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 Des fées & des gestes... [P]

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Ξ Sujet: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyJeu 7 Fév - 16:46

Cela faisait bien quelques longues semaines, voir quelques longs mois, qu’Hainie était arrivée à Poudlard, afin d’y passer sa toute première année.
Elle avait découvert énormément de choses, s’était fait un tas d’amis ( ou plutôt restait dans un « groupe » ), et s’amusait comme une folle à lire des livres qui n’avaient aucun réel intérêt, comme « Danse avec les Grizzlis ». Cependant, elle prenait toujours un soin tout particulier à envoyer des nouvelles à son père qui devait s’ennuyer comme un rat mort, tout seul à la maison, et à Evan Call, qu’elle considérait comme son grand frère.
Elle avait toujours voulut étant petite, avoir une grande famille. Sûrement à cause de l’absence de mère… Mais ces pensées, elle les avait laissées dans un coin de son petit être, sans jamais le confier à personne. C’était comme ça, et pas autrement, après tout.
Laissant donc son bol de chocolat chaud sur la table, tentant de se faufiler entre les Gryffondors serrés en sardine sur les bancs de la Grande Salle, la petite blonde sortit à pas feutrés, afin de se retrouver un petit peu seule. Elle voulait absolument écrire une lettre à Evan, pour l’informer de tout ce qui se passait –de manière camouflée, bien sûr, puisqu’il fallait ajouter que son ‘grand frère’ était un moldu-, et pour cela, elle devait être seule.
Avec trop de bruits et de coups d’œil indiscrets, la première année avait toujours du mal pour rédiger quelque chose de potable. Déjà qu’elle avait dut s’habituer aux plumes alors qu’elle écrivait au stylo avant, si en plus elle se perdait dans ses idées, le pauvre Evan n’y comprendrait plus rien. En gros, c’était tout bonnement inutile.

Sortant donc du château et grimpant quatre à quatre les grands escaliers qui menaient à la Volière, la fillette manqua de trébucher sur une flaque d’eau qui s’était installée là dans la nuit, et, maugréant pour elle-même, poussa la lourde porte de la volière, tout en fronçant le nez.
La volière était une grande pièce couverte, avec de grands fenêtres et couvertes de perchoirs et de paille. Mais le problème, c’était qu’il y avait aussi plus d’une centaine d’hiboux. Certes, ces volatiles étaient très pratique pour les voyages, et puis ils étaient tout jolis à regarder. Mais les fientes de hiboux aussi étaient pratiques et toutes jolis à regarder. Ainsi, l’odeur était quasiment insupportable, et la fillette dut enfoncer son nez dans son écharpe pour ne pas vomir.

Elle prit donc soin de se saisir d’une petite chaise en bois défoncée qui trainait par là, et, après avoir vérifié qu’il n’y avait rien d’illicite dessus, avait posé ses fesses : écrire assise plutôt que debout, c’était mieux.
Sortant donc de son sac qu’elle avait posé sur ses genoux, une belle feuille de parchemin, son encrier et une plume, la gamine se mis à en sucer l’extrémité, tout en réfléchissant : qu’allait-elle bien pouvoir lui raconter, cette fois ci ?
Caressant sa joue du bout de sa plume, la gamine fit chauffer son cerveau au possible, et eut soudain une idée. Elle trempa donc la pointe dans l’encre, et se mis à rédiger, en prenant bien garde à ne pas faire de fautes d’orthographes :


« Très cher Evan.

J’espère que tu te portes bien, ainsi que toute ta famille. Ta dernière lettre m’a fait très plaisir, et c’est avec un grand soulagement, que je me rends compte que tu ne m’as pas oubliée.
Je suis donc entrée dans ma nouvelle école, et comme je te l’ai dit la dernière fois, celle-ci est séparée en quatre maisons différentes. Cependant, je ne pensais pas la dernière fois que je t’ai envoyé une lettre, qu’il y avait une rivalité entre elle. Ca aurait pu être amusant, si on s’affrontait sur des évènements sportifs, mais à part le tournois de hockey avec des balais à la place des crosses, et des balles de différentes couleurs à la place des palets, il n’y a rien. Je trouve le système de points un petit peu bête, puisqu’il faut participer activement en cours. Or, étant donné qu’on a aussi un bulletin de notes comme vous, je ne comprends pas très bien pourquoi on a en plus besoin des sabliers. Enfin bon, je me suis fait beaucoup d’amis, et je passe aussi du temps à lire ! La bibliothèque de mon école est vraiment très très grande, et j’y ait déjà emprunté une bonne dizaine de libres, tous plus intéressants les uns que les autres.
Je fais de mon mieux pour avoir des notes convenables, mais ce n’est pas très facile… J’espère que toi aussi, tu fais de ton mieux ! Est-ce que l’école est bien chez toi ? Tu as beaucoup d’amis ? Tu as pu revoir ceux que tu t’étais fait les années précédentes ?

C’est avec grand regret que je te dis que je dois te quitter. Si je tarde trop ici, je vais être en retard au rendez vous que m’ont donné Lenalee, Marine et June.
Je te fais d’énormes bises, en espérant que tu recevras la lettre en un seul morceau.
Le système de hiboux est très pratique, mais lorsqu’il pleut, il ne reste plus grand-chose de ce qui a été écrit.

Avec toute mon affection, Hainoa Stewart, le 4 Novembre »


Relisant plusieurs fois sa lettre pour voir si elle n’avait pas fait de fautes, la demoiselle essaya de se mettre du point de vue d’Evan. Bon, à part l’allusion aux hiboux, il n’y avait rien qui faisait très « sorcier ». Et puis la gamine avait déjà expliqué à son ami que dans son école, il y avait une sorte de volière, comme pour les pigeons voyageurs. Ca ne devrait pas trop le choquer… D’autant plus qu’Evan aimait bien les hiboux…

En parlant de volatile, la petite blonde se dirigea vers un des hiboux, et leva les bras vers lui, en l’appelant du mieux qu’elle le pouvait.
Mais il n’y avait rien à faire : si elle n’avait pas de gâteaux secs sur elle, et si elle n’arrivait pas à un attraper un par la patte, les hiboux ne viendraient pas.
Et malheureusement, elle n’avait ni de carottes pour l’âne, ni les bras assez longs pour se saisir d’un de ces oiseaux de malheur.
Tentant donc de siffler pour les faire venir, Hainie ne remarqua même pas que quelqu’un se tenait derrière elle…


[ 1065 mots ]
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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptySam 9 Fév - 13:30

Anabelle Montgomery avait pris une sage et grave décision, ce matin-là. Une décision qui concernait le changement de taille qui allait bouleverser sa vie d’ici quelques mois. Une décision pour laquelle – une fois n’est pas coutume – elle n’avait pas demandé conseil à un de ses aînés («un de ses aînés» signifiant ici Christian ou Quentin, puisqu’il s’agissait là des deux seuls avec lesquels elle avait un contact régulier). Bref, ce matin-là, donc, Ana avait décidé d’écrire à sa mère. Un acte qui, en soi, n’avait rien d’exceptionnel : comme l’immense majorité des élèves de Poudlard, Anabelle avait au moins un parent en vie (elle ne pouvait, en effet, pas certifier de l’existence de son père, mais pour sa mère, ça, elle en était certaine), et, comme tous ces élèves là, elle lui faisait régulièrement parvenir des lettres. Mais celle qu’elle avait à écrire à présent était bien plus grave et bien plus sérieuse que toutes celles qu’elle avait pu produire jusqu’alors. A circonstances exceptionnelles, missives exceptionnelles… Et Merlin seul savait à quel point l’heure était grave !

La dernière réunion mensuelle des enfants Montgomery, fin octobre, avait été riche en rebondissement. Et pour cause : Claire Montgomery était à nouveau enceinte. Enceinte après douze ans de strict contrôle des naissances. Pour ses enfants, il y avait de quoi être choqué. A fortiori pour Anabelle, la benjamine, qui, contrairement à ses aînés, n’avait jamais rien vécu de semblable. Dans son esprit, elle s’était toujours imaginée - et au, fond, une telle pensée était parfaitement légitime – qu’elle resterait à jamais la petite dernière de la famille. Ce dont elle s’accommodait parfaitement. Or, voilà que la venue d’un bébé – une fille, de surcroit – venait tout bouleverser. Pour la fillette extrêmement sensible qu’était Ana, c’était un peu trop. Elle en avait, d’ailleurs, pleuré de désespoir, elle qui était, pourtant, si peu portée sur les larmes ! Ses aînés avaient été bien en peine de la consoler.

D’ailleurs, elle ne s’y faisait toujours pas, à cette nouvelle, toute persuadée qu’elle était que sa future petite sœur accaparerait tant sa mère que celle-ci finirait pas l’oublier. Pauvre Anabelle ! Elle avait déjà conscience d’être souvent un boulet, aux yeux de ses frères et sœurs – Oh ! Un mignon petit boulet dont on aimait bien s’occuper un peu, certes, mais un boulet tout de même ! – alors que – ou plutôt qui – lui resterait-il, quand même sa mère l’aurait laissée tomber ? (Elle aussi, n’aurait plus qu’à se laisser mourir de froid, sous un pont, à Londres… Oups, non erreur de personne). Et que dire du reste de sa fratrie ? Certains avaient l’air enchanté, de pouvoir pouponner. Ceux-là aussi, ne tarderaient sans doute pas à l’abandonner, comme une vulgaire chaussette (et encore, même les chaussettes, on y prêtait un minimum attention : parce qu’une paire incomplète, c’est embêtant !).

Cependant, deux semaines après cette fameuse annonce qui avait vu son tranquille petit univers s’effondrer, Anabelle avait bien réfléchi. Elle n’avait aucune envie de voir débarquer sa sœur dans la famille, mais d’un autre côté, elle n’avait pas vraiment le choix. Et puis, Christian avait bien dit que leur mère risquait d’être très malheureuse voire même de tomber malade, si jamais l’un d’entre eux se permettait de critiquer ouvertement sa grossesse. Et Anabelle ne voulait certainement pas être à l’origine d’un tel malheur. Elle avait donc bravement décidé de mettre ses rancœurs à l’égard de son usurpatrice de sœur de côté pour faire plaisir à sa mère.

Avec une détermination qui n’était pas dénuée de fatalisme, Anabelle s’était installée dans sa salle commune, quelques heures plus tôt, pour faire sa lettre. Car oui, il lui avait fallu un petit moment, avec de composer une épître convenable ! Mais elle y était parvenue. C’était du moins son sentiment.

Elle se sentait à la fois très fière de sa lettre – qu’elle trouvait vraiment très conciliante, bien malin celui qui découvrirait qu’elle ne voulait pas d’une sœur ! – et un peu honteuse. Anabelle n’était pas une menteuse. Elle avait même une tendance fort déstabilisante à l’honnêteté et à la franchise.

C’était certainement la première fois de sa vie qu’elle mentait consciemment à sa mère. Certes, il s’agissait, d’une certaine manière, d’un mensonge par omission («PS : Oups, maman, j’ai oublié de préciser que franchement, cette histoire de petite sœur, c’est du grand n’importe quoi ! Faut te reprendre ma grande, tu es tombée sur la tête ou quoi ?») destiné à rendre sa mère heureuse mais tout de même, c’était un mensonge… Et à ses yeux, aucun mensonge, fusse-t-il formulé pour les meilleures raisons du monde, n’était digne de s’attirer autre chose que du mépris. Le pauvre petit chat avait eu l’estomac noué tout du long de sa laborieuse rédaction. Elle n’était pas aussi à l’aise avec la ruse que ses Serpentard de frères.

«Mum, disait la lettre,

J’ai bien reçu la boîte d’aquarelle que tu m’avais envoyée dans le colis commun. Merci beaucoup. Je n’ai malheureusement pas encore eu le loisir de l’utiliser – les professeurs nous donnent beaucoup de devoirs et Dolorès Ombrage, la nouvelle prof de DCFM exige qu’on lise au moins deux chapitres de notre manuel tous les soirs ! – mais je compte bien le faire le week-end prochain.

Christian nous a bien dit à tous que nous aurions bientôt une nouvelle petite sœur. Je voulais juste te dire de ne pas trop t’inquiéter. Je suis bien contente de ne plus être la dernière et je te promets que je serai très gentille avec elle. Je serai même d’accord pour changer ses couches, s’il le faut et là c’est un gros sacrifice. Et je suis persuadée que les autres feront pareil. D’ailleurs, on lui cherche activement un joli prénom. Parce qu’avec un joli prénom, on est forcément heureux et aimé toute sa vie, non ?

A part ça, je vais bien. Gorgeous passe son temps à se chamailler avec Chaton, mais je suis certaine qu’ils finiront par bien s’entendre. En tout cas, moi, je les aime tous les deux autant ! Quentin est vraiment gentil de me le laisser souvent, Chaton, parce que normalement, il devrait l’avoir la moitié de la semaine. Mais je n’ai pas l’impression qu’un chaton soit bien vu à Serpentard, surtout pour un gars ! Il faudra qu’on lui trouve un nom, à lui aussi. Parce que petit chat finira bien par devenir grand…

Je t’embrasse bien fort et suis bien pressée d’être à Noël pour pouvoir rentrer à la maison,

Ana.»


La lettre était volontairement courte et elle avait soigneusement évité de parler d’Agapanthe, cette horrible fleur toute pourrie qui essayait d’éloigner Edouard de la cellule familiale, pour ne pas donner une nouvelle source de souci à sa mère. Brave petit cœur, va !

Puis elle avait plié son morceau de parchemin, l’avait glissé dans une enveloppe avant d’écrire l’adresse. Avant de partir pour la volière, elle remonta au dortoir pour prendre sa cape et son écharpe aux couleurs de Poufsouffle : novembre avait déjà apporté son lot de gel et de pluies verglaçantes. La volière, ouverte aux quatre vents, risquait d’être glaciale.

D’un pas dansant, la fillette avait gravit les marches qui conduisaient à l’antre des hiboux, sa lettre fermement serrée dans sa main. Elle pensait qu’à cette heure de la journée, elle pourrait choisir tranquillement une chouette, elle se trompait. Quelqu’un se trouvait déjà dans la volière. Anabelle haussa un sourcil curieux et, sur le pas de la porte de pierre, observa un instant l’étrange manège de la fillette. Dans le froid bleuté de la volière, éclairée d’une lumière crue, la petite Gryffondor ressemblait à une fleur de gel, fille de l’hiver désert et stérile.

Cette vision parut si poétique à Anabelle qu’elle en resta un moment immobile, les yeux écarquillés, parfaitement émerveillée. Finalement, elle sourit brièvement et demanda d’une voix flûtée sans animosité :

- Tu t’entraînes pour le bal de Noël ?

Une question qui, dans la bouche d’Anabelle était plus que sérieuse et ne relevait pas, comme d’aucuns pourraient le croire, de la pure moquerie. La fillette pencha la tête sur le côté et gratifia sa compagne d’un coup d’œil vif visiblement intéressé, sans s’apercevoir que le froid mordant de la volière lui dévorait les doigts – elle avait oublié ses gants – et lui rougissait le nez.

(1378 mots).
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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyDim 10 Fév - 15:24

Les bras toujours tendus devant elle, tentant de siffler, même si elle n’avait jamais réussit à le faire de manière correcte, la petite blonde essayait de faire venir un des hiboux grand duc au pelage fauve qui était perché sur une poutre en bois. Celui-ci semblait la regarder de ses grands yeux vitreux, mais apparemment, grignoter des graines de maïs était bien plus intéressant que d’aller se poser sur le bras d’une petite écervelée qui ne savait même pas faire venir de manière correcte, un transporteur de son calibre. Après moult essais, le volatile se décida enfin à répondre à la petite Gryffondor, qui s’était prise jusque là, des vents monumentaux de la part des autres oiseaux.
Paresseusement, il déploya ses jolies ailes, et se dirigea vers Hainie, se posant doucement, sans lui planter ses serres dans le bras –il aurait bien pu ! vilaine bête va.-. Il tendit ensuite une petite patte griffue, en attendant qu’elle lui attache le courrier dessus. Mais, pile à ce moment là, Anabelle Montgomery fit irruption, lui demandant si elle s’entraînait pour le bal de Noël.
Tournant vers elle ses grands yeux bleus, la petite rouge & or lui répondit, un petit sourire aux lèvres :


| Hainoa | : « Non, non, j’essayais juste de faire venir la chouette. »

Apparemment, le fait d’être appelé « chouette » déplut fortement au hibou, qui se dégagea bien vite du bras de la fillette, et alla se poser sur le tabouret le plus proche. Se tenir sur un seul appui comme cela avait sans doute dut le fatiguer grandement.
Lui lançant un petit regard vague, Hainie se demanda s’il ne devrait pas faire plus de sport, vu que d’ici, il avait l’air plutôt gros.
Mais, laissant de côté les kilos en trois du volatile, la première année se tourna vers la petite brune, qui devait, à tout casser, faire la même taille qu’elle ( si ce n’était pas un poil plus grand ).


| Hainoa | : « Toi aussi tu es venu apporter un courrier ? Tu penses qu’ils savent lire ? Ou il faut leur dire l’adresse… Je ne sais pas comment ça marche, moi. »

La dernière fois qu’elle était venue déposé une lettre, Marine lui avait prêté son hibou. Donc elle avait regardé faire sa camarade donner l’enveloppe, et l’expédier jusqu’à destination. Ah, si elle avait su, elle aurait sans doute mieux regardé, au lieu d’examiner d’un coup d’œil, les fientes qui étaient fraîchement tombées par terre…
Le fait est qu’Hainoa était une enfant de moldus. Et que logiquement, elle n’avait jamais utilisé de chouette postale ( du moins, toute seule ).
Elle n’avait jamais écrit de lettre à des amis, puisqu’elle n’en avait jamais eut ( ou très rarement ), et de toute évidence, ne connaissait que le facteur. Le problème était qu’un facteur était un être humain. Jusque là vous me suivez hein ? Et qu’un être humain, savait lire et comprendre une adresse… Or, un hibou, c’était déjà moins évident. Savait-il lire ? Serait-il capable de reconnaître les mots tracés de l’écriture brouillonne d’Hainoa, pour ensuite apporter le courrier ? Aucunes idées.
Mieux valait donc demander à quelqu’un de plus expérimenté, avant de faire une bêtise. Surtout qu’elle avait bien envie qu’Evan reçoive sa lettre, quand même ( et qu’il lui réponde, aussi ).

S’approchant donc de la petite Anabelle pour lui montrer sa lettre, la gamine remarqua qu’elle avait oublié d’y glisser quelque chose. Elle sortit donc de sa poche une patacitrouille enveloppée dans son emballage, et s’apprêta à ouvrir son colis, lorsque subitement, il lui vint une idée. Elle se débrouilla donc pour mettre l’enveloppe bien en vue, et tira d’un coup sec pour l’ouvrir.
Une petite lumière rouge resta un moment sur le bord, puis disparut presque aussitôt.
Tout sourire, la petite blonde expliqua :


| Hainoa | : « J’ai lu dans un livre que cette lumière, eh ben ça s’appelait de la chimiluminescence… Ou quelque chose du genre, je sais plus. Tu connais toi, la chimiluminescence ? »

Sincèrement, la petite Gryffondor espérait que la Poufsouffle ne connaîtrait pas ce terme. Ainsi, elle pourrait lui expliquer bien comme il le fallait qu’il s’agissait là d’une réaction chimique qui se produisait, lorsqu’on décollait deux supports d’enveloppe entre eux.
Elle glissa donc la patacitrouille emballée près de la lettre, puis referma. Apparemment, c’était bon, maintenant. Il ne lui manquait plus rien, tout pouvait être envoyé. Du moment que la chouette se montrait compatissante.

Remarquant ( un peu trop tard ), qu’elle n’avait pas fait les présentations ( même s’il lui semblait avoir vu cette Poufsouffle dans certains cours qu’elle avait en commun ) la gamine fit un tour sur elle-même, juste sur un pied, et prononça d’une voix chantante, mais distincte :


| Hainoa | : « Ah oui, au fait, j’m’appelle Hainoa Stewart. En première année, à… »

Levant un sourcil, parce qu’elle n’arrivait toujours pas à se rappeler convenablement du nom de sa maison, la gamine finit par faire un grand sourire, continuant de sa petite voix rêveuse, la phrase qu’elle avait laissé en suspend :

| Hainoa | : « Je sais plus le nom de ma maison. Mais notre blason, c’est un grand lion ! »

La petite Gryffondor avait souvent entendu dans les couloirs, que les élèves se désignaient par des termes, comme un « lion », un « aigle », un « serpent » ou un « blaireau ». Et curieusement, ces animaux représentaient celui qu’il y avait sur le blason des différentes maisons.
A son avis, ce n’était pas vraiment un hasard. Mais dit de cette manière, la petite Montgomery saurait bien qu’il s’agissait là de la maison des rouges et ors, non ? A moins qu’elle n’en sache pas plus qu’elle. Quoi qu’il en soit, Hainie attendit patiemment que la seconde année lui réponde, se présente, et peut être, lui indique de quelle manière il fallait envoyer un courrier. Elle n’avait pas eut cette chance là, la petite Stewart. De naître dans une famille entièrement composée de sorciers… Et de naître dans une « famille », tout court. Puisque elle, elle n’avait que son papa.


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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyMar 19 Fév - 21:20

La petite Anabelle avait fini par entrer dans la volière d'un pas sautillant, sans cesser de lorgner d'un oeil rond - qui n'était pas sans évoquer celui de Gorgeous, lorsqu'il était étonné - la petite Hainoa et son étrange chorégraphie.
Ana n'avait pas de hibou elle-même, mais elle espérait bien ne pas avoir à se lancer dans une danse aussi étrange pour en attirer un. Non pas qu'elle ait peur du ridicule, mais les gestes lui paraissaient tout bonnement bien trop compliqués pour qu'elle puisse les retenir et les réproduire correctement.

Elle s'arrêta auprès d'une grosse branche éclairée obliquement par la lumière grise de l'automne écossais, et sur laquelle un petit hibou sommeillait. Machinalement, parce qu'elle était bien trop occupée à observer la Gryffondor pour réellement prêter attention à ses gestes, la brunette avança un doigt ganté en direction de la gorge du volatile et entreprit de la chatouiller rêveusement.
L'animal ouvrit un oeil paresseux et gratifia Anabelle d'un regard curieux avant de s'ébouriffer les plumes d'un air endormi et de laisser échapper un hululement aigu.

Surprise, Anabelle se détourna de Hainoa et cligna des yeux en contemplant le hibou, comme si elle le voyait pour la toute première fois. Mais après tout, pourquoi pas... Elle détailla avec plus d'attention le volatile : certes, il n'était pas bien grand, mais il était suffisamment costaud pour porter sa petite lettre jusque chez elle.
Sans hésiter plus longtemps, Ana tira de sa poche un sac de graines pour hibou, en renversant, sans s'en apercevoir, quelques unes à terre, et une en tendit une pleine poignée au hibou... Qui ne fut pas long à venir les picorer en laissant échapper de petits piaillements de satisfaction.

- Tu sais, dit-elle enfin d'une voix flûtée, moi, généralement, je lui dis l'adresse en attachant l'enveloppe et mon courrier arrive toujours. Je suppose qu'ils doivent être élevés magiquement ou un truc comme ça... Peut-être que c'est Hagrid, qui s'en charge.

Le hibou noir avait, à présent, terminé ses graines et escaladait bravement le bras d'Ana pour atteindre son épaule. La Poufsouffle s'apprêtait à tirer sa lattre de sa poche pour l'attacher à la patte du hibou quand le phénomène se produisit.
Oubliant totalement son enveloppe, Ana écarquilla les yeux avec émerveillement, quand la petite lumière apparut. Elle s'approcha vivement d'Hainoa, le hibou fermement accroché à son épaule, et demanda d'un ton curieux et fluet :

- Comment as-tu fait ? Tu pourras me montrer ? Si tu veux, tu m'apprends et moi, je m'occupe de t'attraper une chouette... Comme ça, on fait de l'entraide solidaire.

Elle n'était pas très sûre de l'expression, mais il lui semblait que c'était celle qu'un de ses aînés avait employé, quand il avait voulu lui expliquer (vaguement) comme "tisser des liens".
Sans plus s'en soucier, la fillette reprit avec intérêt :

- Non, je ne sais pas ce que c'est, la chimilu... Machin... Comment tu dis, encore ? C'est en cours de potion que tu as appris ça ?

Car c'était typiquement le genre de mot tordu qu'elle voyait bien Rogue utiliser avec désinvolture, juste pour perturber les élèves et mieux leur ôter de points ensuite.
Elle baissa alors les yeux en direction du blason de Hainoa et expliqua d'une voix frêle :

- Si c'est un lion, alors tu es à Gry-ffon-dor. Moi, j'ai un blaireau, et je suis à Poufsouffle.

Et de désigner d'un geste rêveur le petit blaireau qui ornait son écharpe noire et or avant de poursuivre, pensive :

- D'ailleurs, c'est étrange, tu ne trouves pas ? Les aigles sont des Serdaigle, les serpents sont des serpentard, mais nous, nous sommes des Gryffondor et des Poufsouffle. Si tout cela avait été logique, nous serions des Liondor et des Blairouffle...

La fillette esquissa un sourire amusé. Blairouffle était un nom plutôt ridicule. Finalement, ce n'était pas plus mal, de l'avoir évité.
Secouant la tête pour en chasser ses pensées, elle fit une courbette à Hainoa avant de se présenter à son tour :

- Anabelle Montgomery, enchantée. Je suis aussi en premiè... Euh non, je suis en seconde année...
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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyLun 3 Mar - 14:20

Hainoa était une enfant moldue. Et, en bonne petite enfant moldue qui, jusqu’au jour de recevoir sa lettre, ignorait tout du monde des sorciers, elle n’avait jamais eut vent de la manière dont on envoyait le courrier. Par chouette postale, d’accord. Mais essayez donc de parler à un rouge gorge de votre jardin, en lui demandant s’il peut aller chercher deux douzaines d’œufs au supermarché le plus proche. Voyez comment il vous regardera, avant se s’envoler à tir d’aile, visiblement exaspéré par votre QI semblable à celui d’une moule Malgache.
Pour Hainie, cela semblait dénué de toute logique. Certes, il n’y avait pas énormément de choses « logiques » à Poudlard, comme par exemple, des escaliers qui n’en faisaient qu’à leurs têtes, ou bien des armures qui s’animaient… mais un hibou restait un hibou, et non pas une carcasse vide et sans conscience, pas vrai ? Il avait un cerveau lui, pas comme les escaliers. De ce fait, il ne pouvait
Pas accomplir de tâches comme retenir une adresse, et apporter le courrier. Et puis d’abord, savait-il lire une carte routière ?

Laissant de côté ses interrogations lorsque la petite Anabelle lui répondit, la première année regarda vers le plafond, réfléchissant. Elevés par magie ? Ca ne prouvait rien… Même notre cher pote Newton aurait été bien incapable de trouver solution à ce problème… Alors Hainie, pensez…
De toute manière, la jeune blonde n’avait pas le choix. Sans se poser plus longtemps la question de « est ce qu’un hibou pouvait remplir les mêmes fonctions qu’un pigeon voyageur », persuadée que de toute manière, « pigeon voyageur » était une race d’oiseaux surdéveloppés, Hainoa lança, de son habituelle voix traînante.


| Hainoa | : « Ahhh, c’est comme ça qu’ils font… Mais ils ne les oublient jamais, les adresses ? Et puis comment est ce qu’ils savent où se situe tel endroit, ils savent lire les panneaux d’indication routiers ? »

Lançant un petit coup d’œil au hibou qui s’était désigné pour apporter son courrier, elle lui fit un sourire amical. Brave petite bête. Elle était douée, cette mignonne. Ca alors.
Le hibou, quant à lui, regardait ailleurs, et picora sur le bois humide, quelques petits bouts d’une nourriture imaginaire. Sans doute cherchait-il des asticots entre les lattes. Elle n’en savait rien. Mais, décidant de le laisser tranquille quelques petites secondes, elle s’approcha de la Poufsouffle pour lui montrer son fameux tour de magie qui, en fait, n’en était pas un.

Cette dernière sembla d’ailleurs vraiment très intéressée par ce qu’elle venait de faire, chose qui la flatta légèrement. Pour une fois que ce n’était pas ELLE qui s’émerveillait des milles et uns tours que pouvaient faire des sorciers accomplit…
Riant donc doucement – et toute seule, comme une débile mentale -, Hainie recommença à parler, en prenant bien soin de ne pas dire tout trop rapidement, afin qu’Anabelle puisse comprendre.


| Hainoa | : « Ben en fait ça le fait pas tout le temps tout le temps. Il faut savoir bien comment ouvrir une enveloppe, un peu brusquement, mais pas trop –sinan après, ça la déchire-. Mais la chi-mi-lu-mi-nes-cence… » articula t-elle, en tentant de ne pas se tromper elle-même sur ce mot « c’est une réaction qui a lieu entre deux trucs, je sais plus lesquels… Mais ça produit de la lumière ! Je l’ai vu en regardant une émission à la télévision sur la crimi.. crimo… crimologie… ou je sais plus quoi. Le métier qui consiste à rechercher des méchants en étudiant les preuves avec de la chimie. Grace à ça on peut voir les traces de sang cachées !! C’est très pratique… »

Regardant ensuite elle aussi son blason de Gryffondor, la petite Hainie murmura, d’une voix vague :

| Hainoa | : « Aaaaah… Gryffondor… Peut être. »

Regardant elle aussi le blason de la Poufsouffle, la gamine constata qu’il avait des couleurs bien plus jolies que le sien. Du jaune ! Comme ses cheveux… Ca aurait pu être bien assortit avec son uniforme, cette cravate rayée jaune et noire… Elle, elle portait trop de couleurs, à cause du rouge qui faisait tache. C’était pas cool…

| Hainoa | : « Liondor ça sonne bien aussi… Mais par contre, Blairouffle… C’est un petit peu dur à prononcer… Ca aurait aussi pu être Gryffonlion et Pouffreau. On dirait des noms de plats étrangers, c’est marrant. »

Tapant dans ses mains joyeusement suite à la ravissante présentation d’Anabelle, Hainie fit de sa voix de petite fille :

| Hainoa | : « Waah ! T’as un an de plus que moi alors… C’était bien, l’année dernière ? »

Elle venait tout juste d’entrer à Poudlard. Et donc, n’avait pas eut vent des évènements passés… Mais cette année, ils avaient un drôle de numéro comme Professeur. Ombrage, et ses tenues rose bonbon. Et comme on lui avait dit que tous les ans, il y avait un nouveau Professeur de Défense contre les Forces du Mal, la première année demanda, piquée par la curiosité :

| Hainoa | : « Et apparemment, y’a jamais les mêmes professeurs de défense contre les forces du mal, pas vrai ? C’était qui, l’année dernière ? Pourquoi il est partit ? Il était bien ? Tu penses que le Professeur Ombrage va aussi partir à la fin de cette année ? On m’a dit que c’était un poste maudit, alors il y a fort à espérer… »

Sa petite voix se perdit dans la volière, et résonna légèrement sur les surfaces lisses de l’endroit. Heureusement pour elle, ni Ombrage ni Rusard ne traînait autours… Ils auraient forcément prit ça pour des propos injurieux envers la Grande Inquisitrice. Peuh.
Se grattant donc l’arrière de la tête, la fillette reporta ses grands yeux bleus vers le hibou qui l’attendait encore sur la table, picorant dans le vide à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Elle serrait encore son enveloppe entre ses petits doigts, se demandant si un jour, celle-ci arriverait jusqu’à Evan…


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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyMar 4 Mar - 21:29

Anabelle n’était pas une fillette très impressionnable en matière de magie. Née de parents sorciers – ou, tout du moins, d’une mère sorcière puisque, pour ce qui était de son père, elle n’en savait trop rien. Mais cet anonymat paternel ne la torturait pas outre mesure, contrairement à certaines âmes bien malades qui hantaient notamment les cachots. Nous ne donnerons pas de nom, le lecteur avisé comprendra – élevée au milieu d’une large fratrie dont elle était la benjamine, la petite brune avait été, pour ainsi dire, baignée dans la magie depuis sa prime jeunesse. Et il y avait fort à parier que ses tous premiers souvenirs conscients entretenaient des rapports étroits avec elle (oui, parce que mine de rien, voir Vickie transformer les guirlandes de Noël qui ornaient le sapin en grosses vipères, alors qu’Ana n’avait pas plus de quatre ans, l’avait suffisamment traumatisée pour qu’elle pleure de terreur en apprenant que Christian avait été envoyé à Serpentard, plusieurs années après l’incident). Anabelle n’était, de toute façon, pas très impressionnable par nature… Et pourtant…

Pourtant, s’il y avait quelque chose qui la laissait toujours pantelante de stupéfaction, c’était bien les tours de magie moldus (elle était, d’une manière générale, vivement intriguée par tout ce qui touchait au monde moldu). Elle avait beau savoir qu’un «truc» se cachait derrière les habiles tours de passe-passe des prétendus sorciers, à chaque fois, elle restait bouche-bée.
Car après tout «ça restait tout de même de la magie, même quand on connaissait le truc», disait si bien tonton Pratchett. Certes, Ana était un peu jeunette, même malgré sa soif quasi insatiable de lectures en tout genre, pour connaître Pratchett, mais il n’en restait pas moins qu’il exprimait merveilleusement bien le sentiment de la fillette sur la magie moldue.

Toute cette ennuyeuse entrée en matière – car oui, ami lecteur, console toi ! Il y a bel et bien un fil rouge dans cet embrouillamini de phrases (certes, bien caché, mais un fil rouge tout de même ! – pour dire qu’Anabelle, donc, malgré sa tranquillité coutumière, était toute émoustillée par l’étrange phénomène que la Gryffondor venait de lui faire découvrir. A tel point, d’ailleurs, qu’elle ne parut pas porter autant d’attention qu’elle l’aurait certainement fait sans la chimiluminescence à la question des hiboux. Sans quitter l’enveloppe des yeux – ce qui n’était guère poli, mais Anabelle semblait avoir manqué le chapitre «bienséance et civilités», quand elle était allée en primaire (certainement à cause d’un vilain rhume qui l’avait contrainte à garder la chambre), aussi restait-elle bien innocemment fixée sur l’enveloppe, qu’Hainoa ne s’en offusque pas, sans cesser de quitter l’enveloppe des yeux, disais-je, la fillette expliqua d’une voix flûtée plutôt distraite :

- Oh, tu sais, je crois qu’on leur fait avaler une sorte de potion Babel à effet perpétuel, quand ils sont petits. Parce que ce sont des hiboux sélectionnés dès l’œuf, vois-tu. Et ensuite, il me semble qu’ils sont envoyés dans un grand camp de dressage pendant plusieurs semaines… Jusqu’à ce qu’ils soient prêts à porter le courrier sans se tromper. Ce sont vraiment des professionnels, conclut-il en gratifiant Hainoa (ou plutôt, son enveloppe) d’un sourire réconfortant.

Le petit hibou qui se dandinait d’une patte sur l’autre, dans une parodie très réussie de la danse du «volatile qui se retient mais qui a très envie de faire pipi quand même», depuis l’épaule de la Poufsouffle, laissa échapper un faible hululement en lorgnant Hainoa d’un œil rond, visiblement en quête de quelques douceurs à becter. Il aurait probablement trouvé en Anabelle une main nourricière – la fillette n’était pas très regardante sur la quantité de graines qu’elle donnait aux chouettes – si la Gryffondor n’avait pas renchéri sur la chimiluminescence, contribuant ainsi à faire sortir de la tête d’Anabelle l’estomac gargouillant – ou la gourmandise pécheresse ? – de son hibou.

- La Chi-mi-lu-mi-nes-cen-ce, répéta-t-elle du ton de l’élève sage qui apprend bien sa leçon en dardant un œil pétillant de joie sur la première année, c’est drôlement compliqué comme mot… Et puis c’est quoi une Tévélision ? questionna-t-elle d’un air vraiment curieux.

*La tévélision ? C’est un appareil pour faire des gaufres ? Ils ont du sang dans des appareils à gaufre ? C’est bizarre, les moldus ! Ou alors c’est un truc spécial qu’utilisent leurs aurors… On les appelle comment, les aurors, chez les moldus ? Des moldors ?*

Autant de questions sans réponse qui intriguaient sincèrement la petite Anabelle. Elle était peut-être calée sur les histoires de Poudlard, le fonctionnement du ministère ou bien encore, les animaux magiques, mais quand il s’agissait de techniques moldus, elle était aussi ignorante qu’une vache espagnole catapultée en Nouvelle-Zélande par des Bombardiers allemands sait parler anglais.

Anabelle pencha la tête sur le côté – aussitôt imitée par son hibou, au potentiel comique non négligeable, apparemment – et se tapota doucement le bout du nez d’un index pensif. Il allait vraiment falloir qu’elle s’inscrive en étude des moldus, l’an prochain. MacGonagall avait refusé qu’elle suive les cours cette année sous prétexte qu’elle ne pouvait pas faire soins aux créatures magiques et études des moldus. L’administration n’était vraiment pas conciliante ! Et après, on allait encore leur dire qu’il fallait développer les rapports harmonieux moldus/sorciers…

- Pouffreau ? Répéta-t-elle, franchement amusée, c’est rigolo, on dirait une insulte du Moyen-Âge ! Un peu comme pourceau, mais en plus poli ! Mais bon, déjà, vous, vous avez un Lion sur votre blason… Parce qu’il faut bien reconnaître que le Blaireau manque cruellement de noblesse, au premier abord. A croire que la pauvre Helga avait une grosse migraine le jour où les fondateurs ont fait les bannières, rajouta-t-elle, non sans humour.

Car après tout, même en admettant que la brave Poufsouffle ait eu une passion pour les blaireaux, il était incroyable que son altruisme et son empathie naturels ne l’aient pas poussée à prévoir les retombées qu’un tel choix aurait sur les générations futures de Poufsouffle. Ce n’était pas exactement comme s’il n’y avait pas d’autres animaux dignes de respect en dehors du serpent, du lion et de l’aigle. Même une hermine aurait été la bienvenue. Ou un petit renard. Voire une sympathique biche… Ouais, les trois autres avaient dû faire boire Helga avant de lui suggérer le Blaireau. A moins qu’elle n’ait perdu un pari. L’Histoire de Poudlard était vraiment lacunaire !

Anabelle fut toutefois coupée dans ses (intéressantes) réflexions par Hainoa. Redressant la tête, elle adressa à la blondinette un coup d’œil angélique avant de répondre d’une voix candide :

- L’an dernier ? Oh oui, c’était vraiment très bien ! Enfin, ça dépend des matières, bien entendu, et certaines métamorphoses ne sont pas des plus euh… Pertinentes, si tu veux mon avis, mais en tout cas, c’était vraiment très chouette !

Au «chouette», le hibou – qui devait plus sortir d’un cirque que d’un quelconque camp d’entraînement – s’agita d’un air réjoui avant de piailler avec excitation. Anabelle lui gratouilla le dessus de la tête machinalement avant de continuer sur sa lancée :

- En défense contre les forces du mal, le prof était un peu bizarre. Enfin, il faisait peur en tout cas ! Et il nous a montré des trucs interdits, normalement. Mais il paraît qu’en fait, c’était un vilain imposteur qui voulait tuer tout le monde, expliqua-t-elle avec un calme Olympien. De toute façon, j’espère bien qu’Ombrage ne va pas rester. Elle est tellement rose qu’elle me fait mal aux yeux. Enfin, je ne m’inquiète pas trop pour ça. Ma plus grande sœur, elle a eu des profs différents tous les ans ! Celui d’il y a six ans s’est brisé tous les membres, celui d’il y a cinq ans a été dévoré par une chimère, celui d’il y a quatre ans est mort, celui d’il y a trois ans est devenu fou, celui d’il y a deux ans était un loup-garou et celui de l’an dernier était un grand méchant, alors tu vois, il doit bien y avoir une malédiction, dit-elle avec beaucoup de détachement.

Ceci étant dit, elle adressa un nouveau sourire rayonnant à la Gryffondor avant de tendre le bras pour que son hibou y descende… Ce qu’il fit en sautillant joyeusement.

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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyMer 5 Mar - 0:15

Toujours aussi intéressée par le pourquoi du comment, la petite Hainie regardait successivement le hibou et Anabelle. Selon les dires de cette dernière, les volatiles avalaient une potion Babybel après avoir étés sélectionnés. Ils étaient ensuite envoyés dans des camps de dressage pendant plusieurs semaines, et étaient enfin relâchés lorsqu’ils étaient aptes à envoyer un courrier. La Gryffondor se demanda si cette sélection dès l’œuf avait un quelconque rapport avec les viandes bovines, « sélectionnées », comme on pouvait le voir sur les étiquettes de marché, ou dans les catalogues qu’elle recevait très régulièrement chez elle. Reluquant une nouvelle fois l’un des hiboux, en sifflant, admirative, lorsque la Poufsouffle lui confia que c’était des professionnels, la demoiselle sautilla sur place, quelque peu émoustillée par la nouvelle. C’était vrai alors, ils étaient sérieusement très qualifiés pour cette tache ? Pas étonnant qu’ils aient retourné une lettre intacte à Hainie alors, la toute première fois… Agitant la main de haut en bas, comme si elle essayait de se ventiler, la gamine détourna enfin ses yeux du hibou, qui s’était mis à l’imiter, sautillant lui aussi sur ses appuis.

Applaudissant lorsqu’Anabelle réussit à répéter sans se tromper, le mot chimiluminescence ( quiconque aurait pu croire qu’elle se moquait royalement d’elle, mais non ), Hainoa éclata tout de même de rire lorsque sa camarade écorcha « télévision ». Apparemment, même si la lionne se tapait souvent la honte en demandant ce qu’étaient des Dragées Surprises de Berties Crochues, les sorciers eux n’étaient pas plus glorieux. Ne pas savoir ce qu’était une télévision ! De nos jours ! Gardant tout de même son calme, se rappelant qu’elle-même ne savait pas comment les hiboux apportaient le courrier ( alors qu’il semblait que c’était la chose la plus évidente pour Anabelle ), la Gryffondor se redressa, prenant un air solennel, comme celui des Professeur, prête à enseigner son savoir.


| Hainoa | : « Ben la télévision, c’est des sortes de… comment t’expliquer. Des boîtes où on peut regarder des images, qui s’appellent des émissions télé. »

Alliant le geste à la parole, la fillette traça une sorte de forme rectangulaire, comme si elle s’attendait à ce qu’Anabelle ne sache pas non plus ce qu’était une boîte. Mais bon, de cette façon, la Poufsouffle pouvait clairement voir quelle était la forme précise d’une télévision. Continuant donc sur sa lancée, cherchant ses mots, et improvisant au fur et à mesure, Hainoa continua, de sa petite voix fluette :

| Hainoa | : « Et en fait, ces images sont enregistrées à l’avance, et rediffusées, suivant un horaire super précis ! Je me suis d’ailleurs toujours demandé comment ils faisaient pour caler toutes les émissions en une soirée, sans se tromper sur l’heure. C’est vrai quoi, ils sont jamais en retard, eux ! Et puis c’est intéressant, on dirait presqu’on a des gens dans la télé. Ils sont en couleur, aussi. Et ben heu… Si tu veux, je pourrais t’inviter à la maison et te montrer la télévision. Je suis sûre que papa serait très content, si tu lui montrais quelque chose de magique en échange. Il est pas sorcier, mon papa, et il s’intéresse beaucoup à ce genre de trucs… »

Se perdant dans ses explications, la petite blonde gratifia la seconde année d’un sourire radieux, en ramenant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. La petite Anabelle remit ensuite sur le tapis, l’histoire des noms des maisons de Poudlard. Hainoa n’avait d’ailleurs jamais pensé à la similitude entre Pouffreau et l’insulte pourceau, qu’elle connaissait, et se mit à rire sans retenue. Franchement, du point de vue de la première année, c’était vraiment trop… marrant ! ( en même temps, Hainie et son humour à deux mornilles… ).

Levant les yeux vers le haut de la volière, où chahutaient des hiboux reposant sur des poutres, la gamine prit un air pensif. Hum. Se souvenant que le Professeur Binns avait vaguement fait allusion aux quatre fondateurs de Poudlard, la Gryffondor dut mettre un certain temps à comprendre pourquoi Anabelle parlait subitement d’une certaine « Helga ». Non sans arquer un sourcil, la petite blonde mit ses mains sur ses hanches, en essayant de visualiser le blaireau. Certes, le blaireau était moins beau qu’un lion ou un aigle, mais il n’avait rien à envier à un moche serpent. Et puis les couleurs étaient tellement jolies ! Supposant, la première année fit de sa voix mélodieuse :


| Hainoa | : « Tu sais, à mon avis, le blaireau signifie sûrement quelque chose. Et puis ça se trouve, elle aimait les Blaireaux, Helga. Peut être même qu’elle en avait comme animal de compagnie ! Ou bien… Une fille de mon année m’a dit que Serpentard, ben il pouvait communiquer avec les serpents. Alors elle pouvait peut être parler avec les blaireaux, non ? En tout cas, moi je trouve que vous avez de la chance. Elles sont belles, les couleurs des Poufsouffles. Jaune et noir. Moi j’aimerai bien, plutôt que le rouge et doré. C’est bien plus marrant, comme couleurs. Rouge, ça agresse les yeux, je n’aime pas du tout. »

Soupirant, en soulevant doucement son écharpe aux couleurs des Gryffondors, la gamine rebaissa les bras. Vint ensuite le sujet des anciens Professeurs de Défense contre les forces du Mal et des cours de l’année précédente. Levant un de ses sourcils blond, lorsqu’Anabelle lui avoua que certaines métamorphoses n’étaient pas pertinentes, la fillette ne pu s’empêcher de dire :

| Hainoa | : « Oui mais pour moi, de toute manière, qui vient de chez les moldus, tout ce que vous faites n’est pas très pertinent non plus. Ca me dépasse, des fois. Par exemple, comment font les plats pour surgir sur les tables, comme ça ? »

Elle claqua des doigts, pour évoquer l’apparition, mais ne parvint qu’à faire un petit bruit ridicule, ne sachant pas bien les claquer. Elle fit ensuite une mine effrayée lorsque la Poufsouffle parla des professeurs, en portant ses dents à sa bouche. Ses grands yeux bleus se grossirent comme des soucoupes, puis elle agita le bras, d’un air impressionnée :

| Hainoa | : « Eh beeeen, tu en sais des choses. Un vilain imposteur qui voulait tuer tout le monde ? Et il a réussit ? Enfin bon, moi j’dis ça, mais comme tu es encore là, je suppose que non. Il a été enfermé en prison, j’espère. Ca se trouve, il court encore en liberté, brrr… Moi aussi j’aime pas trop le rose d’Ombrage. Et puis elle a une drôle d’odeur, t’as jamais sentit ? J’me souviens d’un truc trop marrant, c’était quand elle s’était retrouvée face à McGonagall, dans les couloirs. J’te raconte pas, mais MGonagall, elle avait l’air vachement en pétard. Mais tu penses qu’elle va partir comment ? Ca se trouve, elle sera attaquée par le parapluie rose d’Hagrid ! »

Se mettant à rire toute seule, en se souvenant du Garde Chasse qui tenait son parapluie à bout de bras, le jour où il était revenu, la fillette s’imagina des tas de scènes où le vieux crapaud se faisait attaquer par quelque chose d’aussi inoffensif ( je parle du parapluie, pas d’Hagrid, bien sûr… ). Faisant un grand sourire lorsqu’elle eut enfin finit de s’esclaffer toute seule, la gamine regarda le hibou descendre du bras d’Anabelle, en le montrant du doigt :

| Hainoa | : « Eeeeeh, il va s’envoler, tu crois ? »

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Ξ Sujet: Re: Des fées & des gestes... [P]   Des fées & des gestes... [P] EmptyDim 6 Avr - 22:47

Des boîtes où on regardait des images ? Hainoa faisait certainement de son mieux, mais pour la sorcière pur sang (ou pas, en fait) qu'était Anabelle, ce n'était pas clair du tout. Non, pour Anabelle, une boîte avec des images dedans, c'était une boîte dans laquelle on rangeait des photos. Sa mère en avait une qu'elle rangeait soigneusement dans sa table de nuit. Dedans, il y avait des tas de photos mouvantes de la fratrie Montgomery... Elle en avait aussi une autre en haut de son armoire mais celle-là, Anabelle n'avait pas le droit de voir ce qu'il y avait dedans. Et en bonne enfant sage, elle n'avait jamais cherché à braver l'interdit. Alors les moldus avaient des images mouvantes aussi ?

Toutefois, la suite de la description d'Hainoa ne paraissait pas corresponde aux fameuses boîtes de la mère d'Anabelle. De plus en plus embrouillée, la petite pencha la tête sur le côté d'un air de perplexité polie. Des émissions avec des gens dans une boîte toujours à l'heure ? Mais alors, comment ils pouvaient être dans plusieurs boîtes en même temps ? Normalement, l'ubicuïté était un truc de mage... Et de très bon mage, de surccroît !

- C'est répandu, chez les moldus, la té-lé-vi-si-on ? Comme les chocogrenouilles chez les sorciers ?

Elle fronça le nez, peu convaincue elle-même par sa comparaison qui lui paraissait plutôt faible, sentiment que son petit hibou - définitivement plus vif qu'il en avait l'air - laissa échapper un hululement qui semblait dire "Houlà ma grande, tu t'enlises, tu t'enlises !"
Heureusement pour Anabelle, la proposition d'Hainoa tomba à point pour chasser son problème de télévision. Une invitation en vacances ? La fillette était tellement étonnée qu'elle en restait un instant muette de surprise, les yeux ronds comme des billes. Ce qui lui donnait, pour le coup, vraiment un air de chouette. C'était bien la toute première fois de sa vie que quelqu'un lui proposait de venir dans sa maison. D'habitude, les gens avaient plutôt tendance à éviter de la fréquenter.
Elle cligna des yeux d'un air hébété - un peu comme si une masse de vint tonnes venait de lui tomber sur la tête (genre disciple de Léonard avec l'enclume - avant de répondre d'une voix flûtée un peu hésitante :

- C'est... C'est vrai ? Tu accepterais de me montrer des choses moldus ? Parce que tu sais, tu peux certainement en apprendre autant que moi, des trucs magiques, à ton père... Après tout, toi aussi, tu es une vraie sorcière ! conclut-elle avec un sourire ragaillardi.

*Quand même, ça doit être un peu bizarre d'avoir un papa chez soi...* rajouta-t-elle mentalement en remettant en place une mèche de cheveux.

Elle s'abstint cependant de formuler tout haut sa pensée, préférant - et de loin - disserter sur les maisons que sur sa famille. De toute façon, les Montgemery étaient suffisamment nombreux dans cette école (sans parler des cousins) pour que tout le monde connaisse leurs histoires.
Songeuse, la brunette essaya de se représenter la bonne Helga accompagnée d'un blaireau trottinant sagement derrière elle. C'était assez étrange, comme vision. Poudlard était habitué aux chats, aux hiboux et aux crapauds - sans évoquer les souris, araignées, Rogue et autres bestioles que Rusard traquait régulièrement - mais le château n'était pas vraiment un repaire de blaireaux se dandinant d'un air ronchon.

- Ben, commença-t-elle d'un ton prudent, il me semble que le blaireau est censé symboliser la sagesse, mais c'est un peu bizarre, parce qu'on n'est pas non plus très sages, à Poufsouffle? Pas plus que les Serdaigle, en tout cas... Mais tu crois que Gryffondor parlait aux lions ? Dans ce cas-là, il devait être bien malheureux, en Ecosse... Ou alors il avait un gentil lion apprivoisé ? Et puis c'est pareil, comment ils ont fait pour choisir les couleurs ? Pour Serpentard et Serdaigle, c'est logique par rapport à l'animal, mais pour nous, un peu moins... Enfin, le rouge c'est une jolie couleur, je trouve, moi. Et elle te va bien. En plus c'est la couleur de la passion, alors c'est quand même positif !

Lorsqu'Ana se tut, elle avait les joues un peu roses. Elle s'était certainement un peu emballée et en avait conscience. Adressant un sourire contrit à Hainoa, elle entreprit de serrer sa lettre autour de la patte de son petit hibou, le temps de reprendre un peu son souffle. Mais elle ne resta pas muette bien longtemps, car moins de trente secondes plus tard elle renchérissait, passant du coq à l'âne sans difficulté :

- Oh tu sais, la magie, ce n'est pas nécessairement très rationnel... Ma soeur de Serdaigle - elle est très intelligente, ma soeur de Serdaigle, elle sait toujours tout ! - m'a racontée que le plancher était ensorcelé et que les cuisines étaient justes en-dessous de la Grande Salle. Donc, au moment des repas, ben, les elfes en cuisine, ils n'ont qu'à envoyer les plats à travers le plafond - qui est aussi le plancher de la Grande Salle - et paf, les plats apparaissent sur les tables... Sauf qu'ils ont intérêt à savoir viser... rajouta-t-elle avec un sourire amusé.

*Ils doivent certainement suivre un entraînement, pour ça... Parce que sinon, bonjour les dégâts !*

Il allait falloir qu'elle aille demander des précisions sur ce sujet à Izzie... En attendant... Hé bien en attendant elle poursuivit d'un ton léger :

- Oh non, il a reçu un baiser de détracqueur et maintenant, c'est un légume, tu vois. Il ne peut plus faire de mal... Par contre Ombrage, elle, elle est vraiment méchante. Et puis c'est vrai qu'elle pue. On dirait qu'elle a mélangé les parfums de toutes les fleurs du monde, sauf que le résultat est plutôt raté. Tu es déjà allée dans son bureau ? Je crois que Flitwick et Chourave ne l'aiment pas non plus... Et Rogue n'a pas l'air très content. Sauf que comme il n'a jamais l'air content, c'est peut-être normal, en fait... Enfin, il plisse quand même bizarrement le nez quand elle passe devant lui... Par contre, elle, je crois qu'elle l'aime bien, lâcha-t-elle d'une traite.

Il allait falloir qu'elle fasse de l'apnée, cette petite. Son hibou ébouriffa à nouveau ses petites plumes et la fillette lui tapota le bec d'un geste tendre. Il était trop choupi, ce hibou :

- S'envoler ? J'espère bien ! Sinon, elle va arriver comment, ma lettre ? demanda-t-elle d'un ton joyeux.

(1069 mots)

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