J'ai fait un cauchemar... [pv Sieg']

Le Criquet afficha un sourire espiègle et fourbe en lui demandant où elle placerait sur l’échelle de la hiérarchie des élèves de Poudlard les préfets. Hell réfléchit un moment.

*Où je placerais les préfets… Les élèves de 1ère année jusqu’en 7ème année ensuite les capitaines des équipes de Quidditch, les préfets, les préfets en chef et enfin les professeurs, le sous-directeur et la direction de l’école*, pensa-t-elle en le regardant.

Elle n’eut pas le temps de lui répondre que le jeune homme parla de nouveau en lui disant que c’était toujours plus drôle lorsque la petite bête mange la grosse. Il lui dit qu’il était Capitaine de l’équipe de Quidditch et que ça n’avait rein de drôle pour lui de mener des actions de ce genre contre les préfets. Alors, qu’elle une simple petite première année inconnue et d’apparence inoffensive.

- D’apparence seulement, ajouta-t-elle avec un petit sourire espiègle.

Le jeune homme rajouta qu’elle était tout en bas de la hiérarchie et donc par son geste les grands se couvriront de ridicule et c’est là que ça pouvait devenir intéressant. Ainsi à l’avenir lorsque d’autres élèves supérieurs la rabaisseront ou la feraient se sentir mal. Siegfried voulait qu’elle se rappel de se moment et qu’elle n’ait aucune crainte d’eux car, ce soir elle aura porté son geste qui fera trembler les préfets demain. Le jeune homme la poussa ensuite doucement pour l’encourager à faire ce qu’il lui avait demandé de faire c’est-à-dire de lancer le bocal à travers la pièce.

Hell n’avait plus qu’un pas à faire pour s’immerger complètement dans la pensée générale des Serpentard. Hell hésita encore jouant à faire sauter le bocal dans sa main. Le jeune homme lui dit alors que c’était très bien qu’elle se méfie comme ça. Mais, que maintenant, il voulait qu’elle regarde en face la situation actuelle. C’est-à-dire que personne ne saura qui à fait ça, sauf ceux à qui ils le diront. Siegfried lui dit qu’il ne le dirait à personne mais, elle, elle pourra toujours s’en vanter pour prouver de quoi elle est capable. Il lui recommanda même de garder le couvercle pour le prouver, si il venait à la dénoncer, elle pourra comme ça toujours dire que c’était une idée à lui et qu’il lui a montré comme aller jusque là. En fait, si il venait à la dénoncer il se trahirait.

Le jeune homme balaya encore une fois la pièce du regard et la jeune fille en fit de même. Il ajouta qu’en fait, il n’était pas certain que ça soit la salle de bain des préfets ça pouvait bien être celle des professeurs. Car, il n’était jamais venu ici lorsque cette pièce était utilisée, il lui dit qu’il n’était pas un voyeur.

- Je n’ai jamais pensé que tu étais un voyeur voyons, lui dit-elle avec un petit sourire.

Le jeune homme lui dit qu’il savait très bien qu’elle avait le courage de faire ça et qu’il savait aussi combien elle aimerait le faire elle-même. La jeune fille fut étonnée que le garçon la connaissait si bien alors, que ça faisait à peine deux jours qu’ils se connaissaient. Le jeune homme lui dit qu’elle n’avait pas fait tout ce chemin pour rien, ce qui eut raison de la convaincre. Elle jeta alors le bocal sur le sol et les morceaux de fromages se rependirent dans la pièce et les rats s’y précipitèrent à toute allure.

- Voilà, dit-elle fièrement.

A peine les rats se furent ils rués sur le contenu rependu, Siegfried tira Hell en arrière dans le passage secret, et le mur se referma sur eux, piégeant les rats dans la salle de bain.

Siegfried : « tu vois, ces stupides créatures n’ont pas réfléchit à ce qu’elles faisaient. Nous ne les avons pas touché, nous ne les avons forcé a rien, nous les avions juste invité à aller là où elles n’auraient jamais du aller, et nous, nous restons hors de cause. »

Ils reprirent ensemble le chemin de la salle commune. Il était très tard, ou très tôt… Tout dépendait du point de vue, ils ne seraient pas frais pour assurer les cours demain, mais tant pis, cette petite expérience était nécessaire. Lorsqu’ils passèrent à nouveau la cheminée, siegfired s’assura que personne n’était là, et il s’étira longuement.

Siegfried : « Bon, moi je vais aller me recoucher, tu ferrais bien d’en faire autant, et je te prierais d’aller dans Ton lit cette fois. Je ne pourrais pas survivre à un autre collage nocturne. Si tu ne peux pas te retenir, je dormirais avec des rats pour être sur de te tenir à, distance. »

Il avait dit ça sur un ton jovial, Siegfried s’était amusé, et il l’exprimait ouvertement. Il était la représentation même de l’enfant s’amusant gratuitement, sans retenue, voulant rester ainsi toute sa vie.

Siegfried : « Enfin, comme tu n’as plus peur de ces bestioles, ça n’aura pas d’effets sur toi n’est ce pas. Au fait, il faudra que je te parle, que je te demande un truc. Ca peut attendre le p’tit dej, t’inquiète, tu vas réussir a dormir j’espère. »

A peine les rats se furent ils rués sur le contenu rependu que le Criquet tira Hell en arrière dans le passage secret. Le mur se referma alors sur eux, piégeant ainsi les rats dans la salle de bain. Il lui dit alors que les rats n’avaient pas réfléchit à ce qu’ils faisaient. Que ni lui ni Hell ne les avaient touché ou forcé à les suivre, ils n’avaient fait que les inviter là où les rats n’auraient jamais dû se retrouver et qu’ils étaient ainsi totalement hors de cause.

Siegfried et elle reprirent alors le chemin de la salle commune. Il était très tôt le soleil n’allait pas tarder à se lever et ils n’allaient pas être très frais pour assurer les cours demain matin mais, tant pis. Hell c’était quand même bien amusée et puis, elle avait appris des choses utiles avec Siegfried qu’elle n’allait jamais apprendre en cours et ça elle le savait. Elle aurait bien voulu le remercier autrement qu’en parole mais, elle savait maintenant que le jeune homme refuserait ses effusions.

- Merci, se conta-t-elle alors, de lui dire avec un léger sourire.

Le jeune homme lui dit qu’il allait aller se recoucher et qu’elle ferait bien d’en faire autant. Il la pria d’aller dans SON lit cette fois, ce qui la fit sourire. Il lui dit qu’il ne pourrait pas survivre à un autre collage nocturne et que si elle ne pouvait pas se retenir, il irait dormir avec les rats pour être sur qu’elle tienne ses distances. Le jeune homme avait dit cela sur un ton jovial, il semblait s’être encore plus amusé qu’elle.

- Maintenant faudra me trouver une autre phobie si tu veux que je me retrouve de nouveau dans ton lit, lui dit-elle en lui souriant.

La jeune fille avait encore beaucoup d’innocence et ne se rendit pas compte du double sens de la proposition qu’elle venait de faire au jeune homme. La jeune fille n’avait qu’onze ans rappelez vous. Le jeune homme poursuivit en lui disant que comme elle n’avait plus peur de ses bestioles ça n’aurait donc plus aucun effet sur elle. Puis, il changea de sujet en lui disant qu’il faudrait qu’il lui parle, qu’il lui demande quelque chose. Mais, que ça pouvait attendre le petit déjeuner qu’elle n’avait pas à s’inquiéter. Il lui demanda ensuite si elle allait arriver à dormir.

- Bien sûr, lui répondit-elle en lui souriant de nouveau.

Même si elle se posait trente-six mille question sur le sujet qu’il allait bien pouvoir aborder avec elle le lendemain et quelle était la question qu’il pourrait bien vouloir lui poser.