[DEFI] 30 Baisers - Aelita Stones [11]

Titre : ...
Couple : Aelita Stones/ Drago Malefoy
Personnages concernés : Miles Bletchley ; Michael Stones ; Jeremya Stones ; Pansy Parkinson
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : pour l'instant PG (vu que je parle de mort quand même)
Thème (numéro et nom) : 22. Bercer
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : nous sommes en 1999 presque en 2000



Aelita n’avait que 19 ans quand les Aurors ont retrouvé le corps de ses frères Michael et Jeremya non loin de Londres. Apparemment ils avaient reçu tout deux une série de sorts impardonnables mais, on ne savait pas de quel camp. Un peu avant qu’on ne découvre les corps, il était prévu que Miles Bletchley épouse Aelita. Miles n’a pas voulu repousser le mariage pour une raison qu’Aelita ignore, le mariage eut lieu donc deux jours avant l’enterrement de ses deux frères.

Lors de l’enterrement de ceux-ci, il y avait un homme présent mais caché derrière un arbre, Aelita le vit mais, ne le fit pas savoir à son époux. Elle savait très bien de qui il s’agissait et elle ne voulait pas que son mari se mette en colère contre l’intrus.

- Miles, je voudrais encore me recueillir quelques minutes, tu peux me laisser ? lui demanda-t-elle en le regardant ses yeux rougis par les larmes qu’elle avait versée.

Son époux lui fit un signe positif de la tête avant de lui dire qu’il la retrouverait ce soir car, il avait encore beaucoup de travail à effectuer. La jeune femme ne savait pas de quel travail, il parlait et de toute façon, elle ne voulait pas en savoir d’avantage surtout maintenant. Une fois, qu’elle fut seule l’homme qui se dissimulait derrière un arbre vint jusqu’à elle et se mit à ses côtés sans la toucher.

- Aelita, je…
- Tu…, quoi Drago ? lui demanda-t-elle sans se retourner.
- Tu m’as reconnu ? lui demanda-t-il avec un certain étonnement dans la voix, ce qui surprit la jeune femme car, elle avait l’habitude qu’il soit un peu plus froid vis-à-vis d’elle.
- Ton père est venu me voir pour me présenter ses condoléances et il m’a dit que tu viendrais sans doute…
- Mais, je n’y étais pas obligé ! dit-il en reprenant son ton sec et cassant.
- En effet et d’ailleurs, je ne vois absolument pas ce que tu fais ici !

Après lui avoir dit cela, la jeune fille tourna les talons pour s’en aller, comme elle l’avait toujours fait lorsqu’il était à l’école et toujours Drago trouvait un moyen de la rattraper. La jeune fille savait que ce temps était révolu elle avait épousé et aimé un autre homme que lui.

- J’ai appris que tu étais mariée ! lança-t-il.

La jeune fille se figea sur place, Drago en profita alors pour se rapprocher d’elle fier de son effet, une fois de plus il se glissa dans son dos.

- Je vais me marier aussi Aelita.

Il avait prononcé le prénom de la jeune femme dans un murmure. Aelita avait fermé les yeux pendant ce petit laps de temps pour entendre que sa voix douce et suave comme autre fois. Mais elle se reprit bien vite en lui disant :

- Toutes mes félicitations Malefoy !
- Malefoy ? demanda-t-il, Aelita pouvait imaginer tous les muscles du corps de l’homme se crisper. Je pensais que nous avions dépassé ce stade depuis longtemps, Aelita !
- Dépassé ? lui demanda-t-elle avec un certain énervement dans la voix tout en se retournant vers lui. Quand l’aurions nous dépassé ? Jamais tu ne m’as adressé la parole pendant que nous étions à Poudlard ! Au contraire, tu m’as toujours traitée comme si j’étais une moins que rien ! Comme si en étant une Serdaigle je n’étais pas assez bien pour un des garçons de ta si précieuse maison !

Aelita avançait tout en disant ses paroles alors, que Drago était entrain de reculer doucement, il faut dire qu’il n’avait jamais vue la jeune femme aussi en colère. Il s’arrêta alors empêchant la jeune femme d’avancer d’avantage et il la regarda droit dans les yeux.

- Je sais, que je n’ai jamais été très tendre avec toi… Il empêcha la jeune femme de parler en posant délicatement un doigt sur ses lèvres. Je t’en prie laisse moi poursuivre, lui dit-il en la regardant droit dans les yeux quand il vit que la jeune femme ne dirait plus rien, il reprit. J’étais en quelque sorte obligé de tenir ce rôle, sinon mon père m’aurait déshérité et je ne te parle même pas de la colère de Rogue…
- Il a bon dos Lucius ! Et tu te caches derrière le défunt professeur Rogue maintenant mais, quel témérité Drago vraiment ! cracha-t-elle en le regardant.
- Je ne sais vraiment plus pourquoi je suis venu discuter avec toi ! Je me sentais sans doute un peu coupable de te sentir de nouveau vulnérable…
- Vulnérable ? Mais, regarde autour de toi Malefoy ! Il n’y a que toi, qui es vulnérable ici, j’ai des amis et de la famille ! Oui, mon frère Samuel est toujours en vie !
- Ca ne sert à rien de te parler ! Tu ne veux rien entendre ! s’écria-t-il soudainement, Aelita fit un pas en arrière, elle pouvait voir le jeune homme trembler légèrement. Excuse-moi, j’ai assez de mal à me contrôler après ce qui m’est arrivé, reprit-il en soupirant. Aelita, je…, je souhaiterais que nous discutions tranquillement, lui dit-il en se pinçant l’arrête du nez. Est-ce possible ?

Aelita ne l’avait jamais vue comme ça, c’est comme si il la suppliait presque d’avoir une discussion ensemble.

*Après, tout j’ai tout mon temps, Miles ne va pas rentrer avant la nuit* pensa-t-elle en le regardant.

- Oui, je veux bien qu’on ait une discussion sans ce quereller, enfin du moins si c’est possible, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
- Je pense que ça l’est, retrouve moi au Chaudron Baveur, lui dit-il avant de sortir sa baguette et de transplaner.
- De toute façon qu’est-ce qui pourrait m’arriver de pire que ce que je vis maintenant ? se demanda-t-elle à haute voix avant de transplaner à son tour.

L’ancienne Serdaigle arriva devant l’établissement, il était encore tôt et il n’y avait presque personne à l’intérieur. Bien sûr elle se méfiait Drago était un ancien Serpentard après tout et d’après ce qu’on avait raconté sur lui, il faisait partie des Mangemorts. En somme la jeune fille avait tous les droits de penser que le jeune homme pouvait lui tendre une embuscade. Cependant elle rentra dans l’établissement, regardant où était installé Drago mais, elle ne le trouva pas.

*Oui, en fait…, j’aurais dû m’en douter qu’il ne serait pas là*, se dit-elle en faisant demi tour pour repartir quand une voix s’éleva.

- Miss Stones !

Elle se retourna vivement pour voir un barman accourir dans sa direction et s’arrêter droit comme un « i » devant elle.

- Ouf, vous n’êtes pas partie…, je crois qu’il m’aurait tué si je vous avez laissé filer, dit-il en reprenant son souffle. Monsieur Malefoy est dans la pièce que nous réservons aux invités de marque… Si vous voulez bien me suivre, lui dit-il en partant vers l’arrière salle du Chaudron Baveur.

Aelita le suivit sans trop se presser l’établissement avait quelque peut changé. Elle vit alors que Drago était déjà présent entrain de lire la gazette du sorcier, à une table dresser pour le déjeuner. Le barman retira la chaise et la pria de s’asseoir, ce qu’elle fit après avoir retiré son manteau noir.

- Je me demande pourquoi tu t’es mariée en décembre, lança Drago une fois que le jeune homme fut parti.

Il rangea ensuite la gazette du sorcier et Aelita put constater à quel point il avait changé. Il portait une chemise blanche avec une cravate noir au premier abord mais si on faisait plus attention on remarqué qu’elle était d’un vert foncé. Par-dessus il avait un gilet noir, il pausa ses coudes sur la table et joignit ses mains pour la regarder.

- Tu es très élégante, dis-moi, lui dit-il avec un léger sourire en coin.
- C’est une farce ?
- Pas du tout…, j’ai l’air de plaisanter ? demanda-t-il sur un ton froid.
- Non… mais, tu ne m’as jamais trouvé élégante alors, je me demandais c’est tout !
- Détrompe toi, je t’ai toujours trouvé très attirante dans tes robes de bals… Seulement en ce temps là et encore maintenant d’ailleurs tu es avec Miles !
- C’est un reproche ?
- Non, juste une constations…
- Si je suis avec Miles, c’est parce que…
- Et si nous commandions, que veux-tu manger ?

Drago lui avait coupé la parole et en plus il changeait délibérément de sujet. Aelita se doutait qu’il ne voulait pas parler de ce qui remontait un peu trop loin entre eux. La jeune femme prit la carte même si elle n’avait pas très faim et commanda un steak de bœuf avec une pomme de terre au four et une sauce béarnaise. Drago la regarda avec un certain étonnement et prit la même chose qu’elle en définitive. Pendant le repas pas un ne parla, Drago avait commandé du vin d’elfe et buvait tranquillement entre chaque bouchée tout comme Aelita deux bouteilles partir ainsi au cour du repas.

- Désires-tu un désert ? lui demanda Drago une fois le repas terminé.
- Non, merci, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
- Je n’aime pas les sucreries mais, ici les gâteaux son vraiment délicieux…
- Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans ma réponse ? Je t’ai dit non ! Alors n’insiste pas ! trancha-t-elle en reprenant un verre de vin.
- Bien et un café ?
- Un café, je veux bien, lui dit-elle un peu troublée que Drago soit si attentif tout à coup.

*Je me demande ce que ça cache…*, se demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

Le jeune homme apporta alors deux cafés et deux Calvados à la table. Aelita était étonnée parce que Drago n’avait demandé que deux cafés. Le jeune homme leur dit alors que c’était offert par la maison.

- Je pensais que nous devions discuter Drago et non manger et boire ! lui dit-elle une fois, le jeune homme parti.
- Exact… mais, je voulais enterrer d’abord la hache de guerre entre nous et quoi de mieux que devenir dans un lieu connu pour manger… et boire ?
- Oui, effectivement tu n’as pas tord, dit-elle en finissant son café et en prenant peu après son verre de Calvados dans sa main.
- Bien, je suis ravis que tu consentes à devenir moins agressive à mon égard, dit-il en prenant également son verre de Calvados. Je vais me marier comme je te l’ai dit mais ce que tu ne sais pas c’est que ça sera avec Astoria Greengrass.
- Et ? lui demanda-t-elle légèrement pompette après tout ce qu’elle avait bu comme alcool.
- Elle est très belle, il n’y a aucun doute à avoir la dessus…
- Alors, toutes mes félicitations Drago, qu’est-ce que tu veux que je te dise d’autre ?
- Empêche-moi !
- Pardon ?

Aelita cru mal entendre, elle ferma un instant les yeux la tête commençait à lui tourner, elle regarda Drago droit dans les yeux et celui-ci reprit :

- Aelita, empêche-moi de me marier avec elle !
- Et pourquoi je ferais ça ? lui demanda-t-elle surprise par sa requête.
- Parce que tu m’aimes toujours !

La phrase lancée par Drago fut comme un coup de poignard dans le cœur de la jeune femme. Elle s’installa au fond de sa chaise et regarda Drago bouche bée.

- Ton manque de réponse me prouve que je n’ai pas tord !
- No…, non ce n’est pas ça mais…, Drago…, tu…, tu t’imagines que je suis toujours amoureuse de toi ?
- Ce n’est pas le cas ? Alors pourquoi es-tu venue ? Pourquoi m’as-tu laissé t’inviter ?
- C’était un piège…, dire que j’en étais…
- Ce n’était pas un piège ! s’écria-t-il en tapant du plat de la main sur la table. Bon sang, Aelita mon père m’a contraint à ne plus être amoureux de toi ! J’étais fou de toi à une époque tu dois bien t’en souvenir !
- Bizarre, parce que m’en rappel pas ! dit-elle en haussant les épaules et en constatant que son verre de Calvados était vide.

Aelita était à présent presque ivre et Drago n’en était pas très loin non plus malgré qu’il avait l’habitude de prendre certaine d’ose d’alcool.

- Aelita, soupira-t-il en la regardant droit dans les yeux, je t’ai toujours aimé…
- Première nouvelle…
- Laisse-moi finir ! s’écria-t-il en essayant toute fois de garder son calme, quand tu as commencé à voir Miles, j’étais fou de rage, parce que je ne pouvais rien faire contre lui. Il était beaucoup plus âgé que moi et puis tu étais à Serdaigle et j’avais fait une promesse à mon père et envers Sévérus. J’étais dans une impasse et je devais vivre avec ça !
- Bien sûr pauvre petite chose laissée pour compte, dit-elle en le regardant. Pansy Parkinson t’a consolé, il me semble non ?
- Je n’ai jamais aimé Pansy comme je t’ai aimé !
- Attends…, tu veux dire que tu es capable d’avoir des sentiments ? Waw le scoop !

Drago se leva d’un bon et se rendit derrière sa chaise, il la retourna et la regarda droit dans les yeux.

- Ne te moque pas de moi ! J’ai souffert pendant ses années, je pensais te retrouver après Poudlard et te demander ta main…, mais je suis arrivé trop tard, dit-il en baissant les yeux.

Aelita vit qu’il était sérieux et ça lui fit un choc de plus à encaisser, elle détourna le regard essayant de retenir ses larmes.

- Je t’ai attendu Drago, murmura-t-elle tellement bas que le jeune homme eut du mal à entendre.
- Quoi ?
- Le jour de mon mariage avec Miles, je t’ai attendu…, j’avais espéré…, folle que j’étais n’est-ce pas ? D’avoir espérait que tu viendrais…t’opposer à mon mariage…
- J’aurais voulu…, lui confia-t-il en posant sa tête sur ses genoux, j’aurais tellement voulu être là mais, j’étais en déplacement pour le ministère et je n’ai su que tu étais mariée qu’à mon retour.

Aelita comprit soudainement l’empressement de Miles pour son mariage, comme il travaillait au ministère, il savait que Drago devait partir. Elle le regarda et tendit sa main pour lui caresser délicatement les cheveux, ils étaient doux comme autre fois.

- Je n’ose croire que c’est vrai…
- Et pourtant ça l’est, Aelita je t’en prie croit moi !
- Comment le pourrais-je ? Tant de chose se sont passée entre nous, comment pourrais-je savoir que c’est la vérité ?
- Peut-être l’accepterais-tu de cette façon ? lui demanda-t-il en l’attirant vers lui et en apposant ses lèvres sur les siennes.

Le baiser était rude, froid mais, il devient vite chaud et passionné, Drago profita d’un instant de faiblesse d’Aelita pour posséder entièrement sa bouche.

A suivre…

****

2.473 mots^^

Titre : …
Couple : Aelita Stones/ Drago Malefoy
Personnages concernés : Miles Bletchley
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : NC-17
Thème (numéro et nom) : 6. Entre le rêve et la réalité
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : nous sommes en 1999 presque en 2000





Leur corps se rapprochèrent et se sellèrent comme si ils ne voulaient plus faire qu’un. Ils cessèrent de s’embrasser, au bout d’un instant, qui paraissait être trop court pour les deux jeunes gens.

- Je t’aime Aelita, je t’ai toujours aimé, lui dit-il en la serrant contre lui.

Aelita ne savait pas quoi répondre seule ses larmes roulaient sur ses joues, elle ne pouvait pas croire que c’était réel, qu’il était vraiment là entrain de lui dire ça. Il la serra plus fort dans ses bras, elle pouvait sentir le cœur du jeune homme battre à tout rompre alors que le sien n’était pas loin de vouloir sortir de sa poitrine.

- Drago, je…, je ne sais vraiment pas quoi te répondre… à part que j’ai peur…
- Peur ? lui demanda-t-il en constatant qu’elle pleurait, il essuya alors ses larmes. Mais peur de quoi mon amour ?
- Peur…, que ce ne soit qu’un rêve encore une fois… que tu ne sois qu’une chimère Drago !
- Je ne suis pas une chimère Aelita, je te le promets…, dit-il en l’embrassant tendrement dans le cou.

La jeune femme aurait tellement aimé le croire mais, elle était tellement persuadée que ce n’était qu’un rêve. Qu’elle s’était endormie sur la table tellement elle avait ingurgité d’alcool qu’elle se laisser aller aux caresses de Drago. Ses lèvres étaient douces et chaudes jamais encore quelqu’un ne lui avait fait cet effet, même pas lui. Il allait de la clavicule en remontant doucement vers ses lèvres puis refaisait le chemin en sens inverse. Aelita avait ses sens en ébullition elle avait l’impression de ne plus rien contrôler et plus elle gémissait plus il prolongeait ses baisers jusqu’à ce qu’il remonte le long de son oreille pour lui murmurer.

- J’ai loué une chambre, allons-y…

Il lui prit la main, et ils s’en allèrent dans les couloirs du Chaudron Baveur, Aelita était complètement sous son charme – ou sous une forte d’ose d’alcool – elle le suivit sans se poser la moindre question. Avant d’ouvrir la chambre Drago la plaqua contre le mur et l’embrassa avec rage et passion c’était assez bizarre comme contraste mais, la jeune femme le subit. Il ouvrit enfin la porte et la porta à l’intérieur de la chambre comme si il venait de se marier ce que Miles n’avait même pas prit le temps de faire avec elle. Bien, trop occupé par son travail Drago la jeta sur le lit et puis tout devint floue pour Aelita. Ce n’était qu’au petit matin qu’elle se rendit compte d’abord que la lumière était beaucoup trop vive et ensuite qu’elle n’était pas dans sa chambre. Un mal de tête épouvantable la saisi, elle alla dans la salle de bain pour se rafraîchir le visage et essayer de reprendre un peu ses esprits.

*Qu’est-ce qui c’est passé*, se demanda-t-elle en se regardant dans le miroir.

Elle prit alors conscience qu’elle se retrouvait complètement nue, elle se précipita alors dans la chambre et vit une tête blonde puis un dos aux omoplates parfaitement dessinée dormir paisiblement.

*Oh Par Merlin se n’était pas un rêve..., j’ai vraiment fait… la chose avec Drago Malefoy. Aelita tu es mariée maintenant ! Comment as-tu pu faire ça à ton mari… Surtout avec lui !*, pensa-t-elle en ramassant ses vêtements qui se trouvaient sur le sol de la chambre. *Quelle idiote, je fais, franchement*, se dit-elle en se précipitant dans la salle de bain.

A suivre…

****

572 mots

Titre : 9 mois plus tard
Couple : Aelita Stones/Drago Malefoy
Personnages concernés : Astoria Greengrass, Daphné Greengrass, Oryon Samuel Stones-Malefoy
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R (pour les propos vulgaire)
Thème (numéro et nom) : 5. « J’ai quelque chose à te dire… »
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Vous verrez en lisant

Chapitre 3

Une fois, à l’intérieure elle s’habilla sans se laver, elle le ferait une fois chez elle, une fois habillée elle quitta la chambre sans un bruit. Quand elle eut rejoint le Chemin de Traverse elle transplana chez elle, elle monta à l’étage vit que Miles n’était pas encore rentré. Elle se précipita dans la salle de bain prit une douche puis se glissa en chemise de nuit dans le lit conjugal. Miles ne rentra pas ce jour là ni les jours qui suivirent d’ailleurs. Aelita pensait que son mari avait appris pour Drago et elle et qu’il l’avait abandonnée ce n’est qu’une semaine plus tard qu’un Auror vint frapper à sa porte pour lui annoncer le décès de son mari et de son frère Samuel.

- Je suis navré, lui avait-il dit en la laissant sur le pas de sa porte complètement désemparée.

Elle avait reçu un choc terrible ses jambes tremblaient, elle se retrouva à genoux devant sa porte toujours ouverte et les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle ne devait pas rester dans l’entrée, elle le savait, elle devait se relever et partir à son travail. Ce qu’elle fit elle se noya dans son travail, de toute façon elle faisait tout pour être médicomage et devenir titulaire d’un secteur en particulier la gynécologie. Ce qui lui permit trois mois plus tard qu’elle était enceinte, comme elle n’avait jamais fait l’acte avec Miles, un seul nom lui vint alors à l’esprit…

- Drago Malefoy… c’est pas vrai, on ne l’a fait qu’une fois !
- Il ne suffit quelque fois que d’une fois tu sais, lui avait dit alors Cho Chang lorsqu’elle buvait un café au Chaudron Baveur. Va le trouver et annonce lui la bonne nouvelle, lui dit-elle en plaisantant.
- Mais, bien sûr, je vais aller le trouver lui dire bonjour Drago tu sais on c’est vu…, y a quoi 3 mois…, on a fait l’amour et maintenant je porte ton enfant ! Sinon comment va ton mariage ?7
- Ah oui…, zut j’avais complètement zappé qu’il était marié, dit Cho en rougissant.
- Et bien pas moi tu vois, en plus d’après la gazette du sorcier sa femme attendrait un heureux événement.
- Hey ben, il ne chaume pas !
- Cho !
- Quoi ? C’est vrai non ? Qu’est-ce que tu vas faire alors ?
- J’en sais rien, en tout cas c’est trop tard je peux plus reculer pour ne pas le mettre au monde et de toute façon, je n’aurais pas voulu…
- C’est quoi ? Tu le sais déjà ?
- Un garçon, j’aurais voulu avoir la surprise mais, il était tellement bien positionné que j’ai pas pu le rater, dit-elle en souriant.
- Tu t’es fait toi-même ton examen ?
- Oui et je dois quitter le service dans une semaine et rester un an à l’écart…, je ne sais pas comment je vais faire sans travailler, soupira-t-elle en commençant déjà à déprimer. Quand je travail j’oublie absolument tout mais, une fois que je m’arrête c’est fini tout me revient en pleine figure.
- Oui, ça doit pas être évident, dit-elle en regardant sa montre. Je dois y aller, en tout cas si tu as un problème surtout n’hésite pas à venir chez moi pour qu’on discute, dit-elle en se levant et en lui faisant la bise.
- Oui, promis.

A peine eut elle fini sa phrase que la jeune femme transplana pour rejoindre le ministère, Aelita se leva de sa chaise et se rendit dans le Londres moldus. Elle avait besoin de se détendre et surtout de décompresser, elle rentra dans un magasin de vêtement. Elle se retrouva au niveau maternité et regardait les vêtements de grossesses quand une femme vint près d’elle.

- C’est pour quand ?
- Août ou septembre, lui dit-elle machinalement sans même la regarder.
- Ah moi c’est pour septembre ou octobre, dit la femme se tenant près d’elle.

Aelita se retourna et constata qu’il s’agissait d’une superbe jeune femme à la longue chevelure brune. Elle reconnu alors en elle les mêmes traits qu’avait sa sœur Daphné Greengrass.

- Votre mari n’est pas avec vous ? Il n’aime peut-être pas ce genre de chose, mon mari non plus notez et il voulait absolument que j’aille m’acheter des vêtements ailleurs que dans ce magasin…
- Moldu, compléta-t-elle en regardant une robe bleue.
- Vous êtes une sorcière ! dit-elle en frappant une fois dans ses mains ce qui fit sursauter Aelita.
- Effectivement, dit-elle lentement en se dirigeant vers une salopette. Et mon mari n’est pas avec moi parce qu’il est décédé.
- Oh, je suis navrée toutes mes condoléances…
- Ca va…, enfin ça commence à aller, il est mort il y a trois mois…
- Par Merlin, alors votre enfant…, dit-elle en plaquant une main sur ses lèvres.
- Et oui, il ne connaîtra jamais son père, lui dit-elle en prenant la salopette, vous permettez il faut que j’aille…
- Oh…, oui bien sûr excusez moi de vous avoir dérangez et de vous avoir posé toutes ses questions…
- C’est rien…, lui dit-elle en lui souriant.

*Si seulement tu savais que le père de ton enfant c’est aussi le père du mien*, pensa-t-elle en se dirigeant vers une cabine d’essayage.

- Excusez-moi, dit alors la jeune femme en la rejoignant, ça vous dérange si je fais mes courses avec vous ?
- Non, bien sûr que non, lui avait-elle dit gentiment en lui souriant.

*Je crois que Morgane est contre moi*, pensa-t-elle en rentrant dans une cabine pour essayer la salopette.

- Quand vous l’avez essayé sortez, je vous dirais ce que j’en pense…
- D’accord bonne idée…

*Pourquoi, je n’ai pas lu mon horoscope aujourd’hui ? Je suis sûr qu’il faisait marqué évité de fréquenter les magasins de vêtements vous pourriez tomber sur une personne non désirable*, pensa-t-elle en se déshabillant.

- Alors ?
- Attendez encore une minute le temps que je mette en place les bretelles, dit-elle en faisant clipser les boutons, voilà ! fit-elle en sortant.
- Elle vous va parfaitement bien, vous croyez qu’il y aurait ma taille ?

*Oh c’est pas vrai*, pensa-t-elle en gardant néanmoins le sourire.

- Je pense que oui, dit-elle en gardant son sourire.

*Il ne manquerait plus que Drago arrive et ça serait le pompon*, se dit-elle quand soudain une voix chaude et suave se fit entendre.

- Bonjour ma chérie, je t’ai cherché sur le Chemin de Traverse mais, comme tu n’étais pas là, je me suis dit que tu serais certainement du côté moldu et… J’avais raison, pourtant je t’avais dit que je te paierais une robe de grossesse.
- Je sais amour… mais, j’avais terriblement envie d’une salopette, ronronna-t-elle.

Aelita ne les voyait pas, elle s’était de nouveau enfermée dans une cabine d’essayage et se plaqua contre une paroi. Elle avait du mal à respirer son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine quand elle entendit son rire. Lui qui lui avait dit ne pas aimer sa futur femme, lui qui l’avait presque supplié de venir à son mariage pour l’empêcher de se marier avec elle. Tous ses moments passés avec lui, lui revenaient à présent en boucle, elle se sentait mourir, elle ne souhaitait qu’une chose ce fût qu’ils quittent le magasin.

- Tu ne vas pas l’essayer ma chérie ?
- Non, je sais qu’elle m’ira bien mon cœur, achète la moi…
- Oui, ne t’inquiète pas je vais payer…

Aelita ne les voyait pas mais elle les imaginait très bien, elle avait entendu la voix de petite fille qu’Astoria avait prise pour lui demander de payer sa salopette. Elle qui paraissait si gentille avec elle l’instant d’avant. Aelita se laissa glisser contre la paroi et laissa ses larmes couler le long de ses joues, ils s’aimaient elle en avait la preuve. Comment lui dire maintenant que l’enfant qu’elle portait était le sien ? Quand elle fût vidée de ses sanglots, elle quitta le magasin pour se retrouver chez elle.



La jeune femme se retrouva dans une chambre d’hôpital avec un magnifique bébé aux yeux bleus entre les bras. Oryon Samuel Stones tel était le nom qu’elle lui avait choisi, il était en bonne santé et pesé sept livres (3,5 kilos) à sa naissance. Elle n’avait encore reçu aucune visite pas même sa cousine n’était venue la voir.

*Le deuxième jour le plus merveilleux de ma vie*, pensa-t-elle en voyant son petit homme bailler aux corneilles.

Au moment où elle se dit que rien ne pouvait l’empêcher d’être plus heureuse en ce jour, la porte s’ouvrit à toute volée frappant contre le mur avec une certaine force. Deux femmes pénétrèrent alors dans la chambre, une qui semblait irradier de colère pendant que l’autre semblait calme. Malgré leur ressemblance physique on pouvait constater qu’une était plus jeune que l’autre.

- C’est l’enfant de Drago n’est-ce pas ? demanda Astoria car, évidement il s’agissait d’elle.

Aelita regarda alors Daphné qui par contre ne disait pas un mot cependant son regard était bien plus clair que toutes les paroles qu’aurait pu prononcer sa sœur. Daphné remarqua qu’Aelita l’observait et son regard redevint neutre sans qu’aucun sentiment ne la trahisse.

- C’est avant tout le mien ! protesta Aelita en regardant désormais Astoria droit dans les yeux.
- C’est le fils de mon mari ! Alors tu vas nous le donner catin !
- Comment ? Comment osez vous me nommer de la sorte ?
- Parce que c’est la vérité ! Tu n’es qu’une traînée pour avoir couché avec mon mari alors qu’il était sur le point de se marier avec moi ! dit-elle en se rapprochant du nourrisson.
- Je vous défends de le toucher c’est mon enfant !
- C’est le fils de Drago !

Aelita se leva d’un bon, tenant toujours son fils entre les bras, elle reculait pour que les femmes ne le prennent pas. Même si elle savait que Daphné ne ferait rien elle se méfiait d’Astoria. Elle se retrouva bientôt près de la porte de la chambre.

- C’est mon fils !

Une personne se mit alors derrière elle, la jeune femme ne voyait pas de qui il s’agissait et elle fut alors poussée de nouveau dans la pièce et la porte fut fermée derrière elle.

- Que se passe-t-il ici ?

Aelita frissonna en entendant la voix de l’homme derrière, elle savait que c’était Drago sans se retourner. Le bébé ressentit les émotions de sa mère et commença à pleurer, Daphné fit un pas vers Drago mais Aelita fut plus rapide, elle se retourna pour lui faire face.

- Drago, j’ai…, j’ai quelque chose à te dire…, lui dit-elle en baissant les yeux.
- Cet enfant est le mien oui, j’ai entendu je ne suis pas sourd, dit-il en regardant un instant le bébé avant de reporter son regard sur Aelita.
- Et c’est tout ce que tu trouves à dire !? s’emporta Astoria en le regardant.

Daphné prit alors le bras de sa sœur ce qui la fit taire immédiatement, puis Drago regarda de nouveau l’enfant. Ensuite son regard croisa celui de Daphné puis celui de sa femme. D’un simple regard vers Daphné, elle sembla comprendre ce que voulait Drago. Elle emmena donc Astoria hors de la chambre. Une fois que les deux femmes furent dehors Drago alla vers le lit et y prit place.

- Astoria et moi nous avons eu il y a peu un enfant, lui dit-il calmement.
- Je suis au…
- Laisse moi finir !

Aelita se tut immédiatement le regardant et essayant de calmer Oryon qui pleurait toujours.

- Je ne pensais pas avoir un jour un fils car, on nous avait dit que… enfin les médicomages avaient annoncé à Astoria qu’elle ne tomberait jamais enceinte.

Aelita crut alors comprendre, elle avait l’impression que le sol venait de s’effondrer sous ses pieds, elle posa son fils dans son berceau avant de prendre une chaise pour s’asseoir.

- Comprends moi Aelita, tu étais la seule que je connaissais et qui n’était pas mariée à un de mes amis. J’ai tenté ma chance, sans vraiment croire que tu accepterais ! Heureusement, pour moi tu as bien accepté la chose et d’ailleurs même plus que bien vu que tu as maintenant mon fils…, lui dit-il avec un petit sourire en coin.

Aelita était complètement perdue elle ne savait plus quoi faire, elle regarda son regard allait de son fils à Drago. Drago se leva avec un sourire comme si il était satisfait de lui-même.

- Quand je suis venu dans cette chambre je ne pensais pas y trouver ma femme je te l’avoue, dit-il en semblant un peu embêté. Par contre, je suis venu te remettre ceci, lui dit-il en lui remettant un parchemin. Je vais t’éviter de le lire, c’est une assignation à comparaître devant le tribunal magique, je vais demander mes droits de garde pour MON fils, lui dit-il avec toujours ce petit sourire en coin. Mon avocat ne sera autre que notre très cher ami Blaise Zabini ou devrais-je dire maintenant maître Zabini, lui dit-il en la regardant droit dans les yeux.

Les larmes d’Aelita coulaient le long de ses joues sans qu’elle ne puisse les retenir malgré les efforts qu’elle faisait. Elle avait envie de lui sauter à la gorge mais, elle se sentait bien trop faible.

- Je dois te dire que Blaise ne te voit pas gagnante dans ce procès car, tu es une femme active et en plus tu n’as plus de mari, ni de frères pour s’occuper de ton enfant. Tout ça joue en ta défaveur ma chère, lui dit-il en s’approchant d’elle.

Drago était au courant pour Miles et pour Samuel, ce qui fit mal à Aelita c’est qu’il allait s’en servir contre elle pour avoir la garde de son fils.

- Mais, je dois t’avouer une chose, lui dit-il en lui prenant sa main pour la relever, tes lèvres vont me manquer, dit-il en pressant férocement ses lèvres contre les siennes.

THE END

****

2.339 mots^^

Titre : Satanés Weasley !
Couple : Aelita Stones/Severus Rogue
Personnages concernés : Dumbledore et Fred et George Weasley (bien sûr).
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 23. Bonbon
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter et la coupe de feu
Cadre (époque et lieu si besoin) : épisode qu’on ferait mieux d’oublier lol



Il était dix-neuf heures, heure à laquelle Aelita devait se rendre dans le bureau de Severus Rogue pour effectuer sa première retenue. Depuis quatre ans qu’elle était à Poudlard, elle n’avait jamais eut la moindre petite retenue. Les couloirs étaient froids, c’était plutôt assez logique en cette période de l’année, elle avançait doucement, elle n’avait pas tellement envie d’aller en retenue. Surtout qu’elle ne savait pas ce que le professeur allait lui réserver.

Une fois devant la porte de bois du maître des potions, elle ne pouvait plus reculer, elle frappa alors délicatement à la porte.

- Entrez !

La voix du professeur raisonna un moment dans le couloir, comme un glas froid et vide un frisson parcoura alors l’échine de la jeune Serdaigle qui se trouvait derrière la porte. Aelita prit alors son courage à deux mains et entra dans la pièce. Après avoir passé la porte en chêne, elle referma celle-ci derrière elle.

- Vous êtes en retard Miss Stones !

Le ton du professeur de potions étaient sans équivoques, Aelita se planta devant le bureau du professeur et baissa la tête.

- Pardon professeur.
- Les chaudrons… Miss Stones nettoyez, les !

Le professeur ne leva même pas les yeux de ses fiches qu’il commençait à corriger, Aelita se retourna pour aller les laver. Après trois quarts d’heures, elle entendit le professeur ouvrir quelque chose comme un bocal mais, elle ne se retourna pas. C’est quand il commença à tousser qu’elle se retourna. Elle vit alors le professeur Rogue avec un teint rouge presque virant au pourpre. Aelita se précipita vers le bureau.

- Debout professeur, lui dit-elle d’une voix ferme.

Le professeur lui jeta un regard noir mais, comme il ne savait plus parler et quasiment pas respirer, il se leva. Aelita se plaça ensuite derrière le professeur et passa ses bras autour de sa taille, elle crut un moment que le professeur avait rougit. Elle serra ensuite un de ses poings qu’elle avait placé au préalable au milieu de l’abdomen – entre le nombril et le sternum - en faisant ressortir le pouce. Aelita plaça ensuite sa deuxième main au-dessus de son poing et poussa brusquement ses mains vers l’intérieur et vers le haut. Ce qui fit recracher au professeur Rogue la pastille jaune qui c’était coincé dans sa trachée.

- Qu’est…, qu’est ce que c’était que cette technique Miss Stones ?

Demanda le professeur d’une voix assez étranglée, la jeune fille le regarda un moment car, il ne l’avait même pas remercier pour ce qu’elle venait de faire.

- C’est la manœuvre d'Heimlich professeur.
- Hum, bien retournez à votre travail Miss !

Continua-t-il sur un ton froid en essayant de récupérer sa voix, il reprit alors une pastille. Aelita voulu lui dire de faire attention cette fois mais, se fut trop tard il l’avait déjà mise en bouche. Elle le vit ensuite sortir un mouchoir et cracher dans celui-ci.

- C’est infect…, goût citron comment peuvent-ils manger des bonbons avec ce goût ?

Avait grommelé le professeur Rogue entre ses dents, Aelita était bien trop occupée à récurer un grand chaudron pour l’entendre. Une fois, qu’elle eut fini de les nettoyer il était vingt et une heure passée. Elle se retourna pour dire au professeur qu’elle avait fini cette corvée et lui demander la permission de rejoindre sa salle commune.

- Excusez moi mais où est le professeur Rogue ? demanda-t-elle en voyant un jeune homme assis à la place où le professeur Rogue devait se tenir.
- Pardon !? demanda le jeune homme en relevant les yeux vers Aelita.
- Vous êtes son assistant ? lui demanda-t-elle en le regardant.
- Pas du tout jeune impertinente, vous le voyez bien ne vous moquez pas de moi !
- Professeur ? demanda-t-elle en penchant légèrement la tête puis en écarquillant les yeux.
- Bien sûr voyons, qu’est-ce qui vous en fait douter ? demanda Rogue en fronçant les sourcils.
- Et bien disons que vous n’êtes pas comme d’habitude professeur, lui dit-elle en le regardant et en avançant vers son bureau. Puis, je savoir à qui vous avez confisqué ses confiseries ?
- Cela ne vous regarde en aucun cas, dit-il en se levant et en se dirigeant vers un miroir ou plutôt vers la vitre de son armoire qui contenait des ingrédients. Par la barbe de Merlin !
- Je savais que vous alliez réagir de la sorte…
- Taisez vous petite sotte !

Aelita ne dit plus un mot mais, elle n’en pensait pas moins, elle serra les poings sans rien dire. Le professeur s’avança alors vers elle.

- C’est vous n’est-ce pas ?
- Moi ?
- Oui, vous qui avez mis dans l’idée de ses frères Weasley de créer des bonbons qui faisaient rajeunir, lui dit-il en s’avançant de plus en plus vers elle en tenant son pantalon à deux mains.

Car, oui le professeur se retrouvait avec un corps d’un jeune homme de 17 ans, jeune homme qu’il avait été autre fois. Donc, il en avait également la carrure, Aelita remarqua qu’il était très mince et c’est pour cela que sa robe était trois fois trop grande pour lui ainsi que son pantalon. La jeune Serdaigle pinça ses lèvres afin de ne pas rire, elle se recula toute fois mais ce retrouva vite bloquée contre le mur de pierre.

- Ne vous moquez pas de moi, Miss Stones ! vociféra le jeune professeur Rogue en lâchant son pantalon ce qui eut pour effet de le déséquilibrer et il tomba sur la jeune Serdaigle.

Celle-ci avait fermé les yeux pour ne pas voir le caleçon – oui Severus ne porte pas de slip je rassure les fans lol – de son professeur. Seulement elle sentit une chose étrange au niveau de ses lèvres, c’était mou et plutôt agréable. La jeune fille ouvrit alors les yeux pour apercevoir deux onyx écarquillé par la surprise la fixer. Elle repoussa alors le jeune homme qui devient aussi rouge qu’une pivoine.

- Pour… pourquoi vous…
- Pardon Miss Stones c’était un accident… j’ai été tellement stupéfait…, essaya-t-il de s’excuser ce qui surpris au plus haut point Aelita. L’homme toussa alors et se reprit bien vite, je pense que hum… nous ferions mieux d’aller voir le professeur Dumbledore suivez moi !
- Mais…, professeur je dois rejoindre ma salle commune…
- Miss Stones vous n’êtes pas à une heure près !, lui dit-il froidement en lui prenant son poigner encore une fois il faillit tomber à cause de son pantalon.

Aelita eut alors tout le loisir de constater cette fois qu’il ne s’agissait pas d’un caleçon mais bien d’un boxer noir extrêmement moulant. Le professeur ramassa son pantalon jeta un sort pour que celui-ci reste en place et jeta un regard noir à Aelita qui regardait toujours les fesses du professeur Rogue.

- Mademoiselle Stones quand vous aurez fini de me regarder comme si j’étais un morceau de viande nous pourrons peut-être avancer !
- Pardon professeur mais, je dois dire que vous avez un assez beau…
- Suffit ! Sinon, je vous retire 30 points Miss Stones !

Aelita ne dit plus un mot se laissant entraîner par le professeur Rogue dans les couloirs. Quand ils arrivèrent devant la statue qui menait au bureau du professeur le jeune homme murmura le mot de passe de façon à ce que la jeune fille ne puisse pas entendre. Ils se glissèrent alors sur les marches qui menèrent directement à la porte du bureau du directeur. Ils n’eurent même pas à frapper que le directeur leur répondit d’une voix forte mais calme.

- Entrez !

Le professeur Rogue poussa alors Aelita a rentré en premier puis celui-ci ferma la porte derrière eux.

- Bonsoir Miss Stones, que me vaut…
- Albus c’est important ! tonna le professeur Rogue en passant devant Aelita.
- Merlin ! Severus que t’es t’il arrivé mon garçon ? demanda Dumbledore en se précipitant vers Rogue pour le regarder ou plutôt pour l’examiner.
- C’est encore une farce de ses maudits Weasley !
- Voyons Fred et Gorge ne feraient pas de mal à une mouche Severus…
- Je suis sûr qu’il ce sont trompé dans les dosages professeur, rajouta Aelita.
- Oui, Miss Stones doit avoir raison et puis tu devrais trouver un moyen pour redevenir comme avant… Même si j’avoue que tu n’es pas si mal dans cet état mon garçon, dit-il en faisant un léger clin d’œil à Aelita qui rougit.
- Mais, ça va me prendre au moins deux semaines professeur !
- Pas si tu as une assistante Severus !
- Une quoi !? demandèrent d’une même voix le professeur Rogue et Aelita.
- Oui, Miss Stones sera parfaite, excellent choix Severus…
- Mais, je n’ai jamais choisi…
- Et je n’ai jamais dit oui professeur, dit-elle en regardant les deux hommes.
- Je crois Severus que Miss Stones est une excellente élève en potions je me trompe ?
- Non, Albus vous avez parfaitement raison mais…
- Mais, quoi Severus ?
- Rien, Albus
- Bien ! Tu devrais quand même allez chez Pomfresh et je demanderais à un élève de te prêter tes vêtements. Je ferais aussi installer un lit de camp dans ta chambre pour Miss Stones pendant une semaine vous ne devez vous quitter sous aucun prétexte.
- Quoi !? dirent-ils une fois de plus d’une même voix.
- Je dirais à tout vos amis Miss Stones que vous êtes à l’infirmerie pour une chute dans les escaliers quant à toi Severus tu auras la grippe ! Personne ne sera au courant que le professeur ait rajeuni ni que vous l’aidiez à trouver une potion pour le guérir Miss Stones.
- Je vais être en retard dans mes cours professeur !
- Je suis sur que Severus trouvera un moment pour vous laisser vaquer à vos devoirs Miss Stones, lui dit-il avec un léger clin d’œil.
- Bien professeur.
- Bien Albus.

[A suivre…]

****

1.656 mots^^

Titre : Satané Weasley !
Couple : Aelita Stones/Sévérus Rogue
Personnages concernés : Drago Malefoy (ou plus précisément son pyjama lol) et Jeremya Stones (pour sa tisane infecte lol)
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 24. Bonne nuit
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter et la coupe de feu
Cadre (époque et lieu si besoin) : épisode qu’on ferait mieux d’oublier lol




Le professeur Rogue et Aelita quittèrent donc tous les deux le bureau du professeur Dumbledore. La jeune Serdaigle prit alors la direction de sa salle commune quand le jeune professeur Rogue l’attrapa par le bras.

- Où comptez-vous aller ? demanda-t-il sèchement en resserrant un peu plus son emprise sur son bras.
- Dans ma salle commune…, dit-elle en se retournant et en croisant les yeux du professeur Rogue.
- Vous devez venir dans mes cachots avez-vous une mémoire aussi courte que celle des poissons rouges dans le lac noir, Miss Stones ? lui demanda-t-il en relâchant violement le bras de la jeune fille.

Aelita se renfrogna, elle regarda tout en descendant les marches vers les cachots les escaliers qui menaient à l’étage de sa salle commune.

*Une semaine…, tu ne devras tenir qu’une semaine*, pensa-t-elle en fermant les yeux.

C’est alors que la jeune fille percuta de plein fouet le dos du professeur Rogue qui c’était arrêté pour laisser passer le Baron Sanglant. L’homme soupira mais, ne dit rien en poursuivant sa route, juste devant la classe de potion, le professeur pressa sur une pierre qui ouvrit un pan du mur.

- Entrez Miss Stones ! dit-il sur un ton des plus froid.

Aelita rentra dans la pièce, c’était froid et impersonnel comme elle s’y attendait. Il n’y avait pas une seule photo pas un seul cadre, juste deux fauteuils se faisant face ainsi qu’une table basse entre les deux fauteuils et qu’une cheminée aux flammes vertes.

- Asseyez vous, je vais voir nos chambres, dit-il en entrant dans un autre pièce qui semblait encore plus petite que le salon.

*Par Merlin, mais où je suis ?*, se demanda-t-elle en regardant autour d’elle.

Aelita avait tellement imaginé cette pièce remplie de livres ou d’autres choses qu’elle fut quelque peu déçue de voir les murs vides. Bien sûr, elle se doutait que le professeur Rogue n’était pas le genre de personne à avoir des milliers de photos ou des fleurs sur une table. Mais, qu’il avait au moins des livres.

*A moins que je ne me sois trompée et qu’il soit comme à peu près tous les autres professeurs… c'est-à-dire qu’il ne connaît que les potions et la défense contre les forces du mal point. Qu’il ne c’est jamais intéressé à autre chose*, pensa-t-elle en regardant les flammes vertes du feu qui prirent soudainement une couleur violette puis une couleur bleu.

Le professeur revint ensuite dans la pièce avec un pyjama en soie noire. Il avait l’air assez furieux donc Aelita ne dit rien.

- Ce n’est pas l’un des miens Miss Stones si vous pensez cela…
- Je ne pense absolument à rien professeur mais, laissez moi deviner Malefoy ?
- Oui, grommela-t-il en levant les yeux ciels, je me demande comment il peut arriver à dormir dans un tel accoutrement…
- Nous sommes deux professeurs, dit-elle en le regardant, je suppose que je dois enfiler moi aussi ma robe de nuit…
- Pyjama Miss Stones !
- Quoi !? Mais…
- Pas de mais, vous dormirez dans Ma chambre sous Mes conditions ! C’est bien compris ?
- Oui, professeur, dit-elle en baissant les yeux et en entrant dans la chambre.
- Si vous voulez vous laver, la salle de bain se trouve au fond de la pièce, lui dit-il avant de claquer la porte.

*La cohabitation ne va pas être drôle*, songea-t-elle en se dirigea vers la porte du fond qui était d’une couleur noir.

Une fois, à l’intérieur de la salle de bain elle faillit hurler, tous les meubles présents dans la pièce ainsi que les murs étaient de couleur noire. Elle alluma alors la lumière qui était très clair et qui lui fit un peu mal aux yeux.

*Que c’est glauque, il a pas intérêt à avoir une panne d’électricité* pensa-t-elle en regardant la baignoire et le lavabo qui était eux en granite. *Une touche de couleur*, ironisa-t-elle mentalement. *En fait c’est un psychopathe*, se dit-elle en ouvrant l’eau.

Elle fut presque surprise que l’eau qui s’écoula fût claire et non noir comme le reste de la pièce, elle se lava les mains et le visage. Lorsqu’elle leva les yeux elle s’aperçu qu’il y avait sur un petit présentoir juste en dessous du miroir sa brosse à dent et celle du professeur Rogue dans deux gobelets différents ainsi que leur dentifrice respectif. Comment à-t-elle su laquelle était sa brosse à dent ? Et bien, c’était simple car, la brosse à dent du professeur Rogue à un manche - je vous le donne en mille - noir ! Le gobelet pour ceux ou celle que ça intéresse est transparent tout comme celui d’Aelita. Il y avait également deux essuies près du lavabo un blanc et l’autre – je vous le donne une fois de plus en mille – gris ! – Ah ah, vous y avez cru lol -.

Aelita quitta la salle de bain une fois rafraîchie, elle se dirigea ensuite vers son lit, elle n’avait pas prit le temps d’admirer la chambre.

*Je mets mon pyjama et puis je regarde de quoi ça à l’air*, se dit-elle en voyant un lit d’appoint parfaitement banal.

Son pyjama était parfaitement replié sur le lit, elle se déshabilla sans faire de chichi. Le pyjama était un de ceux de sa maison avec un bel écusson au niveau de son sein droit et une poche au niveau de l’autre sein.

*Super j’ai le pyjama d’un garçon de ma maison*, se dit-elle en soupirant.

Elle se retourna enfin pour voir la pièce et encore une fois elle faillit avoir une crise cardiaque, rien à voir avec les deux autres pièces. Les murs étaient presque entièrement recouvert de livres seul un mur n’en avait pas celui près de la salle de bain en revanche il y avait un portrait, au milieu de la pièce trônait le lit du professeur Rogue. Mais, ce qui interpella Aelita se fût le portrait, elle s’approcha pour mieux le voir. Il représentait une famille il ne semblait pas heureuse toute fois sur cette représentation, la femme et l’homme avait l’air assez sévère alors que le petit garçon au milieu avait un regard rempli de…

*Tristesse*, songea-t-elle en aillant un pincement au cœur pour le petit garçon sur la toile.

La jeune fille se retourna ensuite pour voir un lit en chêne minutieusement ouvragé, il était beau mais un peu trop imposant pour cette pièce.

*Ce lit pourrait contenir facilement trois personnes…, quatre si elles sont comme Rogue*, pensa-t-elle avec un léger sourire ironique.

- Miss Stones vous avez fini de vous préparer pour la nuit ? demanda alors le professeur Rogue de l’autre côté de la porte.
- Oui, professeur !
- Alors venez boire une tasse de tisane avant d’aller vous coucher !

*De la tisane*, se dit-elle en faisant une grimace de dégoût.

Elle avait déjà eu l’occasion de goûter à la tisane de Jeremya et ce n’était pas vraiment une réussite, elle alla près de son lit et prit les pantoufles qui étaient dessous. Celles-ci étaient bien trop grandes pour elle mais, bon ce n’était que pour une semaine après tout, enfin c’est ce qu’elle se répétait sans arrêt. Elle poussa alors la porte et vint s’installer dans le fauteuil qui faisait face au professeur, une tasse était posée sur la table alors que le professeur en possédé déjà une entre ses mains. Aelita se pencha alors et prit la tasse, elle souffla sur le liquide chaud avant de le diriger vers ses lèvres pour en prendre une gorgée.

- Alors Miss Stones comment trouvez-vous mes appartements ? Etaient-ils pareil que dans votre imagination ?

Aelita faillit s’étrangler en entendant la question du professeur Rogue mais, elle se reprit très vite. Le professeur quant à lui sourit ce qui surprit Aelita, de voir pour une fois une expression humaine sur son visage.

- A chacun son tour Miss Stones, dit-il sur un ton amusé.

Ce qui surprit encore un peu plus la jeune fille surtout qu’elle ne savait pourquoi il lui disait ça, quand soudain elle comprit qu’il parlait de son étranglement. Elle ne dit cependant plus un moment se contentant de regarder le feu et de boire sa tisane qui était en autre chose délicieuse. Une fois, qu’elle eut fini sa tasse, elle la posa sur la table et elle sentit ses paupières devenir étrangement lourde.

- Miss Stones.

A l’appel de son nom par la voix du professeur Rogue, Aelita se réveilla à moitié et le regarda.

- Vous devriez regagner votre lit !
- Hum..., oui vous avez raison, dit-elle en se levant.

La jeune Serdaigle tituba en faisant le tour de la table ce qui surprit Rogue mais, il la laissa faire elle vint alors vers sa joue. Mais, le professeur voulu riposter et leurs lèvres se rencontrèrent pour la deuxième fois de la journée. La jeune fille ne sembla pas s’en offusquer et se retira comme si elle avait posé ses lèvres sur la joue du professeur.

- Bonne nuit professeur, lui dit-elle avant de regagner la chambre.

[A suivre…]

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1.508 mots^^

Titre : Satané Weasley !
Couple : Aelita Stones/Sévérus Rogue
Personnages concernés : Pomfresh
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 18. « Dites ahhh… »
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter et la coupe de feu
Cadre (époque et lieu si besoin) : épisode qu’on ferait mieux d’oublier lol




Aelita c’était endormie quand sa tête avait à peine effleuré l’oreiller. Bien évidement à son réveil elle ne se souvenait pas de la veille et encore moins du baiser qu’elle avait donné au professeur Rogue (redevenu jeune « accidentellement », je tiens à le préciser au cas où vous l’auriez oublié). Elle ouvrit les yeux mais aucune lumière n’infiltrait la chambre, il faisait noir comme dans un four. La jeune fille se mit alors à réfléchir, elle ne mit pas longtemps à comprendre et tenta de se lever sans se cogner partout chose qui ne fut pas aisée. Elle parvint néanmoins à trouver la porte et à sortir dans le petit salon ou le professeur y était déjà une tasse à la main et lisant un journal. Ce qui paraissait un peu étrange si on ne pensait pas que le jeune homme de 17 ans puisse être le professeur Rogue.

- Bonjour professeur, lui dit-elle en venant s’installer sur un des fauteuils.
- Vous êtes matinal Miss, il n’est que sept heures…- Nous sommes quel jour ?
- Samedi Miss Stones…
- Alors c’est normal, dit-elle d’un ton détaché, je me lève à six heures en semaine et sans réveil par contre les week-end je dors jusqu’à sept voir huit heures. Mais, je suis sûr que vous n’en avez rien à faire, lui dit-elle avec un léger sourire.

Ce sourire déstabilisa un peu le professeur Rogue mais, la jeune fille ne le vit pas bien trop occupée à regarder les flammes désormais rouges danser dans la cheminée.

- Voulez vous du café, du chocolat ou du thé Miss Stones ?
- J’aimerais bien un chocolat chaud professeur…
- Je n’ai que du thé ici !

La jeune fille se retourna pour voir le visage quasiment réjoui du professeur Rogue, apparemment très satisfait de lui-même. La jeune fille détourna une fois de plus le regard pour le replonger dans les flammes. Le professeur prépara alors une tasse de thé pour la jeune fille une fois qu’elle fut prête il la posa sur la table. La main de la jeune fille vint alors la chercher tout en ne quittant pas les flammes de la cheminée devenue noires. Le professeur quant à lui ne se souciait pas d’Aelita, il lisait simplement son journal. Puis tout à coup il le plia et le posa sur la table ce qui eut pour effet de faire détourner les yeux de la jeune Serdaigle.

- Vous feriez mieux d’aller vous habillée Miss Stones aujourd’hui sera une longue journée pour nous deux, lui dit-il en la regardant.
- Bien professeur, dit-elle en se levant et en se dirigeant vers la chambre.
- Miss Stones ?
- Oui, professeur ? demanda-t-elle en se retournant.
- Vous êtes souffrante ?

La question du professeur Rogue la surpris quelque peut, elle se demanda si le professeur s’inquiétait pour elle.

*Non, il ne doit pas s’inquiéter pour moi, il doit sentir que je n’ai pas ma verve habituel s’en doute*, pensa-t-elle en se retournant pour rentrer dans la chambre.

- Non, tout va bien professeur, dit-elle depuis la chambre.
- Bien, alors habillez vous, car nous devons aller je vous le rappel voir Madame Pomfresh, dit-il depuis le salon.
- Je n’ai pas oublié professeur !

Aelita entra ensuite dans la salle de bain. Elle fit couler l’eau du bain et une fois qu’elle fut à bonne température et que la baignoire fut suffisamment remplie elle rentra dans celle-ci. La jeune Serdaigle avait trouvé du bain moussant et du champoing, dans l’une des armoires.

*Je me demande si il s’en est déjà servit*, pensa-t-elle en souriant.

Elle se mit la tête dans l’eau et savonna ensuite ses cheveux avec le shampoing. Une fois, lavée et séchée, elle s’habilla et se rendit de nouveau dans le salon le professeur Rogue avait disparu. Elle regarda la pièce attentivement quand elle vit la tête du professeur passer le mur.

- Oh vous êtes déjà de retour ?
- Oui… qu’est-ce ?
- C’est ce que les moldus appel un trompe l’œil Miss Stones, il y en a beaucoup dans ce château, vous apprendrez à les reconnaître. Suivez moi je vous prie ! lui dit-il en disparaissant de nouveau à travers le mur.

Aelita était assez perplexe elle s’approcha alors du mur et vit qu’en fait il y avait un couloir entre les deux pans de mur. La jeune Serdaigle s’y engagea et tomba dans une immense pièce circulaire remplie de différente cheminée sur lesquels reposaient des chaudrons.

- Ceci est mon laboratoire Miss Stones, nous reviendrons ici quand Mrs Pomfresh m’aura dit que je n’ai rien, dit-il en passant devant elle.

Le laboratoire était sombre seul les feux donnaient de la clarté à la pièce, le professeur Rogue quitta le laboratoire et Aelita le suivit. Il prit sa cape noire qu’il mit au dessus de sa robe, Aelita fit de même avec la sienne et ils quittèrent tous les deux les appartements.

*Rien que sept jours…, pense que tu ne dois reste avec lui que sept petits jours*, pensa-t-elle en courant presque derrière lui tellement le professeur marchait vite.

Ils arrivèrent rapidement à l’infirmerie, Mrs Pomfresh les attendait de pied ferme en dehors de l’infirmerie.

- Entrez ! dit-elle sèchement, Albus pense que je n’ai que ça à faire alors que je vous le rappelle je dois tout préparer pour le tournois des trois sorciers !
- Je le sais Pompom, dit Rogue en baissant les yeux.

Aelita regarda l’infirmière d’un air surpris mais, celle-ci ne quittait pas Rogue des yeux et semblait encore plus en colère à présent.

- Oh ne me faites pas ses yeux de chiens battus Severus ! Ca prennez avec moi quand vous aviez 17 ans maintenant, vous êtes de nouveau dans ce corps mais je peux sentir votre intelligence à travers votre enveloppe ! Alors cessez de faire des enfantillages et entrez !

La jeune Serdaigle n’avait jamais vu l’infirmière aussi remontée contre quelqu’un à peine entré dans l’infirmerie elle lui demanda de se dévêtir. Ce qui surprit le professeur Rogue autant que son élève.

- Oh, je vous en prie Severus ne faites pas le timide maintenant, allez je vous veux en caleçon et en chaussette et plus vite que ça !
- Mrs Pomfresh, je ferais mieux de…
- Miss Stones, ne m’aviez vous pas dit un jour que vous rêviez d’être médicomage ?
- Si mais…
- Et bien c’est le moment où jamais ! trancha Mrs Pomfresh en la regardant.
- Quoi ? demanda Aelita soudainement paniquée en regardant alternativement le professeur Rogue et l’infirmière.
- Vous avez un spécimen devant vous pourquoi ne pas l’ausculter ?
- Mais, je ne sais pas faire ça !
- Allons Miss Stones ne soyez pas modeste et puis j’ai des choses à vérifier ! Alors auscultait le c’est un ordre ! lui dit-elle en fronçant les sourcils.

Mrs Pomfresh quitta l’endroit pour se rendre dans son bureau qui n’était pas très loin. Le professeur Rogue semblait encore plus blanc qu’avant. Elle s’approcha alors du lit sur lequel il était assis et soupira, puis elle toucha sa gorge de ses doigts fins et délicats.

- Je ne savais pas que vous destiniez pour la médecine Miss Stones, dit-il froidement.
- Je ne pensais pas que Mrs Pomfresh irait le crier sur tous les toits, lui dit-elle sur le même ton.

La jeune fille prit ensuite sa baguette toucha la poitrine de l’homme et invoqua un sonorus pour pouvoir entendre les battements de son cœur.

- Qui vous a appris ça ?
- Mrs Pomfresh qui d’autre ? demanda-t-elle aussi sèchement qu’il l’avait fait. Le cœur va bien…
- Puisse que je vous ais dit que je n’avais rien !
- Ouvrez la bouche !
- Quoi ?
- Ouvrez la bouche !
- Il n’en est pas question !
- Ouvrez la bouche et dites ahhh sinon c’est moi qui vous force à l’ouvrir ! dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
- Et bien moi qui pensez que vous aviez perdu toute votre verve…

Aelita plissa les yeux et lui asséna un violent coup dans son genoux ce qui eut pour effet qu’il ouvre la bouche.

- AHHH !

Pendant ce laps de temps elle lui enfonça un abaisse langue dans la bouche avant qu’il ne la referme.

- Mais vouf vêtef complètement timbrée ma pauf fille ! cria-t-il avec le bâton en bouche.
- Si vous arrêtiez de gesticuler l’examen irait plus vite ! Et on pourrait aller faire la potion qui vous permettrez de reprendre votre forme originelle !
- Oui de retour danf le monde def adultef et ne pluf vouf avoir danf lef pattef quel rêf ! lui dit-il toujours avec l’abaisse langue dans la bouche.
- Voilà ! Alors ouvrez la bouche maintenant et faites ahhh !

Le professeur Rogue fut alors contraint de faire ce que la jeune fille lui demandait depuis un moment déjà. Elle s’approcha pour mieux voir mais les jambes du professeur lui bloqué l’accès.

- Professeur, si vous n’écartez pas les jambes, je ne pourrais jamais voir ce qu’il se passe dans votre gorge !

Le professeur obtempéra pour laisser passer la jeune fille et pour pouvoir finir l’examen au plus vite. Aelita ne remarqua rien d’anormal et elle retira l’abaisse langue de la bouche du professeur Rogue.

- Je pense que tout est correct prof…

Mais la jeune fille fut soudain déséquilibrée, Rogue s’en rendit compte et serra les jambes pour la retenir. Ils furent soudainement proche l’un de l’autre leur bouche se frôlèrent et leurs yeux s’encrèrent un instant dans les yeux de l’autre. Aelita ferma alors les yeux et embrassa le maître des potions quand elle rouvrit les yeux c’était pour voir deux onyx étonnés qui la regardait.

[A suivre…]

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1.636 mots^^

Titre : Satané Weasley !
Couple : Aelita Stones/ Severus Rogue
Personnages concernés : Mrs Pomfresh, Drago Malefoy, Miles Bletchley
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 8. Jardin Secret
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter et la coupe de feu
Cadre (époque et lieu si besoin) : épisode qu’on ferait mieux d’oublier lol





- Et bien si je m’attendais à ça !

C’était Mrs Pomfresh qui était revenue, le professeur Rogue délia ses jambes qui étaient autour de la taille de la jeune fille et la repoussa tellement fort que celle-ci faillit s’effondrer par terre.

- Il ne c’est rien passez Pompom ! dit le professeur Rogue en colère et en s’essuyant frénétiquement la bouche. J’aurais dû m’en douter…, grommela-t-il ce qu’il dit ensuite fut inaudible pour les deux jeunes femmes.

Aelita ne savait plus quoi penser, elle se demandait ce qu’il lui avait traversé l’esprit pour oser embrasser le professeur Rogue.

- Miss Stones, si j’ai un conseil à vous donner… ne tombez pas amoureuse d’un homme tel que lui…

Aelita baissa les yeux, elle ne savait pas vraiment quoi répondre à Mrs Pompresh, elle n’était plus sur de rien.

- Je vous remercie pour m’avoir permis d’ausculter le professeur Rogue, dit-elle en mettant sa cape et en repartant vers les cachots.

La jeune Serdaigle arriva devant le mur en face du bureau du professeur n’osant pas crier elle frappa juste contre le mur. Mais, celui-ci ne s’ouvrir pas elle réitéra le même geste plusieurs fois frappant le mur jusqu’au sang. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça c’était un mur impossible donc que le professeur l’entende… La jeune fille se mit dos contre le mur et se laissa doucement glisser jusqu’en bas de celui-ci. Quand soudain une silhouette noire arriva dans les cachots, il frappa contre le mur et celui-ci s’ouvrir.

- Vous comptez prendre racine là, Miss Stones ? demanda-t-il avant de pénétrer dans la pièce.
- Non, professeur, dit-elle en cachant l’état de ses mains, ses yeux étaient un peu rougis mais avec la pénombre le professeur ne sembla pas le voir.
- Pour ce qui c’est passé à l’infirmerie…
- Que c’est-il passé à l’infirmerie professeur ?- Bien, je vois que vous comprenez assez vite Miss Stones…
- Je ne suis pas une Serdaigle pour rien…
- Je vous l’accorde, dit-il en retirant sa cape et sa robe de sorcier dévoilant ainsi une chemise blanche et un pantalon noir. Bien allons-y Miss Stones mettons nous au travail ! dit-il en s’engouffrant dans le couloir trompe l’œil.

Aelita enleva sa cape ensuite sa robe et se retrouva en jupe et en chemiser blanc, puis elle le suivit dans le laboratoire circulaire. Au milieu de celui-ci il y avait une table ronde pour préparer les ingrédients.

- Nous allons utiliser le chaudrons qui est pausé sur des flammes ordinaires, dit-il en remontant ses manches.

La jeune Serdaigle vit alors la marque des ténèbres sur le bras de son professeur et elle heurta la table des ingrédients.

- Faites attention petite idiote ! dit-il en rattrapant quelques fioles.
- Je ne savais pas que vous étiez un Mangemort professeur, lui lança-t-elle avec un certain aplomb.
- Je ne pensais pas que vous connaissiez des Mangemorts pour savoir ce que signifie cette marque…
- Bien envoyé, il est vrai que j’en connais…, il s’agit de mes frères professeur, lui dit-elle en baissant les yeux.
- Balivernes vos frères sont trop jeunes…
- J’ai vu leur bras professeur à la Coupe du Monde de Quidditch, dit-elle en gardant les yeux baissés.
- Ils l’ont peut être dessinée…
- Je vous jure que non professeur…, enfin vous n’êtes pas obligée de me croire…
- Très bien, dit-il en occultant ce que venait de dire la jeune fille, découpez moi ceci en fines lamelles !

L’homme lui tendit alors des sortes de radis, elle se mit alors à les couper de la manière dont le professeur lui avait indiquée. Ils travaillèrent tous les deux sans se soucier de l’autre, le professeur lui donnait des ingrédients à couper ou à mélanger de manière très précise. Aelita ne c’était jamais plainte de l’état de ses mains jusqu’à ce que le professeur lui demande de le remplacer pour remuer la potion. Il quitta la pièce, elle fit exactement comme le professeur lui avait dit de faire seulement la potion bouillonnait de plus en plus fort et bientôt elle reçut des éclaboussures sur ses mains. Mais, elle ne dit rien continuant comme si de rien était le professeur Rogue revint assez vite et il se mit à découper d’autre ingrédient, c’est quand il entendit un petit gémissement qu’il se retourna.

- Miss Stones ! dit-il en s’emparant de la cuillère en bois, il prit sa baguette et jeta un sort à celle-ci pour qu’elle continue à remuer.

Le professeur prit alors les mains de la jeune fille dans les siennes et les examina. Aelita voulait les retirer mais le professeur serrait ses poignets de plus en plus fort pour ne pas qu’elle s’échappe.

- Ne bougez pas Stones et vous auriez dû me le dire que vous étiez blessée vous auriez pu contaminer mes ingrédients avec votre sang ! dit-il en prenant ses deux poignets dans une seule de ses mains pour attraper une fiole.

Rogue avait beau avoir l’allure et le gabarit d’un jeune homme de 17 ans, il avait beaucoup plus de force qu’Aelita et il avait en plus de l’expérience.

- Je ne vous ferais pas mal si vous cessiez de bouger ! Une fois de plus Miss Stones je vous renvoie l’ascenseur on dirait que ça va devenir monnaie courante entre nous, lui dit-il en versant un peu du contenu de la fiole sur les blessures.

Aelita eut un geste de recule mais elle ne cria pas, l’homme leva les yeux juste une fraction de seconde pour voir sa réaction. Puis, il prit un morceau de tissus propre qu’il déchira en deux parties égales et pansa les blessures de la jeune fille.

- Vous êtes fortes…, bien plus qu’il n’y parait et vous n’avez même versé une larme…

La jeune Serdaigle retira ses mains de celles du professeur Rogue, elle le fit avec tellement d’aisance que le professeur en resta étonné. En fait, Aelita aurait pu s’en allait quand bon lui semblait seulement elle voulait lui faire croire qu’il était le plus fort.

- Les hommes aiment contrôler ce qu’ils pensent être contrôlable j’ai pensé que vous étiez comme tous ces hommes et je n’avais pas tord…
- Vous n’êtes qu'une…, commença-t-il en se rapprochant d’elle
- Qu'une quoi professeur ? demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Dites-le ! Dites ce que vous avez au fond du cœur à mon sujet ! Depuis que je suis tombée sous le charme de Drago vous avez absolument tout fait pour l’empêcher de me voir !
- Toujours cette rancoeur envers moi n’est-ce pas Stones ! dit-il en se rapprochant une fois de plus de la jeune fille. Vous me haïssez presque autant que vous haïssez votre père n’est-ce pas !? demanda-t-il en haussant le ton.
- Ce n’est pas comparable ! dit-elle en détournant les yeux.
- Qu’est-ce qui n’est pas comparable Stones !? Vous me haïssez et vous haïssiez votre père !? s’écria-t-il en la regardant.
- Je ne vous hais pas !

La jeune fille s’était retournée pour le regarder, le professeur semblait surprit de la dernière phrase qu’elle avait prononcé.

- Ne me mentez pas !
- Je ne vous mens pas, seulement…
- Seulement quoi ?
- Vous êtes comme tous les hommes vous ne savez pas lire entre lignes ! lui dit-elle en se retournant et en faisant le tour de la table pour se retrouver face à lui.
- J’ai…, j’ai dû mal à vous suivre Miss Stones…

Le professeur Rogue avait dit ça en la regardant, il avait l’air complètement perdu. Cela faisait seulement deux jours qu’ils étaient ensemble et il c’était déjà embrassé trois fois. Aelita ne voulait pas aller trop vite de peur de perdre ce qu’elle avait mis des années à espérer. Les paroles de Mrs Pomfresh lui revinrent alors en pleine figure. « Miss Stones, si j’ai un conseil à vous donner, ne tombez pas amoureuse d’un homme tel que lui ».

*Mais, comment faire quand les sentiments sont déjà présents… Comment résister quand plus rien ne nous sépare de l’être aimé ?* se dit-elle en le regardant.

- Qu’est-ce que j’ai raté ? Qu’est-ce que je n’ai pas su lire en vous ? Que vous aimiez Drago ?
- Cela était très facile à lire à l’époque je l’avoue, je n’ai pas été très discrète, murmura-t-elle en baisant les yeux.
- C’est le moins que l’on puisse dire tout le château était au courant. C’est pour cela qu’il fallait que je mette fin à cette mascarade et puis maintenant vous êtes mieux avec Miles n’est-ce pas ce cher Bletchley. Il vous aime…, mais je ne pense pas que cela soit réciproque n’est-ce pas Miss Stones vous espérez toujours plus !

C’était bas, c’était infâme de dire ça, les yeux d’Aelita ne se relevèrent pas sous le coup tranchant des paroles de Rogue. Elle quitta le laboratoire et alla s’enfermer dans la chambre du professeur Rogue à l’aide d’un sortilège. Le professeur l’avait suivit et il criait au travers de la porte mais elle ne l’écoutait plus, elle s’effondra en pleur sur son lit d’appoint. Aelita resta enfermée jusqu’au soir, elle sortit alors doucement de la chambre et vit le professeur endormi dans un des fauteuils. Elle parti chercher une couverture et la mit sur le professeur qui gémit quelque peut mais, ne se réveilla pas. Elle se rendit au laboratoire et regarda un peu sur quoi le professeur travaillait avant d’entreprendre sa guérison. Elle était apparemment restée près d’une heure dans le laboratoire quand elle entendit des pas.

- J’espère que vous n’avez touché à rien Miss Stones…

Aelita ne répondit pas toujours entrain de lire les notes du professeur Rogue, il vint derrière elle et retira le livre qui était posé sur la table.

- Professeur…
- Ce sont mes notes ! Mon jardin secret et je vous avez dit ne toucher à rien il me semble non !? lui demanda-t-il en fermant le livre, en le pausant un peu plus loin sur la table et en se rapprochant d’elle.
- Vous avez bu ?, lui demanda-t-elle en sentant son haleine chargée.
- Si peu, une gorgée de Whisky purfeu… vous n’avez jamais vu d’homme ivre Miss ? demanda-t-il avec un petit sourire en coin.
- Si j’ai déjà eu l’occasion d’en voir…, mais je n’avais jamais vu le professeur Rogue dans cet état, vous avez dû boire au moins toute la bouteille, lui dit-elle en le regardant sur le côté.

Car le professeur venait de poser sa tête sur l’épaule de la jeune fille et regardait le feu qui brûler dans la cheminée.

- En ce qui concerne ce que j’ai dit tout à l’heure… Ne le prenez surtout pas au mot Miss, j’étais en colère et en toute franchise, je vous avouerais que mes paroles dépassent souvent ma pensée, lui dit-il en regardant à présent les mains de la jeune fille. Vous avez de très jolies mains malgré les bandages, elles sont fines et délicates parfaites pour faire des potions, lui murmura-t-il alors que la jeune fille ferma un instant ses yeux pour entendre la voix de son professeur.

Mais, Aelita sortit vite de cette rêverie et se dépêcha de s’écarter de lui.

- Vous devriez aller vous coucher professeur !
- Pourquoi ? La nuit ne fait que commencer et en plus vous n’avez pas mangé.
- Je n’ai pas faim ! dit-elle alors que son estomac se contracta pour laisser échapper un gargouillis.
- Votre cerveau peut-être mais, pas votre estomac, dit-il en souriant. Allez Miss Stones, venez nous allons dîner, dit-il en repartant du laboratoire.

Aelita n’était pas très rassurée de suivre le professeur Rogue surtout dans l’état où il était. Quand elle arriva une table était déjà prête et un repas froid l’attendait.

*En fait, il a tout prévu*, se dit-elle en venant s’asseoir dans l’un des fauteuils.

La jeune Serdaigle regarda le professeur qui était entrain de la fixer avec un sourire niait sur les lèvres. Elle détourna les yeux et commença à manger, il s’agissait de saumon fumé avec salade et des toasts étaient posés dans une autre assiette au milieu de la table.

- Vous aimez toujours Malefoy n’est-ce pas ? demanda le professeur après un long moment de silence.

Aelita le regarda en écarquillant les yeux de surprise et en sentant qu’un morceau de pain était passé par le mauvais trou. Elle toussa et ne pleura un peu ne pouvant retenir d’avantage ses larmes tout en le regardant. Une fois l’étranglement passé et trois verre d’eau vidé, elle regarda toujours le professeur qui c’était levé. Il frappa du plat de la main sur la cheminée et se retourna pour voir Aelita.

- Je haïs Drago au plus haut point, lui dit-il en la regardant.
- Pardon ? demanda-t-elle incrédule.
- Vous l’aimez toujours ne nié pas je le vois dans vos yeux, dit-il en se rapprochant. Oui, vous l’aimez, il est tellement beau, tellement séduisant alors que…
- Alors que quoi professeur ? Miles n’est pas assez séduisant peut-être pour rivaliser avec lui ? Vous pensez que je n’aime pas Miles parce qu’il n’est pas Drago ?
- Vous aimez Bletchley ? lui demanda-t-il en s’approchant du fauteuil dans lequel elle c’était assise.

Le professeur mit alors un genou à terre et posa ses deux mains sur l’accoudoir du fauteuil et regarda la jeune fille droit dans les yeux.

- Je…, je l’ignore…, dit-elle en baissant les yeux et en rougissant.
- Vous l’ignorez ? Donc vous ne savez pas lequel des deux vous aimez en vérité !? lui dit-il avec un petit sourire au coin des lèvres.
- Je ne sais si je peux me confier à vous sur un plan aussi personnel… Mais, j’aime une autre personne seulement c’est impossible pour moi de croire qu’il y ait une possibilité… La probabilité pour qu’il m’aime…

Elle entendit une respiration profonde, elle releva les yeux et vit que le professeur c’était endormi contre l’accoudoir. La jeune fille sourit et se déplaça pour le prendre sous le bras et par la taille afin de l’amener à son lit. Heureusement la chambre n’était pas loin et elle posa le corps du professeur Rogue sur le lit. Il l’entraîna avec elle mais ses mouvements étaient mous et sans la moindre force, elle l’installa alors plus ou moins correctement se demandant si elle devait le dévêtir ou pas. Finalement elle opta pour seulement lui retirer ses chaussures. Puis elle le regarda replaçant une de ses mèches qui était tombée sur son nez correctement.

- Oui les probabilité pour que vous m’aimiez sont quasiment nul… cher professeur, dit-elle en se penchant légèrement pour l’embrasser délicatement sur les lèvres avant d’aller mettre sa tenue de nuit.

[A suivre…]

****

2.460 mots^^

Titre : Satané Weasley !
Couple : Aelita Stones/ Severus Rogue
Personnages concernés : Mrs Pomfresh, Drago Malefoy, Miles Bletchley
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 17. kHz (kilohertz ; unité de mesure de fréquence)
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter et la coupe de feu
Cadre (époque et lieu si besoin) : épisode qu’on ferait mieux d’oublier lol



Aelita s’était mise en pyjama puis avait rejoins son lit des rêves plein la tête. Des rêves ou son cher professeur lui avouait qu’il l’aimait. Même si elle savait qu’au fond ça ne serait jamais qu’un rêve. Elle fut réveillée par des tintements assez brouillant venant du laboratoire du professeur, elle décida donc de se lever et d’un pas feutré elle se dirigea vers le bruit. Le professeur était effectivement dans le laboratoire entrain de se préparer semble t’il une potion.

- Professeur puis-je vous aider ? avait-elle demandé d’une voix douce.
- Cessez de hurler Miss Stones ! avait-il répondu dans un grognement.
- Je… je n’ai pas hurlé prof…
- Cessez de parler alors ! dit-il en se massant les tempes. La potion est finie il faut juste que j’attende un peu qu’elle refroidisse… Pourquoi vous êtes vous levée si tôt Miss Stones ? demanda-t-il en la regardant.

Mais, la jeune fille ne répondit pas, elle fit le tour de la pièce pour regarder les ingrédients, le professeur porta la tasse remplie de potion à ses lèvres puis il la bu d’une traite.

- Vous pouvez me répondre désormais !
- J’ai entendu du bruit, je me suis inquiétée c’est pour cela que je me suis dépêchée à venir vous voir ! lui dit-elle en le regardant, ça va ?
- Mieux beaucoup mieux avec la potion que je viens d’avaler, dit-il en la regardant, je voulais vous dire que si j’ai fait quoi que ce soit hier soir…
- Vous n’avez rien fait professeur, je vous rassure…, vous avez juste été un peu plus familier dans vos propos mais non dans vos actes, dit-elle en lui souriant.
- Bien, allons manger avant de nous mettre au travail, dit-il en allant vers la sortie du laboratoire.
- Je n’ai pas très faim, professeur…
- Miss Stones, je ne vous demande pas votre avis vous venez manger un point c’est tout !

Aelita suivit le professeur la mine basse, elle aurait préféré ne pas manger vu qu’elle n’aimait pas trop prendre un petit déjeuner. Une fois, qu’elle fut installée dans un des fauteuils un elfe de maison arriva pour leur servir le petit déjeuner et prévint Sévérus que Dumbledore allait lui rendre visite avant de disparaître.

- Je m’en doutais, il va venir voir si je ne vous ai pas tué, dit-il avant de manger.

Aelita laissa un petit silence passer avant de réagir en regardant le professeur Rogue.

- Vous faites de l’humour ?
- Ca vous étonne ?
- Un peu, je dois l’avouer…
- Charmant
- Je suis désolée mais, vous êtes tellement sarcastique et…
- Méchant ? Méprisant ?
- Non, j’allais simplement dire froid, fit-elle avant de porter à sa bouche le verre de jus de citrouille que l’elfe avait apporté.

Le professeur Rogue soupira avant de se lever de table pour se rendre au laboratoire, Aelita sur ses talons, ils recommencèrent les mêmes actes que la veille. Jusqu’à ce que le professeur Dumbledore ne vienne frapper à la porte, le professeur alla alors lui ouvrir.

- Je vois que rien n’est résolu, dit-il en voyant le professeur Rogue toujours aussi jeune.
- Non, en effet Albus !
- Je suis venu voir comment va Mademoiselle Stones…
- Elle est dans le laboratoire, dit le professeur en montrant le chemin au directeur.
- Bonjour, mon enfant comment allez-vous ?
- Très bien professeur et vous ?
- Moi ? Oh et bien je me porte comme d’habitude Miss Stones mais, le sujet de ma venue n’est pas votre état de santé comme vous vous en doutez, dit-il en la regardant par-dessus ses lunettes en demi lune.
- Oui, je m’en doute professeur, la potion avance bien et mon entente avec le professeur Rogue est…, comment dire… cordiale, oui c’est ça, dit-elle en lui souriant.
- Severus n’est pas un homme facile à vivre…
- Albus ! Je suis dans la pièce si vous ne m’avez pas encore remarqué !
- Vous devriez la laisser vous tutoyer mon garçon, ça vous changerez !
- Professeur ! Je… je n’oserais jamais faire une telle chose…
- Fort bien car, je ne vous le demande pas Miss Stones !, intervint le professeur Rogue en jetant un regard froid vers Aelita.
- Bien ! Et bien je vais vous laisser, dit le professeur Dumbledore. Sévérus veillez bien sur cette élève !
- Je n’y manquerais pas Albus, soupira-t-il en le raccompagnant jusqu’à la porte de ses appartements.

Aelita c’était immédiatement remis à l’ouvrage, coupant, taillant en dés, en quinconce tous les ingrédients dont le professeur allait avoir besoin pour sa potion. Le professeur revint peu à près dans le laboratoire et regarda la jeune fille du coin de l’œil avant de se remettre à la potion. La jeune fille aurait bien aimé savoir ce que le professeur pouvait penser à cet instant. Il faisait presque nuit, Aelita pouvait le sentir parce qu’elle commençait à avoir mal aux poignets et aux doigts à force de couper et d’émincer. Elle ne sentit donc pas la présence du maître des potions à ses côtés ou plutôt derrière elle. Aelita fut surprise en sentant les mains glacées du professeur se poser sur les siennes juste un peu plus chaude.

- Miss Stones soyez plus attentive, lui murmura-t-il avant de plaquer sa joue contre celle de la jeune fille.

Aelita cru qu’elle allait mourir tellement ça lui semblait irréel ce qui venait de se produire maintenant. Elle ferma les yeux et se laissa guider par le professeur Rogue, il dû le sentir au bout d’un moment car, il la retourna violement. Aelita écarquilla alors les yeux de stupeur et Sévérus plongea ses yeux noirs dans l’océan turquoise de la jeune Serdaigle.

- Retournez au travail vous savez comment faire maintenant, lui dit-il en la relâchant.
- Je ne sais pas si j’y arriverais professeur, dit-elle le cœur battant à tout rompre…, tellement, qu’elle pouvait le sentir jusque dans sa gorge.
- Pourquoi ? lui demanda-t-il dans un souffle. Vous n’êtes qu’une diablesse, s’emporta-t-il soudainement, dire que j’ai faillit tomber dans votre piège…
- Quel piège professeur ?
- Peu importe, restez loin de moi, Miss Stones ! lui dit-il en se reculant, je voudrais néanmoins savoir une chose Miss Stones, dit-il en regardant son dos car, elle c’était remise à son travail.
- Quoi professeur ?
- Pourquoi êtes vous si calme ?
- Je ne comprends pas professeur…
- Voilà encore une fois… dit-il en tendant son index vers elle, vous ne vous énervez jamais contre moi !
- Le devrais-je ? lui demanda-t-elle en se retournant pour le regarder.
- Vous êtes n’arrêtez pas de remettre Malefoy à sa place ainsi que bon nombre d’élèves de ma maison d’ailleurs et…
- Et vous vous demandez pourquoi pas vous ?
- Oui, soupira-t-il.
- C’est parce que j’ai du respect pour vous…, pas que je n’en ai pas vis-à-vis de Malefoy ou des autres Serpentards…
- Du respect pour moi ? Vous voulez dire que vous ne m’avez jamais haït ?
- Pourquoi le devrais-je ?
- Et bien après ce que j’ai fait entre Malefoy et vous j’aurais cru que…
- Je ne vous déteste pas pour ça, ni pour autre chose d’ailleurs, professeur…
- Sévérus !
- Pardon ?
- Sévérus, Aelita appelez moi Sévérus ! Vite avant que je ne change d’avis !
- Très bien Sévérus, dit-elle avec un peu d’hésitation dans la voix. Comme je vous le disais, je ne vous haïs pas… Vous êtes quelqu’un d’autoritaire et je pense que vous avez fait cela pour le bien de Dra… Malefoy !
- Vous l’aimez toujours n’est-ce pas ?
- Nous avons déjà eu cette conversation, il me semble pro…, Sévérus !
- Pourquoi le niez-vous Aelita ? Vous devriez aller le retrouver dire ce que vous ressentez pour lui !
- Je suis avec Miles maintenant et puis mon cœur est prit par une autre personne que Malefoy…
- Une autre personne ?
- Oui, le seul problème c’est que cette personne est…, comment dire… Encore plus inaccessible que Malefoy Junior, c’est comme si je voulais avoir une relation avec Lucius, lui dit-elle avec un léger sourire en coin.
- Oui c’est comme si vous aviez une équation à résoudre avec des kilohertz…
- Pardon ?
- Non, rien…, poursuivez…
- Vous vous moquez de moi !?
- Pas du tout même si je pense que Lucius est un mauvais exemple !
- Pourquoi ?... Oui, en effet ce n’était pas tout à fait un bon exemple…
- C’est comme si vous m’aviez choisi moi, ça aurait eu le même impacte une colombe qui s’éprend d’un corbeau avouez que c’est risible Aelita !
- Oui, complètement absurde, dit-elle en se forçant à rire un peu puis en baissant la tête sur le plan de travail.
- Bien remettons nous au travail après tout on n’est pas là pour bavarder !

Aelita se remit au travail avec une douleur dans l’estomac, elle avait envie de pleurer mais, elle retenait ses larmes de couler. La jeune fille savait depuis toujours que son professeur ne ressentirait jamais ce qu’elle éprouvait pour lui, pourtant elle avait eu un espoir absurde quand il avait retrouvé ses dix-sept ans.

*Il ne nous reste que quatre jours et me voilà à discuter de mes aventures amoureuses avec le professeur Rogue*, se dit-elle en essayant de se concentrer.

Ils sautèrent tous les deux le repas de midi sans même s’en apercevoir. Ce n’est que quand Aelita sentit un vent glacé lui parcourir le dos qu’elle se rendit compte que le professeur avait encore disparu. Il revient quelque minute plus tard avec une bouteille, Aelita reconnu alors le contenu de la bouteille comme étant du vin d’elfe.

- Vous n’allez pas encore boire Sévérus !?
- Je fais ce que bon me plait Miss Stones !

*La trêve n’aura pas duré longtemps*, songea-t-elle en le regardant se verser un verre.

Prenant alors son courage à deux mains elle sortit sa baguette et changea une fiole en verre. Elle se dirigea ensuite vers le maître des potions et lui prit la bouteille des mains et s’en servit un verre.

- Vous n’en avez pas le droit vous n’êtes pas majeur ! Miss…
- Vous non plus !
- Je le suis…
- Techniquement peut-être mais en l’occurrence pas aujourd’hui vous avez l’aspect d’un jeune homme de 17 ans qui n’a pas encore finit ses études à Poudlard ! Et je vous en prie fermez votre bouche on dirait un poisson sorti de l’eau !
- Je le savais ! Je le savais, vous vous prenez s’en doute pour une de mes camarades de chambrée mais vous ne l’êtes pas !
- Je sais que je ne le suis pas professeur ! Vous me le faites assez remarquer comme ça ! dit-elle en posant le verre et la bouteille sur une des armoires proches du professeur puis elle quitta le laboratoire.
- Restez ici, je n’en ai pas fini avec vous, dit-il en la poursuivant et en la rattrapant par le bras la forçant à faire demi tour pour qu’elle le regarde.

Les yeux d’Aelita étaient rempli de larmes ce qui sembla surprendre le professeur Rogue qui la relâcha immédiatement.