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 Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby

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Ξ Sujet: Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby   Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby EmptyJeu 19 Juin - 18:26

Citation :
Titre : Il était une fois...
Couple : Elizabeth Harris et Sean Barnaby.
Personnages concernés: A part les deux du couple, personne du fow en particulier, si ce n'est la soeur de Sean, Liz.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 01. Regarde moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Celui en cours, les vacances.
Cadre (époque et lieu si besoin) : 1996, les vacances... La période en cours inRP. Sauf après le moment M, où l'on se trouve... il y a fort fort longtemps! Smile

01. REGARDE MOI



Il était une fois une belle princesse, séduisante et ravissante, fille d’un roi aimé de son peuple, fille d’une défunte mère morte lors de sa naissance. Elle avait tout pour plaire, un charisme époustouflant, une voix douce et rassurante, un teint pâle qui lui donnait l’aspect d’une fleur de printemps, un visage d’ange… Mais la princesse ne voyait pas. Elle était née aveugle, et le resterait toute sa vie. Le roi avait tout essayé, il s’était référé aux meilleurs guérisseurs et guérisseuses de la région, il lui avait prodigué nombre d’onces et de plantes magiques, mais rien ne lui avait rendu la vue. Le roi et sa fille étaient revenus à la raison, et ils s’étaient laissé convaincre que rien ne pourrait permettre à la princesse de voir un jour les beaux arbres dans les prés, les oiseaux et la nature apaisante d’un après-midi estival. Oh, il y avait bien des princes qui rendaient visite à la princesse, mais comment tomber amoureuse de quelqu’un qu’on ne voit pas ? Même si l’apparence ne comptait pas, il était difficile pour la princesse de tomber sous le charme d’un princesse. Les princes qui déferlaient dans le palais étaient prétentieux, et prétendaient qu’ils se fichaient bien qu’elle ne puisse pas les voir. Mais cela ne marchait pas, car aussitôt qu’un prince tombait sous le charme de la princesse, aussitôt il partait, déçu. La princesse était malheureuse, et le roi, abattu. Mais un jour, une gentille fée vint s’installer dans le royaume. C’était une bonne fée, dont les pouvoirs étaient puissants. Elle rendit visite à la princesse, et écouta son chagrin et ses remords. La princesse lui raconta alors qu’elle ne parvenait pas à trouver l’amour parmi les princes, les princes qu’elle ne voyait pas, les princes qui la méprisaient parce qu’elle était aveugle. La fée lui dit alors qu’elle ne pouvait la guérir, qu’elle ne pouvait lui rendre la vue, car elle n’en avait pas le pouvoir. Mais elle lui lança un sort, qui lui permettait de retrouver la vue lorsque l’Amour frapperait à sa porte… Puis, la fée s’envola, la conscience apaisée d’avoir tenté quelque chose. Les années passèrent, et la fée restait éperdument seule, toujours aveugle. Les princes prétentieux venaient toujours dans le palais, prétendant être amoureux d’elle, et à chaque nouvel arrivant, la princesse pensait toujours qu’elle retrouverait la vue. Mais cela ne marchait pas. Elle retourna voir la fée, et lui demanda pourquoi elle ne retrouvait pas la vue, avec tous les princes qui passaient dans le château… La fée lui répondit alors que l’amour n’était pas encore là, et qu’aucun des princes qui passaient n’éprouvaient de l’amour pour elle. Elle lui expliqua qu’il fallait être patiente, que l’Amour savait se faire attendre. Et la princesse attendit, attendit, attendit,...

Sean : « Pfffffff… Quelle histoire stupide… Dire que je lisais ça quand j’étais gamin ! »
Liz : « Sean, je t’en prie, ne dis pas ça… »

Le Serdaigle referma d’un geste brusque le recueil de contes pour enfants. Il fouillait dans le grenier familial, à la recherche de souvenirs, et il était tombé sur ce livre, que sa mère lui lisait quand il était plus jeune. Un conte classique, sans aucune originalité. Il prit le livre, et laissa sa sœur dans le grenier, pour descendre les escaliers. Il entra dans la cuisine, prit un bon goûter, puis, alla dans sa chambre. Il n’avait toujours pas lâché son livre. Il n’avait pas lu la fin, et ne voulait pas vraiment la lire, mais il avait tout de même gardé son livre. Pourquoi ? Il n’en savait rien… Il se coucha à plat ventre sur son lit, et rouvrit le livre. Il voulait simplement le regarder, par simple curiosité… Il tourna les pages, et tomba sur la dernière, juste derrière la couverture, sur la partie dure. C’était un livre sorcier, transmis de générations en générations, et il ne serait pas étonné de se faire sérieusement gronder si ses parents le surprenaient avec. Il remarqua que la couverture était légèrement bombée. La curiosité le tiraillait, et elle l’emporta sur la sagesse. Il descendit à la cuisine discrètement, et ramena un petit couteau. Il commença à entailler la couverture, pour trouver un petit papier, plié en quatre, mis là sans doute pour le protéger. Il s’était mis debout, tenant dans ses mains le livre, le couteau, et le papier. Il ne pouvait tout porter en même temps, il lâcha sans le vouloir le livre, qui tomba, ouvert, à la page du compte qu’il venait de contempler, quelques minutes auparavant. Il déplia la feuille, et lut, ce qui semblait être un poème, dans une écriture fine et douce, sans doutes d’un ou d’une ancêtre…

Il n’y a pas d’âge pour les contes,
Seulement la peur d’être déchu,
Toi qui as brisé, d’une ardeur blessante,
La douce chanson, que rien ne tue,
Ferme ton esprit, ouvre ton cœur,
Rencontre celle qui sera princesse,
Celle qui ne veut que ton bonheur,
Et délivre-la de sa tristesse,
Refais son histoire,
Récris sa mémoire,
Et deviens son chevalier.


Dès que le dernier mot fut prononcé, Sean compris qu’il avait commis une grave erreur en lisant ce poème. La feuille se transforma en un véritable amas de lave, qui lui brûla les mains. Il lâcha le morceau de papier, qui tomba sur le livre, à la page du conte. La page s’enflamma lorsque le morceau de papier entra en contact avec elle, mais, au lieu de se transformer en cendres, une petite fente blanche s’élargissait de plus en plus. Sean recula, mais il n’y parvenait pas, véritablement aspiré par cette fente, qui grossissait, grossissait, dépassant à présent du livre. Enfin, elle aspiré Sean, qui fut littéralement engloutit par la fente, qui se referma aussitôt. Le livre se referma du même élan, et rien n’aurait pu laisser penser que, cinq secondes plus tôt, il était en feu. A côté du livre, la feuille sur laquelle le poème, qui était en vérité une formule, avait été écrit, gisait, innocente.

Sean se réveilla, allongé dans ce qui semblait être un pré. Une herbe verte, bien fraîche et une odeur savoureuse de printemps le ramena à la réalité. Il mit un bon moment avant de prendre conscience que quelque chose de pas normal s’était produit. Il se leva. L’herbe l’entourait, et il voyait, au loin, quelques maisons. Plus loin, il vit une colline, qui lui cachait la vue. Tout en se dirigeant vers la colline, il se mit à réfléchir. Que s’était-il donc passé ? Il avait lu ce stupide papier, et avait été complètement englouti par ce qui semblait être un portail… Où se trouvait-il ? Etait-il encore dans la banlieue Londonnaise ? Il continua de marcher, se creusant la tête. Enfin, il arrivait au sommet de la colline. Lorsqu’il eut atteint le sommet, il resta de marbre. Devant lui, un magnifique château se dressait, gai, dominant un grand village. Des gens déferlaient dans les rues, au pied du château, comme si de rien n’était… comme si ce château faisait partie du paysage. Il se réveilla, et descendit la colline en courant, se précipitant vers les gens.

La première personne qu’il croisa le laissa encore plus refroidit. Vêtue d’un habit rudimentaire, elle avait tout d’une fermière… Il regarda tout autour de lui : de nombreuses autres personnes portaient le même style d’habits précaires. Son cerveau de journaliste le percuta alors violement, et Sean comprit, avec horreur, qu’il se trouvait dans une période de l’histoire très sombre : le Moyen Âge. Qu’avait-il donc fait pour être dans cette époque là ? Rêvait-il ? Subissait-il une hallucination ? Il n’en savait rien. Il se dirigea vers le château, bien décidé à y entrer coûte que coûte. Il ignora les personnes qui le dévisageaient avec curiosité, sa tenue d’une autre époque les laissant sur place. Enfin, il atteignit une entrée du château, ce qui semblait être une grande porte, gardée par des soldats. Son instinct lui disait qu’il devait entrer dans le château, pour y trouver un moyen de sortir. Mais l’entrée était gardée par des soldats, habillés de côte de maille, le dévisageant, faisant des yeux plus gros que des billes. Sean comprit qu’entrer dans le château ne serait pas très facile… Mais il se souvint alors qu’il possédait quelque chose qu’eux ne possédaient pas. Un des deux gardes commençait déjà à sortir l’épée de son fourreau. Sean sortit alors sa baguette magique, et prononça, d’une voix forte, un sortilège qu’il n’avait jamais utilisé, et qu’il espérait bien réussir…

« Oubliettes ! »

Il changea vite fait de cible, avant que l’autre garde ne comprenne ce qui venait de se produite. Il répéta la formule, et le soldat reste de marbre, le regard vague. Les deux ne bougeaient plus, fixant un point, bavant presque… Sean ne savait pas pourquoi il voulait entrer dans ce château, mais quelque chose lui disait de le faire. Il ne put s’empêcher d’être fier de la puissance de son sortilège, car les deux semblaient avoir tout oublié… Il ouvrit la porte, gardée, et bien entendu, se rendit compte qu’elle était verrouillée.

« Alohomora ! »

Déverrouillée, la porte n’opposa pas de résistance. Il entra dans le château, et referma la porte. Une odeur d’humidité qui n’avait rien de désagréable vint aussitôt le frôler, et il continua d’avancer dans ce qui semblait être un couloir, très étroit.

« Lumos ! »

Décidément, c’était la première fois que Sean utilisait autant de sortilèges en si peu de temps… Le couloir s’illumina, et il continua d’avancer. En cet instant, il se sentait l’âme d’un aventurier, et ne regrettait pas du tout d’avoir été plongé dans ce qui semblait être cet univers parallèle. Simplement, il espérait vite trouver un moyen d’en sortir, car son foyer commençait déjà à lui manquer… Finalement, après avoir longé le couloir pendant un bon moment, il entra dans ce qui semblait être une grande pièce, ornée de décorations. Un petit comité s’y tenait. Personne ne l’avait remarqué. Sean entra discrètement dans la pièce, et se cacha. Il pouvait mieux voir la scène… Trois hommes et une jeune fille, qui lui tournaient le dos, discutaient. Sean n’avait pas peur, car, même s’il était un Serdaigle, il fallait reconnaître que le Choixpeau avait songé tout d’abord à l’envoyer à Gryffondor. Ce qui montrait bien qu’il faisait un excellent journaliste, n’ayant pas peur d’affronter le danger pour enquêter…

L’un des trois hommes se retourna, et Sean put voir son visage, de sa cachette. Il était replet, et une sensation de confort se dégageait de lui. Une couronne d’or ornait sa tête. Impossible de ne pas reconnaître un roi…

Le Roi: « Élizabeth, je t’en prie, ne t’en fais pas, je te promets que nous trouverons un jour un remède… Langue de Plomb, allez me chercher un peu de thym. »

L’un des deux autres hommes qui tournaient le dos à Sean s’exécuta, laissant les autres seuls. Apparemment, le roi voulait se retrouver seul avec la fille, car il trouva un autre prétexte pour faire partir l’autre homme, qui s’éclipsa. Ne restait plus que le roi et la fille, dans la pièce. La fille, apparemment nommée Élizabeth…

Élizabeth: « Papa, je sais, mais combien de temps vais-je devoir attendre… Je me sens seule, rejetée… J’en ai assez ! »

Elle avait une voix douce, une voix apaisante… une voix familière ! Et elle semblait être princesse… Soudain, elle se retourna, pour tourner le dos à son père. Et là, Sean ne put retenir un cri de surprise. Car devant lui, se tenait la sœur de l’un de ses amis les plus proches, celle-là même qui l’avait invité à son anniversaire quelques jours plus tôt… Elizabeth Harris se tenait devant lui ! Son cri ne passa pas inaperçu. Le Roi sursauta, et sortit son épée. Elizabeth recula, et ne bougea plus, stupéfaite, le regard vague. Sean se leva, et sortit de sa cachette. Elle ne se tourna pas vers lui, et sembla même ne pas l’apercevoir…

Sean : « Euh… Bonjour, euh... C’est quand qu’on prend l’apéro ? »


Dernière édition par Sean Barnaby le Jeu 19 Juin - 20:09, édité 6 fois
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Ξ Sujet: Re: Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby   Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby EmptyJeu 19 Juin - 18:27

§§§


Les oubliettes n’étaient pas l’endroit le plus satisfaisant des châteaux. Enfermé sournoisement, Sean n’avait même pas pu parler à Elizabeth. A présent, il était étendu, dans une cellule, au plus profond du château, privé de sa baguette magique. On la lui avait retirée, lorsqu’il l’avait sortie pour lancer un sort à ceux qui oseraient s’attaquer à lui. Il l’avait perdue de façon stupide… Maintenant, il était désarmé. Seul. Et il ne savait pas comment il allait s’en sortir… Un profond sentiment de tristesse s’empara de lui. Il ne pourrait plus jamais rentrer chez lui… Mais que faisait donc Elizabeth ici ? Et où était-il vraiment ? Soudain, un éclair de lucidité s’empara de lui, et il comprit. Si Elizabeth ne l’avait pas vu, c’était qu’elle était aveugle… Comme la princesse du conte. Il était dans ce fichu conte ! Cette stupide formule l’avait fait entrer dans ce conte, et maintenant, il ne savait pas comment il pourrait en sortir ! Mais pourquoi Elizabeth ? Le poème disait simplement une princesse… C’était la dernière fille qu’il avait vue. Il s’était rendu à son anniversaire peu de temps avant, et c’était la dernière fille qu’il avait vue, puisqu’il n’était plus allé à aucune autre fête après. Peut-être que le sortilège consistait à recréer l’univers du conte, en utilisant pour princesse la dernière fille qu’il ait vue… Le sortilège n’allait tout de même pas utiliser sa jeune sœur, Liz, quand même ! Ainsi donc, peut-être bien que Sean était condamné à réaliser ce conte, à faire en sorte qu’il se termine bien… Mais il ne l’avait même pas lu jusqu’au bout ! Comment allait-il s’en sortir ! Son instinct lui disait bien que la seule manière de sortir de ce conte, c’était de lui faire une fin digne… Mais bon, quand même ! C’était quoi, une fin digne ! Ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants ? Non mais, quand même !

Soudain, un bruit de porte retentit, et quelqu’un entra. Aussitôt, les gardes s’inclinèrent. La voix douce et apaisante que Sean avait entendue quelques temps plus tôt se fit entendre, autoritaire.

Elizabeth : « Gardes ! Sortez d’ici. Laissez-moi seule avec le prisonnier… J’aimerais lui parler. »

Les gardes s’exécutèrent, et la laissèrent seule avec Sean. Aussitôt, elle se dirigea vers lui, les barreaux de la cellule dans laquelle il était enfermé l’empêchant de s’avancer plus. Elle ne le voyait pas, regardant quelques centimètres plus haut, à côté de l’endroit où il se tenait. Il se leva, et s’avança vers elle.

La transformation en princesse allait à ravir à Elizabeth. Ses longs cheveux bouclés tombaient gracieusement, soulignant un buste parfait. Elle portait une belle robe jaune, soulignant une silhouette aux formes douces et légères. Ses yeux étaient vitreux, mais son regard, si aveugle qu’il était, n’était pas pour autant mort. Sean sentit immédiatement son cœur s’accélérer. Elizabeth était tout simplement belle.

Elizabeth : « Qu’êtes vous venu faire ici ? Vous avez réussi à vous introduire dans le château… Etes-vous un magicien, un sorcier, ou quelques autres bandits maléfiques ? »

Sean retint son souffle. Elizabeth avait son âge, dans ce monde, même si, dans la réalité, elle était un peu plus jeune. Il sentit qu’il ne devait pas mentir. S’il devait l’embrasser pour s’en aller, il n’aurait pas trop de difficultés : il se sentait éperdument sous le charme de cette princesse.

Sean : « Je… je suis ici pour vous servir, noble demoiselle… Je… je vous aime. »

Il paraissait stupide, mais il n’avait fait qu’exagérer ce qu’il éprouvait. Elizabeth se mit à rire.

Elizabeth : « Vous vous moquez de moi ? Nombre de princes et chevaliers se vantent de m’aimer, mais aucun d’eux n’a le courage d’affronter ma malédiction… »
Sean : « Techniquement parlant, la rupture du nerf optique n’a rien de maléfique, il s’agit d’un problème médical. »

Sean se retint de rire, l’ironie de la situation le rendant léger. Tant qu’à être dans la misère, autant la teinter d’humour. Elizabeth haussa un sourcil, puis, elle s’avança un peu plus vers lui. A présent, un petit mètre les séparait. Sean s’avança lui aussi, ne voyant plus qu’elle, que ses yeux… que ses lèvres…

Et leurs souffles s’unirent, ils s’embrassèrent doucement, dans une tendre et doucereuse étreinte. Lorsque Sean ôta ses lèvres de celles d’Elizabeth, celle-ci semblait évasive. Il n’avait jamais ressenti un tel sentiment, un sentiment de douceur… d’amour.

Sean : « Regarde-moi, Elizabeth… »

La jeune fille porta sa main à ses lèvres, puis, elle se tourna vers Sean. Son regard avait changé. Il n’était plus vitreux et évasif, mais, bien au contraire, précis et soupçonneux.

Elizabeth : « Mais… mais je vous vois ! Je… Je vois ! Je vois ! Je peux voir! »

Mais elle s’arrêta. Son regard avait croisé celui de Sean, et elle sembla réaliser quelque chose.

Elizabeth : « Mais… Mais on se connaît ? »

Hélas, Sean ne sut jamais quoi répondre, car à ce moment, il fut aspiré, et se réveilla sur son lit, couché sur le dos. Le livre de contes gisait à terre, ouvert à la page de cette mystérieuse histoire.

Sur le même papier qui contenait la mystérieuse formule, était écrit, en grosses lettres :

« Ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants. »
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Ξ Sujet: Re: Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby   Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby EmptyLun 1 Sep - 14:22

Citation :
Titre : Histoire de trésor...
Couple : Halwen Turner et Sean Barnaby.
Personnages concernés: A part les deux du couple, personne du fow en particulier, si ce n'est la mystérieuse femme de Sean, dont on ne connaît pas l'identité.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13, par précaution.
Thème (numéro et nom) : 16. Le bleu le plus pur.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun, bien au-delà du septième tome.[/b]
Cadre (époque et lieu si besoin) : On est à peu près en 2003, 2004, Halwen et Sean ont un tout petit peu plus de la vingtaine.
Nombre approximatif de mots: Environ 6000 mots.

16. LE BLEU LE PLUS PUR...




L’azur scintillant d’un éclat teinté de bleu,
Illuminé par les douze rayons du Saint Soleil,
Bercé par la musique de l’éternel infini,
Tu trouveras, mêlé au Bleu le plus pur,
Le Trésor le plus puissant des sept cieux.


Sean relisait le petit billet depuis déjà cinq heures. Il avait déjà quelques idées sur la signification de chaque élément, mais n’en était pas sûr. Voilà un an qu’il était à la recherche de ce trésor, ce « trésor le plus puissant des sept cieux ». Tout avait commencé lorsqu’il avait ouvert un livre vieux et poussiéreux dans une bibliothèque, sur laquelle il devait enquêter pour la Gazette. Il avait découvert nombre d’inscriptions en symboles et dans une écriture proche de celle de Léonard de Vinci, mais tout de même plus complexes, puisqu’il ne s’agissait pas d’un système de miroir. Quelques mois plus tard, il avait déniché un professeur diplômé d’écritures anciennes et de langues mortes, et, ensemble, ils avaient déchiffré nombre de pages. Sean avait totalement laissé tomber le journalisme, pour s’adonner entièrement à ce mystérieux livre. Il avait découvert l’existence du « Trésor le plus puissant des sept cieux ». Ainsi, depuis plusieurs mois maintenant, il était à la recherche de ce trésor, un trésor qui l’intéressait plus que tout au monde. Le livre l’avait conduit dans une vieille chapelle du Nord du Mexique, où il avait découvert un passage souterrain. Celui-ci conduisait à un cercueil, dans lequel était caché un unique billet… le billet que Sean relisait depuis maintenant quelques heures.

L’azur scintillant d’un éclat teinté de bleu… Sans doute une pierre bleue, un joyau ou un bijou bleu. Visiblement, ce bijou n’avait pour obligation que d’être un vrai bijou… En bref, Sean aurait juste à trouver un bijou bleu… Ca n’était pas la partie la plus difficile. Illuminé par les douze rayons du Saint Soleil… Le Saint Soleil ? Depuis quand le Soleil était-il un Saint ? Il s’agissait alors sans doute d’une Eglise… Là encore. Une Eglise sans doute consacrée au Soleil… Des critères à sélectionner pour la trouver. Bercé par la musique de l’éternel infini… Là, ça se corsait un peu plus. L’éternel infini… Sean commençait à se demander s’il ne s’agissait pas de l’eau. L’eau qui tombe, indéfiniment, ou qui suit son cours, un cours infini, qui dure depuis des siècles… Bref, un élément de plus, important, à ajouter à la liste. Tu trouveras, mêlé au Bleu le plus pur… Ill s’agissait sans doute du bijou Bleu. Celui-ci avait une importance, mais la seule difficulté, là, était de savoir ce que signifiait
« mêlé »… Et la dernière phrase était la plus délicieuse : le trésor que recherchait Sean depuis un an.

L’ancien journaliste décida de retourner à l’hôtel. La vieille chapelle où il avait trouvé le billet se trouvait au Mexique. Ne parlant pas un mot d’Espagnol, il avait décidé d’engager un traducteur. Iaprès avoir congédié celui-ci, il s’installa dans sa chambre, et décida d’allumer son ordinateur portable. La Magie ne lui était pas vraiment d’un grand secours dans cette quête… Le Saint Soleil… Toute la nuit, il chercha une piste sur ce Saint Soleil. Finalement, au petit matin, il avait déniché son information. En Indonésie, les Eglises se faisaient rares, vu que la religion principale du pays était la religion musulmane. Ainsi, les Eglises se faisaient rares, et il était donc plus facile de trouver de les trouver. Sean avait essayé beaucoup de pays, en passant de la France au Brésil, et, finalement, s’était attaqué à l’Indonésie. Une heure durant, il avait réussi à établir une liste complète des Eglises du territoire… pour tomber sur
« la Saint Eglise du Soleil ». Celle-ci, par un étrange hasard, se trouvait près des chutes du fleuve d’Inderagiri. Sean soupçonnait que cette Eglise permettait d’accéder à un endroit caché juste derrière ces chutes.

Bref, en une nuit, Sean avait la majorité de ce qu’il cherchait. Il ne lui restait maintenant qu’à se rendre en Indonésie… Mais il ne pouvait pas se permettre de transplaner, vu qu’il n’était jamais allé dans le pays. Et il lui manquait toujours le bijou bleu… Au petit matin, il rejoignit l’Angleterre en transplanant, et chercha une bijouterie. Il trouva enfin, dans le centre de Londres, une magnifique bague incrustée d’un diamant d’un bleu envoûtant. Le seul obstacle : le prix. Plus de mille livres… Les économies de Sean ne lui permettaient pas de s’investir dans une telle bague. Pourtant, le diamant était parfait, il correspondait parfaitement au Bleu pur du billet… Sean se raidit soudain. Un vendeur venait d’attraper la bague, pour la tendre à une fille qui n’était pas inconnue à Sean. Celle-ci tendit au vendeur un chèque, avant de le saluer et de sortir de la boutique. La bague venait d’échapper à Sean…

Il se précipita vers la jeune fille qui venait de sortir. Son long manteau de cuir flottait au rythme du vent, lui donnant une certaine grâce, qui laissa Sean perplexe. Celle-ci s’arrêta soudain, et se retourna. Son regard plongea dans celui de Sean, et elle lui fit un petit sourire. Plus grande que Sean, elle le devançait largement et tenait dans sa main droite un coffret : celui de la bague. Soudain, Sean se souvint. Il s’agissait de Halwen Turner, une Poufsouffle qu’il avait connue à Poudlard, quelques années plus tôt. Une ancienne connaissance, rien de plus…

Halwen :
« Vous êtes perspicace, monsieur Barnaby… »

Celui-ci se raidit. Visiblement, elle semblait savoir beaucoup trop de choses à son sujet… Et n’avait pas acheté cette bague pour la porter.

Halwen :
« Vous êtes à la recherche de quelque chose de très précieux. Ce mystérieux livre, c’est moi qui vous l’ai mis entre les mains. Il ne vient pas de la Bibliothèque dans laquelle vous l’avez trouvée, mais d’une Bibliothèque plus importante et plus riche en éléments historiques… J’y ai ensuite lancé un sort d’Obsession, qui a fait que ce livre vous obsède depuis maintenant beaucoup de temps. Vous êtes la seule personne digne de trouver ce trésor… J’en suis convaincue. Je vous suis depuis tout ce temps. Toutes les conclusions que vous avez tirées, je les ai retrouvées… »

Elle s’avança un peu plus vers Sean, qui pouvait à présent sentir la douce odeur de son parfum de rose. Celui-ci avait cessé de bouger, n’osant plus parler.

Sean :
« Je ne vois pas de quoi tu… vous voulez parler… »

Un éclat mystérieux luisait dans les yeux de la jeune femme. Un sourire malicieux apparut sur son visage, et, avec une voix doucereuse, elle lui répondit :

Halwen :
« Si, Sean, tu sais parfaitement de quoi je parle. N’aie crainte, je ne veux pas te voler ce trésor. J’avais besoin de ta formidable intelligence pour prouver à la magnifique Université d’Oxford Palace, spécialisée dans les anciens textes runiques que je n’avais pas tort lorsque je proférais qu’Alexandre le Grand avait caché un trésor plus Grand que tout à l’autre bout du Monde… et que celui-ci avait, quelques années plus tard, été déplacé par les Templiers. »
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Ξ Sujet: Re: Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby   Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby EmptyLun 1 Sep - 14:24

Sean était perdu. Le professeur qui lui avait déchiffré l’intégralité du livre ne lui avait jamais mentionné de quel type d’écriture il s’agissait… Il se demandait même maintenant si le professeur lui-même n’avait pas été payé par cette mystérieuse jeune femme venue d’un passé lointain. D’ailleurs, Halwen s’avança un peu plus, et murmura à l’oreille de Sean :

Halwen :
« Je suis Historienne et Chasseuse de Trésor, Sean, pas hors-la-loi. Je t’en prie… aide-moi à retrouver mon honneur… J’ai risqué ma place en prétendant prouver cette théorie… »

Il y avait quelque chose que Sean ne comprenait pas. Si Halwen était une Chasseuse de Trésor, pourquoi avait-elle besoin de lui ? Il se tourna vers elle, son regard plongeant dans le sien.

Sean :
« Mais… pourquoi as-tu eu besoin de moi ? Tu sembles en savoir beaucoup plus que moi, je ne te suis pas d’une grande utilité ! »

Un sourire doux se dessina sur le visage de la jeune fille.

Halwen :
« Je t’en prie, Sean… Souviens-toi, à Poudlard ! Tu étais un journaliste surprenant, toujours prêt à faire nombre d’articles… ton savoir-faire et ta perspicacité ne sont dus qu’à une intelligence malicieuse indispensable… Et les obstacles placés par les Templiers sur le chemin de ce Trésor ne sont sûrement pas traversables par une simple jeune fille… Chasseuse de Trésor ou pas. Jusque là, je n’ai pas trouvé beaucoup de trésors, ou, du moins, des Trésors importants. Celui-ci constitue l’apogée de ma carrière… Et toi seul peux m’aider. Je suis désolée de t’y avoir obligé, de t’avoir ensorcelé pour que tu m’aides, mais c’était le seul moyen de t’en convaincre… Je t’en prie, Sean… Aide-moi. »

Bizarrement, le garçon n’en voulait pas à Halwen. A présent qu’il réalisait qu’il n’était intéressé par ce Trésor que par un envoûtement, l’effet du sortilège disparaissait, il le sentait. Mais à la place, un intérêt tout naturel venait s’installer. L’envie de reprendre goût au journalisme s’insinuait en lui. Le vrai Sean était de retour ! Et ce Trésor, à présent, l’intéressait véritablement. S’il existait, quel article il ferait pour le compte de la Gazette ! Peut-être même qu’il monterait dans la hiérarchie. Il avait démissionné lorsqu’on lui avait proposé le poste de rédacteur-en-chef adjoint, et on lui avait clairement expliqué qu’il serait toujours le bienvenu s’il revenait sur sa décision. Il allait faire un retour triomphal… Et ce, grâce à Halwen. Cette grande pause n’était rien d’autre qu’une occasion de devenir un journaliste plus important… Et il allait la prendre. Il fit un grand sourire à Halwen, et lui lança :

Sean :
« Poudlard est très loin, Halwen. Nous n’étions que des simples connaissances, là-bas. Tu as fait ta vie, et moi la mienne. Mais je vais t’aider à dénicher ce Trésor. Ton honneur sera sauf, crois-moi ! »

Il lui fit un clin d’œil. Il lui tendit sa main, et Halwen la serra. Un pacte avait été forgé, et le Trésor le plus puissant des sept cieux ne demandait qu’à être retrouvé.

Sean :
« J’ai localisé l’Eglise en Indonésie, dans laquelle, selon moi, se trouve un passage qui mène vers ce fameux trésor. Tout ça grâce au fameux billet trouvé dans la Chapelle… Toujours des monuments religieux ! »

Halwen :
« Les Templiers, bien évidemment. Nous devons immédiatement nous rendre en Indonésie. Je n’y suis jamais allée, je crains qu’il nous soit impossible de Transplaner. Et demander les services d’un transplaneur éveillerait les soupçons. Il faut nous rendre à l’évidence : il nous faut emprunter les transports Moldus. »

Quelques minutes plus tard, les deux nouveaux collègues avaient transplané dans l’aéroport de Londres. Sean avait échangé tous ses indices avec Halwen, et il ne leur manquait plus qu’à trouver un avion à déstination de Jakarta. De là-bas, ils prendraient un autre avion vers Sumatra, l’île du fleuve Inderagiri. Ils atterriraient à Bukittinggi, ville tout prêt du fleuve, et pourraient, là bas, se rendre vers la Saint Eglise du Soleil.

Une fois les billets d’avion achetés, ils se préparèrent, pour enfin embarquer à bord du Boeing de la compagnie Indonésienne. Pendant le trajet, Halwen et Sean n’échangèrent guère de mots. Celui-ci, collé contre le hublot, regardait le continent défiler sous l’avion. C’était la première fois qu’il prenait l’avion… Et une peur bleue s’était emparée de lui. Si l’avion se crachait, il savait qu’il aurait juste à transplaner dans un lieu qu’il connaissait pour se retrouver sain et sauf… Mais en saurait-il capable ? La panique le conduirait peut-être à se désartibuler… Il repensait aussi à tous les indices, à cette Eglise, qui devait avoir des milliers d’années… et à Halwen. A Poudlard, il ne s’était presque jamais parlés… Il la connaissait simplement pour un article écrit sur Poufsouffle, où il avait parlé d’elle. Il n’oubliait jamais ses articles, et donc, jamais ce dont il parlait. Aujourd’hui, il commençait à vivre une aventure, sans doute la seule véritable aventure de sa vie… Tout cela était arrivé d’un coup… Tellement soudainement…

L’avion se posa sans problèmes à Jakarta, et nos deux amis durent attendre encore une heure le vol à destination de Bukittinggi. Deux heures plus tard, ils étaient à terre, sur le sol ferme de l’île de Sumatra… en route pour la plus grande aventure de leur vie.

Halwen :
« Je propose qu’on remonte l’Inderagiri, à la recherche des chutes… Comme tu me l’as expliqué, l’Eglise doit être à côté. »

Sean lui sourit. La température était assez élevée, et Halwen décida d’enlever la plupart des affaires qui lui tenaient chaud… sous les yeux baladeurs de Sean. Ce qui ne fit que le réchauffer d’avantage… Au bout d’un moment, il se retourna, conscient qu’il n’était pas très poli d’observer ainsi une telle scène, délicieuse ou pas. Ils louèrent une voiture de tourisme, et partirent à la recherche du fleuve. Enfin, ils entrèrent dans le village Sumiri, où ils purent aisément trouver un guide touristique.

Halwen :
« Les Chutes ! Vous pouvoir conduire nous chutes ? Inderagiri chutes ! »

Sean :
« Do you speak french ? Español? Deutsh? »

Ils avaient enfin trouvé un habitant, tout près de quais, qui était en train de garer son bateau, un grand canoë, sur les rives du fleuve. Il ne semblait parler ni l’Anglais, ni le Français, ni l’Espagnol, ni même l’Allemand. Sean décida d’utiliser un autre argument… Il enleva sa montre en or de son poignet, et la tendit à l’Indonésien, en lui faisant un clin d’œil.

Sean :
« Toi comprendre moi, maintenant ? »

L’autre hésita, puis, enfin, parla dans un Anglais très rudimentaire.

L’indonésien :
« Chutes loin, très loin ! Un jour de bateau ! Moi pouvoir prendre vous si vous accepter de rendre à moi service ! »

Sean regarda Halwen. Si c’était la seule solution pour trouver ce trésor, ils devaient payer le prix.

L’Indonésien :
« Moi vouloir or, beaucoup d’or ! »

Sean s’en était douté. Il croisa à nouveau le regard d’Halwen, et sortit de son sac les Farfadets qu’il avait gardé en réserve. Payer en fausses pièces d’or dans une telle situation n’était pas condamnable… Ils trouveraient le Trésor, et paieraient avec l’or qu’ils auraient trouvé le passeur… Ca n’était que temporaire. Le visage de l’Indonésien s’illumina, puis, il les invita à monter sur le bateau.

Pendant cinq heures, ils longèrent le fleuve, émerveillés devant la beauté de la Nature. Jamais un fleuve n’avait été aussi bien emménagé, les arbres longeant la rive, les libellules aux couleurs chaudes voletant autour d’eux, les moustiques n’osant les approcher… Le passeur ramait sans se plaindre, tandis que des troncs d’arbres, sans doute déracinés, flottaient parfois autour du bateau. Apparemment, il n’y avait qu’une seule chute, ou qu’une seule série de chutes dans ce fleuve, vu que le passeur n’avait pas hésité une seule seconde.

Mais, quelques heures après, le bateau s’arrêta. Le passeur avait cessé de ramer… Tout se passa en un instant. Il sortit un long couteau de sa poche, qu’il passa sous le cou d’Halwen. Sean sentit son sang se glacer…

L’Indonésien :
« Vous avoir encore or ! Moi avoir vu dans votre sac ! Vous me donner or sinon moi tuer elle ! »

Sean :
« Je vous en prie… Evitez de parler, la langue Anglaise est tellement belle, vous faites un véritable carnage ! Je suis sûr qu’on peut trouver un compromis… »

Sans hésiter, la garçon avait plongé la main dans sa poche, pour sortir, doucement, et discrètement sa baguette magique.

L’Indonésien :
« Toi me donner or ! »

Avec un sentiment d’horreur, Sean vit l’homme serrer un peu plus fort le cou d’Halwen avec son couteau. Pourtant, la jeune femme ne semblait pas être véritablement terrifiée. Au contraire… une certaine grâce et une certaine beauté l’entouraient… laissant Sean perplexe. Rapidement, il tendit la baguette magique vers l’Indonésien, et commença à lui lancer le sortilège du saucisson… Mais l’autre fut plus rapide. Il se rua sur Sean, lâchant Halwen, pour lui voler son sac. Le garçon se baissa, et l’Homme passa sur lui… pour tomber dans l’eau. Aussitôt, ce que Sean avait pris pour des troncs d’arbres, se mirent à remuer, pour se diriger droit vers le malheureux qui flottait à la surface, se tortillant en tous sens pour ne pas couler : des crocodiles.

Sean :
« Mince ! Nous devons faire quelque chose ! »

Halwen n’hésita pas. Elle se leva, et plongea dans l’eau. Se dirigeant vers le malheureux, elle sortit da baguette magique et se mit à stupéfixier un par un les crocodiles… avant de ramener sur la rive le passeur, qui n’osait plus bouger. Elle lui colla une gifle monumentale, avant de l’abandonner. Après tout, il avait essayé de la tuer, puis de les voler, il n’était peut-être pas nécessaire de continuer le chemin avec lui. Enfin, elle regagna le bateau, sous les yeux ébahis de Sean. Tout s’était passé rapidement…

Sean :
« Euh… Je crois que je vais ramer. »

La garçon enleva sa chemise, et se mit, doucement à ramer. Un sentiment de profonde admiration s’était emparé de lui… Halwen avait agi avec une telle soudaineté… Le reste du voyage se fit silencieusement. Le jour tomba… et la nuit s’installa. La maigre expérience de Sean en matière de ramage avait sans doute dû retarder l’échéance d’arrivée de quelques heures. Il fallait s’installer sur la rive, pour dormir. Voyager de nuit n’était pas très prudent…

Ils laissèrent le navire sur la rive, en veillant à ce qu’il ne regagne pas le courant. Enfin, ils s’enfoncèrent un peu dans la petite forêt qui longeait le fleuve, pour enfin trouver un petit coin tranquille où Sean put allumer un feu. Ils passèrent la soirée à se remémorer du passé, à Poudlard, des professeurs… cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas échangé un seul mot. Ils s’endormirent enfin, à proximité l’un de l’autre. Au petit matin, Sean ouvrit doucement les yeux, pour voir Halwen, assise, le fixant avec un air très, très sérieux…

Halwen :
« Ecoute-moi, Sean… Tu ne vas pas bouger. Tu vas rester calmement couché, sans t’énerver… Et tu vas faire tout ce que je te dis. »
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Ξ Sujet: Re: Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby   Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby EmptyLun 1 Sep - 14:25

Le jeune homme resta perplexe. Obésissant, il ne bougea plus. Visiblement, il se passait quelque chose…

Halwen :
« Tu vas doucement enlever ta couverture, sans gestes brusques… Doucement… làààà… voila. Maintenant, tu vas me faire confiance. Tu ne vas surtout pas bouger ta tête… surtout pas. »

Puis, Halwen sortit sa baguette magique. Elle s’éclaircit la voix, et lança un sortilège de Lévitation. Sean sentit quelque chose bouger sur son crâne, puis, un poids disparaître… il recula rapidement, pour venir se mettre à côté de Halwen, tendit qu’un scorpion rouge de très petite taille flottait dans les airs.

Sean :
« C’est pour ça que tu m’as fait peur, Halwen ? Il suffisait de l’écraser ! C’est pas la petite bête qui va manger la grosse ! »

Halwen :
« Une seule piqûre de ce scorpion, et en quelques secondes, tu étais mort, Sean. Ce scorpion est le plus petit scorpion du monde… et il est mortel pour qui que ce soit, même pour un éléphant. Je suis ravie de voir que ça te fait plaisir d’être sauvé in extremis de la mort. »

Vexée, elle se leva, et disparut, se dirigeant sans doute vers la rive. Sean l’imita, courant, derrière.

Sean :
« Attends ! Attends ! Ca n’est pas ce que je voulais dire ! »

Mais le mal était fait. Le reste de la matinée, ils le passèrent dans le bateau, Sean ramant, Halwen vexée de son manque de tact. Enfin, vers le début d’après midi, un bruit se fit entendre… Une mélodie douce et sauvage, que Sean reconnut immédiatement.

Sean :
« Les chutes ! Les chutes ! On les a trouvées, Halwen ! »

La jeune femme sourit, ravie d’avoir atteint une partie de leur objectif. Ils accostèrent sur la rive, et abandonnèrent le bateau. Ils la longèrent, pour enfin apercevoir, devant eux, la plus belle des chutes qu’ils n’aient jamais vue. D’une hauteur impressionnante, l’eau tombait pour s’écraser dans une mélodie douce, magique… Pas de doute : c’était bel et bien ici.

Il restait maintenant à trouver l’Eglise. Ils marchèrent encore quelques heures, avant de la trouver, dans un petit village. Grande et vieille, il était inquiétant de savoir comment elle faisait pour tenir encore de bout. Au sommet du clocher, un soleil en bronze avait été fixé. Les deux compagnons se regardèrent, puis, entrèrent dans le lieu sacré. Il n’y avait personne, heureusement. Ils se dirigèrent vers le fond de l’Eglise, près de l’autel. Pendant une demi-heure, ils cherchèrent un indice, ou un engrenage permettant d’ouvrir un quelconque passage. Mais ils ne trouvèrent rien.

Enfin… rien, jusqu’à ce que Sean appelle Halwen. Il venait de s’apercevoir que le seul tableau de L’Eglise, qui représentait le Christ, sur sa croix, éclairé par un rayon de soleil, n’était pas scellé contre le mur. A deux, ils soulevèrent le tableau, qu’ils posèrent discrètement et délicatement sur le sol. A la place du tableau, se trouvait maintenant un cadran, dans lequel deux chiffres étaient entourés : 0 et 0. Visiblement, ces deux chiffres pouvaient se modifier. Sean s’en aperçut en touchant le premier [/b]»[i] 0 »[i]. Il coulissa pour laisser place à un
« 1 ». Ils devaient entrer le bon chiffre pour accéder au passage… Et rapidement. Si l’Eglise était vide, ça n’était qu’un coup de chance, quelqu’un risquait sûrement de s’apercevoir que la porte d’Entrée était déverrouillée. (Un Alohomora avait suffit, mais nos deux amis n’avaient pas jugé utile de refermer la porte…).

Sean essaya le douze, en référence aux douze rayons du Saint Soleil, comme il était dit dans l’indice. Mais rien ne se produisit. Puis, ils essayèrent tous deux des nombres ayant une importance historique, comme le sept, ou encore le huit. Mais rien… Au bout du quatrime essai, Sean entendit un bruit inquiétant.

Halwen :
« Mince… Visiblement, nos essais sont limités… Si j’en crois mes connaissances, nous n’avons que cinq tentatives. En moyenne. Je pense donc que la dernière doit être la bonne… Sinon… Je ne sais pas. »

Sean :
« J’ai une dernière idée… Le chiffre treize. Nous ne l’avons pas essayé ! »

Halwen :
« Mais le treize est la représentation même de la traîtrise… »

Sean :
« Les Templiers ont peut-être trahi la mémoire d’Alexandre le Grand en emmenant dans un tel lieu, égaré, et qu’ils n’étaient pas censés connaître, ce fameux trésor… Ils l’ont emmené ici, trahissant l’histoire… et trahissant la papauté ! C’est le treize, Halwen, j’en suis sûr, le treize ! »

Et, sans hésiter, il afficha, sur le cadran, le chiffre treize. Aussitôt, un bruit infernal se fit entendre, comme si une succession d’engrenages se mettait en route. Soudain, une partie du carrelage sur lequel se tenait Halwen s’effondra, et elle avec. Mais Sean la rattrapa à temps… Il attrapa sa main, tandis qu’un vide impressionnant apparaissait en-dessous. Il ne devait surtout pas la lâcher… Et la ramener sur le sol ferme. Il ne savait pas s’il s’agissait de l’entrée du passage, ou, au contraire, de la punition pour avoir dépassé les cinq essais. Il pouvait lire un mélange de peur, et, pourtant, de curiosité sur le visage d’Halwen, qui le regardait. Bizarrement, ils n’entendirent pas les carreaux du carrelage qui s’était affaissé se briser au sol…. Soit le fond était trop bas pour qu’ils puissent les entendre, soit… ils ne s’étaient pas brisés. Il faisait trop noir pour en juger.

Sean :
« Ne t’en fais pas, Halwen, je ne te lâcherai pas ! Tiens-toi… »

Halwen :
« Je tiens… Mais je ne crois pas que tu réussiras très longtemps à me tenir, toi. »

C’était vrai. La main d’Halwen glissait sur celle de Sean, qui commençait à sentir les muscles de son bras s’affaiblir. Il devait la remonter immédiatement… ou ça serait trop tard. Il essaya de la ramener au sol, et y parvint, difficilement. Halwen était très légère, mais Sean n’était pas habitué à faire du sport, et cela se sentait. Une fois au sol, elle se précipita vers Sean qu’elle serra dans ses bras.

Halwen :
« Excuse-moi pour tout à l’heure… Je n’aurais pas dû. »

Sean :
« Ca n’est rien… Nous sommes quittes, maintenant ! »

Ils échangèrent un sourire. Sean sortit de son sac une torche, qu’il alluma… et qu’il laissa tomber dans le petit passage. Au lieu de tomber longtemps, la torche tomba… pour enfin disparaître, comme si elle avait glissé quelque part. Visiblement, la distance n’était pas assez haute pour être mortelle… Sans hésiter, Sean se glissa en premier dans le trou… et se laissa tomber… pour enfin glisser, comme dans un toboggan. Il entendit Halwen le suivre derrière lui. Pendant une bonne minute, ils glissèrent ainsi, l’un derrière l’autre, à une vitesse vertigineuse, parcourant sans doute des kilomètres de galeries… Pour enfin arriver dans une petite pièce. Sean sortit le premier du toboggan, et, lorsque Halwen le rejoignit, il lui donna la main pour l’en faire sortir. Il ramassa au passage la lampe qu’il avait lancée quelques minutes plus tôt, en guise de test, qui avait suivi le même chemin qu’eux.

A présent, ils se trouvaient dans une petite pièce. Ils devaient sans doute être sous terre, pas très haut, car le toboggan ne descendait pas de manière abrupte, mais assez quand même. Ils trouvèrent enfin, au fond de la pièce, un escalier, qui menait vers le haut. Doucement, ils montèrent les marches… une par une… Jusqu’à ce qu’ils l’entendent.

C’était une mélodie douce et sauvage, qui semblait être là depuis des siècles… Arrivés au sommet de l’escalier, ils entrèrent dans la grotte la plus magnifique qu’ils aient jamais vue. La hauteur de la grotte était impressionnante, et un rideau d’eau qui cachait la seule sortie possible rendait l’endroit encore plus magique. Une odeur puissante de fleur d’oranger se faisait sentir, et, au milieu de la pièce, une grosse mare d’eau, qui faisait toute la largeur de la pièce, se faisait apercevoir. Mais le plus magique était sans nul doute les douze rayons de soleil, qui sortaient chacun d’un des douze trous sculptés dans la roche, qui se rejoignaient contre le mur, juste après la grosse mare d’eau.

Halwen :
« Nous l’avons trouvée ! Sean ! Nous l’avons trouvée ! Tu l’as trouvée ! Illuminé par les douze rayons du Saint Soleil ! »

Son visage rayonnait, tout comme celui de Sean. Il était ravi d’avoir vécu cette aventure aux côtés d’Halwen. Ils étaient proches du but… Il leur fallait traverser la mare, pour rejoindre l’autre côté de la grotte, où les rayons formaient un seul point.

Ensemble, ils se dirigèrent vers la mare… où Sean entra le premier. Puis, ce fut au tour d’Halwen. Celle-ci était trop grande pour être sautée, et, faisant toute la largeur de la grotte, il était impossible de la contourner. Arrivée au centre de la mare, Halwen se figea… et son visage se transforma en une moue d’horreur. Sean, lui, se rendit aussi compte que quelque chose n’allait pas. Son cœur commençait à battre de plus en plus doucement, tandis qu’il commençait à avoir froid… Pourtant, la mare était chaude. Il se précipita vers Halwen, et la regarda.

Sean :
« Que se passe-t-il, Halwen, qu’es-ce qui se passe ? »

Halwen :
« Sean… je crois… je crois que cette mare est empoisonnée ! »
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Ξ Sujet: Re: Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby   Défi des 30 Baisers - Sean Barnaby EmptyLun 1 Sep - 14:26

Il vit qu’elle aussi grelottait. Déjà, il ne sentait plus ses jambes… Ils se tenaient debout, l’un en face de l’autre…

Sean :
« Ca n’st pas normal ! Pourquoi empoisonner le seul obstacle qui nous oppose au trésor ! Il doit y avoir une solution ! Vite, Halwen, passe-moi le diamant ! »

Celle-ci enleva la bague qu’elle avait au doigt, et, avec une rapidité surprenante, descella le diamant qui l’ornait. Elle le tendit à Sean… qui le mit dans sa main, pour enfin, la soulever au-dessus de leurs têtes… à travers les rayons du soleil. Ceux-ci traversèrent alors le diamant bleu… pour en ressortir, teintés de bleus, et se rejoindre à nouveau sur le mur, après la marre. Mais rien ne se passa. Désespéré, Sean lâcha le diamant, qui tomba dans l’eau. Il se rapprocha encore un peu plus de Halwen. Ils se redressèrent tous deux, utilisant leurs dernières forces pour se tenir les plus droits possibles. A présent, les douze rayons passaient entre eux deux… Et Sean sentait son cœur, doucement, battre de moins en moins vite, alors que ses bras ne bougeaient plus. Halwen le regardait, de son air le plus triste… de son air le plus beau, navrée de l’avoir conduit dans cette impasse… Ils allaient mourir, sans avoir découvert ce fameux trésor.

Halwen :
« Excuse-moi de t’avoir mené là-dedans, S…S… Sean… Ex… Excuse-moi… Par.. Pard… Pardonne-moi… »

Mais Sean ne l’écoutait plus. Il s’était un peu plus approché d’elle… et plongea ses lèvres près des siennes. Halwen ne résista pas, et, dans le désespoir, en attendant la mort, frigorifiés tous deux, ils s’embrassèrent. Le cœur de Sean, qui avait presque cessé toute activité, tout d’un coup, se remit à battre rapidement, et Sean sentit une chaleur dans son corps qui lui redonna de la force… Ils continuèrent de s’embrasser… Sean avait fermé les yeux. Il les rouvrit, pour contempler ceux d’Halwen… Des yeux d’un bleu pur, d’un bleu, reflet de l’âme, le bleu le plus pur qu’il n’ait jamais vu… Et soudain, alors qu’ils utilisaient les quelques forces que ce baiser leur avait procurées pour reculer un peu, les douze rayons, qui étaient très proches les uns des autres, traversèrent le regard d’un bleu pur d’Halwen… et devinrent immédiatement bleus. Soudain, la terre trembla, alors que l’endroit où se rejoignaient les douze rayons s’affaisser, tandis que le niveau d’eau de la mare baissait. Une fissure s’était formée au fond de l’eau, sur le sol, et le niveau d’eau baissait. Ils avaient arrêté de s’embrasser, et, malgré la mare empoisonnée qui se vidait, le froid les regagna. Ils devaient, avant de mourir, avoir au moins l’audace de découvrir ce qu’était ce trésor le plus puissant des sept cieux…

Ils sortirent de la mare, et découvrirent, à leur grande stupeur, qu’à la place du mur, où se rejoignaient les douze rayons, se dressait un autel sur lequel un petit flacon contenant une substance orangée était posé. Les lèvres d’Halwen étaient devenues violettes, ainsi que celles de Sean. Leur pouls était très faible, ils allaient bientôt mourir d’insuffisance cardiaque. Vite, ils se précipitèrent vers l’autel, et Sean attrapa le flacon. Se pouvait-il que ça soit aussi simple ? Tout ceci ne rimait à rien ! La substance orangée ne pouvait quand même pas être l’antidote au poison de la mare… Sean devait essayer. Il enleva le capuchon du flacon, lança un regard inquiet à Halwen…et but une gorgée du mystérieux liquide. A peine quelques secondes plus tard, il sentit son corps se réchauffer, et son cœur reprendre un rythme normal. Il se dépêcha de tendre le flacon à Halwen, qui en but elle aussi un peu, et, qui, quelques secondes plus tard, n’avait plus les lèvres violettes. Ce flacon venait de leur sauver la vie.

La première chose que fit Halwen, fut de serrer Sean contre elle. Celui-ci lui tapota maladroitement l’épaule, et, lorsqu’elle lâcha prise, il lui demanda :

Sean :
« Mais… mais il n’y a pas de trésor ! Simplement un antidote ! Je… je ne comprends pas… Nous avons fait tout cela pour rien ! »

Halwen :
« Sean… Je crois que tu ne réalise pas que si, il y a bel et bien un trésor, ici. Et je ne me suis pas trompée dans ma théorie, l’autre jour. »

Sean :
« Je… je ne comprends pas ! »

Halwen :
« Il n’y a pas de trésor dans cette pièce, car, ce trésor, qui est le plus puissant des sept cieux, nous l’avons déjà. Chaque être humain, qui est sur terre, le possède déjà, et, souvent est prêt à n’importe quoi pour le conserver. Le trésor le plus puissant des sept cieux, Sean, c’est la Vie… Et il n’y a pas besoin de partir à l’aventure pour le trouver. C’est bel et bien le trésor d’Alexandre le Grand. On dit qu’Alexandre le Grand est mort en se baignant, mais, selon moi, son bain était empoisonné. Il s’agissait du même poison de la mare… et, à ce moment là, Alexandre a perdu le trésor le plus précieux qu’il avait : sa Vie. Il y tenait, à cette Vie, cette Vie qui lui avait permis d’accomplir nombre de victoire et de faire nombre de conquêtes. Le mystérieux assassin qui a empoisonné Alexandre avait sans doute, par précaution, emporté avec lui l’antidote au poison… Et il l’a sans doute gardé précieusement, jusqu’à ce qu’on découvre son identité et qu’il ne se fasse punir. A partir de là, je ne suis plus trop sûre, l’Antiquité est ma principale spécialité, pas l’époque médiévale. Je pense que les chevaliers de l’ordre du Temple, offusqués de voir que la haine était partout, et que les hommes tenaient si peu à la vie, ont trouvé ce mystérieux assassin, enterré près de Byzance, et ont créé avec lui un mythe, une légende, qui conduisait vers un trésor… Le Trésor le plus puissant des sept cieux. Ils ont bien trahi Alexandre, en lui volant son trésor le plus cher : ce qui représentait sa vie, ce qui aurait pu le sauver. Nous n’avons pas trouvé un trésor… mais une métaphore. »

Sean se tut. Il y avait quelques minutes, il avait failli mourir… Et il avait retrouvé la Vie… Il avait retrouvé ce fameux trésor, le plus puissant des sept cieux… Tout n’était que jeu de mot et métaphore… Il ne savait que dire. Il sentait une déception naître en lui, mais aussi une admiration face au génie des Templiers… et d’Halwen.

Sean :
« Comment as-tu réalisé tout cela ? »

Halwen :
« Un baiser a bien plus de pouvoirs que tu ne l’imagines, Sean… »

Le garçon s’assit. Il était sans voix. Apprendre que ce trésor était en réalité déjà en sa possession le rendait mélancolique. Il s’était attendu à des centaines de pièces d’or… et de bibelots précieux.

Quelques minutes plus tard, les deux amis étaient à Londres, au même endroit où ils s’étaient rencontrés.

Halwen :
« Encore merci, Sean… Tu m’as prouvé que je n’avais pas tort. Je t’en serai éternellement reconnaissante… Je suis désolé que tu n’aies pas trouvé un amoncellement d’or et d’argent… Mais c’était tout de même un beau trésor. »

Sean :
« Ca n’est pas grave. J’espère que nous nous reverrons un jour… Cette aventure m’a vraiment plu. Et ce baiser… était vraiment sincère, Halwen. »

Halwen :
« Je crois que tu as une femme qui t’attend à ton domicile, Sean. Je ne veux pas être une briseuse de couple. Je suis bien renseignée… Ta femme ne t’a jamais détesté. Même quand tu as claqué la porte, il y a un an, pour ce trésor. C’est moi qui ai causé cette séparation… et j’en ai assez fait comme ça. »

Sean :
« Oui… j’espère qu’elle me comprendra. Elle a toujours su m’écouter… Elle est brillante, elle ne peut que comprendre… »

Halwen :
« Adieu Sean… Et merci. Merci pour tout. »

Elle se retourna, et s’éloigna. Sean l’imita. Arrivé au bout de la rue, il s’arrêta. Il devait faire un choix. Sa femme, ou Halwen… Son ancienne vie, ou une nouvelle vie. Ce trésor lui apparaissait sous un angle nouveau… Il avait découvert, ce trésor. Il avait découvert la Vie. Il avait droit à une nouvelle Vie… C’étaient les Templiers qui le lui avaient donné ce trésor. Comme si Dieu le lui permettait…

Il se retourna, et se précipita vers Halwen… Qui, elle aussi, courait vers lui. Ils se cognèrent, et se serrèrent l’un contre l’autre.

Sean :
« On a découvert ce trésor… On a découvert la Vie, Halwen ! On a le droit à une nouvelle Vie, maintenant ! Halwen, c’est une autre chance que ce trésor nous offre, une chance de tout recommencer… Halwen… »

Sean sortit de son sac une petite bague, toute rapiécée, dans laquelle un diamant bleu était incrusté, maladroitement, comme s’il avait été descellé puis rescellé. Il la tendit ensuite à Halwen, en murmurant, dans une voix douce et plus sérieuse que jamais...

Sean :
« Halwen… Veux-tu m’épouser ? »


Fin...
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