez Rowen pour la fin des vacances.
Soit gentil avec tes collègues et oublie pas qu'avant de réchauffer un plat moldu, on enlève le plastic dessus, hein!
Bisous de ta petite orange sucrée!"


Elle le positionna bien en évidence, c'est à dire sur le réfrigérateur moldu, et elle mit un certain temps à rentrer Okorimakuri dans sa boite. Elle décida qu'elle allait partir en balai. Après tout, les Lone ne vivait pas très loin et elle ne voulait pas prendre la Poudre de Chemisette pour ne pas salir la maison de son amie. Elle attacha donc toutes ses affaires à son balai et après avoir donné un coup sur celui-ci, elle s'envola dans les airs. Au début, le voyage se passa très bien. La jeune fille volait de manière tout à fait correct. Mais ce n'était pas sans compter à sa malchance. En effet, elle croisa en chemin un vol d'oies qui partaient vers le sud et la collision fut on ne peut plus inévitable. Clementine commença à chuter comme une masse et elle atterrit sans la moindre discrétion sur le toi d'une maison. Pauvres habitants...

Bam, Bam, Bam, Bam…

Elle voulut se relever un moment mais voilà que son balai retombait lui aussi du ciel avec toutes ses affaires sur elle. Elle retomba donc sur ses fesses , en descendant en petits sauts successifs lentement du toit.

Bam, Bam, Bam, Bam…

Elle tenta pendant un petit moment de se retenir tant bien que mal de se retenir aux tuiles du toit mais bientôt, elle sentit sa prise glisser sous ses doigts et elle tomba dans le vide. Pour atterrir sur une jeune inconnue. Enfin une inconnue qui ne l'était pas temps. Laissant un large et lumineux sourire apparaître sur son visage, elle fit un léger geste de la main à sa cousine qui était écrasée sous elle, sur le perron de sa maison.


| Clementine -en français- | " Bonjour ma jolie!"

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Ξ Sujet: Re: Chez les Lones [ vacances d'hiver ]   Chez les Lones [ vacances d'hiver ] EmptySam 8 Mar - 23:42

La cloche venait de sonner, et Rowen s’était rapidement dirigée pour ouvrir la porte. Seulement, lorsque celle-ci fut enfin sur le palier, il n’y avait pas l’ombre d’un chat. Levant un sourcil, la petite brune regarda de gauche à droite. Une bande de petits garnements s’enfuyaient en courant et en riant comme des ânes. Et là, la lumière fut ! La Gryffondor, avec son cerveau à la Einstein, comprit que c’était ces petits salopiauds qui avaient sonné à sa porte. Sacrilège ! Elle qui avait cru qu’il s’agissait de Clémentine, pff… légèrement froissée qu’on la dérange de cette façon, la quatrième année s’avança de quelques pas, marchant sur le tapis « welcome », puis gesticula toute seule pour se plaindre que ces fichus mômes ne connaissaient pas la politesse. Avec un magnifique juron, qui prouvait qu’elle non plus n’était pas très civilisée, Rowen s’apprêta à retourner dans la maison, lorsque quelque chose tomba du ciel. Quelque chose ? De non identifié ? Pas du tout.
Car dès que la brune fut écrasée sur son joli tapis, par une masse informe, elle devina qu’il s’agissait là de sa très chère cousine Deslfeurs : Clémentine. Après tout, qui d’autre cela pouvait-il bien être ? Pas le voisin du quartier, en tout cas. Fourbe et complètement dérangée, c’était ce qu’était la petite Clem. Cependant, Rowen l’appréciait comme ça. Elle n’avait rien à voir avec les trois frères Stewers, qui étaient un peu trop snobes et coincés sur les bords ( en dehors de Joryss, qu’elle ne connaissait et n’avait pas non plus envie de connaître ) et la cousine Charline, qui ne vivait que dans la mode. Clémentine, bien que spéciale, avait du charme. Ses créations vestimentaires reflétaient parfaitement son esprit légèrement dérangé. Et par ailleurs, elle arborait là une magnifique robe blanche, tout en saluant Rowen énergiquement. Sacré Clémentine, elle ne changerait jamais.

Aplatie comme une crêpe sur le palier, Rowen attendit quelques secondes, que sa cousine se lève, mais ses prières ne furent pas entendues. Clémentine semblait décidée à rester là, jusqu’à ce qu’elle se fasse dégager, et avait salué Rowen en français.
La petite brune ne connaissait pas cette langue, vu qu’elle était entièrement anglaise. Seulement, à force d’écouter la cinquième année parler ce jargon, elle avait finit par réussir à comprendre quelques phrases. « ma belle » signifiait donc quelque chose comme « ma jolie », et « salut » était une manière de dire bonjour. Un vrai calcul mental se faisait dans la petite tête de Rowy, mais finalement, elle vint à bout du problème ! ( eureka ! ).
Se levant donc en faisant tomber Clémentine par terre, la fillette se dépoussiéra les fesses, puis répondit, une pointe d’amusement dans la voix :


« Heu oui heu… » elle essaya d’imiter le salut français « bonjour Clémentine »

En la tirant pour la faire entrer dans la maison ( on ne savait jamais, si des moldus la voyait avec son balai à la main, ils la prendraient pour une folle, déjà qu’elle l’était bien assez… ), puis claqua la porte. Elle aurait bien été capable de rester sur le perron, si Rowen n’avait pas prit cette initiative. Mais bref.
Winston se leva rapidement en voyant la nouvelle arrivante, puis, en dandinant son gros derrière, il s’en approcha en miaulant longuement. Pauvre bête ! Il ne se souvenait plus de la dernière visite de Clémentine ou quoi ? Il lui semblait qu’elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs… M’enfin. En dégageant de son pied le chat de ses parents, Rowen essaya de le cacher. Chose qui s’annonçait compliquée, puisqu’il était vraiment énorme. Mais c’était une question de vie ou de mort ! Si Clémentine le voyait, dieu seul savait ce qu’elle lui ferait !
Après quelques longues minutes à bouffer le pied de sa maîtresse, le gros chat alla se réfugier dans son panier, après avoir lancé un regard signifiant clairement « maître indigne ». Avec un dernier miaulement, il disparut donc dans la cuisine, tandis que Rowen demandait, en bon vieil anglais :


« Tu veux boire quelque chose Clem ? Le voyage n’a pas été trop fatiguant ? »

Elle l’invita donc sagement à aller s’assoir dans le salon, puis se hâta d’aller chercher des verres dans la cuisine. Elle sortit une bouteille d’eau, de boisson gazeuse à l’orange, de cola, et de lait ( on ne savait jamais ), puis revint près de sa cousine, en posant le tout sur la table basse du salon ( en espérant que Clémentine ne l’ait pas explosée en attendant ).
Puis, prenant place sur le canapé, en faisant signe à la cinquième année d’en faire autant, la fillette, dans son joli vêtement noir made by 1000 words, se servit un verre d’eau. Elle avait espéré que sa cousine lui ferait une entrée normale, et non… Fracassante, comme d’habitude. Après tout, elle ne pouvait pas prétendre que cette dernière était une personne comme les autres. C’était donc normal pour elle de faire des choses anormales. Mais bref, ne nous perdons pas dans nos explications.
Le sourcil levé, devant l’étrange accoutrement de sa cousine, la fillette demanda, en buvant une gorgée d’eau :


« C’est une nouvelle de tes créations ? Il y en a d’autre du même genre que tu veux me montrer ? »

A ce même moment, quelque chose frappa sur les carreaux du salon. Tournant la tête vers l’une des nombreuses fenêtres, Rowen se leva lorsqu’elle reconnut son hibou. Elle alla ouvrir, puis Edwin sauta sur elle, en s’affalant dans ses bras. L’air mécontent, la lionne fit alors :

« Eh bien ? Je suppose que tu es encore allé trainasser dehors, non ? Heureusement que tu as eut le temps d’apporter sa lettre à Clémentine… Vilaine bête, va. »

Un air de totale incompréhension et de profonde tristesse se grava sur la face blafarde du hibou, qui semblait ne pas en croire ses oreilles. Non seulement il se faisait accourser par une folle furieuse sur son balai, attrapé comme un vulgaire Souaffle, et voilà maintenant qu’il avait des réprimandes ? Ah ! Vie ô combien cruelle.
Désolé au possible, Edwin claqua de son bec, pour réclamer quelque chose à boire ou à manger, mais la gryffondor l’ignora royalement, en l’envoyant jusqu’à son perchoir. Eh ben, si on ne pouvait même plus compter sur son hibou…


{ 1063 Mots }
{ Pas super, désolée >< }

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