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 Le pouvoir des fleurs [PV]

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Ξ Sujet: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptyLun 7 Jan - 13:07

[Privé pour Ernie!]

Les vacances d'été étaient dorénavant terminées mais tout portait à croire qu'elles ne voulaient pas s'arrêter. Ce temps radieux en était certainement la cause et cela expliquait donc la folle envie des élèves de se promener dans le parc. Elizabeth ne faisait pas exception à la règle (pour une fois me direz vous) et marchait seule dans le grand parc de Poudlard. Après être allée à la serre de botanique où Susan, Wendy et elle prennait grand soin d'un Voltiflor, une année de plus, la jeune fille, seule, avait décidé de laisser tomber la plante quelques instants, ne serait ce que pour fuïr la chaleur torride de la serre.


Elizabeth avait donc rangé son acoutrement de botaniste, gants, blouses et tout le reste, et sortit de la serre. Elle n'était pas dans son habit de sorcière ce jour là, il faisait bien trop chaud. Elle était vétue d'un jean bleu et d'un débardeur, non pas jaune, mais blanc. Elle sortit donc, la baguette coincée dans la ceinture de son pantalon, et se dirigeat vers le parc. Elle cherchait en réalité quelqu'un. Selon ses déductions Poufsouffliennes, Elizabeth avaient compris que Susan était dans le parc, avec son amie Wendy. Elles n'avaient pas pu résister à la chaleur torride de la serre et étaient parties peu avant Elizabeth, celle ci voulant s'occuper un peu plus de la plante.

Elizabeth était ce qu'on pouvait appeler une amoureuse des plantes, elle pouvait rester des heures entières à les contempler dans les moindres détails (Hormis la mandragore bien entendu qui elle méritait, au mieux, d'être cachée dans son pot). C'était un constat qu'on se faisait des Poufsouffles. Loyaux, fidèle, rêveur, et amoureux des plantes. Ca pouvait être vrai, mais certaines qualités vennaient, en plus s'ajouter et elles n'en étaient que plus spécifiques aux Poufsouffles, à savoir la persévérance, la motivation (même si ce n'était pas une qualité mais un état d'esprit) et l'acharnement dans le travail, quel qu'il soit. Elizabeth était fière de pouvoir revendiquer quelques une de ses qualités, même si elle avait conscience qu'elle en avait encore pas mal à avoir pour être ne serait qu'une Poufsouffle moyenne.

La jeune Harris marcha donc dans le parc, cherchant des yeux deux jeunes filles assises, ou même debout. Elle voyait plusieurs groupes d'élèves mais aucune trace de deux sympathiques Poufsouffles. Elizabeth marcha donc vers un endroit ombragé (et non pas Ombrage) par des arbres (sans blagues!), endroit où pourraient être les deux filles fatiguées de la chaleur. Eli marcha donc quelques instants, d'un pas tranquille et pas du tout affolé. On était samedi après midi, pas de raison d'être affolée voyons! Même si sa pile de devoirs l'attendait (c'était la rentrée question devoir mais pour Elizabeth s'était déjà beaucoup de temps à leur consacrer), elle allait profiter de ses amies cette après midi là.

Ne trouvant personne qu'elle connaissait (enfin elle connaissait des Serpentard de vue mais allez savoir pourquoi, elle n'avait envie d'aller avec eux...), Elizabeth arriva prêt d'un bosquet qui était vide de monde. Enfin, pas si vide que ça vu que ça puisqu'un garçon était dans l'herbe, au centre. Il n'était pas assis, mais pas non plus deboût, il était en réalité accroupi. Elizabeh ne vit pas de qui il s'agissait mais cru reconnaitre sa carrure. Il avait l'air plutôt mignon de dos (ne cherchez plus, c'est un Poufsouffle!) et Elizabeth sut enfin de qui il s'agissait quand il se leva de sa position, une fleur à la main.

Il s'agissait d'Ernie McMillan, élève de 5ème année que Eli connaissait de Susan, un ami à lui. Elle lui avait quelques fois parlés quand ils étaient tout les trois (l'un des rares privilège à adorer et à être amie avec une 5ème année), et il était très sympathique. En même temps, quel Poufsouffle n'était pas agréable à vivre et Poufsoufflement (parfaitement ) gentil? (C'est le joueur qui parle, pas la Poufsouffle, car la modestie est une qualité de Poufsouffe, pas de joueur...). Elizabeth s'approcha de lui en souriant et lui demanda, quand celui ci lui fit face
. « Bonjour Ernie, ça va bien ? ... Tu n'aurais pas vu Susan et Wendy par hasard ? » Elle était environ à un mètre de lui et celui ci la dominait allégrement tant il était grand en comparaison.

La jeune Poufsouffle se demandait ce qu'il pouvait bien cueillir comme fleur et trouva ça néanmoins assez adorable. Quel garçon maintenant, prennait le temps de regarder les fleurs et de savoir les aimer. Elizabeth n'en connaissait hélas aucun, même pas à Poufsouffle, qui soit aussi amoureux des plantes qu'elle. Peut être bien qu'il aimait lui aussi les plantes ? Ou peut être bien qu'il était en train de chercher l'unique belle fleur de Poudlard pour l'offrir à une fille, seul lui le savait, pour l'instant en tout cas. Eli le regarda dans les yeux, otant son sourire de ses lèvres. Elle avait pris confiance en elle depuis l'an dernier, c'était certain, car jamais elle n'aurait regardé un garçon dans les yeux ainsi, sauf si elle se sentait très à l'aise avec lui. Elle avait aussi compris qu'afficher un sourire niait sur ses lèvres n'était pas non plus le meilleur moyen de paraitre intelligente, même si ça pouvait laisser pensser que Eli était une fille heureuse, ce dont toujours, elle était restée.


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Ernie MacMillan
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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptyLun 7 Jan - 19:28

En cette première semaine de cours, Ernie MacMillan trouvait l’ambiance de sa salle commune bien désagréable, pour ne pas dire franchement mortelle. Entre certaines filles qui sortaient de leur dortoir les yeux visiblement rougis (principalement parmi les sixièmes années) et les âpres disputes – pourtant peu habituelles entre Poufsouffle – qui éclataient sans crier gare plusieurs fois par jour (essentiellement au sujet des articles de la Gazette), il y avait de quoi perdre toute bonne humeur. Même quand on s’appelle Ernie George Alosyius MacMillan et qu’on est d’un optimisme à toute épreuve.

Alors, comme tout élève oppressé par l’atmosphère pesante de sa salle commune, il avait pris sa besace et dévalé les escaliers (ou plutôt, ils les avaient descendus lentement, avec toute la dignité qui sied à un cinquième année respectable) pour commencer à préparer le devoir demandé par Chourave, un peu plus tôt dans la semaine. Car – sonnez trompettes, tambourinez tambours, timbalez timbales – Ernie n’était plus n’importe quel petit étudiant de seconde zone, non, il venait d’entrer dans l’année des BUSES, celle à ne surtout pas manquer s’il ne voulait pas se retrouver dans une voie peu enthousiasmante par la suite. Certes, le jeune garçon n’avait pas encore une idée bien définie de ce qu’il «voulait être plus tard». Jusqu’à une date récente, il se voyait bien futur Premier Ministre, mais la position actuelle du gouvernement avait clairement modifié ses rêves de gloire (sans compter que, même du point de vue d’Ernie, claironner «je veux être Prime Minister» était un peu trop prétentieux).

En effet, en bon MacMillan qu’il était, Ernie soutenait (mais pas trop bruyamment quand même !) fermement la version des faits de Dumbledore. Ce en quoi il suivait au moins tout autant les convictions familiales (les MacMillan s’étaient toujours montré très pro-Dumbledore) que ses propres croyances. De toute façon, oser penser que Cédric – un Poufsouffle champion de la Coupe de Feu, rendez-vous compte ! – puisse être mort par «accident» était profondément insultant.
Depuis le début de la semaine, il avait cherché à mettre la main sur Potter pour l’assurer de son soutien le plus sincère (et, si possible, devant le plus de témoins possibles, qu’on sache que les MacMillan ne sont pas des froussards, non mais ! Enfin, quoique si Ombrage pouvait ne pas faire partie des témoins, il n’était pas contre non plus, hein ! Froussard, non, mais prudent, oui !). Il était finalement parvenu à coincer le Gryffondor entre deux cours, la veille. Le pauvre garçon avait semblé tout abasourdi. Tu m’étonnes, le soutien d’un MacMillan, c’était tout de même quelque chose !

Maintenant que cette grave question de positionnement était réglée, il pouvait se préoccuper de son devoir de botanique. Visiblement, aucun des professeurs n’avaient de scrupule à charger de leçons en tout genre (depuis le simple rouleau de parchemin jusqu’à la pratique d’un sortilège complexe) les cinquièmes années (mais n’oublions pas que «C’est pour votre bien, mes enfants !»). Et même la gentille Pomona Chourave ne faisait pas exception à la règle le côté grégaire des Poufsouffle, sans doute. La brave femme leur avait demandé un devoir détaillé sur les agapanthes, avec illustration et herbier à l’appui. Sauf que – Ernie l’avait vérifié un peu plus tôt dans la journée – les agapanthes («particulièrement utilisées pour les potions aux vertus apaisantes», disait l’encyclopédie) poussaient essentiellement en Afrique du Sud. Aha. Merci Pomona.

Vaguement perplexe – des agapanthes dans le parc de Poudlard, ça risquait d’être coton à dénicher, et Chourave n’avait certainement pas envie de voir ses élèves subtiliser celles qui se trouvaient sans doute dans la réserve de Rogue – le Poufsouffle traversa le parc d’un pas alerte, la tête haute et la cravate desserrée. Merci Merlin, il ne pleuvait pas. C’était peut-être (certainement ?) le dernier bel après-midi de l’année avant l’humidité de l’automne (ah ! La douceur du climat écossais !).

Il s’arrêta près d’un vieux chêne, s’apercevant subitement qu’il ne savait pas vraiment où chercher. Le Parc était vaste et l’agapanthe rare, mieux valait-il essayer de réduire un tant soit peu le champ de la recherche. D’un geste théâtral – il y avait peut-être des filles qui le regardaient ! – le blondinet tira un petit annuaire botanique de sa besace. Agapanthe, agapanthe… Agave, trop loin… Acanthe, pas assez… Ah ! Agapanthe. Très fier de lui (comme si chercher dans un annuaire était un exploit en soi !), Ernie lut le bref petit texte qui accompagnait l’image de la plante. Un terrain chaud voire sableux semblait avoir la prédilection du végétal. Ben c’était pas gagné.

Oui, bon, mais c’était une plante quand même, non ? Elle devait bien avoir besoin d’un tant soit peu d’humidité (regain d’optimisme de la part d’un élève qui se raccroche un peu à n’importe quoi pour tenter de sauver la face). Qu’on se le dise, qu’on se le répète, une plante ne résisterait pas à MacMillan !

Il referma son annuaire dans un claquement sec (c’était tellement plus classe !) et décida d’aller faire un tour près du lac. Après tout, c’était là qu’il risquait de trouver un terrain sableux… Euh, sableux, certes (quoique boueux conviendrait certainement mieux) mais chaud ? Barf ! Il verrait bien. Et au pire, il pourrait toujours demander les lumières de Londubat.

Fort de cette résolution, Ernie écarta d’un geste machinal un bouquet de buissons ridiculement rabougri pour arriver plus rapidement au lac. Mais dans sa marche triomphale, il ne remarqua pas l’affreux gnome qui se trouvait sous son pied.

- Fichemoilapaixouilleouille ! grinça la ridicule petite chose quand Ernie lui écrabouilla le pied.

- Fiche moi la paix toi-même, espèce de malpoli, marmonna mécaniquement le jeune garçon en relevant le pied.

Le gnome lui fit une horrible grimace avant de filer à travers les petits buissons. Ernie haussa les épaules – non mais vraiment, quelle outrecuidance ! – avant de se baisser. Tiens, qu’est-ce que c’était que ça ? Oh ! La jolie petite fleur… Hum, une bardane de la famille des Composées s’il en jugeait par ses feuilles et ses minuscules feuilles violettes. Excellent contre les problèmes de peau. Il faudrait en parler à Héloïse Midgen.

Ernie cueillit délicatement la fleur et se redressa. C’est sensiblement à cet instant qu’Elizabeth intervint. Ernie lui lança un coup d’œil poli mais un peu trop du genre de celui que l’on adressa à quelqu’un dont on sait connaître le visage sans parvenir à retrouver le nom… Sans doute une Poufsouffle, mais de là à dire qui et en quelle année… Pas la sienne, c’était une évidence. Elle semblait plus jeune… Troisième année, peut-être ?

Mais Ernie n’était pas garçon à se laisser intimider par ce genre de "détails" ("Oh ! Pourquoi demander qui l'on est ? ça veut dire si peu de chose, qui l'on est !" dirait Anouilh). Il avait une verve solidement ancrée et une assurance qui ne doutait de rien. Aussi répondit-il, comme si son interlocutrice était sa meilleure amie :

- Navré mais non, j’ignore vraiment où elles sont.
En fait, il ignorait même qui pouvait bien être la fameuse Wendy. Si ça se trouve, il l’avait vu passer sans le savoir. Mais une fois encore, Ernie n’allait pas se laisser déstabiliser pour si peu, et puisqu’il avait Elizabeth sous le coude…

- Saurais-tu, par le plus grand des hasards, où je peux trouver un terrain sableux dans le parc ? demanda-t-il avec une extrême politesse, apanage des MacMillan depuis onze générations, mesdames et messieurs, certifiée véritable !

(1229 mots).

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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptyJeu 10 Jan - 13:22

[HJ: Désolé pour la petitesse de mon post...]

Le fait que Ernie sache où se trouvaient Susan et Wendy à ce moment là était il est vrai, peu probable. Si par le plus grand des hasards, les deux jeunes filles avaient croisés le cinquième année, Susan aurait passé un peu de temps à lui parler, temps qui aurait permis à Elizabeth d’arriver à temps pour les trouver. Elizabeth pensa aussi qu’il y ai peu de chance que le gentil Ernie McMillan connaisse Wendy, aussi célèbre soit elle dans le monde du Quidditch à Poudlard, donc même s’il l’avait aperçu sans Susan, il ne l’aurait pas reconnu… Comme lui confirma Ernie quelques instants plus tard, le passage des deux filles dans le parc lui était resté inconnu.

Eli aurait pu s’en douter mais la vérification restait nécessaire. De plus, une petite discussion avec Ernie, aussi courte serait elle, serait toujours bonne à prendre, surtout quand on connaissait le gentil McMillan. Eli ne le connaissait en réalité pas beaucoup, car tout le monde sait que la première impression, bien qu’elle soit la bonne, ne révèle pas toute la personnalité des gens. Ce n’était donc pas les deux ou trois fois où elle avait parlé avec lui qui lui avait permis de le cerner… Elizabeth aurait très bien pu partir de ce pas en remerciant le jeune homme quand celui-ci eut répondu à sa question, mais elle n’en fit rien.

Elle resta à côté de lui et parut plus attentive quand celui-ci lui posa une question pour le moins étrange. Une question qui semblait expliquer sa présence dans le sous-bois, et une question qui expliquait pourquoi il était accroupi par terre. L’absence de réponse du jeune homme montrait que, ou il n’avait pas entendu la question habituelle d’Elizabeth (Il était vrai qu’un « ça va bien » était assez courant) ou alors il avait délibérément fait le choix de ne pas lui répondre. Ou parce que justement non, il n’allait pas bien, ou bien parce qu’il n’appréciait guerre la présence de la jeune fille. Trois scénarios possibles dont Elizabeth en redoutait deux, les deux derniers en réalité.

Elle ne se focalisa pas sur ça, en espérant tout de même qu’il finirait par lui répondre tôt ou tard, ou qu’il lui donnerait un signe que sa santé était bonne, ou qu’il ne détestait pas la jeune Harris. Ernie demanda ensuite à Elizabeth si elle connaissait un coin sableux dans le parc de Poudlard. Elizabeth réfléchis à un endroit du parc qui pouvait correspondre à cette description et ne voyait qu’un endroit qui semblait convenir. En réalité Elizabeth ignorait si le coin était " sableux ", mais elle savait qu’il était immergé, puisqu’un petit étang stagnait à l’ombre des arbres. Il devait sûrement y avoir du sable, car on voyait rarement de la terre autour des étangs, quoi que…

Elle fit part de cette constatation à Ernie ou du moins de cette croyance, qu’elle espérait fondée.
« Je connais un endroit où il y a un étang, mais je ne sais pas s’il y a du sable, peut être bien après tout…» Elle regarda Ernie pour voir si sa proposition semblait profondément stupide ou si elle reflétait au minimum une once de logique. « Je peux t’y amener si tu veux » Dit-elle après avoir regardé Ernie un certain temps. Elle espérait qu’il ne rejetterait pas sa proposition d’un revers de la main (même si c’était tout sauf Poufsouffle, les Jaunes et Noirs aussi avaient leurs humeurs !) et qu’il ne lui lancerait pas une réplique cinglante du genre « On ne trouve pas de sable à coté des étangs, c’est totalement stupide ». Réplique qui aurait profondément vexé la jeune poursuiveuse. Elle le regarda donc d’un regard inquiet, voyant ce qu’il allait répondre.

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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptyVen 11 Jan - 14:05

Ernie, sa bardane toujours en main, lança un coup d’œil en biais à Elizabeth. Dont il ne retrouvait, d’ailleurs, toujours pas le nom. Une situation qui risquait de devenir bien compliquée si la conversation s’éternisait. Il ne pouvait décemment pas l’appeler «Hé ! Machine» sans passer pour un buffle de la plus belle espèce. Ceci étant, lui demander de se présenter, même de manière extrêmement polie, délicate et subtile, ne paraissait pas non plus très opportun. D’autant plus qu’Elizabeth semblait partir du principe qu’il connaissait parfaitement son identité. Il l’aurait d’ailleurs probablement dû. Car même Ernie n’était pas assez égocentrique pour penser sérieusement qu’une fille qui n’était pas de son année puisse connaître son prénom sans lui avoir adressé la parole au moins une fois. Ou alors elle était amoureuse de lui. Mais franchement, c’était peu probable. Non, mais il le savait, son nom, hein ! Il ne l’avait pas oublié ! Il traînait seulement dans un coin de sa mémoire et il devait aller l’y chercher. Pour le moment, le jeune Poufsouffle nota surtout mentalement de demander discrètement à Susan qui était cette fille la prochaine fois qu’il croiserait la préfète.

Souriant avec une assurance ô combien cabotine à la fillette afin de mieux dissimuler son ignorance (et il y parvint franchement bien : Ernie avait un don réel pour le «faire comme si» qui lui avait déjà sauvé la vie – ou peu s’en faut – en bien des circonstances. Futur politicien, va !), le blondinet s’enfonça les mains dans les poches , dans l’espoir de se donner un air décontracté. Il ne pouvait tout de même pas laisser un cadet – a fortiori une fille – croire qu’il ne savait pas où il y avait du sable ! Il se trouva cependant dans l’obligation, avant d’accomplir son acte de «cool-attitude» parfaitement caricatural, de mettre soigneusement sa petite bardane entre deux pages de son annuaire, ce qui cassa un peu tout l’effet attendu. Peu importe ! Très sûr de lui, Ernie n’en répondit pas moins d’un ton merveilleusement maîtrisé :

- Sur les berges, donc… Oui, c’est bien ce à quoi je pensais aussi.

Et de se passer une main dans les cheveux, comme si la question qu’il avait posée à Elizabeth n’était qu’une simple demande de confirmation de ce dont il était déjà intimement convaincu. Et au fond, ce n’était qu’un demi-mensonge. Car il songeait bel et bien à aller faire un tour du côté du lac avant d’être successivement retenu par un gnome grincheux (et mal placé), une jolie bardane et une inconnue-qui-ne-devrait-pas-l’être-oups !

- En réalité, poursuivit-il avec aplomb, j’avais l’intention de faire le tour du lac avant de chercher d’autre plans d’eau.

Une assertion qui aurait peut-être paru bien outrecuidante à la jeune Elizabeth si Ernie n’avait pas renchérit aussitôt, avec affabilité :

- Mais un peu de compagnie ne serait pas de refus. Le lac est grand et ses berges bien herbeuses. Etre aussi bien accompagné ne peut que rendre la tâche moins pénible.

S’il ne s’était pas retenu, le pauvre Ernie se serait bien giflé. Il venait de perdre une somptueuse occasion de se taire. Mais une vaniteuse galanterie avait, une fois de plus, eu raison du bon sens (et pas bergsonien, celui-là !). Maintenant, si Elizabeth acceptait, elle ne tarderait pas à s’apercevoir qu’il ne connaissait ni son nom, si son année ni même sa maison. Quelle idée, aussi, d’avoir ôté son uniforme ! Il supposait plus ou moins qu’il s’agissait plus au moins d’une Poufsouffle – après tout, elle connaissait Susan – mais n’en était pas parfaitement sûr. Ignorant qui était Wendy, et donc, par extension, quelle était sa maison, il ne pouvait pas jurer qu’Elizabeth n’était pas une Gryffondor qui s’était lié d’amitié, pour des raisons diverses et variées, avec Bones.

D’un autre côté, il devait bien reconnaître qu’il n’était absolument pas contre avoir un peu de compagnie. Le lac était, effectivement, grand et on n’en faisait pas le tour rapidement. Sans compter qu’il pouvait s’arranger pour subtilement embaucher Elizabeth à sa recherche d’agapanthe. Ils auraient bien plus vite à deux. Un point de vue qui était bien plus rapace que moral mais qui avait au moins le mérite d’être parfaitement logique. Enfin, Elizabeth lui faisait l’effet d’une gentille fille. Elle gagnait certainement à être connue et Ernie pensait sincèrement qu’elle lui rendrait son devoir moins ennuyeux. Car si la botanique est intéressante, gambader seulabre autour d’un lac aux berges plus boueuses que sableuses, dans des herbes hautes remplies de bestioles pas toujours pleines de bonnes intentions, l’était nettement moins.

(755 mots).

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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptySam 12 Jan - 0:03

Les berges! Oui c'était ça! En y réfléchissant bien, Elizabeth réalisa que son petit étang était à proximité du lac noir, pas loin du tout d'ailleurs. Il y avait en toute logique du sable autour du lac noir mais Eli supposait que Ernie cherchait une plante, une plante qui pouvait sûrement se trouver à quelques mètres d'eux, comme à l'opposé du lac noir. Mystère... Ernie avoua à Elizabeth qu'il avait l'intention de faire le tour du lac et il avoua plus qu'explicitement qu'un peu de compagnie ne serait pas de refus... Comment Elizabeth devait elle le prendre ? Cela pouvait être interprété de deux manière différente. Deux manières que nous allons vois en détail pour montrer la complexité d'un esprit d'une jeune fille de 12 ans, de la maison Poufsouffle...

Prenons en premier le cas N°1. La jeune fille connait le garçon grace à un petit nombre de rencontres dues à une amie commune. Les deux se parlent, mais ne sont pas pour autant de réels amis. Ils se rencontre dans un parc, et s'adressent un bonjour cordial. Dans un éclait de bonté, le garçon semble irrésistiblement attiré par la gentillesse de la jeune fille et ne peut se résigner à la quitter ne serait ce que pour une seconde. Il lui dit donc qu'une balade autour du lac sera la bienvenue, surtout qu'il a une plante à chercher. La jeune fille, qui est secretement amoureuse de ce garçon depuis la première fois où elle la vu, prend la remarque pour elle et ne peux que dire oui à sa proposition voilée, surtout qu'elle est aussi une grande amoureuse des plantes. Les deux camarades, futurs mariés, se dirigent donc, main dans la main, vers le lac.

Deuxième possibilité. La jeune fille est incroyablement stressée de nature. Le jeune garçon, qui aurait en du en réalité être envoyé dans la maison Serpentard, s'ennuit à mourir près du lac. Il ne peut s'empecher de vouloir la compagnie de quelqu'un, pour lui lancer des remarques bien désagréables qui vous plombent la journée. Dans ce nouveau cas, la jeune fille est aussi amoureuse du garçon. Voyant que la jeune fille est trop malpolie pour se joindre à lui (cherchez l'erreur), il lui lance une réflexion lui faisant clairement comprendre qu'un peu de compagnie, qu'elle que fut elle, ne serait pas de refus. La jeune fille, perspicace, se voit dans l'obligation d'accepter et d'accéder à sa requête par peur de paraitre malpolie.

Comme tout le monde sait bien qu'il est très difficile de choisir entre un des deux scénarios pour compléter notre petite histoire, l'un étant aussi plausible que l'autre, nous nous voyons dans l'obligation d'en créer un troisième, qui sera beaucoup plus banale (mais tellement plus vrai...). La jeune fille voit donc une proposition à peine voilée dans la phrase du jeune homme et se décide à l'accompagner faire un tour, pour l'aider à chercher sa plante (nous en sommes encore, je le rapelle, à la partie supposition, car tout comme Ernie ne connait pas le prénom d'Elizabeth, celle ci ne sait pas encore qu'il cherche une plante). Elle le regarde donc en souriant et lui lance d'un ton radieux
. « Si tu veux bien être accompagné par une Poufsouffle de deuxième année, je serai ravie de venir avec toi! » Elle est pas gentille cette Elizabeth ? Eli venait de fournir à Ernie deux indices plus que parlant de son identité. Si avec ça il ne devinait pas qui elle était c'est que vraiment il le faisait expres.

Bien sur, elle n'avait pas énoncé sa maison et son année pour aiguiller Ernie, ça c'est le rôle du gentil joueur, mais elle l'avait dir tout naturellement, sur un ton humoristique qui se prétait assez à la situation... Le jeune 6ème année devait quand même être assez dans la lune de manière générale pour ne pas connaitre Elizabeth Harris. Meilleure joueuse de Quidditch à Poudlard depuis 3 siècles, meilleure de sa promotion toute catégories confondues, parfaite sur tout les points, récememment nommée Capitaine de Quidditch par le ministre de la magie en personne et à vie s'il vous plait, tout le monde à Poudlard connaissait Elizabeth Harris... (“Ah oui, la mademoiselle je – sais – tout! Ouai je la connais celle là! Pff) Plus ou moins avec amour, il était vrai qu'Elizabeth était un peu connue à Poudlard. Elle jouait au Quidditch déjà, ce qui lui conférait en premier lieu un statut des plus avantageux. A Poudlard, tout le monde connait les joueurs de Quidditch, ils sont si doués. Honettement, Ernie allait sûrement la reconnaitre, c'était certain...


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Ernie MacMillan
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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptySam 12 Jan - 15:45

Lac noir, lac noir… On n’était pas chez Lamartine, non plus («Ô Temps, suspends-ton vol, et vous, heures propices, suspendez votre cours. Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours. Mais je demande en vain quelques instants encore, le temps m’échappe et fuis. Je dis à cette nuit ‘Sois plus lente’ et l’Aurore va dissiper la nuit. Aimons donc, aimons donc, hâtons nous, jouissons ! L’Homme n’a point de port, le temps n’a point de rive, il coule et nous passons.»). Ni au beau milieu de la Forêt Noire, celle où naissent tous les contes les plus sanglants (Barbe Bleue ou comment traumatiser vos enfants).

Ernie, lui, le voyait plutôt vert cul de bouteille, ce lac. Vineux, aurait probablement dit Homère. Mais Homère était très certainement daltonien, parce que pour accoler vineux à du liquide… Ou alors il n’avait jamais vu de lac de sa vie. En même temps, comme les historiens et autres littéraires se tirent encore dans les pattes (z’ont que ça à faire !) sur la question de l’existence d’Homère, on est en droit de supposer qu’effectivement, le pauvre n’a peut-être jamais vu de lac de toute son existence inexistante : c’est beau, quand même, l’inanité du réel (le premier qui trouve un sens à cette phrase a droit à toute ma gratitude).
Mais la question de la couleur du lac n’était pas vraiment à l’ordre du jour.

Ce qui l’était beaucoup plus, par contre, c’était la mentalité du petit MacMillan, quinze ans, toutes ses dents, des chevilles un peu trop enflées et une tendance certaine à la somptuosité linguistique. Heureusement pour lui, Dame Nature, dans sa grande bonté, lui avait aussi légué une loyauté sans faille, une certaine délicatesse et, the last but not the least, un grand cœur. Autant de qualité qui lui avait valu sa répartition à Poufsouffle – selon la pure tradition familiale – plutôt que chez ces fanfarons de Serdaigle, toujours persuadés – à tort – d’être plus intelligents que les autres. Savoir Granger à Gryffondor devait leur faire sérieusement les pieds !

Ernie, donc, était un brave petit cœur. Même si, bien entendu, aucun jeune garçon de quinze ans n’aime être traité de brave petit cœur. A trois ans, c’est mignon, à quinze, c’est déplacé. Et surtout, atrocement peu viril. Et puisque nous sommes partis dans la psychologie pas forcément très complexe d’Ernie (c’est un Poufsouffle, ne l’oublions pas, ces gens-là sont un peu simples), analysons donc (en trois parties avec trois sous-parties chacune) à quel point les pensées d’un quinzagénaire (Ah ? Ce mot n’existe pas ? Dommage !) peuvent être simplettes.

Premièrement. Ernie était un Poufsouffle. Or les Poufsouffle croient en la solidarité. Donc Ernie croyait en la solidarité. La solidarité inclut notamment le travail d’équipe. Donc Ernie croyait au travail d’équipe. Ernie avait un travail à faire. Or Ernie croyait au travail d’équipe. Donc, Ernie n’allait pas rechigner si quelqu’un était d’accord pour l’aider dans sa tâche. Certes, Elizabeth n’avait jamais dit qu’elle acceptait de lui donner un coup de main. Il ne le lui avait d’ailleurs pas demandé. Il s’en garderait bien. D’accord, le travail d’équipe était une bonne chose, mais Ernie avait tout de même quelques scrupules à débaucher (Oh !) une petite seconde année (indice, indice !) à l’insu de son plein gré. Il n’en restait pas moins qu’en bonne Poufsouffle qu’elle était (indice, indice, encore !), elle ne pouvait que partager ses vues. CQFD.

Deuxièmement. Ernie était bavard. Or les gens bavard ont besoin de compagnie. Donc Ernie avait besoin de compagnie. Ernie devait se farcir le tour du lac seul. Or Ernie avait besoin de compagnie. Donc Ernie allait proposer à la première (gentille, il y a des limites tout de même ! Il ne l’aurait pas proposé au gnome. D’ailleurs, il n’aurait certainement pas voulu) personne qu’il croiserait de venir avec lui, s’il te plaît, ce serait vraiment chouette, on va bien s’amuser. La première (gentille) personne qu’il avait croisée était Elizabeth. Donc Ernie avait proposé à Elizabeth de l’accompagner. CCCM (C’est comme ça que ça marche).

Troisièmement. Ernie était un peu distrait. Or les gens distrait ont tendance à ne pas voir ce qu’ils ont sous le nez. Donc Ernie avait tendance à ne pas voir ce qui était sous son nez. Ernie avait tendance à ne pas voir ce qui était sous son nez. Or Ernie cherchait une fleur. Donc Ernie risquait d’avoir du mal à la trouver tout seul. Ernie risquait d’avoir du mal à la trouver tout seul. Donc Ernie allait avoir besoin d’yeux plus concentrés. Ernie allait avoir besoin d’yeux plus concentrés. Or Elizabeth semblaient disposer d’une bonne adhérence au réel. Donc Ernie allait avoir besoin d’Elizabeth. CVTL (C’est vraiment très logique).

Ainsi, ,nous constatons que le jeune Ernie fonctionnait selon un système de syllogismes sophistiques fort bien rôdé qui ne laissait nulle place pour les amourettes enchantées et les angoisses existentielles. Loué soit-il.

Bien loin de toutes ces problématiques, donc, Ernie sourit largement à Elizabeth (ils sont sympas, les Poufsouffle, ils passent leur temps à sourire. Ils doivent avoir des crampes, en fin de journée. Problème social : peut-on considérer, chez un Poufsouffle le claquage de muscle de joue comme un accident du travail ?), au moins autant parce qu’elle semblait prête à l’accompagner que parce qu’elle venait de lui donner deux indices non négligeables sur son identité (au moins, il ne se ridiculiserait pas en disant quelque chose du genre «Et la salle commune de Serdaigle, elle est bien ?») avant de répondre :

- Parfait ! De quel côté veux-tu commencer ? Car l’avantage d’une boucle, c’est qu’elle n’a ni début ni fin. En fait, poursuivit-il d’une voix nettement plus sérieuse, j’ai un devoir à faire pour le professeur Chourave. Elle nous demande de trouver une agapanthe. Le problème, c’est que d’après mes sources, c’est une plante d’Afrique du Sud. En trouver à Poudlard en-dehors de la réserve aux potions risque d’être plutôt corsé. Mais qui ne tente rien…

Il laissa la fin de sa phrase en suspens. Les proverbes ne sont bien employés qu’inachevés. Sinon, on a l’air un peu frustre. Plus que l’histoire de l’agapanthe, c’était celle du nom de la «seconde année de Poufsouffle» qui lui posait problème. Car en piètre amateur de quidditch qu’il était, Ernie n’avait bien entendu pas encore compris qui était Eli. Toute la question était de savoir si il parviendrait à faire «comme si» pendant un tour de lac complet.

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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptySam 12 Jan - 17:38

« ... n'a rien ! » Ha Ha Ha! A zut, il fallait pas continuer ? Ben tant pis... Elizabeth regarda son camarade et ajouta « Si tu veux on n'a qu'à partir de ce côté là! » Eli montra du doigt un des côté du lac qui s'éloignait directement du chateau. De toute manière, dans un sens comme dans l'autre, le tour se ferait, ça c'était certain. Comme venait de le dire Ernie, une boucle n'a ni début ni fin... Enfin sauf d'un point de vue purement mathématique. Qu'on parte d'un coté ou d'un autre, le départ et l'arrivée seront TOUJOURS le même endroit! Si si! Sauf si bien sur on faisait une escale chez un pécheur du coin et qu'on décidait d'y rester jusqu'à la fin de l'année pour aller directement prendre le Poudlard Express sans passer par la case Poudlard. Dans ce cas là, nous n'aurions pas de boucle, à proporement parler, bouclée.

« Une agapanthe ? J'en ai déjà entendu parler je crois... Ca ressemble à quoi ? Je peux t'aider à en trouver si tu veux. » Voila que la jeune fille venait de tomber dans le panneau. Elle se serait volontier mis un coup de poële à frire en pleine figure si elle avait pris conscience de ses paroles. La jeune garçon n'osait pas demander à Elizabeth de l'aider à chercher la plante et voila qu'elle, elle se proposait spontanément. Il n'y avait plus rien de drôle si elle lui machait tout le travail (Je retire, il ne connait pas encore son prénom)! Bientôt elle allait lui lancer un “En temps que capitaine de Quidditch, moi, Elizabeth Harris... bla bla bla...”. Manquerait plus que ça tiens! Aucun autre élève n'aurait ainsi maché le travail à un Poufsouffle, c'était certains! D'ailleurs pour vous le prouver, nous verrons un plan structuré en trois paragraphes composés chacun des 3 maisons restantes de Poudlard décrivant précisement leur actions face à ce genre de problème.

En premier, nous verrons Serdaigle, la maison de ces crétins de volatiles, tout bon qu'à se pavaner dans le chateau en vociférant en coeur qu'ils sont les meilleurs et les plus travailleurs. (Vive les rimes). Eux, vous auraient lancé un regard de haut, suivis d'un “Tu ne connais pas mon nom ? Ca ne m'étonne pas, les Poufsouffles sont tous des gens légers, superficiels, ils ne se rapellent pas de la moitié des choses.” Les Serdaigles, qui se vantaient de leur intelligence supérieure, ne devaient même pas savoir ce que signifiait le mot sarclage, mot pourtant enseigné par Pomona à ses modestes Poufsouffle. Un mot que vous ne connaissez pas tient! Idem pour binette! Qui connaissait ce mot à part un beau jardinier jaune et noir? Personne sans doute... Tout cela pour prouver que malgré ses hauts airs, un Serdaigle ne vaut pas grand chose, et se comporte comme un parfait goujat envers les doux blaireaux.

En second nous avons les Serpentards, la maison des malins et des roublards. (rimes, rimes, quand tu nous tient!) Si on en croit la tradition et leur prétendues qualités, le Serpentard aurait du flairer depuis longtemps que le jeune Ernie ne connaisait pas son nom. Le cas échéant, il lui aurait simplement cassé la figure, comme de routine pour un Serpent. Mais le Serpentard était idiot, et en parfait idiot qu'il était, il aurait lancé son nom à la première occasion venue. “Vincent Crabbe, Serpentard, 5ème année, idiot”. Le jeune Poufsouffle aurait alors su quel était le nom de son interlocuteur et ne lui aurait évidemment pas proposé de faire un tour de lac avec lui. Il n'allait quand même pas prendre le risque de perdre l'unique plante qu'ils auraient trouvée avec pour seule excuse du vert et argent “C'est moi qui l'ai vu en premier”. Mieux vallait être prudent avec un Serpentard surtout que celui ci n'aurait pas fait la différence entre une agapanthe et un coquelicot.

Nous avons enfin la plus belle des maisons après Poufsouffle, à savoir, Gryffondor. Le Gryffondor est connu pour son grand attachement à la maison de jaunes et Noirs, car il faut le dire, le jaune et noir va très bien avec le rouge et l'or. Pourquoi ? Question de pouvoir sans doute. Mais vous ne pouvez pas comprendre... La célèbre maison Pouffondor ( “Les Pouffondors sont comme de l'or, ils brillent de milles éclats et frappent vraiment fort!” ) est connue dans le monde des sorciers pour son incroyable force de caractère et pour sa persévérance à tout épreuve. Ainsi, Ernie aurait aisement trouvé le prénom de la dite Gryffondor dès qu'il l'aurait vu étant donné qu'elle fait partie tout comme lui de la maison Pouffondor (à vérifier néanmoins car Elizabeth est à Poufsouffle et il ne connait pas le sien). Ils auraient donc bien sûr, parlé des heures et des heures et auraient finis par trouver un bosquet d'agapanthe qui n'attendait que leur maison. Généreux et Loyaux, ils se serraient saisis de toute les fleurs et en aurait distribués à tout les Pouffondor qui aurait un cours de botanique avec Chourave sur l'agapanthe.

Tout est donc bien qui finit bien sauf pour Elizabeth qui se retrouva toujours inconnue à yeux du garçon. Tant pis, il finirait par trouver un jour ou l'autre. (Ou pas) Elizabeth emboita donc le pas à son camarade et se dirigeat en premier vers le bord du lac. Ils marchèrent donc côte à côte, Elizabeth toute fière d'être accompagnée d'une figure emblematique de Poufsouffle, un chef d'oeuvre d'Helga. Le jeune homme et la fillette marchèrent donc ensemble, comme un vieux couple, j'ai bien dit “comme”, à la recherche d'une agapanthe, sans Serdaigle, sans Serpentard, sans Gryffondor, juste entre Poufsouffle, la meilleure des maison


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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptySam 12 Jan - 19:52

Heureusement pour Elizabeth, Ernie était bien trop occupé à chasser - discrètement, pour ne pas avoir l’air d’un peureux ou d’un crétin s’agitant dans tous les sens en poussant de petits cris suraigus, tel le porcelet moyen ou le contorsionniste de génie – un gros bourdon qui semblait confondre l’oreille gauche du petit blond avec un tournesol odorant et bourré de pollen. Le pauvre insecte était très probablement aveugle. Comme Homère. Tiens, on y revient !

Toujours est-il que le bourdonnement persistant de la bestiole eut raison de l’attention du garçon qui n’entendit pas Elizabeth compléter le proverbe. Non qu’il en aurait été profondément choqué, mais il n’aurait certainement pas pu s’empêcher d’adresser un regard éloquent à la pauvre fillette.

Mais après tout, on ne pouvait pas attendre de tout un chacun qu’il connaisse des règles de bienséance proverbiale plutôt désuètes. Elles étaient, d’ailleurs, plus souvent bafouées qu’utilisées convenablement, tant et si bien que, la majorité ayant toujours raison même quand elle a tort, l’académie des lettres britanniques (trente vieux croûtons pinaillant sur des sujets vitaux, depuis la place de la virgule jusqu’aux systèmes linguistiques, pour finalement en conclure que, de toute façon, il n’y a plus de jeunesse, que tout se perd, et que de mon temps, c’était mieux, maintenant qu’on a bien travaillé, si on allait siroter une tasse de thé – le petit doigt en l’air – tout en grignotant des biscuits ? Quoi ? C’est caricatural ?) finirait bien par se ranger de l’avis de la multitude (Opinio turbae ? Quod vulgo existimet ?).

On appelle ça l’évolution linguistique. Un privilège auquel seules les langues mortes échappent. Et encore, le Vatican – langue nationale le latin, attention ! – se croyait-il obligé de rajouter tous les ans de nouveaux mots dans le dictionnaire pour suivre les avancées technologiques de son temps.

Mais là n’était pas la question. Elizabeth échappa donc au regard coulissant qui en dit long sur les pensées de celui qui le lance – tout Poufsouffle soit-il – et Ernie finit, d’un geste fort artistique de la main (quelque chose entre le mouvement de la midinette faussement outrée et celui de la danseuse thaïlandaise), par avoir raison du bourdon (jaune et noir, warfwarf !), qui s’éloigna en bzeubzeutant (encore un joli néologisme pour académicien) de dépit. Que le lecteur au cœur sensible ne se lamente surtout pas sur le sort de la pauvre petite bête, mais qu’il se représente que, quelques trois minutes plus tard, l’aimable bourdon - appelons Gaston pour les besoins de la cause – se trouva une chouette oreille de Serdaigle à boulotter, ce qui ragaillardi considérablement son humeur.

Passons. Ce qui importait en l’occurrence, était plutôt le fait qu’Ernie fut à même d’entendre la seconde partie de la phrase d’Elizabeth. Il regarda brièvement dans la direction qu’elle indiquait avant de hocher la tête avec un certain optimisme : de toute manière, ne sachant où l’agapanthe pouvait bien se nicher, tous les chemins étaient potentiellement les bons. Il acquiesça donc vigoureusement et s’exclama avec une certaine conviction :

- Vendu !

Avant de reprendre aussitôt une mine plus grave, tout à fait adaptée à la circonstance, selon lui (il s’agissait tout de même de partir à la recherche d’une agapanthe en pleine Ecosse, c’était au moins tout aussi utopique que de se lancer sur les traces du Graal, d’Avalon ou d’Atlantide) et de poursuivre d’un ton nettement plus mesuré :

- C’est vraiment bien aimable à toi, d’accepter de m’aider. Ne t’y sens surtout pas obligée ! Ceci étant, puisque tu sembles t’intéresser à la botanique, voici la plante !

Et de tendre à Elizabeth son petit annuaire, préalablement rouvert à la page de l’agapanthe, afin que la fillette n’ait pas à la chercher. C’était la moindre des délicatesses dont Ernie se devait de faire preuve à l’égard de son binôme unilatéralement déclaré. Un binôme dont il ne connaissait, d’ailleurs, toujours pas le nom. Il aurait été de bon ton qu’un quidam quel qu’il soit passe à ce moment là en interpellant Elizabeth, ne serait-ce que pour la saluer. Ernie aurait ainsi eu la réponse à la question qui le turlupinait depuis cinq bonnes minutes maintenant. Mais il n’en fut, bien entendu, rien.

Toujours aussi ignorant, donc, Ernie lança un coup d’œil curieux à Elizabeth. Un mélange de profonde gratitude et de gêne extrême. Il n’était, somme toute, pas bien agréable de ne pas connaître l’identité de celle avec laquelle on allait baguenauder le long du lac. En tout bien tout honneur. C’était la moindre des politesses.

Néanmoins, Ernie ne se résignait pas à lui demander tout bêtement son nom. Après tout, il y avait des façons très aimables de le faire, même maintenant, après cinq minutes de conversation, sans compter que plus il attendrait, plus il prendrait le risque de vexer la fillette. Mais une vanité qui était de trop en la circonstance l’empêchait tout bonnement de parler. Au lieu de quoi, il préféra, pendant qu’Elizabeth s’instruisait sur l’agapanthe, réfléchir à la splendeur de sa langue, qui n’était contenait des mots vraiment succulents mais franchement inusités.

Prenons le mot septennat, par exemple. Une aberration linguistique anglaise puisqu’aucune institution, aucun poste légal ne durait sept années piles. Et aucun roi d’Angleterre n’avait régné sept ans non plus. C’était juste un mot qu’on avait inventé pour faire joli, parce qu’il restait encore un peu de place dans le dictionnaire et trois heures à l’académie de l’époque avant le Tea Time. Septennat, un mot pour rire !

Ernie, tout joyeux, en redressa la tête, un sourire en coin accroché aux lèvres. Etrange pigmentation que celle des lèvres d’Ernie, d’ailleurs, maintenant qu’on en parle. Une rougeur qui contrastait étrangement d’avec son temps pâle de bon petit anglais qui a grandi, nourri par la pluie britannique et le pâle soleil de Winchester. Une certaine ressemblance avec Blanche-Neige, cette pétasse qui n’aimait rien tant que siffler en travaillant et attendre son Prince Charmant en gambadant dans la forêt avec de petits animaux mignons. Et une dévergondée, de surcroît, comme toutes les princesses de base. Voilà comment, de nos jours, on corrompt la jeunesse.

Les contes pouvaient-ils être réparés comme les balais ? Un coup de manivelle par-ci, un coup de manivelle par-là… C’était une chouette idée, d’avoir des contes vivants, mais quel embrouillamini il s’en suivrait ! La lutte de pouvoir entre la Méchante Reine et Ursula, les crêpages de chignon entre Cendrillon et Raiponse, les joutes sanglantes entre Eric et Charmant… L’univers du conte n’aurait plus grand-chose de mièvre. Il ne l’était, d’ailleurs, déjà pas tellement. Non, mieux valait-il laisser les contes dormir en paix (comme la Belle au bois dormant. Paresseuse, va !).

(1101 mots)

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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptySam 12 Jan - 22:46

Ernie acquiessa à la proposition d'Elizabeth de se diriger vers le coté qu'elle avait proposé. Les deux jeunes gens se dirigèrent donc vers l'endroit désiré. Eli jeta un coup d'oeil au chateau de Poudlard et put voir la plus haute tour, celle des Serdaigle, de forme pyramidale, qui donnait le vertige à Elizabeth. Merlin habiter tout là haut... Après on s'étonne que les bleus et bronze se sentent supérieur et ont la folie des grandeurs... Les Poufsouffle étaient bien, eux, dans les sous-sols, peinards, sans avoir à se soucier de l'altitude (quoi que pour une joueuse de Quidditch avoir le vertige, ça le fait pas).

Elizabeth et Ernie marchèrent arrivèrent donc près du lac et Eli demanda à quoi ressemblait une agapanthe. Le jeune garçon sortit un livre et lui montra une illustration de la dite plante. Eli aquiessa d'un signe de tête, prête à trouver la perle rare, enfin la plante rare dans ce cas là. Les deux Poufsouffles se lancèrent donc à la recherche de la plante si indispensable au cours de botanique. Dire que quelques minutes plus tôt, Elizabeth cherchait Susan et Wendy. Peut être bien qu'elle allait les trouver de l'autre côté du lac, qui sait... Elles prennaient peut être un thé avec le calamar géant, on le disait gentil.

Pendant qu'elle marchait, Elizabeth repenssa à l'année passée, et à tout ce qui était arrivé à Poufsouffles. Ils avaient remportés la coupe de Quidditch, la coupe des 4 maisons, ramassés de très bonnes notes aux examens, et surtout ils avaient perdus Cédric. Ca avait été un évènement tragique pour tout Poudlard et en particulier pour les Jaunes et Noirs. Elizabeth avait beaucoup pleuré pendant l'été, même si elle n'avait jamais parlé avec Cédric. C'était un Poufsouffle modèle et il avait été la fierté des blaireaux l'année passée, de Poudlard en entier en fait.

Elizabeth ne préféra pas penser à lui, car elle ne voulait pas pleurer, et se concentra sur une fleur particulièrement jolie. Elle était jaune et noire, un vrai catalyseur de l'embleme de Poufsouffle. Eli voulait la ramasser mais elle n'aurait pas su quoi en faire par la suite. Elle la laissa donc à terre, continuant de marcher au bord du lac. Elle ne voulait pas parler à Ernie des bons souvenirs de l'année passée, car ça allait forcement lui rapeller les mauvais souvenir, à savoir la disparition de Cédric. Elle préféra donc lui parler d'un sujet réjouissant qu'ils avaient en commun, Susan Bones.


« Dis moi Ernie, ça fait longtemps que tu connais Susan ? » Elle avait lancé ça sur un ton désenvolte comme si elle s'en fichait. En réalité, elle ne s'en fichait pas du tout. La jeune fille ne savait quasiment rien sur ce qui liait les deux 5ème année et était curieuse d'en savoir plus. Elle aurait aussi bien pu demander à quelqu'un d'extérieur, mais elle n'aurait jamais une réponse aussi sure que la leur (“Fariboles! Comment un Serpentard ose t-il insuner que Ernie McMillan et Susan Bones sont des ennemis cachés depuis toujours ? Va donc dans ton cachot misérable serpent!”). Eli regarda donc son très cher camarade qu'elle affectionnait tant, et attendit sa réponse.

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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV]   Le pouvoir des fleurs [PV] EmptyDim 13 Jan - 17:29

Ce qu’il y avait de franchement agréable, avec les alentours d’un lac aussi frais et ombragé que l’était celui de Poudlard, c’était que, par un après-midi de forte chaleur comme celui-ci, il constituait le lieu idéal pour une promenade sans risque d’insolation ou de liquéfaction.

Ce qu’il y avait de franchement désagréable, avec les alentours d’un lac aussi frais et ombragé que l’était celui de Poudlard, c’était que, par un après-midi de fort chaleur comme celui-ci, il était le point de rencontre de tout un tas de bestioles grouillantes, vrombissantes, bourdonnantes, rampantes, volantes, piquantes, collantes, enquiquinantes, j’en passe, et pas des meilleures, a fortiori lorsque les hautes herbes de la fin de l’été leur faisait de l’œil (bande de dévergondées végétales). Or, c’était précisément le cas ce jour-là.

Ernie et Elizabeth cheminaient donc dans les hautes herbes entourant le lac, devant sans cesse lutter contre un nouvel assaut de sauterelles effarouchées ou de tiques voraces. Si le monde des insectes continuait à leur faire la guerre, l’un et l’autre finiraient avec une luxation du poignet, à force de chasser moustiques et abeilles d’un revers excédé de la main.

Ah ! Il la retenait, Chourave, et ses idées farfelues ! Une Agapanthe, une Agapanthe… Et pourquoi pas de l’écore de Baobab, tant qu’on y était («Mais si, mes chers petits, il y a un baobab dans la forêt… Oh ! Non, c’est presque pas dangereux ! Les loups-garous ? Non ! Ils sont gentils ! Ils veulent juste s’amuser un peu !») ?

Tout en écartant de devant ses yeux un papillon aux coloris vifs, le jeune garçon se félicita de ne pas être né fille. Franchement, se balader dans ce genre d’endroit en jupe devait être risqué. Déjà parce que, par cette chaleur, il devait certainement y avoir des vipères de planquées dans les fourrés, ensuite parce que bon, un, jambes nues et tiques, c’est bien connu, ça fait un peu trop bon ménage. D’ailleurs, il suffisait de voir celles qui s’étaient collées sur son pantalon, dans l’espoir bien optimiste de percer le tissu, pour s’en convaincre. D’un geste nonchalant, Ernie ôta du col de sa chemise une peluche de saleté, qui, portée par la brise estivale, s’y était attachée (dégoûtant !).

Il n’osait pas trop parler à Eli’, tout bavard fût-il. D’une part parce qu’il se sentait légèrement mal à l’aise tout de même, à l’idée de la mettre ainsi (gratuitement en plus !) à contribution, d’autre part parce qu’il ne savait pas trop quoi lui dire sans passer pour l’aîné condescendant («Et alors les cours, ça se passe bien ?»).
Sans compter qu’il risquait de lui poser des questions qu’il était susceptible de lui avoir déjà posées lors de leur – probablement seule et unique, il s’en souviendrait, sinon ! – conversation passée, auquel cas elle le prendrait pour un petit malpoli (ce qu’il était plus ou moins en cette minute précise, soit dit en passant).
Enfin, étant donné le contexte actuel, il était difficile de badiner sans tomber dans des histoires de croyances ou non aux événements de l’été et d’opinion personnelles sur la question. Or, si Elizabeth se révélait d’un avis contraire au sien, il était bien parti pour une discussion aussi houleuse que pénible, ce qu’il avait justement tenté d’éviter en fuyant sa salle commune, près d’une demi-heure plus tôt.

Heureusement pour lui, Elizabeth semblait moins se poser de problèmes de bienséance (qui a dit que l’esprit d’un garçon de quinze ans n’était pas bien compliqué à décrypter ? Certainement pas moi, en tout cas !). Il sauta sur l’occasion qu’elle lui donnait d’entamer une conversation loin de toute question politique et, lui répondit, non sans l’avoir au passage gratifié d’un coup d’œil reconnaissant :

- Bones ? (car, dans la pure tradition anglaise, Ernie appelait l’immense majorité de ses camarades par leur nom de famille, tout comme on s’adressait à lui en disant plus MacMillan qu’Ernie) Hé bien, nous sommes arrivés à Poudlard la même année et nous avons sensiblement les mêmes options. Par conséquent, tu peux en déduire que je la connais depuis quatre années pleines et que je la considère comme un bonne amie depuis trois ans pleins. Pourquoi cette question ? rajouta-t-il avec une curiosité non feinte.

Puis, tout en scrutant les berges du lac, à la recherche d’un banc de sable qui, pour l’instant brillait surtout par son absence, Ernie envoya dans l’eau, en un «plouf» sonore, un innocent caillou qui se trouvait sur son chemin. La pierre coula à pic et un gros poisson saumoné émergea à la surface, croyant sans doute que s’était un délicieux bout de pain dur qui venait de crever le calme des eaux. Son espoir déçu, il disparut dans les eaux saumâtres, ne laissant comme preuve de son passage qu’un large cercle qui disparut bien vite à ton tour. Ernie frissonna. Le lac était vraiment plein de poissons étranges (sans parler du calmar !). Il n’aurait pas aimé être à la place des champions, l’an passé. Plonger là-dedans ? Pouah, pouah, pouah !

(837 mots)

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