Un entraînement fabuleux pour une équipe qui l'est ! {PV}

Alyss s’était assise sur les gradins peu de temps après son arrivée. Elle avait été chaleureusement accueillie et se sentait très à l’aise dans cette équipe. Certes, des gens avaient plus d’affinités avec certains que d’autres, mais après tout, qu’est-ce que cela changeait ? L’équipe de Serdaigle formait un tout, c’était une bande d’amie solidaire, qui s’entendait très bien ! C’était sa la force des Aigles.

Miss Fledge s’installa confortablement avec son muffin à la main, et oui ! c’était bien son petit faible les muffins, même un petit nature la contentait, miam ! Qu’est-ce qu’elle aimait ça ! Juliette commença donc son petit discours. Il fallait toujours un discours en début d’année c’est certains, pour rétablir l’ordre, ou alors pour encourager les jeunes filles. La seconde année sentait ses chevilles enflées au fur et à mesure que la capitaine flattait son équipe. Que c’est agréable de s’entendre dire qu’on est « extraordinaire », « fabuleuse », « magnifique » qu’on est « adorée » ! Mais le sujet changea tout à coup, il fallait faire passer les études avant tout. Sur ce point-là aucun problème, non mais c’est vrai, après tout on s’adressait bien à des Serdaigles. De plus, Alyss avait déjà eu de bons résultats l’année dernière bien qu’elle se soit donné à fond dans l’équipe. Il n’y eut qu’une petite baisse de régime en milieu d’année, mais cela tombait heureusement juste avant les vacances. Elle avait eu le temps de bien se reposer, et avait été d’attaque immédiatement à la rentrée pour de nouveaux matchs.

La jeune fille surprit une petite larme couler sur la joue de miss Horuni ! La pauvre semblait tellement émue. Oh non, il n’y avait pas de quoi la plaindre, elle était quand même capitaine d’une équipe de Quidditch, ce n’était pas une larme de tristesse, mais plutôt une larme de joie, elle était tellement émue que ses yeux s’étaient embuées… Et oui, même la petite Alyss ressentait cette émotion si forte ! Et peut-être qu’un jour Alyss serait à son tour capitaine qui sait ? Non … elle ne se sentait pas tout à fais prête encore pour assumer ce rôle. A côté d’elle, Daphné dégustait tranquillement sa confiserie, comme la plupart des membres de l’équipe. Lorsque la leader cessait de parler pour contempler son auditoire, on pouvait percevoir un petit « crontch crontch » . Et tout à coup, la personne qui avait fais autant de bruit se figeait, rougissait (enfin cela dépendait de la personne) et attendait que Juliette recommença à parler pour continuer à savouer son beignet ou son muffin.

Miss Fledge avait beaucoup pratiqué pendant l’été, avec son père tout d’abord, puis avec Daphné lorsqu’elle était allé passé une grosse semaine chez elle. En effet, Alyss espérait de tout son cœur être à nouveau accepté dans l’équipe et avait eu très peur de perdre la main pendant les vacances. C’est ce qui explique donc qu’elle pratiqua autant ce sport. Et cela avait marché ! La voilà à nouveau sélectionner dans l’équipe pour sa deuxième année. Les Serdaigles avaient pris de l’avance et semblait bien motivés pour remporter toutes les Coupes. Et notamment celle de Quidditch. Leur prochain match serait contre les Serpentards. Le match serait certainement une lutte acharnée, mais il faudrait lutter, se défendre, attaquait, et la victoire serait à eux ! Il fallait bien commencer la saison, alors quoi de mieux que de commencer avec une victoire ! Non ?

A peine la brunette eut-elle finit son discours que toutes les filles se levèrent comme un seul homme pour commencer à pratiquer. Certes, les gradins étaient confortables, mais le manche à balais l’était on ne peut plus ! La jeune aigle enjamba son bout de bois en parfaite état qu’elle avait astiquait, encore et encore depuis le début de l’année ! Après avoir donné un coup de pied vigoureux à terre, elle se vit propulser dans les airs, légèrement penchés sur son balais, le vent faisant voler ses cheveux dans son dos. La sensation de liberté, de solitude… Une sensation que tout joueur de Quidditch peut comprendre, mais que de simples terriens ont parfois beaucoup de mal à comprendre…

Les poursuiveurs/gardien/batteurs/attrapeurs s’élancèrent dans un même élan dans les airs et ils sondèrent le ciel. Léa et Juliette étaient resté à terre et semblait réglé quelques petits problèmes de dernière minute, rien de très grave à leur expression enjouée et ravie. Le meilleur cadeau qu’Alyss pourrait offrir à l’équipe serait la victoire, mais celle-ci ne dépendait pas que d’elle ! Mais elle pouvait y participer activement en contre partie. Il fallait donner le meilleur de soi-même et ne pas se laisser berner par le beau discours de Juliette. Certes, c’est vrai que toutes les jeunes bleus et argent étaient douées, autrement elle n’aurait jamais intégrée l’équipe ! C’est évident !

Il fallait faire des tours de terrain pour s’échauffer. On allait quand même pas faire travailler de pauvres muscles froids. Il fallait les réchauffer un peu avant de le faire souffrir de plaisir ! C’est ainsi que Alyss s’élança à la suite de la grande parade des Aigles. Olivia observait ses coéquipières avec amour et sympathie, Alyss lui adressa un merveilleux sourire et un petit signe de la main avant de basculer son corps vers l’avant et son balais par la même occasion. Elle descendit en piquet, un peu impressionnée par la hauteur, mais elle n’avait pas le vertige évidemment ! Puis quelques mètres avant que son nez ne touche le sol elle tira de toutes ses forces pour redresser son manche à balais et celui-ci obéit au doigt et à l’œil et remonta ver les autres filles qui ne se lassaient pas de montrer les uns aux autres ce qu’elles avaient appris pendant l’été ! La jeune étudiante ne put retenir un cri d’encouragement à l’adresse des autres :

« Ouaah ! Vous êtes trop forte ! Dis, tu as appris ça où, Olivia ? Bravo ! Juliette a des raisons d’être fière de toi »

Miss Fledge décida de ne pas en ajouter plus, il fallait qu’elle laisse les autres s’entrainer tranquillement. Elle aurait tout le temps de discuter avec eux après le cour. Pour l’instant il s’agissait de se concentrer, et s’améliorer était le premier objectif de cette séance. Faire le point tout d’abord sur les acquis, et par la suite, voir ce qui n’allait pas et ainsi s’améliorer !

[1 080 mots]

§§§ 1 067

Ah, quel ballet, quel engouement, quelle énergie !
Oui, l'équipe de Quidditch de Serdaigle, c'était tout cela, et cela ressortait encore plus quand tout le monde se trouvait dans les airs. Enfin, tout le monde, il n'y avait pas encore tout à fait tout le monde, mais les trois poursuiveuses avaient répondu présente et tournoyaient déjà dans tous les sens autour du terrain. Tandis que Juliet essayait simplement d'effectuer des virages serrés, Olivia montrait une habileté extraordinaire à effectuer des figures que Juliet n'était pas sûre d'avoir déjà vu auparavant (mais peut-être qu'avant d'intégrer l'équipe de Quidditch elle n'avait pas encore l'oeil averti pour ce genre de choses) et Alyss s'extasiait - avec raison - tandis qu'elle réalisait des figures non moins spectaculaires.
Juliet aurait bien voulu faire la même chose, mais bon, c'était la rentrée, et il ne fallait pas y aller trop fort. Quoi, ce n'était tout de même pas le moment de se scratcher par terre en voulant faire la maligne et essayer de faire une chandelle, non ? La petite fille se contentait donc pour l'instant d'exercices simples, en attendant que leur capitaine leur donne des instructions plus précises. La chandelle attendra, pour l'instant, la petite se contentait de suivre Olivia et Alyss (sauf quand celles-ci descendaient en piqué bien entendu) et se demande si elle pouvait d'ores et déjà prendre le Souaffle pour échanger quelques passes avant que Juliette ne leur en ait donné l'autorisation.
Bah, de toute façon, la petite était déjà dans les airs, cela aurait paru bizarre si tout à coup elle était revenue à terre pour repartir aussitôt avec la grosse balle rouge. Et puis, leur capitaine l'aurait peut-être mal pris aussi. La petite chassa donc cette idée de son esprit, et alors que ses deux coéquipières pour marquer des buts volaient à côté d'elle, elle ne put s'empêcher de leur faire la remarque.

"Hé, vous n'avez pas chômé pendant les vacances, on dirait ! Chanceuses..."

Essayez de tenir une conversation sur un balai, alors que le vent fouette votre visage et emporte vos paroles loin derrière, vous verrez comme c'est facile ! Alors il n'était même pas sûre que les deux jeunes Serdaigle aient entendu les paroles de Juliet, et puis, après tout, l'entraînement n'était peut-être pas fait pour papoter... Bien que l'idée de papoter n'aille pas trop à Juliet... Mais bon, de toute façon, que pouvaient bien faire trois poursuiveuses sans leur Souaffle ? Elles se trouvaient totalement nues non ? Un peu comme une rose sans épine et sans parfum, ou pour faire un peu moins dans la poésie, comme Rogue sans ses cheveux sales...
Bon, certes, en même temps, Souaffle ou pas Souaffle, elles restaient avant tout des joueuses qui savaient plus ou moins se débrouiller sur un balai, c'était déjà ça, mais bon, plus Juliet faisait des tours de terrain avec le balai de l'école, et plus elle le trouvait inadapté, et plus elle attendait impatiemment l'entrée triomphante de la grosse balle rouge...

Elle, n'avait pas pu voler pendant les vacances. Forcément, il en était hors de question, tout d'abord parce que sa famille était moldue, et puis aussi parce qu'ils n'appréciaient déjà pas vraiment l'entendre parler de "l'autre monde", alors imaginez si elle avait voulu leur montrer ses prouesses sur un balai. Ils lui reprochaient de ne pas s'intéresser à leur bien à eux, à la récolte, à ses frères et soeurs, à chaque fois qu'elle voulait leur raconter ne serait-ce qu'une miette de ce qui se passait dans son école, car oui, maintenant, c'était "son" école, la sienne, elle se l'était appropriée. Et même si elle n'était pas forcément bavarde avec ses parents, elle était tellement heureuse d'avoir trouvé une nouvelle vie qui semblait lui convenir qu'elle ne pouvait s'empêcher de lâcher quelques mots sorciers. Aaaah, qu'est-ce-qu'ils détestaient quand elle disait qu'ils étaient des moldus ! "Tu nous insulte !" lui disait sa mère sur le ton du reproche, avant de lui dire "Va plutôt écosser les petits pois au lieu de dire n'importe quoi !"

Vous vous imaginez donc qu'avec une telle ambiance, le mot "Quidditch" n'était pas le bienvenu, et la pratique encore moins...

[688 mots]

§§§ 691

Olivia et Alyss étaient comme des poissons dans l’eau… Remarque la comparaison n’est peut-être pas vraiment bien choisi étant donné qu’elles étaient dans l’air sur leur balais. Alors on va dire qu’elle se sentaient comme des oiseaux en pleins vols. Les deux jeunes filles s’appliquaient à exécuter pirouettes diverses et variés. Bien qu’Olivia semblait avoir beaucoup plus d’expériences d’elle. Après tout, miss Fledge était surtout très forte pour les descentes et les montées en piquet. Enfin je veux dire que les petits pirouettes tels que se tenir toute droite sur son balais ce n’était pas vraiment quelque chose qui entrait dans ces capacités… et pas non plus dans ses projets. La jeune fille préférait largement arrivait à faire des feintes convaincantes et efficace qu’une roue sur un bout de bois… C’était beaucoup trop risqué.

Juliet suivait avec une joie débordante les deux autres poursuiveuses sans vouloir trop prendre de risques. Alyss se retourna pour jeter un coup d’œil sur la jeune fille qui la talonnait et lui adressait un grand sourire avant de se reconcentrer sur sa trajectoire avant de ne pas aller s’écraser contre un poteau. Ce serait un petit peu malheureux de se transformer en invalide pour le premier match seulement. Elle débuterait la saison du mauvais pieds et puis si elle devait se faire mal au premier entraînement, la capitaine n’allait certainement pas apprécier, non pas qu’elle puisse blâmer la pauvre enfant (enfin d’un côté si, puisqu’elle aurait été un petit peu étourdie, c’est comme conduire une voiture sans regarder devant soi) mais il y aurait de quoi la désespérer. C’est donc pour cela que miss Fledge décida sagement de se concentrer sur ce qu’elle faisait. Mais son rapide coup d’œil en arrière lui avait montré un vieux balais digne d’un vieux placard pleins de toiles d’araignées… Il ne pouvait donc s’agir que d’un vieux balais que les élèves pouvaient emprunter si eux-mêmes n’en possédait pas. Juliet avait –elle oublié le sien ? Non c’était impossible ! Comment se ramenait à l’entraînement sans avoir penser à apporter son balais ? C’était vraiment trop idiot… Encore, certains personnes peuvent être étourdis, oui, mais il y a des limites. Qui dit Quidditch, dit forcément balais ! Donc quelqu’un qui est convoqué à un entraînement de Quidditch se doit d’apporter le petit bout de bois également appelés « balais ». Pas comme ceux qu’on utilise pour balayer un peu de poussière dans un coin évidemment, mais les vrais balais magiques qui vous permettent de vous envoler en tapant simplement du pied par terre. C’est une sensation hors du commun, on se sent vraiment léger.

Donc si la jeune fille n’avait pas oublié son balais… et qu’elle empruntait celui de l’école cela signifiait qu’elle n’en avait pas pour chez elle. Et si elle n’avait pas son propre balais cela signifiait donc qu’elle n’avait pas pu s’entraîner de tout l’été… DE TOUT l’ETE ? ? Oh non … Donc c’est pour cela qu’elle y allait très doucement aujourd’hui. Il fallait réveiller les muscles en douceur, surtout que les acquis de l’année dernière s’était peut-être envolé un petit peu pendant l’été… Etait-elle si … pauvre que ça ? Elle n’avait vraiment pas les moyens de s’acheter un balais. Enfin Alyss était mal placé pour juger les gens vu que ses parents, lorsqu’ils avaient appris qu’elle avait intégré l’équipe lui avait fais envoyé par le premier hiboux un autre balais beaucoup plus performants. C’était une enfant gâtée… Bon bien sûr ses parents ne lui offraient pas tout ce qu’elle voulait mais une bonne partie. Il faut quand même préciser que l’enfant n’était quand même pas très difficile et loin, bien loin oui, d’être capricieuse.

Pauvre Juliet… Elle n’avait même pas pu se dégourdir un peu les jambes pendant l’été. Bien sûr il y a d’autres sports que le Quidditch dans la vie… Mais tout de même, c’est dur de ressentir la même sensation que sur un balais lorsqu’on a constamment les pieds sur terre, non ? En tout cas toute la théorie de Alyss fut rapidement confirmée par ce que lui lança la poursuiveuse. Les trois jeunes filles n’étaient pas en train d’essayer de battre un record de vitesse, par conséquent, elle put plus ou moins bien comprendre ce que lui disait sa coéquipière. Evidemment ce n’était pas clair comme de l’eau de source, on ne peut pas faire des miracles quand le vent vous fouette aux visages. Elle semblait les envier d’avoir pu enfourcher leur balais et de s’être entraîné pendant l’été. Donc miss Fledge ne s’était pas trompé, Juliet n’avait pas pu approcher le Quidditch de toutes les grandes vacances d’été. Il y a qui sont plus avantagés que d’autres c’est certains.

« Oh ne t’inquiète pas ! Tu vas vite reprendre, j’en suis certaine ! Tu es brillant sur un balais, ça reviendra »

Alyss ne doutait pas une seule seconde de ce qu’elle venait de dire, car elle n’avait pas remué les lèvres pour prononcer un vulgaire compliment, ce genre de réponse toute faite que les uns prononcent sans trop de conviction alors que certains qui sont des menteurs accomplis n’ont vraiment pas de mal à le faire avec un grand sourire bien que leur œil ennuyait trahisse un petit peu leur sincérité. Il ne suffit malheuresement pas d’un grand sourire pour s’attirer la sympathique de tout le monde. Il faut être sincère, il faut apprécié les gens pour leur justes valeurs et non pas pour de simples compliments lancés au hasart.

De plus, si Juliet avait été acceptée dans l’équipe c’est qu’il y avait de quoi la féliciter, c’est qu’elle avait des ressources cachés au fond d’elle. C’est qu’elle était capable d’attaquer les autres, de passer sous les adverses par milles pirouettes toutes plus extraordinaire les uns que les autres !

Après un petit échauffement, il fallait passer aux choses sérieuses ! Et où était donc le souaffle ? Oui, il serait peut-être temps de passer à l’action non ? Mais le capitaine semblait vraiment très occupée à terre, elle ne mourrait pas d’envie de s’envoler auprès des autres ? Non, il y avait les responsabilités d’abord. Miss Fledge n’était pas prête tout de suite pour assumait le rôle de capitaine, c’était certains. Et puis il y avait d’autres personnes dans l’équipe qui le méritait bien plus qu’elle.

*Pourvu que l’on puisse vite commencer l’entraînement. Je meurs d’envie de toucher le souaffle à nouveau et de faire des passes aux autres. Tout l’été je me suis entraînée un petit peu toute seule, de temps en temps avec mon père mais très rarement tout de même. Les sports d’équipes c’est ce qui me réussit le mieux je pense ! *

[1 111 mots]

@@@ 1 110