[Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers

Titre : La Rose du désespoir
Couple : Jack Chandlers / Wendy Scotts
Personnages concernés : Le couple ainsi que d'autres personnages.
Rating : PG-13
Thème : 11. Fleur
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un futur lointain dans lequel Jack et Wendy sont mariés.

Cette fic est la dernière partie de la saga "Si c'était Wendy".

La Rose du Désespoir

Jack avait vieilli, des rides avaient fait leurs apparitions sur son visage ainsi que quelques cheveux blancs parmi ses cheveux ébouriffés. Mais malgré tout, il ne se sentait pas vieux, non loin de là, ses yeux continuaient de pétiller de malice et son sourire était toujours aussi charmeur. De plus, il ne pouvait pas se plaindre, il menait une belle vie, il était marié à la femme qu'il avait toujours aimé et avait des enfants incroyables. Que pouvait-il demander de plus ? Certes, son emploi au ministère n'était pas celui qu'il avait rêvé quand il était plus jeune, mais il lui convenait parfaitement. Le seul problème était le fait qui lui prenait la majorité de son temps, durant ces dernières années il avait dû se consacrer plus à son travail qu'à sa famille. Il faisait en sorte de passer du temps avec sa femme et ses enfants, mais cela n'était pas assez et il le reconnaissait. Il s'en voulait même, mais malheureusement il ne pouvait rien faire contre ça. Il avait pensé à quitter son emploi et se consacrer exclusivement à sa petite famille, passer ses journées avec sa femme et ses enfants, partir en voyage dans un autre pays ou bien aller visiter divers lieux. Voilà bien des choses qu'il n'avait plus faites depuis longtemps et il s'en voulait.

Aujourd'hui était donc un jour comme un autre. Le sorcier se levait enfin alors que le soleil n'en avait pas fait autant, ce dernier semblait prendre son temps. Jack prit un petit déjeuner. Comme à son habitude, il avait préparé assez de café pour lui ainsi que sa femme. Il avait également prit le temps de préparer la table pour son épouse qui n'allait pas tarder à se réveiller à son tour. Voilà qu'il se dirigeait vers la salle de bain où il prit sa douche quotidienne avant de prendre soin de se raser. Il ne prit pas la peine de se coiffer, cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas fait laissant ainsi à ses cheveux la liberté de choisir leur disposition. Il était donc prêt pour débuter sa journée et voilà que le soleil se montrer enfin. Sa femme était réveillée et elle fut accueillie par un mari qui n'hésita pas à l'agresser de bisous, le tout était accompagné d'un câlin un peu trop rude pour elle.

Jack: Tu as passé une bonne nuit ?
Wendy: Oui, comme toujours, tu étais prêt de moi.

Le sorcier eut un immense sourire face à cette réponse. Qu'est-ce qu'il pouvait l'aimer! Malgré ses petits yeux encore sous le coup de la fatigue, il la trouvait magnifique. Mais voilà, il ne pouvait pas rester à la contempler toute la journée malheureusement, il devait partir. Alors qu'il se trouvait dans le hall de la maison, Wendy fit son apparition afin de lui souhaiter une bonne journée. Elle prit soin de réajuster la cravate de son mari avant de lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Satisfait, Jack s'en alla.

Aujourd'hui était donc un jour comme un autre...ou presque. La vérité était que Jack avait réservé une surprise pour sa femme. Cela faisait trop longtemps que tout était pareil dans leur vie, ils étaient dans une routine qui commençait à ronger leur vie. De plus, Jack s'en voulait d'avoir quelque peu délaissé sa femme, alors il était temps de changer cela. Il avait prit son après-midi malgré la réticence de son supérieur, mais le sorcier avait eu de solides arguments. Ce fut donc après une longue attente que treize heures sonna, Jack prit ses affaires et quitta son bureau si vite que nul n'avait eu le temps de lui dire au revoir. L'amour ne pouvait pas attendre!

Mais voilà, il ne pouvait pas se rendre chez lui les mains vides, il lui fallait un petit quelque chose. Ce fut ainsi qu'il s'arrêta chez un fleuriste moldu. Étant donné que la famille Chandlers vivait à Londres même, il lui avait été indispensable de posséder de l'argent moldu. Il pénétra à l'intérieur de la boutique avec une certaine appréhension: que pouvait-il prendre ? Un bouquet ? Oui, pourquoi pas, mais pas n'importe lequel ! Il avait une idée précise en tête, il voulait des roses d'une couleur originale. Alors qu'il contemplait toutes ces fleurs, il se sentait immergé dans une incroyable mer de couleurs, il avait l'impression de voir un arc-en-ciel. Il lui fut difficile de choisir, mais après un long moment d'hésitation il réussit à faire son choix. Un bouquet de roses jaunes. Elles étaient magnifiques et splendides. Jack finit par régler la nota et se dirigea vers la sortie avant d'être interpellé par le fleuriste.

Fleuriste: Veuillez me pardonner mon indiscrétion, mais pourrais-je savoir à qui sont destinés ces fleurs ?
Jack: Elles sont pour ma femme, disons que c'est un jour particulier aujourd'hui.
Fleuriste: Oh, je vois. Je ne voudrais pas paraître grossier ou puéril, mais connaissez vous la signification de la couleur de ces roses?
Jack: Je dois admettre que non, mais peut-être que vous pouvez me le dire.
Fleuriste: Bien volontiers. Voyez vous...



Jack marchait, le sourire aux lèvres. Il se souvenait de ce que lui avait dit le fleuriste et cela continuait de le faire rire. Cela était véritablement du n'importe quoi, comme si la couleur d'une fleur pouvait changer quelque chose. C'était complètement ridicule et il n'avait pas hésité à lui dire, bien évidement de façon polie. Il n'était quand même pas grossier. Non, cela était vraiment débile. Il aimait sa femme et cette dernière l'aimait aussi, rien d'autre ne pouvait être plus important que cela. Leur amour était fait pour durer et rien ne pouvait lui enlever cette idée de la tête. Maintenant qu'il n'était plus très loin de chez lui, il réfléchissait à tout ce qu'il pouvait dire à sa petite femme d'amour afin de la combler. Mais voilà, quelque chose l'interpella soudainement.

Un homme venait de sonner à la porte de sa maison, il pouvait l'apercevoir de là où il était. Sûrement une erreur. Les maisons se ressemblaient tellement dans ce quartier de Londres, il arrivait parfois que ceux qui n'y étaient pas habitués se trompe. Il pouvait également voir Wendy qui venait d'ouvrir la porte. Elle allait sûrement être surprise par cet inconnu et, après avoir comprit l'erreur, lui faire un sourire poli avant de refermer la porte. Mais il n'en fut pas ainsi. Cet inconnu ne semblait pas être si inconnu que cela pour la femme qui se tenait sur le palier de la porte. Et soudainement quelque chose foudroya Jack sur place. Il s'arrêta net, laissant son bouquet de fleurs tomber sur le sol. Les roses jaunes finirent par s'éparpiller sur le sol alors que le sorcier se sentait désemparé face à la scène qui se jouait devant lui. Wendy avait embrassé cet homme avec fougue comme si elle était heureuse de le voir. L'amant ne resta pas longtemps sur le devant de la porte, il finit par suivre la femme à l'intérieur de la maison. La porte se referma

De son côté, Jack avait disparu au détour d'une rue, le chagrin venait de le détruire, il se sentait soudainement impuissant face à cette situation et il ne savait plus quoi faire. Sur le sol gisait des roses jaunes.

Ce soir-là fut comme tous les autres. Jack pénétra à l'intérieur de sa demeure à l'heure habituelle. Il fut, comme chaque soir, accueillit par sa femme qui l'embrassa. Un baiser qui lui sembla soudainement banal, vulgaire. Un baiser qui était comme tous les autres. Comme chaque soir, elle lui demanda gentiment de se presser, le dîner allait refroidir. Comme chaque soir, il embrassa ses enfants et leur demanda de raconter leur journée respective. Comme chaque soir, le dîner se passa convenablement, les enfants allèrent se coucher vers vingt et une heure ainsi que leurs parents. Et comme chaque soir, Wendy embrassa une dernière fois son mari pour lui dire bonne nuit. Mais ce soir-là, Jack repensa aux dires du fleuriste...



Fleuriste: Voyez vous, les roses jaunes sont le symbole de la froideur, de l'orgueil et de l'infidélité. Elles sont là pour annoncer la jalousie ou un amour finissant. En offrant ces fleurs à votre femme, c'est comme si vous la suspectez de vous tromper.
Jack: N'y voyez aucune offense, mais cela relève pour moi de la bêtise. Je peux vous assurer que ma femme n'est pas de ce genre, loin de là. On s'aime et rien ne pourra changer cela.
Fleuriste: Je n'en doute pas un seul instant, monsieur. En tout cas, sachez que je vous dis cela en tant que fleuriste. Nous autres croyons à la magie des fleurs.
Jack: La magie des fleurs...c'est bien la première fois qu'on me dit cela, pourtant je m'y connais en magie. Mais ne vous inquiétez pas, votre rose du désespoir sera ma rose du bonheur.

Titre : La Promesse
Couple : Jack Chandlers / Billie Ziegler
Personnages concernés : Le couple ainsi que d'autres personnages.
Rating : PG-13
Thème : 24.Bonne nuit
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un futur lointain alors que Jack est âge de 35 ans.

Cette fic est la première partie de ‘‘ L'Illusionniste ’’

La Promesse

Chandlers, Jack: ...Grand sorcier de son époque, il acquit une grande célébrité au sein de la communauté magique grâce à ses nombreux tours. Certains, notamment ses détracteurs, l'appelaient « Le Malin », terme péjoratif ayant pour but de rabaisser la personnalité de Jack. Ce n'était pas le seul surnom qui lui avait donné, nombreuses rumeurs couraient à son sujet concernant son affiliation avec la magie noire. Quelques personnes faisaient également courir des ragots faisant de l'homme un être mystique. Le concerné n'a pourtant jamais rien fait pour démentir toutes ses rumeurs, la seule chose qui semblait avoir une importance capitale à ses yeux était le fait de respecter le pseudonyme qu'il s'était donné: L'Illusionniste. Enfant de sang-mêlés, il fit ses études à Poudlard...





Avant tout, il y a certaines choses qu'il est bon de connaître concernant les tours de magie. Chaque tour de magie est composé de trois parties, trois actes ayant chacun son importance. La première partie s'appelle « La Promesse ». Le magicien montre quelque chose d'ordinaire: une carte, un mouchoir ou bien une personne. Il vous montre cette chose ordinaire, parfois même il demande à ce que vous l'examiniez si l'objet en question est bien réel, est bien ordinaire. Bien sûr, il ne l'est probablement pas.
La Deuxième partie est « Le Tour ». Le magicien prend l'objet ordinaire afin de le faire devenir extraordinaire. Vous commencez à chercher le secret...sans pour autant le trouver. Mais à ce moment, vous n'êtes pas encore ébahis, vous n'êtes pas vraiment surpris. Après tout, faire disparaître une chose ne suffit pas, encore faut-il pouvoir la ramener.
C'est pourquoi il y a une troisième partie, l'acte le plus difficile.: « Le Prestige ». à ce moment, vous ne cherchez plus le secret du tour. Au fond, vous n'aviez pas cherché. Vous n'avez pas vraiment envie de savoir, car, il faut bien se l'avouer, on a envie d'être dupé.



La salle était pleine à craquer. Voilà plus d'une heure qu'il tenait son public en haleine et il en était fier. Il était facile d'éblouir un moldu par un quelconque tour de magie, mais éblouir un public d'être maîtrisant la magie était tout autre chose. Voilà maintenant cinq ans qu'il était devenu un illusionniste parmi les sorciers. L'homme, qui était devenu auror, avait fini par tout plaquer du jour au lendemain avant de disparaître. Pouf ! Plus de Jack Chandlers pendant près de huit ans. Huit années durant lesquelles personne ne sut réellement ce qu'était advenu du sorcier. Certains de ses amis pensaient qu'il était parti très loin afin de faire le tour du monde, d'autres pensaient qu'il s'était rendu dans sa maison dans le sud de la France, puis d'autres encore affirmaient qu'il était parti pour mieux mourir. Mais voilà qu'un beau jour, sans prévenir, il faisait un retour triomphal sur une petite scène d'un bar. Tout était parti de là, d'un vulgaire bar qui était fréquenté par de vulgaires personnes et ce fut un vulgaire ivrogne, qui venait de cuver une énième bière, qui l'appela « l'Illusionniste ». Un surnom qu'il garda jusqu'à ce jour, jusqu'à ce qu'il atteigne la scène d'un immense amphithéâtre.

Oui, il émerveillait les gens sans que ceci ne découvrent ses secrets. Comment pouvait-il réussir tous ces tours sans pour utiliser de baguettes ? Certes, certains sorciers arrivaient à utiliser la magie, du moins pour certaines choses, sans baguettes. Mais là, c'était complètement démesuré. Mais comme pour tout, il y a toujours une fin et la soirée touchait à sa fin et il était temps de dire au revoir au public. Jack se trouvait donc face à toute cette foule qui ne comprenait toujours pas comme tout cela était possible.

Jack: Mesdames, mesdemoiselles et messieurs. Je vous remercie à tous d'être venu si nombreux ce soir, cela me réjouit énormément. J'espère que vous avez passé une agréable soirée et qu'elle a été aussi magique pour vous que pour moi. Je vous souhaite, à toutes et à tous, une bonne nuit.

Le sorcier adressait un immense sourire à son public alors qu'il remettait son chapeau haut de forme sur sa tête. Il avait opté pour un costume trois pièces ressemblant à ceux du XIXe siècle, une montre de gousset à son gilet. Cela faisait partit de la mise en scène, mais également d'un plaisir personnel. Après un dernier signe de main, voilà qu'il tourna le dos à son public et se dirigea vers le grand miroir qui se trouvait sur la scène. Il fit un geste de main, plus théâtrale qu'autre chose, et pénétra dans ce miroir avant de disparaître dedans. Tout le monde se lève. Applaudissement. Roulement de tambour. Baisser de rideau.


Le spectacle était fini depuis une demie-heure maintenant, tout le monde était parti. Mais dans les coulisses c'était autre chose. Jack se trouvait là, il était assis à une table à boire un verre de whisky pur feu au beau milieu de tout son matériel qui semblait éparpillé ici et là. Georgio Belton, ami, manager et ingénieur de Jack, était parti depuis plus de dix minutes également. Il ne restait donc plus que le sorcier, seul avec ses pensées. Du moins, tel était sa certitude. Il entendit soudainement des applaudissements, cela le surprit et sa première réaction fut de lever sa tête afin d'où venait le son produit. Face à lui se trouvait deux personnes, un homme et une femme. En regardant de plus près les tenues des deux nouveaux venus, il comprit rapidement qu'il s'agissait des agents du ministère de la magie et plus précisément de la brigade de la police magique. Ce dernier détail, il le comprit en découvrant le visage de la femme, celle qui venait d'applaudir. Il la connaissait bien, elle était la numéro deux concernant la brigade et, d'après certaines rumeurs, elle n'allait pas tarder à prendre la place du chef. Cette femme, il la connaissait bien...il avait grandi avec d'une certaine manière, ils avaient passé leur adolescence ensemble et elle avait été, durant une période, sa fiancée.

Femme: Félicitations ! Vraiment impressionnant ! Je n'ai rien vu de si sensationnel ! Il faudrait que tu m'apprennes à voler comme tu l'as fait ce soir. Sans balai ni autre sort, juste comme ça, par ta simple volonté. D'ailleurs, quand tu as survolé le public, tu aurais pu me saluer.

Son ton était cassant et sarcastique. Après tout, il ne fallait pas s'attendre à autre chose de sa part. Il l'avait abandonné du jour au lendemain sans rien dire, il lui avait simplement laissé une petite lettre pour dire qu'il était désormais loin. Il ne pouvait donc espérer la voir de nouveau tomber sans ses bras comme ce fut le cas à une époque.

Jack: Je suis également très heureux de te revoir...Billie. Le petit jeunot est ton nouveau petit copain je présume. Enchanté de vous connaître, Monsieur ?

Billie Ziegler. Elle avait changé. Beaucoup changé. Oh, bien évidemment elle restait la belle femme brune qu'elle avait toujours été, mais plus comme avant. Elle était devenue beaucoup plus...féminine. Mais cela ne la rendait que plus belle.

Saemus: Bones, Saemus Bones. Je suis le...
Billie: Bones ! La ferme !
Saemus: Désolé, Madame.
Billie: Attends moi dehors, je voudrais discuter en tête-à-tête avec lui.

Le jeune homme acquiesça d'un signe de tête avant de faire demi-tour vers la sortie. Jack trouvait cela amusant. Cela se voyait qu'il s'agissait d'un petit nouveau, il devait fraichement sortir de l'école et il n'avait pas encore l'habitude du terrain. Oui, cela était vraiment amusant. On commençait tous comme ça après tout.

Jack: Amusant ton nouveau coéquipier, un peu timide également. J'ai appris également que tu as eu une sacré promotion au sein de la police magique, toutes mes félicitations. Je me demande seulement qui tu as bien pu arrêter pour avoir une montée si rapide.
Billie: Un gros poisson dirons nous. Alors, ça y est, tu es de retour ?
Jack: Faut-il croire. Un verre ?

Billie fit un signe de tête négatif. Jack finit par l'inviter à s'asseoir en face de lui, chose qu'elle refusa également. L'homme finit par hausser les épaules avant de se lever. Il n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, qu'il reçut une gifle violente de la part de la femme qui s'était approché comme une furie.

Bille: Espèce de salaud! Tu t'en vas du jour au lendemain sans prévenir, comme ça. Tu me promets mondes et merveilles, tu me demandes ma main et puis tu te barres, juste pour le plaisir.
Jack: Non, pas pour le plaisir...

PAF ! Une deuxième baffe, au moins ses deux joues n'allaient pas être jalouses. Il fallait qu'elle faisait mal. Alors que Jack avait un visage rouge de douleur, Billie en avait un rouge de colère.

Billie: Pourquoi ? Dis le moi ! Pourquoi tu es parti comme un voleur ? Pourquoi tu n'as pas donné signe de vie pendant huit ans ? Pourquoi tu m'as laissé toute seule ?
Jack: Je suis désolé, Billie.

Alors qu'il voulait déposer une main compatissante sur son épaule avant de commencer son explication, la femme lui attrapa le poignet pour le tordre et, soudainement, lui décolla, non pas une baffe, mais un coup de poing du droit. Oui, Billie n'était pas comme beaucoup de filles, elle était beaucoup plus...direct. Chose qu'il venait...de se prendre. Mais le plus surprenant restait à venir. Alors qu'elle venait d'évacuer toute sa colère sur la personne qui en était à l'origine, voilà qu'elle tira sur le poignet déjà endoloris afin d'attirer l'homme vers elle pour mieux...l'embrasser. Un baiser fougueux et virulent. Elle lâcha le poignet pour passer ses bras derrière le cou de Jack. Ce dernier, qui était complètement à la ramasse, préférait cette situation plutôt que la situation précédente. Il se laissa aller également et prolongea ce baiser jusqu'à ne plus avoir de souffle. Le sorcier finit par serrer Billie dans ses bras et ils restèrent ainsi durant plusieurs minutes sans rien se dire.

Billie: C'est à cause de ton oncle, n'est-ce pas ?

Jack ne répondit rien, il préférait garder le silence. Il se remémorait un vieux souvenir datant de plus de neuf ans. Son oncle, William Chandlers, s'était suicidé alors qu'il venait d'être accusé des plus grands vols au sein du monde magique des vingt dernières années. Cela était bien entendu véridique, son oncle avait été un grand voleur. Pour Jack, il avait été le plus grand ayant existé. Il l'art et la classe pour le faire. Mais la vérité, ce qui le perturbait le plus, était le fait qu'on avait découvert son secret. Chose qui était impossible. William prenait tellement de soin à ne pas se faire prendre. Il avait simplement été trahi.

Billie: Je sais que cela t'as fait beaucoup de mal, mais tu n'aurais pas dû partir, j'aurais pu t'aider. Ensemble, on aurait pu surmonter cette épreuve. Jack...

La sorcière leva les yeux avec un léger sourire. Elle semblait triste et heureuse à la fois. Triste de tout ce temps perdu, mais heureuse de l'avoir retrouvé. Elle le regarda comme si elle venait de le découvrir, elle semblait chercher quelque chose sur ce visage.

Billie: ...J'ai une idée...


Les minutes avaient défilé plus vite qu'ils ne l'auraient crus. Ils avaient beaucoup discuté. Après tout, ils venaient de se retrouver et ils avaient du mal à se lâcher. Cela faisait huit ans qu'ils ne s'étaient pas parlés, mais malgré tout ce temps les sentiments étaient restés. Toujours intact ? Peut-être pas, mais il y avait toujours quelque chose entre eux. Et puis au bout d'une heure, Saemus Bones fit une apparition timide. Oui, ce jeune garçon était vraiment amusant, il n'osait pas les déranger alors qu'il se trouvait en face d'eux. Il finit par prendre son courage à deux mains.

Saemus: Ma...Madame. Nous devrions y aller.
Billie: Mince, c'est vrai.

Billie, qui semblait être de nouveau heureuse, se leva avant d'enfiler de nouveau sa veste. Jack s'était de nouveau levé et, une fois plus, il fut surprit par le baiser rapide et furtif de cette femme qui aimait être très entreprenante. Alors que le binôme de la police magique allait s'en aller, Jack finit par les retenir.

Jack: Attendez...Monsieur Bones.

Ce dernier s'arrêta, surprit. Rapidement des gouttes de sueur se mirent à perler sur son front alors qu'il se retournait vers l'homme qui venait de l'interpeller.

Jack: C'est bien Bones votre nom ?
Saemus: Oui, Monsieur.
Jack: Un parent de Madame Shinku ? Je veux dire de Susan Bones Shinku ?
Saemus: Euuuh...
Billie: Rooh, arrête donc d'être aussi tendu face aux gens, personne ne va te manger. Et pour te répondre, non, ils n'ont aucun liens de parentés.
Jack: Oh ! Veuillez me pardonner alors.

Les deux agents du ministère de la magie finirent par s'en aller, Billie faisant un dernier petit geste de la main. Jack repensa à ce fameux baiser qu'elle venait de lui offrir. Il fallait reconnaître que c'était...wahou ! Un petit sourire aux lèvres, voilà qu'il mettait à son tour sa veste. Il était prêt à s'en aller à son tour, mais il finit par s'arrêter près d'un petit meuble sur lequel reposait une photo. Ses doigts avaient eu un mouvement d'hésitation avant de la prendre pour l'amener près de son visage. On pouvait y voir Jack alors qu'il n'avait encore seize ans, son père et également son oncle. Ils étaient tous les trois, entre hommes, à flamber de l'appareil photo que tenait, à l'époque, sa mère. Ils étaient tous les trois, là, réunis, à rire et à s'amuser. Alors qu'il regardait la photo, une petite pensée traversa son esprit, une pensée dédié à son oncle. La Promesse venait d'être fait.

Il déposa la photo, lentement, avant de s'en aller à son tour. Il claqua des doigts et la lumière finit par disparaître. Il ouvrit la porte qui lui ouvrait une vision d'une belle nuit qui était bercée par la pleine lune. Il jeta un rapide coup d'œil à l'intérieur des coulisses avec un petit sourire.

Jack: Bonne nuit, Monsieur Chandlers.

Jack finit par fermer la porte plongeant ainsi les coulisses dans le noir total dans lesquelles reposait une photo, un souvenir d'une époque révolue durant laquelle avait vécu l'oncle du jeune sorcier qu'on surnommait aujourd'hui l'Illusioniste.

Titre : Le Tour
Couple : Jack Chandlers / Billie Ziegler
Personnages concernés : Le couple ainsi que d'autres personnages.
Rating : PG-13
Thème : 15.Le bleu le plus pur
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un futur lointain alors que Jack est âge de 35 ans.

Cette fic est la deuxième partie de ‘‘ L'Illusionniste ’’

Le Tour

Le Bleu d'Opale: ...Objet unique ayant un lien magique et ayant, d'après certaines rumeurs, une valeur inestimable, il fut surnommé « Le Bleu le plus Pur ». Certains hésitent à le considérer comme tel, mais plus comme le plus beau bijoux au monde. Unique en son genre, cette sphère de trois centimètres de diamètre est d'une perfection inégalé pouvant passer d'un état translucide à un état opaque. Cet objet est entouré d'un mystère incroyable puisqu'il ne resta pas longtemps dans les mains du ministère de la magie. à ce jour...





Il fut un temps où Gringotts était considéré comme l'endroit le plus sûr du monde magique, mais pour certains cela remontait à une autre époque. Alors que Voldemort ressurgissait des ténèbres, Harry Potter avait réussi à pénétrer au sein même de la banque avant d'en ressortir sur le dos d'un dragon. Lorsque l'identité de Leroy Knouw, célèbre voleur opérant au sein du monde magique, fut révélé en la personnalité du sorcier William Chandlers, ses crimes furent également connus. Plusieurs d'entre eux furent d'avoir dérobé la banque des gobelins à l'insu de ces derniers. Gringotts avait donc perdu toute crédibilité et n'était devenu qu'une simple banque de sorcier. Les gobelins furent bien embêtés de voir la réputation de leur banque s'effacer avec le temps. Mais ce fut les membres du ministère de la magie qui furent les plus embêtés dans cette histoire puisque, quelques années après ce grand changement, il ne restait plus de véritables lieux dont la sécurité était véritablement inviolable et lorsqu'ils firent la découverte du Bleu d'Opale...ils ne savaient pas où ils pouvaient garder cet objet magique d'une grande importance. Alors, ils décidèrent de le garder au sein de leur locaux, au ministère de la magie. Toutes les précautions furent prises afin que nul individu ne puisse dérober l'objet. Des tas de sortilèges, d'enchantements et autre avaient été mis en place. Du personnel avait été requis de façon supplémentaire. Aurors, membres de la brigade la police magique ainsi que d'autres. Le ministre, un certain Ernie MacMillan, ne pouvait pas y accéder à sa guise. Durant plus de trois mois, les rumeurs les plus folles circulaient d'ailleurs sur le compte de cette sécurité. On racontait que des géants, des trolls et des dragons avaient été requis pour assurer la sécurité de l'objet le plus important du monde magique: un sphère de trois centimètres, à peine plus gros qu'un œuf. Mais voilà, trois mois plus tard...

Jack Chandlers marchait le long d'un couloir avec Ernie MacMillan, devenu premier ministre. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. On ne pouvait dire qu'ils étaient des amis très proches, non loin de là, mais ils s'appréciaient mutuellement. Du moins, en habitude. Aujourd'hui, c'était différent, Ernie semblait énervé alors que son compagnon était, tout au contraire, bien heureux. Bizarrement, ils s'étaient connus bien après Poudlard, quand Jack était encore un auror. Mais cela remontait à loin. Si le sorcier était venu, ce fut pour voir son camarade afin de lui demander une faveur. Une faveur particulière. Il voulait voir le Bleu le plus Pur: le Bleu d'Opale. La discussion avait eut lieu dans le bureau d'Ernie, entre les deux hommes, néanmoins on avait pu entendre le ministre levait la voix...il semblait déborder de colère. D'ailleurs, cela se voyait encore sur son visage. Alors qu'ils marchaient, l'homme tentait de masquer cet énervement, mais cela semblait bien futile. Bientôt, ils s'arrêtèrent, les couloirs se séparaient. L'un des deux couloirs présents était gardé par huit sorciers, il ne fut pas difficile pour Jack de savoir que ce couloir menait à l'objet de son désir.

Ernie: J'espère que tu es satisfait !
Jack: Oui, je te remercie beaucoup. Sache que...
Ernie: Je ne veux pas de tes remerciements ou que ce soit de ta part ! Mes hommes ont reçu une missive pour les prévenir de ton arrivée. Une fois dans la pièce, tu n'auras que deux minutes ! Deux minutes ! Et surtout ne touche pas à l'objet !! Si tu fais l'idiot, je viendrais t'étriper moi-même ! Est-ce clair ?
Jack: Limpide. Néanmoins, sache que...Ernie...

Jack n'avait pas eu le temps de finir que le ministre s'en alla. Mais ce n'était pas cela qu'il allait faire disparaître le sourire de son visage, bien au contraire. Il était heureux et cela ne pouvait échapper à personne. Voilà qu'il s'engageait désormais dans ce couloir qui déboucha sur un ascenseur dans lequel le sorcier monta. Il ne sut pas à quel étage il descendit, mais cela avait prit du temps. Voilà qu'il sortit de l'ascenseur afin de se retrouver dans un nouveau couloir qui, celui-ci, était beaucoup plus large mieux gardé. Il y avait d'une vingtaine d'homme. Jamais il n'avait vu pareil mesure de sécurité au préalable. Au bout du couloir se trouvait une immense de métal. Cette dernière commençait à se refermer, laissant ainsi sortir deux hommes. Alors que Jack marchait en direction de cette porte, il croisa ces deux hommes. L'un d'eux était Siegfried Léthé, un maître des potions et également celui qui avait la tâche de découvrir le secret du Bleu d'Opale. Ils se regardèrent mutuellement, mais ils ne firent rien d'autre que de continuer leur route. En disparaissant du jour au lendemain, Jack avait abandonné tous ceux qu'il connaissait, même son meilleur ami.

Le sorcier finit par arriver devant cette porte métallique qui s'ouvrit devant lui. Derrière se trouvait une pièce plus petite, mais où se trouvait pas mal de monde. Dont Billie Ziegler. Elle avait la tâche de superviser les entrées et sorties du coffre. Coffre qui se trouvait justement derrière elle. Bones ne se trouvait pas loin d'elle, il semblait être son ombre. Très rapidement, on lui retira sa baguette puis il fut soumis un nombre incalculable de contrôle aussi divers que variés. Ce fut au bout d'un quart d'heure qu'il eut enfin l'autorisation de pénétrer à l'intérieur du coffre. Le coffre porte s'ouvrit lentement, trop lentement au goût de Jack qui était impatient de pénétrer dans la prochaine pièce. Néanmoins, il prit le soin d'adresser un grand sourire à Billie, un sourire qui ne fut pas rendu. Cela était normal, elle n'avait pas intérêt à montrer quoi que ce soit d'étrange ou de suspect. La porte finit par être ouverte, Jack pénétra dans la pièce et la porte se referma derrière lui.

La salle était petite, rien de bien exceptionnel. Elle était également très peu éclairée, la véritable lumière provenait essentiellement de l'objet qui se trouvait en face de lui, sur une petite colonne de verre qui arrivait à sa taille. La lumière qui émanait de la petite sphère était bleue, un bleu captivant et magnifique. Cela provoquait une sensation étrange, on avait l'impression que le Bleu d'Opale volait dans les airs. Elle devenait parfois transparente, émanant ainsi un bleu clair sublime. Puis la seconde d'après, elle devenait opaque, dégageant un bleu foncé hypnotique. Oui, elle méritait bien son nom. Jamais personne n'avait pus voir quelque chose de semblable. Jamais personne n'avait vu quelque chose d'aussi...bleu...le bleu le plus pur...

Billie attendait dehors. Elle attendait l'écoulement des deux minutes. Lorsque cela fut fait, voilà que la porte s'ouvrit de nouveau, Jack en sortit. Il semblait heureux, autant qu'à son entrée. Il fut de nouveau contrôlé, il subit de nouveau test. Rien n'était anormal et la sphère était encore à sa place. Sa baguette lui fut remis et il s'en alla comme il était venu. Billie le regardait quitter la pièce. Il était parti, il n'y avait rien eu. Ni disparition, ni alerte...rien. A ce moment précis, elle se posa une seule et unique question: avait-il réussit son coup ? Elle l'espérait fortement. Ce fut à son tour de pénétrer dans le coffre afin de vérifier que rien n'avait changé, ce qui était le cas. Une simple routine...



Elle attendait depuis longtemps. Trop longtemps. Allait-il venir ou bien allait-il s'enfuir ? Non, il allait venir. Mais pourquoi mettait-il autant de temps ? Était-ce normal d'attendre tout ce temps ? Idiote qu'elle était ! Cela faisait à peine une demi-heure qu'elle était là. Billie se trouvait dans une vieille chambre du chaudron baveur. Elle l'avait louée pour une nuit, comme cela avait été convenu avec Jack. D'ailleurs, elle entendait des pas, était-ce lui ? Peut-être. Les pas approchait de la chambre. Bientôt on toqua à la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Silence. Quatre fois. Elle se précipita et ouvrit la porte avant de se jeter dans les bras de l'homme. Sans faire attention à quoi que ce soit, elle l'avait embrassé, déposant ses lèvres sur celle de Jack d'une façon rapide, précipitée, fougueuse. Elle resta accrochée à lui alors que lui tentait de comprendre la situation. Néanmoins, il finit par passer les bras autour de la femme qu'il avait désormais sur lui. Mais ce fut en douceur qu'elle mit fin à ce baiser avant de reculer en douceur en se mordillant la lèvre inférieure, le tout en prenant soin de faire signe à l'homme d'entrer.

Jack finit par rire, un rire léger, alors qu'il pénétrait dans la pièce. Il n'oublia pas de fermer la porte derrière lui. Alors qu'il avançait, Billie reculait. Elle finit par s'asseoir sur le lit avant de continuer à reculer dessus. Le sorcier savait ce qui allait se passer, mais il ne voulait pas. Il fit un simple hochement de tête négatif et, avant que la femme ait pus protester, il fit un signe de la main. Le silence était donc installé. Il allait pouvoir enfin faire son tour. Il allongea son bras devant lui et, soudainement, secoua son bras de façon frénétique avant de s'arrêter. Une fleur était apparue dans sa main. Une fleur qu'il offrit à une Billie souriante, mais qui restait impatiente d'avoir la réponse à sa question. Ce fut alors que Jack sortit une petite boîte de la poche intérieure de sa veste. Une boîte qu'il tendait vers la femme qui semblait soudainement hypnotisée. Il l'ouvrit et là une lueur bleue venait d'en jaillir. Un bleu incroyable, un bleu magnifique, un bleu...pur.

Billie: Jack ! Co...co...comment as tu réussi ? Les tests ! La sécurité ! Tu n'as pas été arrêté ! Jack !!
Jack: C'est mon secret.

Billie finit par se lever de nouveau, Jack avait fermé la boîte avant de la poser sur le lit. La sorcière attrapa l'homme par le col avant de le tirer vers elle. Elle déposa un nouveau baiser, un baiser plus doux, plus délicat. Elle était heureuse, elle avait l'impression de rêver ! C'était incroyable ! Elle allait pouvoir passer aux choses sérieuses désormais. Demain, elle allait le livrer au ministère.



Au même moment, au ministère de la magie, se trouvait Ernie. Ernie MacMillan. Ministère de la magie. Il se trouvait dans son bureau. Il était assit sur son fauteuil, un verre à la main. Il attendait. Il était calme, serein. Rien ne semblait pouvoir le perturber. Il était heureux d'être là, dans cette pièce. Il avait tant rêvé de devenir ministre et il y était arrivé. D'une certaine manière, cela l'étonnait à moitié. Il s'était tant investit, il avait donné ! Bien évidemment, il avait eu des coups de pouces, de bonnes relations. Il se souvenait d'une de ces relations. Un homme arrogant, cynique et égocentrique, mais il était loin d'être méchant. Bien au contraire. Il avait commit des actes qui étaient condamnables, mais rien de méchant au fond. Il n'avait jamais fait de mal à personne. Grâce à cette personne, il avait pu avoir une excellente place au sein du Magenmagot alors qu'il était encore très jeune. Mais cela il le devait à William Chandlers. Il lui en devait bien une.

Soudain, la porte de son bureau finit par s'ouvrir. Siegfried Léthé fit son apparition et cela ne semblait pas surprendre Ernie. Non, il était content de le voir. Après tout, il l'attendait. Il reposa son verre avant de se lever. Siegfried leva sa main pour arrêter le ministre.

Siegfried: Attendez, je ne vous l'ai pas encore dit.
Ernie: Ah oui! C'est vrai. Désolé.

Le ministre finit par se rasseoir et prit une nouvelle gorgée de son verre avant de le reposer sur son bureau. Siegfried finit par s'éclaircir la voix avant de prendre la parole. Il était calme, sa voix était quelque peu mielleuse.

Siegfried: Monsieur le ministre, je viens vous prévenir que le Bleu d'Opale a disparu. Il a été dérobé.
Ernie: Mince alors...c'est là que je me lève ?
Siegfried: Euh...oui. C'est maintenant. Il faut prévenir tout le monde.

Ernie se leva en douceur, il n'était pas pressé. Il était même un peu fatigué. Il avait eu du mal à dormir la nuit dernière. Il finit par rejoindre l'homme qui l'attendait avant de s'arrêter soudainement.

Ernie: Au fait, Siegfried. Un verre peut-être ?
Siegfried: Non, sans façon, merci. Quoi que...juste un fond avant.

Les deux hommes prirent un verre de Whisky pur feu avant de donner l'alerte dans tout le ministère. Le Bleu d'Opale venait de disparaître et cela était quelque chose de grave, d'inimaginable...ou presque.

Titre : Le Prestige
Couple : Jack Chandlers / ??
Personnages concernés : Jack, le personnage mystère et les autres.
Rating : PG-13
Thème : 13.Liens
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un futur lointain alors que Jack est âge de 35 ans.

Cette fic est la troisième et dernière partie ‘‘ L'Illusionniste ’’

Le Prestige

Illusionniste: Artiste qui pratique l'illusionnisme ou l'art de créer l'illusion par un tour de prestidigitation. Il est celui qui vous offre une perception erronée de la réalité due à une sensation réellement perçue. Il peut faire croire l'incroyable et vous offrir un jugement faux, mais séduisant pour l'esprit. L'illusionniste est un prestidigitateur talentueux dont le but est de vous tromper.

Huit ans plus tôt.

C'était un jour comme un autre. Jack Chandlers était fiancée à Billie Ziegler, le couple vivait le parfait amour et ils allaient très bientôt se marier. Le jeune homme en était heureux, il ne pouvait rien demander de mieux. Elle avait toujours été là pour lui, c'était elle qui l'avait aidé à traverser l'épreuve douloureuse qu'il avait dû subir. La perte de son oncle, il y avait de cela désormais un an, avait quelque chose de terrible pour lui, mais Billie était resté près de lui, elle avait tout fait pour l'aider. Il ne pouvait que lui être reconnaissant de tout cela. Néanmoins, malgré tout, il avait tout tenté afin de découvrir qui avait bien pu trahir son oncle, qui avait trahi la confiance de William et de ses proches. Il avait beau avoir mit tout en œuvre, il n'avait jamais réussi à découvrir l'identité du traître. Puis voilà qu'un beau jour il recevait une lettre, une lettre qui avait tout changé pour lui. Alors qu'il venait de la lire, il la jeta au feu avant d'écrire, sur un vulgaire bout de parchemin, un simple mot à l'intention de celle qui l'avait aidé. Adieu. Voilà comment il remerciait celle qui avait été là pour lui: en l'abandonnant.

Aujourd'hui

Jack n'avait pas dormis de la nuit, il était bien trop excité pour cela. Oui, il était heureux. Il se tenait devant la fenêtre de la chambre, un immense sourire sur le visage. Billie, quant à elle, se trouvait dans la salle de bain à prendre une douche. Sur le lit se trouvait la boîte contenant le Bleu d'Opale, elle était ouverte laissant ainsi l'objet visible aux yeux de tous. A côté se trouvait un petit mot que le sorcier avait si délicatement prit le soin de poser après avoir écrit un petit message pour la femme. Il avait l'impression de revivre un événement ancien...sauf que tout était différent aujourd'hui. Il finit donc par fermer les boutons de sa veste après avoir prit un cigare qui traînait dans une poche intérieure de celle-ci. Il le porta à sa bouche et se dirigea vers la sortie de la chambre. Il resta au milieu de cette chambre un instant, il semblait hésiter, mais cela lui passa bien rapidement. Il finit donc par sortir de la chambre afin de se retrouver dans le couloir. Alors qu'il marchait tranquillement, un homme fit son apparition. Il montait les escaliers et il était sûr de lui, cela se voyait dans son regard. Les deux sorciers finirent par s'arrêter mutuellement alors qu'ils étaient proches l'un de l'autre.

Jack: Auriez-vous du feu, s'il vous plaît ?
Saemus: Bien évidemment.

Bones sortit sa baguette et la pointa vers le bout du cigare. Une flamme fit son apparition au bout de la baguette permettant ainsi à Jack de humer le délice qu'il tenait entre ses lèvres. Au même instant, d'autres hommes montèrent les marches afin de se retrouver près d'eux. Des aurors. Ils étaient conduit par un vieil homme dont le visage était marqué par le temps. Ce dernier marchait d'un pas lent, mais assuré. Alors qu'il passa près de Jack, il n'hésita pas à lui tapoter l'épaule...tel un père félicitant son fils. Le sorcier finit par s'en aller, laissant ainsi les aurors en compagnie de Saemus Bones. Ce dernier semblait d'ailleurs indiquer une chambre.



Au même instant, Billie Ziegler quittait la salle de bain et ce fut avec une grande surprise qu'elle constata que Jack Chandlers n'était plus là. Néanmoins, le Bleu d'Opale se trouvait toujours dans sa boîte, il était accompagné d'un petit mot qu'elle s'empressa de lire. « Tu es une mauvaise comédienne ». Voilà ce qui était écrit. Et soudainement, tout bascula pour Billie. Alors qu'elle comprenait la situation, il était désormais trop tard. Saemus Bones venait de défoncer la porte de la chambre et il n'était pas seul, il y avait des aurors avec lui. Elle aurait voulu prendre sa baguette, mais cela ne servait à rien, ils étaient bien trop nombreux. Le chef du petit groupe finit par s'avancer, retirant délicatement son chapeau melon, avant d'adresser un immense sourire à la jeune femme. Cette dernière l'avait reconnu immédiatement, elle ne pouvait pas oublier le visage de l'homme qui avait faillit devenir son beau-père.

Billie: Que faites-vous ici ? Vous n'avez pas le droit !
Mark: Mademoiselle Ziegler, vous êtes en état d'arrestation pour le vol du Bleu d'Opale.

Billie voulait protester, elle voulait se défendre. Mais cela lui était impossible désormais, elle avait l'impression de recevoir un immense coup de couteau en plein cœur, cela était même un euphémisme par rapport à ce qu'elle ressentait. Elle prenait désormais conscience de la vérité, mais il était désormais trop tard. Elle tourna son regard vers son binôme, mais cela ne changeait rien, elle se sentait même encore plus idiote. Lui aussi avait été dans le coup. Elle venait de se faire trahir...comme elle avait trahi les Chandlers neuf ans plus tôt.



Jack n'avait pas hésité un instant, il avait transplaner directement jusqu'à chez lui où il fut accueillit par Enry MacMillan, Siegfried Léthé et la femme qu'il aimait, Corann Stanley. A peine venait-il d'apparaître que cette dernière lui sauta dessus pour mieux le prendre dans ses bras. Siegfried était assit dans un des fauteuils, une cigarette à la bouche et le Bleu d'Opale dans la main. Erny quant à lui était debout, un verre à la main et un sourire aux lèvres en voyant le couple se retrouver. Voilà qu'ils étaient tous réunis ici, aujourd'hui, dans ce qui fut autrefois la demeure de William Chandlers. Ils étaient réunis afin de célébrer leur réussite. Certes, cela n'était pas très jolie ni très moral, mais cela en avait valu la peine...du moins pour Jack.

La vérité...la vérité était simple. Il y avait neuf ans de cela, un homme se suicidait pour ne pas tomber en disgrâce et subir un sort plus terrible que la mort ou la prison à vie. Il avait été trahit par une fille en qui tout le monde avait confiance: Billie Ziegler. Elle avait profité de cela afin de grimper dans les échelons de façon incroyable. Ce fut près d'un plus tard que Jack reçut une lettre de la part d'Enry lui annonçant le nom de la personne qui avait vendu son oncle. Le sorcier ne savait plus quoi faire et il alla à la rencontre de Siegfried qui l'aida. Ce fut ensemble qu'ils élaborèrent un plan visant à se venger de Billie. Cela avait mis huit ans, huit ans durant lesquelles Jack avait pensé à toutes les possibilités et aujourd'hui il savourait sa vengeance avec ses amis et sa futur femme.

Quatre mois plus tôt, Siegfried venait de créer deux sphères bleus sous la demande de Jack. Un mois plus tard, un vieil auror du nom de Mark Chandlers faisait la découverte d'une sphère magique qu'on allait appeler le Bleu d'Opale. A cette même période, son futur gendre, Saemus Bones, était muté dans la brigade de la police magique avec comme coéquipière Billie Ziegler. Enry MacMillan, ministre de la magique, prit les précautions nécessaires afin d'assurer la sécurité de l'objet découvert et donnant carte blanche à Siegfried Léthé, maître des potions du ministère, afin de l'examiner. De son côté, Jack Chandlers s'était fait connaître comme étant le plus grand illusionniste de l'époque, il semblait capable de prouesses incroyables. Quant à Billie Ziegler, elle tentait tant bien que mal à gagner la première place quand une idée germa dans son esprit. Et si quelqu'un venait à voler le Bleu d'Opale ? Et si elle venait à l'arrêter ? Elle pouvait ainsi obtenir ce qu'elle voulait et Jack faisait le pigeon idéal. Elle avait eu l'oncle, il ne restait plus que le neveu. Ce fut ainsi, qu'un soir, elle alla à la rencontre de son ancien fiancé et lui fit part d'une idée à elle: tout recommencer ensemble. Ce fut après de bien belles paroles qu'elle insista sur le fait qui leur fallait quelque chose afin de subvenir à leurs besoins et que le Bleu d'Opale pouvait être suffisant. Jack accepta l'offre et ils mirent en place un plan qui semblait infaillible. Le sorcier finit par rendre visite à Erny et simula la colère, comme s'il venait du subir une pression mettant sa carrière en jeu et le tout monde en eut vent. Le reste était un jeu d'enfant...

Corann: Je suis contente que tout cela soit terminé. De plus, Angélique, ta sœur, n'était pas heureuse de savoir son futur mari mêlé à cette histoire. Mais il y a une chose que je voudrais savoir. Comment as-tu réussi à voler le Bleu d'Opale ? Je croyais que la sécurité était inviolable ?
Erny: Je te rassure Corann, elle l'est. Le Bleu d'Opale possédait une sécurité qu'on ne pouvait berner.
Siegfried: En fait, il faudrait prendre le problème à l'envers. Comment voler ce qui ne peut pas être volé ?
Corann: Je ne suis pas sûr de comprendre, mais...on ne vole pas ce que l'on ne peut pas voler.
Siegfried: Bingo ! Tu as la solution.
Corann: Mais...je ne comprends pas !

Jack eut un petit sourire et s'approcha de Siegfried avant de lui prendre la petite sphère. Il la contempla un instant avant de la déposer sur la cheminée, parmi de nombreuses photos de son oncle.

Jack: Ce que veut te faire comprendre Siegfried, c'est que je n'ai rien volé.
Corann: Mais...alors...comment ?
Jack: Tout n'est qu'une illusion.

Corann semblait perplexe face à tout ce récit. Cela n'empêcha pas à son homme de se rapprocher d'elle afin de lui déposer tendre baiser sur ses lèvres. Les lèvres de la femme étaient douces et voluptueuses Le baiser dura un long moment avant que le couple ne se sépare.

Corann: Pas mal...était-ce également une illusion ?
Jack: Humm, non. Cela était vrai, celui-là aussi d'ailleurs.

Le sorcier n'hésita pas à l'embrasser de nouveau sous les yeux amusés d'Ernie qui finit par déposer son verre avant de saluer ses amis, la seconde suivante il venait de disparaître en transplanant. Le baiser du couple continua sous l'air fatigué de Siegfried qui fit mine de tousser afin de les rappeler à l'ordre.

Siegfried: Au fait, il y a toujours une chose que je ne comprends pas. Pour tes tours, comment tu faisais ?
Jack: Ah! Cela est tout bête, mais j'hésite à te dévoiler mon secret.
Siegfried: Tu m'en as fait la promesse.
Jack: C'est vrai. La vérité, c'est que j'ai utilisé la magie des moldues.
Siegfried: La magie des moldues ?! Tu veux dire...
Jack: Oui, leur science et leur technologie. Je trouve cela très ironique d'ailleurs.
Siegfried: Mais...impossible ! Quoi que...cela se tient. Mais comment ?!
Jack: La vérité...c'est qu'on a envie d'être dupé.

L'homme fit un immense sourire à son ami qui semblait abasourdi par cette révélation. Et alors que Siegfried tentait de comprendre ce qu'on venait de lui dire, Jack en avait profité pour tirer Corann vers lui afin de lui offrir un nouveau baiser. Il était désormais heureux et cela n'était pas une illusion.