1ère année:Une brève histoire de la perception des animaux

Je regardais tous les élèves malgré qu’elle n’était pas nombreuse, il fallait que je devine d’où venait la voix.

Mademoiselle Burnet, j’aimerais bien que l’on lève la main avant de répondre, merci, lui dis-je en la regardant.

J’accorde donc 2 points à Gryffondor, étant donné que vous parlez de Dragons et de Licornes, dis-je en me retournant ensuite vers Miss Toppinen, oui Miss je vous écoute, lui dis-je en la regardant droit dans les yeux, tout en souriant.

Susan frôla de peu l'arrêt cardiaque lorsque Clara s'adressa à elle. Pour un brin d'herbe insignifant, elle ne semblait pas pouvoir passer si inaperçue que cela ! Zut alors, sa tactique manquait-elle à ce point de technique ?
Toutefois, la fillette n'allait pas s'en plaindre, toujours ravie d'être, au final, en compagnie d'autres élèves, même si sa timidité naturelle l'empêchait d'aligner trois mots convenables de suite.

Epargnant à Clara tout un discours du type "Houlala, mais tu es certaine que je ne dérange pas ? Euh... Enfin je veux dire, euh etc...", Susan lui adressa un sourire timide et un discret :

- Oh oui, merci beaucoup !

Le tout accompagné du regard admiratif et larmoyant du chien pour son maître... En un peu moins lamentable tout de même, bien entendu ! Susan avait tout de même un minimum de fierté, même si ce minimum là était pour l'instant enterré sous des kilomètres de "Je ne suis qu'un misérable vermisseau, veuillez excuser mon existence insignifiante et dénuée d'intérêt, ô vénérables humains et autres créatures vivantes qui peuplez cette Terre".
Elle déplaça ses affaires vers les deux filles et salua Ginny d'un "Bonjour" nerveux juste avant qu'Hagrid ne commence son cours.

Bien décidée à s'accrocher cette fois, Susan réfléchit sérieusement à sa question mais fut doublée par la réaction vive d'une jeune sorcière non loin de là.
Un peu étonnée devant tant de connaissances et d'aisance à l'oral, elle lança un coup d'oeil admiratif - un de plus - à la Gryffondor avant de replonger le nez dans ses notes. On avait beau dire, mais ce n'était pas évident d'écrire en plein air !

Très bien mademoiselle Topinnen, je vous accorde donc trois points, dis-je en souriant à la jeune fille.

Je repris alors quelques instant après mon récit :

Le dragon, le griffon, la licorne, le phénix, le centaure et bien d’autres encore, sont représentés dans les œuvres moldues de cette période, bien que, le plus souvent, avec inexactitude presque comique, dis-je en reprenant mon souffle puis je poursuivit.

Pourtant, un examen attentif des bestiaires moldus de l’époque montre que la plus part des animaux fantastiques ont complètement échappé à l’attention des Moldus ou bien ont été pris pour quelque chose d’autre, dis-je en sortant d’une de mes poche un rouleau dans le quel se trouvait un très ancien manuscrit.

Etudions par exemple ce fragment d’un manuscrit, repris-je en le montrant à toute la classe, écrit par un certain frère Benedict, moine franciscain du Worcestershire :

Ce jour d’hui, alors que je m’occupais du jardin d’herbes, il advint qu’en écartant des feuilles de basilic je découvris au-dessous un furet d’une taille monstrueuse. Icelui ne courut ni ne se cacha ainsi que le furet ont coutume d’agir mais sauta sur moy et me jeta au sol tandis qu’il s’écriait avec une fureur bien peu naturelle : « Escampe-toy d’ici, crâne d’œuf ! » Il mordit alors mon nez avec tant de cruauté que le sans en coula pendant plusieurs heures. Le frère capucin ne voulut pas croire le récit de ma rencontre avec un furet doué de la parole et s’inquiéta de savoir si le frère Boniface m’avait donné à boire de son vin de navet. Mais comme il voyait que le sang coulait encore de mon nez boursouflé, il me donna licence de ne point paraître aux vêpres, finis-je de lire en regardant les élèves.

De toute évidence, ce n’était pas un furet que notre ami moldu avait découvert, dis-je en souriant, alors qui peut me dire ce que le moine à rencontré comme animal ?, demandais-je à l’ensemble de la classe.