1er cours

Le professeur Binns ouvrit la porte de la salle et fit signe aux élèves d'entrer. Il rejoignit ensuite son bureau en flotant dans les airs avec son air monotone comme a son habitude et s'assit sur la chaise qui faisait face a la classe, en attendant que tout les élèves s'installe, impatient de pouvoir commencer son premier cours de l'année, l'été avait été long et ennuyeux pour lui.

Ginny avait très mal dormi cette nuit-là. A vrai dire, cela faisait plusieurs nuits qu’elle ne dormait pratiquement pas ou alors qu’elle n’arrivait pas à faire des nuits complètes. C’était assez embêtant car le rythme scolaire quand à lui ne diminuait pas, bien au contraire. C’est ainsi qu’elle se leva, la tête lourde mais néanmoins prête pour passer toute une journée de cours. Les cours de la matinée était assez biens dans l’ensemble, elle aimait ce qu’elle apprenait mais vers la fin, elle n’entendait plus que quelques mots positionnés à la suite els uns des autres. Elle avait ainsi prit en notes et les relirait à tête reposée.

Le déjeuner arriva pas assez vite aux yeux de la jeune Gryffondor. Il fallait dire que lorsqu’on a dû mal à se concentrer, cela représentait toujours un problème. A table, elle s’était posée près de son frère et de quelques autres premières années. Elle posa un coude sur sa table qui se rattrapa contre le pichet de jus de citrouille et déposa sa tête sur sa main. Elle ne pensait qu’à une chose : le soir même où elle pourrait rejoindre son lit douillet. Et pourtant, elle avait encore trois heures de cours dans l’après-midi. Cependant, une bonne nouvelle était à l’affiche. Enfin bonne ? Disons plutôt que c’était une bonne chose mais également une mauvaise. En effet, dans une demi-heure, elle allait avoir cours avec le professeur Binns, le plus ennuyeux des professeurs d’après ses frères. Elle se souvient comment elle rigolait quand, lors d’un dîner de famille réunissant les six frangins qui se trouvaient d’habitude aux quatre coins de la planète, quand ceux-ci racontés plusieurs anecdotes concernant ce professeur fantôme. Elle se souvient encore de Georges qui avait failli s’étouffer avec de l’eau quand il avait entendu dire que Charly s’était endormi lors d’un ses cours et quand il s’était réveillé, il était tout noir d’encre sur une joue… mais celui-ci s’en était rendu compte seulement le soir et lorsque ses amis commençaient à rigoler, tout comme la moitié de Poudlard. Le repas prit fin. Ginny avait à peine touché à son assiette, préférant somnoler tranquillement sur sa main. C’est une jeune fille de son dortoir qui la réveillé gentiment en la secouant doucement. Ginny se dirigea alors avec d’autres Gryffondors vers le cours du professeur Binns, marchant plus doucement et donc n’arrivant pas en même temps. Marcher était un grand mot car en fait, elle traînait plus des pieds, essayant de tenir debout et de ne pas se rétamer contre le sol ou contre les murs. Elle se posa contre un mur où aucun élève ne se trouvait. Elle respira un grand coup et se donna une petite claque mentale afin de pouvoir se réveiller un peu. Après tout, elle allait devoir affronter Binns et ne pas s’endormir sur sa feuille, après tout, il fallait qu’elle montre le bon exemple vu qu’elle était préfète.

Quelques minutes plus tard, elle arriva enfin devant les portes. Elle prit une grande inspiration comme si elle allait courir le marathon ou faire une course de balais. Elle finit par entrer dans la salle et tout son air partit d’un coup. Il n’y avait que Clara. Mais où était passé tous les autres ? Pas qu’elle n’était pas contente de revoir Clara, bien au contraire… mais elle les avait laissé partir devant. Elle préféra laisser ce détail derrière elle et se dirigea vers la jeune Serdaigle. Avant, elle salua le professeur poliment d’un :

- « Bonjour Monsieur »

Celui-ci semblait être perdu dans ses pensées car il ne lui répondit pas. Elle haussa les épaules et alla s’asseoir aux côtés de Clara. S’asseoir était un bien grand mot car elle se laissa littéralement tomber sur la chaise, la fatigue aidant.

- « Bonjour Miss… Ouaaa Comment vas-tu ? » lui demanda-t-elle en réprimandant un bâillement entre-temps.

Hj : Dites, est-ce que j’ai le droit de réprimander un professeur (surtout le professeur que j’adore par-dessus tout ^_^)?

[hj : c'est normal qu'un joueur se limitant aux cinq lignes minimum soit autorisé à jouer le rôle d'un professeur ??]

[hj bis : mes habitudes de pnjisage reprennant le dessus, j'ai un peu parlé des réactions des personnages extérieurs ^^" les concernées me diront si j'ai été trop présomptueuse, j'éditerai après coup...]


Félix pénétra dans la salle de cours avec apréhension. Non pas qu'il n'appréciait pas les cours d'histoire de la magie, puisqu'il s'agissait là de son premier cours, mais nombre d'élèves plus anciens lui avaient expliqué avec force détails les caractéristiques du professeur d'Histoire de la Magie, Binns. Il était, semblait il, un fantôme n'ayant pas constaté sa mort et continuant donc de dispenser ses cours...

Le problème n'était pas qu'il fut un fantôme, fait qui n'avait rien de répréhensible, mais plutôt qu'il était ennuyeux à mourrir, incapable de faire autrement que de débiter ses cours d'une voix monotone, anecdotes comme faits notoires... Et d'après la quasi totalité des sources de Félix, les élèves passaient plus de temps à dormir pendant le cours qu'à le suivre.

C'était fort ennuyeux d'ailleurs, car comment pouvait on étudier sérieusement si le professeur était aussi ennuyeux ? Félix n'était pas vraiment un adepte des études, mais généralement il suivait attentivement les cours lorsques ces derniers étaient intéressants. Mais si les hauts faits des sorciers d'autrefois n'étaient pas mis en valeur par un professeur un minimum enthousiaste, cela allait se révéler plus que complexe !!

Un bref coup d'oeil permit à Félix de constater que encore peu d'élèves étaient présents dans la pièce. Certains s'étaient déjà installés de manière a dormir le plus confortablement possible, d'autres semblaient dubitatifs en contemplant la mine morose du professeur fantôme.

"Bon giorno, professore !" dit Félix poliment avant de s'assoir.

Non loin de lui, une autre Gryffondor semblait ne pas avoir besoin du professeur Binns pour dormir, elle semblait plus que somnolente, sur le point de s'écrouler... n'y avait il pas de remède magique contre ce genre de problème ?

Félix lui fit un petit signe de la main - après tout, c'était une fille, elle était un peu petite mais il n'allait pas faire de favoritisme entre ces dames XD - mais elle ne sembla pas trop le remarquer, le regard complètement vague. Quant à la serdaigle assise à ses côtés, elle avait un air tellement studieux qu'il faisait peur, et était déjà plongée dans un livre de cours histoire de parfaire ses connaissances avant même d'avoir débuté...

Haussant les épaules, le garçon sortit la plume à papote qu'il avait achetée à prix... ben, pas donné, dans une boutique du chemin de traverse, ce cours était une occasion inespérée pour l'essayer...

"Premier cours d'Histoire dé la magie" murmura-t-il a la plume.

Celle ci retranscrit avec fidélité ce qu'il disait en virevoltant sur la feuille de parchemin qu'il avait sortie. Bien, voilà qui lui faciliterait les choses si jamais il s'endormait... Mais il allait quand même devoir surveiller la plume, on lui avait dit que certains modèles défectueux déformaient tout ce qu'on leur disait... mieux valait être vigilant !!

Le professeur Binns regarda passer les élèves, plusieurs le saluait mais il ne répondait pas, non pas parce qu'il était malpoli, mais parce qu'il ne réagissait pas tout de suite à ce qu'il entendait, et tout les élèves qui l'avaient salué était déja assis quand il voullu leur répondre. Quand le dernier élève fût rentré, il se leva, alla refermer la porte de la classe, puis il revint à son bureau et annonça d'une voix si ennuyeuse qu'elle aurait pu endormir n'importe qui :
-Bonjour a tous et bienvenue en cours d'histoire de la magie. Je suis le professeur Binns et c'est moi qui vous ferai cours cette année. Avant de commencer, je vais vous distribuer un devoir d'évaluation qui sera a me rendre avant le 23 avril par message privé.
Il passa dans les rangs et distribua le devoir. Quand il eut finit, il revint s'assoir et annonça
-bien, maintenant, nous allons pouvoir commencer.
Il sortit alors un bloc note qu'il ouvrit. Il regarda la première page et dit
-la révolte des gobelins sera notre premier sujet d'étude.
Puis il se replongea dans son bloc note et commença à lire d'une voix monotone plusieurs éléments de la révolte gobeline, sans se rendre compte que la plus grande partie des élèves étaient en train de s'endormir profondément.

A peine Drago avait franchi le seuil de la salle d’Histoire de la Magie, il avait déjà une envie folle de dormir. Il appréhendait ce cours. Il en avait entendu parler comme d’un cours ennuyeux à mourir. Tellement ennuyeux que le professeur était mort d’ennui à enseigner cette matière.

Quand Drago était allé sur le chemin de traverse avec son père afin d’acheter ses fournitures et nombreuses robes, il s’était montré plutôt enthousiaste à l’idée d’étudier les révoltes de gobelins, s’imaginant des histoires horribles et des bains de sang à n’en plus finir.

Est-ce que les Gobelins ont le sang rouge ?

C’était ce genre de question que Drago se posait à l’époque en feuilletant le livre à la recherche d’images sanglantes. Son père lui avait alors pris le livre des mains pour en lire le titre.

« Histoire de la Magie… N’en attend pas grand-chose ! »

Puis le livre fut rejeté au fond du panier et Drago n’y avait plus touché jusqu’au moment de faire ses valises.

Malheureusement ce que lui avait dit son père avait été plus que confirmé par les élèves des années supérieures. Le cours était connu pour être redoutable en temps que somnifère, et le professeur Binns avait eu raison des élèves les plus assidus. Tout le défi de ce cours était de trouver quelqu’un capable de prendre des notes correctes.

Drago regarda les élèves présents dans la classe. Personne qui aurait accepté de lui prêter ses notes. La question du jour, est-ce que le professeur serait assez fidèle à sa réputation pour endormir Toppinen ?

Mais Drago n’avait que très moyennement envie de vérifier à vrai dire… Il avait envie de se caler bien confortablement dans un coin et de dormir. L’autre rumeur qui courrait sur ce professeur était qu’il était complètement imperméable à ce qu’il se passait autour de lui. Même sa propre mort n’avait pas eu d’impact sur lui, alors un élève qui dort… Il n’y avait donc aucun risque de se faire enlever le moindre point.

Les places du fond étaient prises déjà quand Drago arriva en cours, ainsi que les tables sur les côtés de la classe. Tout le monde était déjà plus ou moins écroulé sur le mur pour se préparer à la sieste. Tout le monde sauf certaines qui se croyaient plus malignes que les autres et plus intelligentes qui sortaient déjà plumes, feuillets de parchemins, encre et même encrier de rechange. Parmi elles Miss « Dents de Castor » au premier rang, le dos si droit qu’on aurait pu vérifier avec une règle, essayant peut être de faire ressortir sa poitrine imaginaire !

*Granger*

Drago s’installa 2 rangs derrière elle, au milieu de la salle de classe puisqu’il n’y avait pas de place ailleurs. Il s’installa d’office la tête dans ses bras croisés et son attention décrocha peu de temps après que le professeur ait donné le devoir à faire.

Son attention vagabonda vers Durmstrang et une fois de plus vers Natacha Nevski. Finalement peut-être aurait-il mieux fait de ne pas être au courant du tout de ses fiançailles puisqu’il n’arrêtait pas de penser à elle depuis quelques temps. Serait-elle à la hauteur de ses espérances ? Elle était jolie d’après les goûts de sa mère mais d’après ses goûts à lui ? En tous cas, probablement plus jolie que Parkinson… Parkinson n’était pas laide, mais bon… elle était tout de même loin de l’idéal féminin de Drago qui était grande, blonde aux yeux bleus et aux dents très blanches.

En regardant devant lui il s’aperçut qu’il avait l’affreux Weaslaid à porté de regard. Beuh, que ses cheveux étaient laids, comment ça pouvait être permis de se promener avec une telle tignasse ? On devrait leur retirer des points car c’était vraiment agressif pour le regard.

Il tourna la tête dans l’autre sens et ferma les yeux, prêt à dormir profondément.

Satine, assise vers le milieu de la salle, contemplait d’un air dubitatif leur professeur d’histoire de la magie.
Lorsqu’elle était arrivée dans la salle, sa première stupeur avait été de remarquer que l’enseignant était un spectre. Drôle de surprise, lorsqu’on ne s’y attend pas… Passant outre ses premières impressions, elle avait fait un grand sourire tout en saluant le professeur Binns. Et celui-ci n’avait même pas relevé la tête…

De plus en plus intriguée par ce professeur qui ne semblait pas ce rendre compte de la présence de ses élèves, elle s’était assise à distance respectable, c'est-à-dire, pas au premier rang, mais pas au dernier non plus.

L’air toujours étonnée, elle avait sorti sa plume ainsi que des rouleaux de parchemin et un petit pot d’encre. Elle avait ensuite regardé les élèves entrer, tout en attendant patiemment le début du cours.
Et elle n’avait pas été déçue…

A peine le professeur Binns avait-il élevé la voix que la demoiselle sentit un bâillement monter. Au début, elle n’y prit garde, mais au fur à mesure que le fantôme débitait sa leçon d’une voix morne, les paupières de Satine se faisaient lourdes.

Etrange, pensa-t-elle dans un éclair de lucidité. Un fantôme avait pourtant les capacités pour rendre un cours passionnant ! Peut-être aurait-il pu tournoyer autour de la classe, mimer les assauts des gobelins… ou déjà, parler avec un peu plus de ton…

Sortant soudainement de ses supputations, essentiellement grâce à un ronflement lointain, Satine se remit à écrire, ses mouvements entravés par la fatigue. Dans un soupir, la demoiselle se dit qu’il faudrait sûrement qu’elle rattrape ce cours ci, comme la moitié des autres…

Oyez, oyez, braves gens, Susan n'était pas en retard. Elle n'était même pas endormie, du moins pas encore. Si elle était passée inaperçue jusqu'à présent, c'était tout simplement parce qu'elle était entrée dans la salle de classe juste avant le début du cours et s'était installée avec une discrétion digne de la souris naine d'Amazonie à une table libre.

La fillette était, pour l'heure, tellement fascinée par l'apparence de son professeur qu'elle en oublait même de se ratatiner sur sa table dans l'espoir de ne faire plus qu'un avec elle et, par conséquent, de disparaître du champ de vision de tout un chacun. Non pas que la Poufsouffle ignorât ce qu'était un fantôme : venant d'une famille de sorciers d'une pureté de sang à faire pâlir Vous-Savez-Qui lui-même, Susan avait été mise en contact très rapidement avec tout un monde de vampires, fantômes et autres personnages sympathiques qui font généralement hurler les petits enfants à l'heure la plus noire de la nuit (et même avant, d'ailleurs).

Quant au mépris qu'elle pourrait exprimer vis-à-vis du fantôme - après tout, un fantôme n'est qu'un ectoplasme condamné à errer pour l'éternité sans pouvoir profiter des menus plaisirs de la vie comme manger des pommes, par exemple, comme condition, on trouve mieux - il brillait par son absence.
Susan n'avait aucune raison de prendre un esprit de haut, d'abord parce qu'elle n'y pensait même pas, ensuite parce qu'une de ses tantes était un fantôme et "la famille est sacrée, mon enfant".

L'élement de surprise voire même de stupéfaction avait une toute autre source. Il provenait tout simplement du fait qu'un fantôme se charge d'un cours. Dans l'esprit, certes encore jeune et naïf, de la jeune sorcière, le fantôme se contentait - si l'on peut dire - d'erre dans des couloirs humides en faisant cliqueter ses chaînes s'il était un peu vieux jeu (et s'il avait envie d'effrayer un ou deux touristes égarés au fond d'un "castle" écossais) ou en traumatisant de malheureux élèves de premières année (comprendre par là que Peeves avait croisé la route de Susan quelques jours plus tôt).

Donc, Susan était un tantinet perplexe. Toutefois, un minimum élevée, elle n'ouvrit pas la bouche d'un air béat ni ne fixa avec une insistance trop visible son professeur.
Au lieu de cela, elle saisit une plume, la trempa dans l'encre, commença par faire une jolie tâche sur son parchemin vierge (on aura beau dire, mais le stylo moldu reste une grande invention), retint un juron et finit par noter deux ou trois choses.