J'ai fait un cauchemar... [pv Sieg']

Le jeune homme lui demanda d’où elle sortait son surnom. La jeune fille se mit alors à rougir, elle trouvait l’idée bonne jusqu’à ce qui lui demande d’où ça sortait car, il ne jouait pas le chant des cigales dans la journée ni ne sautait par-dessus les murs du château pour aller en cours. Il lui dit ensuite qu’elle l’avait appelé comme ça déjà tout à l’heure, alors qu’il imaginait qu’elle avait déjà le surnom depuis longtemps en bouche.

- Pour être honnête depuis le train, dit-elle en espérant que la rougeur sur ses joues rougies ne se verrait pas dans la pénombre. Dés que j’ai entendu ton prénom Siegfried, en diminutif ça donne Sieg’ et quand on le dit vite ça fait le bruit des Criquets… Oui, dis comme ça, ça à l’air stupide…, dit-elle en levant les yeux vers le plafond pour ne pas fixer le sol. Mais, en même temps, je trouvais que ça t’allais bien comme tu es fin et déli… enfin… Si tu n’aimes pas j’arrêterais de t’appeler comme ça, dit-elle en fixant toujours le plafond.

Le jeune homme reprit alors la parole en parlant de Myrielle cette fois et lui demanda ce qui avait pu lui faire croire que la jeune femme lui en voulait. Mais, si Hell disait vrai le jeune homme lui dit qu’elle serait déjà ce qu’elle cache sous ses vêtements et que ça n’avait rien à voir avec des trucs pas net.

- Oui, je sais j’ai fait connaissance avec l’un de ses poignards en fait, c’est ça qui me fascine ce n’est pas la personne mais, plutôt ses armes blanches, lui dit-elle en le regardant, elle avait perdu le teint rougeâtre qui colorait ses joues. Mon père aime les armes qu’utilisent les moldus… Ma mère n’est pas au courant de cela, il m’a déjà montré sa collection de couteaux en tout genre… Dont un qu’on plante dans le ventre de la victime et qui s’ouvre en deux autres partie pour faire comme une fleur dans le ventre de l’adversaire, lui dit-elle en le regardant.

Le jeune homme poursuivit en lui disant qu’elle pourra peut-être s’habiller comme ça quand elle sera plus grande. La jeune fille scruta alors la réaction du jeune homme qui lui disait cela.

*Je me demande si…, non…, je dois me tromper… Il ne m’imagine quand même pas avec ce type de vêtements plus tard…*, se demanda-t-elle en le regardant toujours.

Puis, le jeune homme lui dit qu’il avait une meilleure idée, qu’elle n’avait qu’à demander à Myrielle de lui refaire une garde robe personnelle. Qu’il était sûr qu’elle trouverait le défit intéressant et puis, qu’à Poudlard ses parents ne savaient pas ce qu’elle portaient de toutes manières.

- Tu…, tu penses que ça m’irait ? Enfin je veux dire…, tu penses que je suis faite pour porter ce genre de chose ? lui demanda-t-elle en le regardant.

Puis son regard se dirigea malgré elle vers le sol et c’est là qu’elle vit la chose qui lui faisait le plus peur UN RAT. Aussitôt elle s’agrippa au bras du jeune homme en hurlant… enfin elle pensait qu’elle hurlait mais, ce ne fut qu’un faible cri qui se répercuta contre les parois du tunnel faisant ainsi écho.

Sieg sieg sieg sieg sieg… C’était ca le chant des cigales ? Il n’en avait aucun souvenir, il ne se souvenait pas avoir jamais entendu un tel chant. Sieg sieg sieg sieg, la petite Hell avait décidément les idées qui s’enchainaient à une vitesse intéressante. Et elle pensait d’une façon tout à fait singulière pour Siegfried. Alors que lui pensait toujours en analysant les sens, en cherchant à comprendre les significations, elle orientait sa pensé vers le représentatif. Intéressant… Il stoppa momentanément sa marche, réfléchit un instant, et se retourna vers elle en l’éclairant avec sa baguette.

Siegfried : « Le chant des cigales hein… bon… Si ce n’est que ca, ca ne me dérange pas. Tant qu’il ne s’agit pas d’un surnom sarcastique, sur mon mental ou mon physique, ca n’est pas trop grave. Il faudrait juste que j’aille vérifier un jour que les cigales poussent belle et bien ce genre de bruit. »

Quand même, quel drôle d’idée d’associer un nom au chant d’un insecte. Lui-même avant associer son nom à certains héro germains, ou a certaines tragédies au théâtre, mais jamais il n’avait découpé son nom pour y chercher un tel jeu d’esprit. Il n’eu pas l’occasion de pousser sa rêverie plus loin car Hell évoqua certaines bizarreries reliant son père à myrielle. L’amour des armes blanches. Si Siegfried avait à choisir une arme, ce serait une aiguille à coudre… Enduite de poison bien sure. Il était persuadé que plus une arme était petite et discrète, plus elle était mortelle. Il reprit sa marche en se détournant d’elle.

Siegfried : « Une dague qui s’ouvre comme une fleure… Faut vraiment être un adulte pour inventer des trucs pareils. A quoi ca peut bien servir d’ouvrir ce genre de chose dans le corps d’un homme, une fois qu’on est mort, on est mort, voila tout ! Il faut être un peu dérangé pour aimer de tels armes, ou alors amer faire peur aux enfants. »

Il ricanait intérieurement lorsque Hell lui répondit timidement sur ses espérances vestimentaire, un ricanement qu’il ravala rapidement lorsqu’il la senti se coller à lui soudainement. Il la repoussa doucement mais fermement lorsqu’elle retrouva son calme. Elle avait encore pénétré son espace vitale.

Siegfried : « Je t’ai dis…De ne pas me coller autant… Je ne peux pas le supporter… Et puis, il ne s’agit que d’un petit rat de rien du tout. Surtout que là… Ils sont toute une famille. »

Siegfried illumina un coin des couloires des égouts, révélant toute une colonie de rats qui grouillaient.

Le jeune homme stoppa sa marche quand Hell lui avait dit que c’était à cause de son prénom qu’elle l’appelait le Criquet. Il se retourna vers elle en l’éclairant avec sa baguette. Siegfried lui répondit que si ce n’était que pour le chant des cigales, ça ne le dérangeait pas tant qu’il ne s’agissait pas d’un surnom sarcastique sur son mental ou sur son physique ce n’était pas trop grave. Il fallait juste qu’un jour il vérifie que les cigales poussent belle et bien ce genre de bruit.

- Criquet pas cigale ! lui répondit alors la jeune fille.

Le jeune homme reprit la conversation, sur les armes blanches, Hell comprit que pour quelqu’un qui n’aime pas les adultes ça pouvait lui sembler bizarre qu’ils inventent de tels armes. Le Serpentard lui demanda ensuite à quoi cela pouvait bien servir d’ouvrir ce genre de chose dans le corps d’un homme une fois qu’on est mort on est mort.

- Quand on reçoit un coup de poignard dans le ventre généralement on ne meurt pas tout de suite c’est pour faire souffrir d’avantage que des personnes moldues ont pensé à cela. Je sais que ça fait un peu bizarre de parler de ça mais, mon père aimait bien me raconter ce genre d’histoire, lui dit-elle en le regardant.

Siegfried pouvait penser que le père d’Hell aimait lui raconter des histoires assez gores pour faire peur à sa fille. Alors que c’est Hell qui lui réclamait des histoires d’horreurs car, elle adorait ça, elle pouvait passer des heures à écouter son père ou sa mère d’ailleurs lui raconter les pires horreurs des différentes guerres. La jeune fille lui avait répondu sur les vêtements que Myrielle portait puis elle avait vue des rats et c’était alors rapproché du jeune homme par pur réflexe. Mais, celui-ci lui redit qu’il n’aimait pas qu’on le colle autant.

- Je suis désolée, ce n’était pas voulu…, lui dit-elle en se dégageant. Ce n’était que par pur réfl…

Elle se tut car, Siegfried venait de lui montrer une famille de rats. Hell ne bougea plus d’un pas, c’était comme si tous ses membres refusaient de faire un seul mouvement. Sa respiration ralentit à tel point qu’on pouvait croire qu’elle ne respirait plus mais, elle respirait tout de même, très très faiblement. Ses yeux s’écarquillaient doucement pour prouver son effroi, ce qui n’était pas vraiment bon signe de plus la petite devenait encore plus livide.

Décidément, la famille des Luminas semblaient de plus en plus étranges aux yeux de Siegfried. Un Frère cartographe surdoué chez les serdaigles, un père qui aimait les histoires d’horreur pour effrayer les enfants, et une petite fille accroc aux histoires sombres, mais qui avait peur des rats et des cauchemars. Drôle de famille… Mais les familles étaient toujours étranges en fait. Jamais Siegfried n’avait vu de famille correspondant à ses critères de normalité. Il se dit encore un fois que lui-même n’aurait jamais pu supporter d’appartenir à une famille. Et il se demanda « est ce que j’appartenais à une famille avant de tout oublier ? ».

Lorsqu’ils arrivèrent au niveau de sa « deuxième étape », Hell resta pétrifiée. Aucun doute, les rats avaient sur elle l’effet d’un sortilège de pétrification. Juste… pour ces petites bêtes inoffensives. Siegfried n’avait aucun problème avec ces rongeures, mais Hell ne semblait pas capable de surpasser un certain degré de frayeur. Pour une fois, Siegfried eu juste à s’écarter calmement pour se défaire du contacte de la jeune fille. Quelle manie avait elle de toujours se coller à lui des qu’il se passait un tout petit évènement de rien du tout ! Il la prit par l’épaule comme pour l’éveiller de l’état pétrifié dans lequel elle s’était murée.

Siegfried : « Hey, on se secoue Là ! Regarde les bien, ils sont tout petits. Ils sont nombreux, mais tout petit, et tout ce qui les intéresse, c’est ce qu’ils peuvent mettre dans leur estomac. Ca ne nous concerne pas vraiment. »

Siegfried ressorti la boite qu’il avait dérobé dans la cuisine, et il en sorti des fromages divers. Il commença à en répandre un peu sur le sol, ce qui ne manqua pas d’attirer quelques rats.

Siegfried : « Regarde bien Hell, comme ces bestioles sont stupides et égoïstes. Elles s’approchent toutes une à une attirées par la forte odeur du fromage. Elles se remplissent le ventre et puis, seulement une fois repues, elles rapportent des miettes à leur nid. Ce qui attire d’autre rats vers la source de nourriture, ils vont alors tous se remplir le ventre à leur tour avant de rapporter les surplus à leur nid. Ils ne peuvent pas vivre dans leur communauté, mais l’esprit individuel passe avant l’esprit communautaire. C’est pathétique. En détenant la source de nourriture, je deviens presque un dieu pour eux. »

Et puis, Siegfried tendit la boite à Hell.

Siegfried : « tu veux essayer ? »

Siegfried posa une main sur l’épaule de la jeune Serpentard comme si, il aurait voulu la réveiller d’un cauchemar. Seulement, Hell n’était pas dans un de ses cauchemars et elle le savait bien. Car, si c’était l’un d’eux, elle aurait été seule dans le couloir et pas en compagnie du jeune homme.

*Tout va bien, rien ne sert de paniquer après tous les petites bêtes ne mangent pas les grosses*, pensa-t-elle pour se donner du courage.

Hélas, les Serpentard n’étaient pas très réputé pour être courageux, donc ça ne marchait pas très bien sûr elle ce qu’elle faisait. Ce dont elle avait besoin c’était de quelqu’un pour la protéger et non de quelqu’un qui lui montrait ses pires craintes juste pour tenter de l’endurcir. Le jeune homme lui dit de se secouer et de bien les regarder, qu’ils étaient tous petits, qu’ils étaient nombreux certes mais, tout petit.

*Oui, je vois bien qu’ils sont petits, je suis pas aveugle non plus !*, se dit-elle car, elle n’arrivait pas à formuler le moindre son.

Le jeune Serpentard poursuivit en disant que tout ce qui les intéressaient c’était ce qu’ils pouvaient se mettre dans l’estomac et que ça ne les concernait pas vraiment. Hell respirait toujours calmement comme si ça respiration était en fait inexistante son regard restait figé ainsi que tout son corps en direction des rats.

*Tu parles se sont des rongeurs, ils mangent absolument tous ce qui leur passent entre les dents*, pensa-t-elle en les regardant.

Le jeune homme sortit alors une boîte qu’il avait dérobé dans la cuisine et il en sorti des fromages divers qu’il commença à répandre un peu partout sur le sol. Les yeux d’Hell s’écarquillèrent et sa respiration devint un peu plus pressante. Le jeune homme lui dit de bien regarder mais, même si elle ne le voulait pas, elle avait tellement peur que son regard restait fixé sur ses bestioles remplies de poils. Le jeune Serpentard poursuivit en lui disant que les rats étaient des créatures stupides et égoïstes. Hell vit alors les rats s’approcher un à un attirés par l’odeur du fromage. Siegfried lui dit qu’ils se remplissaient le ventre et puis une fois qu’ils étaient repus, ils apportaient des miettes à leur nid. Ce qui attire d’autres rats vers la source de nourriture et qu’il allait alors remplir tous leur ventre avant de rapporter des surplus à leur nid.

- Tu sembles bien les connaître, dit-elle surprise d’entendre le son de sa voix.

Siegfried lui expliqua que les rats pouvaient vivre en communauté mais que l’esprit individuel passe avant l’esprit communautaire. Il lui dit ensuite que c’était pathétique car, en détenant la source de nourriture, il devenait presque un Dieu pour eux.

- Presque en effet, dit-elle maintenant consciente qu’elle pouvait parler à nouveau. Car, tu n’es pas encore capable de leur donner vie… Les moldus ont des croyances quand même étranges, se dit-elle à haute voix.

Le jeune homme tendit la boîte à Hell, qui lui fit un signe de la main pour refuser, c’était passé sa frayeur était tombée. Bien sûr, elle était encore loin de vouloir en adopter un mais, au moins elle pouvait les regarder sans devoir s’enfuir à toutes jambes.

- Vraiment sans façon, lui dit-elle en regardant des rats se disputer un morceau de fromages. C’est quoi la 3ème étape ? lui demanda-t-elle en le regardant. Me faire des amies à Serpentard ? Franchement, je veux bien prendre un rat à main nue si c’est ça… Je pense que j’aurais plus de chance, ironisa-t-elle en le regardant.

Siegfried sourit lorsque Hell ironisa la situation, c’était très bien de détourner le propos de la situation come ca. C’était une façon très « serpentard » de réagir. Le choixpeau ne se trompait jamais, il ne faisait jamais d’erreur, être dans une maison, cela signifiait qu’on avait un talent, une personnalité, un caractère à admettre. Hell faisait juste pari de ces gens qui avaient du mal à assumer pleinement leur véritable nature, mais il suffisait d’un déclic pour que tout s’enchaine puis se déchaine. Elle fera une très bonne serpentard pensa t il.

Siegfried : « Tu as tord de ne pas essayer de leur donner à manger. Evidement, jamais nous ne nous abaisserons à les prendre avec nous, ca ne serait pas digne de nous. Comme je te l’ai déjà dis, nous sommes des manipulateurs. Nous séduisons les être inferieurs, et ensuite, ils nous suivent de leur plein gré, sans que nous ayons besoin de les prendre par la main. Viens… »

Siegfried entraina Hell en rebroussant chemin dans les égouts, remontant vers le château, mais en empruntant un chemin différant de celui qu’ils avaient pris à l’allée. La troupe de rat avait commencé à les suivre, et Siegfried prenait soin de semer régulièrement des miettes pour s’assurer que les rongeurs continuaient de les suivre.

Siegfried : « Il va falloir que tu te débarrasse de ta naïveté aussi. L’amitié ca n’existe pas, c’est juste une invention romantique pour masquer la cupidité des hommes. On est proche que des gens qui peuvent nous rapporter quelque chose, des allier en somme. On appelle ca des amis pour faire comme si on avait des sentiments pour eux, mais c’est se leurrer, c’est comme l’amour, c’est très surfait. Alors je ne sais pas si tu te feras des amis à Serpentard, mais tu te feras de très bons allier si tu sais te montrer nécessaire à leurs yeux. »

La vision de l’amitié selon Siegfried avait de quoi refroidir le plus enjoué des Gryffondor. Il voyait tout d’un œil su pessimiste, si matériel… Les bonnes actions, la générosité, l’affection, Siegfried n’y croyait pas. Seul les profits, et les influences étaient réels pour lui.

Siegfried : « Regarde derrière nous, regarde les encore ces bestioles qui t’empêchaient de dormir. Elles nous suivent sans se soucier de là où nous les emmenons. Tu crois vraiment que des créatures comme ca méritent qu’on les craigne ? »

Siegfried avait bien remarqué que Hell avait déjà dépassé une partie de sa phobie. Rien de tel que de regarder le diable dans les yeux pour ne plus le craindre. Ils débouchèrent enfin dans un couloir aux murs lisses et humides, Siegfried parcouru les pierres de sa main libre, et puis, un passage s’ouvrir.

Siegfried : « Le plus beau dans ta peur Hell, c’est que non seulement tu vas être capable de la dépasser, mais en plus, je ais te donner un moyen de t’en amuser. »

En passant par l’ouverture qui s’était révélée à eux, Hell vit s’ouvrir à elle… Une salle de bain…

Hell avait refusé poliment l’offre de nourrir les rats qui se trouvaient pratiquement à ses pieds et qui étaient sa pire crainte. Le jeune homme lui dit alors qu’elle avait tord de ne pas essayer de leur donner à manger. Car, il était évident qu’il ne s’abaisserait jamais à les prendre avec eux, ça ne serait pas digne deux. Comme il lui avait déjà dit, les Serpentard étaient des manipulateurs qui séduisent les êtres inférieurs et ensuite ils les suivent de leur plein gré, sans qu’ils aient besoin de les prendre par la main. Siegfried dit à Hell de venir avec lui et il fit demi tour pour l’entraîner de nouveau dans les égouts pour remonter jusqu’au château.

*La séduction pour avoir de l’emprise sur les êtres inférieurs... Hum intéressant seulement, ça ne marche pas sur tout le monde et tout le temps*, se dit-elle en regardant les rats suivre le jeune Serpentard.

Car, celui-ci était encore entrain de semer régulièrement des miettes pour s’assurer que les rongeurs continuaient à les suivre ce qui marchait assez bien. Siegfried reprit ensuite la parole pour dire à Hell qu’elle devait se débarrasser de sa naïveté, que l’amitié ça n’existait pas, c’était juste une invention romantique pour masquer la cupidité des hommes. Qu’il fallait être proche que des gens qui pouvait nous servir à quelque chose des allier en somme. Il poursuivit en lui disant qu’ils appelaient ça des amis pour faire comme si on avait des sentiments pour eux mais, c’est pour les leurrer et comme pour l’amour, c’est sur fait. Alors, il ne savait pas si la jeune fille allait se faire des amis à Serpentard mais, elle se fera s’en doute de très bons allier si elle pouvait se montrer nécessaire à leurs eux.

- Alors, se serait moi qui me ferait utiliser et pas eux ?, dit-elle en stoppant sa marche.

Hell sentit alors, les rats la frôler mais, elle n’avait plus peur d’eux, elle se demandait dans quel monde avait vécu Siegfried jusqu’à maintenant pour ne pas connaître la puissance de l’amour. La jeune fille connaissait cette puissance, elle l’avait vue chez ses parents, elle l’avait lu dans des livres et qui ne concerné pas que les moldus.

- Je ne veux pas être un rat ! déclara-t-elle subitement, je suis loin d’être aussi stupide et naïve que tu ne le prétends ! Bien sûr, je t’ai suivis sans me poser de questions ! Je sais, que maintenant je ne peux avoir confiance en personne… Mais, je voulais croire… oh et puis oublie ! Avançons !

La jeune fille avait stoppé net sa phrase car, elle savait que si elle disait qu’elle avait eut envie de croire en le jeune homme. Ca n’aurait pas été bien vue de sa part mais, c’était pourtant vrai Siegfried avait été le premier à lui parler dans le train. Elle ne le considérait pas vraiment comme un ami avant que tout ceci n’arrive. Le jeune Serpentard parcouru de la main le mur qui était à sa droite et un passage s’ouvrit avant que la jeune fille n’ait pu voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Le jeune homme reprit en lui disant que le plus beau dans sa peur, c’est que non seulement Hell sera capable de la dépasser mais, en plus de lui donner un moyen de s’en amuser. Hell ne comprit pas tout de suite ce que voulait dire Siegfried ce n’est qu’en regardant dans le passage secret et qu’elle vit une salle de bain que ses yeux s’écarquillèrent.

- Qu’est-ce qu’on fait ici ? Tu veux leur faire, faire des longueurs ? lui demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

Hell avait une question qui lui brûlait les lèvres à présent mais, qu’elle n’osait vraiment poser au jeune homme face à elle de peur que la réponse ne soit un oui. Hell voulait lui demander s’il l’a considéré elle comme un rat, un cobaye avec lequel on peut s’amuser. La jeune fille sentit alors son estomac se nouer à lui faire mal, elle ne savait vraiment ce que cela signifiait mais, elle savait au fond elle que ça ne présageait rien de bon.

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695 mots^^

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Tout en jouant avec la boite, en se tenant devant l’ouverture du passage dérobé, Siegfried affichait un air satisfait.

Siegfried : « C’est bien, c’est très bien que tu te révoltes comme ca. Nous sommes d’accord sur le fait que tu n’es pas un rat. Je ne veux pas que les autres se servent de toi, je veux que tu te rendes indispensable. Il y a une nuance intéressante. Si on se sert de toi, on peut aussi se débarrasser de toi sans problème. Mais si tu deviens indispensable, on ne peut avoir recours qu’à tes services. Et là c’est toi qui détiens le pouvoir. »

Siegfried laissa encore tomber quelques miettes dans l’entrée, et quelques rats de plus se rapprochèrent, humant, et explorant l’air humide de la pièce. Des rats, une salle de bain… une salle de bain, des rats… le mélange n’avait rien de séduisant. Et Siegfried qui continuait à jouer avec sa réserve de fromage… quelques rats essayaient de grimper le long de son pantalon, mais ils finissaient tous par retomber.

Siegfried : « Pour ce qui est de te faire des allier ans notre maison, je te laisse le soin de trouver toi-même comment t’y prendre. Mon objectif c’était surtout de t’aider à ne plus avoir peur des rats. Et puis, une fois que c’était fait, je voulais te montrer comment s’en servir pour jouer un tour. Bon, là, c’est un acte gratuits, nous n’avons à nous venger de personne mais… Je me disais… Quelle pagaille ca serait si demain matin, une horde d’élèves mal réveillés et maladroits tombaient nez à nez avec des rats dans leur salle de bain. Les entendre hurler d’épouvante, voir leur air dégouté, et les écouter raconter à quel point ils ont eu la peur de leur vie. Maintenant que tu as moins peur de ces créatures, tu devrais pouvoir apprécier ce genre de petit tour. »

Il fit basculer le pot à fromage dans les mains de Hell. Elle put ainsi sentir à quel point il était fragile. Si elle le laissait tomber par terre, il se briserait à coup sur. Les rats commençaient déjà à se désintéresser de Siegfried pour se rapprocher d’elle.

Siegfried : « Aller, je sais que tu meurs d’envie de le faire, rien que pour voir ce que ca donnera comme effets. Il te suffit de lancer le pot au milieu de la pièce, et les rats se précipiteront sur ce qui s’en rependra. Nous nous n’aurons qu’à repartir en fermant le passage derrière nous, et ils resteront piégés ici. Demain matin, nous serons les seuls à rire de tout ca en secret. »

Allait-elle lancer elle-même le pot ? Comment avait elle pu se laisser entrainer jusque la. Le cauchemar était bien lointain maintenant. Il y avait eu cette petite excursion dans les égouts, et maintenant, Siegfried voulait terminer la balade par une frasque aussi gratuite qu’injustifiée. Mais il était vrai que… Ca pourrait être tellement drôle de voir toutes ces têtes effrayées demain matin…

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Siegfried jouait encontre avec la boite qu’il avait prise dans la cuisine, tout en se tenant devant l’ouverture du passage secret. Le Criquet affichait un air satisfait de lui-même. Mais, il avait l’air fier de la petite Hell car, il lui dit que c’était bien qu’elle se révolte comme ça, qu’il était d’accord sur le fait qu’elle n’était pas un rat. Que ce qu’il ne voulait pas c’était que les autres se servent d’elle, qu’il voulait qu’elle se rende indispensable. Le Criquet poursuivit en lui disant que c’était une nuance intéressante que si elle état serviable on pouvait se débarrasser d’elle facilement mais, que si elle se rendait indispensable, on pouvait avoir recours à ses services et c’était elle qui détenait le pouvoir. La jeune fille se dit que la nuance entre les deux valeurs était assez intéressante mais, voilà comment se rend-on indispensable ?

Le jeune Serpentard laissa encore tomber quelques miettes dans l’entrée et quelques rats de plus se rapprochèrent en humant l’air humide de la pièce. Hell savait que les rats aimaient l’eau et même y nager. La jeune Serpentard, c’était renseignée un peu plus sur eux, après avoir découvert qu’elle en avait peur. Quelques rats plus affamés essayaient de grimper le long du pantalon du Criquet mais, celui-ci n’avait qu’à secouer légèrement les jambes pour les faire tomber. Le jeune vert et argent reprit alors la parole pour dire à Hell que pour ce qui était de se faire des alliés dans leur maison, il lui laissait le soin de trouver elle-même le moyen et la façon dont elle devait s’y prendre.

*Donc je n’aurais aucun conseil venant de sa part*, en conclu-t-elle mentalement.

Le jeune homme lui expliqua ensuite que son objectif était de l’aider à ne plus avoir peur des rats et aussi, qu’une fois que ça aurait été fait, il aurait voulu lui montrer comment s’en servir pour jouer un tour. Mais, que bon là c’était un acte purement et simplement gratuit car, il n’avait à se venger de personnes. Mais, qu’il se disait que ça aurait pu mettre une certaine pagaille car, le lendemain matin, une horde d’élèves allaient s’en doute débarquer et comme ils seraient mal réveillé et maladroit… Il lui dit qu’ils les étendaient déjà hurler d’épouvante les voir dégouté et les écouter raconter à quel point ils ont eu la peur de leur vie. En tout cas, une chose était sûr Hell avait moins peur de ses créatures a fourrure qu’avant. Le jeune homme lui dit qu’elle devrait donc apprécier ce genre de petit tour.

- Mouais, sauf que les seuls salles de bain qu’il y ait à Poudard et qui ont une baignoire de la taille d’une piscine sont soit celle des préfets, soit celle des professeurs, lui dit-elle en le regardant.

Alors, à moins de vouloir avoir une sacrée retenue demain, tu ferais mieux de rappeler les rats, lui dit-elle avec un petit sourire en coin.

Le jeune homme ne prit pas vraiment en compte ce que la jeune fille lui dit et fit basculer le pot à fromage dans les mains d’Hell. Le vert n’était pas vraiment épais, il suffisait qu’elle le projète suffisamment fort sur le sol pour qu’il éclate en mille morceaux. Des personnes pouvaient alors se blesser en marchant sur le verre c’est à ce moment précis qu’elle pensa comme c’était regrettable que Malefoy ou Potter ne soient pas préfet dans cette école. Le jeune homme lui dit alors qu’il savait qu’au font d’elle, elle en avait envie rien que pour voir ce que ça donnerait comme effet. Qu’il suffisait qu’elle lance le pot au milieu de la pièce et que les rats se précipiteraient à l’intérieur. Qu’une fois cela fait, personne ne serait au courant de cela à part eux bien sûr et qu’ils en riraient tous les deux. Hell fit sauter la boîte une ou deux fois dans sa main avant de sourire, elle fit comme pour la jeter mais, elle retient son geste et se retourna vers Siegfried.

- Pourquoi veux-tu que ça soit moi qui le fasse ? lui demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Aurais-tu peur des conséquences si c’est toi qui le fais ? Si tu as raison et que personne ne sait qui aura jeté cette boîte demain matin pourquoi ne t’en accordes-tu pas tout le mérite ? Pourquoi est-ce que tu demandes à une première année de faire le boulot à ta place ? Pour te prouver que je n’ai plus peur ou alors, pour prouver que je suis moins lâche que certain Serpentard ?, lui demanda-t-elle avec un petit sourire en coin.

Hell avait apprit avec le jeune homme de se méfier des autres et elle m’était maintenant en pratique ce qu’il lui avait enseigné.

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793 mots
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Une fois encore, Siegfried afficha son sourire espiègle et fourbe.

Siegfried : « Hell… sur l’échelle hiérarchique des élèves a poudlard, où placerais tu les préfets ? »

La hiérarchie de Poudlard… C’était vrai que l’école avait plus ou moins encouragé une certaine hiérarchisation de ses élèves. Il y avait les nouveaux, les anciens, les joueurs de quiditch étaient encore au dessus, ils étaient devancés part les capitaines, puis il y avait les préfets et les préfets en chef. Au-delà, la hiérarchie se poursuivait avec les adultes, les concierges, les professeurs, les chefs de maison… En fait, on pouvait dire que les préfets étaient placés au sommet de la hiérarchie des élèves, ils étaient au-delà des autres, un cran au dessus.

Siegfried : « C’est toujours plus drôle lorsque la petite bête mange la grosse. Moi je suis capitaine, ça n’a rien de drôle que je mène des actions de ce genre contre les préfets. Alors que toi, une simple petite première année inconnue, et d’apparence inoffensive… Tu es tout en bas de la hiérarchie, si par ton geste, les grands se couvrent de ridicule, alors c’est là le plus drôle, et le plus intéressant Et donc, à l’avenir, lorsque d’autres élèves supérieurs à toi te rabaisseront, ou te feront te sentir mal, je veux que tu n’ai aucune crainte à l’idée de leur pourrir la vie, parce que ce soir tu auras porté le geste qui fera trembler ces mauviettes de préfets demain. »

Il la poussa doucement pour l’encourager à faire ce qu’il lui avait demandé de faire. Il ne lui restait qu’un pas à faire, pour commencer à s’immerger complètement dans la pensée Serpentard.

Siegfried : « C’est très bien de te méfier comme ça. Mais maintenant, je veux que tu regardes en face la situation actuelle. Personne ne saura qui a fait ça, sauf ceux à qui nous le dirons. Moi je ne le dirais à personne, mais toi, tu pourras toujours t’en vanter pour prouver de quoi tu es capable, garde le couvercle pour le prouver. Si je te dénonce, tu pourras toujours dire que c’est moi qui t’ai montré comment venir ici. En fait, si je te dénonce, je me trahirais. »

Siegfried balaya encore une fois la pièce du regard, afficha un air septique, et ajouta :

Siegfried : « En fait, je ne suis même pas certain que ce soit la salle de bain des préfets, c’est peut être celles des professeur, je ne suis jamais venu ici lorsque cette pièce était utilisée. Je ne suis pas un voyeur, non mais ! »

L’important pour Siegfried ça n’était pas de pourrir la vie à quelqu’un en particulier, c’était surtout de semer la pagaille, juste comme ça, parce qu’ils en étaient capables. C’était toujours plus drôle lorsque c’était gratuit, lorsque c’était juste pour le plaisir.

Siegfried : « Aller, courage Hell, je sais très bien que tu as le courage de faire ça, et je sais aussi combien tu aimerais le faire toi-même. Tu n’as pas fait tout ce chemin pour rien. »

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