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 Brusque changement [PV]

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Ξ Sujet: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyLun 28 Avr - 11:45

Lorsqu'Alexander ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut un rideau de cheveux rouges appartenant sans nul doute possible à Myrielle. Il se demanda vaguement ce qu'elle foutait dans un endroit où il y avait un lit et aussi pourquoi il était dans un lit. Un coup d'oeil supplémentaire lui apprit que Megan, Wendy, Elizabeth et Susan étaient aussi présentes mais un peu moins envahissantes. Oui parce que la plus stressée des cinq était bel et bien Myrielle qui n'avait pourtant rien vu de la crise d'Alexander. C'était tout le problème...

"Myrielle... Où est ce que je suis ?" Murmura-t-il, s'apercevant du même coup qu'il avait la gorge horriblement sèche. Une claque lui répondit qui aurait probablement été suivit d'une deuxième si Megan ne l'avait pas empêché. On vous laisse deviner de qui vient ce geste si tendre...

Myrielle : Tu n'es vraiment qu'un imbécile ! Un crétin ! Je te déteste !
- Oui merci, moi aussi je t'aime mais tu viens d'augmenter ma migraine sans que je sache pourquoi là tu vois...


Il était clairement agacé par cette nouvelle baffe mais il en recevait à peu près deux par semaine ces derniers temps alors il finissait par avoir pris le pli. Il semblait donc tout aussi calme et flegmatique qu'à son habitude.

Myrielle : Espece d'idiot !
- On a compris ce que j'étais, maintenant tu m'expliques pourquoi ?
Myrielle : ça !


Son amie lui mit sous le nez un paquet de cigarette aux herbes. Il blémit et sa voix se fit sourde.

- Qui t'as donné ça ?
Myrielle : Elles étaient dans ta poche quand on t'a amené ici parce qu'elles t'ont rendu malade !"
Lui prenant le bras avant que Megan puisse l'en empêcher elle dévoila la cicatrice qu'il gardait de la première fois qu'il s'était frotté à la colère de Myrielle. Cette fois là, elle lui avait transpercé le bras avec son poignard, il en gardait un charmant souvenir. "Recommence à en prendre et je te jure que je te fais la même à l'autre bras !" Et alors contre toute attente, elle se mit à pleurer. Habitué à ce genre de crise lunatique, Alex soupira, récupéra son bras et s'en servit pour faire venir Myrielle sur le lit contre lui. Il passa délicatement les doigts dans ses cheveux et l'embrassa sur le front.

"- Cesse de t'inquiéter Myrielle, je vais arrêter promis... Allons, calme toi ma puce, tu fais pas très Serpentard là... En plus ton rimel coule sur ma chemise blanche." Dans un sanglot impossible à retenir, Myrielle chercha une nouvelle insulte mais elle ne pu que dire "Espèce de Poufsouffle..." Cela le fit sourire mais il doutaît que ses compagnes aient entendu quoi que ce soit des paroles de Myrielle. Il la garda contre lui pour qu'elle se calme. Il savait ce qu'elle s'imaginait. Le sachant à l'infirmerie, probablement par Megan ou Wendy, elle avait cru que Nathan l'avait attaqué, d'où un certain soulagement quand elle appris que c'était dû aux herbes, directement suivit d'une crise de larme parce que ses nerfs lâchaient. Classique, du Myrielle dans le plus pur style. Ce qui l'ennuyait c'est qu'il avait vraiment très mal à la tête et qu'il ne savait pas pourquoi il y avait autant de monde à son chevet, pas plus qu'il ne savait pourquoi il était à l'infirmerie. Il semblait que sa migraine annihile ses souvenirs... Il se rapellait juste à quel point ce première année lui tapait sur les nerfs... Puis plus rien, le noir.

Regardant ses vêtements, il s'aperçu qu'il n'avait plus que son pantalon et sa chemise (bonne à mettre au sale soit dit en passant). Son pull et sa cape étaient posés sur une chaise dans un coin... Ce qui expliquait la découverte de ses cigarettes magiques. Bon... Il allait avoir des problèmes.

- Bien... Je vous avouerais que j'ai un gros trou de mémoire, l'une de vous, à part Myrielle, peut elle m'expliquer ce qui se passe ? Megan ? Susan ?

Il se tourna vers ses deux camarades et vit alors que Susan était dans tout ses états. Bon ok, c'était le cas presque tout le temps mais là il ne saisissait pas pourquoi. A priori il avait eu un malaise mais pas de quoi fouetter un chat ou mettre si mal à l'aise son amie quand même ?

- Hum... Susan ? Quelque chose ne va pas ? Tu n'as pas l'air bien. Tu veux que j'aille chercher l'infirmière ?

Heu oui, le problème de l'amnésie, même temporaire, quand on a déballé sa rancoeur aux yeux de tous c'est qu'après le problème saute aux yeux. Alexander était fondamentalement gentil, tellement gentil qu'il faisait passer tout le monde avant lui. Il le faisait en partie pour la frime mais aussi en partie parce qu'il considérait que son existence n'avait aucune valeur en dehors de cette poudre aux yeux qu'il lançait à tout le monde. S'il devait mourir bientôt, à quoi bon se préoccuper de lui ? Il avait tellement de choses à faire, de gens à se soucier...

Hormis tout ça, vous noterez qu'Alexander Shinku a tout de même un grave problème. Il a oublié de vouvoyez son monde, pris par son mal de tête, son incompréhension et par un tourbillon qu'on nommait communément... le changement. Car oui, Alex était en train de changer que cela plaise ou non à sa mère. Ne vivant que pour plaire à cette dernière, Alexander avait lui même du mal à encaisser, mais là, il n'y faisait pas vraiment attention. Les cinq filles de sa vie (ok, normalement il y en a six mais bon...) étaient autour de lui et il ne comprenait absolument pas pourquoi. Le pire c'est que même s'il adorait être l'objet de compliment, il ne supportait pas qu'on fasse attention à lui. Cela lui ramenait sous les yeux la position qu'il avait enfant d'un sacrifié à l'autel de la vengeance.

Vous n'avez jamais remarqué qu'Alexander ne souriait jamais du fond du coeur et surtout, surtout, qu'à part un rire ironique ou sarcastique, il ne riait pas non plus ? Ce n'est pas qu'il ne veut pas, c'est qu'il ne peut pas. Il n'a pas été élevé comme ça, il n'a jamais été heureux, c'est à peine s'il sait ce que c'est. Son unique but dans la vie est de laisser une trace dans la mémoire des gens comme quelqu'un qui aura été parfait. Mort jeune certes, mais parfait. Il avait beaucoup travaillé pour ça... Mais cette perfection qu'il cherchait à atteindre avait un prix, celui de se glacer le coeur. Il savait que si on l'aimait, on souffrirait un jour ou l'autre de sa mort. Il n'y avait qu'à voir Myrielle... Il ne voulait pas ça... Mais il n'était qu'un adolescent et pour le moment, ses envies et ses habitudes luttaient, il se battait contre lui même mais nul ne sait qui de l'Alexander façonné ou du véritable Alexander l'emporterait.

[1157 mots]
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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 2
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyMer 30 Avr - 20:26

Susan avait suivi le petit troupeau de Poufsouffle (et la Serpentard, mais elle, elle ne compte pas !) silencieux jusqu’à l’infirmerie dans un état second. A présent, littéralement collée contre Elizabeth, elle tremblait de tous ses membres, exactement comme si elle venait d’assister en direct à la douche matinale de Dolorès Ombrage. Mais l’un dans l’autre, elle aurait probablement préféré se retrouver coincée dans la même salle-de-bain qu’Ombrage plutôt qu’assister à la crise de nerf phénoménale d’Alexander. Parce qu’elle le savait déjà, qu’Ombrage était vraiment affreuse. Par contre, qu’Alexander soit capable de crier sur tout le monde avant de s’évanouir était une grande nouveauté. Et une nouveauté plutôt traumatisante pour la petite rouquine. D’autant plus qu’elle en avait pris pour son grade, à l’instar des autres Poufsouffle présents (et en l’occurrence présentes) lors de la crise.
Le souvenir des reproches aussi crus qu’inattendus que lui avait adressés Alexander, Susan se sentit pâlir de plus belle tout en attrapant machinalement le bras d’Elizabeth, un peu à la manière dont une fillette terrorisée se raccrocherait à un doudou, quand, dans le noir de sa chambre, elle croit entendre un monstre sortir de la penderie.

*Je suis une misérable ! Une sale égoïste ! Une vilaine, très vilaine Susan ! Il faut que j’aille me coincer les doigts dans la porte du four pour me punir !* songea la malheureuse, tétanisée et visiblement très dérangée.

La Poufsouffle sursauta vivement quand Myrielle gifla Alexander et écarquilla les yeux de peur en laissant échapper un faible cri angoissé. Oh Merlin ! Elle allait lui faire mal ! Alors qu’il était déjà si malade ! Peut-être même mourant ! A cette pensée, le sang de Susan se glaça. Par les saintes culottes de MacGregor ! Alexander Shinku était à l’agonie et c’était uniquement de sa faute à elle, Susan Bones, incapable de voir plus loin que le bout de son nez, bien trop préoccupée à ne pas rougir sans arrêt pour remarquer qu’un de ses amis allait mal. Alexander avait raison (Alexander avait toujours raison, de toute façon), elle n’était qu’une odieuse petite égocentrique, un sale parasite qui se repaissait de l’énergie d’autrui pour mieux les abattre ensuite !

*Mais qu’est-ce que j’ai fait ?* se lamenta-t-elle en son for intérieur, les yeux baissés en direction de ses souliers. Car comment pourrait-elle oser regarder Alexander en face après l’avoir si honteusement déçu ? Il avait sombré dans la drogue à cause d’elle ! *Oh Susan ! Espèce de triple buse, ce n’était certainement pas à cause de toi ! Comment peut-il tomber dans quoi que ce soit à cause de toi ? Tu n’en vaut pas du tout, mais alors là pas du tout, la peine !* corrigea-t-elle aussitôt.

Il n’en restait pas moins qu’elle se sentait profondément coupable de l’état d’Alexander et qu’elle avait la désagréable impression qu’un poids de vingt tonnes venait de lui tomber sur le cœur. Dire que ce matin encore, elle se sentait parfaitement heureuse. Quelle ignominie ! Elle, heureuse ? Alors que ce cher Alexander endurait mille maux en partie par sa faute ? Car elle n’avait pas été la seule à en prendre pour son grade… Toutefois, si elle avait pris au pied de la lettre les propos d’Alexander à son égard, elle n’avait pas tenu compte de ceux qu’il avait adressés aux autres, considérant qu’ils n’étaient que le fruit d’un esprit surmené. Après tout, il était difficile de trouver plus adorable et irréprochable que Megan (elle se gardait bien de se prononcer sur Myrielle).

*Et puis c’est qui, Nathan, d’ailleurs ? Il fréquente de drôles de personnes, Alexander ! Pourquoi on voudrait le tuer ?* pensa-t-elle, à la fois perplexe et apeurée.

Susan en était là de ses pensées auto-flagellatrices quand Alexander se tourna vers Megan et elle. La rouquine se raidit, totalement paniquée, et resserra sans en avoir conscience son étreinte autour du bras d’Elizabeth (pauvre, pauvre bras d’Elizabeth !). Elle se souvenait encore trop bien de l’impression qu’elle avait eue lorsqu’Alexander l’avait prise par les épaules (quelque chose comme «Oh mon Dieu ! Je vais mourir !») pour ne pas se sentir effrayée. Quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait fait ? Ou plutôt, qu’est-ce qu’elle n’avait pas fait ?

Affolée, Susan roula des yeux, à la recherche d’une issue de secours. Elizabeth était plus petite qu’elle. Dommage, elle se serait bien cachée derrière. Ou plutôt non, en fait. Elle ne pouvait pas avoir la lâcheté de mettre Eli’ en danger à sa place. Mais elle se sentait incapable de parler, de peur de dire une grosse bêtise qui mette Alexander en rogne. Aussi se contenta-t-elle de rester bêtement plantée là, tremblotante et au bord des larmes… D’autant plus qu’Alexander avait la bonté de s’inquiéter de sa santé alors que c’était lui, celui qui était mal en point, dans cette pièce.

*Oh non ! Il me tutoie !* réalisa-t-elle avec horreur *Il a dû perdre toute considération pour moi… Bouh !*

Catastrophée – car maintenant qu’il lui avait directement posé une question, elle ne pouvait que répondre – la petite Poufsouffle déglutit difficilement, dans une vaine tentative pour retrouver ses cordes vocales. Finalement, elle articula faiblement, sans se décoller de son doudou-Elizabeth et en évitant soigneusement de regarder Alexander :

- Euh non euh… Euh… Tu… Euh… Tuaseuuntoutpetitmalaisevoilà… lâcha-t-elle pour finir tout d’un coup.

Puis, elle se mit sautiller nerveusement d’un pied sur l’autre, espérant presque que Madame Pomfresh ne tarderait pas à débarquer pour leur demander de foutre le camp et plus vite que ça !

(915 mots)
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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyMer 30 Avr - 21:52

Wendy Scotts n’avait pas beaucoup d’amis. Enfin si, à son sens, tout le monde est un ami potentiel. Mais d’ami vrai et véritable, elle les comptait encore sur les doigts des mains. Alors elle prenait des nouvelles des uns et des autres de temps en temps, normal. Cette fois, en fait, c’était Megan, au pas de course, suivie de près par Elizabeth qui lui étaient sautée dessus pour lui parler du préfet des Poufsouffle. Alexander avait eu une crise de colère. Attendez, c’est pas Le premier avril, encore, les blagues, c’est pas le moment ! Les filles avaient l’air trop paniquées pour pouvoir donner d’autre explication.

Alors que l’Indienne suivait ses camarades (Susan s’était greffée au pack pour faire un joli quatuor jaune) et elles arrivèrent à l’infirmerie. Myrielle était déjà là. En train de dormir sur un lit ? Avec Alexander sous les draps ? Oula. Wendy s’approcha de son amie assez furtivement, mais en même temps pas trop, pour ne pas la surprendre. On ne sait jamais, les baffes involontaires partent vite (Ndla : Si ce n’était que ça…) Wendy se plaça à hauteur de la rousse et lui tapota l’épaule.

Elle n’eut pas le temps de finir de demander à Myrielle ce qu’elle faisait ici que le préfet de Poufsouffle se réveillait déjà. Alors Myrielle se mit à lui crier dessus. Et les filles de Poufsouffle se cachèrent plus ou moins les unes derrière les autres. Il faut dire que les cris et les hurlements, ce n’est pas le quotidien des filles, d’ailleurs, l’extraordinaire n’était pas fait de hurlement non plus.
Myrielle hurlait, puis la seconde d’après elle pleurait, entre temps elle avait montré des cigarettes aux herbes (y’a des cigarettes sorcières ? Ca fait quoi ? On peut essayer ? Quand Myrielle ne sera pas là ?)
D’ailleurs, Wendy ne comprenait toujours pas ce qui avait valut à tout le monde une crise de panique pareille. Bon, Myrielle, elle l’avait déjà vue pleurer, c’est juste qu’elle est trop émotive, ça passera plus tard. Mais Susan avait l’air vraiment tétanisée. D’ailleurs, Alexander non plus n’avait pas l’air de savoir ce qui lui était arrivé. Décidément !

Tour à tour, Wendy interrogea du regard ses camarades de maison, mais elle ne décela aucune réponse dans leurs yeux. C’est Susan la première qui marmonna quelque chose pour expliquer ce qu’il s’était passé, mais Wendy ne saisit pas un traitre mot qui sortait de la bouche de la batteuse de l’équipe. Y’a moyen qu’elle parle un anglais courant, du genre, pas patois ni verlan ? Juste pour que Wendy comprenne. Peut-être qu’alex, lui avait compris, ou l’une des filles, alors Wendy attendrait que l’un ou l’une des autres se manifeste pour éclairer les lanternes de tout le monde, parce que pour le moment c’était le noir total pour elle.

Elle tourna ses grands yeux verts et étonnés vers le préfet et haussa les épaules, en signe d’ignorance. Et puis, elle s’avança vers Myrielle, l’air inquiet, pour lui prendre la main. D’abord elle posa sa main sur la sienne, juste pour dire qu’elle était à coté. Et puis al deuxième, parce qu’elle ne savait pas trop où la mettre ailleurs sur l’épaule de la jeune femme.

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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyJeu 1 Mai - 0:32

Elizabeth était au plus mal. Tout était arrivé si vite qu'elle hésitait encore à demander à Megan ce qui s'était passé. La jeune quatrième année avait choppé à vol Elizabeth pour lui dire qu'Alexander avait littéralement explosé dans la salle commune (pendant qu'Elizabeth était devinez où... Si. Si.... Vous l'avez. Bingo! La bibliothèque) et avait fais un malaise ou quelque chose du genre pour se retrouver à l'infirmerie. Elles étaient donc allées chercher Wendy et Susan était arrivée en chemin. En y regardant de plus prêt, Susan n'avait pas l'air bien, encore moins qu'Elizabeth, mais alors pas bien, du tout... C'était bizzare. Pourquoi Susan serait aussi choqué de voir son ami à l'infirmerie? Certes, ça pétrifiait Elizabeth mais Susan, 3 ans de plus qu'elle, avait plus de courage en théorie que la jeune fillette... Fait à prouver...

Les quatre jeunes filles arrivèrent donc ensemble à l'infirmerie et n'eurent pas la “joie” d'arriver première. Myrielle était là. Rousse, grande, Serpentard et... allongée sur le lit du préfet. Tranquillou. Le jeune homme était en train de dormir et elle ne songeait même pas que le repos lui ferait du bien. En fait, non, pas du tout, si on en jugeait par la réaction de la volcanique rousse. Elle était très, mais alors très énervée. Qu'avait pu faire Alexander pour qu'elle soit si énervée. D'ailleurs lui non plus ne semblait pas le savoir. En fait, si Alex semblait ignorer ses précédents actes, ce n'était apparement pas le cas de Myrielle qui “gronda” (oui restons polis) le jeune homme en lui montrant un paquet de cigarettes. Un paquet de cigarettes. Un paquet – de – cigarettes. Ah! Mon Dieu! Alexander fumait ! Horreur des horreurs! Le préfet des Poufsouffle, parfait, charismatique, gentil, aimable, beau et intelligent (Vous avez cru hein, qu'Elizabeth avait fini de l'idollatrer hein ? Et ben non! Ah ah!) ... fumait.

Le monde s'écroule... (Et encore là, rien n'est exagéré, sinon imaginez!). Megan en avait sorti sur Alexander, mais alors celle là *Piouu* (bruit du bouchon de champagne qui vole) c'est le ponpon. Mais Elizabeth n'était pas du genre à s'évanouïr en se disant que son modèle masculin n'était en réalité pas un modèle à suivre, non, pour elle, si Alexander fumait, c'était qu'il avait un sérieux problème. Il côtoie trop Myrielle c'est pour ça. Eli retenait ses larmes. Non seulement le fait de voir son ami allongé sur ce lit la rendait profondément mal (elle détestait voir les gens qu'elle aimait aller mal, encore plus de les voir à l'infirmerie.) mais en plus de voir Myrielle le brutaliser encore plus était insupporable. Mais dans un sens, elle ne pouvait que lui donner raison. Fumer était une très mauvaise chose, on le lui avait souvent dit et le fait qu'Alexander le fasse prouvait qu'il avait certes un problème, mais surtout qu'il avait dès à présent un défaut. Un ? Oui, un, pour l'instant du moins...

Susan était elle aussi mal, c'était le moins que l'on pouvait dire. Elle tenait fermement le bras d'Elizabeth comme s'il s'agissait de son seul recours vers la sécurité, hors là, elle ne risquait rien. Qu'avait bien pu dire Alexander à Susan pour qu'elle soit comme ça ? Vraiment ça devenait... étrange. Le jeune homme demanda donc ensuite ce qui c'était passé à Megan et à Susan, les deux seules qui avaient apparement assisté au drame, et ce fut Susan qui pris la parole. Elle lui dit simplement (mais en parfaite Susan Bones qu'elle était, c'est à dire aussi rapidemment que si le Poudlard Express la collait aux basques) qu'il avait fait un malaise. Oui bon ça il aurait pu le deviner tout seul, vu son état dans ce lit. En plus de ça il avait mal à la tête, mal que Myrielle avait empiré en lui criant dessus. En même temps, il l'avait cherché. Oui, vous avez bien lu. Elizabeth était de l'avis de Myrielle. Alexander avait touché à la cigarette donc autant qu'il en paye franchement les conséquences, et pour ça, rien de mieux que Myrielle Symphonie. Ce n'était certainement pas Susan qui allait l'enguirlander, c'était certains.

En parlant de Susan, Alexander avait raison, elle n'allait pas bien. Et vu comment celle ci avait répondu à son ami, sa colère passait avait touché la préfète plus qu'elle ne voulait le dire. Eli était donc, logiquement, au plus mal. Susan n'allait pas, Megan demeurait indéchiffrable à Elizabeth, Myrielle était en colère au point que Wendy aille la consoler et Alexander était encore allongé dans son lit, les teintes de son visage pas très rassurantes. La jeune fille de 12 ans, pas habituée à ce genre de scène, ne pouvait s'empêcher de s'approcher un peu plus d'Alex, histoire de voir s'il était aussi mal qu'il en avait l'air. Et puis voir tout le monde autour de son lit ainsi éloigné avait des facheuses tendances à vous mettre mal à l'aise. Il allait croire qu'il était contagieux après ça. Eli alla donc à côté de Myrielle, collée au lit, et prit la main d'Alexander. « Mais ne t'inquiètes pas, ça va aller mieux... » Dit elle comme pour compléter les dires de Susan. En fait c'était la jeune fille qui était inquiète, pas vraiment son préfet. Eli détestait vraiment voir son ami ainsi. Pour elle, l'étape des cigarettes était passé et elle l'avait même oublié. Le plus important était que Alexander aille bien, pas qu'il se fasse disputer. Et Eli était sure que si Myrielle s'était emporté comme ça c'était juste sous l'effet du stress, et non pas de la réelle colère... Alexander paraissait changé selon Elizabeth, et pas seulement à cause de son malaise et des cigarettes, non, il y avait autre choses. Eli n'avait pas encore remarqué que son préfet venait de tutoyer Susan.

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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyJeu 1 Mai - 10:27

Lors des situations de crises, Megan était très efficace. Après la crise d’Alexander et quand celui-ci eut été emmené par les autorités compétentes à l’infirmerie, elle avait été cherché tout le reste des amis d’Alexander après avoir écrit un petit mot à Myrielle. Le hiboux avait compris l’urgence et avait rapidement trouvé la rousse. Si bien que le temps que Megan traîne Susan (complètement bouleversée) et trouve Elizabeth ainsi que Wendy, la rousse était déjà là bas; Myrielle s’énerva franchement quand Alexander se réveilla amnésique. Il fallut que Megan l’empeche de donner une seconde baffe au malade avant que finalement la rousse éclate en sanglot et finisse couchée dans les bras du malade. Depuis, on entendait plus du tout la serpentard et au fond, les jaunes et noirs n’en menaient pas plus large qu’elle.

Megan avait plusieurs frères et elle était très mûre, instinctivement, elle finit par prendre la direction des opérations. Elle laissa Susan répondre, puis sans un regard pour sa préfète, ni pour Elizabeth qui avait pris la main d’Alexander, elle expliqua d’une voix qui était quand même un peu enrouée. Elle avait failli mourir d’inquiétude toutes et lui il ne se souvenait de rien ! Elle comprenait un peu la colère de Myrielle mais elle-même se sentait surtout un peu paumée. Résumons donc.

« Alexander… Tu ne te souviens vraiment de rien ? »

Il lui fit un petit signe que non. Bien, alors racontons.

« Ecoute… d’après ce que l’infirmière a dit, tu t’es évanouie à cause des herbes que tu as prise ces derniers temps. Tu en as trop pris aujourd’hui, tu as largement dépassé la dose où ce n’est pas dangereux… »

Traité Alex, le Alex, celui qui était toujours si gentil et si serviable, comme un drogué de son quartier à Londres était un peu étrange pour Megan… mais justement, qui mieux qu’elle peut savoir comment amener le sujet ? Dans sa rue il y avait une overdose par mois, même si ses parents l’avaient toujours protégée (elle était en école privée au primaire), elle savait bien comment ça fonctionnait. Au début, les jeunes prennent juste des produits pour aller mieux, puis un jour, ils prennent des trucs plus forts parce que les anciens ne sont plus suffisants et puis comme ça jusqu’à la drogue dur qui finit par les tuer. Alexander était assez raisonnable pour ne pas dépasser le premier stade mais quand même, maintenant elle le surveillerait. Foi de Jones !

« Avant de t’évanouir, tu as perdu le contrôle et tu… as rabroué ceux qui étaient présents. Susan, une première année et moi. On t’en veux pas du tout ! Mais je pense que tu dois nous expliquer… Qui est Nathan ? Pourquoi il veut te tuer ? »

Voilà qui étais enfin dit. Megan vit clairement Myrielle trembler et l’étreinte d’Alexander sur elle se resserrer. Il lui murmura quelque chose que la blonde n’entendit pas mais qui était probablement à porté d’oreilles de Wendy et Elizabeth et enfin, il posa ses yeux bleus foncés sur elle. Il allait parler et sans pouvoir se contrôler, elle frémit. Elle avait la terrible impression de se mêler de ce qui ne la regardait pas, de ne pas être aussi proche de lui que les autres personnes présentes mais voilà… Au moins, elle, elle avait réussi à garder la tête froide.

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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyJeu 1 Mai - 10:58

Alexander était déjà très pâle à cause de son malaise et de sa migraine mais aux paroles de Megan, il le devint encore plus. Myrielle tremblait dans ses bras. Il fit une pression de la main à Elizabeth parce que par empathie il sentait son inquiétude et dit doucement à Myrielle.

« Tout va bien Myrielle, il n’est pas là, n’ais pas peur. »

Il sentit de nouvelles larmes couler des yeux fermés de son amie sur sa chemise. Il prit ensuite une profonde respiration et regarda d’un air désolé Susan. Il ne savait pas quoi dire pour s’excuser puisqu’il ne savait même pas ce qu’il avait dit…

« Je suis vraiment désolé Susan, quoi que j’ai dit, je t’assures que je n’en pensais sûrement pas un mot. C’est aussi valable pour toi Megan. »

La petite blonde aux yeux vairons lui adressa un sourire d’encouragement pour qu’il se mette à parler et qu’il réponde à sa question.

« En Janvier dernier, un homme qui veut ma mort depuis ma naissance s’est enfui d’Azkaban. »

Nouveau tremblement de Myrielle, il fit pression sur son épaule. Myrielle sanglota en murmurant à Alex « Je suis désolé, tellement désolé… ». Cela interrompit les explications un moment car le préfet des jaunes et noirs leva le visage de sa rousse amie, essuya ses larmes et l’embrassa sur le front.

« Ce n’est pas ta faute ma puce, tu n’as pas à t’en vouloir, toi aussi tu es une victime. » Et quitte à passer pour un pervers, son regard glissa jusqu’aux jambes de son amie. Elle était en uniforme et donc en mini jupe, on voyait ses cuisses de minces zébrures qui confirmait ses dires, du moins pour Myrielle. Il passa ensuite instinctivement la main qu’il avait récupéré et qu’Elizabeth tenait juste avant sur la nuque de son amie. Il dévoila alors le tatouage de la jeune fille aux yeux des Poufsouffles.

« Nathan est le frère de Myrielle. Mon grand père a tué ses parents, les parents de Myrielle, et pour se venger, Nathan veut me tuer moi, le dernier héritier de ma famille. C’est un homme cruel et fou, il a fait ce tatouage à sa sœur au fer rouge et il la maltraitait. Quand nous étions enfants, Myrielle et moi étions amis en cachette de lui mais quand il l’a découvert, il nous a séparé et il a effacé la mémoire de Myrielle. Mes parents m’ont interdit de chercher à la revoir et la situation est resté en statut quo jusqu’à Poudlard. »

Il fit une pause. Myrielle avait cessée de trembler, mais elle pleurait toujours. Si il se sentait responsable de tout ce qui s’était passé dans l’enfance de son amie, l’inverse n’était pas moins vraie.

« J’ai fait retrouvé la mémoire à Myrielle et elle a quitté son frère et sa demeure, maintenant elle vit chez les Toppinen en France. Tout allait bien puisqu’elle avait fait arrêter son frère et qu’il pourrissait à Azkaban… Mais depuis son évasion, nous savons tout les deux que je suis sa proie numéro un. Il me considère responsable de la mort de ses parents et de l’abandon de Myrielle à son égard. »

Là, Myrielle se releva et regarda Alexander durement.

« Je ne l’ai pas abandonné, il fallait que je parte pour son bien ! Je ne fais qu’augmenter sa folie ! » Comme Alexander ne voulait pas avoir cette conversation avec elle devant leurs amis, il la ramena contre lui.

« Calme toi ma chérie, ça ne sert vraiment à rien que tu t’énerves, en plus, ça augmente ma migraine. »

Il se tourna ensuite vers Susan.

« Je sais que ça fait longtemps mais je t’avais déjà raconté tout ça en première année, quand Nathan est apparu sur la liste des évadés, je pensais que tu m’en parlerais… mais je crois que tu as oublié et je devine que c’est ce que je t’ai reproché. Ne crois pas que je t’en veuille réellement, la peur fais avoir de drôle de réaction… Je suis vraiment désolé… »

Il regarda les autres filles. Wendy, Elizabeth, Megan… elles étaient inquiètes, même parfois ên étant venues ici sans savoir pourquoi. Il s’en voulait tellement de leur causer du soucies, de leur en rajouter aussi en leur racontant ce qui le perturbait… mais voilà, il ne pouvait pas ajouter à ses autres fautes le mensonge.

« Je suis désolé envers vous aussi, je voulais pas vous inquiéter. C’est pour ça que je ne vous en ai pas parlé. »

Myrielle tapa sans force et sans méchanceté son poing contre son torse et murmura d’une manière très audible « Crétin de Poufsouffle ». Il sourit et lissa ses cheveux avant de passer les doigts sur le tatouage.

« Mais je vous jure que ça ne se reproduira pas, et que je ne prendrais plus rien pour combler mon inquiétude…. »

Cela étant, il continuait à tutoyer tout le monde sans s’en rendre compte. Myrielle se releva et cacha son tatouage avec ses cheveux qu’elle gardait long juste pour cet usage. Elle prit Wendy dans ses bras pour un câlin. Elle ne pleurait plus mais craignait les questions que pourraient poser les filles sur son frère. Alexander, lui, se tourna vers Elizabeth et la fit s’asseoir à côté de lui.

« Je suis certain que tout va bien se passer, il ne faut pas que tu t’inquiètes, ni toi, ni vous toutes. D’accord ? » Mais la douceur de sa voix ne parvenait pas à cacher sa fatigue, sa lassitude et encore moins sa maladie. Il était presque aussi blanc que ses draps…

[936 mots, à vous les amis XD]
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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyJeu 1 Mai - 15:17

Vive Megan ! Au moins, elle articulait quand elle parlait, et Wendy avait compris ce qui avait pris le Préfet. Il avale des herbes, plus qu’il n’en faut pour un humain normal… Wendy avait envie de le secouer et de lui dire que l’herbe, c’est pour les vaches ! Pas pour les gens ! Enfin, les siennes, elles avaient l’air préparées… C’était des ‘fines herbes’ ! (Ndla : Mais oui Wendy !) Elle voulait lui prendre le bras, et lui dire que si il avait un souci il pouvait en parler, qu’elle pouvait tout écouter, Myrielle pouvait confirmer ! Hein, c’est vrai ?

Mais Megan avait déjà embrayé sur une autre partie d’histoire que l’indienne eut peur de comprendre. « Quoi, y’a un tueur qui veut tuer le Préfet ? » paniqua-t-elle. Alors ça ! Ben alors ça ! Megan, raconte pas d’histoires pareilles à Wendy ! Myrielle aussi avait peur, elle tremblait tellement que Alexander devait la serrer dans ses bras…
Il raconta alors des trucs incroyables, des trucs que Wendy ne saisissait pas. Il parlait en patois sorcier, alors forcément, pour Wendy, même avec un an de pratique, ça restait encore dur de tout caler. Mais y’avait eu des morts. De quoi donner les larmes aux yeux à la minette. C’est d’ailleurs ce qui était arrivé au fur et à mesure que le Préfet se servait du vocabulaire morbide. « Mais, mais vous, vous avez tué personne, hein ? Vous êtes gentil vous ! Je comprends pas ! » Sanglotait-elle. A priori, en plus du récit, elle n’avait pas encore bien saisi qu’il tutoyait tout le monde dans la salle. Ca viendrait sûrement plus tard. Myrielle l’avait prise dans ses bras, pour un câlin comme d’habitude, mais est-ce que c’était pour se retenir elle, ou pour calmer la petite fille ? « Puis s’il est si méchant, y’a des gentils qui vont le mettre en prison, n’est-ce pas ? Non ? » Demanda-t-elle les yeux pleins d’espoirs. C’est vrai que dans le monde de Wendy, peuplé de contes et de mythes, les gentils gagnent toujours à la fin, et les méchants sont punis. C’était la loi universelle, le méchant, même si c’était de la famille de Myrielle, ne pouvait pas ignorer les lois comme ça !

« Euh… Et… Et j’ai une question… C’est, … C’est quoi..Ass… Asse Cabane ? » Demanda-t-elle timidement, en s’essuyant les yeux… Tout le monde semblait savoir, mais la fillette bien plus rongée par la curiosité que la honte n’avait pu s’empêcher de demander. Et vu le contexte, ça ne semblait pas être un parc d’attraction pour enfants.

Ca ne serait pas une partie de plaisir de tout réexpliquer à la petite mignonne. D’ailleurs, il faudrait drôlement simplifier les choses. Mais en tout cas, l’ambiance et les ondes qui se dégageaient du petit groupe suffisaient à la faire paniquer, même si elle ne suivait peu ou prou de la conversation. « Et puis d’abord, il tuera pas le Préfet… » Décida-t-elle. « Parce que je l’en empêcherait ! Je lui dirai que c’est pas vous, et qu’il se trompe, que vous êtes gentil et que je suis aussi triste que lui pour ses parents, mais que les vrais méchants, ils sont déjà morts… Y’a pu de raison après, n’est-ce pas ? » Avait-elle lancé, d’un air de défi mêlé à du désespoir. Si seulement elle savait de quoi on parlait !

568 mots
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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptyJeu 1 Mai - 18:22

Eli était là et écoutait. Alexander racontait tout ce qui c'était passé et le pourquoi de son attitude de ces derniers mois. Un tueur, le frère de Myrielle si Eli avait bien compris, voulait la mort du préfet des Poufsouffle. Une sanglante histoire de famille qu'Eli préférait oublier plutôt que de s'imaginer les enfances de Myrielle et d'Alexander. Maintenant Eli comprennait mieux le comportement récent d'Alexander et avec le comportement habituel de Myrielle. Ils n'avaient pas eu une enfance facile, c'était le moins que l'on pouvait dire. Eli ne pouvait s'empêcher de plaindre les deux amis. Vraiment cette histoire était à vous tordre les entrailles, d'ailleurs c'était ce qui se passait pour Elizabeth. Celle ci ne cessait de serrait sa main sur celle d'Alex jusqu'à que celle ci la lui lache. Eli ne put retenir une exclamation muette quand Myrielle “traita” Alexander de “crétin de Poufsouffle”. Depuis quand les Poufsouffle étaient ils des crétins ? Les Serpentard d'accord... Eli reporta ensuite son regard sur son ami qui lui souriait, visiblement habitué à ce genre “d'insultes”.

Alexander s'excusa ensuite auprès des filles présents pour leur avoir cause du stress. Du stress? Du “stress” ? Qui a parlé de stress ? Certainement pas Elizabeth qui était tellement mal qu'elle ne pensait même pas à ce qu'elle ressentait. Elle afficha un petit sourire à son préfet, lui repprenant la main en guise de soutien. Elle ne voulait pas le lacher, le laisser seul, pas question. Il avait suffisament était seul. Maintenant c'était décidé, elle s'occuperait de lui. Pas question qu'il soit seul face à cette épreuve, de taille. Alexander jura ensuite qu'il ne prendrait plus rien pour combler son inquiétude. Les mots d'Eli furent plus rapides que sa timidité du moment « Encore heureux ! Dès que tu as un problème, n'hésite pas à nous le dire. On est assez protégé comme ça... » Eli pensait plus à elle et à Megan qu'à Wendy et Susan. Les deux jeunes filles étaient de nature à se faire du soucis pour un rien, mieux vallait ne pas les inquiéter.

Alex dit ensuite qu'il ne fallait pas qu'elles s'inquiétent, “ordre” auquel Elizabeth répondit d'un hochement positif de la tête. Ce n'était pas parce qu'il venait de lui dire de la faire, qu'Elizabeth allait être sereine. Ca elle ne le serait pas tant que le roux en folie (ou car pour Eli tous les Symphonie étaient roux) serait en liberté, quoique Alexander en dise. Même s'il passait nuits et jours avec Myrielle et ses poignards, Eli ne serait pas tranquille. Un fou était toujours très fort, c'est scientifiquement prouvé. Wendy demanda aux Poufsouffle par la suite ce qu'était “Asse cabane”. Il ne fallait pas oublier que Wendy n'était pas issue du monde sorcier et qu'elle ne conaissait donc pas tous les thermes spécifiques à la magie et à son contexte. « Azkaban est la prison des sorciers. C'est là où sont gardés tous les criminels, mangemorts -tu sais je t'en ai parlé- du pays. Les détraqueurs sont les gardiens. Ils arrivent à aspirer toute la bonne humeur, toutes les pensées heureuses des prisonniers, c'est pour cela qu'il n'y a jamais d'évasions. Du moins en théorie. » Eli avait déjà fait un petit “cour” à Wendy sur celui – dont – on – ne – doit – pas- prononcer – le – nom et ses partisants, entre autres. Wendy ne conaissant pas beaucoup de choses sur le monde sorcier, il avait fallu faire son éducation magique et Eli, en parfaite sang-mélée qu'elle était, avait essayé. Mais même avec son explication récitée par coeur, quelque chose sonnait faux. Comment les mangemorts et les autres prisonniers avaient réussis à s'échapper d'Azkaban ? Le mystère résidait.

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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 2
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptySam 3 Mai - 21:04

Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien ! Si Susan avait connu la chanson, elle aurait probablement été prise d’un fou rire purement nerveux. Heureusement pour sa dignité, elle était aussi ignorante en matière de mélodie vieillie qu’un agneau pouvait l’être des dents du grand méchant loup – sauf que dans le cas de l’agneau, c’est plutôt mauvais signe ne serait-ce que parce que «Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?» - aussi demeura-t-elle muette, les yeux écarquillés à tel point qu’il n’aurait pas été très étonnant de les voir jaillir de leur orbite (dégoûtant !).

Susan n’avait jamais été très douée pour affronter la triste réalité. Elle était bien trop rêveuse pour réellement comprendre tout ce qui se produisait autour d’elle. Ce qui expliquait certainement le douloureux atterrissage qu’elle venait de subir après que son joli petit nuage rose a été dégommé par la crise d’Alexander. Dans l’esprit de Susan, les méchants tueurs n’existaient pas réellement. Hormis Celui-qui-nous-fout-trop-les-boules-à-tous et sa bande de Nous-aussi-on-veut-faire-peur, bien entendu. Mais des assassins fous qui voulaient s’en prendre froidement à quelqu’un de sa connaissance ? Voyons, c’était une pure hallucination ! Un produit de son imagination débordante. Ce genre de chose n’arrivait que dans ses cauchemars.

Et pourtant… Pourtant, plus elle écoutait Alexander parler, expliquer, d’une voix qu’elle trouvait à la fois choquant et extrêmement admirable tant elle lui paraissait détachée(elle, elle serait probablement morte de peur, à la place du jeune garçon. Déjà qu’elle n’en menait pas large…) et plus elle avait le sentiment que les cauchemars pouvaient parfois se réaliser. Merlin ! Mais quelle affreuse petite gourde elle faisait ! Oui, elle, Susan Bones, incapable de se souvenir d’un élément aussi important dans la vie de son ami que celui-là. Alors que bon, connaître quelqu’un que poursuivait un tueur revanchard depuis sa naissance n’était pas si commun, n’est ce pas ? Comment ? Potter ? Non, mais Potter était hors compétition, lui. Le pire, c’est qu’elle avait beau se concentrer, elle ne parvenait pas à se souvenir de cette fameuse conversation au cours de laquelle Alexandre lui aurait parlé de Nathan. Cette constatation poussa sa rougeur à son paroxysme. Même Quentin Montgomery n’aurait pu se vanter d’avoir fait autant rougir Susan un jour (mais qu’il se rassure, rien n’est perdu !). La rouquine était faisait redécouvrir au monde le sens du mot «cramoisi». Toutefois, étant donné l’état de confusion mentale dans lequel elle se trouvait, elle réalisa à peine que ses joues la cuisaient atrocement.

Elle connaissait suffisamment Alexander – quoique… Elle n’en était plus si sûre, en fait… - pour se douter qu’il n’avait jamais dû lui parler de Nathan de façon mélodramatique mais plutôt de l’air détaché de celui qui n’avait pas l’air d’y toucher. Quelque chose comme «Oh ! Et le frère de cette fille veut ma peau, d’ailleurs, mais ce n’est pas bien grave… Tu joues d’un instrument ?». Il n’en restait toutefois pas moins que la Poufsouffle culpabilisait réellement de ne pas y avait prêté plus attention et de ne pas s’en être souvenue lorsque la liste des évadés d’Azkaban avait été publiée dans la Gazette, quelques semaines plus tôt. Car même elle, qui refusait obstinément de lire la Gazette depuis début octobre, avait jugé important de parcourir les noms de tous les hors-la-loi en cavale depuis janvier. Le nom de Nathan Symphonie, sur lequel elle s’était arrêté quelques secondes en se demandant vaguement s’il était en rapport avec cette garce de Serpentard (elle se rappelait assez clairement avoir songé que ce serait bien le style de la famille), n’avait éveillé en elle aucun autre écho.
Toutefois, le détachement pudique avec lequel Alexander avait dû lui présenter la chose à l’époque ne justifiait en rien sa bêtise : comment, mais comment pouvait-elle seulement prétendre au titre d’amie si elle se souvenait mieux du nom des petites amies du jeune homme que de celui de son potentiel meurtrier ?

Susan se dégoûtait franchement, en cet instant. La tête lui tournait dangereusement et elle cru un court moment qu’elle allait être malade. Car quoi qu’Alexander puisse en dire, elle se sentait profondément coupable et continuait à prendre au pied de la lettre le moindre de ses reproches. Après tout, il y avait plus de chances pour qu’il ait exprimé la vérité de ses pensées lorsqu’il était en proie à la colère qu’à présent. Redevenu lui-même – ou, en tout cas, calmé – Alexander retrouvait également sa tendance à toujours tout minimiser, à se montrer gentil avec tout un chacun. Ce qui laissait à penser à Susan qu’il se souciait de la rassurer plus par pure habitude que par réelle sincérité. A fortiori s’il ne se souvenait pas de ce qu’il lui avait dit. Elle aurait vraiment voulu se montrer plus courageuse, mais pour le moment, tout ce qu’elle semblait capable de faire, c’était de serrer convulsivement le bras d’Elizabeth, l’air égaré. Pitoyable.

- Non, non… dit-elle finalement d’une petite voix tremblotante, c’est to… Toi qui a… avait rai… raison… Je suis tellement, tellement désolée, ajouta-t-elle avec un trémolo désespéré parce qu’elle savait pertinemment qu’être désolée ne servait à rien, n’avait jamais servi à rien, et que c’était précisément ce qu’Alexander lui reprochait.

Incapable de dire autre chose, elle se mordit la lèvre inférieure avec force avant de baisser les yeux et de reculer de trois pas en direction d’une armoire à pharmacie, libérant du même coup Elizabeth de son étreinte enfantine. Les oreilles bourdonnantes, elle entendit à peine ce qu’Alexander débita à l’attention des quatre autres. Merlin ! Que faire ? Devait-elle directement aller se jeter dans un lac ou bien pouvait-elle espérait obtenir une quelconque Rédemption en s’enfermant à vie dans un couvent ?

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Ξ Sujet: Re: Brusque changement [PV]   Brusque changement [PV] EmptySam 3 Mai - 23:02

Bon. L'affaire se compliquait. En même temps, avec Wendy et Susan de concernée, ça pouvait se prévoir. Megan préféra ne pas s'occuper des deux filles et se concentrer sur Alexander. Elizabeth avait raison sur un point : quand il avait un problème, il devait leur en parler ! C'était à ça que servait les amis, les vrais. Et elles étaient ses vrais amies n'est ce pas ? Enfin, elle en tout cas, elle considéraient les personnes en présence comme ses amies. Oui, oui, même Myrielle. Probablement dans une moindre mesure, mais quand même... C'était bien triste toute cette histoire. Avoir un frère aussi frappé ça avait de quoi rendre chèvre n'importe qui. Ce qui troublait le plus Megan était de voir Myrielle pleurer en continue toutes les larmes de son corps. Qui aurait cru qu'elle pouvait pleurer ? Enfin non, tout le monde peut, mais elle n'imaginait pas que Myrielle puisse être aussi sensible. En réalité, assez peu de personne se l'imaginait, elle s'arrangeait bien pour le cacher.

En bref, dans l'immédiat, la jolie blonde restait dubitative. Elle finit par se reprendre en s'approchant d'Alexander dont la pâleur l'inquiétait. Pour s'assurer qu'il allait bien, elle fit un geste qu'elle n'aurait jamais oser se permettre en tant normal, elle posa la main sur le front d'Alexander pour voir s'il avait de la fièvre. Il était un peu chaud mais Megan ne l'évaluait pas à plus de 38 degrès, ça restait raisonnable pour une fin d'après midi.

« Tu es vraiment pâle... » Murmura-t-elle à son amie avec une pointe d'angoisse dans la voix. Il lui sourit mais n'eut pas le temps de répondre qu'elle vit le regard de Myrielle sur eux, un regard dur et froid, le genre de regard qu'elle réservait normalement à Elizabeth. Megan l'avait dit que c'était rien que de la jalousie. Elle ne se laissa pas démonter et soutint le regard de la rousse qui finit par baisser les yeux, honteuse de son attitude immature. La blonde poufsouffle avait un peu l'impression d'être entourée d'une bande de grands gamins, ça lui rapellait chez elle tiens... Elle n'était pas dépaysée au moins. C'était quand même bizarre pour elle de se sentir responsable du groupe quand d'habitude elle n'était qu'une suiveuse invisible au reste du monde. En même temps comment ne pas paraître fade à côté de personnes aussi populaire de Miss et Mister Magic 1996... Mais pour une fois, Megan ne pensait pas du tout à tout ça, elle pensait uniquement à ce qu'elle devait faire pour que cette sinistre histoire s'arrange le mieux possible. Elle ne s'en doutait pas mais c'était dans ces moments là qu'elle montrait le meilleur d'elle même, la partie qu'elle devrait dévoiler à Poudlard plus souvent.

« Je devrais aller chercher l'infirmière, elle saurait quoi faire. » Elle allait partir pour joindre l'acte à la parole, mais une poigne de fer la retint par le poignet et elle fut étonnée de constater que c'était d'Alexander qu'elle provenait. Il plongea ses yeux bleus dans les siens vairons et elle y lu une telle détermination qu'elle relâcha ses épaules, signifiant qu'elle ne comptait plus partir nul part. Il la lâcha et commença alors à vouloir se lever...

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