L'apocalypse sylvestre [PV : Hell Luminas]

Marchant, oui, cette fois il marchait, il ne faisait pas qu’errer, son corps prenant les commandes instinctivement pendant que son esprit errait, à chaque fois qu’il était tout seul et à l’air libre, sans livre entre les mains, son esprit et toute son attention se perdait dans un de ces nombreux stades du comas, non, là il avait une idée bien précise en tête, une idée sans doute un peu folle, mais il avait bien vu et vérifié les dégâts que cela pourrait lui occasionné ou occasionné au cobaye qui n’était autre que le Saule Cogneur, dans une livre, il avait lu que la violence d’un être provenait de son esprit, qu’il était blessé ou du moins que l’on mordait sur son territoire, ce qui était plutôt perturbant, car il comprenait qu’un arbre était un être vivant, mais pas qu’il possédait un esprit propre à sa personne, et pourtant c’était ce qui était arrivait avec le Saule Cogneur, celui-ci montrait une violence qui était surtout due à la peur soit de l’inconnu, soit de perdre du territoire, pouvait on vraiment considéré qu’un arbre avait ce genre de peurs en lui ? C’était à son avis, complètement improbable, mais combien y avait-il donc d’arbre comme celui-ci dans le monde ? Il n’était sans doute pas unique, mais rare c’était assuré, d’ailleurs il serait amusant de voir ce que pourrait faire ce genre d’arbre dans un pot, peut-être qu’un jour il pourrait prendre une branche de cette arbre pour la repiquer directement dans du terreau pour voir s’il arriverait à se réhabilité et comme il réagirait ? Cela pouvait être dangereux car une branche qui tombe de l’arbre est morte et ne sert pratiquement à rien, mais là n’était pas son idée aujourd’hui.

Sa robe de sorcier claquait dans le vent fort qui était présent aujourd’hui, il aurait du prendre une écharpe et un bonnet, mais il était sorti en trombe de la bibliothèque sans même avoir pris soin de remettre le livre à sa place, il se ferait sans doute tirer les oreilles, ce n’était pas dans ses habitudes, et ce qui sortait de l’habituelle avait souvent tendance soit à effrayer soit à agacer et/ou énerver la personne concernée, c’était une nouvelle information pénétrant dans le cerveau et elle pouvait par moment disloquée les images d’autre, le Changement est une chose terrible, une chose que l’être humain n’est pas forcément habilité à comprendre, mais s’il sait faire une myriade de statistiques, d’hypothèses et de vérifications scientifiques, l’on sait que le corps humain peut finir par s’habituer à n’importe quel biotope, qu’avec le temps il finira toujours par s’accoutumé à la modification de l’environnement, d’ailleurs n’est-ce pas comme ça que l’homme a finis par évoluer au fil des siècles ? C’est une logique imparable aussi l’évolution, mais est-ce que l’évolution ne finit pas toujours par mener vers le changement ? Est-ce le mentale de l’être humain peut vraiment le tolérer ? Est-ce qu’il y a des choses auxquels on peut s’accoutumé, est-ce qu’une mère ayant perdu son fils peut avoir la prétention de l’oublier définitivement en en procréant un autre ? Tout cela n’est que du blabla, le concret c’est qu’en nous, dans une phase du conscient ou du préconscient persiste une douleur enfuie, qui bien souvent sans qu’on le remarque, on la boucle, on la dissimule et on finit par l’oublier là où elle est, mais elle n’attend qu’une chose, ressurgir à la moindre occasion, il faut vivre avec une douleur et non pas la dissimulé.

S’arrêtant à une distance respectable du Saule Cogneur qui commençait déjà à lentement s’agiter, il le regarda comme il l’avait toujours regarder, identifiant toutes les ramures, cherchant après la moindre présence d’un esprit, d’une logique dans cette arbre, mais quelque chose en lui le bloquait, un arbre ne pouvait pas avoir une conscience et s’il n’arrivait pas à se dépêtrer de cette idée, il ne pourrait jamais rien y faire, mais en sois ce n’était pas vraiment important, ce n’était qu’une recherche d’une adolescent assez braqué sur l’étude de tout ce qui est vivant.

Faisant encore un pas, il déclencha comme quelques choses … l’apocalypse.

L’arbre se mit à remuer, il semblait presque ruer, comme s’il essayait de se déraciner pour lui rentrer dedans, Aidan sauta brusquement en arrière, une grosse branche s’abattant à deux mètres de lui, il soupira, il ne comprenait pas, mais tous les éléments étaient pourtant là …

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Hell n’était pas encore venue dans cette partie du parc non loin de la forêt interdite, elle n’avait d’ailleurs pas encore mit les pieds dans celle-ci. Ce qu’elle trouva fort regrettable car, elle avait pensé que son guide l’y aurait emmené pour y jeter un coup d’œil mais, non. Le jeune homme semblait occupé par d’autre chose que de s’occuper d’une première année, même si celui-ci avait veillé sur elle lors de sa première nuit.

Il y a à peine quelque heure, il lui avait demandé de faire partie de l’équipe de Quidditch, elle avait refusé dans un premier temps. Puis, quand le jeune homme avait plongé sa cuillère dans son repas se croyant tout permis, elle avait fondu comme neige au soleil. Elle avait donc accepté de faire partie de l’équipe comme attrapeuse alors, qu’elle trouvait ce sport terriblement dangereux. Oh, bien sûr, Hell s’intéressait aux matchs de Quidditch justement pour voir des joueurs êtres blessés parfois même grièvement. Mais, elle n’aurait jamais pensé un jour faire partie d’une équipe, ni de s’amouracher du capitaine de celle-ci.

Hell ne s’avouerait jamais, qu’elle c’était éprise du Criquet et ce depuis, qu’il avait fait connaissance dans le train. C’était bien trop rapide de toute façon pour elle alors, comment expliquer cela ? Le seul garçon dont elle était sûre d’avoir des sentiments étaient son frère et personne d’autre. Alors pourquoi devait-elle penser s’en arrêt au Criquet et pourquoi croyait-elle le voir partout alors, qu’elle se baladait tranquillement ? Enfin, les cours c’était bien passé et maintenant les élèves avaient quartiers libres jusqu’aux repas, certains se précipitaient vers la bibliothèque pour faire leur devoir. Alors que d’autres comme Hell avait déjà prit de l’avance donc, elle n’avait absolument rien à faire. La jeune fille mit son écharpe et ses gants avant de sortir dans le froid quasiment hivernal du mois de décembre.

Oui, la jeune fille avait besoin de s’isoler un peu de ses camarades de classes bien trop pressant – c’est ironique – à son goût. Ah oui, c’est vrai, l’écharpe qu’elle avait autour du coup n’était pas la sienne et encore moins celle de sa maison. Il s’agissait de l’écharpe d’Anh, le meilleur ami de la jeune fille, le meilleur car, il avait été l’un des seuls à lui avoir adressé la parole depuis qu’elle était entrée dans l’école. Le jeune Serdaigle et elle c’était rencontré sur le chemin de traverse alors, qu’elle avait fait une mini fugue. Elle était rentrée sans encombre et sa mère l’avait serrée dans ses bras en pleurant à chaude larmes en lui disant de ne plus jamais recommencer. Bref, la jeune fille en recevant l’écharpe c’était dit qu’un jour il faudrait qu’elle lui donne la sienne. Elle pensa donc la lui donner le jour du bal, bien sûr ça ne changerait rien entre eux. C’était juste un échange de bon procédé.

Enfin elle, arriva près du Saule Cogneur, la jeune Serpentard avait lu bien des choses au sujet de cet arbre. Notamment qu’il avait été importé exprès dans cette école et cela bien avant les années 80. Il était donc très vieux mais, il savait encore faire bien des dégâts, Hell avait appris par des bruits de couloirs que le trio de Gryffondor avait essayé de le dompter. Chose qui lui semblait complètement absurde et improbable. Il était de notoriété publique que les Gryffondor étaient courageux ça tout le monde le savait mais, pas suicidèrent ! Hell entendit alors, un boum, une des branches du saule venait de s’abattre sur le sol.

*Oh dommage personne ne doit être blessé*, se dit-elle en approchant mais, pas trop du Saule qui remuait.

La jeune fille vit alors un jeune homme, dont la silhouette ne lui était pas inconnue, elle se figea alors sur place.

- AIDAN ! cria-t-elle en voyant qu’une branche arrivait à proximité de son frère.

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N’y a-t-il donc pas des dangers pour tous les chercheurs ? Et qu’est-ce que le mot danger pouvait réellement dissimuler ? Un danger est une chose qui nous menace forcément personnellement ? Que sais-je, que sais-je. Néanmoins, le sens le plus vaste est celui qu’il est une menace constante, une chose qui peut nous blesser voir même nous tuer. Il agissait comme un détecteur qui activait une lumière rouge et qui déclenchait toute la machine …

Danger, danger, danger !

Ce détecteur inséré dans son cerveau, cet instinct était entrain de lui vriller les tympans, la grosse branche en avait caché une autre, beaucoup plus longue qui semblait vouloir lui ouvrir la tête, un cri d’avertissement retentit derrière lui et il fit un nouveau bond, sur le côté cette fois, sa joue se faisant érafler et une coupure bénigne lui tiraillant la pommette, il décida de se mettre cette fois-ci définitivement hors de portée de ce Saule dont il n’avait toujours pas su identifié s’il pouvait être considéré comme un être doué d’un esprit ou pas. Aidan haussa les épaules avant de se tourner vers sa sœur qui avait été l’origine de l’avertissement.

Il la regarda, sans vraiment ouvrir la bouche, détaillant la petite fille qui était la source de tous ces tracas, elle, une Serpentard, il avait toujours un peu du mal à le digérer, cette petite fille …

Ses pensées se stoppèrent abruptement, il la toisa de bas en haut, le terme de petite fille ne lui convenait plus vraiment, elle semblait avoir pris de l’assurance, ou autre chose qui s’en rapprochait, il ne comprenait pas bien et cela devait se lire sur les plis inquiets de son visage, car il était inquiet de ce changement. Une mèche glissa à nouveau sur son visage et il la souffla légèrement de ses yeux, avant de sourire, après tout, rien n’était vraiment source d’ennui pour l’instant, Hell ne semblait pas avoir de problèmes, elle était peut-être bien chez les serpents, que pouvait-il en savoir ?

« Et bien et bien, aurais-tu été inquiète pour moi ? »

Le ton était ironique et affectueux, il avait déjà sa main sur le haut de la tête de sa petite sœur, il passa sa langue sur la commissure de sa lèvre en y sentant un liquide chaud et de son autre main il s’essuya la traînée de sang qui était présente sur son visage ainsi que sa coupure qui saignait abondamment pour une petite blessure, mais au visage, l’on saigne toujours assez rapide, il n’y avait pas matière à s’inquiéter. Il se baissa pour murmurer à l’oreille de Hell :

« Tu sais bien qu’il n’y a aucune raison, je suis toujours prudent, fu fu fu. »

Il l’embrassa sur la joue avant de se reculer et la regardant à nouveau de la tête au pied avec un regard pétillant, reflétant une bonne humeur surprenante. Après tout, il était Aidan Luminas, le grand frère de cette petite fille qui était un peu peste par moment, mais qu’il aimait énormément, malgré qu’il était un peu lassé de se faire coller par elle, mais tant qu’elle était avec lui, il pourrait la voir grandir n’est-ce pas ? Il pourrait voir les années passés sans qu’elle ne fasse trop de bêtises, car en sa présence, il ne tolérerait pas qu’elle risque quelque chose ou qu’elle embête un peu trop une personne, elle serait la petite fille sympathique et un peu collante qu’il appréciait, et cela à jamais.

L’égoïsme est-il vraiment un défaut ? Car dans ce cas, il possédait ce défaut à son summum, car il voulait que sa sœur cesse d’évoluer dans un sens, il voulait la garder dans une image qu’il pourrait protéger éternellement, mais ce n’était que foutaises et tristement, il s’en doutait.

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Une branche du Saule Cogneur venait de faire une légère griffe sur le visage de son frère mais, celle-ci déversait un flot de sang. Hell prit un mouchoir dans sa poche alors, que le jeune homme se rapprochait d’elle en lui demandant sur un ton ironique si elle s’inquiétait pour lui. Aidan était loin d’être stupide, il savait qu’elle s’inquiétait toujours pour lui mais, elle ne l’avait pas croisé une seule fois dans les couloirs depuis sa répartition.

*Serait-il mécontent que je sois à Serpentard ?*, se demanda-t-elle en le regardant. *Pourtant tout le monde penses que j’ai un avenir prometteur dans cette maison*, songea-t-elle avec ironie.

Apparemment c’était un trait de famille. Le jeune homme déposa sa main sur le crâne d’Hell, la jeune fille détestait quand il faisait ce genre de chose car, elle se rendait compte qu’elle était toujours plus petite que lui.

*Un jour ça changera grand-frère, fais moi confiance…, un jour je serais plus grande et plus forte que toi*, se dit-elle alors qu’un fin sourire se dessinait sur ses lèvres.

Le jeune homme se baissa ensuite pour lui murmurer qu’elle savait bien qu’il n’y avait aucune raison qu’elle s’inquiète vue qu’il était toujours prudent.

- Toi, toujours prudent hein ? lui demanda-t-elle avant que le jeune homme ne l’embrasse sur la joue.

La joue ou Anh quelques jours plutôt avait déposé son baiser, le premier baiser qu’elle recevait de lui et son frère venait de briser cela. Du moins, c’est comme ça qu’elle le ressentait, jamais elle n’avait été en colère contre son frère mais, cette fois c’est ce qu’elle ressentait envers lui. Quelque chose venait de se briser dans le cœur de la jeune fille, elle venait de faire un pas dans le nouveau monde de l’adolescence et tout ce que cela pouvait entrainer comme conséquence. Elle venait de comprendre qu’elle ne pouvait pas toujours être là pour son frère et qu’il ne saurait pas toujours où la trouver si elle avait des ennuis.

- Je…, je ne serais pas toujours là Aidan !, lui dit-elle en baissant les yeux alors que le vent venait s’engouffrer dans ses cheveux et les faisaient voler près de son visage. Et tu ne seras pas toujours là pour moi n’est-ce pas ? Tu as ta vie chez les Serdaigle et j’ai la mienne chez les Serpentard, tu ne sais pas ce que j’ai vécu là-bas jusqu’à maintenant et tu ne sais pas non plus qui sont mes alliés ou mes ennemis, lui dit-elle en le regardant de nouveau par-dessous la mèche qu’il lui tombait devant les yeux.

La jeune Serpentard avait bien dit alliés et non amis comme lui avait enseigné le Criquet. Avant qu’elle ne rentre à Poudlard son frère était tout pour elle mais maintenant tout avait changé. La donne était modifier et bientôt de nouveaux changements allaient tout modifier dans sa vie et son frère n’en serait pas l’unique cause.

- Tout à changé Aidan depuis que je suis montée dans le Poudlard Express, j’ai réalisé certaine chose…, lui dit-elle en le regardant la tête fièrement dressée vers lui. Je fais des progrès constant en magie même si je ne suis pas une élève assidue mais, j’apprends vite et puis j’ai de bons camarades de classe qui m’aide à progresser plus vite… Ah, oui et je viens aussi de rentrer dans l’équipe de Quidditch comme attrapeuse, lui dit-elle avec toute la fierté qu’elle possédait en elle. Soit fier de moi mon frère c’est tout ce que je te demande !

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Je ne serais pas toujours là Aidan …Les mots résonnèrent subitement dans sa tête, lui offrant un coup de poignard à son torse à chaque fois, son cœur dans ce cas-là était un morceau de verre et celui-ci se fissurait au fil des répercussions des quelques mots de sa sœur, le dernier coup de poignard fut quand elle lui dit qu’il ne serait toujours pas là pour elle, son cœur brisé comme un verre tombant au sol eurent une répercussion un peu plus haut, ses yeux se firent légèrement vitreux. Il était triste en effet, mais pas encore en colère, il ne le fut qu’à ses dernières paroles, quand elle parla clairement d’allié et non pas d’ami, là il remarqua encore plus à quel point elle avait changé, ses poings se serrèrent et se desserrèrent autant de fois que ses mâchoires, il était agacé, non, bien plus qu’énervé et le simple fait qu’il puisse l’être face à sa sœur ne faisait que faire grandir ce sentiment qu’il ne pensait jamais nourrir à l’encontre de sa sœur.

Tapant d’un coup du pied comme un gamin pourris gâté qui était vexé, il s’écarta de sa sœur qui avait finalement finit de parler et qui aurait plutôt du se taire au lieu de faire digéré autant d’informations qui pouvaient déclenchés plus d’un énervement précoce chez sa personne en même temps. Mais là, c’était réellement le pompom. Il commença donc à tempêter à force de cris et de gestes assez brusques.

« Alors de un, je vais te dire une chose fillette, on ne parle pas d’allié, on parle d’ami, cela fait plus que me déplaire que tu ne juges les gens qui t’entourent que comme des personnes qui te sont utiles, et je tiens à te préciser que je ne serais jamais ton allié, tu ne te serviras JAMAIS de moi comme un VULGAIRE CHIFFON. Et si tu considères tout tes proches comme ça, je me demande bien comment tu as pu évoluer pour DEPERIR à ce point-là. Soit tu t’es bien foutue de moi pendant des années, ce qui laisse que mes souvenirs de toi sont des supercheries, ce qui les rends bien malheureux, soit tu as évolué dans un mauvais chemin dans lequel, je ne veux pas un droit d’accès.

L’amitié est l’une des choses les plus importantes au monde ! Et ce n’est pas du haut de tes onze ans ni même moi à mon âge qui doit gâcher ça, même si j’étais à Serpentard, je ne me servirais pas des autres pour les manipuler et atteindre mon but, quel but as-tu donc à 11 ans qui sera durable ? Aucun ou presque, c’est d’un ridicule, laisse la manipulation aux adultes, à ceux qui sont assez malins pour y réfléchir sinon tu sombreras, tu auras plus d’ennemi que tu ne le penses et tu finiras par devenir paranoïaque, car même les Serpentards que tu pourrais t’assurer comme étant des alliés pourraient se moquer de toi et enfin de compte se servir de toi si l’on suit ton raisonnement sur les alliés/ennemis, et je suis sûr de l’avoir compris ! »

Il ne cachait même plus son mépris sur le visage, c’était le pire des blasphèmes pour lui, manipuler les gens était une chose qu’il ne pouvait tolérer alors qu’en plus sa sœur s’y mettait, c’était terrible. Se retournant, il regarda le Saule Cogneur qui en ce moment semblait être le seul à comprendre ses pensées, agitant ses branches de manières menaçantes.

« J’en viens presque à regretté que tu sois montée sur le Poudlard Express d’ailleurs … »

Avançant d’un pas, rentrant à nouveau dans le champ d’action du Saule Cogneur, il s’avança encore plus à pas rapide, il était énervé, très énervé, et s’il avait la chance de pouvoir frapper l’écorce de cet arbre récalcitrant, ça pourrait le calmer, mais il fut vite expédier loin derrière Hell par une branche vengeresse. Etendu sur le sol, il était plutôt bien sonné

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Son frère… son grand frère… Aidan venait de l’appeler fillette. Chose qu’il n’avait jamais fait jusqu’à maintenant. Hell se sentait blesser et vexer presqu’autant que lui pouvait l’être sur ce qu’elle venait de lui dire. C’était blessant pour elle mais, elle se retenait de le lui faire savoir. Celui-ci lui dit qu’il ne fallait pas parler d’allié mais d’amitié. Cela lui déplaisait fortement qu’elle considère les autres comme des personnes qui lui étaient utiles et qu’il tenait à lui préciser qu’il ne serait jamais son allié, qu’elle ne se servirait jamais de lui comme un vulgaire chiffon. Jamais elle n’avait considéré son frère de cette façon…

- Tu n’es pas un ami pour moi, ni un allié… Tu es bien plus que cela Aidan tu es mon frère !

Aidan poursuivit en lui demandant si elle considérait tout ses proches comme tels et qu’il se demandait bien comme elle avait pu évoluer pour ensuite dépérir à ce point.

- Je n’ai pas dépéri et arrête de me crier dessus !

Le jeune homme lui demanda si elle c’était moquée de lui pendant des années, ce qui le laisserait penser que tous les souvenirs qu’il avait d’elle n’était que des supercheries.

*Des…, des supercheries !? Non mais, pour qui il me prend !?*, se demanda-t-elle en le fusillant du regard.

Il poursuivit en lui disant qu’elle avait peut-être évolué sur le mauvais chemin et que dans ce cas, il ne voulait pas avoir un droit d’accès. Que l’amitié était une des choses des plus importantes au monde et que ce n’était pas du haut de ses onze ans ni même lui qui pouvait gâcher ça, même si il était un Serpentard.

- L’amitié n’excite pas réellement au même titre que l’amour… Des personnes se déchirent inutilement pour ses deux sentiments… Si on les retire… peut-être que… peut-être qu’on souffrirait moins ! lui dit-elle en le regardant.

Mais, son frère poursuivit à nouveau en lui disant qu’il ne se servirait pas des autres pour les manipuler et atteindre un but précis. Il lui demanda ensuite quel but avait-elle à onze ans et qui sera durable. Aucun ou presque, c’était d’un ridicule, elle n’avait qu’à laisser la manipulation aux adultes à ceux qui étaient assez malins pour y réfléchir sinon elle allait sombrer et qu’elle aurait plus d’ennemis qu’elle ne le pensait et qu’elle finira par devenir paranoïaque car, même les Serpentards qui pourrait s’avérer dans un premier temps ses alliés pourraient se retourner contre elle.

Hell baissa les yeux, quand elle les releva il était empli de larmes même si elle avait juré de ne jamais pleurer lors de sa scolarité. Son frère ignorait absolument tout de ce qu’elle était entrain de vivre dans sa maison. Il parlait sans même savoir ce que cachait les paroles de sa sœur à savoir qu’elle lui en voulait et qu’elle s’en voulait à elle de ne pas être assez forte pour retenir ses larmes mais, pour faire face à des élèves bien plus âgé qu’elle. Elle sera les poings jusqu’à ce que ses ongles rentrent dans sa peau et c’est là que son frère lui dit qu’il venait presque à regretter qu’elle soit montée dans le Poudlard Express.

La jeune fille fit fut sonnée sur le moment par la phrase que venait de lui dire Aidan. Puis elle vit les évènements comme si tout avait été au ralentit, elle vit la branche du saule cogneur arriver dans l’abdomen de son frère et l’envoyer quelques mètres derrière elle. Se réveillant, elle alla vers son frère les larmes coulaient le long de ses joues, elle se mit à genoux prés de lui et le regarda.

- Aidan… Aidan… Dandan je t’en prie parle moi !

Dandan ça faisait longtemps que la jeune fille n’avait plus appelé son frère comme ça, car elle savait que ce surnom lui déplaisait.

- Je t’en prie réponds-moi ! DANDAN !

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La branche ne l’avait pas raté, le renvoyant derrière sa sœur en déchirant sa robe de sorcier au niveau de l’abdomen, le T-Shirt qu’il portait en dessous était lui aussi déchiré, mais il n’y avait pas eu assez de petites branches que pour faire plus que lui entailler la peau, mais il avait quand même mal, une douleur surprenante, une douleur qu’il ne connaissait pas, car elle était aussi physique que mentale, il était brisé. Telle une marionnette, la douleur était comme de l’eau, mais cette eau était étrangement chaude et avait pour départ son abdomen pour doucement réchauffé tout son corps.

Des étoiles dansaient devant ses yeux, il était sûrement tombé sur la tête, mais peu à peu les couleurs revenaient et il entendait clairement sa sœur, elle n’avait pas besoin de l’appeler ainsi, il l’entendait très clairement, voir même trop clairement, un mal de tête subit éclata dans sa tête, et les étoiles cessèrent de danser presque aussi subitement. Dandan, encore ce surnom qu’il n’aimait vraiment pas, cela ressemblait trop à un nom pour un ours en peluche, ce qui était le cas en sois. Subitement, il sourit, tournant la tête vers sa sœur et prenant son nez en étau entre son index et son majeur.

« D’ailleurs, tu l’as toujours cet ours en peluche ? »

Il était tout sourire, après tout, ça lui rappelait un peu les bêtises qu’avaient déjà fait Hell avant qu’il n’aie à Poudlard, comme la foi où elle avait légèrement fait brûler la robe de sa première amoureuse, d’ailleurs en repensant à ça, il fronça les sourcils, toujours mécontent de la mauvaise farce qu’elle avait fait. La regardant pleurer, il fut un peu surpris, ses yeux s’agrandissant, il se redressa en grognant légèrement, il était vraiment puissant pour un arbre. Gardant son index posé sur le bout du nez d’Hell, il la regarda avec une mine boudeuse.

« Et ben qu’est-ce que c’est que ça ? »

Il suivit du doigt une des larmes, retirant le sillon qu’elle créait sur le visage de sa sœur, mais il se tenait quand même un peu à l’écart d’elle, avant, il l’aurait sans doute prise dans ses bras pour la réconforter, mais maintenant ? Il n’était plus si assuré que ça avec elle, il ne savait pas.

« Cesse de pleurer, Hell Luminas, n’as-tu pas parler de manipulation, mais pour manipuler, il faut être forte … »

Même si ça le dégoûtait de dire ça, il devait quand même approuver le choix de sa sœur comme il avait finis par plus ou moins digéré le fait qu’elle soit une Serpentard.

Aidan reprit connaissance et sourit à Hell en prenant son petit nez entre ses doigts et en lui demandant si elle avait toujours son ours en peluche. Hell lui sourit en retour malgré les larmes qui perlaient le long de ses joues. Le jeune homme en fut surpris, il se redressa en grognant légèrement et en gardant son index sur le nez de la jeune fille. Il lui demanda ce que c’était que ça et lui demanda ensuite de cesser de pleurer qu’elle avait parlé au part avant de manipulation mais, que pour cela il fallait qu’elle soit forte. La jeune fille prit alors son frère dans ses bras et posa sa tête dans son cou.

- J’ai toujours l’ours en peluche que tu m’as offert Dandan et je ne voudrais jamais, jamais te manipuler mon grand frère chéri, lui dit-elle en soupirant. Mais, toi promets moi une chose, lui dit-elle en se dégageant de son étreinte pour le regarder. Promets-moi de ne plus me faire peur de la sorte promis ?

La jeune Serpentard regarda son grand frère qui semblait encore un peu vaseux à cause du choc qu’il venait de recevoir.

- Au fait, je ne t’ai pas tout dit, lui dit-elle en se mordant la lèvre inférieure. J’ai un ami, un vrai ami et lui je ne veux pas qu’il soit un allié…, elle hésita avant de reprendre. Il fait partie de ta maison et il est en première année, dit-elle en baissant les yeux.

Evidement elle parlait d’Anh, son frère n’avait même pas remarqué que l’écharpe qu’elle portait au tour du cou n’était pas celle des Serpentards.

- D’ailleurs pour te prouver mes dires, lui dit-elle en sortant de sa cape d’hiver la longue écharpe des Serdaigle. C’est son écharpe, lui dit-elle en lui souriant.

Hell espérait que son frère ne lui en veuille pas trop et elle se pendit de nouveau à son cou, elle était tellement heureuse qu’il aille bien.

Humpf, cet arbre avait de la force à revendre et pour quelque chose qui en toute logique devrait être raide comme …comme un bois, il était plutôt vif, il fallait vraiment qu’il l’étudie, mais d’abord, il devait se concentrer sur sa sœur qui pleurait toujours un peu et elle lui sauta quelque peu au cou, instinctivement, il l’attrapa au niveau des omoplates pour lui caresser doucement le dos. Ainsi donc, elle avait toujours l’ours en peluche qu’il lui avait offert quand il avait quitté la maison pour aller pour la première fois à Poudlard, elle l’avait gardé pendant tant d’années et l’avait toujours avec elle, c’était …surprenant, mais il ne fit aucun commentaire sur cette ours qui possédait le surnom auquel il était tout particulièrement allergique.

« Je te l’ai dis, je gère. »

A chaque fois qu’il disait ça, c’était que justement, il allait encore se prendre des coups ou des mauvais sorts pour l’envoyer à l’infirmerie, et il savait que de tout de façons, il ne saurait pas promettre de ne plus lui faire peur, ou du moins si, il le pouvait. En effet, elle n’aurait plus peur car elle ne saurait pas quand elle le ferait, mais ça ne serait pas très amical que de la tromper comme ça.

Il l’écouta parler, surpris de la voir se mordre la lèvre, il s’assit en tailleur devant sa sœur. Si elle aurait piqué un fard en parlant de cet ami, il aurait pu être sûr qu’il était déjà son petit ami, bien que cette idée le turlupinait, il ne pensait pas que c’était fort bon de lui dire ça, elle était sans doute trop jeune que pour que ça soit le cas, du moins, c’était ce qu’il pensait et il saurait vite si un couple de première année c’était formé, surtout si sa sœur était dedans, on n’hésiterait pas à le lui lancer à la figurer avec un petit sourire amusé. Il observa l’écharpe portant l’insigne des Serdaigle avec surprise, peut-être se trompait-il et que c’était un peu plus prématuré ? Il ne pouvait savoir et il n’avait pas tellement envie de savoir pour l’instant, déjà qu’il était toujours un peu agacé par ce qu’elle lui avait dit avant qu’il ne se prenne une branche dans le ventre, il ne pouvait pas en tolérer plus pour l’instant.

La voyant se cacher à nouveau en lui sautant au cou, il soupira en se levant et la prenant dans le dos pour la soulever, il s’écarta encore un peu du sérial killer sylvestre en gardant sa sœur dans ses bras, lui prouvant par la même occasion qu’il tenait toujours sur ses deux jambes.

« Ma foi, tu fais ce que tu veux avec les garçons, mais évite de détruire ceux de ma maison … »

Il sourit en disant ça, mais elle ne pouvait pas le voir vu qu’elle était la tête dans son cou et surtout que sa voix était sérieuse. Mais sérieusement, il ne doutait pas qu’il viendrait un jour, un jour où il aurait sans doute déjà quitté Poudlard, qu’elle serait une belle jeune femme pouvant détruire psychologiquement n’importe quel homme, mais il ne souhaitait pas tellement que cela arrive.

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