~ Bal de Nowel ~ Bienvenue à tous !!!

A présent Lisa se sentait un peu bête, vraiment n'importe quoi...Elle se trouvait vraiment ridicule, c'était même à se demander comment elle avait pu croire que ce garçon qui était doux comme un agneau ai voulu ne serait ce qu'avoir l'idée de la heurter. Elle eu un sourire un peu géné et marmona:
"j'suis désolée, tu dois me prendre pour une cinglée maintenant^^, une cinglée avec une jolie robe..."
Au moins elle avait retrouvé le sourire, son coeur manqua un bâtement lorsqu'il déposa un baiser sur sa joue, son teint pris une jolie teinte pivoine qu'elle essaya tant bien que mal de camoufler avec deux trois mèches de cheveux mais ce n'était pas très efficace.
"Bien sûr, dansons, pardonne moi encore."
Elle se jura intérieurement que plus jamais elle ne douterait un tant soit peu de Clément, aprés tout c'était un Gryffondor, un coeur vaillant, il n'était pas cencé avoir de mauvaises intentions. Oh! La musique changeait de rythme, quel bonne idée! Lisa dégagea son visage de ses cheveux, elle les lachait rarement et elle commençait à se souvenir pourquoi, des cheveux long tenaient chaud, elle se fit un chignon lache en deux temps trois mouvement avec l'élastique qui était à son poignet en toute situation. Et se prépara à comme le disait si bien bien le rouge et or, "leur en mettre plein la vue", c'était le moment ou jamais pour se défouler.

"Allons-y!"

Olivia était sur le lit de Juliette, regardant les filles du dortoir s’activer dans tout les sens. Et non, Olye’ ne figurait pas parmi les filles qui se préparait en ce moment. Pourquoi se préparer en 3 heures avec 4 autres filles hyper active quand on peut prendre qu’une demi-heure dans le calme ? Elle avait préférée rester en retrait avec sa meilleure amie, à feuilleter l’édition Balai-Magazine qui fraîchement arrivée de ce matin. Mais, essayez de vous concentrez à lire quelque chose quand une meute de préadolescente surexcité essaye de se préparer pour un Bal. Je vous garantis que ce n’est pas la joie ! Finalement, Olivia abandonna sa lecture, préférant aider les autres filles qui semblaient dans un total état de panique.

Les filles terminèrent une à une de se préparer et elles quittèrent le dortoir pour aller rejoindre leur cavalier, laissant la place à Olivia et Juliette qui entamèrent leur préparation. Olivia alla chercher sa robe, qu’elle avait précieusement accrochée derrière la porte de la salle de bain. Celle-ci était tout simplement magnifique. D’un bleu poudre assez vivant, elle accentuait assez bien les formes de la jeune préfète. Enfin … les formes que les gamines de 13 ans peuvent avoir ! Des petites perles blanches avait été brodé ou les hanches, donnant une touche d’originalité à la tenue. Bien sûr, qui dit robe de bal, dit jolie chaussure chic ! Olivia, qui n’était pas très agile sur des talons aiguilles de 5 pouce, avait opter pour de jolie sandale blanche avec un minuscule talon, juste assez long pour faire « clac, clac » à chaque pas qu’elle fessait. Une fois l’ensemble en main, elle s’enferma dans la salle de bain pour enfiler sa robe. Hop, hop, hop, c’était maintenant le moment de la coiffure. La coiffure … quel chose primordial pour les filles ! Et, Olivia ne fessait pas exception à la règle ! Après une heure de fer à frisée, de fixatif et de pincette, elle arriva finalement à un résultat qui lui plaisait bien. Et puisqu’elle n’avait plus beaucoup de temps, c’était ça ou rien ! Un peu de fard à paupières argentées pour faire ressortir les beaux yeux verts de la Serdaigle, un peu de gloss et un coup de mascara ; Olivia était enfin prête pour aller au bal !

Accompagnée de Juliette, les deux jeunes filles s’engouffrèrent en dehors du portrait. Rapidement, Olye’ repéra Siegfried qui attendait poliment un peu plus loin. Juliette et elle se souhaitèrent de passez une bonne soirée et Olivia s’avança doucement vers le Serpentard. Vous ne trouvez pas étrange que la serdaigle ait accepté l’invitation de Siegfried ? Celui qui lui a démantibuler l’épaule au dernier match de Quidditch en la bombardant de cognard ? Olivia aussi se trouvait étrange … Elle avait été très surprise de l’invitation du jeune homme et, sur le coup, elle n’avait pas trouvé plus intelligent à dire qu’un simple oui. Et puis, ça lui fessait au moins quelqu’un avec qui passer la soirée ! Et puis, sans vouloir attacher trop d’importance au statut, Siegfried était quand même Capitaine des Serpentards ! Enfin, Olivia avait décidé d’être gentille avec lui, mais, en lui montrant qu’elle n’avait pas du tout aimer les balles de fers qu’il s’était amusé à lui lancer. Lorsqu’il lui fit son compliment, Olivia ne put s’empêcher de prendre une jolie teinte rosée. Il l’avait probablement préparé depuis des lustres cette réplique mais Olivia préféra s’abstenir de faire le commentaire. Après tout, ça débuterais très mal la soirée !

« Mer … Merci du compliment Siegfried. Toi aussi tu est très élégant se soir ! »

Elle décrocha un petit sourire en coin à Siegfried, rapportant d’un rapide geste de la main ses cheveux bouclés dans son dos. Siegfried était vraiment très beau se soir mais, Olivia avait préféré utiliser le terme élégant. Il ne fallait quand même pas que le jeune homme s’imagine qu’il était un canon ! Il était très beau, point final. Allez, essayez pas de comprendre, c’est dans la tête d’Olivia que ça se passe ! Décidé de ne laisser aucun silence embarrassant entourer les deux sorciers, Olivia pris la parole.

« Alors, on y va ? »

Poufsouffle : Jack ! Tu te dépêches ! On aurait dû déjà être en bas ! Pire qu'une fille celui-là...
Jack : J'entends tout ce que tu as dis...et j'arrive. Attention, ça fait peur.

La porte du dortoir s'ouvrait et le jeune garçon rejoignait la salle commune où un camarade de Poufsouffle l'attendait, un camarade qui l'avait travaillé durement pour que Jack vienne au bal de ce soir. Il fallait reconnaître qu'il avait promis à Siegfried de venir, enfin cela avait ressemblé plus à un pari qu'autre chose, mais il avait vite perdu l'envie...même si l'envie restait. Vous ne comprenez pas ? Pas grave. Il avait pensé passer sa soirée dans la salle commune à faire une partie d'échec tout seul, d'ailleurs le jeu d'échec avec la partie entamée était restée sur la table et attendait le prochain coup qui aurait pus être décisive. C'était durant cette partie que son camarade avait débarqué afin de l'attirer à la fête et il avait réussit. Le jeune garçon se retrouvait dans un costume traditionnel que sa mère lui avait envoyé récemment et il fallait reconnaître que cela lui allait bien, certes il n'y avait rien d'original dans un costume noir, mais cela faisait toujours son effet et le noeud papillon de travers était également là pour montrer la talent de Jack.

Poufsouffle : Enfin ! Bah tu vois, t'es pas si mal que ça en fin de compte...par contre, redresse le noeud papillon, vaut mieux...ou non, laisses le, au moins on te reconnaîtra. On y va maintenant ! Ta cavalière va te lâcher si ça continues et la mienne également.

Le Poufsouffle prenait déjà la tangente alors que Jack tentait désespérément de lui dire quelque chose d'important. Le pire dans cette situation était le fait que ce dernier marchait vite, trop vite, et le jeune garçon avait du mal à suivre dans ses chaussures qui lui faisaient mal, il aurait dû les mettre avant pour les élargir comme lui avait conseillé sa mère. Il fut d'autant plus ralentit avec les escaliers mouvants, à croire que tous les éléments existants étaient contre lui afin de lui empêcher d'avouer la triste réalité de cette soirée. Il lui fallut donc une bonne dizaine de minutes pour pouvoir contourner les escaliers en passant par divers couloirs qu'il ne connaissait pas et à peu près le même temps pour se rendre devant le lieu fatidique. La salle du bal ! Papapapam (Musique qui fait peur)!!!

Son camarade de Poufsouffle devait déjà être en compagnie de sa cavalière, comme tous ceux qui étaient là. Lui il cherchait, il regardait attentivement les personnes présentes et il ne pouvait voir que des couples, aucunes personnes seule. Là, vous vous demandez qui il cherche, n'est-ce pas ? Eheh ! Vous voulez savoir qui est la cavalière de Jack ? Cette question vous torture l'esprit, vous êtes au bord l'embolie pulmonaire tellement que vous retenez votre respiration face à la vérité qui va se dévoiler sous vos yeux. Alors, tenez vous bien. Il y a quelques minutes, notre jeune garçon avait tenté désespérément d'avouer quelque chose à son camarade et cela était lié à sa cavalière. Là, vous y êtes ? Vous comprenez ? Non ? Hummm...notre Jack national (ou international) n'avait, tout simplement, pas de cavalière. Nada, zéro, peau d'zob. Circulez y a rien à voir ! Que du rien. Plein de rien-du-tout ! Il était seul pour cette soirée...belle soirée en perspective. Il avait bien évidemment demandé à des jeunes demoiselles, dont Cherise, si elles auraient bien voulus l'accompagner, mais la réponse était tout le temps la même...il était toujours le deuxième. Pas de chance, une prochaine fois peut-être !

Il était donc seul et c'était avec lui-même qu'il pénétrait à l'intérieur de la salle de bal, les mains dans les poches. Voilà qu'il longeait les murs pour ne pas dérangeait les couples, mais cela avait l'effet inverse et à maintes reprises il avait dû s'excuser d'avoir marché sur une robe ou bien heurté quelqu'un. Il finit bientôt par atteindre le seul endroit qui lui semblait bien et où il allait pouvoir passer la soirée, il avait enfin atteints l'endroit où on servait les boisons...au moins il n'allait pas mourir de soif et il allait toute la soirée pour méditer sur la question qui lui trottait dans la tête : pourquoi était-il venu ?

Misère de misère ! Wendy avait toujours eu du mal à s’habiller seule, lorsqu’il s’agissait d’événements tels qu’un bal ou une réception. D’habitude, Maman est là, ou Charles aussi parfois (Papa met un point d’honneur à ne pas s’en méler…) Puis à Poudlard, parfois elle pouvait se reposer sur Elizabeth ou Myrielle. Mais là, non. Elizabeth était trop occupée avec sa robe à elle, et Myrielle avait sûrement d’autres chats à fouetter. En plus, elle ne pourrait pas rentrer dans la salle commune des Poufsouffle, et l’Indienne ne pourrait pas rentrer dans celle des Serpentard, il fallait rester réaliste.
Les camarades de chambre de Wendy ne faisaient pas autant de chichis que la demoiselle pour le bal. Elles n’y allaient même pas, parce qu’elles préféraient ne pas se prendre la tête. Wendy aurait aimé être aussi cool et zen et détendue que ces filles-là.
Bref ! Wendy ne savait pas comment s’habiller ou se coiffer… Un cruel dilemme qui aurait pu être rapidement résolu, mais en tant que Fille, Wendy se complique la vie, parce que c’est dans les gènes !

Finalement, elle joua sa tenue à Plouf-plouf, et lorsque son doigt atterrit enfin sur une tenue… Elle choisit l’autre (que Myrielle aussi lui avait faite) et se dépêcha de se démêler les cheveux. Elle était déjà en retard, et la toilette n’arrangerait pas les choses. Il fallait bien sûr un peu de maquillage, Maman adorait ça, maquiller sa fille adorée comme une poupée. Après, la poupée en question pouvait se voir dans le miroir, et ça finissait en bataille de poudre, mais cette fois, il fallait rester concentrée. Un coup de blush sur les joues, le crayon elle ne sait pas faire, le rouge à lèvre, sans dépasser, pas le temps pour du vernis, un peu de spray dans les cheveux, et hoplà ! Le collier qu’on a failli oublier, et c’est parti mon kiki !

L’année dernière, la demoiselle avait pu y aller avec Sean, mais cette année, le tourtereau s’était trouvé une copine, et bien entendu avait laissé Wendy en plan. Pas qu’elle lui en veuille, elle était contente pour lui, mais bon, il aurait pu lui dire plus tôt ! De dépit elle avait demandé à pas mal de monde dans les couloirs, se prenant pas mal de « non » dans la figure, mais sans y faire attention, elle avançait et demandait au garçon suivant.

Heureusement, au détour d’un bras de couloir, Wendy avait rencontré un garçon qu’elle n’avait jamais vu avant. Mais plus que son année ou sa maison ce qui lui importait c’était : Est-il libre pour le bal, oui ou non ? ET là, par chance, le jeune homme avait répondu qu’il voudrait bien l’accompagner au bal. Pour un peu, elle lui aurait sauté au cou, mais elle se retint de justesse. Lui il avait l’air plutôt distant. En même temps, c’est assez bizarre de se faire accoster dans un couloir, et que la première chose qu’on vous dit c’est ni « bonjour » ou « je ne te connais pas » et les habituelles présentations mais plutôt « Est-ce que tu veux bien aller au bal avec moi ? »

Bref ! Tou ceci mis à part, Wendy était assez contente de son coup, même si c’était un peu trop tiré par les cheveux. En même temps, qui ne tente rien, n’a rien. Et Wendy était du genre de ceux qui tentent.

Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle fut d’abird saisie par les décorations. L’année dernière elle n’y avait pas trop fait attention, mais là, ça l’éblouissait carrément. C’était sublime ! On se serait cru à une réception d’Ambassadeur de Finlande ! [Ndla : ça c’est Wendy qui invente, mais bon, passons…] Elle fit un rapide tour de salle, pour voir si elle ne détonnait pas trop avec le reste des gens déjà présent (et qui étaient à l’heure, eux !) Les préfets semblaient avoir déjà finit de danser, plusieurs couples dansaient déjà sur la piste. Les gens étaient tous très beaux, Wendy ne savait plus qui admirer en premier ou le plus… Evidemment, avec ses yeux d’enfants, Myrielle restait toujours parfaite, mais comme elle était accompagnée et qu’elle avait raconté à Wendy qu’elle pensait avoir trouvé un garçon qui lui plaisait, l’Indienne s’interdit d’aller le voir, comme une fleur dans la soupe, pour lui faire la bise. Elizabeth semblait en très bonne compagnie, et paraissait aussi bien s’amuser. Bref, que des gens heureux dans cette grande salle !

Des yeux, elle rechercha son cavalier. Il devait bien se voir dans la foule, il avait des yeux bleus si pâle et des cheveux tellement roux, qu’il devait bien être le seul de l’école comme ça ! Elle ne le repéra que lorsqu’elle se fut un peu plus approchée du buffet, pour aller se chercher quoi boire.
Elle s’approcha de lui, et lui tapota doucement sur l’épaule, pour qu’il se retourne.
Elle avait toujours les cheveux détachés, qui lui tombaient en cascade sur les épaules. Elle avait juste pris le temps de les faire onduler un peu. Elle lui adressa un sourire timide, et se présenta à nouveau à lui, la première fois avait été plus ou moins mal faite.

« Coucou, c’est moi, Wendy, Wendy Scotts. La fille bizarre du couloir. Tu te souviens ? »

Sincèrement, elle espéra qu’il lui dise oui. S’il disait non, elle ne saurait pas trop quoi faire… En même temps, à s’y prendre comme elle s’y prenait, elle cherchait bien les embrouilles non ?
Mais s’il disait oui, alors la soirée pourrait vraiment commencer pour Wendy. Et elle espérait bien qu’elle ne se finisse pas de sitôt !
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Et voici la robe de Wendy (enfin le haut surtout XD)

Clément vit avec ravissement que Lisa se ravisa à son sujet, il est vrai qu'ils ne se connaissaient que très peu encore et qu'il était facile de s'y tromper, il la regarda avec un fin sourire se mettre des mèches de cheveux devant le visage, il trouvait ça si craquant ^^ elle semblait vraiment timide, c'est pour cela qu'elle avait du avoir peur tantôt quand il l'avait complimenter, mais faut pas s'arrêter à ça, la preuve, en plus Clément était un jeune homme qui pardonne assez facilement.

- mais non tu n'es pas cinglé, mais c'est vrai que tu as une bien belle robe

Dit il tout en continuant de danser, maintenant que la musique avait changée, tout avait pris une tournure différence, tout le monde semblait plus réveiller d'un coup.Certain dansaient bizarrement, faisant penser à des animaux, d'autres semblaient plus timide et n'osaient que très peu s'exhiber devant les autres, il jeta un coup d'oeil à sa demie-sœur, à qui il sourit largement.

- j'adore ce style de musique

dit-il tout en se déhanchant xD un déhancher qui ferait rougir d'envie toutes les stars de musique, il l'avait à présent dans peau [la musique hein xD], et à part Lisa et lui plus rien ne comptaient à présent. Mais à force de danser il finissait pas avoir soif, une chose en entrainant une autre, une fois la musique terminée il se tourna vers Lisa :

- je meurs de soif, tu veux quelque chose à boire? je vais me chercher un jus de citrouille

il se passa une main dans ses cheveux tout en reprenant son souffle, même en pratiquant souvent le quidditch, il était ce soir là en manque de souffle. Il pris la main de la bleu et argent dans sa main et l'entraina vers le bord de la piste, au rythme où les élèves dansaient, ils auraient pu être bousculer en quelques secondes :

- tu veux rejoindre tes amies ou tu veux qu'on continue de danser ensemble?

dit il en posant son regard sur lavande qui semble t-il était partit rejoindre des amies à elle, il ne les connaissait que de vue. Bien évidemment il esperait qu'elle choisisse qu'elle reste avec lui.

La jeune Serdaigle était un peu mal à l'aise lorsqu'il s'agissait de danser sans suivre les pas d'un garçon. Elle avait un peu de mal à se laisser aller en temps normal, c'était tellement difficile de laisser son corps prendre le dessus alors qu'elle faisait générallement tout pour que ce ne soit pas le cas. Elle était un peu guindé, et se sentait nulle, elle était souple elle pouvait certainement danser aussi bien sinon mieux que certaines de ces filles. Une barrière psychologique est toujours difficile à briser. Elle se mordit la lèvre inférieure, remit une mèche de cheveux invisible derrière son oreille et bravant ses propes interdit attrapa la main de Clément pour pouvoir suivre son rythme. Ce contact lui procura le courage qui lui faisait défaut à ce moment là et elle se libéra complétement, se laissant uniquement portée par la musique et par l'énergie dégagée par Clément, elle ferma les yeux, transportée. Ceux qui étaient dans la salle et qui la connaissait, découvrirent ébahit une Lisa bien différente de d'habitude, elle n'avait jamais été aussi libéré, presque sensuelle, et elle ne s'en rendait même pas compte, si s'avait été le cas elle aurait probablement été génée, très très génée. Enfin la musique cessa, la jeune fille lâcha la main de Clément et rouvrit les yeux, ils pétillaient de plaisir et aussi de fièvre, ses joues étaient rouges mais pour une fois ce n'était pas dû à sa timidité. Elle soupira, et posa son regard sur Clément qui était entrain de passer sa main dans ses cheveux, il était vraiment charmant, mais Lisa n'avait pas encore ce regard sur lui.

"Oh oui je meurs de chaud, fit elle en s'éventant avec ses mains, je voudrais bien quelque chose de frais, s'il te plaît."

Elle pensait qu'il allait simplement la laisser quelques minutes pour aller chercher les boissons, mais à sa grande surprise il lui pris à son tour la main pour l'emmener jusqu'au buffet, et apparemment il ne souhaitait pas qu'elle disparaisse dans la foule. Lisa eut un sourire qu'il ne pu voir mais qui en disait long sur ce qu'elle pensait de son Gryffondor de cavalier, elle serra la main de Clément plus fort. Le jeune homme lui demanda si elle souhaitait rejoindre ses amies, bien sûr elle devait une danse à Lavande mais la jeune fille pouvait bien attendre, un tout petit peu, juste encore quelques minutes.
Elle ne savait pas si Clément serait prêt à danser à nouveau, il semblait un peu essouflé.

"Oh, euh... je ne sais pas."

La musique qui reprenait était tout aussi animée que la précédente, et les palpitations de son coeur lui signifiaient bien que pour le moment il vallait mieux rester tranquile. Elle piocha un bonbon dans l'un des saladier énorme posée sur le buffet.

"On pourrait attendre la prochaine pour danser à nouveau..."

Ce qui signifiait bien qu'elle ne souhaitait pas le laisser, du moins pas encore.

Ernie n'était pas du genre à se laisser abattre par une petite foule compacte. Surtout devant une fille ! Avec un sourire qu'il espérait "trop cool" à Megan, il s'inclina légèrement devant elle avant de s'éclipser sur un "Ne bouge pas, je te ramène quelque chose tout de suite" qui ne doutait de rien.
D'ailleurs, il n'était pas très loin du buffet. Merci Merlin ! Car si, à l'allée, il parvint à se contorsionner adroitement entre les groupes d'élèves et à éviter habilement de se prendre des coups de coude ou autres claques malencontreusement (dit-on !) assénées par des individus trop enjoués pas très anglais tout ça, le retour se révéla nettement plus... Epique. Prendre garde aux hurluberlus lorsqu'on avait une liberté de mouvement totale était une chose, les éviter avec deux verres bien remplis dans les mains en était une autre.
Si Ernie se retint de grimacer, ce fut uniquement parce qu'il craignait que Lavande ne regarde de son côté à cet instant précis. Et puis il y avait Megan. Même si la jeune fille ne restait pour lui qu'une camarade fort sympathique, il ne voulait pas prendre le risque de l'humilier aux yeux de tous, en revenant, tout collant de jus de citrouille ("Hé ! Vous avez vu ! Le cavalier de Jones est un gros naze !"). Déployant des trésors de souplesse qu'il n'aurait jamais soupçonnés, le jeune garçon finit par revenir sans encombre auprès de Megan et de lui tendre son verre, pas peu fier de lui :

- Mademoiselle est servie, déclara-t-il, non sans humour, avant de porter son propre verre à ses lèvres. Après ce parcours du combattant, il avait bien droit à un petit remontant !

- J'ai pris du jus de citrouille, expliqua-t-il d'un ton désolé après s'être rafraîchit un peu le gosier, ne sachant pas exactement ce qu'était les autres boissons... J'espère que ça t'ira... Sinon, je peux y retourner sans problème, assura-t-il, bravache.

*Mais si je pouvais éviter, ce serait quand même bien !* conclut-il mentalement en lançant un coup d'oeil anxieux vers le buffet où une foule de plus en plus dense se pressait. Zacharias Smith y semblait d'ailleurs en difficulté : il venait de renverser une partie du contenu de son assiette sur la veste d'un septième année baraqué et visiblement peu enclin à la conciliation.

Ernie plissa les yeux, se demandant si aller au secours de son camarade était un jeu qui en valait vraiment la chandelle quand son attention fut détournée par Megan, qui lui glissa quelques mots au sujet de la danse. Oubliant totalement Zacharias, Ernie se tourna vers la piste de danse - où les préfets ouvraient le bal dans une démonstration plus ou moins réussie de leur maîtrise des pas - avant de lancer un coup d'oeil en biais à Megan.
Il n'avait pas espéré tomber sur une cavalière désireuse de rester planquée toute la soirée. Non, tout le monde savait que les filles adoraient danser. Et pour ne rien cacher, il avait passé beaucoup de temps, enfermé dans une cabine des toilettes des garçons, à réviser ses pas de valse, au cours des dernières semaines. Au moins, il n'aurait pas fait tout ça pour rien (oui, parce qu'il avait tout de même dû renoncer à faire un devoir facultatif pour Flitwick pour travailler sa valse, attention, hein !).

- Veux-tu danser la prochaine valse ? proposa-t-il avec un large sourire qui laissait clairement entendre que lui même n'y voyait aucun inconvénient.

Alors qu'il restait fixé sur les yeux vairons de Megan, il aperçut, du coin de l'oeil, une silhouette massive avançant dans leur direction. La brute de Zacharias ? Ernie fronça légèrement les sourcils et coula un regard prudent en sa direction.
Ouf ! Ce n'était "que" Crabbe... Crabbe ? Mais qu'est-ce que Crabbe pouvait bien venir faire dans leur coin ? Un peu perplexe, Ernie glissa rapidement à l'oreille de sa cavalière :

- Dis-moi, tu as invité des Serpentard à se joindre à nous, dernièrement ?

En bon Poufsouffle aveuglé par l'amour de sa maison, il ne connaissait rien aux fréquentations vertes de Megan et avait, par conséquent, bien besoin qu'on éclaire sa lanterne.