Pouffy Party ! [PV]

Nous étions le cinq juillet, sa mère avait insisté pour fêter son anniversaire un peu plus tôt et pour qu'il invite presque toutes les personnes de sa maison. Il avait réussi à modérer les ardeurs maternelles mais bien évidemment il s'était quand même retrouvé à inviter une grande partie de ses connaissances, même lointaines, à Poufsouffle. Il avait volontairement omis de dire que c'était son anniversaire parce qu'il n'avait absolument pas envie qu'on le lui souhaite. En réalité il n'avait même pas envie de faire la fête, Cédric était mort et Lavande avait voulu faire une pause... Mais en même temps il s'était dit qu'une réunion était toujours agréable quand elle était de bonne compagnie, et surtout il n'était pas de taille à refuser quoi que ce soit à son dragon de mère. La dite mère s'était habillée avec une élégance superbe pour accueillir les invités de son fils. Maintenant qu'il avait presque 15 ans, il la dépassait de quelques centimètres. Makiko avait choisit une robe d'un vert d'eau brillant qui rehaussait ses yeux marrons. Alexander avait longuement hésité à lui dire que c'était de mauvais goût dans une réunion de Poufsouffle mais il s'était décidé à ne rien dire. Il était évident que sous sa carapace de froideur Makiko faisait tout ça pour que son fils retrouve le sourire. Elle lui avait même montré des tas de prospectus avec des festivals et des concours de danse dans l'espoir que l'un d'eux l’intéresse et qu'il s'y rende. Il irait d'ailleurs à l'un d'eux... en charmante compagnie. Mais c'est une autre histoire.

Il se tenait donc à l'entrée de l'école de danse de sa mère, attendant les premiers invités. Pour s'occuper il arrangeait les fleurs. Le vestiaire était vide de façon à ce que chacun puisse y mettre son manteau et/ou son sac. En effet les invités dormiraient ici pour éviter à leur parents de se lever à minuit. Makiko resteraient avec eux pour veiller à ce que les garçons n'aillent pas dans le dortoir des filles ou autre bêtises du même genre. Lors de la soirée en elle même, elle serait dans son bureau en train de travailler. Pas trop près pour ne pas gêner les jeunes et pas trop loin pour le cas où il y aurait un problème. Le père d'Alex (un grand blond athlétique) arriva de la pièce où aurait lieu la fête et dit à sa femme et son fils que tout était en place, musique y compris.

Alexander accorda un petit sourire à son père. Ce moldu était un homme d'une nature douce et naïve, Alexander se demandait souvent pourquoi sa mère l'avait choisie lui mais finalement ils se complétaient très bien. Ce père si décalée était un banal salary man qui ne s'étonnait de rien tout en trouvant tout formidable, ce soir là ne faisait pas exception et recevoir toute une bande de sorcier dans l'école qui lui avait coûté si cher à rénover ne l'inquiétait pas le moins du monde. La seule chose qui l'ennuyait était la cravate de son fils qui n'était pas mise comme il voulait. "Un petit effort mon grand, tu ne peux pas recevoir tes mignonnes petites camarades complètement débraillé." Alex leva les yeux au ciel un court instant avant de retirer gentiment la main de George Shinku. Alexander ressemblait de plus en plus à son père en vieillissant mais il avait le caractère indomptable et froid de sa mère. "C'est bon père, je suis sûr que mes camarades ne m'en voudront pas que ma cravate soit un tout petit peu de travers."

Alexander portait un nouveau costume très chic mais s'il avait mis la cravate il avait laissé sa veste sur une chaise. Il faisait bien trop chaud... Cette journée avait été ensoleillé et il espérait que la soirée serait tout aussi belle...


[HRP : Ce topic est PV Hannah Abbot, Susan Bones, Wendy Scotts, Jonathan Harkin, Megan Jones, Taylor Kortigas, Merryl Hawkins, Marilyn Owen, Elizabeth Harris, Shawn Montgomery, Alister Summerby, Katheline Domas, R'hapsody Mc Ferley, Rosy Kryzentel, Wayne Hopkins]

Susan ne se sentait pas plus dans son assiette qu'Hannah. Jamais elle n'aurait pensé qu'on pouvait vraiment mourir si jeune. Elle en venait à regretter que le jeune homme ait été désigné par la Coupe de Feu. Et s'en sentait coupable. La mort d'un Gryffondor ou d'un Seraigle aurait été tout aussi dramatique, non ? Elle se sentait d'autant plus triste qu'elle était quasiment persuadée que Cédric aurait été invité par Alexander s'il n'était pas mort.
Et puis, le discours de fin d'année de Dumbledore n'avait pas été des plus rassurants. Susan croyait fermement que, si Dumbledore avait dit que Vous-Savez-Qui était de retour, c'est qu'il l'était. La tradition familiale aidant, elle n'avait même pas envisagé un seul instant qu'il pusse être fou. Mais il n'en restait pas moins que la nouvelle était suffisamment angoissante pour qu'elle se réveille en sursaut toutes les nuits.

Elle n'avait cependant pas été longue à accepter l'invitation d'Alexander. Dans ces heures sombres, la rouquine avait bien besoin de voir les gens de sa maison et peut-être, peut-être, d'oublier pour quelques heures la détestable fin d'année qu'ils venaient tous de vivre.
Désormais moins conciliante avec ses parents, elle avait refusé tout net d'enfiler une robe jaune et opté sans hésitation pour une robe bleue marine, assez légère et lui arrivant au-dessus des genoux avant d'enfiler ses ballerines noires d'uniforme qui, somme toute, étaient très biens. Elle ne songea même pas à se recoiffer, si bien que quand elle quitta la maison, au bras de son père, qui avait jugé plus simple de transplaner, la couronne de tresses qu'elle s'était faite le matin même avait l'air un peu fatiguée.
Son père s'était arrêté sur le trottoir, juste devant la maison, lui avait serré un peu plus fort le bras avant de disparaître, dans un "pop" sonore, entraînant Susan avec lui. La Poufsouffle avait beau ne pas trouver le transplanage très agréable, elle devait bien reconnaître qu'il avait ses avantages... Comme celui de se retrouver, moins de dix secondes plus tard, à quelques pas de la porte d'Alexander.

Après avoir embrassé son père, elle respira un grand coup et s'avança vers la porte, maudissant ses jambes de trembler. Ce n'était pas comme si elle allait se retrouver avec des inconnus tout de même ! Dans sa main gauche, elle tenait un paquet soigneusement emballé dans du papier jaune or. Il fallait toujours remercier ses hôtes et le chocolat était souvent bien vu. A défaut des fleurs...
Elle adressa un sourire candide aux Shinku et à Hannah avant de prendre une délicate teinte rose :

- Bonsoir, souffla-t-elle, en se demandant, face à un tel cérémonial, si une révérence était attendue ou non.

Depuis qu'elle avait mis le feu à la salle commune en dansant avec sa soeur lors de la victoire des Poufsouffles, Megan était plutôt discréte. Pourquoi ? Parce que entre autre Cédric était mort... Suite à cette tragédie on avait annoncé tout un tas d'autres mauvaises nouvelles qui avait plongé Megan dans un désarroi total. Elle ne remettait pas en cause les paroles de leur directeur mais... il avait peut être bu un peu trop d'absinthe non ? En bref, elle retourna chez elle avec le coeur gros. L'invitation d'Alexander la remit un peu d'aplomb parce qu'elle adorait les soirées. Sa soeur fut un peu véxée, elle n'avait pas été invité ! Mais en même temps Alexander ne lui parlait jamais à Jenny, et si elle y avait été, elle aurait tenté de mettre le grappin sur tout les beaux garçons de la soirée. Son aînée était une fan de Cédric, elle avait beaucoup pleuré, plus que Megan, mais elle s'était aussi plus vite remise. Elle était une battante ! Et elle disait souvent à Megan qu'elle ne voulait pas que Cédric la voit du ciel avec les yeux rouges et bouffis ce qui amenait généralement Megan à penser : *Mais pourquoi il te regarderait toi ?* sans qu'elle ose lui dire.

Comme elle n'était pas invité, elle se chargea d'habiller, coiffer et maquiller sa soeur. Megan hérita donc d'une mini robe noir avec un liseré rouge au niveau du décolleté. Les chaussures aussi étaient noir mais le tout faisait plus provocant que sinistre. Megan esseya d'aller se changer mais elle n'y parvint pas. Tout ses placards avaient été cadenassé par Jenny.

Le maquillage fut choisie léger puisque la tenue était plutôt courte, il ne fallait quand même pas ressembler à une fille de mauvais goût ! On lui mit juste un peu de noir sur les yeux. Quand elle se regarda dans le miroir, Megan soupira. En soit la robe n'était pas "vulgaire" mais c'était une mini, elle arrivait au milieu des cuisses alors que toutes les autres filles seraient sans doute habillée d'une manière plus traditionnelle. Enfin... Ce n'était pas grave. Il n'y aurait que des amis de sa maison de toute façon.

Comme personne dans sa famille ne savait transplané elle prit le métro accompagnée de son grand frère. Malgré sa tenue elle ne se sentit pas trop génée car Dan ne laisserait personne regarder sa petite soeur de trop près, c'était un grand frère merveilleux ! Une fois arrivée devant l'école avec son sac à dos, sa veste en jean et sa tenue innapropriée, elle se dit qu'il était peut être encore temps de fuir... Mais non, car déjà elle apercevait ses camarades. Elle fut cependant soulagée dés qu'elle vit que la robe de Susan était courte. Moins que la sienne mais tout de même, ainsi elle ne serait pas trop décalée. Dan lui donna l'heure à laquelle il reviendrait la chercher, elle hocha la tête comme une petite fille sage et le regarda partir. Quand il eu disparu au loin, elle s'approcha de ses camarades et de la femme élégante qui était avec eux. "Heu... Bonjour." Elle fit un sourire timide à ses amis, tiraillée entre l'envie de tirer sur sa robe pour l'allonger et celle de faire preuve de l'assurance et du glamour de sa soeur... Dur choix.

*****
Megan et sa robe :

Qu'est-ce que le métro pouvait être stressant quand on ne connaisssait rien au monde moldu alors... Heureusement que le professeur Quint avait un peu parlé de ses engins en cours d'Etudes des moldus sinon Elizabeth aurait eu l'air d'une parfaite petit idiote. La jeune fille avait beaucoup voyagé ce jour là. Elle était parti quelques heures auparavant de chez Andgy, aux Etats Unis, pour attérir à la gare de King Cross. Attérir était le mot. Car prendre la poudre de cheminette pendant un réseau de cheminée aussi long était plus qu'éprouvant. Elizabeth en avait plus qu'assez de prendre les cheminées, comme elle l'avait fait durant le dernier jour d'école, car le voyage Royaume Uni – Etats-Unis, n'était pas de tout repos. La jeune Harris avait appris quelques temps auparavant qu'elle était invitée chez son amie Andgy, jeune élève de Gryffondor, chez elle durant les vacances d'été. C'est en toute logique que Elizabeth avait accepté et qu'elle avait fait ses valises pour le continent voisin. (voisin entre guillements bien sûr).

Elizabeth était donc dans le métro, appuyée contre une barre de métal, penssant à Poudlard et à tout ce qu'elle avait laissé derrière elle. Elle penssait en particulier à Cédric Diggory, élève de Poufsouffle qui avait trouvé la mort durant le tournois des trois sorciers. Tout le monde avait été affligé par cette terrible nouvelle, en particulier ses amis et tout les Poufsouffles, qui le considéraient comme un frère. Depuis qu'il avait été élu champion du tournois, c'était la quasi-vénération de la part des Poufsouffles et en particulier de la part d'Elizabeth, qui voyait en liu, l'idéal masculin de sa maison. Elizabeth avait beaucoup pleuré dans son lit suite à cette disparition et ne voulait pas qu'on la voit pleurer en public, donc elle se retenait du mieux qu'elle pouvait. Mais cette macabre nouvelle avait été suivie par une autre, encore moins réjouissante. Albus Dumbledore avait annoncé que Cédric avait été tué par Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, qui serait revenu à la vie. Elizabeth avait confiance en Dumbledore comme toute sa famille mais elle ne pouvait se faire à l'idée que le Seigneur des Tenebres était de retour, c'était trop horrible...

Mais Eli voulait faire le vide dans cette tête, du moins pour cette soirée. Elle avait été invitée par son ami Alexander à la soirée que tout les Poufsouffles attendaient depuis fort longtemps. Peu de gens le savaient, mais c'était aussi l'anniversaire d'Alexander et hormis un groupe très restreint de personne (en réalité c'était Susan qui l'avait dit à Elizabeth mais elle ne savait pas qui d'autres était au courant), personne ne connaisait ce petit détail. C'est en toute logique que Elizabeth essaya de se rendre présentable et d'apporter un cadeau qu'elle avait placé dans son sac. La jeune fille était vétue d'une robe jaune, pour ne pas se défamilliariser, assez longue, qui lui arrivait à la limite des pieds. Elle était coiffée les cheveux tenue par une unique barette à l'arrière de la tête et avait bien entendu mis un manteau noir pour cacher ses bras nus dans la rue et surtout pour se tenir chaud. Elle avait son sac d'affaires avec elle et le tenait fermement, de peur de se le faire voler. Sa baguette était resté chez Andgy, au fin fond de sa valise car elle n'avait pas le droit de l'utiliser, donc vallait mieux ne pas tenter le diable en la prennant. Plusieurs minutes passées dans le métro, Elizabeth se rendit compte qu'elle était enfin arrivée. Elle remonta donc dans la rue sombre et chercha une écolde de danse, là où se déroulait la petit sauterie. Elle la trouva au bout de quelques minutes et entra. Elizabeth ne savait pas si ça appartenait à Alexander ou pas, mais elle fut surprise par la beauté des lieux. Elle vit qu'un vestiaire était mis à la disposition des invités et posa donc son manteau ainsi que son sac qu'elle plaça sous un banc, par peur de se faire piquer le cadeau d'Alexander.

La jeune fille se dirigeat ensuite là où elle entendit des voix en espérant ne pas s'être trompée d'endroit. Elle arriva et vit qu'effectivement, c'était bien là qu'il fallait se rendre. Eli pouvait voir Alexander entouré de trois jolis filles, filles que Elizabeth connaissait parfaitement. Il s'agissait de Susan, son amie de toujours et d'Hannah et Megan, deux de ses copines de Poufsouffles, certes plus agés qu'elle. Il y avait aussi une femme, habillée très élégament, auquel Elizabeth fit un léger sourire géné. Ce devait être la mère d'Alexander sans aucun doute. Elizabeth s'apprcoha plus près du quatuor, et d'une voix qui se voulait enjouée dit en souriant « Bonsoir! J'espère que je ne suis pas en retard... Vous allez bien ?» La jeune fille avait en réalité parlé très doucement, intimidée par tout ses ainés. Elle alla se placer machinalement à coté de Susan à laquelle elle adressa un sourire géné mais néanmoins heureux. Elle était contente de revoir tout ses amis et pour l'instant, tout ceux qu'il y avait présent était dans le coeur d'Elizabeth. Elle regarda ensuite Alexander en souriant, et en attendant qu'il lui réponde...

Aaaah, enfin les vacances ! Enfin la paix ! Et en plus ces vacances commençaient très bien, on ne peut mieux même, avec une petit fête réservés aux élèves de la maison de Poufsouffle.
Oui, c'est sûr, il y avait de quoi faire la fête, leur maison avait gagné la Coupe des 4 maisons haut la main, mais il y avait tout de même un petit hic...
Oui, la mort d'un élève de Poudlard appartenant à la maison de Poufsouffle avait certes jeté un froid dans les rangs. Mais bon, on ne peut changer le passé, c'est ce que Shawn se disait pour essayer de justifier sa bonne humeur. C'était tous les ans comme cela, à l'heure des vacances d'été, Shawn était obligatoirement de bonne humeur, et même la mort de Cédric et le soi disant retour de Vous-Savez-Qui n'arrivait pas trop à ternir tout cela, au grand désespoir de ses soeurs jumelles qui trouvaient que c'était totalement un manque de respect de sa part d'être ultra-joyeux en cette période qui promettait d'être sombre. Mais on ne change pas une nature, n'est-ce-pas ? Surtout quand cette nature déteste travailler, et pour qui "été" rime avec "gaité".
Même si l'invitation de son préfet l'avait plutôt étonné, de par leurs relations plus que normales et son inactivité par rapport au sablier des points (ou alors dans le mauvais sens...), il avait été tout joyeux - encore plus que d'habitude - de cette marque d'attention et du bon moment qui l'attendait.

Le matin de la fête, il en avait parlé à ces parents, et oui, cela lui était complètement sorti de la tête. Sa mère lui avait donc fait remarqué que c'était un peu exagéré de lui faire part de cette nouvelle si tard, qu'il n'avait pas encore l'âge de ces soeurs et qu'il lui fallait attendre de voir s'ils étaient d'accord avant de penser aller à cette fête, son père lui avait dit "Oh mais quelle bonne idée ! D'après mes souvenirs, il y avait de très jolies filles à Poufsouffle, à mon époque..." ce qui lui avait valu un regard désespéré de la part de Mrs Montgomery-White et un sourire vainqueur de la part de son fils.
Et voilà comment Shawn avait obtenu l'autorisation de ses parents pour aller à cette fête. Alors qu'il avait préparé à la hâte son sac, puisqu'il était prévu qu'il dorme là-bas, il appela son père pour partir, et celui-ci en le voyant arriver en jean et tee-shirt écarquilla les yeux : "Tu ne vas tout de même pas y aller comme ça ?" Shawn lui lança un regard qui signifiait clairement "Et pourquoi pas ?" mais son père partit immédiatement en direction de la chambre de son fils et revint avec une chemise blanche qu'il lui tendit.

"Bon ok pour le jean, mais fais au moins l'effort de mettre ça."

Shawn comprit que cela ne servait à rien d'insister, et s'empressa d'enfiler la chemise, car à ce rythme là, il serait forcément en retard. Alors qu'ils allaient enfin quitter la maison, sa mère se précipita vers lui et lui tendit un petit paquet.

"Tu n'allais tout de même pas partir les mains vides, si ? Donne ça à Mrs Shinku, et dis-lui que c'est très gentil de sa part de t'avoir invité"

Shawn leva les yeux au ciel, mais il put enfin partir. Après une courte séance de transplanage, il arriva devant un grand bâtiment devant lequel un petit groupe de personnes semblait s'accueillir. En voyant les robes plus ou moins courtes des différentes filles présentes, il sut qu'il avait bien trouvé le bon endroit. Il dit donc au revoir précipitamment à son père et s'avança vers le groupe en s'exclamant, peut-être un peu trop fort :

"Bonsoir tout le monde ! Merci pour l'invitation, et j'ai un petit quelque chose pour vous Madame dit-il en se dirigeant vers ce qui semblait être la mère d'Alexander, une dame très élégante C'est de la part de ma mère, je crois que ce sont des chocolats, ou des gâteaux.

Alister c’était préparer sans rien dire à ses parents au sujet de l’invitation des Shinku, il savait que ni son père ni sa mère ne s’opposerait à ce qu’il sorte bien du contraire il n’espérait que cela pour leur fils. Alister avait maintenant 16 ans et il était devenu un beau jeune homme que sa mère ne pouvait cesser d’embrasser dès qu’il passait près d’elle, ce qui commençait doucement mais, sûrement à l’énerver. Dès qu’il fut sorti de sa chambre dans un costume blanc, sa mère se précipita vers lui pour fermer les un ou deux boutons qu’il avait ouvert délibérément.

- Maman !
- Laisse le un peu respirer chérie !, dit son père alors qu’il était entrain de lire le journal dans le salon.
- Mais…, dit-elle en plongeant son regard dans les yeux du jeune homme comme si elle voulait qu’il lui dise que finalement que ce n’était rien.

Mais Alister ne répondit pas à sa mère et parti en direction du salon pour voir son père.

- Je vais chez Alexander Shinku papa, si ça ne vous dérange pas j’y passerais même la nuit, lui dit-il en montrant son sac de voyage.
- Alexander Shinku ? demanda alors sa mère en se rapprochant des deux hommes.
- C’est ton préfet n’est-ce pas ? demanda alors son père.
- C’est exact.
- Bien amuse toi bien alors ! dit son père en se replongeant dans son journal.
- Chéri !
- Quoi ? demanda-t-il en se retournant vers sa femme.
- On ne sait même pas où il vit !
- Notre fils est assez grand maintenant et assez mûr pour savoir ce qu’il fait, j’ai confiance en lui alors ait toi aussi un peu confiance en lui !
- Bien, dit-elle en repartant vers la cuisine, tu ne veux pas manger avant de partir Alister ?
- Non, merci maman, dit-il en levant les yeux au ciel ce qui fit sourire son père.
- Amuse toi bien et ne fais pas de bêtise ! lui dit son père en lui faisant un clin d’œil.
- Promis papa, au revoir maman !
- Au revoir mon amour, lui cria-t-elle de la cuisine.

Alors qu’Alister s’apprêtait de sortir de la maison sa mère accouru près de lui, pour lui dire une dernière chose.

- Lili, tu n’as pas oublié quelque chose ? lui demanda-t-elle en le regardant.
- Quoi dont ? demanda-t-il en regardant machinalement son sac.
- Un présent ou quelque chose pour les parents de ton ami c’est quand même chez eux que tu vas non ?
- Oui, maman et j’avais pensé aller acheter un bouquet…
- Non, lui dit-elle en lui coupant la parole, ça ne se fait pas chez nous !

Alister se demanda alors ce qu’elle entendait par chez nous, quand elle fit demi tour et se précipita dans la cuisine elle revint alors avec un panier à provision.

- Tiens tu leur donneras cela, il y a mon porc au caramel avec du riz et mon fameux ragoût, tu leur diras qu’il faut tout réchauffer à feu doux…- Mais, maman…
- Tu leur diras, hein !? Et soit sage n’embête pas trop ses gens là !
- Maman…

Mais il ne pu rien rajouter qu’elle l’embrassa sur la joue avant de refermer la porte de la maison, le jeune Poufsouffle soupira avant de prendre la direction qu’il y avait d’indiquée sur l’invitation. Il avait prit suffisamment d’avance pour passer chez un fleuriste pour y prendre des roses rouges et blanches pour la mère d’Alexander. Il ne savait pas trop ce que la mère de celui-ci aimait comme fleurs alors il avait prit ce qu’une femme sur deux aimait comme fleurs.

*Je me demande ce qu’ils vont dire en me voyant arriver avec un panier remplis de provision*, se dit-il en baissant la tête ne regardant pas trop où il allait.

Alors qu’il s’engouffrait dans une rue il leva enfin les yeux pour voir les numéros et se rendit compte qu’il avait dépassé l’adresse, il revint alors d’un pas précipité vers l’académie de danse. Il y entra et découvrit qu’il y avait déjà beaucoup d’invité présent, il vit alors une assez belle femme…

*Se doit être sa mère*, pensa-t-il en se dirigeant vers elle.

Il s’inclina alors légèrement devant elle en gardant la tête baissée il se présenta :

- Alister Summerby, madame, enchanté de vous rencontrer, veuillez je vous prie accepter ses modestes fleurs et se panier repas que ma mère à fait afin de vous remercier de votre hospitalité, lui dit-il d’une traite en lui tendant les présents. Ma mère vous a préparé du porc au caramel et du ragoût, elle m’a dit qu’il fallait que vous réchauffiez cela à feu doux, dit-il en gardant toujours la tête baissée.

Alister arriva juste au moment où Alex allait conduire ses autres camarades à la salle où aurait lieu la fête. La majorité étant présente, il jugeait plus opportun de ne pas encombrer plus longtemps le hall. Il avait acceuillie chacun de ses amis avec son petit sourire un peu froid habituel et baisa avec galanterie les mains de ses camarades féminines. Avec les garçons il y eu moins de façons, il leur serra juste la main. Certains avaient emmenés des gâteaux ou des chocolats mais la palme de l'originalité revint au dernier arrivé précedemment cité : Alister. Alexander jeta un petit coup d'oeil vers sa mère, puisque le présent lui était destiné, qui se contenta de prendre le plat avec un sourire qui était en tout point semblable à celui de son fils. "Vous remercierais madame votre mère pour cette intention charmante." Suite à quoi elle apella Koyubi, l'elfe de maison, pour qu'il emmène le râgout et les gâteaux de Shawn dans la cuisine improvisé.

Le jeune métis conduisit filles et garçons dans la salle décoré modestement mais avec soin. Les parents d'Alex ne roulaient pas sur l'or, noblesse ne rime que rarement avec richesse. Mais la maison des jaunes et noirs n'étaient pas connus pour leur esprit critique et au final le garçon d'à peine 15 ans était tout à fait content de la disposition. Koyubi l'avait bien aidé mais il restait tout de même beaucoup de choses à faire après son passage. George Shinku était alors entré en scène accompagné de son fils et ils avaient terminés la pièce. Dans un coin, une grande table nappée d'un blanc immaculée était couvertes de mets simples mais gourmands : gâteaux au chcolat, dragée surprise de bertie crochue, chips, crudités avec sauce, petits fours... et autres mets que les adolescents apprécient tout particulièrement. Cette soirée n'avait pas pour idée d'être cérémonieuse. Après tout il s'agissait de fêter l'anniversaire d'Alex ! Bon, certes, la moitié des invités n'étaient pas au courant, mais c'était danc cet esprit que les parents du jeune homme avait prévus les choses. Makiko Shinku aurait sans doute préféré quelque chose d'un peu plus cérémonieux mais sur ce chapitre les deux hommes de la famille avait été très clair : ils ne voulaient pas de quelque chose de strict. Alex imaginait trop bien la réaction de ses camarades face à sa serpentard de mère. Surtout cette pauvre Susan !Non, non, il fallait faire simple et Makiko avait cédé (à regret toutefois).

Son fils avait tout de même mis cravate et chemise pour lui faire plaisir. Il n'était pas un mauvais fils. La musique se mit en marche comme par enchantement et l'elfe de maison fit son apparition pour faire le service. Il tendit les plateaux et secoua ses longues oreilles tout content. Alex accorda un sourire à ses camarades en se servant : "Nous ne sommes pas encore tous arrivés mais nous pouvons commencer sans eux. J'espère que cette soirée sera bonne et digne de nous." *et de Cédric* mais il ne le dit pas pour ne pas assombrir les esprits.

« Youpiii !!!... »

Ce beau cri de joie retentit dans toute la belle maison des Domas, et pour cause, l’aînée de la maison était d’une humeur soudainement gaie. C’était le jour J. Celui qu’elle avait attendu depuis le début des vacances, si si…Elle était invité à un anniversaire, oui, mais pas n’importe quel anniversaire figurez vous ! Celui d’Alexander Shinku, et croyez le ou non, ça faisait toute la différence… Du moins pour Katheline ! Eh oui cette même jeune fille un peu fofolle par moment était entrée depuis longtemps dans le clan d’adoratrice du beau prefet !

Comment ? …Hum… Depuis qu’elle l’avait aperçut, voyons! Oh bien sûr, ils leur arrivaient très souvent de se parler et puis je vais même jusqu’à ajouter qu’ils avaient tous les deux découverts qu’ils avaient les mêmes sentiments l’un envers l’autre !... Bon d’accord, là j’exagère un peu dans mes mensonges… Mais si vous voulez la vérité vraie et bein je vais vous la donner : Katheline avait beau l’idolâtrer, il fallait croire que les petites gamines dans son genre n’intéressaient pas tant que ça le perfect prefet ! Non non, lui c’était plutôt les gryffondores complètement tarées ou encore les vilaines serpillères, si elle en croyait les dernières rumeurs qui avaient circulé dans le poudlard express… Pauvre de qui ? De KatheKathe bien sûr qui avait vu tous ses espoirs s’effondrer après ça u.u…

Un beau sourire se dessina sur ses lèvres, n’en finissant plus, à première vue de rêvasser. Celui-ci s’évanouit bien vite quand elle s’aperçut que l’invitation qu’elle avait reçut quelques jours plutôt- n’était plus entre ses mains. *Merdeuuuh* Elle avait même oublié la présence d’Eric dans sa chambre…

« Rend moi çaaaaaaa Riiic ! »
« Non Kathe ! Tu devras attendre que je la lise avant ! »

Un petit sourire sournois se dessina sur les lèvres du jeune Madrown alors qu’il élevait le bout de parchemin dans sa main droite de sorte que sa cousine ne puisse pas l’attraper. Celle-ci, malgré qu’elle ait déjà compris que tout effort était en vain face à la grande taille de son cousin, ne s’arrêtait pourtant pas de se débattre pour empêcher le serdaigle arrogant de lire ce qui lui était destiné.

« T’as pas le droiiiit ! »
« Sii, j’ai tous les droits… Et arrête de t’agiter ou je déchire cette lettre ! »
« Si tu fais ça je… »
« Tu quoi Kathekathe ?... »
« Je… De retour à Poudlard, je dis à tout le monde que t’es amoureux de ‘cette’ fille ! »
« T’auras pas le cran de faire ça ! Je te rappelle que je connais celui dont t’es folle, cousine ! »
« … »

Le visage si angélique du brun prit un air moqueur : Il avait encore gagné ! Et ce n’était pas la première fois ! Depuis que Kathe lui a proposé de passer les vacances chez elle, ils n’en finissaient plus de se chercher. Chacun trouvant un quelconque motif pour clouer le bec à l’autre. Pour l’instant, Ric menait déjà par 20 points, ce qui donnait un score de 10 à 30. Fascinant ! Une teinte pivoine vint prendre place sur les traits de la belle brune. Voilà, elle regrettait encore d’en avoir trop dit à son cousin, moral de l’histoire : Ne jamais se confier à un garçon aussi cynique et sournois. Comment avait il fait pour ne pas tomber à Serpentard. Elle se le demandait bien.

« S’il te plaiiit…. »
« Et bien voilà miss Domas vous avez appris la politesse, c’est bien comme début… »

Il jeta un coup d’œil à la signature et son sourire ne fit qu’encore plus s’élargir :

« Tiens tiens… Alexander Shinku… »
« … C’est… c’est qu’une party pouffy ! Et pis t’es pas invitéééé !>< »
« Miss Domas essayerait elle de changer de sujet ?... »
« Euh… Non, quel sujet ? »

Mais avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, Kathe avait déjà reprit la lettre pour filer hors de la chambre, en emportant avec elle la robe qu’elle avait choisit instinctivement quelques minutes auparavant. Direction salle de bain, et le plus vite possible pour échapper au vilain Ric ! En moins de temps pour le dire, elle y était déjà arrivée, et refermant derrière elle le verrou de la porte, elle se dépêcha de se déshabiller pour enfiler sa robe blanche.

Moui ravissante… Un peu trop simple à première vue, mais bon, c’était ça ou rien. Son regard se posa sur la trousse de maquillage de sa mère : *Ma mocheté disparaitrait peut être moins avec* Elle appliqua un crayon noir autour de ses yeux bleus avant de se mettre du gloss brillant sur les lèvres. Avec sa peau blanche, le contraste était saisissant. Elle défit ses deux nattes et des boucles ébène soyeuses se laissèrent glisser en cascade sur son dos. Moui, changeant !

Elle descendit après ça voir sa mère qui était en train de donner à manger à la cadette de la maison Nathalia à peine agée d’un an. La belle jeune femme fut très surprise de voir sa fille dans une telle allure, et celle-ci lui expliqua qu’il fallait que quelqu’un la conduise au plus vite chez les Shinkus.

« Et Eric, mon ange ? »
« Bein… Il n’est pas à Pouffy, donc il peut pas venir ! »
« Alors attends ton père, il ne devrait plus tarder ! Il t’emmènera, je ne peux pas laisser Nathalia toute seule ! »
« Mais elle ne sera PAS toute seule ‘man… »
« Jeune fille, soit tu attends ton père soit tu n’y vas pas, un point c’est tout ! »

Un petit soupir franchit les lèvres de katheline. Elle se dirigea sagement au salon d’à coté, se demandant ce que pouvait faire Ric dans sa chambre au premier étage…

« Enfin !... »

Elle était ‘enfin’ arrivé devant la maison d’Alexander et instinctivement son cœur se remit à battre de plus en plus vite. Et si après ce retard, il se disait qu’elle était désintéressée de lui… OooOh elle ne pourrait plus survivre après ça, c’est clair ! Remettant ses idées en place, elle dirigea son regard vers la porte d’entrée. Une belle dame et une autre pouffsoufle qu’elle ne connaissait pas vraiment se tenaient là. La voiture de son père ayant déjà reprit le chemin du retour, elle ne put faire autre chose que s’avancer vers la jeune femme aux traits chaleureux :

« Bonjour désolééée de mon retard Mme Shinku… Mon père n’a pas pu se libérer plus vite… »

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