{DEFI} Les baisers de Nathanael... [ 08/30]

~~1. Regarde-moi~~
2. Nouvelle ; lettre
3. Scandale
4. Toi et moi
~~5. « J’ai quelque chose à te dire… »~~
6. Entre le rêve et la réalité
7. Superstar
~~8. Jardin secret~~
9. Course folle
10. #10
11. Fleur
12. De bonne humeur
13. Liens
14. Musique
15. Le bleu le plus pur
16. Invincible, sans égal
~~17. kHz (kilohertz ; unité de mesure de fréquence)~~
18. « Dites ahhh… »
19. Rouge
20. Retour à la maison
21. Violence ; pillage ; extorsion
22. Bercer
~~23. Bonbon~~
~~24. Bonne nuit~~
25. Obstacle
26. Si seulement tu étais à moi
~~27. Débordement~~
28. Médicament
29. Le bruit des vagues
~~30. Baiser~~

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Il faisait beau aujourd'hui... Soleil radieux perché haut dans le ciel. Tellement beau qu'aujourd'hui, Lynn nous avait autoriser à sortir prendre l'air dans le jardin. Dès le top départ lancer, il ne me fallut pas longtemps pour traverser en courant le jardin... Qu'il était bon sentir l'air chaud et frais du jardin. Le soleil brillait de milles couleurs, les papillons dansait dans le ciel bleu azur, la brise était très légère, autrement dit, le temps idéal pour prendre un peu de couleur et rosir un peu mes joues.

Maman prenait d'ailleurs place dans le transat sur la terrasse, elle nous observait, nous surveillait Abbygael et moi, mais je la soupçonnais de s'assoir là pour prendre un bain de soleil plus qu'autre chose. Papa la rejoignit rapidement ensuite. Le sourire aux lèvres, caché dans mon petit coin, derrière mon tronc, je les observait à mon tour. Il était beau tous les deux, et puis d'après moi c'était les plus beaux amoureux de toute la Terre entière! Tiens, Papa s'était penché en avant pour faire un bisou sur la bouche de maman... Beurk, il se faisait des bisous! Ça s'était bien un truc de grand ça, de ce faire des bisous sur la bouche, qu'est-ce que ça signifiait? Qu'il s'aimait? C'était donc un preuve d'amour.... C'était étrange mais ça paraissait pas étonnant pour eux en fait, c'était même normal.

Quelques secondes ensuite, Abbygael sortait dans le jardin à son tour. Enfin. Du haut de ses trois pommes et demi, elle regardait le jardin à la recherche de quelque chose... ou quelqu'un? Paraissant satisfaite, son petit sachet à la main, elle s'installait sur les marches du perron. Je quittais des yeux alors papa et maman qui continuaient leur papouille, pour observer Abbygael. Elle se gloutonnait des bonbons... Hein? Des bonbons? D'où les sortait-elle? Et puis, lui en avait même pas eu. L'injustice! Sortant de ma cachette, en quelques minutes je me plantais devant Abbygael, avec un air d'enfant sage, je lui adressait un chaleureux sourire.

« -Dit moi Abby, tu me donnes un bonbon? », demandais-je alors, avec un sourire très angélique.
« -Ah non Nael, tu me les manges toujours! En plus j'en ai presque plus, il m'en reste qu'un seul et je le garde pour moi! Voilà! », me répondait Abbygael en ponctuant sa réponse par une magnifique et grandiose tirage de langue à la Abby.

La petite sœur était une fillette plus que adorable, très gentille, elle aimait beaucoup son grand frère et ne le cachait certainement pas... Leur très grande amitié serait très éternel, d'après eux, car ils s'aimaient, s'aimaient énormément et espéraient que plus tard ils n'auraient jamais à ce séparer. Et puis, ils étaient heureux avec leur parent, alors... Pourquoi gâcher une parfait bonheur, hein... Bon en l'occurrence, aujourd'hui Abbygael semblait pousser son petit coup de gueule. Certes, certes, ça arrivait souvent à Nathanael de finir les bonbons mais... les pauvres restaient tout seuls au fond du paquet, ils ne demandaient que ça que d'être manger, c'était par pitié... Mais quand il avait oser expliquer ceci à Abbygael, elle l'avait aussitôt marteler de ses petits poings tous doux « -NA-THA-NA-EL ! Voleur, voleur! Je ne t'aime plus, tu n'es plus mon grand frère préféré!! », puis elle était partit en furie dans sa chambre... Il semblerait qu'aujourd'hui elle cherchait justement à l'éviter pour tranquillement manger ses bonbons seule, dans son coin...

« -Non, Nathanael, je ne te le donnerais pas! Arrête! », le défiant même du regard, elle commençait alors à déballer le bonbon... et tout doucement, elle le portait à sa bouche. Je sais pas pourquoi j'avais fait ça, mais aussitôt j'avais attraper le bonbon et l'avait fourré dans ma bouche. Je le sentais fondre sur ma langue, il était drôlement bon. Abbygael, elle, me regardait d'un air scandalisé. « -NATHANAEEEEEEEEL! J'avais même pas goûter ces bonbons làààà....!! », avait-elle hurler en me regardant. Maman et papa avaient même tourner la tête étonné, mais retournèrent rapidement la tête pour vaquer à leur occupation. Moi, je regardais Abbygael qui me fusillait du regard... j'avalais enfin tout rond le bonbon au goût si acidulé, l'air malin que passait ma langue alors sur mes lèvres et doucement en me penchant, je vint à poser mes lèvres sur celles d'Abbygael.

Je pensais qu'elle pourrait ainsi goûter un peu du bonbon et puis... C'était une bonne preuve d'amour, comme papa et maman faisaient... C'était comme pour me faire pardonné, mais les yeux d'Abbygael s'agrandirent encore plus qu'avant.

« -Et bien, tu ne l'aimes pas le bonbon? »

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Cette année, pour les vacances de février, classe verte à la montagne. Il avait tellement neigé depuis l'arrivée de l'hiver que l'idée d'une semaine à la montagne s'était alors posée au lycée. A l'unanimité, l'idée avait était accepté par les élèves comme par les professeurs qui trouvaient bon de nous détendre avant les examens, et cette nouvelle me ravissait vraiment. Oui, j'aimais beaucoup le ski alpin, les randonnées en montagne avec les superbes paysages, j'aimais la montagne et plus que tout j'aimais passer des vacances avec mes potes. Oui, cette année était ma dernière au lycée, l'année prochaine je quitterais enfin le cadre scolaire pour battre de mes propres ailes. Autant dire que ça m'effrayais un peu, mais finalement je relativisais, c'était la porte vers la liberté. J'irais poursuivre mes études en France, un pays que j'aime tout particulièrement pour sa bonne cuisine en autre, et puis les écoles là bas étaient très réputé. Bref, pour le moment, je préférais ne plus trop y penser et surtout vivre à fond ma dernière année, ma terminal.

Je m'appelle Nathanael McGowan, anglais de souche, je n'ai pour autant aucune trace dans mon éducation qui laisserais prouver mes origines. D'après mon entourage d'ailleurs, j'avais un train de vie à « l'américaine », le genre je me fous de tous, attitude nonchalante mais si sûr de moi, j'étais fier, très fier. J'aimais aussi faire la fête, chaque soir -au grand regret de mes parents très protecteur-, je m'en allais, ne sachant pas vraiment comment et surtout où je finirais la nuit, avec qui, et puis qu'elle fille se retrouverais dans mon lit à mon réveil. Mais, cette vie de « débauche » en quelque sorte, personne ne pouvait me la reprocher, car malgré tous et j'ignorais comment cela se faisait, je trouvais toujours du temps pour travailler... Les résultats étaient net, j'étais actuellement recommandé dans toutes les meilleurs universités du pays quasiment. Mais, cela m'étais parfaitement égal, c'était décider j'irais en France l'année prochaine, un point c'est tout.

Le jour de notre départ pour la montagne, j'avais rejoint au fond du bus qui nous y conduisait, Wendell Dory, un de mes bons amis de la classe. On se connaissait depuis le début du lycée, on ne s'était même quasiment jamais séparer. Si je devais décrire Wendell en quelques mots, je dirais surement: « tout le contraire de moi... », et rien qu'avec ça on pouvait en déduire des tonnes de chose. Anglais pur souche cette fois ci, toute son éducation, jusqu'au doigt levé pour le « tea time » était la preuve de son origine anglo-saxonne. C'était un garçon honnête, droit et fiable... Mais comme on dit souvent, les contraires s'attirent, en quelque sorte nous nous complétions. Et puis Wendell était quelqu'un digne de confiance, je savais qu'à tout moment je pouvais compter sur lui.

« -Hey Wendell.... près pour le grand voyage... ça promet! », lui avais-je dit en prenant place. Il répondait alors à mon sourire avant de faire le nécessaire pour qu'il s'endorme. Je le savais, comme toujours il passerait le voyage endormis, ayant le mal du transport ce serait plus confortable pour lui. Depuis le temps que je le connaissais, je m'étais habitué à ses petites habitudes et à même lui servir d'oreiller... Dieu sait que les bus ne sont pas très confortable pour dormir. Alors sans grincher, je le laissait s'endormir sur mon épaule, quitte a ce qu'il finisse sur mes genoux ça m'étais égal, de toute façon je m'endormirais très certainement bien vite moi aussi... la musique sur les oreilles, les voyages me bercerait tranquillement...

De nombreuses heures plus tard, nous arrivions enfin... Les hautes montagnes se dressaient juste devant nous. Ce que le spectacle était fabuleux. Malheureusement, Wendell ne pouvait pas encore en profitait, il dormait encore à poing fermer, la tête posé sur mes genoux. Doucement alors, tandis que tous mes camarades quittaient déjà le bus en courant pour admirer le paysage, j'entreprenais de réveiller Wendell qui se la jouait décidément à la belle aux bois dormant. J'avais beau le bousculé et répéter son nom, en vain, il ne bougeait pas. Comment fait le prince pour réveiller sa belle dans le conte? Un baiser non? Le sourire malin, je fixais mon ami qui sommeillait tranquillement toujours... Je le voyais sourire, à quoi pouvait-il rêver au juste? Bon le temps pressait un peu, il n'y avait plus personne dans le bus depuis un bon moment...

« -Wendell.... hey.... Wendell, réveille toi... », murmurais-je encore un fois.

Oh et puis le coup de la belle au bois dormant, était-ce efficace? L'idée alors me paraissait amusante, et séduisante... Je n'avais jamais oser approcher un garçon, non pas parce qu'il ne m'intéressait pas mais l'idée ne m'étais jamais venu à la tête. Et puis, l'idée me séduisait surtout... C'était pas comme si ça m'engageait dans quoique ce soit, et puis Wendell était endormis hein, personne ne serait jamais au courant. Doucement, je m'approchais alors plus près de Wendell, de ses lèvres... Je finissais par poser mes lèvres sur les siennes. Autant dire que ça m'avait fait quelque chose, enfin c'était bizarre... mais agréable.... Seulement, j'aurais préféré que Wendell ne se réveille pas à ce moment précis. En effet, il s'était réveiller et avait sursauter en s'écartant aussitôt de moi, me fusillant presque du regard.

« -Tu m'as..... Mais, qu'est-ce qui t'as pris.... Ne t'approches plus jamais de moi, Nathe... », m'avait-il dit, avant d'attraper ses affaires et de partir en courant.

Moi... Je restais comme un con, assis là, sans un mot. Une chose en tout cas, je n'avais pas regretter mon geste... et retenterais surement l'expérience...

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Cela faisait un moment déjà que je la suivais. Depuis bientôt vingt bonnes minutes je trottinais derrière elle en l'appelant, mais en vain, elle ne m'entendait pas... J'avais quelque chose d'important à lui dire pourtant, elle ne semblait pas l'entendre, trop absorber par la conversation qu'elle avait avec son amie Morgane. C'est que lorsqu'elles sont ensembles, tout autour le monde n'existait plus pour elles. De plus, elles semblaient discuter mode, fringue et maquillage d'après ce que j'avais perçu de la conversation. Autrement dit, il était tout simplement Impensable de les interrompre, que ce soit ou non important, cela pourrait bien attendre, Chanel lui n'attendrait jamais... Rien ne me poussait a les suivre encore, donc. En plus, elles galopaient presque, j'accélérais donc le pas pour maintenir la distance.

« -Roxane...! Roxane attend!! », et j'avais beau le répété. Mais c'était inutile, elle n'entendait rien. En même temps rien d'étonnant, vu le chahut et le brouhaha des élèves dans les couloirs, il était même difficile de s'entendre sois-même, mais Roxie avait une voix plutôt aiguë, qui permettait de la distinguer aisément de celles des autres élèves. Bref, là n'était pas la question, il fallait que je l'a rattrape et que je lui dise, c'était important! Quelques minutes plus tard, Morgane Winston quittait son amie, empruntant un couloir différent. Roxane, elle, poursuivait sa route d'un pas bien décider... Elle s'engageait maintenant dans un couloir étrangement désert... cela jouerait en ma faveur.

« -Roxane !!! », enfin, elle semblait avoir entendu. « -Roxane.... J'ai quelque chose à te dire... », avais-je ajouté en ralentissement largement la cadence. J'attendais une réaction de sa part, mais Roxane se contentait seulement de se tourner vers moi, se demandant très certainement qui était l'idiot qui osait l'importuner. Mais dans les secondes qui suivirent, la réaction était tout autre. Elle semblait surprise et même ravie de me voir. « -Nathanael!», me répondit-elle en courant d'en ma direction. Elle me sautait au cou, mon sourire redoublait. Avec mes révisions de BUSES qui étaient encore plus denses qu'avant, je n'avais plus beaucoup de temps à lui consacrer malheureusement, mais cela ne m'empêchait pas pour autant, de penser à elle... Roxane était une fille épatante qui m'était très chère. Depuis plusieurs mois déjà, nous nous étions beaucoup rapproché, elle était essentielle pour moi, pour mon moral. De plus, c'était ma muse... Cette fille m'inspirait tellement. Mon petit rayon de soleil de la journée, ma motivation a redoublé d'effort pour le travail et pouvoir ainsi passer du temps avec elle... Je l'appréciais vraiment Roxane, une très belle amitié disons...

Jusqu'ici, la question ne s'était pas posée. Roxane était mon amie, ma meilleure amie, et je l'appréciais comme telle. C'était comme ma petit sœur -ne dites surtout pas ça à Abbygael, elle risquerait de le prendre tellement mal...- que j'aimais savoir en sécurité en permanence, que j'aimais savoir tous près de moi pour la choyer, la câliner. C'était évident, je l'aimais et je ne pouvais plus m'en séparer maintenant. Relâchant mon étreinte, je serrais pour autant fort les mains de Roxane dans les miennes, lui adressant large et chaleureux sourire... L'air béa, oui, j'étais subjugué par la beauté de ma cadette, me direz-vous, après tout ce temps ne m'étais-je pas encore habitué ? Non, non, j'étais comme a chaque fois toujours étonnée et la voir si radieuse.

Stop, arrête. Ça devenait ridicule, qu'est-ce qui lui prenait.

« -Amour.... Ça ne va pas? », me demandait-elle, intrigué.
« -Si, si.... merveilleusement bien même... On ne peut mieux.... », répondais-je sans que mon sourire ne quitte mes lèvres.
« -Que voulais-tu me dire alors? », dit alors Roxane l'air malicieux, en balançant nos mains.
« -Euh... Je... Je voulais te dire que... oui, tu avais oublier ton livre tous à l'heure dans mon dortoir, j'ai penser que tu en aurais surement besoin cette après-midi... », je lui tendais alors le livre que je venais tout juste de sortir de mon sac. D'un coup, Roxane paraissait vraiment déçue, elle s'attendait surement à quelque chose d'autre. Mais tout de fois, elle ne tarda pas a retrouver son charmant sourire, me remerciais gentiment.

« -Bon et bien... il faut que j'y aille, on m'attend! On se voit plus tard dans le parc, à tout à l'heure Nathe », me dit-elle avait de reprendre sa route. Mais qu'est-ce que je faisais là? « -Euh... Attend! Roxane! », m'écriais-je aussitôt. Courant en sa direction, c'était plus clair finalement dans ma tête, et je savais parfaitement ce que je faisais. Une fois être arrivé à sa hauteur, je l'attrapais par la taille pour la serrer très fort contre moi... Un gros câlin, ma foie, c'était mignon, si seulement.... ses lèvres ne s'était pas étonnamment perdue sur celles de Roxie... Par Merlin, mais que faisait-il? Il l'embrassait! Oui, je l'embrassais, je l'embrassais tendrement, passionnément... Mais oui, c'était très simple finalement, j'aimais Roxane et c'était très clair dans ma tête maintenant! Plus question d'une grande et parfaite amitié ou autre, non elle était plus que ça pour moi, beaucoup plus que ça, je l'aimais infiniment, je voulais qu'elle soit mienne et pour longtemps, voire toujours... Après ce tendre baiser partagé avec la douce qui me dévisageait quelque peu sans pour autant paraître dégouté bien au contraire, j'échangeais de nouveau sourire que je percevais totalement différent maintenant...

« -Roxane... j'ai quelque chose à dire encore... », murmurais-je à son oreille, ne cessant jamais de sourire.
« -Je t'écoutes, qu'est-ce qu'il y a ? », répondit-elle en souriant tout autant

Je me penchais encore un peu plus près de son oreille: « -Je t'aime.... ».

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Il s'était écoulé déjà quelques heures depuis le petit incident du bus, et Wendell n'avait cessé de m'éviter sans arrêt. Cependant, et fut d'ailleurs étonné, il s'était installé près de moi durant le dîner dans le réfectoire. Bon, il ne m'avait pas adressé un seul mot durant le repas, mais cela ne m'empêchais pas de le sentir pour autant très tendu. Cette histoire lui trottait dans la tête décidément, ça se sentait, personnellement j'avais presque oublier, du moins j'aurais parfaitement oublié si mon ami ne m'avait pas fuis toute l'après-midi, et encore moins, ignoré... Soit, j'en faisais abstraction, d'ici demain, il aura très certainement tous oublié et nous continuerons notre vie... Ainsi soit-il.

Le soir venu, en entrant dans la chambre, je fut étonné de voir que mon camarade de chambre était toujours celui prévu à l'origine: Wendell. Il n'avait certainement pas pu changer de camarade, ou peut-être n'en avait-il pas eu envie, je ne sais pas. Une chose était clair, il paraissait toujours aussi crispé que durant le dîner et semblait toujours vouloir m'ignorer -car m'éviter dans une si petite pièce restait impossible-. Était-ce vraiment si dramatique, ce ridicule baiser? La Terre ne serait pas arrêter de tourner enfin, qu'il n'en fasse pas tout un fromage pour si peu! Certes, certes... Mais Wendell était mon ami après tous, je lui devais surement une explication et des excuses, ce serait la moindre des choses et peut-être cela lui permettrait-il de dormir en paix et d'arrêter de se prendre la tête pour si peu.

Tandis que soigneusement Wendell déballait sa valise pour mettre ses vêtements dans le placard, je m'installais de mon côté, sur mon lit... Je l'observais silencieusement et discrètement. Comment pourrais-je aborder le sujet? Il ne serait pas très délicat de ma part de balancer ça sur le tapis sans l'y préparer. Mais cela ne serait finalement pas un problème, du moins il serait vite régler. C'était mon genre de préparer le terrain, j'étais même un as en la matière.

« -C'est chouette comme endroit tu ne trouves pas? J'ai vu que de notre chambre, nous avions une superbe vu sur le mont enneigé, c'est vraiment très beau... », commençais-je par dire. Je marquais un temps de pause, dans l'attende d'une réponse sans doute, mais il ne semblait pas décidé à me parler. Je continuais donc, gardant mon air naturel, en fixant maintenant le plafond: « -Je pense qu'on a la meilleur chambre en plus... j'ai entendu dire que, les autres n'avait pas d'eau chaude. Les surprises des classes vertes ne font que commencer... », ajoutais-je maintenant le sourire malin... Wendell persistait a vouloir m'ignorer. Je l'avais blessé. Jamais il ne m'en avait autant voulu, c'était à mon tour de me sentir affreusement mal, mais pour autant je n'arrivais pas a regretter ce geste, j'assumais parfaitement.

Me redressant sur mon lit, je posais mon regard sur Wendell. Il n'osait même plus me regarder, sur le coup je me sentais terriblement con d'avoir agir de cette façon, c'était pour m'amuser mais finalement ça ne s'était pas avéré si drôle que ça. Avais-je oublié que Wendell était quelqu'un de sensible? Plus sensible que lui, tu meurs... « -Écoute Wendell... Pour ce qui s'est passé tout à l'heure... Je suis vraiment désolé, je ne pensais pas que tu le prendrais si mal... J'ai merdé sur le coup, et j'en suis vraiment sincèrement désolé... ». Enfin! J'arrivais a capter son attention. Il me regardait, de ses yeux bleu glacial, durant plusieurs dizaines de secondes, avant de replonger la tête dans sa valise. Légèrement dépité, je me rallongeais sur mon lit... Bon et bien tant pis, j'aurais essayé au moins. Je ne bougeais plus, tant pis pour le pyjama, je laisserais tombé, je n'avais vraiment plus la tête à dormir en fait. La lumière une fois éteinte, j'entendais mon ami se plonger dans ses draps. Quelques minutes plus tard, alors que je le pensais déjà endormis, il rompait le silence:

« -Bonne nuit Nathe... », chuchota-t-il, avant que je ne sombre dans un profond sommeil.

***

Le lendemain, au petit déjeuner, j'avais enfin retrouvé mon pote, mon meilleur ami... Wendell s'était comporté comme à son habitude avec moi, et semblait avoir oublié toute cette histoire. Une chose qui était plutôt pas mal avec lui, c'est le fait qu'il ne soit pas rancunier, il oubliait très vite les petits différents, du moment qu'il y ait des excuses de faites, après, cela lui était égal. Ainsi, nous avions passé une superbe journée à la montagne. Programme: ski alpin. J'étais d'ailleurs étonné de voir que mon ami se débrouillait mieux que moi. Très rapidement il atterrissait sur les pistes noires, et sans aucune difficulté, il les descendait très naturel, avec sa grande classe habituel... J'étais tout simplement impressionné. Il n'était pas si nul comme pote finalement! Enfin, nul... façon de parler quoi. Non, Wendell était un garçon admirable, sérieux et finalement, il ne cesserait jamais de m'impressionner.

Suite de la journée, tout c'était merveilleusement bien passé, inévitablement les premières mauvaises blagues avaient commencés et j'avais eu l'honneur de lancer les festivités. Bataille de lancée de purée à la petite cuillère, un régal ma foie, qui ne semblait pas être apprécié par les responsables. J'avais donc finis le dîner dans le bureau du responsable du voyage, où je passais un sale quart d'heure, mais ça m'était égal... On s'était amusé et pour moi c'était ce qui importait le plus, le reste je m'en fichais totalement. Pour ce qui était de la nouvelle décoration du réfectoire, comme je l'avais dit à Wendell, ça ne pouvait qu'être mieux que ce qui était proposé avant... Bon sans attente, j'avais été sanctionné pour avoir lancé la bataille, gâché de la nourriture et osé répondre à un professeur, donc demain j'étais privé de ski et je devrais en prime rester dans ma chambre et rédiger une dissertation sur le thème du respect. Autant dire que ce serait la grosse marrade assurée.. Non, vraiment ça m'énervait mais j'y pouvais rien. Je préférais cent fois me faire sanctionné au détriment d'un bataille de boulette de viande... ça n'avait pas de prix, une bataille de boulette de viande.

Légèrement énervé, j'avais rejoins ma chambre avant que les autres ne soient encore sortit de table. C'était aussi bien après tout, j'aurais l'occasion de me détendre un peu avant, histoire de ne pas jeter toute ma colère sur Wendell qui n'y était pour rien dans cette histoire. Malheureusement, cela devrait ce passer tout autrement... Quand je dis que Wendell est un garçon droit, j'aurais certainement du rajouter à la suite, par certain moment. Il semblerait que ce soir, mÔsieur Wendell Dory était en manque de quoi?! Je me passerais des détails, j'aurais préféré arriver un peu plus tard finalement. Tandis que je claquais bruyamment la porte comme pour signaler ma présence, mon camarade lui semblait explorer de fond en comble la bouche d'une élève d'une autre classe.

« -Ça va? Je ne te déranges pas?... Non mais je vous en pris, finissez...! », crachais-je alors à l'adresse des deux gros dégoutant qui se pelotaient sur mon lit. Wendell s'était aussitôt redressé à l'entende de ma voix, affreusement gêné, il avait même dégringolé du lit. Reboutonnant les boutons de sa chemise Wendell me jetait de rapide coup d'œil de temps à autre, la jeune fille, elle, tapotait ses vêtements, fit un signe de main à Wendell, avant de partir en courant, tout aussi gêné. Les bras croisés, je ne cessais de foudroyer du regard mon ami. Étrangement, je me sentais trahis, au fond de moi, j'avais cette impression mais je n'arrivais pas à comprendre. « -A quoi tu joues Wendell? Tu joues les jolies cœurs maintenant? Et hop badaboum dans Mon lit...?! Ça ne te ressemble pas.... », ajoutais-je maintenant en allant retaper un peu mon lit. Il aurait pu au moins me le dire qu'il comptait s'envoyer en l'air ce soir, j'aurais peut-être pas lancé cette bataille de boulette de viande, remarque tous les deux avaient justement surement profité de ce moment d'inattention de la part des professeurs pour s'en aller... Rha ça me dégoutait, me révoltait presque. Je grimaçais encore, me couchant dans mon lit, je pensais avoir mis un terme à la conversation... une nuit de plus, j'aurais du mal à m'endormir.

« -Je n'ai pas de compte à te rendre Nathe... Et si tu veux savoir, cette fille, c'est vraiment un sale coup... », me répondait Wendell. L'entendre me dire ça me soulageais en quelque sorte, ici c'était moi le roi de la drague et des bons coups, et de voir que Wendell puisse me doubler, c'était plutôt frustrant, sans être méchant hein... Quelque minutes plus tard, mon pote enfin venait à se coucher, éteignant la lumière, je l'entendais se s'installer enfin dans son lit. Nous demeurions silencieux durant plusieurs minutes, aucun de nous deux semblait vouloir lancer la conversation, pourtant il fallait qu'on le fasse, pourquoi? Bonne question, mais c'était nécessaire, je le sentais. « -Écoute Nathe, j'ai pas mal réfléchis aujourd'hui, et puis c'était une erreur d'emmener cette fille ici, ce n'est pas ce que... », commençait Wendell avait que je ne l'interrompe: « -Rho aller, que tu veuilles te taper des nanas, je peux comprendre hein... Te fais pas de bile pour ça, c'est normal et crois moi, ça me rassures en fait, j'ai cru un moment que tu étais gay, ne te voyant jamais avec aucune fille aussi... », lui répondais-je en ricanant bêtement, ma colère était passer maintenant.

« -Justement... C'est de ça que j'aimerais te parler, Nathe... ». Cette phrase me pétrifia sur place. De quoi voulait-il me parler? Des nanas ou bien... oh non, non, non, non, non ,non... C'était pas possi.... « -Oui Nathe... », si ??! C'était possible?! Je me redressais aussitôt en position assise sur mon lit, le fixant. Finalement Wendell n'était pas couché comme je l'avais pensé, il était là assis sur le bord de son lit, a me fixer l'air très sérieux. « -Wendell.. tu es..... enfin... Tu l'es?! », mieux valait en être sûr avant de tiret quelques conclusions trop attives. Je le regardais très étonné, non pas que je ne voulais pas comprendre seulement, ça m'étonnais, et vous auriez surement réagis pareil en apprenant que votre meilleur ami du jour au lendemain est gay... « -Oui, enfin... disons qu'avant que n'en étais pas vraiment sûr quoi... », me répondit-il en prenant place près de moi maintenant. « -Mais tu sais ce baiser hier... enfin, ça été très révélateur pour moi, et cette fille tout à l'heure était juste là pour me le prouver encore plus, tu comprends?... ». Il me fixait du regard sans ne jamais ciller. Je comprenais mieux maintenant.. Sa réaction d'hier, oui hier, il n'était pas énervé contre moi, il se rendait juste compte. Tout était clair dorénavant et mit à part lui sourire, je ne savais pas quoi répondre. Wendell partageait maintenant mon sourire, comme soulagé de me voir réagir aussi bien, il craignait vraiment ma réaction, il fallait croire. Il ne quittait plus mes yeux, je ne quittais plus ses yeux, nous nous regardions un long moment, puis Wendell finit par prendre mon visage entre ses mains et posait ses lèvres sur les miennes. Cet intense baiser dura un moment, et fût même agréable. Je le prolonger encore, encore.... Il resterait a jamais gravé dans ma mémoire en tout cas: ce jour là, durant un voyage scolaire, un tendre baiser partagé avec mon meilleure ami. Étant avide de nouvelle expérience, peut-être serait-il le premier d'une longue série, j'aimais me lancer ses défis et ce serait pour le trip, comme chaque fait et geste que j'exécutais à chaque fois. Une vie de débauche vous dis-je...

Au fond de moi, je m'en étais toujours douter en fait, Wendell était gay et maintenant il l'affirmait. J'étais fier de lui, bien que cela puisse me mettre mal à l'aise parfois, pour autant je ne changerais rien à mes habitudes, il était tel qu'il était, un point c'est tout. Je devais l'accepter comme tel, et c'est ce que je faisais... La vie nous réserve bien des surprises tout de même, je n'aurais pas penser que mon voyage en montagne se passerait ainsi. Après tout, ne dit-on pas que la vie est un long fleuve peu tranquille? Wink

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« -Nael.... tu comprends vraiment pas! Arrête de faire ton abruti... essais de comprendre un peu![b] », s'indignait Abbygael en me regardant.
« -Mais rhooo.... d'après moi tu te fais vraiment du mal pour rien!! Arrête d'y penser...! ».
« -Mais.... Oh et puis rien laisse tomber tu comprendras jamais de toute façon... », Abbygael détournait aussitôt son regard et tirait les draps de son lit pour venir s'y glisser.
« -Comment ça je comprendrais jamais rien?! », avais-je demandais profondément vexé.
« -T'y connais rien au fille... c'est inutile de discuter de ça avec toi! ».
« -Hum... ».

Un silence s'installait, sans doute que Abby ne disait plus rien justement pour me faire comprendre que la conversation était finis et qu'il était surement temps que je quitte sa chambre. Mais je ne bougeais pas, et je connaissais assez bien Abbygael maintenant pour savoir que justement ma présence à partir de maintenant, était nécessaire. On s'était toujours entraider tout les deux, quand j'avais souffert de ma rupture avec Billie elle avait été là, tout comme Roxane, mais Abby ça avait été un soutien différent. Et puis cette gamine était très mature pour son âge... Elle savait faire la fofolle et déconner vraiment, comme elle savait être très sérieuse et mature dans d'autre moment. On avait souvent des conversations longues, très sérieuse et très intéressante d'ailleurs tout les deux. J'aimais beaucoup discuter avec elle... Vous imaginez bien qu'entre un Serpentard et une Poufsouffle, les opinions sont très divergeant sur un tas de sujet... C'était justement ça qui rendait la discussion intéressante.

Et puis malgré tout je restais encore dans sa chambre sans bouger... Jamais je n'avais eu l'occasion d'apporter mon soutien et mon aide à Abby. Elle n'avait jamais connu d'histoire de cœur qui finisse en drame ou ce genre de chose, c'était une jeune fille super équilibré qui jusqu'à lors, n'avait connu aucune grande tristesse... du moins jusqu'à maintenant. Aujourd'hui, elle n'allait pas très bien, d'ailleurs on en avait beaucoup discuter déjà. Bien que sa rupture avec Hayden son premier amour, date de quelques mois déjà, elle se posait encore un tas de question, notamment sur les sentiments qu'elle éprouvait encore pour lui... qu'elle croyait éprouver encore, tout du moins. Pour en avoir entendu parler des tonnes et de tonnes de fois de ce Hayden dans la bouche de ma sœur, j'avais quand même l'impression de le connaître sur le bout des doigts, déjà, sans jamais l'avoir rencontrer... -enfin si je l'avais déjà rencontrer une fois mais... Chut!-. Ouais, j'en avais bouffer du Hayden, croyez-moi! Et j'avais du mal a encaisser le fait qu'il ait pu faire du mal à Abby... Savait-il seulement ce qu'il l'attendait s'il avait le malheur de croiser mon chemin?

Bien que Abby m'ait tourner le dos en signe de « Va-t-en, j'ai plus envie de parler », je venais tout de même m'installer près d'elle. Je m'asseyais sur son lit et me penchait pour croiser son regard. Elle était malheureuse et vraiment très triste... et une Abbygael malheureuse ça fait vraiment mal à voir.

« -Hayden m'a fait beaucoup de mal... Et malgré tout... Malgré tout il me manque tellement, Nathanael... », me chuchotait Abbygael en me regardais... Je voyais les larmes monter à ses yeux, ils étaient tout brillant maintenant. Je n'avais jamais supporter de voir Abby pleurer, encore moins pour un crétin du genre Hayden... Lui je le choppe, j'en fais de la bouillis, il avait ma parole! Je grimaçais... En effet, les histoires de filles et tout le tralala... jamais je n'arriverais à comprendre, mais ce sentiments de manque d'une personne, je l'avais ressentis, mais jamais dans ce sens. Et ce devait faire mal, beaucoup plus mal que ce que j'avais vécu. Je caressais doucement la joue de ma cadette pour essuyer une petite larme qui s'était échappé..

« -Aller Abby ma belle... soit forte! Ce gars est un véritable crétin, il ne sait pas quelle connerie il a fait en te larguant... Mais crois moi, il doit s'en mordre les doigts maintenant! Tu trouveras quelqu'un de bien mieux, qui t'aimera comme tu es et que ne craquera pas pour la première petite peste en mini-jupe qui passera sous son nez. », lui chuchotais-je en souriant. J'avais toujours adoré Abbygael, elle avait du tempérament et puis du haut de ses trois pommes et demi c'était quand même une vraie petite teigne! Elle avait du sang McGowan dans les veines, j'en étais sûr!
« -Oui... tu as raison... mais tu sais, c'est plus ou moins de ma faute, enfin c'était en accord mutuel... », me dit-elle en souriant légèrement amusée. Elle essuyait ses joues légèrement humides en se redressant dans son lit. J'étais déjà mieux en voyant qu'elle souriait... J'avais réussis à lui faire oublier!
« -Ah ouais, et bien tu as bien fait... ne regrette surtout pas ça, tu mérites mieux, crois moi! », je lui adressais un chaleureux sourire en lui caressant de nouveau la joue. « -Et puis en plus.... Je paris sérieusement qu'il embrasse mal! ».
« -Oh, dis pas n'importe quoi... T'en sais rien après tout! », son sourire redoublais.
« -Une chose est certaine et tu ne pourras pas le nier... Il embrasse moins bien que moi! », je souriais... Bien sûr, c'était ironique... Je n'étais pas du genre vantard, et encore moins sur ce genre de chose, et après tout je n'en savais rien, mais je voulais lui faire oublier cette histoire... Alors dire des conneries semblaient plutôt bien accueillit par la Poufsouffle! En effet, Abbygael explosait de rire.
« -Ah oui? Vraiment... voyez-vous ça... Je tiens le paris! ».
« -C'est toi qui vois... ». Je regardais malicieusement Abby... Les yeux légèrement froncé je l'observais... Elle me mettait au défis là, et je ne me dégonflais jamais! Sans méditer une seconde de plus -de peur de ne plus avoir le courage de le faire, c'était tout de même ma petite sœur!-, j'avançais mon visage vers celui de Abbygael pour venir poser mes lèvres sur les siennes. Quelques secondes, je relâchais ses lèvres... Le baiser? Rien, vraiment je n'aurais jamais penser qu'un baiser puisse être si peu émetteur de sentiment et de désires... En même temps, Abbygael était ma sœur hein... Je reculais mon visage pour regarder Abby qui semblait sans doute surprise, elle ne m'avait pas cru capable de le faire, peut-être?

« -Alors...? », lui demandais-je en passant ma langue sur mes dents... genre trop fier de ma performance... Ironique le geste, c'était honteux comme baiser, rien d'incroyable du tout, non!
« -Hum.... Nathanael... », commençait-elle par me dire, faisant mine de réfléchir et de ressasser le baiser... Le regard lever au ciel, elle réfléchissait toujours en se mordillant la lèvre... « -Hum... Non! Hayden embrasse vraiment beaucoup mieux! », ajoutait Abby en affichant un sourire qui découvrait toute ses jolies dents toute blanche aligné à la perfection (sang McGowan c'est évident!)... le sourire bien sadique et ironique! « -Aller bonne nuit Nathanael.... tâche de revoir ton baiser... Si tu embrasses les filles ainsi, ne cherche pas a savoir pourquoi elle ne reste pas longtemps près de toi... Bien que je ne comprend vraiment pas comment peut faire Roxane... », Pfeu, pfeu... Sale gosse!
« -Ouais, ouais... Bonne nuit sale gamine! », avais-je dis en souriant, puis je quittais enfin sa chambre... Nan, mais sérieusement... J'embrassais vraiment comme un pied? ><

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Il m'arrivait de la croiser de temps à autre dans les couloirs, mais pour autant je ne changeais pas mes habitudes, je continuais ma route... l'ignorait, la snobait, agissant comme si de rien était. Je m'en foutais d'elle, elle n'avait plus d'importance pour moi, je comptait l'oublier, et pour de bon. J'avoue que ça n'avait pas été facile d'encaisser cette rupture, mais j'étais trop fier pour l'avouer à qui que ce soit, même Kaïn ignorait tout de la véritable histoire. Kaïn, mon meilleur ami... C'était pour dire. Oui, ça m'avait fait très mal ce jour, cette rupture, très mal qu'elle me balance au milieu d'un couloirs que ça ne menait plus à rien notre histoire, que ça ne servait à rien d'aller plus loin, « -à quoi bon dans tous les cas »... C'est ce qu'elle m'avait dit. A quoi bon? Ça, ça m'avait presque achevé sur place... à quoi bon? Mais je l'aimais cette fille putain, et j'aurais tant donner pour que cette histoire, notre histoire, dure encore des années, car j'étais raide dingue d'elle, j'étais fou d'elle... chaque jour, chaque nuit, je n'avais que ce cesse de penser à elle, de pensée à la journée du lendemain quand je la verrais, des bons moments qu'on passerait ensemble qui promettaient d'être inoubliable encore... Elle et moi, réunit encore une fois... J'avais su encaisser beaucoup de chose jusque là, on avait traversé des haut et des bas, mais malgré tout on avait toujours su se relever, ça ne nous rendait que plus fort. Je n'ai donc jamais compris.

Je pensais qu'après m'avoir a moitié détruit sur place c'était bon, qu'elle en aurait finis de me piétiner le cœur là, au milieu du couloir du lycée quoi... Mais non, elle continuait et vint m'achever définitivement avec sa phrase.. cette phrase qui après tout je l'en remercie, à transformer tout mes sentiments de tristesse en de la haine profonde, purement et simplement. Cette phrase qui malgré le temps qui a passé, malgré l'eau qui à coulé sous les ponts, me marque toujours autant. Au milieu du couloirs, tandis que je pensais notre conversation finis, notre rupture clair et officiel maintenant, la fin de notre histoire à la dernière page, dernier ligne, dernier mot... Billie ajoutait sur un ton très naturel -je me demandais presque si finalement dire une telle atrocité pour me blesser, au fond, ça ne lui plaisais pas....- « On a passé de bons moment mais c'est bon quoi, je ne vais pas te mentir sur un nouveau je t'aime ». Soyez s'en sûr, maintenant je l'a déteste, même pas non... Je l'a haïs. Et malgré le temps qui a passé, je ne comprend toujours pas comment des sentiments aussi fort puissent du jour au lendemain s'envoler. En bref, depuis cette fin d'histoire plutôt brutal, nous nous sommes plus reparler. A vrai dire, nous n'avons pas chercher à le faire. Je la haïssais et donc lui parler pour l'agresser et qu'elle en fasse de même ensuite... Voyez l'intérêt quoi. Je prenais donc soin de ne plus la croiser où que ce soit, je la fuyais presque. Hormis les cours auxquels j'étais obligé de « supporter » sa présence, je ne la voyait plus. Et d'après moi, c'était mieux ainsi.

***

« -'Tention Nate putain! Regard devant toi un peu...! Tu fonces dans tout le monde. Ils t'évitent ok, mais c'est pas une raison! Nate? », il m'observait un moment constatant que je ne l'écoutait. S'arrêtant et me stoppant par la même occasion, il fit des signes de main juste devant mes yeux. « -Hého ! Nathanael?!!! », t'façon qu'il continu je l'écoutais pas, trop plonger dans mes pensées pour l'écouter. « -Attend... Dis moi pas que.... Rho, Nate putain! Tu repenses à ta prise de tête d'hier avec Ziegler, encore?! Je vois vraiment pas pourquoi tu te torture l'esprit avec ça.... Franchement oublis, c'est vraiment con! », me disait Kaïn qui se trouvait à côté de moi . Je secouais aussitôt la tête pour retrouver mes idées...
« -Hum... Ouais, t'as surement raison ouais.... », je relevais mon visage pour enfin regarder mon pote: « -Mais je comprend vraiment pas pourquoi elle en venu me parler comme ça... Elle pensait vraiment que je l'accueillerais à bras ouvert comme avant?! Elle se fourre le doigts dans l'œil sérieux... Je.... Enfin bref! », répondais-je en faisant la grimace. Je n'osais pas vraiment dire à Kaïn que j'étais blessé au fond... Blessé qu'elle ose de pointer devant moi et me parler comme si de rien n'était. Elle m'avait fait souffrir, elle m'avait briser, non c'était mal de sa part de se comporter ainsi... On ne pourrait plus jamais se reparler calmement maintenant, surtout après ce cinéma que nous avions fait au milieu du couloirs... Nan, c'était foutu!

La haïr était plus simple finalement d'après moi, c'était mieux que de penser et repenser à toutes les choses qu'on aurait pu faire ensemble, plus simple que de commencer à regretter nos bons moments passer ensemble. Plus simple que de la regretter. Plus simple que de m'apitoyer bêtement sur mon sort! Ça me permettait en plus d'aller de l'avant... Normal après tout! Elle m'avait lâchement larguer, fallait que je m'y fasse point barre. Fallait que je me fasse a cette idée que plus jamais je ne pourrais être aussi lier à elle, et j'avoue que c'était plutôt dur. Le plus dur était de n'avoir personne a qui parler, à qui confier ce que je ressentais. J'avais confiance en Kaïn, c'était mon meilleur ami depuis bien des années maintenant, mais pour autant je n'osais pas lui avouer que plus le temps passait, plus il était dur de rester loin d'elle... Billie Ziegler, une fille de ma classe sur qui j'avais de suite flashé, dès le jour de la rentrée... Cette fille est géniale tout simplement! Bien que j'ai mis du temps à lui avouer toute l'admiration que j'avais pour elle, j'ai de suite flashé sur elle, vraiment. Elle a un caractère particulier et puis c'est un sacré garçon manqué, doublé d'une grande gamine... Billie c'est un phénomène à elle seule et j'ai de suite accroché avec elle en plus. Notre histoire s'est installée toute seule et tout naturellement en plus. Même pas besoin de poser la question fatidique... Ça s'était passé vraiment naturellement et simplement. Et puis on avait nos habitudes qu'il est difficile d'oublier et d'arrêter du jour au lendemain. Elle me.... Non!! Non!! Elle m'a brisé, elle m'a lâcher, point barre, il faudra que je mis fasse, ça mettra du temps, mais j'y arriverais bien... J'avais pas le choix de toute façon, c'était ainsi et pas autrement!

« -Aller magne toi, on va être en retard bordel!! », me criait Kaïn qui avait couru devant.
« -J'arrive, j'arrive!! », m'exclamais-je en soupirant, courant derrière lui.

Cours de physique maintenant, plus qu'une heure de cours et finis la journée... J'étais exténué. La journée avait été dur et puis repousser les poupées Barbies qui passent leur temps a me chauffer sérieux.... ça me gonfle. Je cherche en aucun cas a me vanter hein, mais avant c'était clair j'étais avec Billie et j'avais pas ce genre de problème... J'ignorais même que j'étais au centre des attentions d'autant de fille finalement, ça en était presque effrayant. Bien qu'il m'arrivait parfois de m'approcher un peu plus l'une ou de l'autre mais c'était plus par provocation envers Billie que par réel intérêt pour la fille en question en fait. Mais c'était me faire plus de mal que de bien de m'enfermer dans cette bulle et de me torturer l'esprit en pensant à elle. Elle, elle avait surement déjà tourner la page, mais je m'obstinais à chercher une explication... Et chercher là où il n'y en a pas, je vous assure que ce n'est pas si facile finalement, carrément voué à l'échec. Je tenais toujours beaucoup à elle... Mais je lui souhaitais que du malheur! C'était mon moyen de faire passer ma colère, ma rage.... Kaïn pour ça, m'aidais beaucoup. C'est le genre de personne très vif qui ne se gêne surement pas pour dire ce qu'il avait sur le cœur, jamais... Le fait qu'il lui souhaite aussi beaucoup de malheur pour m'avoir tant briser, ça m'aidais.

La sonnerie retendit tout juste, c'était limite. Comme à mon habitude, rendu dans la classe, je prenais place au fond de la classe. Étant bon élève, le professeur ne voyant aucun inconvénient à me voir derrière. Être seul aussi, je préférais, Kaïn passait son temps a discuté en général et m'empêchais de me concentrer. Une fois les choses mises au point, il avait parfaitement compris qu'il n'était plus la peine qu'il s'installe près de moi sachant que je ne répondrais pas. Autant parler à un mur, c'était aussi bien. Élève sérieux, très attentif, j'écoutais les instructions du professeur concernant le prochain devoir qu'on devrais rendre pour le prochain cours. Du boulot en plus.... génial, j'étais ravi. Ceci étant, j'étais fier de moi... Depuis quelques semaines, j'avais retrouvé tout mon sérieux et ma concentration durant les cours. Billie ne m'obsédait plus l'esprit autant qu'avant. J'arrivais à m'en détaché finalement, ça prendrait du temps, j'en étais conscient mais j'y arriverais, j'en étais convaincu. Tant qu'elle ne me rejouait pas le coup de la veille à venir me parler sans réelle raison... ça m'allait. De toute façon, les choses étaient clairs. Notre dispute avait atteint le stade de non-retour là, et ça se voyait, ça se sentait... Elle me haïssait. Pourtant, si quelqu'un devait bien détester l'autre, c'était bien moi! C'était moi qui m'était fait largué, et je ne comprendrais jamais pourquoi... C'est elle qui m'a imposer ça, alors que pouvais-je répondre?! « -Non, je ne veux pas que tu me largues, on reste ensemble même si tu ne m'aimes plus »?! C'était ridicule, et finalement je l'a remercie de l'avoir fait...

Tu parles d'une sacré concentration, voilà que je divaguais de nouveau « - Miss Ziegler je vous serais grès de vous voir vous installer à côté de monsieur McGowan, un des meilleur élèves de ma classe. », s'exclamait le professeur à l'adresser de Billie. Aller une nouvelle fois elle s'était faite remarquée en cours de physique. Ce cours n'avait jamais été sa tasse de thé en fait... Avant je l'aidais du mieux que je le pouvais -quand ça veut pas rentrer, on a beau forcer ça marche pas forcément mieux!-, mais malgré tout elle n'a jamais adhéré. Putain... Billie a côté de moi! Il voulait que cela finisse en bain de sang ou quoi?! Le pire et je le savais très bien, c'est que Billie serait prête à se battre si elle venait à manquer d'arguments dans l'une de nos disputes donc.... Franchement était-ce vraiment nécessaire de la mettre à côté de moi? Ayez un peu de pitié quoi! De plus je ne l'aiderais certainement pas... Il pouvait toujours crever! Pas plus à Kaïn qu'à elle, à elle encore moins même, non, je ne lui parlerais pas! Toute fois, je n'étais pas du genre à contester les ordres de l'autorité suprême et surtout je ne voulais pas perdre de l'estime auprès du professeur... J'étais la tête de la classe tout de même.

La fin du cours sonna, je n'avais pas adresser un seul mot à Billie durant tout le reste du cours, l'ignorant totalement. Enfin la journée touchait à sa fin, je pourrais rentrer tranquille avec Kaïn à le regarder draguer les minettes et tenter de me brancher avec l'une d'elle pendant qu'on y est, et surtout dormir! « -Donc pour le prochain cours, le compte rendu du TP que je vais vous distribuer. A faire par binôme de préférence, c'est assez long... Miss Ziegler vous resterez avec Monsieur McGowan... Tant que les bases de la physique ne seront pas encrer enfin dans votre cerveau une fois pour toute. », finit-il par dire sur un ton très sec et cassant. Il l'avait fusiller du regard, faut dire que Billie était plutôt douée pour s'attirer un tas d'ennuis à lycée, notamment auprès des profs et des responsables... J'attrapais la feuille du TP et commençait à ranger mes affaires.... en soupirant. Putain, j'étais déjà à côté d'elle, et il fallait maintenant que je me la coltine comme partenaire de TP, c'était la meilleure ça, franchement! Ça ne devait surement pas être mon jour finalement...

« -On va à la bibliothèque », avais-je dit à Billie sur un ton le plus neutre possible. C'était le meilleur endroit pour bosser « ensemble » comme le souhaitait le professeur. Non mais le pire c'était que je devais l'aider... Lui expliquer le cours! J'y peux rien si elle n'avait rien compris, surtout qu'elle n'avait jamais essayer de comprendre finalement. Billie est le genre de fille a ne jamais changer d'opinion, tellement têtue et obstiné! Une vraie tête de mule quoi! Quand elle n'aime pas quelque chose, jamais elle n'essayera d'en changer. L'année passée le programme de physique était emmerdant je l'avoue, donc normal qu'on aime pas forcément, mais cette année c'était beaucoup plus intéressant mais.... elle était rester sur l'idée que la physique c'est nul. Tant pis pour elle, si elle comptait sur moi pour l'aider en quoique ce soit... elle se foutait le doigts dans l'œil jusqu'à la moelle! Avant de sortir, Billie sans un mot s'en était déjà aller direction la bibliothèque surement, le professeur Mr Woodson m'interpella:

« -Nathanael, je vous confis Miss Ziegler... Tâcher de lui faire rentrer dans la tête les kiloHertz. Elle n'y a rien compris... et il serait dommage qu'elle loupe tout de même son année pour quelque chose d'aussi simple que puisse être la physique. Je compte sur vous McGowan! ».

Pfeu... Il « comptait sur moi ». Aller, on en rajoute encore un peu plus! Il cherchait à me faire chier plus qu'autre chose plutôt... Bon certes, il ignorait surement toutes les histoires qu'il y avait pu avoir entre Billie et moi, normal c'est un prof, et ça les regardes pas... Mais sérieux quoi! Le monde s'acharne sur moi, c'était vraiment pas mon jour, bordel. Je sortais de la classe sans un mot, tout du moins un seul hochement de la tête et je me précipitais pour me rendre à la bibliothèque. Plus vite j'aurais finis, plus vite je serais libre! Kaïn comme à son habitude m'attendait à la sortie:

« -Je rentre pas maintenant... J'vais à la bibliothèque, j'ai... du boulot... », expliquais-je à Kaïn très peu convaincu moi même par mes propos. Si je lui avait dit que c'était pour bosser avec Billie, il n'aurait pas compris et aurait imaginer un tas de chose idiote du genre je tiens encore à elle et tout... Non, j'avais juste la pression du prof sur le dos qui m'obligeait à bosser avec elle.
« -C'est Ziegler que tu vas rejoindre, hein? », il me regardais l'air sérieux, ouais Kaïn sérieux ça existe! « -Sérieux,tu vas vraiment faire le TP avec elle?! », j'étais muet, incapable de répondre. « -Tu le sais très bien Nate. Elle sera incapable de faire quoique ce soit! Autant que tu fasses le truc et que tu rajoutes son nom, elle aura ce qu'elle voudra: une bonne note et toi tu t'évitera de supporter sa présence. Enfin j'dis ça, c'est pour toi hein, mais fais ce que tu veux... J'suis pas ton père! », me répondait Kaïn avec une pointe d'agacement dans sa voix. « -Bon on se voit plus tard! », ajoutait-il avant de tourner les talons et s'en aller.

Je le savais oui, je le savais très bien... Il avait raison, mais... j'étais surtout super têtu aussi, tout autant que Billie en fait. Et puis le prof comptait sur moi, j'avais pas le choix. Cesse de rêverie, j'avais du boulot. Mieux valait que je file, pourquoi perdre du temps inutilement?! Empruntant tout les raccourcis que je connaissais maintenant sur le bout des doigts, en courant un peu, j'arrivais même avant Billie, à la bibliothèque. Sans dire un mot, j'allais m'installer à une table... Je voyais que mon attitude d'ailleurs, exaspérait Billie. J'étais du genre à vouloir ton contrôler et surtout maitriser la situation... Quand elle m'échappait, ça n'allait plus. Mais Billie n'avait jamais aimer suivre les ordres. Quelle tête de mule celle la! Cela n'empêchait rien, tranquillement je m'installais donc et entamait le devoir. En effet, c'était plutôt long et sachant qu'il était inutile d'espérer que Billie m'aide, j'aurais intérêt a me dépêcher pour ne pas rentrer trop tard... Kaïn en plus imaginerait un tas de choses si je m'attardais de trop. Rapidement, j'entamais déjà un nouveau paragraphe.

« - Hum... Tu penses que je peux t'aider ou tu estimes que je suis une vrai quiche ? », me soufflait-elle. Exaspérer à mon tour, je posais ma plume... soupirais. Je n'osais pas le dire mais... elle avait dit juste et elle-même! Disons qu'elle n'était pas très douée pour ça donc bon, je n'avais pas vraiment de temps à perdre... Surtout que c'était peine perdu, Billie ne voudrait pas se faire rentrer ces notions dans la tête. C'est là que je l'entendis soupirer.... soupirer très fort, bien plus fort que moi, même pas naturel le soupire quoi. Faisant mine de rien, je voyais très bien ce qu'elle cherchait a faire. Elle me provoquait... Sale gosse, très joueuse...

« -Gamine ». Je la fixait, et esquivais un sourire amusé. Elle avait toujours su me faire rire, pourtant elle ne faisait rien de très spécial hein... mais ça m'amusait son attitude. Une vraie sale gosse, capricieuse! Mais j'étais content, elle avait réussis à me détendre, carrément me détresser... Sa présence qui m'était autrefois pourtant très reposante et agréable, aujourd'hui avait le don de me mettre les nerfs à vif... Et j'ignorais pourquoi. Croisant quelques secondes son regard, je reposais le mien aussitôt sur mon devoir... Si on commençait comme cela, je n'en finirais jamais avec ce fichus compte rendu. S'installait alors, je le ressentais bien, une agréable ambiance qui me redonnais même le sourire... Bon c'était pas non plus le « big smile », je dirais même que mon sourire était quasi imperceptible, ceci étant j'étais déjà beaucoup plus calme. Pensant que la conversation n'irait pas plus loin, je continuais doucement la rédaction du devoir... Billie assise non loin de moi, je sentais son regard posé sur moi... C'était assez frustrant, mais je ne laissais rien paraître. Il y avait longtemps qu'elle n'avait plus posé son regard sur moi... autrement que pour montrer un profond dégout ou être méprisante à mon égard. Non, là j'avais une tout autre impression qui me gênait en fait. J'avais beau ne rien voir, ça me gênait. A quoi pouvait-elle bien penser?

« -Tu me manques.», me dit-elle sur un ton légèrement mélancolique. Quoi?! Sur le cul, j'étais sur le cul... Relevant la tête en sa direction, je l'a fixais intensément. Elle se foutait de moi ou... le pensait-elle vraiment? Mon sourire s'était de suite envolé. Comme la fois où elle était venue me parler l'air de rien, je ne comprenais pas plus... Là j'étais même complètement largué quoi. Que cherchait-elle a faire? à me faire? Ma bonne humeur s'était aussitôt complètement dissipée... Je me sentais mal, très mal d'un coup. Comme une soudaine envie de rendre mon déjeuner. Ça me faisait souvent cette effet, quand moralement je ne me sens pas bien, je vomissais et j'aimais pas ça, mais c'était contre moi. Aucun moyen de faire autrement. Mais... mais putain! Elle n'a pas le droit de faire ça... C'est dégueulasse. Tout simplement dégueulasse et tellement égoïste! Elle m'a jeté, largué sous prétexte qu'elle ne m'aimait plus, c'est elle qui m'a jeter et elle qui ose défaillir aussi bêtement et ce devant moi?!

« - T'essaie de faire quoi là ? Me mettre les nerfs ? Parce que je te jure Billie que tu vas y arriver. Tu ne peux pas dire comme ça que je te manque. Tu n'en as pas le droit. ». C'était clair qu'elle n'avait pas le droit. Elle m'avait déjà assez fais souffrir comme ça pour se permettre d'en mettre une nouvelle couche... C'était gagné, elle avait réussis à rouvrir la plaie que je venais tout juste de guérir, qui cicatrisait à peine depuis... Elle venait en une seule simple, courte, lourde et dur phrase, de toute gâcher. Je la fusillais du regard... Mon stylo plume reposé sur la table je ne savais plus vraiment comment réagir face à ça.

« - Tu me manques. Je sais que j'ai fait une erreur. C'est tout. Je m'en rends compte maintenant. Ça te dérange si je pars, j'avais oublié que... Axel voulait que je l'aide pour une compo. ».

Comment ça elle avait fait une erreur?!... Bordel, qu'avais-je fais pour mériter un tel supplice, j'étais venue ici en « paix ». Ici pour finir et boucler ce devoir. Je pensais bien que ce serait la dernière fois que j'aurais affaire à elle, que j'aurais à faire face à elle. Ma respiration se faisait plus rapide... j'avais besoin de prendre l'air sans doute. C'était maintenant, après tant de temps, qu'elle venait m'avouer qu'elle s'était tromper? Peut-être ne s'en était-elle pas rendu compte avant non plus... Ceci étant, ces quelques mots échangé avec elle m'avait permis de me rappeler à qu'elle point la présence de Billie m'était des plus agréable. Je l'appréciais beaucoup... Je l'aimais beaucoup... Je l'aimais, tout simplement. Et c'était dur de ne plus pouvoir l'approcher comme avant. Ma Billie, la mienne. Elle me manquait terriblement. Mais c'était me faire de mal de penser ça avant... Maintenant qu'elle osait m'avouer cela... Je me sentais plus libre de penser ça et surtout, je ne souffrais plus. Je secouais ma tête pour retrouver mes idées... Billie s'en était aller sans attendre une quelconque réaction de ma part. Ayant prit son sac, je l'a voyais se dirigé vers la sortie en tout hâte. Elle n'avait tout simplement pas supporter de rester ici... pensant inutile de ressasser cela, pensant cette cause perdue peut-être?

Je ne pouvais pas la laisser partir sans lui dire ce que j'avais sur le cœur. Autant mettre les choses au clair même s'il était surement trop tard maintenant, même si c'était peine perdue en effet... Parce qu'on aurait surement toujours ce sentiment de manque mais les sentiments eux, ne serait surement plus aussi fort, ce ne serait pas pareil. Aucun moyen de remplir ce vide... avec le temps, on oublierait. De toute façon, lui avouer ma dépendance à elle encore d'actualité serait une bonne chose. Je me sentirais mieux après, je le savais... C'était mon moyen de guérison quoi. Quittant rapidement la table, je courais la rejoindre. Posant ma main sur son épaule pour la faire ralentir, je passais de suite mes bras autour de sa taille, la serrant tout contre moi... Comme je l'aurais fait avant « tout ça ». Une dernière fois? Seulement une dernière fois. J'ignorais vraiment si cela servirais à grand chose, mais je tenais à lui dire.

« - Tu me manques aussi, mais c'est toi qui est parti. », lui susurrais-je à l'oreille sur un ton plutôt triste... La prendre dans mes bras ainsi, me rappelait tout les moments heureux que j'avais passé avec elle. Vraiment... pourquoi pouvais-je éprouver autant de haine pour une fille que j'appréciais tant? C'était tout bêtement me voiler la face. Tenter désespérément de l'oublier alors que c'était impossible et vouer à l'échec d'avance. Tant que ma blessure ne serait pas guéris proprement et par Billie elle-même, je ne pourrais pas, je ne pourrais plus, me sentir aussi libre. Sa présence m'apaisait, sa présence me faisait du bien... J'étais d'ailleurs étonné, la connaissant, qu'elle ne cherche pas à se détacher de moi. Sans attendre, elle se retournait face à moi, pour me serrer dans ses bras... Je ne m'étais pas vraiment attendu à une telle réaction. Elle était heureuse, ses yeux avaient retrouvé de leur éclat, ils pétillaient, bien que légèrement embrumé encore par le petit clash datant d'à peine quelques minutes. Je l'a serrais encore un peu plus fort dans mes bras. Savourant ce moment... Mais je ne savais pas. Nous étions de nouveau, amis? Cela me suffisait déjà bien assez, je retrouverais ma sérénité... Bien que, j'aurais au fond de moi espérer plus... Relevant la tête, la brunette me fixait de nouveau, le visage si radieux. Posant ses mains une à une sur mes joues, Billie finit par doucement poser ses lèvres sur les miennes... Je n'eus pas vraiment le temps de comprendre, de réagir... après tout, qu'aurais-je pu faire? Je ne me détachais pas, j'aimais le contact de nos lèvres. Tendre baiser, débordant de cette passion passée... Je voyais, je sentais qu'elle souriait, satisfaite de voir que je prolongeais amoureusement ce baiser. Ce fut à mon tour de sourire, amusé, j'étais amusé de voir que... Finalement, c'était rentrer dans l'ordre grâce... à un prof. Collant Billie un peu plus près de moi... Plus rien au monde, maintenant, ne pourrait nous séparer...

Rien... ou presque. « -Hum, hum! »... Haem... M'écartant légèrement de Billie, j'apercevais là, devant nous, à nous fixer l'air sévère, Mr Woodson. On peut dire que la situation était plutôt... amusante. D'ailleurs, je ne pouvais empêcher mon sourire de s'élargir légèrement, bien que m'efforçant de rester sérieux... Mais c'était cocasse et comique comme situation.

« - Je ne me souvenais pas avoir donné un cours de langue aujourd'hui, et encore moins que le devoir portait sur ça. Si je vous ai mis ensemble à la base, c'était pour que monsieur McGowan vous aide, et non qu'il se passe ce genre de chose ! Qu'avez-vous a dire pour votre défense ? » , s'exclamait le professeur de physique en se tournant vers Billie. Elle semblait retenir difficilement son rire... Elle n'avait jamais su garder son sérieux en fait.

« - Oh mais on étudiait monsieur ! » , répondait-elle... sans l'ombre d'un doute. Lui jetant quelques coups d'œil, il était difficile de ne pas exploser de rire finalement.
« - Ah oui ? Et quoi exactement Miss Ziegler ? »
« - Le Kilohertz ! »
« - Ah oui ? Et pouvez-vous me dire ce que c'est si vous l'étudier à l'instant ? »
« - Hum... »
« - Je vois... Monsieur McGowan, vous pourriez l'aider, ne vous ai-je pas dit de l'aider un minimum ? », me demandait-il satisfait de son coup visiblement.
« - Mais je l'aide, je l'aide, ça ne rentre pas c'est tout. » , non, vraiment non, je n'étais pas du genre a me foutre de la gueule des prof, j'étais très sérieux dans mon travail et très respectueux à l'égard des professeurs vraiment, bien qu'il sache à merveille me faire chier! Je ne disais rien... mais je n'en pensait pas moins voilà! Mais là, je ne pouvais empêcher mon sourire moqueur de s'élargir encore un peu plus.
« - Dites plutôt que vous êtes occupez ? J'ai été jeune avant vous, vous savez ! N'oubliez tout de même pas le devoir. » , tandis que le prof s'éloignait en nous jetant quelques coups d'œil par dessus l'épaules, je me tournais vers Billie, et Billie vers moi. Le sourire aux lèvres, nous nous regardions, avant d'exploser de rire. Nous voilà, de nouveau réunit... Billie et moi, et ce pour longtemps... Pour le meilleur et surtout pour le pire.

_______________

{Warmness on the soul}

« -Plus qu'une marche et nous y sommes... », lui dit Nathanael serrant toujours bien fort ses mains entre les siennes. C'était bon, ils atteignaient enfin le sommet de la colline, d'ici la vue était imprenable. On pouvait voir chaque toit de la ville parfaitement dessiner, le soleil venait même à se coucher.. C'était superbe, et Nathanael était ravi de pouvoir lui faire découvrir ce lieu si calme et coupé du monde, à la vue panoramique incroyable. « -Nous y voilà... Ouvre donc les yeux et profite du superbe paysage qui s'offre à nous », reprit le jeune homme en passant ses bras autour de la taille de la demoiselle qui se trouvait dos à lui. C'est ici, sur le haut de cette colline que Nathanael souvent venait se recueillir. C'était calme et complètement désert, on croisait jamais personne ici, c'était ça qui était qu'il recherchait justement...

***

« -Nate... C'est... Magnifique », pendant un instant elle n'avait rien ajouté, trop subjugué par la beauté du paysage très certainement. Je la voyait d'ailleurs sourire vraiment émerveillée. Puis elle se tourna enfin vers moi posa ses mains sur mon torse, leva les yeux pour me regarder... « -Mais... Je boude! Pourquoi tu ne m'a jamais montré ton petit sanctuaire avant... notre « break »? Je n'étais pas assez digne de confiance...? », me dit-elle en faisant mine de bouder. Ce que j'avais envie de lui répondre? Que finalement j'avais bien fait d'attendre avant de lui faire découvrir, parce qu'elle m'avait quand même larguer pendant un temps... Mais non, je ne lui dirais jamais ça, je n'avais pas envie de la vexer ou autre, et puis je ne le pensais pas, surtout. Souriant à sa réflexion, je lui répondais en resserrant un peu mon étreinte autour de sa taille. « -Disons que je n'ai surtout jamais trouver le bon moment pour le faire... Et puis, ce soir c'est la saint Valentin, je voulais t'offrir un cadeau spécial... Du moins très spécial à mes yeux. Te faire découvrir mon lieu préféré que maintenant tu es la seule a connaître avec moi, c'est très symbolique. Il annonce un temps superbe en plus, je pensais qu'on aurait pu venir ici donc... On serait tranquille. ». J'étais si bien avec elle, cela faisait déjà... peut-être deux semaines que nous étions de nouveau ensemble et de nouveau très heureux. D'ailleurs, ma crainte de voir nos sentiments moins forts qu'auparavant s'était rapidement échappé en quelques jours. Nous nous aimions plus que jamais, des sentiments encore plus forts que ceux passés. On avait juste eu besoin d'un peu de temps loin l'un de l'autre, ça nous avait fait du bien... Ainsi le dicton : « Se séparer pour mieux se retrouver » s'était parfaitement accordé à notre histoire. J'étais heureux, tout simplement sur mon petit nuage d'être de nouveau avec Billie...

Your hazel green tint eyes watching every move I make.
And that feeling of doubt, it's erased.
I'll never feel alone again with you by my side.
You're the one, and in you I confide.

Je n'avais de cesse d'observer Billie. Ses beaux yeux vert en amande qui me fixait toujours, ses cheveux si noir, ses lèvres si douces... Elle m'avait tant manqué... Nous avions surtout tant de chose à rattraper. Je voulais lui faire comprendre que malgré le temps passer loin d'elle, je l'aimais toujours autant, voire plus encore... Je voulais lui faire comprendre tout l'amour que je lui portais. Par quel moyen? Je n'en avais aucune idée, jusqu'à présent.

And we have gone through good and bad times.
But your unconditional love was always on my mind.
You've been there from the start for me.
And your loves always been true as can be.
I give my heart to you.
I give my heart, cause nothing can compare in this world to you.

Lui offrir mon cœur était le plus beau cadeau que j'étais capable de lui offrir aussi. Un cadeau inestimable qu'elle m'avait déjà offert depuis un moment... Je me sentais prêt à l'aimer et la chérir comme jamais je n'avais aimé une personne auparavant. Lui faire découvrir mon petit havre de paix, c'était un preuve... Ce n'était peut-être rien à ses yeux, mais pour moi c'était un pas, un grand pas... Je la voulais près de moi pour des années encore, je voulais vivre de nouvelles choses avec elle à mes côtés toujours. Et si je n'avais pas jugé notre histoire importante je n'aurais jamais trouver d'intérêt à tout partagé avec elle, y compris mon petit refuge... Je tenais à elle et je voulais lui prouver. Je n'avais pas besoin de donner plus d'explication sur mon cadeau, elle comprenait par elle-même l'importance de celui ci, pour moi.. C'était symbolique. « -C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire Nate... Merci. », me chuchota-t-elle avant se poser sa tête contre mon torse.

La fixant pendant quelques minutes sans une parole, je vint posé mes lèvres sur les siennes. C'est là que je redécouvrais le plaisir que j'éprouvais à chaque baisers partagés avec elle... Mettant fin au doux baiser, je la regardais de nouveau en souriant. « -Je t'aime Billie... ».

And we have gone through good and bad times.
But your unconditional love was always on my mind.
You've been there from the start for me.
And your loves always been true as can be.
I give my heart to you.
I give my heart, cause nothing can compare in this world to you.
I give my heart to you.
I give my heart, cause nothing can compare in this world to you.

Je voyais le sourire de Billie s'élargir un peu plus... Se dressant sur la pointe des pieds, elle m'embrassait avec plus de tendresse que jamais, passant ses bras autour de mon cou. « -Je t'aime aussi Nate, je t'aime plus que tout au monde... Et je m'en veux tellement d'avoir fais cette bêtises, si tu savais... », me répondait-elle en grimaçant légèrement. Relâchant son étreinte autour de mon cou, elle retouchait la terre ferme... Souriant maintenant malicieusement. « -C'est à moi de t'offrir ton cadeau maintenant... Très spécial à mes yeux aussi, c'est... assez particulier, mais je voulais qu'il te revienne de... Bref, viens, tu verras par toi même! », elle me souriait, attrapant mes mains elle m'entrainait un peu plus haut de la colline, à la lisière de la forêt, là où l'herbe verte était épaisse et moelleuse. Elle s'arrêtait enfin... lâchant mes mains, elle me fixait de nouveau dans le blanc des yeux. Sans lâcher son regard intense, je la vis déboutonner les boutons de sa robe, intégralement, jusqu'à la faire tomber au sol... Elle était nue, parfaitement nue maintenant... Face à moi, je la voyais légèrement rougir lorsque mon regard croisa le sien. J'étais... sans voix et elle semblait le remarquer d'ailleurs... Non, je ne rêvais pas...

« -Nate... J'ai froid. Tu me réchaufferais? », me dit-elle alors malicieusement en se mordillant la lèvre inférieur. La nuit tombait à peine, il faisait encore bon et doux... Je... ne m'étais pas attendu à un tel cadeau pour dire vrai. C'était bien pour ça je n'avais pas su dire grand chose sur le coup... J'étais surpris, mais agréablement surpris, j'étais même... comblé! Observant Billie encore quelques secondes, je ne m'y fit pas attendre plus longtemps, à sa demande, je m'exécutais. Approchant doucement ma belle Billie, je la serrais fort contre moi... attrapant ses lèvres, je l'embrassais langoureusement. La voir ainsi face à moi, la voir s'offrir à moi ainsi... avait éveillé un tel désire soudain qu'il m'était même impossible de contrôler. J'aimais maitriser les situations pourtant, mais j'étais submergé par tant d'idées et d'envies soudaines... Tous mes sens étaient en éveil. Je sentais sa peau chaudes sous mes doigts, mes lèvres. Je sentais son doux parfum flotté dans l'air. Je goutais encore et encore à ses lèvres si sucré. J'entendais son cœur battre au rythme de sa respiration lente et profonde. Je la regardais comme jamais je ne l'avais regarder... J'éprouvais soudain beaucoup de désire à son égard. Comme un fantasme qui se réalisait enfin, je comptais savourer au mieux ce moment si particulier. J'attrapais Billie dans mes bras en l'embrassant plus fougueusement maintenant. Je la désirais tellement là, à cet instant... Pourtant me direz-vous... elle n'avait pas fais grand chose... « -Pour tout l'or du monde... », répondais-je souriant, en descendant mes lèvres pour m'attarder maintenant dans son cou. « -... Je ne dirais surement pas non...! ». Billie quand à elle, prit soin de me retirer ma veste et déboutonnait ma chemise maintenant. Après de nombreux baisers passionnés partagés, nous étions maintenant tous les deux aussi nu l'un que l'autre. J'allongeais doucement au sol Billie, la couvrait de tendres baisers sur chaque parcelle de son corps, parcourant sa peau si chaude sous mes lèvres.

Tandis que mes caresses se firent plus précise, plus douce mais plus intime, je ne cessais de l'embrasser tendrement sur les lèvres. Je désirais plus que tout lui procurer beaucoup de plaisir ce soir... Et je n'étais surtout pas sans savoir que ce soir serait la première fois de Billie et j'avais tout intérêt à rendre cette première fois inoubliable. Le contexte de base était idéale... Restait à compter sur moi pour détendre et surtout rassurer Billie. Ceci étant, je ne la sentais pas le moins du monde stresser ou inquiète, elle était plutôt décontracté même et semblait apprécier vraiment ce moment de véritable tendresse... Je sentais le désire monté encore un peu plus en moi, monté gravement même... L'envie, il me semblait, était d'ailleurs partagé. Et je sentais que le moment était arrivé, le moment de passé le pas...

« -Tu es sûre de le vouloir...? », lui murmurais-je entre deux nouveaux baisers.
« -Sûre.. », me susurrait-elle dans un dernier souffle.

La nuit doucement tombait... Tandis que nous jouissions des plaisirs qui nous étaient offert en cette délicieuse nuit de la St Valentin.

***

Nous étions allongé dans l'herbe, la chaleur était retombé, pour autant le sentais la peau de Billie sous mes mains, plus chaude encore qu'à l'ordinaire. J'avais prévus de passé la nuit ici à la belle étoile, ainsi j'avais apporté une couverture qui finalement nous avais été très utile... Collé, serré l'un à l'autre glissé sous la couverture... Je regardais toujours l'air attendris, ma petite Billie.
« -Je pense que... Ton cadeau Billie était surement le plus beau que tu puisses m'offrir... ».
« -Ne dis pas de bêtises... », elle riait légèrement, mais ceci étant, vraiment je le pensais... Je n'avais pas espérer tant, de toute façon passé cette soirée et cette nuit avec elle assis près de moi m'aurait déjà amplement suffit... Là, j'étais au comble du bonheur! « -Merci Nate pour cette soirée... Je n'aurais espérée mieux. Merci mon amour... », dit-elle avant de m'embrasser de nouveau. « -En tout cas, ce ne sera plus uniquement ton petit havre de paix maintenant... », me dit alors Billie en posant sa tête sur moi. Les yeux rivés sur l'horizon, elle souriait l'air taquin...: « -Ce sera... » commençait-elle par dire en me regardant maintenant. « -Notre petit jardin secret? », répondais-je avant de l'embrasser de nouveau tendrement...

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« -Oh... non! Elles n'ont pas osé quand même... ».

Tandis que je m'avançais dans le couloir, je voyais miss Ophélia MacMillan qui discutait avec Billie... Prenant un air scandalisé, elle jetait un regard vers moi: « -Tiens... Quand on parle du loup... J'ai toujours pensé que c'était un parfait idiot! Aller Susan, on y va. Billie... à plus tard! Tâche de prendre la meilleure décision, c'est pour ton bien que je t'ai dis cela... tu comprends. ». Elle posait une main qui se voulait réconfortante, sur l'épaule de Billie puis s'en allait, très satisfaite. Quelle hypocrite! J'arrivais enfin auprès de Billie, curieusement, j'avais un très mauvais pressentiment tout d'un coup. La compagnie d'Ophélia n'était jamais porteuse de bonne nouvelle. Miss Potin du lycée... elle avait toujours une fâcheuse tendance à briser les couples. Se pouvait-il qu'elle le fasse malgré elle...? Étrangement, je n'y croyais pas une seule seconde, si elle pouvait emplir encore un peu plus sa rubrique potin du lycée dans le journal sur les histoires de cœur de la populasse, elle ne s'arrêterait pas au simple histoire bien banale, quitte a rendre les choses intéressantes et les histoire tumultueuses... Non, rien ne l'arrêterait! « -Billie? Billie, qu'est-ce qu'elles t'ont dit?! ». Je croisais le regard de Billie... enfin. Rien ne présageait de bon. Je voyais tristesse et trahison, dans son regard... elle était blessé... Que pouvais-je donc avoir fait?

« -C'est vrai cette histoire?!... », je voyais des larmes monté à ses yeux. Elle était triste et semblait profondément blessée. « -Avec cette Roxane, là?! Ta Roxane! C'est vrai?!... Putain. Quelle conne!! Quelle conne!! », un lourd silence s'installait. Billie semblait tout simplement folle de rage. « -Quelle conne j'ai été de penser que toute pourrais redevenir comme avant... Quelle conne j'ai été de croire que tes sentiments pour moi était toujours aussi fort qu'ils l'avaient été auparavant... Non, non, quelle conne j'ai été de t'avouer que tu me manquais. Pendant que moi je me torturais l'esprit a regretter de t'avoir larguer, toi, toi tu te la coulais douce avec toutes ces p'tites pétasse... N'est-ce pas?! N'EST-CE PAS?! », c'était la colère et la rage qui lui faisait dire des choses pareilles, du moins j'osais croire ça. Je grimaçais... Qu'elle puisse dire des choses pareilles me mettait à mon tour en colère, mais elle ne s'en rendait pas compte visiblement. Elle me reprochait quasiment le fait qu'elle m'est largué là... Genre j'étais infidèle et du genre à laisser mon regard se balader dès qu'une jolie minette passait par là. C'était du délire, du n'importe quoi. Et puis Roxane, mais n'importe quoi, vraiment n'importe quoi... Comment pouvait-elle imaginer que quelque chose puisse de passer avec ma meilleure amie? Lui remettais-je en question son amitié bien trop proche à mon gout, avec son meilleur amie à elle, ce Darkflower? Non! Non, parce que j'avais confiance en elle et je savais qu'il n'y avait que de l'amitié entre eux.

« -Roxane? Tu déconnes là... Roxane est ma meilleure amie Billie, tu le sais bien, il ne se passera jamais rien entre elle et moi, jamais, tu m'entends jamais! Parce que je... ».
« -Arrête va... Arrête tes conneries, Roxane... C'est Roxane! Elle est parfaite, tout le contraire de moi, elle est super belle et intelligente, cultivée, très mature et passionnante même en ne disant rien. Elle fait tout pour t'attirer dans ses filets et jalouse notre histoire depuis le début. Joue pas les innocents, cette fille t'as flashé dessus comme toutes les autres d'ailleurs... Mais arg....! ». Je vis alors Billie, cogner le casier qui se trouvait à côté d'elle... Lorsqu'elle était en colère, elle n'avait trouvé qu'un seul moyen de passer ça, cogner... La brunette reposait son regard sur moi et ajoutait furax: « -J'ai mal, mal de penser que tu t'es foutu de moi tout ce temps... ».

C'était officiel!! Je haïssais ces filles... Cette Ophélia et toute sa bande là, je les haïssais plus que tout pour m'avoir cracher sur mon dos... A la rigueur, j'aurais pu ne pas en tenir compte si seulement elles ne m'avaient pas cassé du sucre sur mon dos auprès de Billie, quoi! Bordel! Qu'avais-je fais pour qu'elles viennent fourré leur nez dans notre histoire qui avait déjà bien souffert pour qu'on en rajoute encore? Elles n'en avaient pas le droit... Mais ça elles s'en foutaient bien psur. De toute façon, il était trop tard maintenant, le mal était fait. Restait à savoir si j'aurais moyen de faire entendre la vérité auprès de Billie. Étrangement, je n'étais pas rassuré quant à la tournure que prenait les choses. Je regardais Billie qui tant bien que mal repoussait sans cesse les larmes de couler... quelques unes malgré tout purent s'en échappé. Je n'avais jamais aimé voir Billie pleurer... Et c'était si rare de la voir dans un tel état de tristesse, pour tout dire je ne l'avais jamais vu si bouleversée en fait. Elle était forte et ne se laissait jamais aller, ni envahir par ses sentiments. Là elle avait été surprise et s'était laissé aller complètement, s'était laisser envahir totalement. J'avais mal rien que de la voir ainsi.

« -Tu ne m'aimes pas... tu ne m'aimes plus... et si ça se trouve, tu ne m'as même jamais aimer... », me soufflait-elle avant de laisser une nouvelle larme couler le long de la joue. On remarquait que malgré tout, depuis le début de la conversation, elle ne m'avait jamais quitter des yeux, elle gardait la tête haute et fière, oubliant ainsi, presque ses larmes. Étais-je fou de croire que tout redeviendrait comme avant? Ce n'était pas de volonté qu'il manquait pourtant, car l'un comme l'autre on espérait vraiment que cela puisse redevenir comme avant... Mais pour que les choses tournent si mal aussi vite... Était-ce... un signe? Était-ce inutile de lutter contre ça alors? Nous étions surement pas fait l'un pour l'autre sans doute... Mais, non! Non, non! Nous étions fait l'un pour l'autre si, justement, c'était une épreuve de plus, et nous la surmonterions, comme nous l'avions fait si bien avant... Rien ne pourrait nous séparer, rien!
« -Non.... Non, Billie, ne dit pas ça, ne dit pas n'importe quoi... », j'étais vexé qu'elle puisse dire ceci, n'empêche. Billie, j'étais fou d'elle depuis maintenant deux ans, raide dingue d'elle même... Alors oser dire que je m'étais fichus d'elle et que je n'avais jamais éprouver quelconques sentiments pour elle, c'était vexant. Je pensais pourtant qu'elle n'en avait jamais douté de mon amour, mais... Je ne lui en voulait pas cependant. Il arrive toujours un moment de doute et je pense que c'était une occasion de plus pour moi de lui prouver que je l'aimais plus que tout... à en crever! Je le prenais comme ça et certain me diront être un con d'agir comme ça. Une fille qui doute, c'est une fille qui ne nous aime pas vraiment... Une fille qui doute, c'est une fille qui n'est pas fait pour nous... Une fille qui doute.... mais bordel, je l'aimais cette fille qui doute et je me donnerais corps et âme pour qu'elle le comprenne... Quitte a me briser moralement et physique, juste pour qu'elle le sache que je l'aime... J'étais fou, fou d'elle, point barre. « -Billie s'il te plait, regarde-moi... Regarde-moi, oublie ces sales vipères, tu sais qu'elles font tout pour détruire notre couple et ce depuis le début... ». Je prenais Billie dans mes bras, et nous restions silencieux, serrer l'un contre l'autre pendant un temps, quelques minutes. Billie n'osait plus me regarder maintenant, les larmes? Elle ne les retenait même plus. Relâchant plus ou moins mon étreinte, je la regardais de nouveau.

« -Non, non, non, Billie s'il te plait regarde moi... ». Je prenais maintenant le visage de Billie entre mes mains pour la forcer me regarder dans les yeux. Là, elle pourrait voir que j'étais sincère, vraiment je l'aimais Billie et je le vivais mal, vraiment mal, le fait qu'elle en doute à ce point aujourd'hui... Pourtant après cette nuit, celle de la St Valentin, je ne pensais plus rencontrer de tel problème entre nous. Il faudrait que je trouve les mots juste avant que tout ne s'effondre, ce que je redoutais. Quelle garce!

« -Pourquoi ferais-je une chose pareille? C'est toi que j'aime, je t'aime plus que tout Billie... »., lui soutenais-je en la suppliant du regard. J'avais peur dorénavant... Je ne pensais pas notre couple si bancale finalement, je nous pensais stable... là, nous étions au bord de la falaise...
« -Oui, mais... », elle détournais de nouveau le regard, comme si elle n'osait pas m'avouer une chose affreuse, elle semblait honteuse... et très gênée. J'étais prêt à tout entendre, vraiment prêt à faire ça... après tout, si elle venait a me briser le cœur une nouvelle fois... ça ne pourra pas être pire que la première fois... Ceci dit, j'avais peur. J'attrapais les mains de Billie, comme si ce geste lui donnerais du courage pour m'avouer ce qu'elle avait à me dire, comme si ça l'aiderait...
« -Oui, mais quoi? D'après moi ça suffit largement pour que tu puisses oublier ce qu'on pu te dire ces petite connes... Tu as confiance en moi, n'est-ce pas? », je croisais son regard de nouveau, elle l'avait reposé sur moi... Je voyais un grand doute dans ses yeux maintenant.
« -Justement, t'as mis le doigt dessus, sur le problème... », elle planta son regard dans le mien, un regard très intense mais à la fois si perdu, puis reprit! « -Ais-je confiance en toi? Je ne sais pas Nate, je ne sais plus... Non, je ne sais plus si j'ai confiance en toi! ».

Et n'ajoutant rien de plus, se mettant sur la pointe des pieds, elle m'embrassait du bout des lèvres. « -Pardonne moi mon amour... », me chuchota-t-elle, puis je la vis s'en aller en courant, à chaude larme... Mon cœur de serrait si fort d'un coup. Ça me brisait de ne pas être capable de la rassuré, de plus en être capable tout du moins et de voir que par la faute de pauvre petite peste, mon histoire qui pourtant n'avait jamais lieu de se briser, était sur le point de n'être que du passé... Je planté là, impuissant... Ne voyant aucune solution, devrais-je attendre que les choses se tassent? Les choses ne seront plus jamais ce qu'elles étaient, jamais nous ne retrouveront notre histoire aussi paisible qu'elle avait pu être avant tout ça... Désormais, dès qu'elle me regarderais, je ne verrais plus que ce doute qu'elle avait, qui persisterait jusqu'à qu'enfin elle soit rassurée. Mais j'attendrais, j'attendrais le temps qu'il faudra parce que... Dieu que je l'aimais...

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